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Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 02:24
par indian
aleph a écrit :dans un monde minéral si.
Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent
mon corps est composé de minéraux
Il a tout du végétal aussi.
Son assemblage est conforme à celui de l'animal.
L'humain.
J'aime bien votre regard
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 02:25
par Espilon
dans un monde minéral si.
Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent.
C'est pas qu'elle est brisé, c'est qu'elle n'existe pas à l'échelle de la conscience... sinon nous ne serions pas conscient d'avoir "le choix". J'ajouterais même qu'il n'y a pas de passé... mais seulement la sensation d'un passé.
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 02:31
par John Difool
aleph a écrit :dans un monde minéral si.
Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent
Des êtes conscients ne seraient pas soumis à la causalité ?
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 02:34
par indian
John Difool a écrit :dans un monde minéral si.
Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent
Des êtes conscients ne seraient pas soumis à la causalité ?
Aussi.
Suffit de faire un choix et d'agir en conséquence pour s'en convaincre.
L'un empêche rarement l'autre.
Tout n'est pas noir ou blanc.
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 02:53
par malikveron.
définition de causalité:
Larousse a écrit :Lien qui unit la cause à l'effet
Revers: sens philo a écrit :axiome selon lequel tout phénomène a une cause
Cause et causalité
La causalité est le principe en vertu duquel un fait (la cause) engendre un autre fait (qui constitue son effet). La recherche des causes est l'un des fondements de notre connaissance du monde, mais les problèmes posés par la notion de causalité sont nombreux. Nous nous contenterons de la conception moderne (à partir du XVIIIe siècle), laissant de côté les conceptions anciennes de la causalité (comme celle d'Aristote qui distinguait quatre causes, cause matérielle, cause efficiente, cause finale, cause formelle).
Pour le philosophe empiriste qu'est Hume, la causalité est une habitude de l'esprit, issue de la constatation d'une conjonction entre deux phénomènes successifs (contiguïté dans le temps et l'espace, succession des phénomènes dans le temps, et enfin conjonction constante des deux). Selon lui, cette manière de voir est trompeuse, car il n'y a pas de nécessité à cette succession qui, un jour, pourrait cesser. En effet, une consécution aussi fréquente et répétée soit-elle, n'est pas forcément nécessaire et universelle. Ce peut être une consécution relative aux circonstances (conditions) dont seule la stabilité permet cet enchaînement factuel constant.
Pour Kant, la causalité n'est pas une simple habitude associative de l'esprit, mais une forme fondamentale de notre entendement. C'est un concept utilisé a priori qui organisme l'expérience et permet de connaître le monde. C'est un des rares concepts synthétiques a priori, avec celui de permanence de la substance, qui soit recevable. Il faut noter que si elle est une forme de notre entendement, elle n'est pas une composante du réel (il n'y a pas d'ontologie causale chez Kant).
Dans le cadre scientifique moderne, la causalité est la manière de comprendre le déterminisme présent dans la réalité. Elle désigne la consécution constante et nécessaire des faits scientifiquement établis dans le temps. Dans cette conception linéaire, un effet ne peut être cause de sa cause (pas de récursivité). Les lignées causales sont indépendantes mais elles peuvent s'entrecroiser. Le raisonnement causaliste est indissociable de la méthode expérimentale et dans ce cas, la causalité concerne des faits observables précisément définis et leur enchaînement. Il s’agit uniquement des causes dites « prochaines ». Le principe causal se traduit par quelques énoncés traditionnels : tout fait a une cause et il n'y a pas d'effet sans cause ; les mêmes causes factuelles produisent les mêmes effets factuels; la cause factuelle précède ou accompagne son effet ; la disparition ou la cessation de la cause entraîne la disparition ou la cessation de son effet. Dans l'enchaînement causal conçu comme série linéaire, la cause entraîne un effet qui ne peut être lui-même sa propre cause.
Certains, comme Claude Bernard, considèrent les conditions comme les causes du phénomène. Il évite l'écueil métaphysique en précisant qu'il ne saurait s’agir que des causes « prochaines ». (Introduction à la médecine expérimentale, 1865). La notion de causalité perd tout caractère obscur et en vient dès lors à désigner la succession nécessaire des faits empiriquement constatables. La détermination des causes demande un méthode d'expérimentation précise qui laisse les autres conditions strictement identiques (on fait varier la cause supposée toutes choses étant égales par ailleurs). La recherche de causes précises sera un puissant moteur de l’évolution scientifique tout au long du XIXe siècle.
Le raisonnement causal a été critiqué par Auguste Comte, qui a repris l'argument de Hume. Il a proposé de le remplacer systématiquement par une explication selon des lois. Pour l'école positiviste, en dehors de son inclusion dans une loi la cause n'a aucun caractère explicatif. La loi permet de prédire un phénomène à partir d’autres aspects factuels et elle permet de quantifier. L’exemple le plus évident est la loi de la gravitation qui permet de calculer une trajectoire selon des valeurs quantitatives précises à partir des conditions initiales, sans que soit besoin de faire appel à des causes. Bertrant Russel à violemment critiqué la causalité (Le problème de la causalité, 1912), puis est revenu sur sa décision deux ans après.
Certains auteurs contemporains (par exemple Wesley Salmon) proposent une ontologisation des explications causales, ce qui signifie que la causalité ne serait pas une modalité explicative, mais aurait une existence ontologique (serait constitutive du réel en soi). Pour Salmon, il existe deux types d'explication causales, "étiologique" et "constitutive". La première à placer les faits dans la succession causale et la seconde consiste à décrire les mécanismes qui produisent cette succession causale. (Salmon W., Scientific Explanation and the Causal Structure of the World, Princeton, P.U.P., 1984).
S'il existe un déterminisme dans le monde, il se produit des successions nécessaires et constantes dans les faits objectivables. C'est ce qui est conceptualisé en terme de cause et causalité. La causalité en désignant la succession supposée constante de faits note ainsi l'une des formes par laquelle le déterminisme se manifeste. Mais, il y a d'autres manifestations du déterminisme. Il est parfois impossible sans une explication théorique d'établir de relation causale assurée. Le schème causal est un mode de compréhension utile mais très insuffisant.
Dans les modes d'organisations complexes (le vivant, le social) on trouve une multidétermination dynamique et récursive (de nombreux feed-back, des conditions non reproductibles, une irréversibilité de nombreuses situations) et dans ces circonstances une explication causale est impossible. Les champs de la réalité complexes, demandent une explication systémique incluant une récursivité et des évolutions dynamiques entre états stables et instables. Enfin, le caractère univoque de la causalité doit être relativisée, car la condition dite "Ceteris paribus sic stantibus" (toutes choses étant égales par ailleurs) est impossible à réaliser. La causalité est un schème de pensée indispensable dans les sciences et dans la philosophie, mais l'explication causale ne s'applique efficacement que dans certaines circonstances.
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 03:00
par Espilon
Des êtres conscients ne seraient pas soumis à la causalité ?
La causalité de la conscience est plus logiquement présente que passé,
1) car la conscience n'est qu'un perpétuel présent,
2) la conscience est localisé.
Tandis que nous sommes tous né, rien ne justifie que je sois né en tant que tel et non en tant que aucun. L'absence de conscience est plus logique dans un univers déterministe... d'autant plus qu'il est prouvé que je n'ai pas besoin d'être conscient des autres pour qu'ils existent. Par conséquent la question : pourquoi suis-je conscient ? Est valide et s'inscrit en opposition au néant (qui est, du point de vue de la conscience, l'absence de conscience). Cette opposition prouve que la conscience existe, et donc que notre compréhension de l'univers est incomplète, et qu'il est plus raisonnable de croire que la conscience est une singularité distincte dans le monde que de croire qu'il en est le fruit.
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 03:02
par indian
Espilon a écrit :
La causalité de la conscience est plus logiquement présente que passé,
1) car la conscience n'est qu'un perpétuel présent,
2) la conscience est localisé.
Tandis que nous sommes tous né, rien ne justifie que je sois né en tant que tel et non en tant que aucun. L'absence de conscience est plus logique dans un univers déterministe... d'autant plus qu'il est prouvé que je n'ai pas besoin d'être conscient des autres pour qu'ils existent. Par conséquent la question : pourquoi suis-je conscient ? Est valide et s'inscrit en opposition au néant (qui est, du point de vue de la conscience, l'absence de conscience). Cette opposition prouve que la conscience existe, et donc que notre compréhension de l'univers est incomplète, et qu'il est plus raisonnable de croire que la conscience est une singularité distincte du monde déterministe que de croire qu'il en est le fruit.
Quand tout a déjà été dit, il est bien de s'en souvenir
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 18 févr.16, 22:54
par bercam
et oui ! c'est évident ..
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 20 févr.16, 09:18
par Oiseau du paradis
Top super fantasmagorique Bercam. Pour moé ce sont les dieux invisibles qui déterminent notre passé, présent et futur. Et cet état de fait perdurera tant et aussi longtemps que l'éducation et plein d'autres principes administratifs socio-économiques ne seront pas appliqués à grande échelle sur la scène mondiale.
Alors là, au présent, que veut dire le libre arbitre ou " liberté ", ce mot pour lequel nous érigeons tant de bannières et barrières? Force m'est de constater que je ne suis pas libre, mais plutôt esclave de cette misérable époque apocalyptique. Bref, de quelle marge de manoeuvre, tant sur le plan individuel que collectif, jouissons-nous dans pareil chaos ? Notre survie dépend carrément de la réponse et de la façon que nous l'exploitons, aussi mince soit-elle.
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 20 févr.16, 10:51
par hugo14
Espilon a écrit :dans un monde minéral si.
Avec des êtres conscients, les chaines de causalité sont sans cesse brisées dans l'instant présent.
C'est pas qu'elle est brisé, c'est qu'elle n'existe pas à l'échelle de la conscience... sinon nous ne serions pas conscient d'avoir "le choix". J'ajouterais même qu'il n'y a pas de passé... mais seulement la sensation d'un passé.
Donc la chaine n'est pas brisée et ce que nous appelons choix est une illusion. Arrêtons de choisir
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 20 févr.16, 12:06
par vic
Hugo 14 a dit :Donc la chaine n'est pas brisée et ce que nous appelons choix est une illusion. Arrêtons de choisir
L'illusion du choix provient du fait que nous ayons la sensation que c'est nous qui poussons les choses plus que ce sont les choses qui nous poussent hors tout cela est co-dépendant .
Disons que c'est surtout la bétise du créationnisme qui a accentuée chez les croyants cette illusion du choix absolu d'un être tout puissant qui pousserait tout à lui tout seul séparé de l'univers .
Hors en réalité l'ensemble de l'univers ne rajoute rien et n'enlève rien et n'a pas besoin d'un dieu pour y rajouter quelque chose .
"Face à l’argument cosmologique de l’existence de Dieu qui consiste a invoquer la nécessité d’une entité incréée et créatrice du monde, la science répond par la possibilité de phénomènes quantiques spontanés que constitue la création du multivers. Cette proposition est également cohérente avec le principe de conservation de l’énergie : l’énergie de notre univers est nulle. Le terme négatif apporté par l’énergie gravitationnelle compense l’énergie correspondant à la création de la matière. Un corps massif ne peut ainsi pas apparaitre spontanément car il faut fournir de l’énergie, un univers entier dont la somme des énergies est nulle le peut". (Stephen Hawkins et Léonard Mlodinov)
Le passé , le futur et le présent ont une existence relative , aucun ne prédomine l'autre , puisque tout cela est co-dépendant et co- émergeant .
Quand à ceux qui pensent qu'on peut vivre au présent dans l'absolu , je les déclare incurable , au même titre que ceux qui croient qu'on peut vivre au futur ou au passé ou même en dehors du temps ou au dedans .
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 21 févr.16, 04:55
par Bertrand
l'histoire d'Israel est prophétique et a connaitre !
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 21 févr.16, 09:02
par Oiseau du paradis
Vic a écrit :Le passé , le futur et le présent ont une existence relative , aucun ne prédomine l'autre , puisque tout cela est co-dépendant et co- émergeant .
Quand à ceux qui pensent qu'on peut vivre au présent dans l'absolu , je les déclare incurable , au même titre que ceux qui croient qu'on peut vivre au futur ou au passé ou même en dehors du temps ou au dedans .
Quelle position privilégiée que d'être incurable. Un jour j'atteindrai cet état permanent mais pas dans cette vie où j'ai à m'y préparer. Alors merci de nous y projeter l'espace d'un instant.
La question qui me chicote dans ton intervention, Vic, c'est l'espace réservé à l'évolution dans ton énoncé. Comment la perçois-tu dans ta marge de manoeuvre? Et plus précisément, par quels moyens pouvons-nous tendre vers un meilleur devenir planétaire, tant sur le plan individuel que collectif?
Re: le passé ne détermine pas le futur
Posté : 21 févr.16, 10:02
par bercam
Oiseau du paradis a écrit :Top super fantasmagorique Bercam. Pour moé ce sont les dieux invisibles qui déterminent notre passé, présent et futur. Et cet état de fait perdurera tant et aussi longtemps que l'éducation et plein d'autres principes administratifs socio-économiques ne seront pas appliqués à grande échelle sur la scène mondiale.
Alors là, au présent, que veut dire le libre arbitre ou " liberté ", ce mot pour lequel nous érigeons tant de bannières et barrières? Force m'est de constater que je ne suis pas libre, mais plutôt esclave de cette misérable époque apocalyptique. Bref, de quelle marge de manoeuvre, tant sur le plan individuel que collectif, jouissons-nous dans pareil chaos ? Notre survie dépend carrément de la réponse et de la façon que nous l'exploitons, aussi mince soit-elle.
Top super fantasmagorique
Pas des dieux , des voies ...bonnes ou mauvaises ,les bonnes étant lorsque l'on se rapproche de Dieu et l'autre
c'est l'enseignement du calcule de la bête chez les chrétiens , qu'il faut demander à Dieu de nous guider dans chaque situations et le plus souvent possible pour qu'il nous guide vers la bonne voie !