Les 4 sceaux du bouddhisme
Posté : 29 juil.16, 00:59
Les quatre sceaux du Dharma (shihon, 四法印, dharma mudra) permettent de reconnaître si une théorie ou une doctrine peuvent être qualifiées de bouddhistes. Il s'agit des quatre affirmations suivantes (les trois premières sont tirées en fait du Dhammapada, chapitre XX, la dernière est propre au Mahayana
Les 4 sceaux du Dharma ( Dharma Mudra )
1 Tous les phénomènes composés sont impermanents ( anicca )
2 Tous les phénomènes composés sont insatisfaisants ( dukkha )
3 Tous les phénomènes ( composés ou non ) sont dépourvu de substance, dépourvu d'un soi ( anatman )
4 le nirvana est la paix et est au delà des concepts
Le bouddhisme était appelé en Inde l'anatmavada, la voie du non soi et on peut parler d'insubstantialité universelle
dans les traditions directement non-dualistes du bouddhisme, c'est-à-dire le Zen, le Dzogchen, le Mahāmudrā et le Madhyamaka, l'approche analytique tend à se court-circuiter elle-même, ou du moins à établir son propre non-lieu, de sorte que le pratiquant, par son « non-agir », laisse… agir la sagesse intrinsèque, jñāna ou vidyā. En bout de ligne il s'agit d'intégrer à la conscience ordinaire « la spontanéité tout-accomplissante » et « auto-libératrice » de la nature-de-bouddha, au-delà de toute conception.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_bouddhiste
Les 4 sceaux du Dharma ( Dharma Mudra )
1 Tous les phénomènes composés sont impermanents ( anicca )
2 Tous les phénomènes composés sont insatisfaisants ( dukkha )
3 Tous les phénomènes ( composés ou non ) sont dépourvu de substance, dépourvu d'un soi ( anatman )
4 le nirvana est la paix et est au delà des concepts
Le bouddhisme était appelé en Inde l'anatmavada, la voie du non soi et on peut parler d'insubstantialité universelle
dans les traditions directement non-dualistes du bouddhisme, c'est-à-dire le Zen, le Dzogchen, le Mahāmudrā et le Madhyamaka, l'approche analytique tend à se court-circuiter elle-même, ou du moins à établir son propre non-lieu, de sorte que le pratiquant, par son « non-agir », laisse… agir la sagesse intrinsèque, jñāna ou vidyā. En bout de ligne il s'agit d'intégrer à la conscience ordinaire « la spontanéité tout-accomplissante » et « auto-libératrice » de la nature-de-bouddha, au-delà de toute conception.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_bouddhiste