Eyah / Yehua(w) / Yahvé
Posté : 21 oct.16, 00:01
On a retrouvé dans une des colonnes du temple d’Amun à Soleb, époque d’Amenophis III (1391-1353 avant notre ère) une gravure, qui dépeint des captifs étrangers en Égypte les mains liées derrière leur dos.

Sur l'écusson, on y lit le hiéroglyphe : t3 s3 sw w / y h w3 (w) qui se lit "ta sasûw yehûa(w)" et se traduit en "le pays des shasus (bédouins au nord du Sinaï), ceux de Yehua(w)". Pour les mots d’origine étrangère les Égyptiens utilisaient une sorte d’alphabet standard avec des “matres lectionis” (semi-consonnes utilisées comme voyelles, dans ce système on prononce : “3” = “a”; w = u; ÿ = i)
http://jhwhn.info/fr/archeologie/soleb.htm
Ce qui pourrait attester que lorsque Moïse était chez les bédouins Madianites de Jethro (en exil dans la région de Séïr), il ai appris ce Nom. On sait que chez les Madianites, Yehua(w) / Yahvé était un dieu de l'orage, il est donc possible qu'un compromis religieux ait été établi entre les Lévites (sorties d’Égypte) et les Madianites. Yahvé devenant ainsi le nom principal de l'Elohîm de Moïse.
Peut-on remonter encore plus en amont ?
En Mésopotamie par exemple, de quelle prononciation se rapproche Yehua(w) ?
Si on prend en compte les évolutions culturelles et linguistiques, on pourrait peut-être faire remonter Yehua(w) d'une prononciation plus primitive encore, celle d'Eyah qui était la prononciation du Dieu Ea chez les akkadiens "Maître du temple de l'Eau" (aussi connue sous le nom Enki chez les sumériens). Si cette hypothèse est exacte, Yahvé / Yehua(w) ne serait pas seulement un Dieu local à propre à la région de Séïr, mais aurait été connu en Mésopotamie comme un Dieu titulaire (voir Triade sumérienne).
Cependant, Enki-Ea chez les sumériens est un maître des abysses et de la sagesse qui règne sur les eaux souterraines, son sanctuaire "aquatique" (entouré d'eau) symbolisant les "eaux primordiales" portait le nom d'E-Abzu ("la demeure de l'Abzu" ) qu'on appelait également "le monde souterrain", l'Engur d'Enki-Ea. Il est vrai que chez les anciens hébreux, la notion d'immense mer souterraine qui sert de source à toutes les rivières ne leur était pas étrangère.
D'autre part, l'Ancien testament évoque à plusieurs reprises une assemblée des dieux, présidé par El-Elyon ("le Dieu Très Haut") qui n'était pas identifié à Yahvé à une certaine époque. Or les textes de Mésopotamie évoquent que l'assemblée des dieux ("Annuna") avaient lieux dans la demeure d'Anu (Ciel se dit "An"). Il existe quelques représentations de la porte d'Anu de la demeure des cieux sur Internet.
Je vous transmet celle-ci :

Cette demeure était gardé par deux êtres aux têtes d'aigles (hybrides), des Abgals (Apkallu), considérés comme des sages envoyés par le Dieu Enki/Ea. Sur cette photographie, ils entourent l'arbre de vie planté dans le Jardin d'Ea et tiennent dans leur main droite le fruit de la vie et dans leur main gauche l'eau de la vie. Je crois aussi me souvenir que les apkallus ont une fonction civilisatrice également, et qu'ils sont au nombre de sept.
Cordialement,
Ase
Sur l'écusson, on y lit le hiéroglyphe : t3 s3 sw w / y h w3 (w) qui se lit "ta sasûw yehûa(w)" et se traduit en "le pays des shasus (bédouins au nord du Sinaï), ceux de Yehua(w)". Pour les mots d’origine étrangère les Égyptiens utilisaient une sorte d’alphabet standard avec des “matres lectionis” (semi-consonnes utilisées comme voyelles, dans ce système on prononce : “3” = “a”; w = u; ÿ = i)
http://jhwhn.info/fr/archeologie/soleb.htm
Ce qui pourrait attester que lorsque Moïse était chez les bédouins Madianites de Jethro (en exil dans la région de Séïr), il ai appris ce Nom. On sait que chez les Madianites, Yehua(w) / Yahvé était un dieu de l'orage, il est donc possible qu'un compromis religieux ait été établi entre les Lévites (sorties d’Égypte) et les Madianites. Yahvé devenant ainsi le nom principal de l'Elohîm de Moïse.
Peut-on remonter encore plus en amont ?
En Mésopotamie par exemple, de quelle prononciation se rapproche Yehua(w) ?
Si on prend en compte les évolutions culturelles et linguistiques, on pourrait peut-être faire remonter Yehua(w) d'une prononciation plus primitive encore, celle d'Eyah qui était la prononciation du Dieu Ea chez les akkadiens "Maître du temple de l'Eau" (aussi connue sous le nom Enki chez les sumériens). Si cette hypothèse est exacte, Yahvé / Yehua(w) ne serait pas seulement un Dieu local à propre à la région de Séïr, mais aurait été connu en Mésopotamie comme un Dieu titulaire (voir Triade sumérienne).
Cependant, Enki-Ea chez les sumériens est un maître des abysses et de la sagesse qui règne sur les eaux souterraines, son sanctuaire "aquatique" (entouré d'eau) symbolisant les "eaux primordiales" portait le nom d'E-Abzu ("la demeure de l'Abzu" ) qu'on appelait également "le monde souterrain", l'Engur d'Enki-Ea. Il est vrai que chez les anciens hébreux, la notion d'immense mer souterraine qui sert de source à toutes les rivières ne leur était pas étrangère.
D'autre part, l'Ancien testament évoque à plusieurs reprises une assemblée des dieux, présidé par El-Elyon ("le Dieu Très Haut") qui n'était pas identifié à Yahvé à une certaine époque. Or les textes de Mésopotamie évoquent que l'assemblée des dieux ("Annuna") avaient lieux dans la demeure d'Anu (Ciel se dit "An"). Il existe quelques représentations de la porte d'Anu de la demeure des cieux sur Internet.
Je vous transmet celle-ci :

Cette demeure était gardé par deux êtres aux têtes d'aigles (hybrides), des Abgals (Apkallu), considérés comme des sages envoyés par le Dieu Enki/Ea. Sur cette photographie, ils entourent l'arbre de vie planté dans le Jardin d'Ea et tiennent dans leur main droite le fruit de la vie et dans leur main gauche l'eau de la vie. Je crois aussi me souvenir que les apkallus ont une fonction civilisatrice également, et qu'ils sont au nombre de sept.
Cordialement,
Ase


