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Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 21 oct.16, 21:16
par Marmhonie
Mais de quelle Eglise est le pape François ?

En 2017, deux anniversaires tombent en même temps : les 100 ans des apparitions de Fatima, qui ont eu lieu entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, et les 500 ans de la révolte de Luther, survenue à Wittenberg, en Allemagne, le 31 octobre 1517.

Sous ce rapport, les erreurs que la Russie soviétique diffusa à partir de 1917 furent une chaîne d’aberrations idéologiques qui de Marx et Lénine remontaient aux premiers hérésiarques protestants. La Révolution luthérienne de 1517 peut donc être considérée comme l’un des évènements les plus néfastes de l’histoire de l’humanité,  à l’instar de la révolution maçonnique de 1789, et de la Révolution communiste de 1917. Et le message de Fatima, qui a prédit la diffusion des erreurs communistes dans le monde, contient implicitement le refus des erreurs du protestantisme et de la Révolution française.
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Le 13 octobre 2016, le début du centenaire des apparitions de Fatima est passé sous une chape de silence.

Le même jour, le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
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Par ailleurs, le 31 octobre prochain, le pape François se rendra à Lund, en Suède, où il prendra part à la cérémonie commune luthérienne-catholique de commémoration du 500ème anniversaire du protestantisme.

Au cours de l’audience accordée aux luthériens le 13 octobre, le pape Bergoglio a dit également que le prosélytisme est « le poison le plus fort » contre l’oecuménisme. « Les plus grands réformateurs sont les saints – a-t-il ajouté – et l’Eglise doit toujours être réformée». Ces mots contiennent à la fois, comme c’est fréquemment le cas dans ses discours, une vérité et une erreur. La vérité est que les saints, de saint Grégoire VII à saint Pie X, ont été les plus grands réformateurs. L’erreur consiste à insinuer que les pseudo-réformateurs, comme Luther, doivent être tenus pour saints.

L’oecuménisme, comme on l’entend aujourd’hui, est le poison le plus puissant contre l’esprit missionnaire de l’Eglise.
Les saints ont toujours été mu par cet esprit, à commencer par ces jésuites qui, au XVIème siècle, débarquèrent au Brésil, au Congo et dans les Indes, tandis que leurs confrères Diego Lainez, Alfonso Salmeron et Pietro Canisio, réunis au concile de Trente, combattaient les erreurs du luthéranisme et du calvinisme.

Mais, pour le pape François, qui est hors de l’Eglise catholique ne doit pas être converti.

Lors de l’audience du 13 octobre, répondant aux demandes de certains jeunes, il a affirmé :
« J’aime beaucoup les bons luthériens, les luthériens qui suivent vraiment la foi de Jésus-Christ. Par contre les catholiques tièdes et les luthériens tièdes ne me plaisent pas ».

Par une autre déformation du langage, le pape Bergoglio nomme “bons luthériens” ces protestants qui ne suivent pas la foi de Jésus-Christ, mais une dérive, et “catholiques tièdes” ces fils fervents de l’Eglise qui refusent de mettre au même niveau la vérité de la religion catholique et l’erreur du luthéranisme.

Quand on voit tout cela, on se demande ce qui arrivera à Lund le 31 octobre. Nous savons que la commémoration comprendra une célébration commune basée sur le guide liturgique catholico-luthérien Common Prayer (Prière commune), ébalorée sur la base du document Du conflit à la communion. Commémoration commune luthérano-catholique de la Réforme en 2017, rédigé par la Commission romaine catholico-luthérienne pour l’unité des chrétiens.

Il y en a qui craignent  justement une “intercommunion” entre catholiques et luthériens, qui serait sacrilège, parce que les luthériens ne croient pas dans la transubstantiation.

Image Mais à quelle église appartient donc Jorge Mario Bergoglio ? Image

Source : Correspondance Européenne/Traduction de Marie Perrin.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 21 oct.16, 21:31
par Dede 95
La définition de l'infaillibilité pontificale comme un dogme de l'Église catholique, voulue par le pape Pie IX a été décidée au cours de la quatrième et dernière session du concile Vatican I à la suite de vigoureux débats. La définition fut finalement votée à l'unanimité moins deux voix contre, à la faveur du départ précipité des évêques français et allemands, soit en raison du contexte diplomatique (la guerre franco-prussienne étant sur le point d'éclater), soit préférant s'abstenir et quitter Rome plutôt que de voter non. Lors des séances préparatoires, une grande partie des évêques français (notamment Mgr Dupanloup), allemands et suisses s'étaient prononcés contre cette définition. La correspondance du futur Cardinal Newman semble indiquer son opposition initiale et son ralliement final. Beaucoup d'opposants se sont soumis à la décision du Pape, à la suite de la définition.

Après de longues confrontations et discussions théologiques, le 13 juillet 1870 encore, un quart de l'assemblée exprime son désaccord. Les tractations reprennent, des précisions sont apportées, mais sans rallier pourtant l'ensemble de la minorité. Le 18 juillet 1870, le concile, par les voix de 533 des 535 Pères présents, affirme la primauté universelle du pape et définit le dogme de l'infaillibilité pontificale. Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée au cas où le pape se prononce ex cathedra (voir ci-dessus). Les deux Pères qui avaient voté non et ceux qui s'étaient abstenus se rallient alors, après la ratification par le pape du vote du concile1. Le monde catholique suivit dans son ensemble, à l'exception de quelques-uns dont le plus fameux fut l'historien et théologien Ignaz von Döllinger.

Conclusion du quatrième chapitre de sa Constitution Dogmatique sur l'Église Pastor Æternus, promulguée solennellement par le Pape Pie IX, le concile Vatican I en 1870 :
[…] Ce pouvoir du Souverain Pontife ne fait nullement obstacle au pouvoir de juridiction épiscopal ordinaire et immédiat, par lequel les évêques, établis par l'Esprit Saint (Ac, 20, 28) successeurs des Apôtres, paissent et gouvernent en vrais pasteurs chacun le troupeau à lui confié […].[…] nous enseignons et proclamons comme un dogme révélé de Dieu :Le pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine, en matière de foi ou de morale, doit être admise par toute l'Église, jouit par l'assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l'Église, lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église.Si quelqu'un, ce qu'à Dieu ne plaise, avait la présomption de contredire notre définition qu'il soit anathème.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 21 oct.16, 22:22
par indian
Mais de quelle Eglise est le pape François ?

De celle qui favorise l'unité de l'humanité dans tout sa diversité j'imagine.

C'est vraiment un grand Pape que ce Francois à mon avis.

Chaque fois, il me donne l'impression de retrouver enfin la vraie nature du Christ dans l'Église Catholique :hi:

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 21 oct.16, 22:29
par Prophètedel'éternel
de celle qui commence à abattre des murs...

de celle qui dit: hé on a peut être pas comprit que l'oeuvre est beaucoup plus grande que ce que l'on a pensé jusqu'ici...

de celle qui oeuvre tranquillement à unifier les texte religieux, et qui commence enfin, à prendre soin de ceux qui se confient en eux...
comprenez: ceci n'est qu'une hypothèse...

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 22 oct.16, 00:16
par ultrafiltre2
Marmhonie c'est maintenant que tu te pose la question ?

( ceci dit il n'est jamais trop tard )

pourtant c'est clairement dit sur ces deux topics

voir http://www.forum-religion.org/general/g ... 34364.html

http://www.forum-religion.org/general/g ... 33697.html

par ailleurs 2017 marque la fin des dix jubilés commencés en 1517 c'est à dire le début de la fin des temps messianiques d'après le rabbin Judah Ben Samuel:

Peu avant sa mort en 1217 en Allemagne, le rabbin juif Judah Ben Samuel (mystique talmudiste) a prophétisé que les Turcs ottomans conquerraient Jérusalem et domineraient sur la ville sainte de Jérusalem durant « huit Jubilés ». Un jubilé est une période de 50 ans, selon Lévitique 25:8-13. Cinquante multiplié par huit est égal à 400 ans.
Effectivement, 300 ans plus tard, en 1517, les Turcs Ottomans ont pris le contrôle de la ville de Jérusalem et ont dominé sur elle durant les 400 années suivantes. Ils ont finalement été chassés de la ville et de la Terre sainte en 1917 par les forces alliées sous le commandement du général George Allenby. La prophétie du rabbin sur les 400 ans s’est réalisée exactement à l'année près.

Le rabbin avait également prophétisé que pendant le neuvième Jubilé, Jérusalem serait une «terre sans homme » (« no-man’s land »). C'est exactement ce qui s'est passé de 1917 à 1967 : la Terre sainte a été placée sous mandat britannique en 1917 par la Ligue des Nations et littéralement n’«appartenait» à aucune nation. Même après la guerre d'indépendance d'Israël en 1948-49, Jérusalem était encore divisée par une bande de terre traversant le cœur de la ville, avec la Jordanie contrôlant la partie orientale de la ville et Israël contrôlant la partie ouest de la ville. Cette bande de terre a été considérée et même appelée «no-man’s land » à la fois par les Israéliens et les Jordaniens. Quiconque serait entré dans cette bande aurait été abattu. Il a fallu attendre la guerre des Six Jours en 1967 lorsque l'ensemble de la Cisjordanie de Terre sainte a été conquise par l'armée israélienne pour que toute la ville de Jérusalem retourne en possession d'Israël. La prophétie faite par le rabbin 750 années auparavant s’est donc une fois encore accomplie à la lettre.

Mais ce n'est pas tout. Le rabbin a également prophétisé que Jérusalem lors du 10ème jubilé serait sous le contrôle des Juifs et qu’alors commencerait la «fin des temps » messianiques. Le 10ème Jubilé a débuté en 1967 et sera achevé en 2017…

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 22 oct.16, 02:16
par yacoub
Peu avant sa mort en 1217 en Allemagne, le rabbin juif Judah Ben Samuel (mystique talmudiste) a prophétisé que les Turcs ottomans conquerraient Jérusalem et domineraient sur la ville sainte de Jérusalem durant « huit Jubilés ». Un jubilé est une période de 50 ans, selon Lévitique 25:8-13. Cinquante multiplié par huit est égal à 400 ans.
Effectivement, 300 ans plus tard, en 1517, les Turcs Ottomans ont pris le contrôle de la ville de Jérusalem et ont dominé sur elle durant les 400 années suivantes. Ils ont finalement été chassés de la ville et de la Terre sainte en 1917 par les forces alliées sous le commandement du général George Allenby. La prophétie du rabbin sur les 400 ans s’est réalisée exactement à l'année près.

Le rabbin avait également prophétisé que pendant le neuvième Jubilé, Jérusalem serait une «terre sans homme » (« no-man’s land »). C'est exactement ce qui s'est passé de 1917 à 1967 : la Terre sainte a été placée sous mandat britannique en 1917 par la Ligue des Nations et littéralement n’«appartenait» à aucune nation. Même après la guerre d'indépendance d'Israël en 1948-49, Jérusalem était encore divisée par une bande de terre traversant le cœur de la ville, avec la Jordanie contrôlant la partie orientale de la ville et Israël contrôlant la partie ouest de la ville. Cette bande de terre a été considérée et même appelée «no-man’s land » à la fois par les Israéliens et les Jordaniens. Quiconque serait entré dans cette bande aurait été abattu. Il a fallu attendre la guerre des Six Jours en 1967 lorsque l'ensemble de la Cisjordanie de Terre sainte a été conquise par l'armée israélienne pour que toute la ville de Jérusalem retourne en possession d'Israël. La prophétie faite par le rabbin 750 années auparavant s’est donc une fois encore accomplie à la lettre.

Mais ce n'est pas tout. Le rabbin a également prophétisé que Jérusalem lors du 10ème jubilé serait sous le contrôle des Juifs et qu’alors commencerait la «fin des temps » messianiques. Le 10ème Jubilé a débuté en 1967 et sera achevé en 2017…
Dès 1947, la Palestine a été divisée en deux. Un pays juif, un pays arabe. Le partage a été accepté par les juifs, pas par les arabes.

Le plan de partage de l’ONU du 29 novembre 1947 divise la Palestine entre un État juif et un État arabe. La première guerre israélo-arabe (1948-1949) permet à l’État hébreu victorieux d’élargir son territoire.

Pour le moment l'état arabe n'est pas encore né et tant que c’est la droite qui gouverne Israël, il ne verra pas le jour, j'en suis sûr.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 22 oct.16, 04:25
par Marmhonie
yacoub a écrit :Pour le moment l'état arabe n'est pas encore né et tant que c’est la droite qui gouverne Israël, il ne verra pas le jour, j'en suis sûr.
Ce n'est même pas un problème de gauche ou de droite ou pouvoir en Israël, mais de la puissance des intégristes juifs détenteurs de la lecture savante des textes sacrés. Personne en politique n'oserait en contredire un seul. Et pour eux, "chaque grain de sable de cette terre sacrée est bénie & nul ne peut y toucher".

Autrement dit, il est absolument impensable que soit rendu la moindre parcelle aux palestiniens, lesquels avec le temps du désespoir, sont infiltrés par l'intégrisme islamique dont le rêve suprême au niveau mondial, est la destruction d'Israël.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 23 oct.16, 03:38
par Espilon
Mais de quelle Eglise est le pape François ?
Bonne question, j'ai toujours cru qu'il était le chef de l'église Catholique, quelque chose comme le successeur de Pierre ou un truc comme ça. La question est très valide étant donné qu'il semble oublier l'enjeu de la réforme, qui s’appuie sur la doctrine des Écritures seules (Sola Scriptura), pour se détacher de l'autorité Sacerdotale de l'église Catholique. En tant que mormon je ne crois évidement pas que les Catholiques soient détenteurs de cette autorité, mais je comprends parfaitement les incohérences du Pape (dans la mesure où les informations retransmises ici sont vrais).

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 23 oct.16, 07:35
par l'hirondelle
Le pape François est le pape des catholiques romains.
Mais je me demande quelle est l'Eglise de celui qui initié le sujet :interroge:

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 23 oct.16, 07:44
par yacoub
Marmhonie a écrit :Ce n'est même pas un problème de gauche ou de droite ou pouvoir en Israël, mais de la puissance des intégristes juifs détenteurs de la lecture savante des textes sacrés. Personne en politique n'oserait en contredire un seul. Et pour eux, "chaque grain de sable de cette terre sacrée est bénie & nul ne peut y toucher".

Autrement dit, il est absolument impensable que soit rendu la moindre parcelle aux palestiniens, lesquels avec le temps du désespoir, sont infiltrés par l'intégrisme islamique dont le rêve suprême au niveau mondial, est la destruction d'Israël.
Les intégristes juifs sont minoritaires.

Le projet sioniste est un projet laïque et occidental.

Il y a des juifs intégristes farouchement opposés à l'existence de cet état et les palestiniens ne sont tous pas musulmans, ils sont aussi chrétiens comme Edward Saïd ou Sami Aldeeb, pour les plus célèbres.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 23 oct.16, 12:48
par Marmhonie
yacoub a écrit :Il y a des juifs intégristes farouchement opposés à l'existence de cet état et les palestiniens ne sont tous pas musulmans, ils sont aussi chrétiens comme Edward Saïd ou Sami Aldeeb, pour les plus célèbres.
Exact Image

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 23 oct.16, 20:28
par komyo
Quand on parle de ce que devrait etre un pape par rapport a ses prédécesseurs, il faut se demander auxquels ils doient essayer de ressembler. A certains qui étaient des débauchés notoires ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Sexualit%C3%A9_des_papes

A ceux qui ont récupéré les signes de la puissance impériale romaine à sa chute ? ressemblant plus a des rois ou a des empereurs qu'a des religieux authentiques !

A une église de plus en plus éloignée de sa mission et de ses origines, se caractérisant par le port d'oripeaux flamboyants, la distribution de sacrements et le controle des esprits dans une bigoterie fanatique et souvent meurtrière.

Désolé, mais je préfère quelqu'un qui essaye de revenir aux fondamentaux de sa religion et de l'esprit de son fondateur, plutot que de vouloir garder les signes d' une église sectaire qui s'est structurée au moyen age.

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 24 oct.16, 07:57
par Marmhonie
L'encyclique Quas primas

Il y a 90 ans, le 11 décembre 1925 exactement, le pape Pie XI publiait sa magnifique encyclique Quas primas sur le Christ-Roi.
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Ce document a gardé toute son actualité comme en témoignent les lignes qui suivent :
« Or, si nous ordonnons au catholicisme entier de vénérer le Christ-Roi, Nous pourvoirons par le fait même aux besoins des temps actuels et Nous opposerons un remède souverain à la peste qui affecte la société humaine. Ce que nous appelons la peste de notre temps, c'est le laïcisme, ses erreurs et ses tentatives impies. Ce fléau, Vénérables Frères, vous savez qu'il n'a pas mûri en un jour ; depuis longtemps, il couvait au plus profond des sociétés. On commença par nier les pouvoirs du Christ sur toutes les nations ; on dénia à l'Eglise un droit dérivé du droit du Christ lui-même, celui d'enseigner le genre humain, de porter des lois, de diriger le peuple, de le conduire à la béatitude éternelle. Alors la religion du Christ fut un peu traitée d'égale avec les faux cultes, et placée avec une choquante inconvenance sur le même niveau ; puis elle fut soumise au pouvoir civil et presque livrée à l'arbitraire des princes et des magistrats ; certains allèrent jusqu'à prôner la substitution d'une religion naturelle, d'un sentiment naturel, à la religion divine. Il ne manqua pas de nations qui estimèrent pouvoir se passer de Dieu et mirent leur religion dans l’impiété et l'oubli de Dieu. Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d'avec le Christ nous les déplorons aujourd'hui de nouveau : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l'oubli et la négligence du devoir ; l’unité et la stabilité de la famille battues en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine. »
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La perversion du laïcisme et de l'esprit mondain
Quelle clairvoyance ! Le laïcisme dénoncé hier par Pie XI ne cesse aujourd’hui de s’étendre comme un cancer, cherchant à effacer toute trace de chrétienté dans la société. sa morale. Une nouvelle religion que nos politiques cherchent à nous imposer.

Puisse au plus vite comme le demanda la Ste Vierge à Fatima, le pape consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie.
Servir dans la fidélité.
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Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 24 oct.16, 08:02
par indian
Pie XI... dans la tradition de ceux qui pensent savoir :(

Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?

Posté : 24 oct.16, 09:08
par komyo
Dans le même genre on pourrait ajouter du léon XIII

"Quant à la souveraineté du peuple, que, sans tenir aucun compte de Dieu, l'on dit résider de droit naturel dans le peuple, si elle est éminemment propre à flatter et à enflammer une foule de passions, elle ne repose sur aucun fondement solide et ne saurait avoir assez de force pour garantir la sécurité publique et le maintien paisible de l'ordre. En effet, sous l'empire de ces doctrines, les principes ont fléchi à ce point que, pour beaucoup, c'est une loi imprescriptible, en droit politique, que de pouvoir légitimement soulever des séditions. Car l'opinion prévaut que les chefs du gouvernement ne sont plus que des délégués chargés d'exécuter la volonté du peuple : d'où cette conséquence nécessaire que tout peut également changer au gré du peuple et qu'il y a toujours à craindre des troubles.

Relativement à la religion, penser qu'il est indifférent qu'elle ait des formes disparates et contraires équivaut simplement à n'en vouloir ni choisir, ni suivre aucune. C'est l'athéisme moins le nom. Quiconque, en effet, croit en Dieu, s'il est conséquent et ne veut pas tomber dans l'absurde, doit nécessairement admettre que les divers cultes en usage entre lesquels il y a tant de différence, de disparité et d'opposition, même sur les points les plus importants, ne sauraient être tous également bons, également agréables à Dieu."