Le discernement
Posté : 27 juin17, 20:21
Ce n'est pas un simple mot qu'on rencontrera mais un mot qui revêt à lui tout seul tout une panoplie de mots.
Bien sûr je vais parler du Coran, car plusieurs fois dans le Coran il est dit que le Coran est le livre du discernement.
Déjà l'article "le" signifie en français tout du moins, dans la traduction, si le traducteur l'a mis même si dans la langue d'origine il n'y a pas d'article, cet article détermine "l'excellence" qui caractérise "la chose".
"La chose" signifie que lorsqu'on analyse, on analyse "l'objet scientifique", c'est un mot générique qui permet d'identifier que l'on est en voie d'analyser le "bon objet" que l'on soit en science naturelle, en physique, en chimie, en littérature etc .... dans tous les domaines.
Par conséquent, ma démarche est de vous dire qu'il ne faut pas tirer des conclusions hâtives lorsqu'on est prêt d'analyser "un objet" surtout lorsqu'il s'agit "d'un objet" qui déjà annonce qu'il est un "objet" qui mérite la plus grande réflexion.
C'est facile déjà, il faut lire la définition de Wikipédia qui est bien tournée :
"Le discernement est la faculté de reconnaître distinctement en faisant un effort des sens (vue, ouïe, etc.) ou de l'esprit, ou de tous ces éléments conjugués.
Le discernement peut en première approche se rapprocher de l'intuition. Cependant, l'intuition, qui est une prise de conscience immédiate et individuelle, peut conduire à des erreurs d'appréciation.
Descartes affirmait qu'« il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire » (XII° règle).
Dans le contexte de l'apparition de la science moderne (Galilée), cette proposition pouvait sembler de bon sens. Pourtant, nos conceptions du monde ayant évolué depuis le XVIIe siècle, cette affirmation de Descartes peut ne pas s'appliquer dans tous les contextes. En particulier, toute intuition est-elle évidente pour d'autres personnes que celui qui la ressent en fonction de ses propres expériences et perceptions, qui sont nécessairement subjectives ?
Les empiristes, en Angleterre particulièrement, accordent traditionnellement une grande importance à l'expérience (voir méthode expérimentale, Robert Boyle, etc.).
Toute intuition doit donc être vérifiée à partir de plusieurs sources. Le discernement doit donc faire appel à différents modes de raisonnement. Il est d'autant plus précis qu'il est partagé, et débattu.
Le discernement doit faire appel à de nombreux éléments :
la signification des signes et symboles, liés aux personnes, aux objets, aux événements (voir sémiotique et sémiologie) ;
la sémantique : précision dans la reconnaissance de l'étymologie des mots par exemple, des différents sens ;
la linguistique ;
les enchaînements d'événements dans l'Histoire ;
la culture ;
l'identification de l'intention des personnes dans leurs actes (causes finales) ;
les prises de conscience
etc.
Le discernement est un exercice souvent difficile, car il nécessite de s'affranchir des sophismes qui peuvent encombrer le vocabulaire, ou du côté superficiel de certaines affirmations.
Le discernement permet de reconnaître par perception précoce. C'est une qualité utile en intelligence économique et en veille.
Le discernement est une qualité fondamentale dans la spiritualité ignacienne1 : ici, le mot signifie l'aptitude à reconnaître l'action de Dieu dans la vie de tous les jours. En effet, Ignace de Loyola, fondateur des jésuites professait que toute décision humaine est le lieu d’une rencontre avec Dieu. Les exercices spirituels qu'il a mis au point ont pour but de favoriser ce discernement."
Je rajouterais à ce texte que le discernement doit faire appel non seulement aux connaissances mais aussi à l'intelligence. Egalement, il ne faut exclure aucune domaine d'analyse, la philosophie, la psychologie, et la sensibilité ainsi que la subtilité du langage.
Avant de continuer plus loin, sachez que pour le Coran Dieu A VOULU du discernement pour l'analyser parce que la subtilité du langage justement doit pouvoir révéler le sens des versets, et si vous vous dites ou si vous escomptez dire : "oui mais les hommes ne sont pas tous des érudits et s'il y en a qui prennent au premier degré les textes, les mettent en application, et commettent le crime, il y a un souci". Je leur répondrais déjà que ces hommes là, dépourvus d'intelligence en somme, ne sont pas pour autant dépourvus de foi, et la foi se résume par une attitude communautaire qui englobe bien évidemment l'absence de violence. Tout homme qui agit parce qu'il a mal interprété le Coran a chez lui une prédisposition au crime.
Il faut donc arrêter de dire que la lecture incite au crime, la lecture ne le fait pas, la prédisposition au crime de la personne le fait.
A ceux qui ont du discernement à le comprendre.
Bien sûr je vais parler du Coran, car plusieurs fois dans le Coran il est dit que le Coran est le livre du discernement.
Déjà l'article "le" signifie en français tout du moins, dans la traduction, si le traducteur l'a mis même si dans la langue d'origine il n'y a pas d'article, cet article détermine "l'excellence" qui caractérise "la chose".
"La chose" signifie que lorsqu'on analyse, on analyse "l'objet scientifique", c'est un mot générique qui permet d'identifier que l'on est en voie d'analyser le "bon objet" que l'on soit en science naturelle, en physique, en chimie, en littérature etc .... dans tous les domaines.
Par conséquent, ma démarche est de vous dire qu'il ne faut pas tirer des conclusions hâtives lorsqu'on est prêt d'analyser "un objet" surtout lorsqu'il s'agit "d'un objet" qui déjà annonce qu'il est un "objet" qui mérite la plus grande réflexion.
C'est facile déjà, il faut lire la définition de Wikipédia qui est bien tournée :
"Le discernement est la faculté de reconnaître distinctement en faisant un effort des sens (vue, ouïe, etc.) ou de l'esprit, ou de tous ces éléments conjugués.
Le discernement peut en première approche se rapprocher de l'intuition. Cependant, l'intuition, qui est une prise de conscience immédiate et individuelle, peut conduire à des erreurs d'appréciation.
Descartes affirmait qu'« il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver à une connaissance certaine de la vérité, que l’intuition évidente et la déduction nécessaire » (XII° règle).
Dans le contexte de l'apparition de la science moderne (Galilée), cette proposition pouvait sembler de bon sens. Pourtant, nos conceptions du monde ayant évolué depuis le XVIIe siècle, cette affirmation de Descartes peut ne pas s'appliquer dans tous les contextes. En particulier, toute intuition est-elle évidente pour d'autres personnes que celui qui la ressent en fonction de ses propres expériences et perceptions, qui sont nécessairement subjectives ?
Les empiristes, en Angleterre particulièrement, accordent traditionnellement une grande importance à l'expérience (voir méthode expérimentale, Robert Boyle, etc.).
Toute intuition doit donc être vérifiée à partir de plusieurs sources. Le discernement doit donc faire appel à différents modes de raisonnement. Il est d'autant plus précis qu'il est partagé, et débattu.
Le discernement doit faire appel à de nombreux éléments :
la signification des signes et symboles, liés aux personnes, aux objets, aux événements (voir sémiotique et sémiologie) ;
la sémantique : précision dans la reconnaissance de l'étymologie des mots par exemple, des différents sens ;
la linguistique ;
les enchaînements d'événements dans l'Histoire ;
la culture ;
l'identification de l'intention des personnes dans leurs actes (causes finales) ;
les prises de conscience
etc.
Le discernement est un exercice souvent difficile, car il nécessite de s'affranchir des sophismes qui peuvent encombrer le vocabulaire, ou du côté superficiel de certaines affirmations.
Le discernement permet de reconnaître par perception précoce. C'est une qualité utile en intelligence économique et en veille.
Le discernement est une qualité fondamentale dans la spiritualité ignacienne1 : ici, le mot signifie l'aptitude à reconnaître l'action de Dieu dans la vie de tous les jours. En effet, Ignace de Loyola, fondateur des jésuites professait que toute décision humaine est le lieu d’une rencontre avec Dieu. Les exercices spirituels qu'il a mis au point ont pour but de favoriser ce discernement."
Je rajouterais à ce texte que le discernement doit faire appel non seulement aux connaissances mais aussi à l'intelligence. Egalement, il ne faut exclure aucune domaine d'analyse, la philosophie, la psychologie, et la sensibilité ainsi que la subtilité du langage.
Avant de continuer plus loin, sachez que pour le Coran Dieu A VOULU du discernement pour l'analyser parce que la subtilité du langage justement doit pouvoir révéler le sens des versets, et si vous vous dites ou si vous escomptez dire : "oui mais les hommes ne sont pas tous des érudits et s'il y en a qui prennent au premier degré les textes, les mettent en application, et commettent le crime, il y a un souci". Je leur répondrais déjà que ces hommes là, dépourvus d'intelligence en somme, ne sont pas pour autant dépourvus de foi, et la foi se résume par une attitude communautaire qui englobe bien évidemment l'absence de violence. Tout homme qui agit parce qu'il a mal interprété le Coran a chez lui une prédisposition au crime.
Il faut donc arrêter de dire que la lecture incite au crime, la lecture ne le fait pas, la prédisposition au crime de la personne le fait.
A ceux qui ont du discernement à le comprendre.