[Catholique] l’Assomption
Posté : 14 août05, 16:11
De Jean
En ce jour de l’Assomption, nous fêtons Marie qui rejoint son fils Jésus dans la gloire du Père. Cette fête n’est pas née directement de la Bible. Aucun texte biblique n’en parle. C’est le bon sens des chrétiens qui l’a emporté. Ils ne pouvaient admettre que Jésus ait pu laisser pourrir le corps qui l’avait porté. C’est ainsi que les premiers chrétiens ont fêté l’Assomption de Marie dès le 5ème siècle. Et c’est le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII promulgua le dogme de « l’immaculée, mère de Dieu, élevée en son âme et son corps à la gloire céleste. » C’est pour s’associer à cette joie de Marie que les chrétiens se réunissent nombreux dans les églises et les lieux de pèlerinages.
Cette fête d’aujourd’hui, c’est celle d’une étonnante promotion, la plus extraordinaire de l’histoire du monde. Au départ, Marie était une jeune juive toute simple qui habitait dans un pays occupé par les Romains. C’était une inconnue parmi tant d’autres. Mais un jour, elle a fait une prédiction étonnante : « Tous les âges me diront bienheureuse. » Cette prophétie s’est réalisée. Personne n’a suscité autant admiration et un tel attachement pendant des siècles : Pensons aux très nombreux sanctuaires qui lui sont dédiés. En communion avec les foules rassemblées dans les divers lieux de pèlerinages, nous pouvons lui chanter notre admiration et lui confier les besoins de notre monde et de notre Eglise.
Voilà donc un triomphe extraordinaire qui laisse loin derrière tous les contes de fée. Mais ne croyons pas que Marie ait été une chanceuse privilégiée. C’est vrai qu’elle a bénéficié du privilège de son immaculée conception : Celui-ci lui a été obtenu par anticipation par les mérites de son fils. Mais les épreuves les plus douloureuses ne lui ont pas été épargnées : imaginons un peu les souffrances d’une mère quand elle voit son fils rejeté par les siens et mis à mort sur une croix comme le pire des malfaiteurs.
Ce qui est important dans la vie de Marie, c’est qu’elle a su répondre à la grâce qui lui était faite. Elle a été disponible jusqu’au bout à l’appel de Dieu. Ainsi l’Assomption n’est pas seulement le cadeau du fils à sa mère. C’est aussi la conséquence logique de la fidélité de Marie à sa vocation. Un jour, Jésus répliquait à des gens qui le cherchaient : « qui est ma mère ? Qui ont mes frères ? ce sont ceux qui font la volonté de Dieu. » Il faut bien le reconnaître : personne n’a jamais fait la volonté de Dieu mieux que Marie. Personne n’a mieux vécu les béatitudes qu’elle. C’est pourquoi elle est proclamée bienheureuse.
Nous sommes tous concernés par cette assomption de Marie. La bonne nouvelle de ce jour, c’est que cette fête nous indique notre destination. Comme Marie, nous sommes programmés pour notre propre assomption. Tous, qui que nous soyons, nous sommes destinés à la transfiguration éternelle. Les merveilles que Dieu a réalisées en Marie sont également prévues pour nous. Jésus est le premier ressuscité et Marie est la première sauvée. Désormais, nous connaissons le but de la création. Ce qui est merveilleux, c’est que notre corps humain aura part à cette gloire, tout comme celui du Christ et celui de Marie.
Cette fête nous renvoie à l’essentiel ; elle nous invite à discerner ce qui fait la vraie grandeur d’une personne. Apprenons à reconnaître ce qui n’est que du toc et du superficiel. On admire tel champion, telle vedette, tel homme politique. On s’agenouille devant ceux qui possèdent l’argent et la gloire. Mais nous oublions que derrière de belles façades, il peut y avoir des montagnes de corruption. Essayons d’imaginer un peu le regard de Dieu sur nous quand nous courons après toutes ces futilités. Dans l’éternité, les diplômes terrestres ne servent à rien ; les comptes en banque ne peuvent rien acheter. La seule chose qui restera c’est l’amour que nous aurons mis dans notre vie. Marie nous apprend à retrouver la simplicité dans les humbles tâches quotidiennes. Elle nous invite à faire la volonté de Dieu dans l’état de vie qui est le nôtre. C’est à ce prix que nous pourrons avoir part comme elle au Royaume que son fils est venu nous annoncer.
Cette fête de l’Assomption doit raviver notre foi et notre espérance, notre lien profond avec Jésus Christ, notre désir de le suivre sur le chemin qu’il nous montre. Ensemble, nous pouvons remercier le Seigneur pour ce cadeau extraordinaire qu’il nous fait. Et nous accueillons cette consigne que nous laisse l’humble servante du Seigneur lors des noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira ! »
En ce jour de l’Assomption, nous fêtons Marie qui rejoint son fils Jésus dans la gloire du Père. Cette fête n’est pas née directement de la Bible. Aucun texte biblique n’en parle. C’est le bon sens des chrétiens qui l’a emporté. Ils ne pouvaient admettre que Jésus ait pu laisser pourrir le corps qui l’avait porté. C’est ainsi que les premiers chrétiens ont fêté l’Assomption de Marie dès le 5ème siècle. Et c’est le 1er novembre 1950 que le pape Pie XII promulgua le dogme de « l’immaculée, mère de Dieu, élevée en son âme et son corps à la gloire céleste. » C’est pour s’associer à cette joie de Marie que les chrétiens se réunissent nombreux dans les églises et les lieux de pèlerinages.
Cette fête d’aujourd’hui, c’est celle d’une étonnante promotion, la plus extraordinaire de l’histoire du monde. Au départ, Marie était une jeune juive toute simple qui habitait dans un pays occupé par les Romains. C’était une inconnue parmi tant d’autres. Mais un jour, elle a fait une prédiction étonnante : « Tous les âges me diront bienheureuse. » Cette prophétie s’est réalisée. Personne n’a suscité autant admiration et un tel attachement pendant des siècles : Pensons aux très nombreux sanctuaires qui lui sont dédiés. En communion avec les foules rassemblées dans les divers lieux de pèlerinages, nous pouvons lui chanter notre admiration et lui confier les besoins de notre monde et de notre Eglise.
Voilà donc un triomphe extraordinaire qui laisse loin derrière tous les contes de fée. Mais ne croyons pas que Marie ait été une chanceuse privilégiée. C’est vrai qu’elle a bénéficié du privilège de son immaculée conception : Celui-ci lui a été obtenu par anticipation par les mérites de son fils. Mais les épreuves les plus douloureuses ne lui ont pas été épargnées : imaginons un peu les souffrances d’une mère quand elle voit son fils rejeté par les siens et mis à mort sur une croix comme le pire des malfaiteurs.
Ce qui est important dans la vie de Marie, c’est qu’elle a su répondre à la grâce qui lui était faite. Elle a été disponible jusqu’au bout à l’appel de Dieu. Ainsi l’Assomption n’est pas seulement le cadeau du fils à sa mère. C’est aussi la conséquence logique de la fidélité de Marie à sa vocation. Un jour, Jésus répliquait à des gens qui le cherchaient : « qui est ma mère ? Qui ont mes frères ? ce sont ceux qui font la volonté de Dieu. » Il faut bien le reconnaître : personne n’a jamais fait la volonté de Dieu mieux que Marie. Personne n’a mieux vécu les béatitudes qu’elle. C’est pourquoi elle est proclamée bienheureuse.
Nous sommes tous concernés par cette assomption de Marie. La bonne nouvelle de ce jour, c’est que cette fête nous indique notre destination. Comme Marie, nous sommes programmés pour notre propre assomption. Tous, qui que nous soyons, nous sommes destinés à la transfiguration éternelle. Les merveilles que Dieu a réalisées en Marie sont également prévues pour nous. Jésus est le premier ressuscité et Marie est la première sauvée. Désormais, nous connaissons le but de la création. Ce qui est merveilleux, c’est que notre corps humain aura part à cette gloire, tout comme celui du Christ et celui de Marie.
Cette fête nous renvoie à l’essentiel ; elle nous invite à discerner ce qui fait la vraie grandeur d’une personne. Apprenons à reconnaître ce qui n’est que du toc et du superficiel. On admire tel champion, telle vedette, tel homme politique. On s’agenouille devant ceux qui possèdent l’argent et la gloire. Mais nous oublions que derrière de belles façades, il peut y avoir des montagnes de corruption. Essayons d’imaginer un peu le regard de Dieu sur nous quand nous courons après toutes ces futilités. Dans l’éternité, les diplômes terrestres ne servent à rien ; les comptes en banque ne peuvent rien acheter. La seule chose qui restera c’est l’amour que nous aurons mis dans notre vie. Marie nous apprend à retrouver la simplicité dans les humbles tâches quotidiennes. Elle nous invite à faire la volonté de Dieu dans l’état de vie qui est le nôtre. C’est à ce prix que nous pourrons avoir part comme elle au Royaume que son fils est venu nous annoncer.
Cette fête de l’Assomption doit raviver notre foi et notre espérance, notre lien profond avec Jésus Christ, notre désir de le suivre sur le chemin qu’il nous montre. Ensemble, nous pouvons remercier le Seigneur pour ce cadeau extraordinaire qu’il nous fait. Et nous accueillons cette consigne que nous laisse l’humble servante du Seigneur lors des noces de Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira ! »