Vers une convergence du christianisme et de l'athéisme
Posté : 19 août19, 10:53
Voir:
http://protestantsdanslaville.org/gille ... /gl967.htm
Et commencez par lire la dernière partie: "Voici ma foi".
Je crois moi aussi que tous les hommes ont le sens du bien et du mal.
Et que tout le monde croit en les mêmes valeurs : l'amour du prochain, dire la vérité, le courage, la compassion, le respect, la fraternité, la joie, la conviction, la confiance, le pardon, l’encouragement, la loyauté et quelques autres.
Ces valeurs sont présentes en l'homme depuis que l'humanité existe.
Elles sont en nous, on les ressent. C'est pourquoi elles sont difficiles à décrire et à expliquer.
Elles vont contre la logique égoïste qui serait plutôt pour chaque personne d'agir uniquement en vue de son intérêt personnel.
Pour montrer qu'il "faut" faire le bien il n'y a pas démonstration logique.
Alors pour convaincre les masses, les peuples de l'Antiquité on inventé des explications logiques, des punitions et des récompenses, comme l'Enfer et le Paradis. Mais il faut bien comprendre que personne n'a eu l'intention délibérée de mentir, comme le croient peut-être certains athées extrémistes.
Tout simplement pour convaincre de faire le bien et pour donner de la valeur au sens du bien, il n'y avait pas d'autre moyen que de faire des récits et des paraboles. Parce les valeurs mentionnées plus haut sont immatérielles et ne peuvent êtres illustrées que par des récits d'actions.
Plus tard, quand des institutions religieuses hiérarchisées se sont développées, ces récits son devenus de véritables théologies , qui ont dévoyé ces valeurs originelles, en ce sens que la croyance en un dogme théologique est devenue plus importante que la façon de se comporter.
Pour faire très très bref, c'est le message d'amour du prochain prêché par le Christ qui compte et qu'il faut pratiquer, tandis que discuter pour savoir s'il est réellement ressuscité ou non n'a aucune importance et pas d'intérêt.
Je cite aussi une partie de la réponse au autorités de Gretta Vosper visible sur le même lien:
Si par Dieu Père, Fils et saint Esprit vous faite expressément référence au Dieu trinitaire constitué de trois personnes de même essence, un être commandant à la Terre depuis un autre lieu, surnaturel, ayant le pouvoir d’intervenir dans le monde naturel – arbitrairement ou selon un dessein – en exauçant nos prières de demande ou en influençant nos esprits et donc aussi nos actions, ou intervenant dans le monde naturel – qu’on l’ait ou non motivé d’une manière ou d’une autre – afin de modifier la météo, la santé, le gain ou la perte d’argent, les circonstances de la naissance – y compris de son lieu géographique – un Dieu accordant la santé, la nourriture et l’eau, le genre, la sexualité, les capacités intellectuelles ou la beauté et tout ce qui permet aux hommes de vivre leur vie individuelle, alors non, je ne crois rien de tout cela.
Je ne crois pas non plus en un Dieu qui existerait au-delà de l’univers tout en le contenant et en l’interpénétrant de manière incompréhensible selon un dessein également incompréhensible.
Je ne trouve aucune preuve de l’existence de tels dieux et je ne vois aucune justification à une doctrine qui ignore les explications de la science contemporaine et en évolution constante ainsi que les perspectives éthiques de la dignité humaine et des droits de la personne.
Autre passage important:
http://protestantsdanslaville.org/gille ... gl1060.htm
Je ne parle, en général, pas d’avoir une « relation » avec Dieu. Je pense plutôt au fait que nos relations mutuelles accroissent ou détruisent le « Dieu » ( 1 ) dans le monde. « Dieu » est la bonté que je répands, le bonheur que je partage, la guérison que j’apporte, la justice que je déclenche. Lorsque fais cela, je crée « Dieu » dans le monde.
La relation ainsi établie n’est pas entre « Dieu » et moi mais entre moi et moi, moi et une autre personne, la planète ou une génération future que je ne connaîtrai jamais.
Les relations qui valorisent la beauté et la dignité humaines sont des relations qui accroissent « Dieu ». Et la « Bonté » le sait, nous avons besoin de ces relations. Lorsque nous nous refusons à donner de l’amour, de l’attention, de la compassion, c’est Dieu que nous nous refusons à créer dans ces relations. Et lorsque nous abaissons quelqu’un sous prétexte qu’il n’est pas comme nous, nous réduisons Dieu dans le monde. ou, en termes profanes, nous réduisons le bien dans le monde.
Vivre la beauté, la bonté et la vérité dans toutes les relations que nous pouvons avoir serait, à mon avis et selon mon expérience, la manière parfaite de promouvoir une relation réelle et vivante avec Dieu.
A voir aussi Sir Lloyd Geering "Pour la défense de Gretta Vosper"
Ici:
http://protestantsdanslaville.org/gille ... gl1060.htm
Et notamment ce passage:
L’amour chrétien est une tradition vivante et par conséquent sujette au changement et au développement. Mais aujourd'hui le monde change si rapidement que l’Église ne parvient plus à suivre ce changement et à se libérer des traditions du passé. Elle s’obstine trop souvent à envelopper le message fondamental de l’amour dans un habillement désuet de croyances surnaturelles.
L’Évangile d’amour qui a été prêché depuis le temps de Paul et aussi un message de liberté. Son épitre aux Galates le montre bien, il invitait ses partenaires juifs à se libérer du légalisme qui les emprisonnait et il critiquait fortement ceux qui voulaient le maintenir. Il en est de même aujourd'hui où l’Évangile chrétien d’amour et de salut devrait nous proposer de nous libérer des croyances du passé qui nous emprisonnent.
Oui, les religions perdent du terrain à causes des croyances du passé. J'ose espèrer qu'elles sauront s'en libérer.
Et que parallèlement les athées deviendront tous bien conscients qu'ils sont animés par les même valeurs.
Et j'ai bien l'espoir que la la seule différence entre croyants et athées sera que les croyants feront le bien pour faire vivre Dieu, et les athées pour être en paix avec eux-mêmes.
Cette petite différence n'aura guère d'importance parce que finalement ce qui compte beaucoup plus que ce les gens croient, c'est ce qu'ils font.
En attendant, mais c'est presque un autre sujet, il faut rester vigilants pour combattre les extrêmistes qui veulent imposer leur religion par des voies légales, par la pression morale ou même par des méthodes d'endoctrinement.
http://protestantsdanslaville.org/gille ... /gl967.htm
Et commencez par lire la dernière partie: "Voici ma foi".
Je crois moi aussi que tous les hommes ont le sens du bien et du mal.
Et que tout le monde croit en les mêmes valeurs : l'amour du prochain, dire la vérité, le courage, la compassion, le respect, la fraternité, la joie, la conviction, la confiance, le pardon, l’encouragement, la loyauté et quelques autres.
Ces valeurs sont présentes en l'homme depuis que l'humanité existe.
Elles sont en nous, on les ressent. C'est pourquoi elles sont difficiles à décrire et à expliquer.
Elles vont contre la logique égoïste qui serait plutôt pour chaque personne d'agir uniquement en vue de son intérêt personnel.
Pour montrer qu'il "faut" faire le bien il n'y a pas démonstration logique.
Alors pour convaincre les masses, les peuples de l'Antiquité on inventé des explications logiques, des punitions et des récompenses, comme l'Enfer et le Paradis. Mais il faut bien comprendre que personne n'a eu l'intention délibérée de mentir, comme le croient peut-être certains athées extrémistes.
Tout simplement pour convaincre de faire le bien et pour donner de la valeur au sens du bien, il n'y avait pas d'autre moyen que de faire des récits et des paraboles. Parce les valeurs mentionnées plus haut sont immatérielles et ne peuvent êtres illustrées que par des récits d'actions.
Plus tard, quand des institutions religieuses hiérarchisées se sont développées, ces récits son devenus de véritables théologies , qui ont dévoyé ces valeurs originelles, en ce sens que la croyance en un dogme théologique est devenue plus importante que la façon de se comporter.
Pour faire très très bref, c'est le message d'amour du prochain prêché par le Christ qui compte et qu'il faut pratiquer, tandis que discuter pour savoir s'il est réellement ressuscité ou non n'a aucune importance et pas d'intérêt.
Je cite aussi une partie de la réponse au autorités de Gretta Vosper visible sur le même lien:
Si par Dieu Père, Fils et saint Esprit vous faite expressément référence au Dieu trinitaire constitué de trois personnes de même essence, un être commandant à la Terre depuis un autre lieu, surnaturel, ayant le pouvoir d’intervenir dans le monde naturel – arbitrairement ou selon un dessein – en exauçant nos prières de demande ou en influençant nos esprits et donc aussi nos actions, ou intervenant dans le monde naturel – qu’on l’ait ou non motivé d’une manière ou d’une autre – afin de modifier la météo, la santé, le gain ou la perte d’argent, les circonstances de la naissance – y compris de son lieu géographique – un Dieu accordant la santé, la nourriture et l’eau, le genre, la sexualité, les capacités intellectuelles ou la beauté et tout ce qui permet aux hommes de vivre leur vie individuelle, alors non, je ne crois rien de tout cela.
Je ne crois pas non plus en un Dieu qui existerait au-delà de l’univers tout en le contenant et en l’interpénétrant de manière incompréhensible selon un dessein également incompréhensible.
Je ne trouve aucune preuve de l’existence de tels dieux et je ne vois aucune justification à une doctrine qui ignore les explications de la science contemporaine et en évolution constante ainsi que les perspectives éthiques de la dignité humaine et des droits de la personne.
Autre passage important:
http://protestantsdanslaville.org/gille ... gl1060.htm
Je ne parle, en général, pas d’avoir une « relation » avec Dieu. Je pense plutôt au fait que nos relations mutuelles accroissent ou détruisent le « Dieu » ( 1 ) dans le monde. « Dieu » est la bonté que je répands, le bonheur que je partage, la guérison que j’apporte, la justice que je déclenche. Lorsque fais cela, je crée « Dieu » dans le monde.
La relation ainsi établie n’est pas entre « Dieu » et moi mais entre moi et moi, moi et une autre personne, la planète ou une génération future que je ne connaîtrai jamais.
Les relations qui valorisent la beauté et la dignité humaines sont des relations qui accroissent « Dieu ». Et la « Bonté » le sait, nous avons besoin de ces relations. Lorsque nous nous refusons à donner de l’amour, de l’attention, de la compassion, c’est Dieu que nous nous refusons à créer dans ces relations. Et lorsque nous abaissons quelqu’un sous prétexte qu’il n’est pas comme nous, nous réduisons Dieu dans le monde. ou, en termes profanes, nous réduisons le bien dans le monde.
Vivre la beauté, la bonté et la vérité dans toutes les relations que nous pouvons avoir serait, à mon avis et selon mon expérience, la manière parfaite de promouvoir une relation réelle et vivante avec Dieu.
A voir aussi Sir Lloyd Geering "Pour la défense de Gretta Vosper"
Ici:
http://protestantsdanslaville.org/gille ... gl1060.htm
Et notamment ce passage:
L’amour chrétien est une tradition vivante et par conséquent sujette au changement et au développement. Mais aujourd'hui le monde change si rapidement que l’Église ne parvient plus à suivre ce changement et à se libérer des traditions du passé. Elle s’obstine trop souvent à envelopper le message fondamental de l’amour dans un habillement désuet de croyances surnaturelles.
L’Évangile d’amour qui a été prêché depuis le temps de Paul et aussi un message de liberté. Son épitre aux Galates le montre bien, il invitait ses partenaires juifs à se libérer du légalisme qui les emprisonnait et il critiquait fortement ceux qui voulaient le maintenir. Il en est de même aujourd'hui où l’Évangile chrétien d’amour et de salut devrait nous proposer de nous libérer des croyances du passé qui nous emprisonnent.
Oui, les religions perdent du terrain à causes des croyances du passé. J'ose espèrer qu'elles sauront s'en libérer.
Et que parallèlement les athées deviendront tous bien conscients qu'ils sont animés par les même valeurs.
Et j'ai bien l'espoir que la la seule différence entre croyants et athées sera que les croyants feront le bien pour faire vivre Dieu, et les athées pour être en paix avec eux-mêmes.
Cette petite différence n'aura guère d'importance parce que finalement ce qui compte beaucoup plus que ce les gens croient, c'est ce qu'ils font.
En attendant, mais c'est presque un autre sujet, il faut rester vigilants pour combattre les extrêmistes qui veulent imposer leur religion par des voies légales, par la pression morale ou même par des méthodes d'endoctrinement.