L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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agecanonix

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 06:48

Message par agecanonix »

Je zappe K... qui joue toujours et encore à celui qui ..... plus loin que les autres et je rebondis sur ta réponse Leb.

Je constate que pas mieux que moi, tu n'as pas trouvé les bases scientifiques de cette vidéo qui ne prouve pas ses affirmations.

Je constate aussi que tu valides le déséquilibre quantitatif plus qu'important entre les HERV W du chromosome 2 et ceux des chromosomes 15 à 22 réunis.

Cette anomalie est trop importante pour n'être qu'hasard.

Si tu peux, j'ai besoin de comprendre à quoi correspondent les coordonnées du type 1:42253290-42258830 pour le chimpanzé.

J'ai compris le premier chiffre , je suppose que les deux séries suivantes correspondent à l'emplacement du ERV W dans leur chromosome.
Mais comment savoir si cela correspond au même emplacement du HERV W humain.

Ce qui m'étonne, c'est que pour la colonne consacrée aux humains, les nombres sont décroissants, alors que pour les chimpanzés, ils sont croissants. As tu une explication.

merci.

keinlezard

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 07:19

Message par keinlezard »

Hello

Il s'agit uniquement de la position de la sequence

Cela signifie qu'il s'agit d'un segment d'ADN qui commence à la base 42 253 290 et se termine à la base 42 258 830 sur le chromosome 1

Cher ami ... c'est la base ...
Cordialement
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agecanonix

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 07:24

Message par agecanonix »

keinlezard a écrit : 09 mars23, 07:19 Hello

Il s'agit uniquement de la position de la sequence

Cela signifie qu'il s'agit d'un segment d'ADN qui commence à la base 42 253 290 et se termine à la base 42 258 830 sur le chromosome 1

Cher ami ... c'est la base ...
Cordialement
Merci, c'est ce que je pensais mais je voulais en être certain.

Mais comment tu peux savoir si c'est la même place dans le chromosome humain ?

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 07:44

Message par Leb »

agecanonix a écrit : 09 mars23, 06:48Je constate que pas mieux que moi, tu n'as pas trouvé les bases scientifiques de cette vidéo qui ne prouve pas ses affirmations. Je constate aussi que tu valides le déséquilibre quantitatif plus qu'important entre les HERV W du chromosome 2 et ceux des chromosomes 15 à 22 réunis. Cette anomalie est trop importante pour n'être qu'hasard.
Non K a raison il n'y a pas de problème. De plus cette anomalie s'explique largement par la différence de taille des chromosomes, c'est ce que j'ai souligné, avec une pointe d'amusement, dans mon précédent message.

Image

Il est donc tout à fait normal que les chromosomes de plus grande taille cumulent en moyenne davantage d'ERVs que les chromosomes de plus petites tailles. C'est même bête comme chou pour ainsi dire. :face-with-hand-over-mouth:

L'autre point étant que hormis la taille les chromosomes diffèrent également en moyenne sur différents autres points, notamment la densité géniques et j'en passe. Mais donc cela ne change rien, car de fait un même rétrovirus aura au minimum des dizaines de points d'insertions possibles dans lesquels il s'insérera sans préférence notable. Encore une fois c'est ce que l'on observe. Par exemple lorsque le virus du VIH insère son matériel génétique, dans le cellules et qu'on analyser les diverses cellules infectés, on voit clairement que sa séquences génétique ne s'insère pas toujours au même endroit, mais bien au contraires dans une ribambelles d'endroits différents répartie sur l'ensemble du génome. Ce qui confirme haut la main le caractère totalement improbable et même ridiculement improbable, de plusieurs centaines d'ERVs qui se seraient placé exactement aux mêmes endroits chez l'homme et le chimpanzé.
agecanonix a écrit : 09 mars23, 06:48Si tu peux, j'ai besoin de comprendre à quoi correspondent les coordonnées du type 1:42253290-42258830 pour le chimpanzé.
D'après la description simplement la position dans la séquence du chromosome donnée. C'est-à-dire selon ton présent chiffre, sur le premier chromosome, le rétrovirus occupe l'espace allant de la 42253290ème à la 42258830ème paires de base, correspondante chez l'être humain.
agecanonix a écrit : 09 mars23, 06:48J'ai compris le premier chiffre , je suppose que les deux séries suivantes correspondent à l'emplacement du ERV W dans leur chromosome.
Voilà. En ajoutant que tu es calibré sur la position correspondante, en terme de nombre de pair de base, chez l'être humaine.
agecanonix a écrit : 09 mars23, 06:48Mais comment savoir si cela correspond au même emplacement du HERV W humain.
Boulot de généticien. Bon ça c'est pour la réponse courte, la réponse longue c'est justement de comparé les séquences (gènes, séquences intergéniques, etc, etc..) pour déterminer quels séquences sont orthologues. Car entre l'homme et le chimpanzé, par le jeux des duplications, délétions, translocations, inversions, etc, etc... on ne retrouve jamais les séquences orthologues, d'une espèce à l'autre, mais parfois aussi d'un individu à l'autre, exactement au même endroit (en comptant par pair de base). C'est pour cela que si tu regarder le tableau, tu remarqueras que la position des séquences orthologues est en moyenne clairement de plus en plus distincte au-fur et à mesure qu'on prend des espèces plus éloignée de nous phylogénétiquement.
agecanonix a écrit : 09 mars23, 06:48Ce qui m'étonne, c'est que pour la colonne consacrée aux humains, les nombres sont décroissants, alors que pour les chimpanzés, ils sont croissants. As tu une explication.
De quels nombre parles-tu, des coordonnées en pair de base par apport au code attribué à chaque locus? Si c'est le cas c'est simple, le système de locus pour identifié la position d'une séquence donnée, n'est pas le même que celui comptant pair de base par pair de base. Tu remarquera d'ailleurs que le système de placement en locus comprend des lettre, p pour le petit bras (p=petit) du chromosome et q pour le long bras (ou queue car q=queue) du chromosome, les chiffres suivant étant relatifs à la position par-apport au centromère. Autre point cependant tu noteras que les chiffres de la colonne indiquant les séquences par locus, commence par p avec des chiffres décroissant, puis ensuite reprennent par q avec des chiffres croissants. Ce qui signifie qu'on suit l'ordre du chromosome, on part du haut du petit bras jusqu'au centromère, puis on pare du centromère jusqu'au bout du long bras du chromosome. Ce qui nous indique dans quel ordre on compte les pairs de bases correspondance, c'est à dire en partant de l'extrémité du petit bras à l'extrémité du long bras. :smiling-face-with-smiling-eyes:
Modifié en dernier par Leb le 09 mars23, 08:29, modifié 2 fois.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 07:49

Message par keinlezard »

Hello
Facile...par ce qui l'entoure

Et par ce que l'on appelle les alignement

Pour ce faire on utilise des logiciels...et l'on compare les séquence...

Dans les logiciels nous avons seaview en cours pour les étudiants...et plus sérieusement sur des calculateurs ou cluster de calcul fastq fastqc clustal clustalx clustalw ... ...
Que l'on couplé avec des optimiseur bayesien
Pour minimiser les gaps c'est à dire les trous causer par les défauts (mutations... répétitions ...insertions ...)
Et au final nous obtenons un ensemble de valeurs statistiques c'est avec ces valeurs que l'on établi ensuite les phylogénie...
Ou que l'on désigne un coupable

...
Cordialement
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 08:15

Message par Leb »

keinlezard a écrit : 09 mars23, 07:49 Hello
Facile...par ce qui l'entoure

Et par ce que l'on appelle les alignement

Pour ce faire on utilise des logiciels...et l'on compare les séquence...

Dans les logiciels nous avons seaview en cours pour les étudiants...et plus sérieusement sur des calculateurs ou cluster de calcul fastq fastqc clustal clustalx clustalw ... ...
Que l'on couplé avec des optimiseur bayesien
Pour minimiser les gaps c'est à dire les trous causer par les défauts (mutations... répétitions ...insertions ...)
Et au final nous obtenons un ensemble de valeurs statistiques c'est avec ces valeurs que l'on établi ensuite les phylogénie...
Ou que l'on désigne un coupable

...
Cordialement
Exactement mais comme je devine une possible incompréhension d'Agecanonix, précisons les choses. Prenons le digramme suivant.

Image

Les deux séquences vertes du présents chromosome, sont orthologues, c'est-à-dire qu'elle correspondent. Si cette séquence verte était un ERV (bon sur le schéma cette séquence est bien trop large pour être un ERV mais enfin passons c'est un schéma) on dirait donc qu'il est orthologue, c'est-à-dire dérive du même ancêtre commun. On déterminerait cela par les séquences nucléides de l'ERV lui-même mais aussi celles des régions entourant l'ERV. Et la correspondance serait clair même si l'ERV n'est pas situé au même endroit par nombre de pair de bases, sur le chromosome, car une duplication a eu lieu, déplacement l'ERV dans l'une des lignée, relativement à la position calculé par le nombre de paire de bases.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 09:33

Message par agecanonix »

Leb a écrit :Il est donc tout à fait normal que les chromosomes de plus grande taille cumulent en moyenne davantage d'ERVs que les chromosomes de plus petites tailles. C'est même bête comme chou pour ainsi dire.
Je ne suis pas d'accord, tu évacues trop vite cette anormalité.

Car, le chromosome 2 contient 2288 gènes, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 en ont au total 7534 soit 3,3 fois plus.

Avec ce ratio, les chromosomes 15 à 22 devraient en cumul avoir 76 insertion hERV W et non pas seulement 23.

Comme la place disponible se compte en paires de bases, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 en cumulent 569 millions contre 243 millions pour le chromosome 2. Si le hasard avait joué seul, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 auraient hébergé, non pas 23 HERV W, mais 54... pratiquement du simple au double, trop pour invoquer le seul hasard.

Je trouve la vidéo terriblement approximative et sans aucun fondement scientifique (dans ses sources)

Je ne te suis donc pas du tout sur ce terrain.

Mais bon, personne ne convaincra personne ici, mais je voulais que tu saches que j'ai revue mes anciens cours le sujet et que j'ai trouvé ce que je cherchais comme réponse.

Si vous pensez que les insertions HERV W prouvent une filiation entre l'homme et le chimpanzé, de mon côté, j'y vois autre chose : si les HERV W (humain) correspondent aux ERV W (chimpanzé) , avec des génomes à 97 % identiques, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il est normal qu'on les trouve à des endroits identiques dans l'hypothèse suivante : pour s'insérer dans un génome, un rétrovirus doit correspondre à la zone d'implantation qui le recevra.
leb a écrit :Boulot de généticien. Bon ça c'est pour la réponse courte, la réponse longue c'est justement de comparé les séquences (gènes, séquences intergéniques, etc, etc..) pour déterminer quels séquences sont orthologues. Car entre l'homme et le chimpanzé, par le jeux des duplications, délétions, translocations, inversions, etc, etc... on ne retrouve jamais les séquences orthologues, d'une espèce à l'autre, mais parfois aussi d'un individu à l'autre, exactement au même endroit (en comptant par pair de base). C'est pour cela que si tu regarder le tableau, tu remarqueras que la position des séquences orthologues est en moyenne clairement de plus en plus distincte au-fur et à mesure qu'on prend des espèces plus éloignée de nous phylogénétiquement.
Si je comprends bien, on sait que des séquences sont orthologues, non pas en regardant au même endroit dans les chromosomes comparés, mais en examinant les séquences pour déterminer s'il s'agit de HERV W qui se ressemblent.

en tout cas merci pour les renseignements. Mais s'il te plait, j'ai quand même plus que les bases, ne fais pas comme si j'avais 12 ans.
Tes schémas et tes explications ne sont pas des découvertes pour moi. J'avais seulement besoin d'être sûr sur les suites de chiffres.
Modifié en dernier par agecanonix le 09 mars23, 09:49, modifié 2 fois.

gzabirji

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 09:42

Message par gzabirji »

MonstreLePuissant a écrit : 08 mars23, 03:22 :rolling-on-the-floor-laughing: Mc Do a aussi pignon sur rue, et continue d'inonder les estomacs avec de la malbouffe. A ce rythme là, il n'y a que des escrocs.
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Estrabosor

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 09:44

Message par Estrabosor »

Bonsoir à tous,

Alors juste une précision en passant, je n'ai pas l'habitude de mettre des vidéos, j'ai du mal avec ce mode de communication, ce n'est un secret pour personne alors venir dire que je prends les vidéos pour des preuves, c'est un peu fort de café.
Mais bon passons.

Pour en revenir au sujet, il me semble que personne n'a précisé (désolé si cela m'a échappé) que cela ne se cantonnait pas qu'à la famille des primates mais qu'on pouvait, par exemple, trouver une partie de ces ERV chez la souris ou le lapin.
(d'ailleurs, comme cela a déjà été dit, le système placentaire des mammifères est directement lié à des ERV !)

Petit rappel d'une info qui a été déjà donnée, pour qu'un ERV fasse partie du génome d'une espèce, il faut réunir deux critères

1) que l'ERV ait touché une cellule germinale (spermatozoïde ou ovule) et, évidemment, que celle ci soit la base d'une fécondation.

2) il faut que cet événement se soit produit suffisamment loin dans le passé et au tout début d'une espèce pour que tous les individus de cette espèce soient concernés.

Ah, je voulais aussi revenir sur un HS sur le déni et l'intelligence alors je le fais en
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 09:54

Message par agecanonix »

Estrabosor a écrit : 09 mars23, 09:44

Petit rappel d'une info qui a été déjà donnée, pour qu'un ERV fasse partie du génome d'une espèce, il faut réunir deux critères

1) que l'ERV ait touché une cellule germinale (spermatozoïde ou ovule) et, évidemment, que celle ci soit la base d'une fécondation.

2) il faut que cet événement se soit produit suffisamment loin dans le passé et au tout début d'une espèce pour que tous les individus de cette espèce soient concernés.
Il y a une 3ème possibilité :

il est possible que le même virus ait touché des espèces différentes auquel cas il se retrouvera dans le génome d'espèces sans aucun lien génétique.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 10:07

Message par Estrabosor »

agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:54 Il y a une 3ème possibilité :

il est possible que le même virus ait touché des espèces différentes auquel cas il se retrouvera dans le génome d'espèces sans aucun lien génétique.
Premièrement, il n'est pas question ici de possibilités mais de conditions obligatoires, ces deux points étant nécessaires.

Deuxièmement, votre possibilité, implique que ces deux conditions obligatoires se soient produites dans plusieurs espèces ce qui est une possibilité mais là, on se heurte au mur des probabilités.
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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 10:14

Message par Leb »

agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:33Avec ce ratio, les chromosomes 15 à 22 devraient en cumul avoir 76 insertion hERV W et non pas seulement 23.
Non pourquoi faudrait-il forcément avoir ce résultat, qui a dit que le nombre d'ERVs fixé dans un chromosome devait être proportionnel à son nombre de gène? Ta présente déduction ne se base sur rien car factuellement tous les rétrovirus n'ont pas les mêmes sites de préférences pour y insérer leur génome. Et divers facteurs peuvent jouer, on notera par exemple au pif que les plus petits chromosome ont également proportionnellement davantage d'hétérochromatine.

Image

De la différence de taille, au différences qualitatives d'un chromosome à l'autre, le tout en ajoutant que l'aléatoire n'aboutit par forcément à des résultat proportionnés, suffit à rendre tout à fait normal et même attendu, pareille distribution d'ERVs tels qu'on l'observe chez l'homme et les autres primates. De plus là tu nous sorts un joli «Hareng Rouge» sachant que ces différences de proportions ne changent rien à la multiplicité des sites d'insertions possible pour chaque rétrovirus particulier et donc le caractère statistiquement ridicule de l'idée voulant que la présence de centaines d'ERVs orthologues entre l'homme et le chimpanzé aient pu se produire indépendamment les uns des autres. :smiling-face-with-smiling-eyes:
agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:33Si vous pensez que les insertions HERV W prouvent une filiation entre l'homme et le chimpanzé, de mon côté, j'y vois autre chose : si les HERV W (humain) correspondent aux ERV W (chimpanzé) , avec des génomes à 97 % identiques, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il est normal qu'on les trouve à des endroits identiques dans l'hypothèse suivante : pour s'insérer dans un génome, un rétrovirus doit correspondre à la zone d'implantation qui le recevra.
Sauf que cela ne tient absolument pas puisque l'on sait que les ERV d'un même virus ne s'insère jamais en un seul et unique endroit du génome, je dis bien jamais! Les divers études déjà citées, y compris celle que j'ai cité plus haut, le démontre amplement chaque rétrovirus lorsqu'on l'observe infecter des cellules à répétitions, insère son son génome, en des milliers voir des dizaines de milliers de points différents du génome humain. Et encore c'est seulement ceux qu'on a observé car plus on prend du temps d'observé de nouvelles infections, plus on découvre de nouveaux points d'insertion. Dès lors il est totalement absurde au possible de penser non pas qu'un, non pas pas deux, non pas dix, mais que plusieurs centaines d'ERVs aient pu se fixer au même endroit du génome chez l'homme et le chimpanzé de façon indépendante. Et cela d'autant plus que non seulement cela nécessite une insertion rétrovirale dans un cellule germinale en un lieu spécifique, mais ensuite également la fixation de ces insertions virales identiques et déjà ridiculement improbables, à l'ensemble des populations de ces deux espèces, là encore de manière totalement indépendante. :face-with-hand-over-mouth:

Ajouté 22 minutes 42 secondes après :
agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:54Il est possible que le même virus ait touché des espèces différentes auquel cas il se retrouvera dans le génome d'espèces sans aucun lien génétique.
Non statistiquement cela ne tient pas car un même rétrovirus a toujours de multiples options d'insertions, statistiquement l'idée que les ERVs de l'homme et du chimpanzé se soient tous inséré indépendamment exactement aux mêmes endroit du génome, est ridicule à souhait et je pèse mes mots. À ce titre les chercheurs ont fait de multiples expériences sur la manière dont les rétrovirus insèrent leur génome au sein des espèces qu'ils infectent. Par exemple il se sont amusé à observé comment deux rétrovirus différents, le Virus du sarcome aviaire et le VIH insèrent leurs génome dans celui du poulet.

Integration Targeting by Avian Sarcoma-Leukosis Virus and Human Immunodeficiency Virus in the Chicken Genome

Or chose intéressante pour une raison indéterminée il observent que le Virus du sarcome aviaire affecte d'avantage et de manière disproportionné les gros chromosomes par-apport aux petits. À l'inverse le VIH, insère davantage son code génétique dans les plus petits chromosomes, toute proportion gardée. Les causes peuvent être multiples, mais une chose ressort encore et toujours Agecanonix, jamais les rétrovirus n'insèrent leur ERVs en un seul endroit du génome, à l'inverse ils ciblent divers endroits à travers l'ensemble du génome, et donc là encore des centaines d'ERVs orthologues partagés par deux espèces, ne peuvent s'expliquer que par un ancêtre commun. :smiling-face-with-smiling-eyes:
Modifié en dernier par Leb le 09 mars23, 18:21, modifié 1 fois.

Erdnaxel

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 14:22

Message par Erdnaxel »

Estrabosor a écrit : 09 mars23, 09:44 Ah, je voulais aussi revenir sur un HS sur le déni et l'intelligence alors je le fais en masqué

Il est facile de penser que seules des personnes peu éduquées ou d'un intelligence moyenne à basse, arrivent à nier des évidences.
[...]

:thinking-face: Oui on peut pratiquer le déni, l'art de savoir nier en étant d'une intelligence élevée et aussi même en étant parfaitement conscient de nier des évidences.

agecanonix

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 22:00

Message par agecanonix »

leb a écrit :Non statistiquement cela ne tient pas car un même rétrovirus a toujours de multiples options d'insertions, statistiquement l'idée que les ERVs de l'homme et du chimpanzé se soient tous inséré indépendamment exactement aux mêmes endroit du génome, est ridicule à souhait et je pèse mes mots.
Et pourtant, c'est le même génome . tu nous affirmes une chose mais tu ne la prouves pas.

En fait vous partez d'une constatation, que je reconnais aussi, et vous décidez que c'était aléatoire. Je lis tes commentaires, je vois bien ce que tu crois, mais je ne vois pas les preuves de ce que tu crois.

Un jour la science démontrera peut-être que la position des HERV W dans le génome ne tient pas du hasard et qu'un tel rétrovirus nécessitait un site d'accueil spécifique qui se retrouve au même endroit du génome des espèces pour lesquelles ils sont quasi identiques.

Le fait que l'homme ait en commun plus de 97 % de son génome avec le chimpanzé, au lieu de plaider une évolution, vient expliquer les points orthologues .

Je ne suis pas biologiste, mais par contre je maîtrise assez bien les mathématiques et les probabilités. Et là, observer une telle différence entre le chromosome 2 et l'ensemble des chromosomes 15 à 22, m'indique une faille dans ton raisonnement.

Si tu jettes au hasard 213 fléchettes sur une cible possédant 23 cases, tu n'en auras jamais 23 dans une case de 30cm² et autant dans une case 3 fois plus grande de 90cm².

Forcément quelque chose a favorisé le premier site.

Je ne peux pas te le prouver, tout comme tu ne peux pas prouver l'inverse.
leb a écrit :Non pourquoi faudrait-il forcément avoir ce résultat, qui a dit que le nombre d'ERVs fixé dans un chromosome devait être proportionnel à son nombre de gène? Ta présente déduction ne se base sur rien car factuellement tous les rétrovirus n'ont pas les mêmes sites de préférences pour y insérer leur génome. Et divers facteurs peuvent jouer, on notera par exemple au pif que les plus petits chromosome ont également proportionnellement davantage d'hétérochromatine.
Tu me demandes qui a parlé de proportionnalité ? , Mais toi bien sur en invoquant le côté aléatoire.
Et tu vas même dans mon sens en disant que tous les rétrovirus n'ont pas les mêmes sites de préférences pour y insérer leur génome.

C'est ce que j'explique depuis le début car, invoquer une préférence, c'est dire la même chose que moi.

Je ne t'ai pas tordu le bras pour que tu reconnaisses cette particularité. Elle existe donc bien, le tout étant de savoir jusqu'à quel niveau.
leb a écrit :Or chose intéressante pour une raison indéterminée il observent que le Virus du sarcome aviaire affecte d'avantage et de manière disproportionné les gros chromosomes par-apport aux petits
Et bien voilà, je ne me trompais pas, il y a disproportion dans ce cadre là et suffisamment pour que cela semble anormal. Quelque chose agit pour qu'il en soit ainsi.

Je rappelle que les HERV W ont disparu selon la théorie depuis des Millions d'années. C'est une famille de rétrovirus que l'on ne peut pas étudier comme on le fait pour les rétrovirus actuels. Affirmer qu'ils agissaient comme les virus actuels est donc une supposition.

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Re: L'intelligence humaine, une épine pour l'évolution.

Ecrit le 09 mars23, 23:07

Message par keinlezard »

agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:33 Je ne suis pas d'accord, tu évacues trop vite cette anormalité.
Quelle anormalité ?

Tu pars du constat de ce que tu observes aujourd'hui pour en déduire que ce n'est pas possible par hasard ...


Alors que la démarche devrait être quels sont les sites visés par les différent ERVw dont on trouve trace

de quel virus il s'agit et s'il est possible de remonter aux virus eux même par rétro ingéniérie comme cela à déjà été fait.

Puis de restaurer l'ADN hote avant l'insertion du virus ... et de déduire quel site exactement était visé

( cf les enzyme de restriction ... ) une fois que ce site est connu donc , la suite de paire de base connue pour le site
d'insertion ... alors il faut recherche le nombre d'occurence de ces sites sur l'ensemble des chromosomes


puisque nous savons que les virus de ce type tapent au hasard sur l'ADN en fonction du site d'insertion.


Comme toujours tu prends le résultat final pour en déduire d'une impossibilité sur le seul hasard.

Sauf que tu omets les conditions initiales et peut être pire tu feinds ignorer que si l'on redéroule le fil des infections
nous aurions autant de nouveau site infecter qu'il y aurait de redéroulement de l'histoire

Mais on commence à le savoir vu que tu nous fais exactement la même chose pour les autres faits démontrant l'évolution des espèces


agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:33 Car, le chromosome 2 contient 2288 gènes, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 en ont au total 7534 soit 3,3 fois plus.

Avec ce ratio, les chromosomes 15 à 22 devraient en cumul avoir 76 insertion hERV W et non pas seulement 23.
Démonstration à postériori qui n'a aucune valeur
tu parts de la fin pour nous expliquer que ce n'est pas possible ...

Pour démontrer la validité , il faut partir d'un ADN ''''sain''''' et de l'infecter pour démontrer que les insertions ne sont pas faites au hasard sur la seul présence de site d'insertion mais que les insertions se feraient toujours sur les mêmes sites !!
Or ce n'est pas ce que tu fais ... et pour cause toutes les expériences de se type montre que les insertions sont faite au hasard
sur le pool complet des sites d'insertion

Et pour ce faire en 2023 ... nous disposons d'outils pour prévoir les sites de coupure ... par exemple RemoteRestMap , ou des site en ligne comme
https://www.bioinformatics.org/sms2/rest_map.html

Alors curieusement, la génétique en 2023 à besoin de ce outils pour avoir des cartes de restriction ... mais agecanonix lui sait où précisément les virus se fixent sur l'ADN ...

Encore une fois tu as oublier de publier tes découvertes pour en faire profiter la communauté scientifique.

Découverte qui servirait bien tous ceux qui bossent par exemple avec Crispr par exemple je te conseille de contacter les devellopeur de
https://crisprcas.i2bc.paris-saclay.fr/ parce que aujourd'hui chaque demande pour Crispr est balancée sur un cluster de presque 5000 coeurs

Mais puisque tu sais toi où doivent toujours se faire les insertion ... tu leur éviterais de dépenser un fric de fou dans des cluster de calcul et des carte GPU ...

agecanonix a écrit : 09 mars23, 09:33 Comme la place disponible se compte en paires de bases, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 en cumulent 569 millions contre 243 millions pour le chromosome 2. Si le hasard avait joué seul, les chromosomes 15,16,17,18,19,20,21 et 22 auraient hébergé, non pas 23 HERV W, mais 54... pratiquement du simple au double, trop pour invoquer le seul hasard.

Je trouve la vidéo terriblement approximative et sans aucun fondement scientifique (dans ses sources)

Je ne te suis donc pas du tout sur ce terrain.

Mais bon, personne ne convaincra personne ici, mais je voulais que tu saches que j'ai revue mes anciens cours le sujet et que j'ai trouvé ce que je cherchais comme réponse.

Si vous pensez que les insertions HERV W prouvent une filiation entre l'homme et le chimpanzé, de mon côté, j'y vois autre chose : si les HERV W (humain) correspondent aux ERV W (chimpanzé) , avec des génomes à 97 % identiques, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il est normal qu'on les trouve à des endroits identiques dans l'hypothèse suivante : pour s'insérer dans un génome, un rétrovirus doit correspondre à la zone d'implantation qui le recevra.



Si je comprends bien, on sait que des séquences sont orthologues, non pas en regardant au même endroit dans les chromosomes comparés, mais en examinant les séquences pour déterminer s'il s'agit de HERV W qui se ressemblent.

en tout cas merci pour les renseignements. Mais s'il te plait, j'ai quand même plus que les bases, ne fais pas comme si j'avais 12 ans.
Tes schémas et tes explications ne sont pas des découvertes pour moi. J'avais seulement besoin d'être sûr sur les suites de chiffres.
Bref ... comme toujours , tu parts du résultat final ... quant à tes bases ... elles semblent être obsolete :( ... parce que le positionnement des séquence ça fait partie des premiers cours de bio en université ....


Cordialement
Adopter les règles de Crocker autorise vos interlocuteurs à optimiser leur message pour le transfert d'informations sans se préoccuper d'amabilités. Elles imposent que vous acceptiez l'entière responsabilité du fonctionnement de votre esprit – si on vous offense, c'est de votre faute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Daniel_Crocker

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