La Bible est constituée de parallèles

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Re: Parallèles

Ecrit le 12 mars23, 08:21

Message par Pollux »

prisca a écrit : 08 mars23, 10:35 Qui est Babylone la grande toi qui sait tout le grand manitou ?
C'est une femme assoiffée de sang, de pouvoir et de richesses ...

prisca

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Re: Parallèles

Ecrit le 12 mars23, 09:29

Message par prisca »

Pollux a écrit : 12 mars23, 08:21 C'est une femme assoiffée de sang, de pouvoir et de richesses ...
Une femme ?
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Re: Parallèles

Ecrit le 12 mars23, 10:18

Message par Pollux »

prisca a écrit : 12 mars23, 09:29Une femme ?
Yes

Apocalypse 17
4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.
5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

prisca

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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 00:09

Message par prisca »

Pollux a écrit : 12 mars23, 10:18 Yes

Apocalypse 17
4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution.
5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
La femme impudique prostituée est prise comme élément de comparaison avec l'église du démon antiChristique qui a vendu ses charmes au serpent Constantin pour obtenir en échange des faveurs.

Elle a forniqué avec le diable : 3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.


10 cornes = Daniel 7:24
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois. 10 rois + 1 roi qui s'élève après - 3 rois = 8 rois


Toujours les mêmes : les 8 papes qui exercent une souveraineté depuis 1929.

L'église prostituée c'est le Vatican.

Les accords de Latran signés le 11 février 1929 créent le plus petit État du monde: le Vatican
Par Marie-Aude Bonniel
Publié le 08/02/2019 à 16:39


Image

Les accords entre le Saint-Siège et l'Italie, signés le 11 février 1929, par le cardinal Gasparri, secrétaire d'État, et le premier ministre Mussolini, créent l'État de la Cité du Vatican. Rue des Archives/© Mary Evans/Rue des Archives
LES ARCHIVES DU FIGARO - Il y a 90 ans, les relations entre le Saint-Siège et l'Etat italien sont normalisées. La naissance d'un nouvel État souverain et la signature d'un concordat marquent le début d'une ère nouvelle que le Vatican et l'État italien considèrent avec une égale confiance.

Un document historique. Ces accords mettent fin à une situation complexe entre la papauté et les gouvernements italiens. En effet, lors de l'unification italienne achevée en 1870, Victor-Emmanuel II avait progressivement démantelé les États pontificaux. C'est ainsi que le 2 octobre 1870, Rome devenait la capitale du royaume italien. En février 1929, le pape Pie XI réussit donc à dénouer cette fameuse «question romaine».

Les accords signés au Palais de Latran le 11 février 1929 comprennent un traité politique et un concordat. Sur le plan politique la question romaine est éliminée: le Pape devient le souverain du plus petit État du monde. On estime ce bout de terre à 44 hectares. Officiellement, le Vatican prend place dans la communauté internationale le 7 juin de la même année. Le titre principal du pape est celui d'évêque de Rome.

Le catholicisme, religion d'Etat

Pie XI obtient également un concordat qui assure à la religion catholique toutes sortes d'avantages dans le royaume. Ainsi «La religion a son rôle dans les écoles, dans les actes de l'état civil, dans la législation italienne toute entière. L'État, auquel l'Église fait confiance en comptant sur sa justice et son assistance, manifeste à son tour son accord avec l'Église en cherchant une harmonie entre sa loi et le droit canonique» rapporte Le Figaro. Sur le plan financier, le gouvernement italien verse une indemnité pour dédommager le Saint-Siège de la perte de ses territoires.

Aux dires du Figaro, la nouvelle de la signature de ce document historique est accueillie par des acclamations: un groupe de séminaristes entonnent «un Te Deum suivi des cris de: “Vive le Pape! Vive le Duce! Vive l'Italie!” répétés par la foule». À la sortie des personnalités officielles, c'est un tonnerre d'applaudissements. Puis un spectacle coloré se détache des maisons italiennes: des drapeaux italiens unis avec des drapeaux pontificaux blanc et jaune ornent les fenêtres.
Tous les journaux italiens publient des éditions spéciales et soulignent l'importance de l'événement.

L'article ci-dessous analyse le nouveau statut temporel du Saint-Siège à la suite de la signature des accords du Latran. Tout en rappelant des épisodes de l'histoire de l'Église, le journaliste souligne que ce pacte retentit au-delà des frontières et qu'il va modifier diplomatiquement la position de tous les états à l'égard du Saint-Siège.

Le nouveau statut temporel du Saint-Siège
La conclusion des accords entre le Saint-Siège et l'Italie est un évènement d'une portée incalculable, dans tous les sens du mot, dans sa direction comme dans son étendue.

Hormis quelques résultats immédiats ou prochains, les conséquences du nouveau statut temporel de l'Église sont imprévisibles. Les augures présomptueux qui tirent son horoscope oublient ses antécédents où ils trouveraient une leçon de prudence et de modestie.
C'était, il n'y a pas longtemps, parmi tous les initiés, un axiome indiscuté et que la question romaine est insoluble. Avec un hochement de tête, en mimant la profondeur et la finesse, ils opinaient que cette évidence, une fois reconnue, en était la meilleure solution pour les deux parties et que cette impossibilité théorique ouvrait à l'une, et à l'autre de prêteuses possibilités pratiques.

On disait: pour quiconque connaît l'histoire de l'Église et son habitude de tout considérer sub specie æternitatis, le statu quo est intangible. Comment le modifier? Par une alternative dont les deux termes sont également irréalisables. L'un de ces deux termes, la restauration du pouvoir temporel, est une impossibilité de fait aussi longtemps qu'il y aura une Italie: l'autre, la renonciation à ce pouvoir, est une impossibilité de principe. En abandonnant un patrimoine dont il est dépositaire depuis qu'il a été constitué par Charlemagne, le Souverain Pontife abdiquerait des droits qui ne lui appartiennent pas, désavouerait ses prédécesseurs et engagerait l'avenir contre le passé. Il ébranlerait l'autorité d'une auguste institution en portant atteinte à ce qui, du point de vue humain, est sa principale force la pérennité de ses décisions.

C'est donc un rêve proclamait-on, et ce n'est pas un beau rêve, car les deux souverains de Rome s'affaibliraient en se réconciliant. En fait, le non possumus du Saint-Siège a grandi son pouvoir, et sa captivité matérielle garantit son indépendance spirituelle. Jamais son prestige n'a été plus rayonnant que sous Léon XIII, qui a porté la tiare immédiatement après Pie IX et maintenu dans toute sa rigueur l'inflexible protestation de son prédécesseur. De son côté, le nouveau royaume, grâce à l'italianité du Saint-Siège, du Sacré-Collège et de la Curie romaine, bénéficie largement de l'immense autorité morale de ce pouvoir qu'il ignore officiellement. Son intérêt est de maintenir dans tout son éclat ce foyer supranational, plutôt que de le nationaliser, ne fût-ce qu'en apparence, au risque de le diviser. Son souci des contingences s'accorde donc avec le mépris qu'elles inspirent au Vatican attentif à l'être, non à l'accident (si toutefois l'être est autre chose qu'un accident plus durable) pour incliner les deux pouvoirs vers un accord tacite en vue de prolonger indéfiniment leur désaccord formel et d'en obtenir des avantages réciproques aussi faciles à réaliser par la souplesse italienne que difficiles à concevoir dans la logique française. Sinon, l'égalité des deux souverains étant contraire à la nature des choses, la prédominance de l'un ou de l'autre ferait du Pape le grand aumônier du roi d'Italie, ou du roi d'Italie le grand connétable du Souverain Pontife. Tous deux y perdraient cette universalité qui est l'essence de l'un et qui est, un appoint précieux pour l'autre.

Les nouveaux accords qui consacrent la souveraineté du Pape sur une petite enclave ne rétablissent pas un État pontifical, dans le sens territorial du mot.
Raisonnement impeccable et fragile. Il ne tient compte ni du temps qui, selon l'expression du roi Victor-Emmanuel II, est «galant homme» et arrange bien les choses, ni de la complexité du réel qui s'insurge contre les formules rigides et, presque toujours, élude les dilemmes, ni enfin du fait que, dans les choses de la politique tout est possible et rien n'est sûr. Cette plasticité de la matière politique atteint son plus haut degré dans la Ville éternelle. Tout est possible dans une capitale où coexistent, en se prêtant un mutuel appui, un Pape, un Roi et un Dictateur.

Nous ne pensons pas que la solution de la question romaine restitue quelque actualité aux anciennes controverses sur les avantages et les inconvénients du pouvoir temporel. Les nouveaux accords qui consacrent la souveraineté du Pape sur une petite enclave, ne rétablissent pas, en effet, un État pontifical, dans le sens territorial du mot, c'est-à-dire assez étendu ou assez fortement garanti pour assurer à son souverain une indépendance matérielle et des populations à administrer. Il est donc vain de se demander si, comme le pensait Albert Sorel, la perte du pouvoir temporel a été pour le Pape le commencement de son indépendance spirituelle, en le rendant invulnérable. Le cardinal de Retz n'est pas le seul qui ait servi la politique du Roi dans les conclaves en suggérant comme moyen de pression la confiscation d'Avignon. Là encore, comme presque toujours en politique, la vérité ne se laisse pas enfermer dans les formules simples. On peut alléguer, en sens contraire, que la perte du pouvoir temporel exposait les papes à des pressions s'appuyant sur leur désir de le récupérer. Bismarck ne négligeait pas ce moyen.

L'italianité du Saint-Siège était justifiée par l'existence ou la revendication du pouvoir temporel sur des terres italiennes.
À un autre point de vue, on a pu craindre que la spiritualisation intégrale du Saint-Siège, ne le fasse planer au-dessus des contingences de la politique à une altitude telle qu'il en perdrait de vue même les nécessités. Il faut toucher, terre, et même, peut-être, s'y enraciner, sauf à s'épanouir dans l'éternel, pour apprécier les choses de la terre. Il faut les voir de près pour ne pas s'abuser sur la perfectibilité de la nature humaine, ne pas méconnaître sa dualité, ni l'incompatibilité de certaines doctrines avec le dogme du péché originel qui est au fond de tous les grands débats politiques. Après avoir été un souverain très libéral et novateur, Pie IX, s'il n'avait eu la révolution dans ses États, n'aurait peut-être pas appelé le suffrage universel «le mensonge universel», bien que cette institution ait été étrennée par Barrabas. Elle condamnera toujours le Christ, le misereor super turbas n'étant pas un programme électoral, puisque la foule est souveraine devant l'urne. Là, c'est l'élite qui est à plaindre. Le règlement de la question romaine soulève d'autres questions romaines. Dans quelle mesure, sous quelle forme, dit-on, la communauté des fidèles, dans le monde entier, sera-t-elle associée aux garanties d'une indépendance qui, pour répondre à leurs voeux, doit être non seulement réelle, mais évidente, et qui, pour

Le règlement de la question romaine soulève d'autres questions romaines.
répondre au caractère du Saint-Siège, doit être internationale? D'autre part, l'italianité du Saint-Siège était justifiée par l'existence ou la revendication du pouvoir temporel sur des terres italiennes. C'est pourquoi depuis Urbain VI, en 1378, tous les papes ont été des Italiens de race, sauf les Borgia, Espagnols d'origine. Dans l'avenir, certains pays catholiques seront tentés de modifier cette tradition et de réclamer une plus large représentation dans le Sacré-Collège. Après la limitation des armements, et peut-être avant, on parlera de la limitation et de la répartition des membres de cette assemblée. Si l'impérialisme, comme chacun sait, n'était mort, on pourrait prévoir le jour où il revêtirait la forme religieuse et où, par exemple, les États-Unis, dont le rôle dans la catholicité grandit rapidement, aspireraient à avoir autant de cardinaux que de croiseurs. En ce cas, l'accord qui consacre l'unité de l'Italie susciterait des compétitions qui menaceraient l'unité de l'Église.
Si nous portons nos regards sur la France et sur le moment présent, nous exprimerons un double voeu.

Bonaparte disait: « Il me faut un Pape qui rapproche au lieu de diviser. » M. Mussolini a réalisé ce désir, qui est aussi le nôtre.
Les pires ennemis de M. Mussolini reconnaissent que ce concordat est pour lui un magnifique succès et que les avantages en seront considérables pour son gouvernement à l'intérieur et pour son pays à l'extérieur. Nous devons y trouver une raison nouvelle, non de récriminer, mais d'assurer des rapports amicaux et une active collaboration avec l'Italie dans toutes les grandes questions où les intérêts vitaux des deux pays sont solidairement engagés.

En ce qui concerne la France où, par un singulier paradoxe, les rapports du spirituel et du temporel ont connu et connaissent plus d'épreuves que dans Rome où les deux pouvoirs se disputaient la souveraineté, souhaitons-lui d'avoir même fortune que l'Italie. Bonaparte disait «Il me faut un Pape qui rapproche au lieu de diviser.» M. Mussolini a réalisé ce désir, qui est aussi le nôtre. Il n'y en a pas de plus conforme aux nécessités de la paix qui, si elle est promise aux hommes de bonne volonté, est une oeuvre de la volonté. La France étant la nation la plus passionnément attachée à la paix, notre force en est la meilleure garantie. Mais elle suppose chez nous la concorde nationale, qui est ainsi la condition de l'harmonie internationale.

Par Saint-Aulaire, ancien ambassadeur de France




https://www.lefigaro.fr/histoire/archiv ... atican.php
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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 00:20

Message par Pollux »

prisca a écrit : 13 mars23, 00:09 10 cornes = Daniel 7:24
Les dix cornes, ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois. 10 rois + 1 roi qui s'élève après - 3 rois = 8 rois
Il y a 11 rois et il faudrait les nommer au complet ces rois au lieu de faire une pirouette mathématique pour en faire disparaitre 3. Sinon le reste n'est qu'une tentative pour noyer le poisson.

prisca

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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 00:33

Message par prisca »

Pollux a écrit : 13 mars23, 00:20 Il y a 11 rois et il faudrait les nommer au complet ces rois au lieu de faire une pirouette mathématique pour en faire disparaitre 3. Sinon le reste n'est qu'une tentative pour noyer le poisson.
Je n'ai pas eu la curiosité encore de savoir qui ils sont.

Peut être un jour je demanderais à l'ETERNEL aujourd'hui je n'ai pas envie.

Pour le reste ce n'est un secret pour personne que le Vatican est Sodome.

Pub.

Publié le 21/02/2019 14:07
Mis à jour le 21/02/2019 14:19Image

Ce qu'il faut retenir de "Sodoma", le livre qui lève le voile sur l'homosexualité dans l'Eglise
Le livre de Frédéric Martel, traduit en huit langues, sort dans une vingtaine de pays. Le journaliste a enquêté pendant quatre ans sur l'homosexualité au sein de l'Eglise catholique. Franceinfo vous résume l'essentiel de ces 630 pages.

"Bienvenue à Sodoma", lâche, en fin de discussion, un prêtre qui confesse les fidèles dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. Voilà pour la mise en contexte. Dans son livre Sodoma, enquête au cœur du Vatican (Robert Laffont), l'écrivain, sociologue et journaliste Frédéric Martel soutient qu'une majorité de prélats et de prêtres sont homosexuels. Le livre, traduit dans huit langues, paraît jeudi 21 février dans vingt pays. Et il lève le voile sur les pratiques en cours dans le clergé catholique.

L'ouvrage de 630 pages est le fruit d'une longue enquête : Frédéric Martel s'est immergé au Saint-Siège une semaine par mois pendant quatre ans. Aidé de 80 collaborateurs dans trente pays, il a également eu un accès exceptionnel à de nombreuses sources haut placées dans la hiérarchie ecclésiastique. Et, selon l'auteur, "la culture du secret sur l'homosexualité majoritaire au Vatican est une clé de lecture de beaucoup de décisions ou de prises de position morales du Saint-Siège" depuis cinq décennies. Voici les principaux points qu'il développe dans son livre.

Il y a une majorité d'homosexuels dans l'Eglise et au Vatican
"Au Vatican, comme vous allez le voir, il y a beaucoup de gays : 50%, 60%, 70% ? Personne ne sait", glisse un ambassadeur en poste à Rome. Quand l'auteur de Sodoma commence à enquêter, il a déjà entendu des rumeurs à ce sujet mais ne sait pas à quel point l'homosexualité est développée au sein du clergé. Après quatre ans d'enquête, il l'assure : une majorité des prêtres le sont. "Soixante à soixante-dix pour cent des séminaristes" actuels seraient gays, estime un prêtre en formation. Un autre séminariste, Andrea, confie n'avoir "eu la confirmation" de son homosexualité "qu'une fois entré au séminaire". Il énonce une "règle" qu'il a pu vérifier : "Une grande majorité de prêtres ont découvert qu'ils étaient attirés par les garçons dans cet univers homo-érotique et strictement masculin que sont les séminaires."

D'après ce qu'attestent de nombreuses sources citées par Frédéric Martel, l'homosexualité est si "omniprésente" qu'elle est tolérée dans l'Eglise, à condition qu'elle ne soit pas publiquement affichée. Pour l'auteur, seule une minorité de prêtres resterait fidèle au vœu de célibat prononcé lors de l'ordination. Les prélats inventeraient de nouvelles formes de concubinage, entre un supérieur et son assistant par exemple. L'auteur raconte son entretien avec un cardinal, "parmi les plus hauts gradés du Saint-Siège", qui vit avec son compagnon dans un appartement du Vatican. Quand le compagnon surgit à la fin de l'échange, le cardinal, gêné, le présente à l'auteur comme le "beau-frère de sa sœur décédée".

"Avant les années 1970, l'Eglise était un refuge pour ceux discriminés au dehors, mais, depuis la libération homosexuelle, elle est devenue une prison", explique Frédéric Martel. Dans Sodoma, l'auteur soutient que le sacerdoce représentait une échappatoire pour des jeunes hommes qui craignaient alors d'assumer leur sexualité au grand jour et dans leur famille. L'Eglise leur apparaissait comme un lieu sûr pour vivre sans jugement. Renoncer au mariage pour le célibat à vie est perçu comme un "soulagement", d'après plusieurs témoignages, et la perspective d'une "vie entre garçons" bien plus attrayante. Le séminaire serait le moment du coming out, un "rite de passage", dans une intimité partagée entre jeunes hommes.

L'auteur établit d'ailleurs un lien avec la crise des vocations que traverse l'Eglise. L'homosexualité étant davantage acceptée et le mariage entre personnes de même sexe légal dans plusieurs pays, la vie sacerdotale n'apparaît aujourd'hui plus comme un "refuge" mais comme une "impasse" et n'attire donc plus, d'après Frédéric Martel.

Les ecclésiastiques les plus homophobes seraient en réalité homosexuels
Toujours selon l'auteur, les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI ont donné lieu à ce qu'il nomme "une croisade contre les gays". Il s'appuie pour cela sur les nombreuses instructions publiées à ce sujet pendant ces décennies. Il décrit par exemple sous Benoît XVI "une armée d'homophiles et d'homosexuels qui va partir en guerre contre le mariage gay". En croisant ses sources, il a établi que l'entourage des deux papes était en majorité homosexuel.

"La réalité, c'est qu'il y a, au Vatican, une majorité de personnes homosexuelles avec du pouvoir", lui a ainsi répondu un ancien prêtre de la Curie. C'est l'une des grandes thèses avancées dans Sodoma : plus l'homophobie d'un prélat est forte, plus il est haut placé dans la hiérarchie, plus celui-ci serait en fait lui-même homosexuel.

Même si personne n'ose l'avouer publiquement dans l'Eglise, tout le monde sait qu'on ne pourra pas mettre fin aux abus sexuels des prêtres tant qu'on n'abolira pas le célibat, tant que l'homosexualité ne sera pas reconnue dans l'Eglise.

Un évêque allemand interrogé dans "Sodoma"
Frédéric Martel prend notamment l'exemple d'un des cardinaux les plus anti-gays du Mexique. Lors de l'interview à son domicile, le cardinal est fier de montrer à l'auteur sa bibliothèque où trônent, sur plusieurs rayonnages, des livres sur l'homosexualité – livres que le cardinal promet, publiquement, à l'autodafé.

Un journaliste explique que "pour protéger le secret, on doit attaquer les gays en s'affichant très homophobe sur la place publique". Selon de multiples témoignages, la relative ouverture du pape François à l'égard des homosexuels a déclenché au Vatican des réactions virulentes de la part de religieux pourtant homosexuels, de peur d'être démasqués. Une obsession anti-gays qui cache, parfois, écrit Frédéric Martel, une "double vie".

Des prélats du Vatican ont recours à des migrants prostitués
Le livre dénonce aussi l'existence de réseaux de prostitution dont bénéficieraient des locataires du Vatican. Sous le pontificat de Jean-Paul II, un cardinal, surnommé "La Mongolfiera" dans le livre, avait recours à des intermédiaires qui constituaient pour eux un réseau de prostitués étrangers. L'auteur utilise des comptes-rendus de la police italienne pour avancer : "On recrute dans toutes les directions, notamment des migrants qui ont besoin d'un permis de séjour."

Ce réseau de prostitution prend fin sous le pontificat de Benoît XVI, mais certains prélats sont accusés d'avoir toujours recours à des migrants prostitués à Rome. Près de 60 d'entre eux ont été interviewés dans le cadre de cette enquête. Plusieurs expliquent que les prêtres sont leurs clients les plus fidèles et les plus discrets. "Ils nous envoient juste un SMS !" assure l'un d'eux. "Je suis parti trois jours avec un religieux. Il a tout payé. Normal", témoigne un autre.

L'épidémie de sida aurait fait des "ravages" parmi les prêtres homosexuels
Frédéric Martel mentionne plusieurs cas de prélats morts des suites du sida, qui a, selon lui, fait "des ravages dans l'épiscopat italien dans les années 1980-1990". C'est une autre révélation du livre, établie après plusieurs entretiens auprès du personnel soignant dans différentes cliniques romaines. Les prêtres seraient "l'une des catégories sociales les plus à risque" face à l'épidémie de sida, affirme Massimo Giuliani, un professeur spécialiste des infections sexuellement transmissibles qui exerce dans une clinique renommée en Italie. Il poursuit : "Nous avons vu venir ici beaucoup de prêtres, beaucoup de séminaristes séropositifs. (…) Nous pensons que le problème du sida existe très fortement dans l'Eglise." Vivant dans le déni, les prêtres homosexuels sexuellement actifs sont peu enclins à se faire dépister et à se protéger.

Le secret autour de l'homosexualité explique, en partie, la couverture des abus sexuels
Sodoma décrit un système qui perpétue une solide culture du secret, qui aurait permis de couvrir des scandales d'abus sexuels et de laisser des prédateurs agir pendant plusieurs années. Selon Frédéric Martel, des "prêtres ont couvert les abus par peur que leur homosexualité puisse être révélée" en cas d'enquête.

La culture du secret aurait été alimentée par les prises de position violemment anti-homosexuels de l'entourage de Jean-Paul II et Benoît XVI. Un théologien cité dans le livre accuse directement Benoît XVI : "Il n'a jamais vraiment fait la différence sur le plan théologique entre des relations sexuelles entre adultes, librement consenties, et les abus sexuels sur mineurs de moins de 15 ans." Le livre liste plusieurs exemples de prélats plus enclins à dénoncer la progression des droits des homosexuels qu'à sanctionner les pédophiles identifiés dans leurs rangs.

Au Mexique, Frédéric Martel et ses collaborateurs sont partis, par exemple, sur les traces de Marcial Maciel, influent prêtre accusé d'avoir abusé sexuellement de "plus de deux cents victimes". Il a été pardonné à plusieurs reprises par les papes Paul VI et Jean-Paul II. L'entourage des papes avait pourtant été alerté à plusieurs reprises. Toujours selon l'auteur, les cardinaux au courant vivaient dans "le mensonge sexuel" et auraient choisi de ne pas l'excommunier.

L'ex-cardinal américain Theodore McCarrick aurait été, lui aussi, couvert par plusieurs évêques et cardinaux. L'entourage du pape François assure avoir d'abord eu connaissance de "relations homosexuelles" de McCarrick avec de "jeunes séminaristes" et l'avoir "immédiatement sanctionné" quand des abus sexuels sur mineurs ont été établis.

La dissimulation de la pédocriminalité par les hauts membres du clergé réunit, en ce moment à Rome, 190 dirigeants de l'Eglise catholique. Venus du monde entier, ils ont été convoqués par le pape François pour proposer, d'ici dimanche, des "mesures concrètes" contre les agressions sexuelles sur mineurs perpétrées par des hommes d'Eglise.

Ajouté 9 minutes 8 secondes après :
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Par AFP
Publié le 12/03/2023 à 02:20, mis à jour à 11:59

Evêques, prêtres, religieuses et laïcs de l'Eglise catholique allemande ont achevé au cours du week-end un synode historique à Francfort qui a bouclé un processus enclenché en 2019, dans le sillage de la révélation des scandales de pédocriminalité.

Parmi leurs 15 décisions et motions votées lors du synode, les participants se sont notamment prononcés à une large majorité pour la bénédiction des couples de même sexe, à partir de 2026 dans l'ensemble de l'Allemagne, ainsi que pour l'accès des femmes au poste de diacre.


Francfort (Allemagne)
Les catholiques allemands font pression sur le Vatican pour des réformes
Francfort (Allemagne) - Les catholiques allemands ont accru cette semaine la pression sur le Vatican pour des réformes en profondeur, en se prononçant notamment pour la bénédiction des couples de même sexe et la possibilité pour les femmes de devenir diacre.
Modifié en dernier par prisca le 13 mars23, 00:47, modifié 1 fois.
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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 00:45

Message par Pollux »

prisca a écrit : 13 mars23, 00:33 Je n'ai pas eu la curiosité encore de savoir qui ils sont.
Normal puisque ça mettrait du plomb dans l'aile de ton scénario ...
a écrit :Peut être un jour je demanderais à l'ETERNEL aujourd'hui je n'ai pas envie.
Les "peut-être" ne sont pas admis.

Quand on interprète un verset il faut être capable de l'expliquer au complet, sinon on s'abstient de l'utiliser.

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Ecrit le 13 mars23, 03:05

Message par Estrabosor »

Bonjour à tous,

Juste un détail, à moins d'avoir à faire à un centaure, il faut différencier le cavalier de sa monture.

Le Vatican ne peut pas être à la fois la grande prostituée et sa monture.
JE SUIS UN INCROYANT

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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 04:00

Message par prisca »

Estrabosor a écrit : 13 mars23, 03:05 Bonjour à tous,

Juste un détail, à moins d'avoir à faire à un centaure, il faut différencier le cavalier de sa monture.

Le Vatican ne peut pas être à la fois la grande prostituée et sa monture.

Et je vis une femme assise sur une bête écarlate,

La prostituée est à califourchon sur la bête écarlate, euh elle fornique puisqu'elle est une prostituée, tu vois le tableau ? Elle ne fait pas du dada, si tu vois ce que je veux dire.

Ajouté 1 minute 34 secondes après :
Pollux a écrit : 13 mars23, 01:00 Signalé pour insultes.
Tu boudes ?
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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 09:25

Message par Estrabosor »

Laissons P.risca à ses fantasmes, il n'en demeure pas moins qu'il y a deux entités, la femme et la bête.
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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 09:41

Message par Pollux »

Estrabosor a écrit : 13 mars23, 09:25 Laissons P.risca à ses fantasmes, il n'en demeure pas moins qu'il y a deux entités, la femme et la bête.
Bien vu. :thumbs-up:

prisca

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Re: Parallèles

Ecrit le 13 mars23, 12:23

Message par prisca »

Estrabosor a écrit : 13 mars23, 09:25 Laissons P.risca à ses fantasmes, il n'en demeure pas moins qu'il y a deux entités, la femme et la bête.
La femme = la prostituée qui fornique avec le serpent

La bête = le serpent qui a séduit la femme pour qu'elle hum hum..


L'époque = l'an 325 les évêques ont face à eux le serpent mais ils se sont vendus au diable car au lieu de dire la vérité, à savoir que Jésus a vaincu leur empereur car il fait rédiger l'édit de Milan qui signe la fin des massacres des chrétiens et l'autorisation du culte chrétien (entre autres) ils ont dit que Jésus a vaincu le coeur de son père car Jésus s'est vendu à son père (rançon) qui a demandé du sang (très gores les catholiques) pour qu'en échange son père donne des largesses aux terriens en n'étant pas regardant sur les lois c à d en donnant sa miséricorde, en fermant les yeux aux pécheurs et à leurs péchés. (naissance de la nouvelle sodome et gomorrhe et de la gog et magog démagogue)



La femme = la prostituée à savoir l'église, à savoir les évêques puisqu'il s'agit d'eux, ils ont vendu leur âme au diable Constantin (666) en convoitant déjà de garder la vie (ils avaient peur de mourir) et en convoitant des places de choix (des trônes d'évêques) car s'ils avaient dit la vérité au diable qu'il est le diable, lui le diable il les aurait jetés aux lions.

La bête = c'est donc le bouc, celui qui est de la gauche, l'homme de gauche (ce n'est pas politique attention) le serpent ancien revenu sous les traits de cet empereur, l'empereur Constantin (666) qui a séduit les évêques en leur faisant pression puisqu'il est l'empereur et l'empereur règne sur ses sujets eux, les évêques étaient frileux, des gens très tièdes, ils ont eu peur pour leur vie, et donc indignes de D.IEU car qui aime D.IEU meurt pour D.IEU comme moururent Paul et Pierre qui eux n'ont jamais renié le Seigneur à l'inverse des évêques qui sont des vendus. (des prostituées - des putes dans le jargon le plus souvent utilisé)
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