Paru dans le Northwest Herald du 27 may 2021 ( nWHerald.com )
Le proces d'un Ancien , Michael Penkava (72) de Crystal Lake et Colin Scott ( 87 )
pour n'avoir pas rapporté aux autorités des cas d'abus sexuels.
Ce qui se passe donc fatalement lorsque la WT ordonne 2 témoins pour un abus .. et préfère laver son linge salle en famille ...
Le nombre de cas D'ancien s, ici deux ex anciens pour le coup, qui se retrouvent devant les tribunaux montre que les "chiens de gardes" de la WT vont devoir rendre des comptes de leur obéissance aveugle à l'organisation ...
Peut être cela fera t il réfléchir ceux qui anciens aujourd'hui se retrouvent devant ce genre de situation
Cordialement
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 00:05
par Estrabolio
keinlezard a écrit : ↑07 juin21, 20:40Peut être cela fera t il réfléchir ceux qui anciens aujourd'hui se retrouvent devant ce genre de situation
Bonjour Keinelezard,
Ils ne peuvent pas se retrouver dans de pareilles situations puisqu'elles n'existent pas chez les TJ, enfin Keine, sois logique
C'est forcément des méchants qui cherchent à salir la réputation des gentils TJ, heureusement bientôt Jéhovah interviendra pour écraser la gueule à tous ceux qui ne sont pas des gentils TJ et les gentils TJ pourront enfin être heureux en voyant la terre couverte des cadavres de leurs ennemis que viendront bouffer de gentils oiseaux aidés certainement de gentils insectes le tout dans la joie et le bonheur....
Bonne journée
Utiliser "réfléchir" et "anciens" dans la même phrase, cela tient de l'oxymore....
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 01:45
par agecanonix
Au cours des cinq dernières années, trois rapports sur les Témoins de Jéhovah et les abus sexuels ont été publiés d'Australie, des Pays-Bas et de Belgique. L'étude de ces rapports est un travail en cours pour moi, mais je partage ici quelques réflexions préliminaires. Je voudrais commencer par une reconnaissance de l’importance des questions que j’aborde. Je comprends d'un point de vue personnel la gravité de la violence sexuelle et des crimes dans la famille. J'ai énormément de sympathie pour les victimes. J'espère qu'ils recevront justice de la part de la société et que les coupables du monde entier seront traduits en justice.
Mais je pense aussi qu'il est important de réfléchir clairement à ces questions et de diriger nos énergies efficacement afin que les véritables coupables puissent être traduits en justice. Nous ne pouvons pas nous permettre de détourner notre attention et d'utiliser certains groupes comme boucs émissaires. Si nous faisons cela, le risque est que ceux qui commettent réellement des crimes soient autorisés à rester impunis.
En 2019, l' Atlantic Monthly a rendu compte de ce qu'ils ont appelé «la base de données secrète de la maltraitance des enfants» tenue par les Témoins de Jéhovah. Au cours des dernières années, il y a eu de nombreux reportages dans les tabloïds sur ce sujet, mais le prestige de l' article de l' Atlantique a incité la BBC et d'autres grands médias à reprendre l'histoire. Par conséquent, ils ont donné de la respectabilité à un mème qui avait circulé dans les tabloïds pendant un certain nombre d'années, à savoir que l'organisation des Témoins de Jéhovah maintient une base de données secrète qui protège les pédophiles. Je considère cela comme très malheureux, car il y en a beaucoup ici qui sont délibérément trompeurs. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.
Le premier rapport dont je veux parler est venu d'Australie. J'aborderai le rapport néerlandais et belge dans un prochain article. En Australie, des rapports préliminaires ont été publiés en 2014 et 2015, et le texte final en 2017. Ils ont fait une très forte impression sur l'actualité mondiale lorsqu'ils sont sortis. CNN faisait partie des médias qui ont immédiatement repris l'histoire, affirmant que 1000 Témoins de Jéhovah et plus en Australie avaient été cités comme agresseurs d'enfants. Ils ont évoqué quelque chose qui s'appelait le rapport d'étude de cas 29 de la Commission royale australienne sur les réponses institutionnelles aux abus sexuels sur enfants.
Sur la base de ce document, les médias ont rapporté qu'il y avait eu 1 006 auteurs qui avaient commis des crimes sexuels en Australie et qui avaient été cachés par l'organisation des Témoins de Jéhovah. Mais était-ce vrai?
Le «Rapport d'étude de cas 29» était un rapport issu d'une série d'études menées par la Commission royale sur les réponses des établissements à la violence sexuelle envers les enfants. Notez que la Commission royale a mis l'accent sur les crimes sexuels contre des mineurs dans des institutions de la société australienne, à la fois religieuses et laïques. Ceci est différent de la situation aux Pays-Bas ou en Belgique, où des rapports ont été préparés concernant uniquement les Témoins de Jéhovah. Cependant, la plupart des études se sont concentrées sur les installations individuelles, gérées par des organisations religieuses ou des entités laïques. Pour les Témoins de Jéhovah, la Commission royale a ciblé la religion elle-même. Il s'agissait d'un traitement qualitativement différent par rapport à la façon dont la Commission a étudié l'Église catholique et d'autres confessions.
La Commission royale d'enquête sur les réponses institutionnelles aux abus sexuels sur les enfants a été menée avec certains écarts par rapport aux procédures standard pour les enquêtes de la Commission royale, qui ont concerné les Témoins de Jéhovah en particulier et l'enquête dans son ensemble. La loi de 1902 sur les commissions royales a été amendée par le Parlement du Commonwealth afin de permettre un processus spécial d'audition des plaignants. La décision d'autoriser les informations obtenues lors de «séances privées» a été prise en apparence à la fois pour protéger la vie privée des victimes d'abus et pour traiter le grand nombre de plaignants que la Commission a reçus au sujet d'un grand nombre d'organisations religieuses et laïques. Ces «séances privées» avaient une barre abaissée pour évaluer la crédibilité de l'information. Ils ont été réalisés en privé, et il semble que dans au moins certains cas, les noms des plaignants ont été supprimés des comptes écrits fournis à la Commission royale d'enquête. Les «séances privées» n'ont pas permis le contre-interrogatoire et la Commission royale a reconnu que leurs renseignements n'étaient pas l'équivalent d'un témoignage sous serment ou d'une preuve au tribunal. Ces décisions ont influé sur les conclusions tirées sur de nombreux groupes. Pourtant, sur plus de 4 000 séances privées, 70 seulement concernaient les Témoins de Jéhovah.
Lorsque la Commission royale est venue s'occuper des Témoins de Jéhovah, elle n'a mené que deux entretiens formels (en plus des séances privées), en référence à des affaires de 1989 et 1992, respectivement. La Commission royale a principalement examiné les rapports disciplinaires concernant les abus sexuels que les Témoins de Jéhovah ont volontairement fournis à l'enquête.
Avant de discuter des résultats, il est important de clarifier une décision méthodologique importante prise par la Commission royale en accordant une attention particulière aux Témoins de Jéhovah. La Commission a choisi de confondre les abus sexuels sur les enfants dans la famille et les abus institutionnels. Les rapports réalisés en Europe ont adopté une approche similaire, conduisant à des résultats très corrompus dans les trois études.
Il n'y a en fait aucune preuve que les Témoins de Jéhovah sont coupables de ce qui est généralement considéré comme un abus institutionnel, que nous constatons dans de nombreuses autres organisations religieuses et qui était au centre de la Commission royale australienne. D'une part, les Témoins de Jéhovah n'ont pas un clergé fixe de la même manière que l'Église catholique a une bureaucratie de personnes à vie dont toute la vocation est l'œuvre religieuse. Ils n'ont pas de programmes institutionnels pour les enfants. Ils fonctionnent essentiellement comme une organisation laïque. Il n'y a pas de cas d'enfants qui participent à l'école du dimanche qui ont été maltraités par des enseignants de l'école du dimanche, ni de pasteurs victimisant des adolescents dans des camps d'été ou des retraites, simplement parce que les Témoins de Jéhovah n'organisent pas d'écoles du dimanche, de camps d'été ou de retraites pour adolescents.
Lorsque la Commission royale examinait les dossiers et les informations reçues des Témoins de Jéhovah, ils ont choisi de convertir en «maltraitance institutionnelle» tous les cas d'abus sexuels survenus au sein de la famille et signalés aux aînés. C'était une erreur, car la violence «institutionnelle» et la violence domestique sont des phénomènes différents.
Ce point est critique. D'après un certain nombre d'études sociologiques, nous savons que le taux d'abus sexuels sur les enfants est malheureusement élevé. Un grand nombre d'enfants dans les sociétés du monde entier déclarent avoir été victimes d'abus sexuels. Des études menées dans plusieurs pays suggèrent qu'une certaine proportion d'hommes dans le monde sont enclins à victimiser les enfants - peut-être jusqu'à deux à trois pour cent des hommes adultes dans le monde. C'est quelque chose qui a été constaté, entre autres, dans les études menées en Australie. Malheureusement, nous devons prévoir que dans tout grand groupe de population humaine contemporaine, nous verrons un pourcentage significatif d'abus sexuels sur des enfants. L'abus peut se produire tout à fait indépendamment du fonctionnement d'une religion ou d'une autre institution sociale, car ce ne sont pas les croyances de l'organisation qui sont à l'origine du comportement.
Nous pouvons maintenant clarifier la statistique des «1 006 auteurs». Il reflète la somme de tous les rapports et renvois disciplinaires, prouvés et non prouvés, qui ont été soumis à l'organisation des Témoins de Jéhovah en Australie sur une période de 65 ans. La moitié de ces cas concernaient l'inceste au sein du ménage familial, commis par des parents ou des frères et sœurs. D'autres cas au sein de cette statistique concernaient des parents autres que les parents ou les frères et sœurs, et d'autres signalaient des abus commis par des amis de la famille de la victime. En d'autres termes, la grande majorité de ces 1 006 rapports disciplinaires concernaient des abus sexuels dans la famille et non des abus «institutionnels», commis par toute personne pouvant être considérée comme un membre du clergé ou un travailleur religieux pour l'organisation des Témoins de Jéhovah.
Dans son étude sur les Témoins de Jéhovah, la Commission royale s'est intéressée à la manière dont la discipline des membres était menée, en termes de conseils pastoraux et de soins pastoraux. La Commission royale a statué que la divulgation d'informations engageait immédiatement la responsabilité de l'organisation religieuse. Il convient de noter qu'il s'agissait d'un traitement hautement discriminatoire, en comparaison de la façon dont la Commission royale évaluait d'autres groupes religieux. Presque toutes les églises chrétiennes qui composent la majorité religieuse en Australie offrent un certain type de conseil pastoral. Pourtant, les Témoins de Jéhovah ont été choisis pour leur action pastorale.
Nonobstant le mème «base de données secrète», les Témoins de Jéhovah ont maintenu, pendant de nombreuses années, une politique exigeant que tous les rapports concernant un mineur à risque immédiat d'abus soient immédiatement transmis aux forces de l'ordre. Aujourd'hui, il existe des lois obligatoires aux États-Unis et dans certains autres pays, dont l'Australie. Mais la situation était différente lorsque les lois sur la déclaration obligatoire n'étaient pas en place. Nous devons réfléchir très clairement à la rapidité avec laquelle les normes ont évolué. Je pense que cette évolution est positive. Ce qui est injuste, c'est de discuter des cas qui se sont produits alors que les normes juridiques étaient différentes comme si elles s'étaient produites maintenant.
L'accusation selon laquelle il y a eu dissimulation n'est pas non plus vraie. Sur les 1 006 dossiers que les Témoins de Jéhovah ont transmis à la Commission royale d'enquête, 383 avaient été signalés à la police au moment où ils s'étaient produits et 161 avaient abouti à des condamnations. L'idée que les Témoins de Jéhovah avaient caché des informations, ou n'avaient pas coopéré avec les forces de l'ordre, ou que ces affaires n'avaient pas été traduites en justice lorsqu'elles ont été examinées et considérées comme crédibles, est tout simplement fausse.
En 65 ans, les Témoins de Jéhovah ont eu peu de cas d'auteurs institutionnels. 902 des 1 006 dossiers en Australie ne concernaient pas un fonctionnaire Témoin de Jéhovah, et 54 des 104 allégations restantes concernaient des abus familiaux commis par des anciens ou des fonctionnaires ministériels. Ces incidents présumés ne se sont pas produits dans les Salles du Royaume ou dans d'autres locaux officiels, et ils ne se sont pas déroulés dans un contexte où les Témoins de Jéhovah étaient officiellement responsables des enfants. En d'autres termes, sur une période de plusieurs décennies, il semble qu'il y ait eu moins d'une allégation par an qui pourrait ou non avoir impliqué des abus institutionnels commis par des Témoins de Jéhovah en Australie.
L'organisation des Témoins de Jéhovah en Australie affirme qu'à l'heure actuelle, ils reçoivent deux à trois appels par mois concernant des abus sexuels dans la famille. Compte tenu de la taille de l'organisation des Témoins de Jéhovah en Australie (environ 70 000), cela se situe malheureusement dans les taux généraux de maltraitance dans la société moderne.
Il convient de noter que la Commission royale a renvoyé 551 «cas de témoins de Jéhovah» dans ces dossiers aux forces de l'ordre, et il est possible que certains d'entre eux soient en cours. Nous ne savons pas. Mais ce que nous savons, c'est qu'au cours des cinq dernières années, nous n'avons pas vu en Australie une vague massive d'arrestations et de poursuites contre les Témoins de Jéhovah, comme cela aurait dû se produire si la Commission royale avait «découvert» un nombre substantiel de «cachés». cas.
La Commission royale australienne a fait de nombreuses recommandations aux religions d'Australie en général, et elle a recommandé au gouvernement qu'une loi de déclaration obligatoire soit imposée à toutes les organisations travaillant avec des enfants. Les Témoins de Jéhovah ne se sont jamais opposés au signalement obligatoire. Pour mémoire, je crois fermement à la déclaration obligatoire.
Mais la Commission royale a également fait trois recommandations qui approfondissent la liberté religieuse des Témoins de Jéhovah. Ils ont recommandé à l'organisation des Témoins de Jéhovah d'abandonner l'application de sa règle des deux témoins dans les affaires disciplinaires impliquant des plaintes d'abus sexuels sur des enfants. L'organisation des témoins devrait réviser ses politiques afin que les femmes soient impliquées dans les processus liés aux enquêtes et à la détermination des allégations d'abus sexuels sur des enfants. Et l'organisation des Témoins de Jéhovah ne devrait plus exiger de ses membres qu'ils fuient ceux qui se dissocient de l'organisation lorsque la personne dissociée est une ancienne victime d'abus sexuels sur des enfants.
En réalité, il existe une flexibilité substantielle pour ce que l'on appelle la «règle des deux témoins» des Témoins de Jéhovah, en ce qui concerne les plaintes pour abus sexuels, en particulier concernant les cas de mineurs vulnérables. D'après mes propres recherches sur l'application de la règle des deux témoins, je pense que la description dans les médias est largement insuffisante. La règle ne signifie pas que vous avez besoin de deux personnes pour attraper quelqu'un en flagrant délit . Il s'agit bien plus d'un cas d'une quantité raisonnable de preuves provenant de deux parties différentes ou de deux points de vue différents. D'autres religions chrétiennes ont des règles similaires.
Il est primordial de ne pas perdre de vue le contexte prévu pour la «règle des deux témoins». Il vise à structurer les circonstances de la discipline au sein de la communauté religieuse, et non à limiter la manière dont les plaintes sont traitées en dehors de l'organisation des Témoins de Jéhovah. La règle structure le processus ecclésiastique pour déterminer si un présumé fautif peut rester dans sa congrégation. La règle, cependant, n'empêche pas quelqu'un de porter plainte aux autorités laïques.
Le processus disciplinaire des Témoins de Jéhovah vise à discipliner les membres. Il ne vise pas à remplacer l’application de la loi laïque. S'il y a une chose que j'ai vue très clairement tout au long de mes recherches sur cette question, c'est que l'organisation des témoins de Jéhovah soutient le dépôt de plaintes pénales auprès des forces de l'ordre par les victimes d'abus. Ils ne pensent pas que les membres devraient être censurés pour avoir porté un quelconque type de plainte pénale devant la loi. Le fonctionnement de leur discipline interne est une autre affaire, et l'un des États séculiers ne devrait pas interférer.
En ce qui concerne la question du genre, l'organisation des Témoins de Jéhovah opère sous la perception de la complémentarité entre les sexes. Il en va de même pour un grand nombre d'autres organisations et religions religieuses à travers le monde, y compris l'Église catholique et la grande majorité des variantes de l'islam, du bouddhisme et de l'hindouisme.
Lorsque nous parlons de la question de l'évitement, cela doit être compris plus précisément. Il ne s’applique pas à tous les membres qui quittent la religion, mais à ceux qui se sont officiellement dissociés ou qui ont été expulsés pour des actes répréhensibles graves. Même ainsi, je reconnais la douleur que ce problème apporte aux gens. Je comprends très personnellement l'effet que cela peut avoir au fil des générations lorsqu'une famille est brisée par un désaccord religieux. Mais je pense aussi que ce n'est pas à un gouvernement d'intervenir dans les choix que font les adultes consentants. Encore une fois, de nombreuses religions ont la norme de ne plus entretenir de liens avec des personnes qui ont quitté leur tradition.
Ces recommandations australiennes devraient troubler quiconque se soucie des libertés civiles. Ils réglementent les croyances et les pratiques utilisées par de nombreuses religions et constituent une violation inacceptable de la séparation de l'Église et de l'État.
Cette étude contenue dans le spolier ci-dessus est assez complète et nous apprend une chose..
On a accusé, sur ce forum, les témoins de Jéhovah d'avoir caché 1006 dossiers? C'est un mensonge.
Sur ces 1006 dossiers, 383, soit 1/3 avaient été transmis aux autorités qui ont condamnés 161 personnes .
Raisonnons statistiquement : la justice australienne a donc condamné 42 % des 383 cas qui lui ont été signalés par les anciens des assemblées.
Or, les dossiers transmis de cette façon sont ceux sanctionnés à 100% par les TJ qui ont jugés que la gravité des témoignages imposait que la justice australienne soit informée.
Cela nous amène trois constatations révélatrices.
1) Les comités de discipline des TJ sont beaucoup plus sévères que la justice australienne puisque sur 383 cas effectivement punis par les TJ, 161 seulement ont produit une condamnation par la justice australienne.
2) Si seulement 42% des cas dénoncés à la justice australienne ont produit une condamnation, alors que ces dossiers étaient les plus lourds et qu'ils ont tous abouti à une excommunication par les TJ, alors il faut, à minima, calculer que sur les 623 cas non dénoncés par les TJ , 58% au maximum (100 - 42 ) auraient également abouti à un non-lieu et donc un acquittement des individus par la justice australienne.
Cela ramènerait donc à 262 cas de pédophilie supposée non dénoncés aux autorités en 65 années, soit 4 par an... alors que, n'oublions pas, la loi n'obligeait pas une telle dénonciation jusque récemment..
3) Si la justice australienne n'a produit une condamnation que pour 161 des 383 cas qui lui ont été signalés par les TJ, cela indique qu'une bonne partie des 58 % non condamnés étaient soit des accusations diffamatoires, soit des cas pour lesquels la justice australienne a jugé que les preuves étaient insuffisantes.
Si une institution telle que la justice d'un Etat souverain se montre incapable de déterminer la culpabilité d'un individu, il apparaît stupide de prétendre que 3 anciens dont le métier n'est ni l'investigation policière, ni l'administration de la justice, seraient capables de faire mieux.
Autre particularité des enquêtes de cette commission parlementaire.
Alors que pour les Eglises catholiques ou protestantes, les cas retenus par la commission australienne concernaient les seuls ecclésiastiques ou pasteurs, y compris les assistants ministériels , le choix pour les témoins de Jéhovah a été de comptabiliser tous les témoins de Jéhovah et non pas seulement les anciens et AM.
C'est comme si, en France, on attribuait à l'Eglise catholique les seuls cas commis par des prêtres, alors que pour les TJ la base de comparaison engloberait tous les TJ actifs ou non, soit environ 200000 personnes, en y incluant même ce que des individus aujourd'hui TJ auraient pu faire avant leur conversion et la confession à un moment postérieur des crimes qu'ils regrettaient réellement au point de demander l'aide des anciens .
Ce choix ne serait pas condamnable si certains, sur ce forum, ne comparaient pas ces résultats qui ne peuvent pas être comparés de cette façon puisque les populations concernées ne sont pas choisies sur les mêmes critères.
Il apparaît donc que le calcul des 4 cas réels de pédophilie par an est le plus proche de la réalité, 4 cas dont on ne sait pas s'ils ont été sanctionnés ou non par les comités de discipline religieuse.
Comme vous le voyez, un minimum d'objectivité et la connaissance de ce que signifie une statistique permet en un temps et trois mouvement de dégonfler toute un raisonnement fallacieux.
Il va falloir que certains ici reprennent leurs calculettes..
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 02:10
par keinlezard
Hello,
Tu t'échines depuis nombre de page à nous expliquer que la pédophilies chez les TJ ce n'est pas
grave ... soit parce que cela n'existe pas selon les gourous de Warwick , soit que c'est de la faute des "parents" comme tu l'as sorti pour l'affaire Conti, soit encore il n'y a pas beaucoup de cas ... et que sais je encore comme excuse bidon
Voici donc un nouveau cas de procès ... ou si les Anciens sont devant les tribunaux cela signifie donc que des pédophiles TJ existe et n'ont pas été traité comme les TJ affirment qu'ils ont été traité. Puisque pour la WT et CC cela n'existe simplement pas !
Ma position est que même si il n'y avait qu'un seul cas , cela suffirait !
Et non pas par le nombre ou la gravité ou la comparaison avec d'autre ... mais simplement parce que les TJ / CC / WT le nient !!!
La pseudo religion que tu défends est là seule à prétendre être exempte de cela alors même que nombre de cas sont révélé chaque jour et que lorsque la WT "gagne des procés" , elle même ne s'en vante pas sur jw.org comme à son habitude !
Cordialement
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 02:33
par agecanonix
K... a écrit : soit que c'est de la faute des "parents" comme tu l'as sorti pour l'affaire Conti
Pardon ?????? j'ai dit quoi ? Des preuves SVP !!!!
Je ne connais pas l'affaire Conti. Je sais que tu en as parlé un jour, mais là tu dis que j'ai accusé les parents .
Les parents de qui ?
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 03:52
par keinlezard
Hello,
agecanonix a écrit : ↑08 juin21, 02:33
Pardon ?????? j'ai dit quoi ? Des preuves SVP !!!!
Je ne connais pas l'affaire Conti. Je sais que tu en as parlé un jour, mais là tu dis que j'ai accusé les parents .
Les parents de qui ?
Après avoir parcouru à la mano , vu que la recherche ne fonctionne pas plusieurs centaine de page de lecture
je t'accorde le bénéfice du doute ... permet cependant que je me questionne comme peux tu simplement ignorer Candace Conti
Puisqu'en 2013 tu l'appeles par son prénom ???
agecanonix a écrit : ↑16 janv.13, 23:49
Parce que quand tu parles de candace, tu oublies l'affaire du fisc français !!!
Et plus généralement, je dois donc en conclure que lorsque tu parles du sujet de la pédophilie pas une seule fois ne t'es venue à l'esprit de vérifier aupres des liens vers les tribunaux
Cordialement
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 03:58
par agecanonix
Personne n'a dit que je ne connais pas son nom, tu en as parlé suffisamment, mais de là à parler de ses parents .....j'en doute ou alors j'ai un soucis de mémoire .
Je ne me suis même pas intéressé à l'affaire. Tu sais, ce n'est pas parce que tu parles que tout le monde t'écoute à chaque fois.
Ce forum est un peu un dinosaure, il est dépassé par Twitter et les autres réseaux sociaux.
Il n'y a que les vieux comme nous qui nous y intéressons....
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 04:21
par keinlezard
Hello,
Certes dino .. mais l'accusation était de mon avis suffisamment grave pour y porter une attention plus que soutenue au moins pour savoir quoique l'on fasse de l'information plus tard
D'autant qu'a cette époque c'était la seule du genre
Cordialement
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 04:31
par agecanonix
K... a écrit :Ma position est que même si il n'y avait qu'un seul cas , cela suffirait !
Et non pas par le nombre ou la gravité ou la comparaison avec d'autre
Voilà qui est plus raisonnable. J'ai bien fait de faire jouer la calculette.
Alors, je vois mal le CC nier qu'il y a des cas de pédophilie chez nous, il faudrait que tu nous cites tes sources et surtout leurs contextes pour savoir ce qu'il nie vraiment.
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 04:43
par keinlezard
Hello
Que tu es drôle ... apres Candace Conti / José Lopes / Stéphanie Fessler
Lett criait à la quasi diffamation sur les accusation d'être trop peu actif contre les pédophile..
"mensonge d'apostat" ... sur jw.org en vidéo ... peut de temps apres Loesch nous affirmais ne pas être d'une facon ou d'une autre tenu par la WT :" La WT n'a pas et n'a jamais eu ... "
pour eviter de témoigner au proces Lopes
Dans le même temps la WT fournissait une liste des "pédophiles" connu par la WT
qui lui fera pays quelque millions de dollars d'amende pour refus de production du document lisible ...
Puis vint la CRA et la découverte du livre des anciens censé ne pas exister ...
et d'une liste fournie par la WT australienne ...
donc au final, il n'y a pas eu qu'une seule agression de ce type
et à chaque fois est ressorti que la WT n'avait pas agit conformément à la protection des victimes préférant à chaque fois régler en interne ... exigeant 2 témoins des victimes !!!
Tu as le livres des anciens .. dit nous ce qui ce passe lorsqu'un "accusé" nie les faits ?
Je pourrais te donner le numéro de la page si tu ne trouve pas !
Cordialement
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 08:48
par agecanonix
En fait, K..., je n'ai pas les mêmes centres d'intérêt que toi..
je suis plus branché "prophétie biblique" ou " enseignement biblique" que ce qui t'intéresse toi.
et pour répondre à ta question nous avons reçu instruction par le CC de ne plus citer ou faire des copies de tout article ou toute publication de JW.org.
Aucun TJ ne devrait plus le faire ici..
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 09:54
par Estrabolio
agecanonix a écrit : ↑08 juin21, 08:48nous avons reçu instruction par le CC de ne plus citer ou faire des copies de tout article ou toute publication de JW.org.
Aucun TJ ne devrait plus le faire ici..
Eh oui sauf qu'à son habitude, Agécanonix prend ce qui l'arrange dans les publications et oublie le reste.
Alors voila le lien https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/20 ... orum&p=par eh oui, contrairement à d'autres ici qui font des copiés collés sans jamais donner les références, pour ma part je donne toujours le lien direct de la page, lien fourni par le site JW.org à cet effet.
Donc nous lisons dans cet article
*** w18 avril p. 31 § 2 Questions des lecteurs ***
De plus, poster nos publications sur des sites où on peut mettre des commentaires donne l’occasion aux apostats et à d’autres opposants d’inciter les gens à se méfier de l’organisation de Jéhovah. Certains frères se sont laissé entraîner dans des débats et ont ainsi sali le nom de Jéhovah.Un forum en ligne n’est pas un endroit approprié pour « instrui[re] avec douceur ceux qui ne sont pas disposés favorablement » (2 Tim. 2:23-25 ; 1 Tim. 6:3-5). Nous avons aussi constaté que de faux sites et comptes de médias sociaux ont été créés au nom de l’organisation, du Collège central ou de ses membres. En fait, aucun membre du Collège central n’utilise de page web personnelle ni n’est présent sur un quelconque média social. https://www.jw.org/finder?wtlocale=F&do ... hare&par=6
@Keinelezard je pense que tu as confondu, c'est Patrice qui a mis en cause les parents de victimes de pédophiles en disant à propos de l'affaire Conti que le CC s'occupait des parents et que c'était aux parents de s'occuper de leurs enfants
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 11:33
par Gérard C. Endrifel
keinlezard a écrit : ↑08 juin21, 04:43
Hello
Que tu es drôle ... apres Candace Conti / José Lopes / Stéphanie Fessler
Prendre le cas de l'affaire Conti est carrément la pire idée qui soit tellement cette affaire a toujours pué l'escroquerie. C'est la seule que j'ai choisi et c'est clairement la dernière tellement la vérité n'intéresse personne. Entre ceux qui veulent protéger l'organisation de Jéhovah à tout prix, ceux qui veulent la déglinguer à tout prix... Non, franchement, une fois, pas deux. L'arsenal sophistique est le même donc quand on vous en avez eu vu une, vous les avez toutes vues.
Bref, revenons à l'affaire Conti. Vous avez déjà essayé de signaler un cas d'abus sexuel aux autorités dans les années 90 ? Si vous n'étiez pas un membre de la famille ou la victime, vous pouviez aller vous brosser. Ici, Candace va voir son père, il l'envoie bouler parce que monsieur était plus préoccupé par son remariage que par sa fille en train de lui dire qu'elle était victime d'abus sexuel. Elle va voir sa mère, ah ben non pas le temps désolé, faut qu'elle se soigne. Ses propres parents ! Aucun des deux ne lèvent le petit doigt et ça, ça vous émeut même pas. Vous les estampillez victimes également. Victimes de quoi au juste ? Pour s'occuper de leur fille en souffrance, ils sont pas là, mais bizarrement, ils ont beaucoup de temps à tuer quand il s'agit de profiter du jolie pactole que leur fille a réussi à soutirer à la WT en accusant deux anciens de ne pas avoir respecter des lois qui n'existaient même pas à l'époque des faits (et puis surtout de ne pas avoir fait le job des parents, c'est carrément le monde à l'envers dans cette affaire) et pour ne pas avoir fait d'annonce publique devant toute l'assemblée locale. D'ailleurs ce dernier point est à mourir de rire. Une annonce publique dans la salle du Royaume = pas de procès sinon, rendez-vous au tribunal. Elle est belle la victime tiens
Deux anciens ont été poursuivi pour n'avoir rien dit alors qu'ils étaient au courant ; un père et une mère s'en tirent sans la moindre poursuite alors qu'eux aussi, ils étaient au courant et eux aussi, ils n'ont rien fait. Ces anciens ont été jugé et condamné sur la base des lois actuelles, seulement dans les années 90, ces lois n'existaient même pas. C'était pas tout le monde qui pouvait se pointer dans un commissariat et dire : " Je viens pour un signalement. Untel fait des trucs louches à la petite Unetelle. " C'ETAIT AUX PARENTS DE LE FAIRE !!!! Mais vous êtes tellement buté et enfermé dans vos raisonnements tordues comme pas possible que vous ne le voyez même pas ça ! Pour vous, à n'importe quelle époque, on pouvait se pointer et faire des signalements. Et ben non ! Jusqu'à cette loi qui a à peine une petite dizaine d'années, les seuls signalements recevables étaient ceux émanant de la victime et/ou de la famille. Autant dire qu'il n'y en avait pas des masses. C'est le père et la mère qui auraient dû finir sur le banc des accusées parce qu'eux, à l'époque des faits, ils avaient les moyens d'intervenir seulement c'est sur qu'en terme de poignons à ramasser, en comparaison de la WT, le montant en bas à droite n'aurait pas tout à fait été le même.
Voilà, comme ça vous n'avez plus à chercher, je suis celui qui ai pointé du doigt les parents. Ils fichent rien, et c'est encore eux qu'on laisse tranquille et à qui on file une part du magot. Et vous qui venez nous tartinez avec vos histoires de justice...
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 17:44
par Estrabolio
Bonjour Gérard et à tout le monde,
Vous faites erreur parce que même si des lois plus précises ont été adoptées ces dernières années en matière de délinquance sexuelle, l'obligation de dénoncer un délit ou un crime dont on est au courant est elle très ancienne.
Encore une fois, les TJ critiquent sur ce forum le fonctionnement de la justice et s'en prennent aux autorités.
Romains 13:1Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. 2C'est pourquoi celui qui s'oppose à l'autorité résiste à l'ordre que Dieu a établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes.
Concernant les parents, il suffit de faire preuve d'un peu d'empathie, de s'intéresser au sujet pour savoir que c'est pour les parents qu'il est le plus difficile de prendre conscience du problème.
Comme je l'ai déjà raconté, ma maman a été victime lorsqu'elle avait 9 ans. Mes grands parents ne l'ont pas crue parce que pour eux, c'était quelque chose d'inimaginable qu'on ait touché à leur fille tout simplement.
C'est un déni classique et compréhensible comme lors d'un deuil, d'un accident, le cerveau de la personne refuse une réalité qu'il ne peut supporter.
Pour l'anecdote, ma mère a ensuite, elle aussi fait un déni et c'est au bout de 40 ans que tout lui est revenu en mémoire. Là aussi, malheureusement un grand classique
Les personnes extérieures elles, ont la distance nécessaire pour voir les choses et chaque fois qu'il y a un acte de violence sur un enfant, on s'intéresse aux enseignants, aux voisins, bref à toutes les personnes qui côtoyaient l'enfant pour savoir si elles n'avaient rien détecté de suspect.
Là encore, je peux parler de ma mère qui était enseignante et qui a vu que des gamins allaient mal bien avant que les parents s'en aperçoivent pas parce qu'ils ne s'occupaient pas ou n'aimaient pas leur enfant, non, simplement parce qu'ils n'avaient pas assez de recul et ne pouvaient pas imaginer le pire.
Allez, un dernier exemple, j'ai perdu une amie d'anorexie, ces parents ne voyaient rien et là encore, c'est un grand classique, c'est quasiment toujours les personnes extérieures qui voient que l'enfant est anorexique, se mutile etc.
Bref, continuez à salir les parents, tous les gens en général qui ne pensent pas comme vous tout en continuant à dire que vous aimez votre prochain....
Je pourrais dire que tous les TJ ne ressemblent pas aux spécimens de ce forum mais on me dira encore que je mens !
Agécanonix va venir comme à son habitude dire que les témoignages ne valent rien, que je mens etc. ce n'est pas grave, les gens sincères feront des recherches par eux mêmes, s'informeront et sauront que ce que j'ai dit correspond à la réalité des choses.
Réalité qu'on peut facilement appréhender si on s'intéresse un minimum aux gens.
Bonne journée
Re: ET cela n'existe pas chez les TJ ...
Posté : 08 juin21, 18:50
par papy
Gérard C. Endrifel a écrit : ↑08 juin21, 11:33
Prendre le cas de l'affaire Conti est carrément la pire idée qui soit tellement cette affaire a toujours pué l'escroquerie.
Quand c'est l’organisation qui débourse c'est de l'escroquerie , quand elle encaisse c'est la benediction de Jéhovah !