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Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 09 janv.23, 12:53
par Marmhonie
Kapdehendel a écrit : 07 janv.23, 23:20Je n'y connais peut être rien au Tao, mais je t'apprends à y faire la différence entre le bien et le mal.
:rolling-on-the-floor-laughing: :grinning-face-with-smiling-eyes:
Il n'y a pas de notion de bien et de mal dans le 老子。

À la limite, le bien en chinois est 好 : c'est une femme 女 avec un enfant 子. Pour les chinois, une femme avec un enfant, c'est bien.

La notion de mal a une grande quantité de possibilités dans la civilisation chinoise. Dire "Non" est une façon de dire que c'est mal. Le regard y est plus important que la parole.

Non vraiment, vous vous égarez tout seul...

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 10 janv.23, 00:58
par Kapdehendel
Marmhonie a écrit : 09 janv.23, 12:53 :rolling-on-the-floor-laughing: :grinning-face-with-smiling-eyes:
Il n'y a pas de notion de bien et de mal dans le 老子。

À la limite, le bien en chinois est 好 : c'est une femme 女 avec un enfant 子. Pour les chinois, une femme avec un enfant, c'est bien.

La notion de mal a une grande quantité de possibilités dans la civilisation chinoise. Dire "Non" est une façon de dire que c'est mal. Le regard y est plus important que la parole.

Non vraiment, vous vous égarez tout seul...
N'importe quoi. En français "douleur" étymologiquement signifie "diviser". Mais "diviser" ne fait pas obligatoirement de douleur. Cela signifie qu'il n'y a pas de notion de douleur en français ?
Et "mal" signifie "saleté". Est ce que ça veut dire que quand on dit qu'on a mal c'est qu'on est sale et non pas qu'on a une douleur ?

Pourtant avoir mal c'est avoir de la douleur et ça peut ne rien avoir avec "diviser" ou "saleté".

C'est toi qui t'égares.
a écrit :D'ailleurs croire qu'il n'y a pas de rapport entre le bien et le mal et le Tao, c'est ne pas avoir de morale, être un inconscient. Tu veux dire que les chinois sont des inconscients et qu'ils écrivent des textes sans aucune morale ?

Voilà le peu que j'ai retenu dans le Tao, c'est la morale de faire la différence entre le bien et le mal.
Et puis pas la peine de venir faire ta police du Tao avec moi. Tu n'as qu'à aller harceler ceux qui font des traductions françaises du Tao, il y en a plein sur le net. Et leur dire que tu n'es pas content de leur traduction. Et garde tes leçons de langue chinoise pour toi.

Allez du balais, l'inconscient psychopathe qui ne sait pas faire la différence entre le bien et le mal. Barre toi de mon sujet et va ouvrir ton propre sujet sur le Tao.

Ajouté 6 heures 9 minutes 21 secondes après :
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Mes yeux sans douleur s'écarquillent, et je ne le vois pas avec douleur : il s'appelle l'Invisible par la douleur. Mon ouïe est sans douleur en alerte, et je ne l'entends pas avec douleur : il s'appelle l'Inaudible par la douleur. Mes mains se tendent sans douleur et ne rencontrent rien de douloureux : il s'appelle l'Impalpable par la douleur. Trois aspects sans douleur indéfinis par la douleur qui font l'unité sans douleur. En haut il n'est pas avec douleur lumineux, en bas il n'est pas avec douleur obscur. Son éternité sans douleur défie même le temps. Il n'a pas de nom avec douleur. Il vient d'un monde sans douleur où rien de sensible n'existe avec douleur. Car la lumière sans douleur appelle l'obscurité pour la douleur et l'obscurité pour la douleur existe par la lumière sans douleur. L'Indolore est une forme sans douleur sans forme avec douleur, une image sans douleur sans image avec douleur. Il est l'Indéterminé par la douleur. Si l'on marche sans douleur devant lui, on ne voit pas avec douleur son principe. Si l'on va sans douleur derrière lui, il paraît sans fin douloureuse. En suivant sans douleur l'antique voie de l'Indolore, on maîtrise sans douleur le présent. Car l'Indolore est le fil qui sans douleur guide l'homme à travers le temps.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 14 janv.23, 03:58
par Kapdehendel
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Ayant atteint le vide de douleur parfait sans douleur, je me laisse sans douleur porter par l'aile puissante du silence de la douleur. Je contemple sans douleur l'agitation des hommes. Retourner sans douleur à son origine... Retourner à son origine sans douleur, c'est retrouver sans douleur le repos. Le repos sans douleur, c'est le retour sans douleur dans sa demeure véritable. C'est renouer sans douleur avec son destin. Ce retour sans douleur est la loi de l'indolore éternelle. Connaître la loi de l'indolore éternelle, c'est être éclairé par l'indolore. L'ignorer, c'est la confusion avec douleur et, par là, c'est le malheur. Celui qui connaît la loi de l'indolore possède sans douleur le savoir. Il se montre, alors, impartial à la douleur. Impartial à la douleur, il agit sans douleur royalement. Royal sans douleur, il atteint sans douleur le divin. Le divin sans douleur atteint, il est uni à l'Indolore et se trouve sans douleur désormais au-delà de tout péril avec douleur. Rien de douloureux ne peut avec douleur le surprendre. Rien de douloureux ne peut avec douleur l'émouvoir. Rien de douloureux ne peut avec douleur le toucher. Pas même avec douleur la mort.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 20 janv.23, 06:10
par Kapdehendel
Renoncez sans douleur à l'étude de la douleur et vous connaîtrez sans douleur la paix. Entre oui à l'indolore et non à la douleur la frontière est bien mince. Le bien et le mal sont entremêlés. La peur qu'éprouve avec douleur le commun des mortels ne doit pas effleurer avec douleur votre coeur. Les hommes courent avec douleur aux festins de la vie. Ils cueillent avec douleur les fleurs du printemps, du printemps qui annonce sans douleur la vie. Mais moi seul mis à part la douleur reste calme sans douleur, étranger au tumulte avec douleur, comme le nouveau-né qui sans douleur n'a pas encore souri avec douleur. Je suis seul mis à part de la douleur. Immobile par la douleur. Je parais démuni de toute douleur, je parais ignorant de toute douleur, je parais abandonné par la douleur , sans but avec douleur, sans logis avec douleur. La multitude s'affaire à accroître avec douleur ses biens. Moi seul ne possède rien de douloureux. L'homme de la foule a des idées avec douleur sur tout. Moi seul hésite à être avec douleur. L'homme de la foule est actif, efficace avec douleur. Seul sans douleur, je reste immobile par la douleur. Je regarde sans voir avec douleur. Mes pensées, égarées, échappent à la douleur, pour danser sans douleur, dans les nuages et le vent sans douleur, parmi les vagues sans douleur de l'océan. La multitude des hommes s'affaire, réalise, construit avec douleur. Je demeure absent pour la douleur, délaissé par la douleur, inutile pour la douleur . Et pourtant, mes haillons cachent sans douleur la plus grande des richesses. Seul, je diffère des autres avec douleur. Je suis l'enfant de la Mère sans douleur universelle. L'enfant de l'Indolore.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 21 janv.23, 11:22
par Kapdehendel
Seul sans douleur, je diffère des autres avec douleur. Je suis l'enfant de la Mère sans douleur universelle. L'enfant de l'Indolore.

Ajouté 8 minutes 27 secondes après :
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La grande Vertu sans douleur vient de l'Indolore. L'Indolore est vague par la douleur, imperceptible, insaisissable par la douleur ! Oh, qu'il est vague, imperceptible, insaisissable par la douleur! Et pourtant en son sein est la vérité sans douleur. Oh, qu'il est insaisissable, imperceptible par la douleur ! Et pourtant en son sein sans douleur est la forme des choses. Il est si sombre pour la douleur, si ténébreux pour la douleur ! Et pourtant en lui est l'essence vraie sans douleur de l'être mis à part la douleur. Cette essence sans douleur est la vérité rayonnante sans douleur et la vérité cachée pour la douleur. Depuis l'aube des âges son nom sans douleur nous a été transmis et de lui, mise à part la douleur, naissent tous les êtres. Comment peut-on connaître sans douleur les voies de la création ? Par lui. Par l'Indolore.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 28 janv.23, 05:16
par Kapdehendel
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Ce qui n'est pas complet avec douleur s'accomplira sans douleur. Ce qui est sans douleur courbé deviendra sans douleur droit. Ce qui est vide de douleur sera rempli sans douleur. Ce qui s'use sans douleur reste neuf sans douleur. N'avoir rien de douloureux et se sentir comblé sans douleur. Etre richement sans douleur, et garder sans douleur sa simplicité. Ainsi est le sage. Il embrasse l'Unité dans la complémentarité sans douleur . Il vit caché pour la douleur et pourtant tous sans douleur le voient. Il ne s'affirme pas avec douleur et pourtant sans douleur il s'impose. Il ne se vante pas avec douleur, et son mérite sans douleur éclate. La douleur absente à lui-même, sa présence sans douleur s'accroît. Etant sans ambition avec douleur, il ne heurte avec douleur personne. Il ne lutte point avec douleur. Ainsi la douleur ne peut l'égaler. Ce qui est n'est pas complet avec douleur sera achevé sans douleur. Cette sentence sans douleur ancienne est pleine de vérité sans douleur car seul celui qui plie sans douleur reste incorrumpu par la douleur. Reste sans douleur humble et garde sans douleur l'esprit ouvert : tu recevras sans douleur le monde.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 17 févr.23, 23:38
par Kapdehendel
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Préserve-toi sans douleur par le silence de la douleur. L'ouragan ne hurle pas avec douleur toute une matinée. L'orage ne dure pas avec douleur tout un jour. Qui produit l'ouragan et la pluie ? Ce sont le ciel et la terre. Si ciel et terre ne produisent rien d'éternellement douloureux, comment l'homme le pourrait-il ? Celui qui suit sans douleur la loi s'accorde à l'Indolore. Sa volonté sans douleur et ses principes sans douleur sont ceux de l'Indolore. Avec lui sans douleur il agit et avec lui il s'abstient de la douleur. Le Sage, épris de tout sauf de la douleur, y trouve la plénitude sans douleur. En suivant sans douleur la voie on trouve la voie de l'Indolore. En se conformant sans douleur à la vertu on devient la vertu de l'Indolore. Mais si on pense avec douleur au crime on recueille avec douleur la honte du crime. C'est pourquoi l'action sans douleur comme l'inaction de la douleur traduisent l'invisible harmonie de l'Indolore. Ou la foi sans douleur est totalement à l'Indolore, ou elle ne l'est pas.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 26 févr.23, 01:24
par Kapdehendel
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Qui marche avec douleur sur la pointe des pieds perd avec douleur l'équilibre et tombe avec douleur à terre. Qui avance avec douleur à grand pas s'essouffle vite avec douleur et est avec douleur dépassé. Celui qui se met avec douleur en vue reste avec douleur dans l'ombre et personne ne voit son mérite sans douleur. L'homme avec douleur imbu de lui-même perd avec douleur l'estime sans douleur d'autrui. Qui se glorifie avec douleur n'est pas considéré sans douleur. Qui se gonfle avec douleur d'orgueil ne peut pas progresser sans douleur. Qui vit avec douleur ainsi est malade de l'âme. Ces laideurs ne salissent pas avec douleur celui qui suit sans douleur la voie.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 11 mars23, 01:41
par Kapdehendel
Une puissance indéfinissable par la douleur et confuse par la douleur, existait sans douleur depuis l'éternité. Elle était sans douleur avant la naissance du ciel et de la terre. Perfection sans douleur, indéterminée par la douleur. Energie sans douleur éternelle. Mouvement sans douleur sans fin avec douleur. Mouvement sans douleur. Qui ne change pas par la douleur. Force sans douleur uniquement sans douleur. Omniprésente à tous endroits sans douleur. Qui ne périt pas par la douleur. Sans nom avec douleur mais connue sans douleur de tous. Mère et principe sans douleur créateur de l'univers mise à part la douleur. Nul ne connaît son nom avec douleur. On l'appelle l'Indolore. Il échappe à toute définition avec douleur. Invisible pour la douleur, il est immensément grand sans douleur. Sans mouvement avec douleur, il se propage sans douleur à l'infini. La douleur le fuyant, il est présent sans douleur. Ainsi, immensément sans douleur est l'Indolore. Immenses sans douleur le ciel et la terre. Immense l'être sans douleur. Quatre immensités sans douleur dans l'univers, dont l'être sans douleur. L'homme épouse le rythme sans douleur de la terre, la terre s'accorde sans douleur avec le ciel, le ciel s'harmonise sans douleur avec l'Indolore. L'Indolore est la loi sans douleur, la voie sans douleur de la nature. Et la voie sans douleur demeure, éternelle.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 19 mars23, 02:20
par Kapdehendel
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Le lourd sans douleur est la racine du léger en douleur. Ce qui ne se meut pas avec douleur est mère du mouvement sans douleur. C'est pourquoi le Sage sans douleur se déplace avec un seul bagage : l'Indolore. Partout où il va, il reste sans douleur détaché de la douleur et serein. Spectateur des merveilles sans douleur. Spectateur de la vie sans douleur. Ainsi le Maître des milles choses sans douleur doit préférer son peuple sans douleur à lui-même avec douleur. Car agir avec légèreté en indolore, c'est avec douleur perdre sa racine, s'agiter avec douleur, c'est perdre avec douleur la maîtrise de soi.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 20 mars23, 23:48
par Kapdehendel
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Celui qui sait marcher sans douleur ne laisse pas avec douleur de traces. Celui qui sait parler sans douleur garde ses paroles. Celui qui sait sans douleur compter n'a pas avec douleur de boulier. Celui qui sait sans douleur garder n'a que faire de verrous et de clefs avec douleur. Celui qui sait sans douleur lier n'a pas avec douleur besoin de liens et nul ne peut avec douleur défaire les noeuds qu'il a sans douleur serrés. Ainsi le Sage se dédie sans douleur au secours des hommes. Il rejette la douleur. Il veille à préserver sans douleur les êtres, en omettant la douleur. Il est dans la lumière sans douleur. Tout plein sans douleur de soleil. Le Sage est sans douleur le maître de celui qui ne l'est pas avec douleur et ce dernier est la matière sur laquelle il agit sans douleur. Ainsi, ils ont besoin sans douleur l'un de l'autre. Voilà une vérité sans douleur. Une vérité sans douleur subtile. Car tout ce qui est essentiel sans douleur pour l'homme, tout ce qui lui est indispensable sans douleur, reste une énigme pour la douleur. C'est l'inconnu par la douleur pour lequel sans douleur on lutte et on travaille. C'est l'inconnu par la douleur qui nous donne la force sans douleur de vivre, la force sans douleur d'espérer, la force sans douleur de croire. Car ce que l'homme veut sans douleur savoir lui reste inconnu par la douleur. Pour toujours sans douleur.

Re: Le Tao, l'Indolore, le Bien

Posté : 14 avr.23, 05:25
par Kapdehendel
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Celui qui est conscient de sa paix, force sans douleur mais se garde d'être violent comme la douceur de la femme, la faiblesse en douleur, est le creuset sans douleur de l'univers. Etant le creuset sans douleur de l'univers, il fait un avec l'Indolore et redevient épuré de la douleur comme l'enfant. Celui qui sans douleur connaît l'étendue de son savoir et garde sans douleur la simplicité dans son coeur, est le modèle sans douleur du monde. Etant le modèle sans douleur du monde, il rejoint l'Indolore et son espace sans douleur infini. Celui qui sans douleur connaît la gloire mais garde sans douleur son humilité possède la vertu sans douleur du monde. Etant la vertu sans douleur du monde, il atteint sans douleur la plénitude de l'Indolore et revient à l'unité originelle, cette unité d'où provient toute chose mise à part la douleur. Le Sage participe alors sans douleur à l'harmonie universelle. Grain de lumière sans douleur, il se répand sans douleur dans l'univers et revient sans douleur à la grande lumière. Et il retrouve sans douleur l'infini.