Les racines dravidiennes de la famille d'Abram
Posté : 23 mars23, 02:38
Les dravidiens sont noirs, et leur langue est non-sémite. Ils sont apparentés à leurs voisins Elamites qui les ont sans doute précédé dans l'invention de l'écriture.
Pourquoi donc avoir changé le nom du Patriarche ?
En Sumérien, le nom de ''Abram'' est commun ; il se dit ''ibru'um'' ou ''ib.ru.um''), ce qui signifie ''Père Bien-Aimé''. L'expression ''Bien-aimé'' est courante en sumérien entre membres de la famille.
Le passage de ''Abram'' à ''Abraham'' est intéressant car, en sémite Akkadien, la signification change : « On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. » (Genèse 17:5)
La ''sémitisation'' du récit n'efface cependant pas les indices qui révèlent les origines dravidiennes de la famille de Abram. En effet, les noms de ses proches évoquent irrésistiblement la Vallée de l'Indus (1).
Ainsi, Abram / Abraham et sa femme Sarah/ Saraï font miroir à Brahma et sa femme Saraswati.
De même, dans la Bible, Hagar/ Agar est la servante de Sarah/ Saraï, tandis qu'en vallée de l'Indus, Ghaggar est un affluent de la rivière Saraswati.
Par ailleurs, il y a d'intéressantes similarités entre les très anciens récits de l'Hindouisme et ceux, bien plus récents, de la Bible (1) :
Les Hindous ont ainsi -entre autres- un mythe similaire à notre "Adam et Eve'', celui de "Adhama et Havyavati". Après la visite d'un démon qui apparut sous la forme d'un serpent, Adhama mangea du fruit de l'Arbre du Péché. Les descendants du couple devinrent tous ''impurs''.
La Bible semble contenir des traces de mémoire intéressantes : « Vos pères, Térach, père d'Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l'autre côté du fleuve, et ils servaient d'autres dieux » (Josué 24:2) L'Alliance Biblique Française clarifie que le fleuve de ce verset est bien l'Euphrate. Or, de l'autre côté était le pays des Elamites.
Il résulte de tout cela que le premier ancêtre connu de Jésus Christ était non-sémite et noir, ce qui ne correspond pas à notre imaginaire collectif. Cela n'a intrinsèquement n'a aucune importance. Si ce n'est que souligner cette affirmation pourrait contrebalancer partiellement les versets potentiellement discriminatoires de la Septante, sur lesquels s'appuient certains croyants pour étayer-justifier leurs penchants ainsi que leurs interventions dans le domaine politique.
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Source: .https://www.agoravox.fr/actualites/reli ... nes-238062
(1) -- Ouvrage « Essential Hinduism » par Steven J. Rosen - Rowman & Littlefield - 2008
Pourquoi donc avoir changé le nom du Patriarche ?
En Sumérien, le nom de ''Abram'' est commun ; il se dit ''ibru'um'' ou ''ib.ru.um''), ce qui signifie ''Père Bien-Aimé''. L'expression ''Bien-aimé'' est courante en sumérien entre membres de la famille.
Le passage de ''Abram'' à ''Abraham'' est intéressant car, en sémite Akkadien, la signification change : « On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. » (Genèse 17:5)
La ''sémitisation'' du récit n'efface cependant pas les indices qui révèlent les origines dravidiennes de la famille de Abram. En effet, les noms de ses proches évoquent irrésistiblement la Vallée de l'Indus (1).
Ainsi, Abram / Abraham et sa femme Sarah/ Saraï font miroir à Brahma et sa femme Saraswati.
De même, dans la Bible, Hagar/ Agar est la servante de Sarah/ Saraï, tandis qu'en vallée de l'Indus, Ghaggar est un affluent de la rivière Saraswati.
Par ailleurs, il y a d'intéressantes similarités entre les très anciens récits de l'Hindouisme et ceux, bien plus récents, de la Bible (1) :
Les Hindous ont ainsi -entre autres- un mythe similaire à notre "Adam et Eve'', celui de "Adhama et Havyavati". Après la visite d'un démon qui apparut sous la forme d'un serpent, Adhama mangea du fruit de l'Arbre du Péché. Les descendants du couple devinrent tous ''impurs''.
La Bible semble contenir des traces de mémoire intéressantes : « Vos pères, Térach, père d'Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l'autre côté du fleuve, et ils servaient d'autres dieux » (Josué 24:2) L'Alliance Biblique Française clarifie que le fleuve de ce verset est bien l'Euphrate. Or, de l'autre côté était le pays des Elamites.
Il résulte de tout cela que le premier ancêtre connu de Jésus Christ était non-sémite et noir, ce qui ne correspond pas à notre imaginaire collectif. Cela n'a intrinsèquement n'a aucune importance. Si ce n'est que souligner cette affirmation pourrait contrebalancer partiellement les versets potentiellement discriminatoires de la Septante, sur lesquels s'appuient certains croyants pour étayer-justifier leurs penchants ainsi que leurs interventions dans le domaine politique.
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Source: .https://www.agoravox.fr/actualites/reli ... nes-238062
(1) -- Ouvrage « Essential Hinduism » par Steven J. Rosen - Rowman & Littlefield - 2008