Yèshoua (Jésus), cet homme incompris du monde juif, chrétien et musulman !...
Posté : 20 oct.23, 04:41
Bonjour à tous!
Qui dites-vous que je suis ? Cette question, Yèshoua l’a posée à ses apôtres lors du retour d’une prédication à travers la Palestine. Citons ce passage :
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ?
14 Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes. 15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ?
16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)
Les apôtres savaient déjà très bien qui était Yèshoua et cela dès le début, dès son baptême pratiqué par Jean le Baptiste. Tous savaient qu’il était le fils de Dieu et ceci est confirmé dès le début des quatre Évangiles. Si nous comprenons cela en profondeur, la question qui est posée nous interroge, pourquoi une telle interrogation si cela ne soulève pas ces autres questions comme, qui est ce fils de Dieu, d’où vient-il, qu’elles sont ses origines et bien d’autres questionnements puisque les apôtres savaient déjà qu’il était le fils de Dieu ? Il est un fait qu’aujourd’hui, et de manière pressante, cette question nous est posée à tous et un grand nombre de réponses ont fusé de tout temps et de toute part au cours de l’histoire. Cependant une seule réponse peut être avancée et pour cause, le Christ est unique, il est ce qu’il a été et ce qu’il a été est unique et ne change pas.
Cette fameuse question qui dit, qui dites-vous que je suis, est extraite de la bible et c’est dans ce livre, rien que dans ce livre que l’on doit trouver la réponse à ce questionnement ainsi qu’à toutes les questions relatives à ce sujet.
Les juifs connaissaient le Christ surtout par les miracles qu’il faisait à travers tout le pays. En une certaine circonstance un grand enseignant juif, nommé Nicodème, ayant approché Yèshoua en cachette et de nuit lui dira que personne ne peut faire ces miracles si Dieu n’est pas avec lui. Voyons ce Passage dans l’Evangile de Jean 3 :
1Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs
2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. (Jean 3)
Selon le rapport des apôtres fait à Yèshoua, lors de leur retour d’une prédication à travers la Palestine, les juifs étaient convaincus qu’il pouvait être un des grands hommes bibliques du passé réincarné par Dieu pour sauver Israël qui se trouvait sous la domination romaine. Citons ce passage déjà cité en tête:
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ?
14 Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes.
15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ?
16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)
Constatons que Yèshoua ne nia pas être le fils de Dieu ni être la réincarnation d’un grand homme du passé, et, dans cette éventualité, de qui exactement pouvait-il être la réincarnation ? La bible répond à cette question, à une condition : celle d’accepter et de ne pas chercher à interpréter ce qui est écrit car dans cette éventualité nous n’aurions pour réponse que notre propre interprétation, et non ce que la bible veut ce que nous sachions. C’est d’ailleurs là la volonté de Dieu comme le rappelle Jean et c’est un point très important pour ce que ce livre veut réellement nous dire :
40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6)
Dans ce verset la volonté de Dieu est que nous discernions et que nous n’interprétions pas de mille manières sa parole. A ce sujet, pour comprendre tout ce que je veux vous dire, ne disons pas au premier abord que la bible est la parole de Dieu car cela peut paraître stupide dans certains cas. En effet pour pouvoir le dire, il faut d’abord lire ce livre, l’étudier sérieusement et c’est très insuffisant car encore faut-il réellement avoir compris ce que ce livre veut réellement nous enseigner et ce n’est qu’après cela que nous pourrons conclure si la bible est, ou n’est pas ce qu’elle prétend être, c'est-à-dire, être la parole de Dieu. Ceci est vrai aussi pour tous les livres qui ont cette prétention.
Nous devons en permanence garder présent à l’esprit que l’interprétation des textes appartient à Dieu, et si l’interprétation appartient à Dieu elle ne nous appartient pas. Voici la confirmation dans ce passage :
23 Je sais, Éternel, que la voie de l’homme n’est pas à lui, qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas. (Jérémie 10)
Alors nous ne dirons pas que la bible est la parole de Dieu mais nous pouvons dire avec une certitude absolue que la bible est un livre qui prétend être la parole de Dieu. Je dis bien le verbe prétendre et pour aller jusqu’au bout de mon raisonnement, faisons comme si cela était vrai et considérons cela comme une hypothèse qui facilitera notre travail de recherche tout en nous libérant de toutes les choses qui nous ont été enseignées d’une manière ou d’une autre et souvent depuis l’enfance.
Que la bible prétende être la parole de Dieu et que cela soit tant de fois écrit dans ce livre fait que cette prétention est omniprésente, comme une toile de fond dans cet ouvrage merveilleux, d’où l’importance d’aborder ce livre avec pragmatisme, avec un esprit cartésien, un esprit libre par rapport à ce livre le plus publié dans le monde, le premier à avoir été imprimé. Ce best-seller peut vraiment être considéré comme le monument littéraire fait pour l’humanité !
Maintenant une chose extrêmement importante : en aucun cas, vous ne devez prendre pour argent comptant tout ce que je peux dire ou écrire, ce serait du sectarisme qui consiste à suivre des enseignements d’homme mais vous devez vérifier dans votre bible si cela est écrit ou ne l’est pas noir sur blanc. Après c’est votre conscience qui entre en jeu, il y va de votre responsabilité et, surtout, si cela n’est pas écrit soyez sans crainte.
Souvent je compare la bible à une toile d’araignée complexe faite de milliers de fils où chaque fil représenterait des portions de ce livre. Si je gratte un seul de ces fils, c’est toute la toile qui vibre car tout est en harmonie puisque tout est lié dans une toile d’araignée et si ce fil est détérioré, rien ne se passe, pas de signal, pas de réponse. Il en est de même pour ce qui est de la bible, modifiez le sens d’un mot et l’idée qui est développée perd tout son sens comme cela est le cas du premier mot et de la première phrase qui perturbe tout le sens de la bible. Tous les textes de la bible sont en parfaite harmonie, cela seulement lorsque l’on a vraiment compris ce que ce livre veut nous dire, d’où l’impossibilité d’affirmer au premier abord que ce livre est la parole de Dieu ou pas.
Il est impossible de tout comprendre d’emblée mais cela vient petit à petit. Intellectuellement c’est à la portée de tous, à condition d’avoir un esprit simple, après, ce sera comme toucher Dieu et son fils du bout des doigts ! La bible utilisée ici est la traduction de John-Nelson Darby, une traduction réputée pour être très proche de l’original. Elle est pour moi presque parfaite, j’insiste sur le mot presque !
Encore une mise en garde : ce qui sera dit ici par rapport à ce qui est enseigné dans toutes les religions touchant la vie du Christ est très différent et remet beaucoup de choses en question sur de nombreux points et peut paraître insolent voire pire. C’est la raison qui fait que vous ne pourrez croire que si vous vérifiez dans la bible si cela est écrit ou pas. Si vous faites cela petit à petit vous serez envahis par un sentiment de paix dont parle le Christ. Jean 14 :
24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ;
26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites.
27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif.
Le Presbytre04.
Ajouté 22 heures 37 minutes 43 secondes après :
Bonjour à tous !
Le Christ n’a-t-il jamais péché ?
La bible est un livre écrit en grande partie en allégories, en paraboles, en similitudes, en contradictions qui ne sont qu’apparences, ou encore en images qui ont des sens cachés qu'il nous faut découvrir à l’aide des écrits là où ils sont cachés leurs explications. Il est dit qu'au temps de la fin que certains comprendront, que la connaissance ira grandissante, que nous comprendrons la colère de Dieu... Remarquons qu'il est bien dit "comprendront". Cela ne pourra être réservé qu'à ceux qui auront cherché et qui n'iront pas au-delà de ce qui est écrit.
1ère Preuve écrite du péché de Christ selon le Psaume 69.
Le Temple de Jérusalem était le centre religieux des juifs dans les temps anciens. Il y avait un endroit qui était appelé le Saint des Saints et qui était entouré de différents endroits appelés cours. Ainsi il y avait des cours pour les prêtres, pour les juifs, pour les hommes et pour les femmes. La cour la plus extérieure était pour les non-juifs qui en effet avaient le droit de venir au Temple pour y prier, droit qui est rappelé dans la prière de Salomon lors de l'inauguration du temple du même nom.
C'est cette cour réservée aux non-juifs qui fit scandale aux yeux de Yèshoua lors de son entrée dans le Temple de Jérusalem lors d'une fête juive de grande importance. On avait fait de cette cour réservée, aux non-juifs ou gentils, un centre de commerce, ce qui a révolté Yèshoua. Cet épisode est rapporté dans les quatre évangiles mais je ne vais vous reproduire que celui de Jean car il a quelque chose de plus que les trois autres. Jean 2 :
13 Et la Pâque des Juifs étaient proches, et Jésus monta à Jérusalem
14 Et il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs et de brebis et de colombes, et les changeurs qui y étaient assis.
15 Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous hors du temple, et les brebis et les bœufs ; et il répandit la monnaie des changeurs et renversa les tables.
16 Et il dit à ceux qui vendaient les colombes : Ôtez ces choses d’ici ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.
17 Et ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore ».
Le détail important, à la différence des autres évangiles, c’est que Jean signale qu'ils se souvinrent qu'il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore ». S'il est dit que c'est écrit, c'est que ça l'est quelque part. Toutes les bibles qui ont des notes marginales pour signaler les concordances nous rappellent que c'est dans le psaume 69 :9 que cela est écrit. Je cite ce passage :
9 Car le zèle de ta maison m’a dévoré, et les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi.
Sans faire outrage à la vérité du texte en allant au-delà de ce qui est écrit, nous ne pouvons qu'admettre que ce Psaume 69 est à l'adresse de Yèshoua car celui-ci est clairement désigné et repris dans l’Évangile de Jean au chapitre 2. Il y a donc une parfaite concordance entre Jean 2 : 17 et Psaume 69 : 9 !
Voyez également en complément ce qui est écrit dans Jérémie au chapitre7 :
11 Cette maison qui est appelée de mon nom, est-elle une caverne de voleurs à vos yeux ? Moi aussi, voici, je l’ai vu, dit l’Éternel.
Toujours avec la même façon de raisonner je vous cite un autre passage dans Jean 19 :
28 Après cela Jésus, sachant que toutes choses étaient déjà accomplies, dit, afin que l’écriture fût accomplie : J’ai soif.
29 Il y avait donc là un vase plein de vinaigre. Et ils emplirent de vinaigre une éponge, et, l’ayant mise sur de l’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche.
30 Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C’est accompli. Et ayant baissé la tête, il remit son esprit.
Là aussi, quelle bible ne fait pas le lien de cet autre passage de Jean où Yèshoua est clairement désigné avec le Psaume 69 que nous étudions ? Le voici :
21 Ils ont mis du fiel dans ma nourriture, et, dans ma soif, ils m’ont abreuvé de vinaigre.
Si nous approfondissons cette étude, nous constaterons que tout ce Psaume 69 est à l'adresse de Yèshoua dans tout ce qui est dit. Il faut comprendre ce Psaume comme une prière de Yèshoua à son Père et c'est la raison pour laquelle ce Psaume n'est écrit qu'à la première personne du singulier avec des je, me, mon, ma, mes, etc. comme par exemple il est dit :
2 Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n’y a pas où prendre pied ; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge.
Et encore :
5 Ô Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachées.
Et encore :
14 Délivre-moi du bourbier, et que je n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux.
Et encore :
19 Toi, tu connais mon opprobre, et ma honte, et ma confusion : tous mes adversaires sont devant toi.
Remarquez que ce n'est pas moi qui parle ici du péché de Yèshoua, je ne fais que vous montrer là où c’est écrit au verset 5. Je vous laisse lire !
5 Ô Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachées.
Bien sûr vous ne savez pas encore où, quand, comment Yèshoua aurait péché car je ne vous l'ai pas dit présentement car j'ai l'intention de vous citer encore bien d’autres passages du même genre et de même intensité. Fort de ces passages, peut-être comprendrez-vous que je n'outrage pas la parole de Dieu et que je ne vais pas au-delà de ce qui est écrit.
Je ne peux que dire et redire que je ne peux que vous supplier de lire et relire simplement, lentement en vérifiant bien tout ce que j'écris dans votre bible car vous n'avez pas à m'écouter, moi, mais le livre qui prétend être la parole de Dieu.
Si vous avez suivi les bonnes règles de lecture vous devez avoir constaté qu’il n’est question dans ce Psaume 69 que de deux personnages : Yèshoua (Jésus), puisque c’est lui qui est désigné et qu’il est seul lançant une supplique à son Père. Si vous voulez croire qu’il y a aussi un autre personnage, un troisième, vous devez obligatoirement pouvoir démontrer une éventuelle transition qui le prouverait dans ce Psaume 69. Posez-vous la question : ai-je fait ou suis-je capable de faire cette transition ?
C’est vital !
Amicalement.
Le Presbytre04.

Qui dites-vous que je suis ? Cette question, Yèshoua l’a posée à ses apôtres lors du retour d’une prédication à travers la Palestine. Citons ce passage :
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ?
14 Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes. 15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ?
16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)
Les apôtres savaient déjà très bien qui était Yèshoua et cela dès le début, dès son baptême pratiqué par Jean le Baptiste. Tous savaient qu’il était le fils de Dieu et ceci est confirmé dès le début des quatre Évangiles. Si nous comprenons cela en profondeur, la question qui est posée nous interroge, pourquoi une telle interrogation si cela ne soulève pas ces autres questions comme, qui est ce fils de Dieu, d’où vient-il, qu’elles sont ses origines et bien d’autres questionnements puisque les apôtres savaient déjà qu’il était le fils de Dieu ? Il est un fait qu’aujourd’hui, et de manière pressante, cette question nous est posée à tous et un grand nombre de réponses ont fusé de tout temps et de toute part au cours de l’histoire. Cependant une seule réponse peut être avancée et pour cause, le Christ est unique, il est ce qu’il a été et ce qu’il a été est unique et ne change pas.
Cette fameuse question qui dit, qui dites-vous que je suis, est extraite de la bible et c’est dans ce livre, rien que dans ce livre que l’on doit trouver la réponse à ce questionnement ainsi qu’à toutes les questions relatives à ce sujet.
Les juifs connaissaient le Christ surtout par les miracles qu’il faisait à travers tout le pays. En une certaine circonstance un grand enseignant juif, nommé Nicodème, ayant approché Yèshoua en cachette et de nuit lui dira que personne ne peut faire ces miracles si Dieu n’est pas avec lui. Voyons ce Passage dans l’Evangile de Jean 3 :
1Mais il y avait un homme d’entre les pharisiens, dont le nom était Nicodème, qui était un chef des Juifs
2 Celui-ci vint à lui de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que toi tu fais, si Dieu n’est avec lui. (Jean 3)
Selon le rapport des apôtres fait à Yèshoua, lors de leur retour d’une prédication à travers la Palestine, les juifs étaient convaincus qu’il pouvait être un des grands hommes bibliques du passé réincarné par Dieu pour sauver Israël qui se trouvait sous la domination romaine. Citons ce passage déjà cité en tête:
13 Or, lorsque Jésus fut venu aux quartiers de Césarée de Philippe, il interrogea ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ?
14 Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes.
15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ?
16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
17 Et Jésus, répondant, lui dit : Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t’ont pas révélé [cela], mais mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 16)
Constatons que Yèshoua ne nia pas être le fils de Dieu ni être la réincarnation d’un grand homme du passé, et, dans cette éventualité, de qui exactement pouvait-il être la réincarnation ? La bible répond à cette question, à une condition : celle d’accepter et de ne pas chercher à interpréter ce qui est écrit car dans cette éventualité nous n’aurions pour réponse que notre propre interprétation, et non ce que la bible veut ce que nous sachions. C’est d’ailleurs là la volonté de Dieu comme le rappelle Jean et c’est un point très important pour ce que ce livre veut réellement nous dire :
40 Car c’est ici la volonté de mon Père : que quiconque discerne le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. (Jean 6)
Dans ce verset la volonté de Dieu est que nous discernions et que nous n’interprétions pas de mille manières sa parole. A ce sujet, pour comprendre tout ce que je veux vous dire, ne disons pas au premier abord que la bible est la parole de Dieu car cela peut paraître stupide dans certains cas. En effet pour pouvoir le dire, il faut d’abord lire ce livre, l’étudier sérieusement et c’est très insuffisant car encore faut-il réellement avoir compris ce que ce livre veut réellement nous enseigner et ce n’est qu’après cela que nous pourrons conclure si la bible est, ou n’est pas ce qu’elle prétend être, c'est-à-dire, être la parole de Dieu. Ceci est vrai aussi pour tous les livres qui ont cette prétention.
Nous devons en permanence garder présent à l’esprit que l’interprétation des textes appartient à Dieu, et si l’interprétation appartient à Dieu elle ne nous appartient pas. Voici la confirmation dans ce passage :
23 Je sais, Éternel, que la voie de l’homme n’est pas à lui, qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche de diriger ses pas. (Jérémie 10)
Alors nous ne dirons pas que la bible est la parole de Dieu mais nous pouvons dire avec une certitude absolue que la bible est un livre qui prétend être la parole de Dieu. Je dis bien le verbe prétendre et pour aller jusqu’au bout de mon raisonnement, faisons comme si cela était vrai et considérons cela comme une hypothèse qui facilitera notre travail de recherche tout en nous libérant de toutes les choses qui nous ont été enseignées d’une manière ou d’une autre et souvent depuis l’enfance.
Que la bible prétende être la parole de Dieu et que cela soit tant de fois écrit dans ce livre fait que cette prétention est omniprésente, comme une toile de fond dans cet ouvrage merveilleux, d’où l’importance d’aborder ce livre avec pragmatisme, avec un esprit cartésien, un esprit libre par rapport à ce livre le plus publié dans le monde, le premier à avoir été imprimé. Ce best-seller peut vraiment être considéré comme le monument littéraire fait pour l’humanité !
Maintenant une chose extrêmement importante : en aucun cas, vous ne devez prendre pour argent comptant tout ce que je peux dire ou écrire, ce serait du sectarisme qui consiste à suivre des enseignements d’homme mais vous devez vérifier dans votre bible si cela est écrit ou ne l’est pas noir sur blanc. Après c’est votre conscience qui entre en jeu, il y va de votre responsabilité et, surtout, si cela n’est pas écrit soyez sans crainte.
Souvent je compare la bible à une toile d’araignée complexe faite de milliers de fils où chaque fil représenterait des portions de ce livre. Si je gratte un seul de ces fils, c’est toute la toile qui vibre car tout est en harmonie puisque tout est lié dans une toile d’araignée et si ce fil est détérioré, rien ne se passe, pas de signal, pas de réponse. Il en est de même pour ce qui est de la bible, modifiez le sens d’un mot et l’idée qui est développée perd tout son sens comme cela est le cas du premier mot et de la première phrase qui perturbe tout le sens de la bible. Tous les textes de la bible sont en parfaite harmonie, cela seulement lorsque l’on a vraiment compris ce que ce livre veut nous dire, d’où l’impossibilité d’affirmer au premier abord que ce livre est la parole de Dieu ou pas.
Il est impossible de tout comprendre d’emblée mais cela vient petit à petit. Intellectuellement c’est à la portée de tous, à condition d’avoir un esprit simple, après, ce sera comme toucher Dieu et son fils du bout des doigts ! La bible utilisée ici est la traduction de John-Nelson Darby, une traduction réputée pour être très proche de l’original. Elle est pour moi presque parfaite, j’insiste sur le mot presque !
Encore une mise en garde : ce qui sera dit ici par rapport à ce qui est enseigné dans toutes les religions touchant la vie du Christ est très différent et remet beaucoup de choses en question sur de nombreux points et peut paraître insolent voire pire. C’est la raison qui fait que vous ne pourrez croire que si vous vérifiez dans la bible si cela est écrit ou pas. Si vous faites cela petit à petit vous serez envahis par un sentiment de paix dont parle le Christ. Jean 14 :
24 Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas la mienne, mais celle du Père qui m’a envoyé.
25 Je vous ai dit ces choses demeurant avec vous ;
26 mais le Consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses et vous rappellera toutes les choses que je vous ai dites.
27 Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif.
Le Presbytre04.
Ajouté 22 heures 37 minutes 43 secondes après :
Bonjour à tous !

Le Christ n’a-t-il jamais péché ?
La bible est un livre écrit en grande partie en allégories, en paraboles, en similitudes, en contradictions qui ne sont qu’apparences, ou encore en images qui ont des sens cachés qu'il nous faut découvrir à l’aide des écrits là où ils sont cachés leurs explications. Il est dit qu'au temps de la fin que certains comprendront, que la connaissance ira grandissante, que nous comprendrons la colère de Dieu... Remarquons qu'il est bien dit "comprendront". Cela ne pourra être réservé qu'à ceux qui auront cherché et qui n'iront pas au-delà de ce qui est écrit.
1ère Preuve écrite du péché de Christ selon le Psaume 69.
Le Temple de Jérusalem était le centre religieux des juifs dans les temps anciens. Il y avait un endroit qui était appelé le Saint des Saints et qui était entouré de différents endroits appelés cours. Ainsi il y avait des cours pour les prêtres, pour les juifs, pour les hommes et pour les femmes. La cour la plus extérieure était pour les non-juifs qui en effet avaient le droit de venir au Temple pour y prier, droit qui est rappelé dans la prière de Salomon lors de l'inauguration du temple du même nom.
C'est cette cour réservée aux non-juifs qui fit scandale aux yeux de Yèshoua lors de son entrée dans le Temple de Jérusalem lors d'une fête juive de grande importance. On avait fait de cette cour réservée, aux non-juifs ou gentils, un centre de commerce, ce qui a révolté Yèshoua. Cet épisode est rapporté dans les quatre évangiles mais je ne vais vous reproduire que celui de Jean car il a quelque chose de plus que les trois autres. Jean 2 :
13 Et la Pâque des Juifs étaient proches, et Jésus monta à Jérusalem
14 Et il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs et de brebis et de colombes, et les changeurs qui y étaient assis.
15 Et ayant fait un fouet de cordes, il les chassa tous hors du temple, et les brebis et les bœufs ; et il répandit la monnaie des changeurs et renversa les tables.
16 Et il dit à ceux qui vendaient les colombes : Ôtez ces choses d’ici ; ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.
17 Et ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore ».
Le détail important, à la différence des autres évangiles, c’est que Jean signale qu'ils se souvinrent qu'il est écrit : « Le zèle de ta maison me dévore ». S'il est dit que c'est écrit, c'est que ça l'est quelque part. Toutes les bibles qui ont des notes marginales pour signaler les concordances nous rappellent que c'est dans le psaume 69 :9 que cela est écrit. Je cite ce passage :
9 Car le zèle de ta maison m’a dévoré, et les outrages de ceux qui t’outragent sont tombés sur moi.
Sans faire outrage à la vérité du texte en allant au-delà de ce qui est écrit, nous ne pouvons qu'admettre que ce Psaume 69 est à l'adresse de Yèshoua car celui-ci est clairement désigné et repris dans l’Évangile de Jean au chapitre 2. Il y a donc une parfaite concordance entre Jean 2 : 17 et Psaume 69 : 9 !
Voyez également en complément ce qui est écrit dans Jérémie au chapitre7 :
11 Cette maison qui est appelée de mon nom, est-elle une caverne de voleurs à vos yeux ? Moi aussi, voici, je l’ai vu, dit l’Éternel.
Toujours avec la même façon de raisonner je vous cite un autre passage dans Jean 19 :
28 Après cela Jésus, sachant que toutes choses étaient déjà accomplies, dit, afin que l’écriture fût accomplie : J’ai soif.
29 Il y avait donc là un vase plein de vinaigre. Et ils emplirent de vinaigre une éponge, et, l’ayant mise sur de l’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche.
30 Quand donc Jésus eut pris le vinaigre, il dit : C’est accompli. Et ayant baissé la tête, il remit son esprit.
Là aussi, quelle bible ne fait pas le lien de cet autre passage de Jean où Yèshoua est clairement désigné avec le Psaume 69 que nous étudions ? Le voici :
21 Ils ont mis du fiel dans ma nourriture, et, dans ma soif, ils m’ont abreuvé de vinaigre.
Si nous approfondissons cette étude, nous constaterons que tout ce Psaume 69 est à l'adresse de Yèshoua dans tout ce qui est dit. Il faut comprendre ce Psaume comme une prière de Yèshoua à son Père et c'est la raison pour laquelle ce Psaume n'est écrit qu'à la première personne du singulier avec des je, me, mon, ma, mes, etc. comme par exemple il est dit :
2 Je suis enfoncé dans une boue profonde, et il n’y a pas où prendre pied ; je suis entré dans la profondeur des eaux, et le courant me submerge.
Et encore :
5 Ô Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachées.
Et encore :
14 Délivre-moi du bourbier, et que je n’y enfonce point ; que je sois délivré de ceux qui me haïssent et des profondeurs des eaux.
Et encore :
19 Toi, tu connais mon opprobre, et ma honte, et ma confusion : tous mes adversaires sont devant toi.
Remarquez que ce n'est pas moi qui parle ici du péché de Yèshoua, je ne fais que vous montrer là où c’est écrit au verset 5. Je vous laisse lire !
5 Ô Dieu ! Tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont pas cachées.
Bien sûr vous ne savez pas encore où, quand, comment Yèshoua aurait péché car je ne vous l'ai pas dit présentement car j'ai l'intention de vous citer encore bien d’autres passages du même genre et de même intensité. Fort de ces passages, peut-être comprendrez-vous que je n'outrage pas la parole de Dieu et que je ne vais pas au-delà de ce qui est écrit.
Je ne peux que dire et redire que je ne peux que vous supplier de lire et relire simplement, lentement en vérifiant bien tout ce que j'écris dans votre bible car vous n'avez pas à m'écouter, moi, mais le livre qui prétend être la parole de Dieu.
Si vous avez suivi les bonnes règles de lecture vous devez avoir constaté qu’il n’est question dans ce Psaume 69 que de deux personnages : Yèshoua (Jésus), puisque c’est lui qui est désigné et qu’il est seul lançant une supplique à son Père. Si vous voulez croire qu’il y a aussi un autre personnage, un troisième, vous devez obligatoirement pouvoir démontrer une éventuelle transition qui le prouverait dans ce Psaume 69. Posez-vous la question : ai-je fait ou suis-je capable de faire cette transition ?
C’est vital !
Amicalement.
Le Presbytre04.