MonstreLePuissant a écrit : ↑17 nov.24, 07:08
Parce que toi tu sais que leur conscience leur parle ?
Sois sérieux Franck ! Ton éducation judéo-chrétienne te fait oublier que tous les peuples n'ont pas les mêmes valeurs. Si la conscience d'un psychopathe ou d'un PN ne le tourmente pas, pourquoi veux tu que celle d'un cannibale qui n'a connu que ça le tourmente ? C'est absurde !
MLP, ce qui est absurde, c'est de penser que les peuples ont des ADN différents. Ces lois là sont universelles, et ce, dans tous les peuples de toutes les nations et de toutes les époques. Voler la femme de son prochain, voler les biens de son prochains, violer des personnes et tuer des personnes ont toujours été des actions rejetées par tout le monde. Et ce n'est pas parce que certains le faisaient que ca en fait une règle.
MLP a écrit :Et cela prouve que la conscience de Dieu ne le tourmente pas non plus quand il exige des massacres d'hommes, femmes et enfants. Ou lorsqu'il les massacre lui même.
Qui suis-je pour juger mon créateur ?
Il ne s'agit pas de conscience divine. Il s'agit de conscience humaine qui réagit à chaque mauvaise action. Nier cela, c'est nier sa propre nature humaine.
MLP a écrit :Si la conscience de Dieu ne le tourmente pas, pourquoi veux tu que ce soit le cas des humains ?
Parce que nous avons ces lois dans notre ADN.
il existe des preuves scientifiques qui suggèrent que certains aspects de la morale sont enracinés dans notre biologie, y compris notre cerveau, nos instincts sociaux, et potentiellement notre ADN. Voici quelques points clés issus de la recherche scientifique :
1. La morale et l'évolution biologique
Comportements prosociaux : Les humains (et certains animaux) montrent des comportements prosociaux, comme l'entraide et l'empathie, qui favorisent la survie du groupe. Ces comportements pourraient avoir été sélectionnés au cours de l'évolution.
Bases génétiques : Certaines études en génétique comportementale montrent que les différences individuelles dans l'empathie et l'altruisme peuvent être partiellement influencées par des gènes, notamment ceux liés aux systèmes hormonaux (comme l'ocytocine).
2. Le cerveau et la morale
Régions cérébrales impliquées : Le cortex préfrontal, le système limbique (amygdale, insula), et d'autres structures du cerveau jouent un rôle clé dans le traitement des dilemmes moraux, l'empathie, et les émotions sociales.
Rôle des neurotransmetteurs : Des substances comme la dopamine et la sérotonine influencent les décisions morales en modulant nos émotions et nos réactions.
3. Morale universelle et culture
Valeurs universelles : Certaines normes morales, comme la protection des faibles ou le rejet de la violence gratuite, semblent universelles, ce qui pourrait indiquer une base biologique.
Impact de la culture : Bien que des éléments moraux soient enracinés biologiquement, la culture façonne grandement leur expression.
4. Études sur les enfants et les animaux
Chez les bébés : Des études montrent que des enfants très jeunes, avant même de parler, ont une capacité innée à distinguer des comportements justes et injustes.
Chez les animaux : Des primates et d'autres espèces montrent des comportements qui ressemblent à des notions de justice et d'équité.
5. L'ADN et la moralité
Bien qu'aucun "gène de la moralité" spécifique n'ait été découvert, certaines variations génétiques influencent des traits liés à la moralité, comme l'empathie, l'impulsivité ou l'agressivité.
Les gènes ne dictent pas le comportement moral, mais ils créent des prédispositions qui interagissent avec l'environnement.
6. Limites et débats
Complexité : La morale est un mélange d'instincts biologiques et de constructions culturelles. Il est difficile de démêler ce qui vient de l'un ou de l'autre.
Plasticité cérébrale : L'éducation, les expériences, et les influences sociales peuvent transformer ces bases biologiques.
La question de savoir si la morale est inscrite dans notre biologie et notre ADN est complexe et fait l'objet de nombreuses recherches. Voici quelques sources fiables qui explorent cette thématique :
"The Moral Animal: Why We Are the Way We Are: The New Science of Evolutionary Psychology" par Robert Wright (1994) : Cet ouvrage examine comment la psychologie évolutionniste explique les comportements moraux humains, suggérant que certains aspects de la morale pourraient être enracinés dans notre biologie.
"The Neuroscience of Fair Play: Why We (Usually) Follow the Golden Rule" par Donald W. Pfaff (2007) : Ce livre explore les bases neurologiques des comportements moraux, en se concentrant sur les mécanismes cérébraux qui sous-tendent des concepts tels que l'empathie et la justice.
"Primates and Philosophers: How Morality Evolved" par Frans de Waal (2006) : L'auteur, éthologue renommé, discute des origines évolutives de la morale en comparant les comportements sociaux des primates et des humains.
"The Biology of Moral Systems" par Richard D. Alexander (1987) : Cet ouvrage propose une perspective biologique sur les systèmes moraux, en examinant comment les comportements éthiques peuvent avoir évolué chez les humains.
"Moral Minds: How Nature Designed Our Universal Sense of Right and Wrong" par Marc D. Hauser (2006) : Hauser explore l'idée que les humains possèdent une grammaire morale universelle, influencée par notre biologie et notre évolution.