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				Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 04:18
				par uzzi21
				Si le soi du "je" n'existait pas pour conscientiser les choses, l'univers tournerait tout simplement en vain, s'il n'y avait pas de conscience pour en rendre compte.
La seule vérité absolue qui soit, c'est : "je", tout simplement. Personne ne peut te faire croire que ton "je" n'est pas le sujet qui conscientise et il n'y que ça qui soit véridique. 
Et sans le "je", rien n'existerait, du moins rien ne serait conscientisé, car l'axe de la réalité perçue, l'est à partir du "je", de chacun, et il ne peut en être autrement.
			 
			
					
				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 05:39
				par vic
				" Dans l'ordre phénoménal les distinctions sont inévitables . D'ailleurs si nous étions tous semblables , plus personne ne serait reconnaissable ! Ce qu'il faut éviter c'est de s'identifier aux apparences. Quand quelqu'un dit " je suis moi même " c'est qu'il vie dans la dualité et l'illusion de la perception . Dans l'être on ne peut se reconnaitre , l'entité susceptible de se reconnaitre étant disparue " (DHIRAVAMSA)
Ce que Dhiravamsa exprime ici rejoint les notions de non-dualité, où l’identité personnelle est vue comme une construction temporaire de la perception, et non une réalité absolue. Une fois cette illusion transcendée, il ne reste plus qu’une expérience d’être sans séparation ni reconnaissance individuelle.
			 
			
					
				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 05:51
				par Inti
				uzzi21 a écrit : 27 avr.25, 04:18
La seule vérité absolue qui soit, c'est : "je", tout simplement. Personne ne peut te faire croire que ton "je" n'est pas le sujet qui conscientise et il n'y que ça qui soit véridique.
Et sans le "je", rien n'existerait, du moins rien ne serait conscientisé, car l'axe de la réalité perçue, l'est à partir du "je", de chacun, et il ne peut en être autrement
 
C'est  une vision  Berkeleynne.  C'est  d'ailleurs  aussi  la position  de l'idéalisme  quantique  partagée  par la communauté scientifique du "cantique du quantique": le constat  de  l'observateur  nécessaire  pour que la réalité  soit.  Un positvisme empreint  de métaphysique.   
C'est  la boutade du quantique : la lune  existe t'elle  lorsque  non regardée?  
 

 
			 
			
					
				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 07:21
				par J'm'interroge
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La conscience n'est pas un épiphénomène me disait mon prof de philo. C'était sa synthèse philosophique. Ernst Mach avait conclu de son côté que le fondement de toute science est la perception. Quant à l'idéal de la fusion sans identification et de l'indistinction, c'est une ânerie indigne d'un sujet pensant et conscient. La Lune qui est vue, il n'y en à pas d'autre de visible, c'est la Lune perçue quand un sujet la contemple, et elle n'est autre que perceptions pour ce sujet conscient.
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				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 08:05
				par Inti
				J'm'interroge a écrit : 27 avr.25, 07:21
La conscience n'est pas un épiphénomène me disait mon prof de philo. C'était sa synthèse philosophique. Ernst Mach, il avait raison aussi, avait de son côté conclu que le fondement de toute science est la perception
 
Il avait  tort.   La conscience  est bel  et bien  un épiphénomène.  Sinon c'est  reprendre  le point de vue  théologique  voulant que  l'homme  soit le summum  de la création  voulue par dieu.  
Dire  que  la perception  est le fondement  de la science  est une évidence.   Mais de là  à  dire  que la perception  est le fondement  de la réalité  universelle , y a un  abus  anthropologique.  
Je te l'ai  souvent  mentionné: la science  c'est  la carte et l'univers,  le pays.   Et notre  carte  de l'univers  est loin  d'avoir fait  le tour  du " grand merdier  cosmique ".  

 
			 
			
					
				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 08:19
				par J'm'interroge
				Inti a écrit : 27 avr.25, 08:05
Il avait  tort.   La conscience  est bel  et bien  un épiphénomène.  Sinon c'est  reprendre  le point de vue  théologique  voulant que  l'homme  soit le summum  de la création  voulue par dieu.
 
Non.
Inti a écrit :Dire  que  la perception  est le fondement  de la science  est une évidence.   Mais de là  à  dire  que la perception  est le fondement  de la réalité  universelle , y a un  abus  anthropologique.
Qui dit ça ? N'extrapole pas.
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				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 08:26
				par kaboo
				Bonjours à tous.  
 
Vous pourriez parler en Français ? 
Nous sommes actuellement près de 8 Mrds de "Je", "Ego" ou "Moi" qui pense chacun à sa manière ou chacun dans son coin.
A quoi peut-il bien servir d'être un "Je" en l'absence de "Tu" "Il", "Elle", "Nous", "Vous", "Ils" et "Elles".
Lorsque deux "Je" contemplent le même objet, le voit ils de la même manière ?
Certains "Je" sont attirés par le sexe opposé, d'autres pas.
"Ego" = "Moi". Ego centrisme = Tout tourne autour de Moi.
Dans ce cas, la personne se prend "Elle" pour le centre ou nombril du monde ?
Son "Ego centrisme" peut "Il" l'aider à devenir une idole ? Une Star ?
N'est-ce pas du narcissisme ou nombrilisme ?
Cordialement. 

 
			 
			
					
				Re: Parlons du "Je"
				Posté : 27 avr.25, 08:35
				par J'm'interroge
				kaboo a écrit : 27 avr.25, 08:26
A quoi peut-il bien servir d'être un "Je" en l'absence de "Tu" "Il", "Elle", "Nous", "Vous", "Ils" et "Elles".
 
Quelqu'un a dit qu'il n'y avait qu'un "Je" ?
kaboo a écrit : 27 avr.25, 08:26
Lorsque deux "Je" contemplent le même objet, le voit ils de la même manière ?
 
Non, chacun perçoit à sa manière, de son point de vue. L'objet fondamental n'est pas perceptible.
kaboo a écrit : 27 avr.25, 08:26
"Ego" = "Moi". Ego centrisme = Tout tourne autour de Moi.
 
Pour chacun c'est comme ça oui, y compris pour ceux qui le nient.
kaboo a écrit : 27 avr.25, 08:26
Dans ce cas, la personne se prend "Elle" pour le centre ou nombril du monde ?
 
Ça par contre, ce serait une erreur. Il n'y a pas de centre absolu.
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