mais personne d'adulte, en fait.
C'est comme dans La Fontaine, lorsque le loup parle à l'agneau ou bien lorsque la cigale parle à la fourmi qui n'estguère prêteuse comme l'on sait... il s'agit de fables morales! et le fait de faire parler des animaux s'appelle
prosopopée.
On en a un très bel exemple chez Platon dans un petit opuscule, le Criton.
Dans ce dialogue philosophique, Platon met en scène Socrate et son ami Criton.
Criton rend visite à Socrate qui dans trois jours devra mourir en buvant la cigüe. Il va tout faire pour persuader Socrate de se soustraire à la condamnation à mort qui est inique.
Mais Socrate, fidèle à ses principes, lui démontre qu'il lui faut obéir aux lois car elles sont supérieures. L'intérêt général est plus grand et plus vertueux qu'un intérêt particulier, fût-ce le sien. Dans son discours,pour être convainquant, Socrate s'adresse à lui-même en faisant parler La République (d'Athènes) et la Loi. Ce procédé littéraire s'appelle la prosopopée (du grec prosopon = personnification).
Bien entendu, Criton sera convaincu et acceptera que Socrate aille jusqu'au bout de ses principes, il ne l'en admirera que plus, lui, son plus fidèle ami.
L'allusion que tu fais du serpent est bien évidemment tirée de la Genèse. personnellement, à part quelques littéralistes sectaires, personne ne croit qu'un serpent parle, encore moins un âne (celui de Balaam). C'est un procédé vieux comme le monde...
Il était une fois...
Allez, bonsoir les petits amis...
