Pasteur Patrick a écrit :Moi je pense que vous vous fourvoyez grandement pour la simple raison que vous analysez les épisodes sexuels à l'aune de notre modernité teintée de romantisme. Freud est passé par là.
Le sexe dans les temps passés n'avaient pas grand chose avec les débauches étalées au grand jour dans notre société occidentale.
Tout cequi se vend est "potentiellement "sexué" dans nops publicités.
Le sexe,alors, servait, non au plaisir comme aujourd'hui, non à l'épanouissement personnel ou du couple, non au fantasme (sauf quelques exceptions aristocratiques), mais essentiellement à la reproduction. Platon a despagesqu'on devrait sans doute méditer sur l'éducation sexuelle des "guerriers" de la cité idéale:ils sont simples reproducteurs!
Rome à l'époque augustéenne (au Ier siècle avant J-C et un peu après) a tout fait pour "magnifier" les relations à l'intérieur du couple, voyez Horace, Virgile, Properce qui travaillèrent à cela. Pour les Romains, c'est la pudibonderie et la pudeur qui sont de règles: le christianisme n'a fait qu'appuyer un peu pus les choses.
A l'époque de Jésus, il y avait des groupes spirituels qui préconisaient le célibat et l'abstinence (rappelez-vous jean le batptiste e.a.): les cultes à Mystère ont fait florès jusqu'à Lyon, capital des trois Gaules bien au-delà de la christianisation de nos belles campagnes celtes. Les gnostiques aussi. Les esséniens également. Jésus itou car la cause à laquelle il a consacré savie lui a pris tout son temps et toute son énergie.
Les moines vivront de manière recluse et les "désirs sexuels"seront bien souvent niés et contrôlés à cette époque. Voyez Augustin et sa situation par rapport à son épouse.
Au fait, les "pollutions nocturnes" , ne sont pas "des relations sexuelles". Uriner non plus. il y a le mot "relation" = deux êtres sont reliés ensemble pour. Jésus était un être de chair et de sang come nous le sommes. Et on s'en fiche pas mal s'il avait ounon des rêves érotiques. C'est bien notre époque où on est pas capable de parler de la vie de quelqu'un sans mettre son nez dans sa culotte !
Vous savez, quand je lis un texte rimbaldien, c'est une poésie qui touche au sublime que je lis et non les frasques sexuelles de son créateur avec Verlaine.
Allez, ciao
Pourquoi cette insistence a faire du plaisir sexuel un concept moderne.
A croire que l'orgasme est d'invention recente, qu'Ovide n'a jamais rien ecrit sur le sujet. Les musees d'antiquite romaines sont pleins de statues d'un erotisme indeniable et les poteries grecques racontent pas mal d'histoires croquignolettes.
Je me rapelle deux scenes dans le film "The quest of Fire".
Dans la premiere, le heros s'accouple avec une femme de sa tribu. L'acte est bestial, purement instinctif.
Dans la seconde, il est en contact avec une autre tribu plus "civilisee", ceux qui maitrissent le feu. Il veut aussi s'accoupler avec une femme locale. Elle lui fait comprendre "OK, mais on va faire ca d'une maniere civilisee". Pour la suite, je vous suggere de louer la cassette.
Je suppose que les auteurs du film se sont bases sur Freud
Freud n'a pas invente le plaisir sexuel que je sache. Il a commence a parler ouvertement de ce qu'un certain puritanisme gardait sous le manteau depuis des temps immemoriaux.
Freud a ouvert une porte que les monotheismes ont essaye de maintenir fermee car c'etait un domaine qu'ils etaient incapable de controler.
On s'en fiche de ce que Platon a dit a ce sujet, A ma connaissance Platon n'avait pas la science infuse. Depuis Platon, la medecine, la sociologie, la physiologie, la psychologie et tout un paquet de "gies" ont fait quelques progres, non.
La pudibonderie d'Auguste avait des racines politiques qui avaient plus avoir avec le controle qu'avec la morale. Adolf Hitler, Staline et Mao Tse Toung ont aussi impose des precepts "moraux". La revolution Francaise etait aussi tres "morale". A Pyongyang, c'est mal vu de marcher main dans la main, de flirter dans les parcs
C'est etonnant cette tendance pudibonde des regimes dictatoriaux.
La lecture de Saint Thomas demontre sans aucune contestatation possible l'association entre sexe et souillure. Le sexe est sale. On va jusqu'a associer, a cette epoque, procreation avec peche, ca montre la deviance.
Saint Augustin etait marie, il devait savoir de quoi il parlait. Saint Thomas, lui etait moine et pourtant il est toujours la reference sur les sujets sexuels.
Je remarque avec tristesse la reaction violente de certains quand on a le malheur de mettre le sujet sur la table un peu trop pres des concepts religieux. Ca demontre que le traumatisme de notre societe judeo chretienne est encore vivace. La discussion a esprit ouvert est impossible.
Je remarque aussi l'hypocrisie de certains qui essayent de reecrire l'histoire parce que la verite ne leur permet pas de justifier des precepts dits moraux.
Il y a une difference entre mettre son nez dans la culotte des gens et hurler au scandale chaque fois qu'on aborde le sujet et qu'on sort des sentiers "balises".