Le sacrifice d'Abraham (l'Aïd)
Posté : 11 janv.06, 11:31
Le sacrifice d'Abraham
Concernant la période où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révèler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraissemblable qu'il était adulte; car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait donc eu trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara, Isaac aurait été dans la trentaine pour son sacrifice... tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixtion!
Néanmoins l'âge exact n'est pas vraiment important bien qu'il ait été suffisemment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire à un sacrifice important (voir Gen. 22:6); ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettrait, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose interressante son nom Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était " une image de Dieu et de son Fils unique ":
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Genèse 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija, "sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Genése 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Genèse 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui tépondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement, pouvait-il vraiment provenir de Dieu?
Puisqu'Abraham prit la sainte-cène avec Melchisédek, il a donc été auparavant baptisé selon cette autorité supérieure de l'Evangile (voir Hébreux, chapitre 7); par conséquent il a reçu le don du Saint-Esprit, complément logique de cette ordonnance et nécessaire pour obtenir l'esprit de prophétie. Grâce à sa foi extrême, le Saint-Esprit l'aida à reconnaître que l'instruction de sacrifier son fils venait bien de Dieu; que cet ordre était destiné à le mettre à l'épreuve et à comprendre les sentiments de Dieu lorsqu'il offrirait son propre Fils unique.
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande; Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Isaac, pour les mêmes raisons, pouvait savoir que son père accomplissait la volonté de Dieu en tant que père et prophète; c'est pourquoi il accepta de le suivre sans poser de question jusqu'au lieu indiqué.
Car YHWH déclara, dans Genèse 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification ; ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance) - premier-né du troupeau - de sexe masculin et sans défaut tout comme Jésus, et comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement.
Avec la certitude que Dieu serait capable de ramener son fils unique à la vie quand bien même il serait mort; conscient que Dieu désirait l'éprouver dans sa foi en YHWH (Jéhovah ou Jésus-Christ) dans sa capacité de tout sacrifier pour son Dieu ce qu'il avait de plus cher et même de plus précieux que sa propre vie. Il n'en reste pas moins que l'Eternel lui commanda de verser le sang innocent d'un fils dont il attendit la naissance pendant tant d'années.
Mettre à mort l'enfant promis par des anges et par Dieu lui-même, l'enfant par qui devait s'accomplir l'alliance dans le Christ qui naîtrait de sa descendance, cela dut représenter une épreuve dépassant toute compréhension.
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréensible! Impossible! Et cependant Abraham crut en Dieu. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père... Et Isaac portait le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.
En fait, cela aurait pu être comme si toute son espérance éternelle s'écroulait brutalement par la confiscation de sa propre vie éternelle contenue dans accroissement infini de sa postérité sur terre et dans les cieux.
Cependant il fit confiance, il pria pour obtenir des forces; et il ressenti, par le pouvoir du Saint-Esprit, clairement que c'était Dieu qui désirait cela de lui pour l'éprouver et le bénir ensuite davantage... Ce qu'il dut expliquer à son Fils Isaac après s'être probablement mis à genou avec lui en se serrant l'un contre l'autre. Isaac fut certainement convaincu par le même pouvoir, ce qui lui permit de se soumettre alors volontairement tout comme le Sauveur se soumis volontairement des siècles plus tard à peu près au même endroit en mourant sur la croix. C'est pourquoi il fut attaché sur le bois du sacrifice comme les animaux étaient liés et comme Jésus fut cloué.
Abraham et son fils montèrent sur la montagne, rassemblèrent ensemble les pierres pour construire l'autel et mirent les fagots dessus. Alors Isaac fut lié, pieds et mains, à genoux sur l'autel. Abraham dut donner à son fils son baiser d'adieu, sa bénédiction, son amour. Son âme, en cette heure de souffrance, était entièrement avec son fils qui allait mourir. Toutes les étapes se succèdèrent jusqu'au moment où le couteau fut tiré de la main levée qui devait donner le coup par où la vie devait s'écouler, lorsque l'ange lui dit: "Cela suffit!"
Dans Genèse 21: 10-13, nous lisons:
" Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange lui dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu m'a pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils ".
Ainsi Dieu nous lance à tous une invitation, celle de comprendre ce qu'Abraham ressentit à travers cette tragique épreuve in-extrémis interrompue grâce au bélier retenu par les cornes; c'est-à-dire pour chacun d'entre nous de méditer sur la souffrance qui fut celle de Dieu lorsqu'il accepta que son Fils unique souffrît au point de saigner de tous les pores de sa peau et sur la croix sans qu'aucune main n'intervienne pour retenir le "couteau" et sans qu'aucun "bélier" ne put lui être substitué.
Concernant la période où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révèler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraissemblable qu'il était adulte; car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait donc eu trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara, Isaac aurait été dans la trentaine pour son sacrifice... tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixtion!
Néanmoins l'âge exact n'est pas vraiment important bien qu'il ait été suffisemment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire à un sacrifice important (voir Gen. 22:6); ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettrait, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose interressante son nom Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était " une image de Dieu et de son Fils unique ":
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Genèse 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija, "sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Genése 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Genèse 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui tépondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement, pouvait-il vraiment provenir de Dieu?
Puisqu'Abraham prit la sainte-cène avec Melchisédek, il a donc été auparavant baptisé selon cette autorité supérieure de l'Evangile (voir Hébreux, chapitre 7); par conséquent il a reçu le don du Saint-Esprit, complément logique de cette ordonnance et nécessaire pour obtenir l'esprit de prophétie. Grâce à sa foi extrême, le Saint-Esprit l'aida à reconnaître que l'instruction de sacrifier son fils venait bien de Dieu; que cet ordre était destiné à le mettre à l'épreuve et à comprendre les sentiments de Dieu lorsqu'il offrirait son propre Fils unique.
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande; Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Isaac, pour les mêmes raisons, pouvait savoir que son père accomplissait la volonté de Dieu en tant que père et prophète; c'est pourquoi il accepta de le suivre sans poser de question jusqu'au lieu indiqué.
Car YHWH déclara, dans Genèse 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification ; ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance) - premier-né du troupeau - de sexe masculin et sans défaut tout comme Jésus, et comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement.
Avec la certitude que Dieu serait capable de ramener son fils unique à la vie quand bien même il serait mort; conscient que Dieu désirait l'éprouver dans sa foi en YHWH (Jéhovah ou Jésus-Christ) dans sa capacité de tout sacrifier pour son Dieu ce qu'il avait de plus cher et même de plus précieux que sa propre vie. Il n'en reste pas moins que l'Eternel lui commanda de verser le sang innocent d'un fils dont il attendit la naissance pendant tant d'années.
Mettre à mort l'enfant promis par des anges et par Dieu lui-même, l'enfant par qui devait s'accomplir l'alliance dans le Christ qui naîtrait de sa descendance, cela dut représenter une épreuve dépassant toute compréhension.
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréensible! Impossible! Et cependant Abraham crut en Dieu. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père... Et Isaac portait le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.
En fait, cela aurait pu être comme si toute son espérance éternelle s'écroulait brutalement par la confiscation de sa propre vie éternelle contenue dans accroissement infini de sa postérité sur terre et dans les cieux.
Cependant il fit confiance, il pria pour obtenir des forces; et il ressenti, par le pouvoir du Saint-Esprit, clairement que c'était Dieu qui désirait cela de lui pour l'éprouver et le bénir ensuite davantage... Ce qu'il dut expliquer à son Fils Isaac après s'être probablement mis à genou avec lui en se serrant l'un contre l'autre. Isaac fut certainement convaincu par le même pouvoir, ce qui lui permit de se soumettre alors volontairement tout comme le Sauveur se soumis volontairement des siècles plus tard à peu près au même endroit en mourant sur la croix. C'est pourquoi il fut attaché sur le bois du sacrifice comme les animaux étaient liés et comme Jésus fut cloué.
Abraham et son fils montèrent sur la montagne, rassemblèrent ensemble les pierres pour construire l'autel et mirent les fagots dessus. Alors Isaac fut lié, pieds et mains, à genoux sur l'autel. Abraham dut donner à son fils son baiser d'adieu, sa bénédiction, son amour. Son âme, en cette heure de souffrance, était entièrement avec son fils qui allait mourir. Toutes les étapes se succèdèrent jusqu'au moment où le couteau fut tiré de la main levée qui devait donner le coup par où la vie devait s'écouler, lorsque l'ange lui dit: "Cela suffit!"
Dans Genèse 21: 10-13, nous lisons:
" Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange lui dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu m'a pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils ".
Ainsi Dieu nous lance à tous une invitation, celle de comprendre ce qu'Abraham ressentit à travers cette tragique épreuve in-extrémis interrompue grâce au bélier retenu par les cornes; c'est-à-dire pour chacun d'entre nous de méditer sur la souffrance qui fut celle de Dieu lorsqu'il accepta que son Fils unique souffrît au point de saigner de tous les pores de sa peau et sur la croix sans qu'aucune main n'intervienne pour retenir le "couteau" et sans qu'aucun "bélier" ne put lui être substitué.