le péché originel
Posté : 02 févr.06, 06:33
Que dit cette doctrine? Qu’en désobéissant à Dieu, Adam et Eve ont commis le premier péché et que c’est par lui que le mal est entré dans le monde. Nous héritons tous, en naissant, de ce péché des origines et nous en supportons les conséquences. C’est par le baptême que nous sommes libérés du péché originel (mais pas de toutes ses conséquences) car si par un seul homme (Adam) le péché est entré dans le monde, c’est par un seul homme aussi (Jésus) , que ce péché a été détruit. C’est St Paul qui parle ainsi.
L’idée selon laquelle Jésus se serait sacrifié pour l’expiation du péché, le salut des humains ou la vie éternelle de ceux qui croient en lui, est dénuée de tout fondement.
Jésus n’a pas parlé de la rédemption pour avoir la vie éternelle. Bien au contraire, il a dit que chacun sera jugé selon sa parole et selon ses actes :
« Car par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné. » Mt 12.37
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jn 17.3
« C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » Jn 6.65
Ces versets sont clairs. Jésus n’a nullement dit que sa mort est la rançon de la vie éternelle ; celle-ci sera donnée, d’après Jésus, à celui qui écoutera ses paroles qui sont celles de Dieu qui l’a envoyé.
Pour preuve, Jésus avait horreur de la mort. Comment se fait-il qu’il déteste quelque chose qui conditionne le salut de l’humanité et la vie éternelle ? Il dit aux Juifs :
« Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir […] Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu... Vous avez pour père le Diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père» Jn 8.37-44
Jésus s’en prend à ceux qui voulaient sa mort en les qualifiant de fils du Diable. Il est certain qu’il n’aurait pas réagi ainsi si sa mort avait un quelconque rapport avec le salut ou la rédemption.
Même si, pour le besoin de l’argumentation, on admet la mort de Jésus, il est absolument insensé de croire que cette mort ait pour but le rachat de l’humanité.
Le Christ répugnait la mort et il voulait à tout prix l’éviter ; il avait prié Dieu de l’éloigner de cette coupe ; il s’est lamenté sur la croix et cette attitude n’est pas digne d’un Messie dont la mort aurait une finalité salvatrice :
« Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Mt 26.38,39 ; Lc 22.42
« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabaqtani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mt 27. 46,47 ; Mc 15.34-35
L’assertion que la mort du Christ sur la croix est l’expiation du péché est absurde, car par ce mot « péché » les Chrétiens entendent le péché originel, commis par Adam, et non les péchés commis par ses descendants, et il est injuste de considérer ces derniers comme punissables pour ce péché originel :
les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et vice versa, cela est contraire à l’équité. Ez 18.20
Le péché originel est un cinglant désaveu de la justice divine.
Cette théorie est absolument fausse car :
1°) Le péché originel commis par Adam lui a été pardonné.
«Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes qui revient sans cesse vers le pécheur repentant ; Il est Miséricordieux.» sourate 2, v37
2°) Il est injuste que les descendants d’Adam soient punissables pour ce péché originel. Les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et les pères ne peuvent répondre des fautes de leurs fils, cela est contraire au bon sens et à l’équité:
«Le fils ne portera pas l’iniquité de son père et le père ne portera pas l’iniquité de son fils.
La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.» Ezéchiel 18.20-21
«On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères; on fera mourir chacun pour son péché.» Dt.24.16
« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » Ez 18.4
[b]« Vous dites : Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toutes mes lois ; il vivra. L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. « Ez 18.19, 20 [/b]
Il ressort de ces versets que chacun est personnellement responsable de ses actes; nul ne doit répondre des fautes de l’autre. Le pardon est l’un des attributs de Dieu. Lui seul a le pouvoir de châtier qui Il veut et de pardonner à qui Il veut.
Celui qui commet un péché se voit exposé au châtiment. Les chrétiens, même les plus fidèles à Jésus, n’échappent pas à cette règle et Jésus ne saurait se substituer à Dieu pour leur pardonner leurs fautes. Ephésiens 5.4-7
3°) Il en est de même pour la vie éternelle qui ne s’obtient que par la Grâce de Dieu.
«Cela afin que les gens du Livre sachent qu’ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d’Allah et que la grâce est dans la main d’Allah. Il la donne à qui Il veut, et Allah est le Détenteur de la grâce immense. » s57, v29
«Or la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Jean 17.3
L’idée selon laquelle Jésus se serait sacrifié pour l’expiation du péché, le salut des humains ou la vie éternelle de ceux qui croient en lui, est dénuée de tout fondement.
Jésus n’a pas parlé de la rédemption pour avoir la vie éternelle. Bien au contraire, il a dit que chacun sera jugé selon sa parole et selon ses actes :
« Car par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné. » Mt 12.37
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jn 17.3
« C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père. » Jn 6.65
Ces versets sont clairs. Jésus n’a nullement dit que sa mort est la rançon de la vie éternelle ; celle-ci sera donnée, d’après Jésus, à celui qui écoutera ses paroles qui sont celles de Dieu qui l’a envoyé.
Pour preuve, Jésus avait horreur de la mort. Comment se fait-il qu’il déteste quelque chose qui conditionne le salut de l’humanité et la vie éternelle ? Il dit aux Juifs :
« Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham ; mais vous cherchez à me faire mourir […] Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu... Vous avez pour père le Diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père» Jn 8.37-44
Jésus s’en prend à ceux qui voulaient sa mort en les qualifiant de fils du Diable. Il est certain qu’il n’aurait pas réagi ainsi si sa mort avait un quelconque rapport avec le salut ou la rédemption.
Même si, pour le besoin de l’argumentation, on admet la mort de Jésus, il est absolument insensé de croire que cette mort ait pour but le rachat de l’humanité.
Le Christ répugnait la mort et il voulait à tout prix l’éviter ; il avait prié Dieu de l’éloigner de cette coupe ; il s’est lamenté sur la croix et cette attitude n’est pas digne d’un Messie dont la mort aurait une finalité salvatrice :
« Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! » Mt 26.38,39 ; Lc 22.42
« Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabaqtani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mt 27. 46,47 ; Mc 15.34-35
L’assertion que la mort du Christ sur la croix est l’expiation du péché est absurde, car par ce mot « péché » les Chrétiens entendent le péché originel, commis par Adam, et non les péchés commis par ses descendants, et il est injuste de considérer ces derniers comme punissables pour ce péché originel :
les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et vice versa, cela est contraire à l’équité. Ez 18.20
Le péché originel est un cinglant désaveu de la justice divine.
Cette théorie est absolument fausse car :
1°) Le péché originel commis par Adam lui a été pardonné.
«Puis Adam reçut de son Seigneur des paroles, et Allah agréa son repentir car c’est Lui certes qui revient sans cesse vers le pécheur repentant ; Il est Miséricordieux.» sourate 2, v37
2°) Il est injuste que les descendants d’Adam soient punissables pour ce péché originel. Les fils ne sauraient être responsables des fautes de leurs pères et les pères ne peuvent répondre des fautes de leurs fils, cela est contraire au bon sens et à l’équité:
«Le fils ne portera pas l’iniquité de son père et le père ne portera pas l’iniquité de son fils.
La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant revient de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe toutes mes lois et pratique la droiture et la justice, il vivra, il ne mourra pas.» Ezéchiel 18.20-21
«On ne fera point mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir les enfants pour les pères; on fera mourir chacun pour son péché.» Dt.24.16
« L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. » Ez 18.4
[b]« Vous dites : Pourquoi le fils ne porte-t-il pas l’iniquité de son père ? C’est que le fils a agi selon la droiture et la justice, c’est qu’il a observé et mis en pratique toutes mes lois ; il vivra. L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. « Ez 18.19, 20 [/b]
Il ressort de ces versets que chacun est personnellement responsable de ses actes; nul ne doit répondre des fautes de l’autre. Le pardon est l’un des attributs de Dieu. Lui seul a le pouvoir de châtier qui Il veut et de pardonner à qui Il veut.
Celui qui commet un péché se voit exposé au châtiment. Les chrétiens, même les plus fidèles à Jésus, n’échappent pas à cette règle et Jésus ne saurait se substituer à Dieu pour leur pardonner leurs fautes. Ephésiens 5.4-7
3°) Il en est de même pour la vie éternelle qui ne s’obtient que par la Grâce de Dieu.
«Cela afin que les gens du Livre sachent qu’ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d’Allah et que la grâce est dans la main d’Allah. Il la donne à qui Il veut, et Allah est le Détenteur de la grâce immense. » s57, v29
«Or la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » Jean 17.3