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La culpabilité est un bon serviteur mais un mauvais maître... Elle est mauvais maître lorsqu'elle met durement sa main sur notre cou et qu'elle nous oblige à marcher courbé tous les jours de notre vie. Elle est bonne servante lorsqu'elle sert à nous infliger une douleur qui fini par nous fatiguer de notre péché et qu'elle nous amène doucement à préférer la faveur de Dieu; à renoncer de coeur à ce péché et nous amener à travailler enfin à la sanctification de notre caractère et de nos habitudes mauvaises.

Et les Églises locales... qu'elles sont-elles sinon des endroits qui ne servent souvent qu'à cultiver et engraisser cette mauvaise culpabilité de mile et une manières?... Lorsque nous avons accepté l'Évangile nous étions des personnes nouvelles et heureuses dans le coeur. Que signifie donc le fait que tant de croyants heureux au commencement de leur conversion, soient devenus, après quelques années, des gens dépressifs et empêtrés dans toutes sortes de querelles qui n'en finissent jamais? Les croyants d'aujourd'hui se traînent d'Église en Église comme des enfants perdus qui cherchent une maison, portant sur leur dos un trop lourd baguage de blessures et de mauvaise tristesse... L'Église locales est une institution mal comprise, mal interprétée, mal fondée, mal appliquée et qui ne séduit guère aujourd'hui que ceux et celles qui n'en ont pas encore assez souffert... Liés par les sentiments d'imaginaires obligations basés sur des textes bibliques interprétés selon la lettre, nous sommes devenus un peuple en dépression qui ne connaît plus la joie de son premier amour; de cette lune de miel avec Jésus; seul avec son Esprit bienfaisant qui nous rendait le coeur léger et plein de joie. Oui mes frère et soeur; en vérité nous avons prit les choses trop à coeur et nous sommes chargés de fardeau que l'Esprit du Seigneur ne nous avait jamais demandé de porter; nous avons perdu la joie de notre salut parce que l'Église locales a prit une une importance et une place démesurée dans nos vies...

Je vous pose maintenant une simple question : Est-ce que l'allégeance à votre Église locale a remplacée votre allégeance première à Jésus-Christ? Est-ce que votre présence à l'Église a remplacé la présence de l'Esprit de Jésus en vous? Dans ce cas, il n'est pas étonnant que vous ayez perdu toute votre ancienne joie d'être chrétien... Il est encore temps de changer les choses. Vous pouvez revenir en arrière, à l'époque où vous étiez heureux... Faites un grand ménage et secouez la poussière légaliste qui s'est attachée à vous. Revenez au simple et bon Évangile qui est entré dans votre coeur il y a plusieurs années. Ne donnez désormais votre allégeance de coeur et de corps qu'à Jésus-Christ. Après 30 années de vie chrétienne je peux observer maintenant que les Églises locales ne sont bonnes pour nous que dans la seule mesure où elle nous édifient. Tout le reste doit être rejeté. Personnellement les seules choses qui m'édifient dans l'Église sont : la musiques, les chants et les quelques paroles consolantes et encourageantes que j'y entend; tout le reste n'inspire que confusion et mauvais tourments... Soyons sages; retenons uniquement ce qui est bon et rejetons toutes les autres obligations qui nous sont soumises comme ''obligatoires''. L'Évangile nous apprend à servir Dieu en Esprit et non selon la lettre qui tue. Ne faisons pas du Nouveau Testament une autre Loi et un autre joug; une autre ''lettre'' qui nous enlève la joie première que nous avons ressentie lorsque Jésus est entré dans notre vie. Amen

AMADEUS a écrit :Lorsque nous avons accepté l'Évangile nous étions des personnes nouvelles et heureuses dans le coeur. Que signifie donc le fait que tant de croyants heureux au commencement de leur conversion, soient devenus, après quelques années, des gens dépressifs et empêtrés dans toutes sortes de querelles qui n'en finissent jamais?

J'ai l'impression de lire l'histoire d'un vieux couple.
Ils se sont rencontrés, se sont passionnément aimés, mais ... l'habitude nous joue des tours, nous qui pensions que notre amour avait une santé de fer.
L'enthousiasme fondé sur des chimères ne résiste pas à l'épreuve de la réalité.
Changer d'église ? Pourquoi pas. Ce serait comme prendre un amant, histoire de pimenter le quotidien.

Ou alors l'athéïsme c'est pas mal aussi, ça permet de réfléchir par soi-même