[Catholique] "Moi et le Père sommes un"
Posté : 22 avr.06, 00:01
De bonne foi.
Je vous prie de m’expliquer.
Je vous prie de m’expliquer.
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Bonjour "humble avis",humble avis a écrit :De bonne foi.
Je vous prie de m’expliquer ce que voulais dire Jésus dans ce passage :
"Moi et le Père nous somme un"
Pas tous heureusement ! Et certainement pas les premiers chrétiens. Ce n'est pas parce que le Concile de Nicée a décrété quelque chose que c'est forcément vrai. Le bon sens aujourd'hui doit l'emporter sur la conjoncture religieuse du IVème siècle qui a produit le dogme trinitaire sur des fondements obscures, pour des raisons politiques et non religieuses par ailleurs.VexillumRegis a écrit :Tous les chrétiens se reconnaissent dans cette profession de foi.
Ca ne veut rien dire, d'autant que nulle part dans la Bible, tu ne trouveras que la Parole est incréée ni qu'elle est éternellement engendré par le Père, expression dont je me demande encore ce qu'elle peut bien signifier.la Parole incréée éternellement engendrée par le Père
Totalement incompréhensible !!! Tu connais toi l'essence suressentielle de Dieu ? Tu crois sincèrement que ça veut dire quelque chose ? N'est ce pas plutôt une profusion de termes inutiles, d'expressions pseudo-intelligentes destinées à masquer l'absence totale de fondement biblique ?Jésus est donc UN avec son Père selon l'essence suressentielle de Dieu, dans l'unité du Saint-Esprit, qui est leur commun Amour.
"APRÈS Nicée, les discussions se poursuivirent pendant des dizaines d’années. Ceux qui ne voyaient pas en Jésus l’égal de Dieu reprirent même le dessus pendant un certain temps. Cependant, l’empereur Théodose finit par régler la question à leur détriment. Il imposa le Credo du concile de Nicée dans son royaume et, en 381, réunit le concile de Constantinople pour en clarifier la formule.vous n'êtes pas sans savoir que cette question a été réglé dès le IVème siècle (Credo de Nicée-Constantinople, 381). Tous les chrétiens se reconnaissent dans cette profession de foi
Le prologue de l'évangile de Jean atteste, de manière incontestable, la divinité de Jésus. Toutefois, la question n'est pas là. Que signifie cette divinité, et accorde-t-elle à Jésus les mêmes prérogatives que celles dont jouit son Père qui est également son "Dieu" (Eph. 1:17)?Saint Jean est très clair dans d'autres passages, par exemple dans le prologue de son évangile ; je vous y renvoie.
Il est facile de tout remettre sur le dos des premiers conciles en disant que chez les premiers chrétiens, tout n'était pas si clair et si uniforme. En réalité, s'il faut conclure que toute l'Église (tous les Catholiques des différents rites, les Orthodoxes et les Protestants), des premiers siècles jusqu'à aujourd'hui (car les soi-disant chrétiens qui récusent le dogme de la Trinité sont toujours très minoritaires), s'est leurrée de façon unanime et avec une assurance inébranlable sur le point central de sa doctrine, alors les Écritures sont erronées. Car pour avoir conduit avec certitude les chrétiens de tout temps à croire en un Dieu trine, il fallait qu'elle soit singulièrement ambiguë quand à son réel message, qui est dès lors fort incertain.Pas tous heureusement ! Et certainement pas les premiers chrétiens. Ce n'est pas parce que le Concile de Nicée a décrété quelque chose que c'est forcément vrai. Le bon sens aujourd'hui doit l'emporter sur la conjoncture religieuse du IVème siècle qui a produit le dogme trinitaire sur des fondements obscures, pour des raisons politiques et non religieuses par ailleurs.
Ce qui n'entre pas en opposition à la doctrine de la Trinité. Le Verbe s'est en effet dépouillé de sa gloire céleste afin de prendre notre humanité, selon laquelle il est inférieur et subordonné à Dieu, en un sens; tout au long de sa vie terrestre, il démontre néanmoins sa nature divine, ce dont l'Écriture elle-même témoigne.Didier a écrit :Qu’ils considéraient le Fils comme distinct du Père ressort à l’évidence du fait qu’ils affirmaient clairement son infériorité… Ils le considéraient comme distinct et subordonné…
Les commentaires cités plus haut, notamment L'Eglise des trois premiers siècles d'Alvan Lamson, ne parlent pas de la subordination du Fils sous le rapport seulement de son ministère terrestre, mais également durant sa préexistence céleste ainsi qu'après avoir été glorifié à son retour au ciel.Ce qui n'entre pas en opposition à la doctrine de la Trinité. Le Verbe s'est en effet dépouillé de sa gloire céleste afin de prendre notre humanité, selon laquelle il est inférieur et subordonné à Dieu, en un sens