La question de la sagesse en islam
Posté : 01 mai06, 10:46
« Il donne la sagesse à qui Il veut. Et celui à qui la sagesse est donnée, vraiment, c'est un bien immense qui lui est donné. Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. »
Sourate Al-baqara2-269, Coran
L’homme a toujours chercher à comprendre soi-même et le monde qui l’entoure, il a pour cela crée des concepts et des théories visant à l’aider à avoir une vision plus juste.
Qu’est ce que la sagesse ?
Sans trop s’attarder sur la définition de la sagesse , nous pouvons néanmoins la décomposer en éléments, qui paraissent être les suivant :
-l’intelligence, en effet une capacité à comprendre et à voir à travers les choses parait indispensable à la sagesse
-la connaissance : en effet le savoir étendue est aussi un élément important.
-la volonté : indispensable à la maîtrise de soi et à la clarté de la vision mais aussi à la manifestation de la sagesse.
L’intelligence seule ne produit qu’une connaissance formelle, la connaissance seule n’est pas fertile. La volonté seule est anarchique.
Le savoir n’est donc qu’une des parties de la sagesse, il existe même une différence essentielle entre les deux : le savoir décompose la conaissance en sections et la sagesse la refond en une unité. En cela la sagesse est plus dure à acquérir que le savoir, le nombre des sages est en cela plus faible que celui des savants.
Le savoir nous permet d’avoir des médicaments comme des poisons, la sagesse nous indique quoi utiliser.
L’intelligence quant à elle permet d’avoir des jugements rapides, basés sur des liens rapidement établis entre les faits et les conclusions, le sage est plus lent dans ses jugements, mais ses jugements sont quand même le fruit d’un mouvement énorme d’intellect et de sentiments.
Le sage voit donne au choses leur vraies importances, et voit les choses arriver avant qu’elle ne soit là visible aux autres.
La sagesse et la philosophie ?
la philosophie est étymologiquement l’amour de la sagesse, c’est donc une activité intellectuelle constante d’affrontement des théories et de naissance des question, elle fournit plus de question qu’elle ne fournit de réponses, elle ne doit donc pas malgré son importance et son lien amoureux avec la sagesse, être confondue avec la sagesse elle-même.
La sagesse et le coran ?
Souvent dans le coran le mot sagesse est cité d’une façon successive au mot « livre » qui signifie la parole divine manifesté dans la torah, la bible, le coran et le livre révélé au prophète David selon la formule « …le livre et la sagesse… ». Cela montre que dans la vision musulmane, la sagesse véritable a besoin de l’encadrement du savoir divin dont la révélation aux humains dans ces livres n’est pas une action absurde, c’est ce savoir qui est le plus proche chemin à la sagesse, et c’est –pour le sage (car on peut faire dire n’importe quoi à un texte)- le garde fou contre la dérive vers l’erreur.
Et si ce savoir divin manifesté dans ces livres, a été -selon la vision musulmane- révélé d’une façon successive et espacé dans le temps mais d’une façon qui a eu une conclusion et un « sceau » avec l’islam, cela n’est pas non plus une action absurde mais une action qui accompagne l’évolution de l’Homme et qui lui confie à la fin de cet accompagnement le monde, libre à lui de faire ses choix mais aussi avec une responsabilité aussi équivalente à cette liberté, qui sera mise en jeu le jour du jugement dernier.
Sourate Al-baqara2-269, Coran
L’homme a toujours chercher à comprendre soi-même et le monde qui l’entoure, il a pour cela crée des concepts et des théories visant à l’aider à avoir une vision plus juste.
Qu’est ce que la sagesse ?
Sans trop s’attarder sur la définition de la sagesse , nous pouvons néanmoins la décomposer en éléments, qui paraissent être les suivant :
-l’intelligence, en effet une capacité à comprendre et à voir à travers les choses parait indispensable à la sagesse
-la connaissance : en effet le savoir étendue est aussi un élément important.
-la volonté : indispensable à la maîtrise de soi et à la clarté de la vision mais aussi à la manifestation de la sagesse.
L’intelligence seule ne produit qu’une connaissance formelle, la connaissance seule n’est pas fertile. La volonté seule est anarchique.
Le savoir n’est donc qu’une des parties de la sagesse, il existe même une différence essentielle entre les deux : le savoir décompose la conaissance en sections et la sagesse la refond en une unité. En cela la sagesse est plus dure à acquérir que le savoir, le nombre des sages est en cela plus faible que celui des savants.
Le savoir nous permet d’avoir des médicaments comme des poisons, la sagesse nous indique quoi utiliser.
L’intelligence quant à elle permet d’avoir des jugements rapides, basés sur des liens rapidement établis entre les faits et les conclusions, le sage est plus lent dans ses jugements, mais ses jugements sont quand même le fruit d’un mouvement énorme d’intellect et de sentiments.
Le sage voit donne au choses leur vraies importances, et voit les choses arriver avant qu’elle ne soit là visible aux autres.
La sagesse et la philosophie ?
la philosophie est étymologiquement l’amour de la sagesse, c’est donc une activité intellectuelle constante d’affrontement des théories et de naissance des question, elle fournit plus de question qu’elle ne fournit de réponses, elle ne doit donc pas malgré son importance et son lien amoureux avec la sagesse, être confondue avec la sagesse elle-même.
La sagesse et le coran ?
Souvent dans le coran le mot sagesse est cité d’une façon successive au mot « livre » qui signifie la parole divine manifesté dans la torah, la bible, le coran et le livre révélé au prophète David selon la formule « …le livre et la sagesse… ». Cela montre que dans la vision musulmane, la sagesse véritable a besoin de l’encadrement du savoir divin dont la révélation aux humains dans ces livres n’est pas une action absurde, c’est ce savoir qui est le plus proche chemin à la sagesse, et c’est –pour le sage (car on peut faire dire n’importe quoi à un texte)- le garde fou contre la dérive vers l’erreur.
Et si ce savoir divin manifesté dans ces livres, a été -selon la vision musulmane- révélé d’une façon successive et espacé dans le temps mais d’une façon qui a eu une conclusion et un « sceau » avec l’islam, cela n’est pas non plus une action absurde mais une action qui accompagne l’évolution de l’Homme et qui lui confie à la fin de cet accompagnement le monde, libre à lui de faire ses choix mais aussi avec une responsabilité aussi équivalente à cette liberté, qui sera mise en jeu le jour du jugement dernier.