Le diable ou Satan
Posté : 03 mai06, 09:00
Dans la Bible, le diable figure la nature mauvaise et rebelle de l'homme. Ainsi, les premiers humains se laissèrent gagner par le mal et mangèrent du fruit défendu (Genèse 3). De même, Caïn tua son frère Abel selon son propre désir (Genèse 4 : 8-9). Dieu provoqua le déluge en raison de la méchanceté de l'homme (Genèse 6 : 5 ; 8 : 21). En I Chroniques 21 : 1, le mauvais penchant de David s'éleva contre Israël (versets 3, 6 et 8). Dans le désert, Jésus fut tenté par le mal mais résista à la tentation (Matthieu 4 : 1-11 ; Marc 1 : 12-13 ; Luc 4 : 1-13). Simon Pierre, le zélote, voulut s'opposer à la mission rédemptrice du Christ (Matthieu 16 : 21-23 ; Marc 8 : 31-33 ; Luc 22 : 31-32). Judas trahit Jésus par cupidité (Matthieu 26 : 14-16.47-50 ; Marc 10 : 11 ; 14 : 43-46 ; Luc 22 : 47-48 ; Jean 13 : 2.21-30 ; 17 : 2-3). Le coeur d'Ananias se remplit de malice et il mentit au Saint-Esprit (Actes 5 : 3). Paul recommanda aux couples de Corinthe de ne point se priver trop longuement l'un de l'autre, de peur que Satan ne les tente par leur incontinence (I Corinthiens 7 : 5). Enfin, Jacques écrivit aux douze tribus : « Heureux l'homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment. Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. » (Jacques 1 : 12-15).
Mais le terme satan est aussi utilisé pour désigner un ennemi, un accusateur ou un calomniateur. Dans l'Ancien Testament sont ainsi qualifiés Akisch, roi de Gath (I Samuel 29 : 4), les fils de Tseruja (II Samuel 19 : 22), Hadad, l'Edomite (I Rois 11 : 14), Rezon, fils d'Eliada (verset 23), le roi de Babylone (Esaïe 13-14 ; Daniel 5 : 18-30), le prince de Tyr (Ezéchiel 26-28) ou encore l'accusateur de Josué (Zacharie 3 : 1).
Dans le Nouveau Testament, les termes satanos ou diabolos désignent la postérité du serpent ancien (cf. Genèse 3 : 14-15), c'est-à-dire les autorités religieuses de Jérusalem et les Juifs judaïsants qui s'opposèrent au changement des alliances : « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous–mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres–ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. » (Matthieu 3 : 7-10).
« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8 : 44).
« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui–même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. » (II Corinthiens 11 : 13-15).
« Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. » (Apocalypse 2 : 9-10).
Mais le terme satan est aussi utilisé pour désigner un ennemi, un accusateur ou un calomniateur. Dans l'Ancien Testament sont ainsi qualifiés Akisch, roi de Gath (I Samuel 29 : 4), les fils de Tseruja (II Samuel 19 : 22), Hadad, l'Edomite (I Rois 11 : 14), Rezon, fils d'Eliada (verset 23), le roi de Babylone (Esaïe 13-14 ; Daniel 5 : 18-30), le prince de Tyr (Ezéchiel 26-28) ou encore l'accusateur de Josué (Zacharie 3 : 1).
Dans le Nouveau Testament, les termes satanos ou diabolos désignent la postérité du serpent ancien (cf. Genèse 3 : 14-15), c'est-à-dire les autorités religieuses de Jérusalem et les Juifs judaïsants qui s'opposèrent au changement des alliances : « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous–mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres–ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. » (Matthieu 3 : 7-10).
« Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8 : 44).
« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui–même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres. » (II Corinthiens 11 : 13-15).
« Je connais ta tribulation et ta pauvreté bien que tu sois riche, et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. » (Apocalypse 2 : 9-10).