Inexistence de dieu : approche épistémologique

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 13 janv.13, 11:48

Message par M'enfin »

Salut Pauline, et merci de vous intéresser à moi.

J'imagine que vous vous êtes déjà aperçue que j'avais de curieuses idées, et que je n'hésitais pas à les exprimer ici. Je suis empathique, et je ne crois pas que le mensonge ait quoi que ce soit d'empathique, alors j'ai développé la fâcheuse manie d'être trop direct.
pauline.px a écrit :Et je me souviens de contributions qui n'hésitaient pas devant le diagnostic de maladie mentale à l'égard de ceux qui optaient pour telle ou telle réponse.
J'ai développé une thèse sur le mouvement qui me laisse croire que nous serions tous fous, car aux yeux des autres, nous en aurions tous l'air par moment. La difficulté, mais aussi l'avantage, serait de reconnaître que nous le sommes nous-mêmes, et c'est ce que je fais d'entrée de jeu dans mes discussions, mais en insistant sur le fait que nous le serions tous. Ne soyez donc pas surprise si je pointe du doigt chez vous ce qui serait une folie pour moi. Bienvenue dans le merveilleux monde des croyances personnelles.

Selon ma thèse, il y aurait trois causes à nos croyances, celle dont vous parlez ici-bas qui concerne le futur et son incertitude, celle qui concerne nos sensations dont nos sentiments, et celle qui concerne notre résistance au changement.
pauline.px a écrit :A contrario, j'ai le sentiment que si des questions turlupinent depuis des lustres l'intelligence humaine c'est bien parce que notre expérience quotidienne ne cesse de nous faire effleurer des réponses possibles qui raniment en permanence et le doute et l'interrogation.
Vous auriez raison de trouver que le quotidien ramène le doute puisque, quand nous sommes éveillés, nous serions continuellement à essayer d'imaginer le futur, un futur parfois tout près et fort probable sauf malchance, mais parfois si loin que très improbable malgré toute la chance du monde. La première cause de nos croyances serait donc notre imagination, qui procéderait au hasard à la manière de celui de l'évolution pour s'adapter au changement. Si je procède au hasard pour prévoir l'avenir, je vais imaginer des possibilités et les tenter, mais à condition qu'elles me plaisent, car il faut bien que j'y «croie» un moment pour prendre le risque de les tenter. En imaginant d'avance l'avenir et en le vérifiant à mesure qu'il se présente, je peux apprendre plus rapidement qu'un animal, mais si cet avenir est trop éloigné pour être vérifiable, et que je continue de croire ce que j'imagine, je m'engage dans une dépendance intellectuelle. Comme vous pouvez le constater, avec ce genre d'idée, il n'y aurait plus grand chose de certain ici-bas.

La deuxième cause de nos croyances serait inhérente au besoin que nous aurions de nous soulager de nos erreurs régulièrement, et elle serait directement reliée au doute induit par l'imagination quand elle essaye de prévoir l'avenir, car elle le pourrait de deux manières : soit dans le but de développer du nouveau, soit dans le but de conserver l'ancien. Pour tenter de développer du nouveau je n'ai pas besoin de me confronter aux autres, mais pour tenter de conserver un automatisme oui, et je peux très bien me tromper dans les deux cas, malheureusement, si je me trompe dans le deuxième, je fais involontairement du tord aux autres. Les religions avaient justement trouvé la parade à ce genre de sentiment: «Le pardon de Dieu».

La troisième cause de nos croyance aurait trait à la manière de procéder pour nous pardonner nous-même nos fautes, car nous n'aurions effectivement pas absolument besoin de Dieu pour y arriver. En imaginant Dieu, je me soumets à lui, et j'efface ainsi l'orgueil induit par la résistance au changement qui me permet de conserver un automatisme au lieu de la changer, car tout en étant subconsciente, cette résistance fait régulièrement du tord aux autres. Selon ce principe, il suffirait de s'humilier volontairement et toute idée de causalité serait effacée, et c'est ce que je fais quand je me sens quelque peu angoissé, mais en imaginant que mes pensées sont issues du hasard de mon imagination. J'ai même entrepris de reconnaître ma propre résistance subconsciente dès que je remarque celle des autres, ce qui me permet d'extirper immédiatement toute forme de causalité dans un différent et ce, pour les deux partis.

Selon moi, la raison si chère à la philosophie se trouverait uniquement dans nos règles de comportement : il n'y aurait pas de raison existentielle absolue, personne n'aurait raison, et la raison du plus fort serait une mauvaise interprétation d'un instinct. Pour s'entendre entre nous, il suffirait d'établir des règles que tous peuvent facilement observer, y compris entre deux individus.

J'espère que je vous intéresse toujours autant malgré ma rugosité!

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 06:44

Message par pauline.px »

Bonjour Menfin

Je ne vous oublie pas mais je n'ai pas d'ordinateur...
M'enfin a écrit : J'imagine que vous vous êtes déjà aperçue que j'avais de curieuses idées
Je crains d'être affligée de la même maladie.
M'enfin a écrit :.La première cause de nos croyances serait donc notre imagination, qui procéderait au hasard à la manière de celui de l'évolution pour s'adapter au changement.
Je ne suis pas spécialiste de ce genre de question, mais ma conviction est que précisément il n'est pas question de hasard mais d'induction.

Pour moi, notre activité intellectuelle naturelle est en stricte continuité avec la démarche scientifique actuelle. Elle procède par induction, par essais et erreurs dans une démarche rationnelle et expérimentale.
Quand je vois le visage sombre d'un ami, j'essaie d'en déterminer les causes et ce n'est pas au hasard que je cherche, il y a là un gros travail d'imagination, certes, mais aussi de compilation, de comparaison et d'interprétation.

Et le hasard intervient quand il s'agit pour moi d'évaluer la probabilité que telle hypothèse soit la bonne.
Pourquoi évaluer les probabilités ? pour prendre des décisions et adopter un comportement adapté au visage sombre de mon ami.

Ce qui complique tout c'est un facteur social qui encadre cette démarche individuelle en légitimant telle ou telle hypothèse, entérinant tel ou tel déterminisme hypothétique, dogmatisant telle ou telle causalité.
C'est ce poids social qui court-circuite la démarche naturelle d'investigation individuelle.
Nous sommes manipulés par un jeu social qui nous dépasse.
Bref ! la société, la communauté, la famille, le groupe me disent "cette question a déjà été résolue par d'autres, voilà la bonne réponse" et ne pas accepter ce diktat pose problème, en tout cas il est souvent indispensable de prendre parti.

Quand j'étais jeune maman, les médecins m'ont prescrit de faire dormir mon nouveau-né sur le ventre, pouvais-je sereinement adopter une autre position ? Quand ma fille est devenue maman, les médecins lui ont interdit de faire dormir son bébé sur le ventre. Pouvait-elle leur désobéir ?

Et quand je parle de continuum avec la démarche scientifique actuelle c'est en souvenir d'un réportage où des chercheurs de l'Institut Pasteur se plaignaient amèrement de ne pas pouvoir approfondir leurs travaux dans tel domaine en vertu d'un veto purement dogmatique de l'institution.

Dans cette optique, les croyances (et je les inclus toutes, sciences comprises) sont des créations purement sociales, elles ne répondent pas à un besoin individuel, ce sont des idéologies élaborées de façon complexe et selon une grande variété de modes.
Certaines de ces idéologies nous sont imposées par une autorité, d'autres relèvent de la réaction spontanée face à l'idéologie dominante, d'autres naissent et meurent, renaissent car elles ont toujours une pertinence ou un pouvoir de séduction...
De cette variété naît aussi une concurrence entre les idéologies, de sorte que bien souvent chacun de nous est incité à prendre parti.
De toute façon nous sommes pris dans ce jeu idéologique qui nous manipule, et je plains celles et ceux qui pensent avoir réussi à s'abstraire de ce carcan.


À ce point, on peut se complaire à psychologiser les options individuelles avec, comme arrière-pensée, de discréditer par ce procédé indirect celles qui répondraient de façon trop évidente à un besoin de confort intellectuel ou sentimental.

Pourquoi, dans tous le catalogue des idéologies, choisir telle ou telle, pourquoi récuser telle ou telle ?
Ici, on peut imaginer sans preuve et sans argument que nous choisissons celles qui nous font le plus grand bien.
Peut-être..
mais alors qui peut prétendre avoir opéré un choix purement objectif ?

Voilà pour un tout petit embryon de réponse.


Très cordialement

votre soeur

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 07:24

Message par M'enfin »

pauline.px a écrit :Je ne suis pas spécialiste de ce genre de question, mais ma conviction est que précisément il n'est pas question de hasard mais d'induction. Pour moi, notre activité intellectuelle naturelle est en stricte continuité avec la démarche scientifique actuelle. Elle procède par induction, par essais et erreurs dans une démarche rationnelle et expérimentale.
Salut Pauline,

L'évolution biologique procède aussi par essai et erreur, pourtant, il n'y a aucune rationalité dans ce processus. Et si la rationalité n'était qu'une illusion, si nous étions tous beaucoup plus irrationnels que nous le croyons!

PS À mes yeux, votre embryon ne contient aucune malformation. :wink:

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 12:05

Message par Pion »

pauline.px a écrit : Quand j'étais jeune maman, les médecins m'ont prescrit de faire dormir mon nouveau-né sur le ventre, pouvais-je sereinement adopter une autre position ? Quand ma fille est devenue maman, les médecins lui ont interdit de faire dormir son bébé sur le ventre. Pouvait-elle leur désobéir ?
C'est une petite exemple toute simple et pourtant elle en dit long sur la complexité des comportements humains.

:)

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 12:28

Message par M'enfin »

Salut Pion,

Comment ça va le comportement chez les sceptiques? Je me suis fait virer pour un mois simplement en demandant à Diablo de me dire combien de temps allait durer le filtrage de mes messages, et s'il approuvait le comportement de JF. Comportement plutôt instinctif pour des gens qui se croient rationnels.

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 14:41

Message par Pion »

C'est dépriment,

Et ici quelqu'un me demande de faire quelque chose pour modérer les actions d'un modérateur, il me semble qu'il manque d'eau pour mettre dans le vin de certains, souhaitons qu'ils retrouverons le chemin de la source.

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 19 janv.13, 15:47

Message par M'enfin »

Internet, c'est un peu le Far-west présentement, il n'y a pratiquement aucune règle, chacun fait à sa guise, mais ça va changer. En attendant, c'est un bon outil pour développer une thèse comme la mienne, il faut juste que je trouve la bonne manière de la présenter.

jeffs

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 03:48

Message par jeffs »

:mrgreen:
il n'y a plus rien de réel de nos jours. nous sommes comme du bétail élevés a la quise de certains et injectés dans un système vicieux. de nos jours, croire en dieux ou pas c'est la mème chose. nous vivons dans une illussion bien conçut et orkestrer depuis des millénaires. l'aphabet, les mots, tout ça n'est qu'une manipulation du cerveau et qui de nos jours devient universel. regardé le monde, dieux ou pas il y a bien une dictature mondiale. la religions n'est la que pour n'ont résigner au bon fonctionnement du système sanguinaire. soit droit et tait toi. exploite et tait toi. enrichie toi et tait toi. pille et tait toi. enfante et tait toi. bref, nous sommes tous muet. meme a geuler des mots criare et revendicateur nos bouche reste cousue. alors le faite de ne pas croire en dieu ou y croire ou est la différence. aucune différence, nous croyont tous a notre existence, a tout c'est attraits qu'ont nous inflige depuis tout petit, quelle soit visuels ou auditifs. notre existence est bassé par la visualisation depuis notre naissance, d'une environnement sadique qui nous apartient pas. et nous qu'est-ce qu'ont fait, ont croit que tout nos bien sont acquit par nous meme, c'est faux. nous sommes que des pales répliques, des exclaves qui obéissent aux doigts et a l'oeil. notre existence est érronné, seule solutions, s'évadée?

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 05:47

Message par M'enfin »

jeffs a écrit :notre existence est erronné, seule solutions, s'évader?
Salut Jeff,

J'ai une solution pour toi, tu pourrais t'évader dans le néant de Pion, car il craint de s'y retrouver un jour, comme ça vous ne seriez pas tout seuls à croire que la réalité n'a pas de sens, hein Pion? :wink:

Blague à part, il y a des moments dans la vie où tout semble n'avoir aucun sens, et d'autres où il semble y en avoir trop. Je crois qu'il s'agit simplement de reconnaître cet état de chose pour se sentir moins désemparé quand ça se produit. Si on le reconnait, je crois même qu'on peut en profiter pour étudier la manière dont la société évolue, car on est alors un peut en retrait de l'activité sociale et on possède un certain recul utile à l'analyse. Le problème c'est qu'en général, on finit toujours par choisir un sens particulier, et qu'on l'exploite jusqu'à ce qu'il n'en ait plus, se retrouvant parfois ainsi dans un cul de sac. Pour moi la vie se résume à chercher un sens et à le suivre jusqu'à ce qu'il n'en ait plus, soit chacun de son côté, soit en groupe. Si tu choisis un sens qui n'est pas très bien défini au départ, donc si tu traces ton propre sentier quoi, tu risques de le trouver plus intéressant, mais tu risque aussi de te retrouver seul à le débroussailler, comme moi présentement.

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 06:10

Message par Pion »

Un jour un homme, s'était un savant dans le domaine de la recherche médicale, il était extrêmement exigent, dure, sévère et souvent ivre, son épouse l'accompagnait presque toujours et toute aussi ivre que lui, mais tous les deux extrêmement intelligents, cela c'est passé il y a plus de 25ans, ils m'ont expliqué que le vaccin contre le sida avait souvent été développé mais a chaque fois que quelqu'un quelque part en faisait la découverte quelqu'un d'autre au dessus d'eux détruisait toutes les traces et jetait dans l'évier tous les résultats des recherches.

L'homme m'a dit un jour, si tu cherches une réponse, part a la peche.

J'ai pensé qu'il me suggérait d'aller a la peche littéralement, afin que je me retrouve isolé, ainsi quand on cherche une réponse il faut la trouver par soi-même.
Après toutes ces années je cherche encore....

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 06:46

Message par M'enfin »

Selon moi, l'imagination cherche constamment du nouveau pour s'adapter dans un milieu en perpétuelle évolution, et elle le chercherait au hasard car il n'y aurait aucun autre moyen de créer du nouveau. Ce genre de quête fonctionnerait quand le futur est tout près, comme pour nous permettre d'acquérir un nouveau geste ou une nouvelle idée par exemple, mais il ne fonctionnerait pas quand il est trop loin, comme quand nous cherchons un sens à la vie, ou même quand nous votons pour un parti politique. Voter permettrait simplement à la société de suivre une direction commune durant un moment, mais sans savoir où nous aboutirons. Pourtant, les politiciens semblent convaincus qu'ils le savent et, d'après moi, ils sont souvent sincères. Cherchez l'erreur comme on dit!

jeffs

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 08:46

Message par jeffs »

salut m'enfin
merci de m'avoir répondut.

tu me parle de solitude, c'est vraie. mais bon, dans ce pays qui est la france ou toute la forèts, les loups et les tributs anciennes ont été exterminés pour mister le pontif maitre du monde. il faut mieux vivre seule car je suis trop faible et influencable aux yeux de l'église de juda. tu me parle aussi d'évolution et de sociabiliter. connait tu les traiter d'eugéniste. ce monde est crade, créer par des savants fou fachistes portés sur l'eugéniste. qui te dit pas que dans 200 ans il y aura d'étranges vaiseaux dans le ciel a circuler librement et admirés par tous. l'évolution est un mots crade porter pour la quètte de la planète afin de nous réduire a l'état de pions. vas parler d'évolution aux aftricains qui n'ont rien demander et qui vivait tranquilement dans la forèt, tout comme beaucoup de personne. là je souligne la preuve meme que le mots évolution est une propagande fachiste colonial égiptio-gréco-romaine-occidantal.... bref, une théorie basé par les barbares qui traitait les vraie hommes de la forèt de sous race. pourquoi? la jalousie je pense ou pire. nous vivons une catastrophe planètaire paranormal, guidé par je ne sait quoi. eugénisme est et sera demain, une science et une philosophie paien acquit pour tous. :mrgreen:

M'enfin

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 20 janv.13, 10:00

Message par M'enfin »

Salut Jeff,

Moi, je cherche une explication dans la manière dont fonctionne notre boite à poux car, étant moi-même sincère dans mes comportements avec autrui, et à voir comment ceux que l'on considère comme malfaisants semblent absolument incapables d'admettre qu'ils ont mal agi, j'ai l'impression que la plupart des gens sont sincères aussi. Il y aurait donc une grande part de nos comportements qui serait subconsciente, et ceux que l'on reproche aux autres serait bel et bien présents chez chacun de nous. Chacun agirait de manière subconsciente pour assurer sa propre survie, et la seule manière de réguler de pareils comportements subconscients serait de développer de meilleures règles pour empêcher leurs débordements. La démocratie, c'est une règle qui sert à faire évoluer la société sans s'entretuer, et ça a l'air d'assez bien fonctionner pour l'instant, mais on pourrait encore faire mieux, et on le fera sûrement, jusqu'à ce que l'on se soit engagés tous ensembles dans une impasse dont on ne pourrait plus se sortir, ce qui demeure une possibilité, le hasard étant ce qu'il est.

apprenti

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 janv.13, 04:45

Message par apprenti »

Bonjour à tous,
Pour ma première intervention, je souhaite m'exprimer sur le premier message de Vicomte, car il y a plusieurs façons de réfuter ses propositions.
Et je suis étonné, à la lecture ces posts, de n'en avoir vu aucune ou presque.

Vicomte a écrit :Si l'on s'en tient à une approche épistémologique de l'examen de l'existence de dieu, il me semble que l'on peut aboutir à une conclusion. C'est en tout cas ce que je soumets à votre examen critique.
Voici le cheminement de ma pensée :

A0. L'approche épistémologique examine le domaine du connaissable. Autrement dit, elle examine les conditions de possibilités de validation d'un discours sur le réel à caractère descriptif ou prédictif. Réfutation : Dieu est un réel à caractère paradoxal, ni descriptif, ni prédictif.
A1. On ne peut connaître une chose qu'à partir de notre entendement. Réfutation : comment suis-je sensé savoir que j'ai bien le niveau nécessaire pour traiter la question? Et si je ne l'ai pas c'est que mon entendement est insuffisant, donc impossibilité d'aller plus loin.
A2. Tout examen ontologique ne peut donc se faire que dans un mouvement de la pensée vers les manifestations du réel et non l'inverse. (2) Réfutation : la pensée n'est pas le meilleur outil pour traiter l'information. Et dans ce cas précis qui traite de Dieu, la pensée s'avère inutilisable.

B0. Le réel n'est donc connaissable qu'à partir du traitement par l'esprit de ses manifestations. Réfutation : le réel n'est connaissable que directement sans intermédiaire donc pas par ses manifestations.
B1. Tout concept définit un rapport au réel, lequel est forgé nécessairement a posteriori.
B2. Les concepts de limite, d'infini, de frontière, de temps, d'espace, de soi, de vie, de pensée, de but, etc. ne sont donc que des entités mentales permettant de circonscrire le réel, le partager, le classer, le décrire et le concevoir. Se demander par exemple si le réel est fini ou infini n'a aucun sens (ce serait comme faire aboyer le mot "chien"). (3) Réfutation : Dieu n'est pas un concept ni une entité mentale, et ne peut donc pas être appréhendé par le mental.

C0. Selon cette approche, tout objet (c'est-à-dire toute portion isolable du réel) dépend du sujet : c'est le détenteur des concepts qui produit l'objet, lequel est dans son esprit et non dans le réel. (Donc rien n'existe sans le sujet : penser par exemple que les arbres existeraient même en l'absence de l'homme c'est oublier que c'est l'homme qui a défini ce qu'est un arbre, donc les arbres n'existeraient pas en l'absence des hommes.) Réfutation : Dieu représente le réel absolu; seul le réel relatif existe du latin existere "être expulsé de" Dieu.
C1. Un objet se définit par un certain nombre de traits définis par le sujet (traits qui peuvent être hérités d'autrui, bien entendu, mais ça ne change rien à ce qui se produit du point de vue du sujet). Exemple d'objets : "Table", "Animal", mais aussi "Vie", "Dieu", "Moi", etc. Réfutation : qui perçoit? et avec quoi?


E2. Tous les concepts de "dieu" se définissant comme "ce qui existe sans concept" (au-delà de la pensée humaine) définissent nécessairement un dieu qui, épistémologiquement, n'existe pas. (Pour les raisons exposées en B.) Il en est de même pour tous les concepts de "dieu" tentant de s'affranchir de leur nature épistémologique. (Par exemple un dieu qui existerait même en l'absence des hommes. Cf. C0.) Réfutation : Dieu est paradoxal et l'homme possède un autre outil pour connaitre Dieu que la pensée.

Conclusions :

F0. Épistémologiquement dieu n'existe pas. Réfutation : dire que Dieu n'existe pas revient également à dire qu'il existe. Or par définition Dieu est (point à la ligne). Dire qu'il existe ou qu'il n'existe pas, revient à enfermer Dieu dans une perception dualiste à laquelle il n'appartient pas.
F1. Tout examen de l'existence de dieu ne peut donc pas se situer sur un plan épistémologique. Réfutation : faux, sauf qu'il va falloir chercher le bon outil et obtenir le niveau nécessaire, en clair, va falloir vous mettre au travail!
F2. Il peut en revanche se situer dans le champ des hypothèses (non vérifiées jusqu'à présent (5)), des fantasmes, des fables morales, etc. Réfutation : de la même façon rien ne prouve qu'un être-humain n'est son corps physique , ni sa pensée et il est facile de démontrer qu'il n'est ni l'un ni l'autre
F3. Poser la question de l'existence de dieu revient donc à se demander "à quoi puis-je me fier et que puis-je retenir d'utile de ce discours sur dieu ?". Réfutation : se poser la question de cette façon revient à chercher quelque chose à l'endroit exact où il ne se trouve pas.
Voilà, il y a une autre façon de réfuter qui consiste à pointe du doigt les lacunes de la méthodologie scientifique. Car le scientifique ne présente que les bon côtés de la science et en oublie, volontairement, les mauvais.

Cordialement.

apprenti

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 janv.13, 08:45

Message par apprenti »

Bonjour à tous,
Je souhaite, pour ma première intervention répondre à la démonstration de Vicomte, car il y a plusieurs façons de réfuter ses propositions, et je m'étonne qu'aucune n'ai été utilisée.
Vicomte a écrit :
Si l'on s'en tient à une approche épistémologique de l'examen de l'existence de dieu, il me semble que l'on peut aboutir à une conclusion. C'est en tout cas ce que je soumets à votre examen critique.
Voici le cheminement de ma pensée :

A0. L'approche épistémologique examine le domaine du connaissable. Autrement dit, elle examine les conditions de possibilités de validation d'un discours sur le réel à caractère descriptif ou prédictif. Réfutation : Dieu est une réalité à caractère paradoxal, ni descriptif, ni prédictif.
A1. On ne peut connaître une chose qu'à partir de notre entendement. Réfutation : comment suis-je sensé mesurer le niveau de mon entendement? Car si mon niveau est insuffisant, il est peu probable que je puisse aboutir à une conclusion exacte.
A2. Tout examen ontologique ne peut donc se faire que dans un mouvement de la pensée vers les manifestations du réel et non l'inverse. (2) Réfutation : la pensée n'est pas le meilleur outil pour traiter l'information. Et lorsqu'il s'agit de Dieu, la pensée s'avère obsolète.

B0. Le réel n'est donc connaissable qu'à partir du traitement par l'esprit de ses manifestations. Réfutation : le réel est connaissable directement sans intermédiaire, avec le bon outil, donc pas besoin de passer par ses manifestations. Dieu est la réalité absolu, à ne pas confondre avec la réalité relative qui existe, du latin existere "être explusé de" Dieu.
B1. Tout concept définit un rapport au réel, lequel est forgé nécessairement a posteriori.
B2. Les concepts de limite, d'infini, de frontière, de temps, d'espace, de soi, de vie, de pensée, de but, etc. ne sont donc que des entités mentales permettant de circonscrire le réel, le partager, le classer, le décrire et le concevoir. Se demander par exemple si le réel est fini ou infini n'a aucun sens (ce serait comme faire aboyer le mot "chien"). (3) Réfutation : Dieu n'est pas un concept, et ne peut pas être appréhendé mentalement.

C4. Et "Être" signifie donc "être objectivé", c'est-à-dire être une instance de l'objectivable, donc de l'existant. (Ex. "Cette table.") Réfutation : Être signifie être, "êter objectivé" signifie Avoir.


E0. Considérons l'ensemble des traits permettant d'établir l'existence d'un dieu défini par un sujet.
E1. Tous les concepts de "dieu" se définissant par un ensemble de traits dont seulement une partie correspondent aux manifestations du réel ne sont pas validés ontologiquement. Exemple : Je définis dieu comme l'origine de l'univers. Je constate que l'univers existe. Je ne peux pas en conclure que ce dieu existe, car tous les traits ne sont pas vérifiés. J'ai juste démontré l'existence d'une origine. Mais rien ne manifeste que cette origine a une pensée structurée comme celle des primates que nous sommes. Conclusion : épistémologiquement, ce dieu-là n'existe pas. (Ce qui ne l'empêche pas d'exister dans d'autres champs de la pensée, notamment en tant qu'hypothèse, que fantasme, etc.)
E2. Tous les concepts de "dieu" se définissant comme "ce qui existe sans concept" (au-delà de la pensée humaine) définissent nécessairement un dieu qui, épistémologiquement, n'existe pas. (Pour les raisons exposées en B.) Il en est de même pour tous les concepts de "dieu" tentant de s'affranchir de leur nature épistémologique. (Par exemple un dieu qui existerait même en l'absence des hommes. Cf. C0.) Réfutation : Dieu est accessible mais avec autre chose que la pensée, l'imagination et les 5 sens. Croyez-vous vraiment être votre corps physique et/ou votre pensée? Je peux démontrer que vous n'êtes ni l'un ni l'autre.

Conclusions :

F0. Épistémologiquement dieu n'existe pas. Réfutation : Votre conclusion revient exactement à dire que Dieu existe, les deux sont faux. Dieu est point à la ligne. Votre conclusion à pour erreur la perception dualiste qui en est à l'origine. Dieu n'est pas une dualité.
F1. Tout examen de l'existence de dieu ne peut donc pas se situer sur un plan épistémologique. Réfutation : au contraire c'est possible, mais visiblement vous n'avez pas le niveau requis pour le faire.
F2. Il peut en revanche se situer dans le champ des hypothèses (non vérifiées jusqu'à présent (5)), des fantasmes, des fables morales, etc. Réfutation : la falble c'est roie que la méthodologie scientifique est fiable et que sa rigueur peut s'exporter dans des domaines qu'elle nie.
F3. Poser la question de l'existence de dieu revient donc à se demander "à quoi puis-je me fier et que puis-je retenir d'utile de ce discours sur dieu ?". Réfutation : ça revient surtout à se demander si la question posée n'est pas déjà en soi un non-sens, qui aboutirait inéluctablement à une impasse. Dieu est pour le méritant.
Il y a une autre façon pour réfuter. Elle consiste à pointer les défauts de la méthodologie scientifique, car le scientifique présente toujours les bon côtés de la science et comme par hasard oublie d'incorporer les mauvais, ceux qui précisent les limites de son champ d'investigation.

Cordialement.

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