principaux réformateurs: Ulrich ZWINGLI (1484-1531)

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principaux réformateurs: Ulrich ZWINGLI (1484-1531)

Ecrit le 11 juil.03, 03:35

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Ulrich ZWINGLI (1484-1531)

Un curé suisse a la recherche du pardon du christ

Un parcours classique

Ulrich ZWINGLI est né en 1484 dans une famille paysanne fortunée et très religieuse. Tout jeune,il est confié à un oncle prêtre qui lui enseigne les rudiments du latin. Il étudie ensuite à Bâle, Berne et Vienne et s'inscrit en 1502 à l'Université de Bâle où il obtient en 1502 le grade de maître es arts. A 22 ans, doté d'une bonne culture scolastique et d'une très bonne formation humaniste, il est nommé curé de Glaris.

Un curé présent au monde

Contrairement à LUTHER, moine en son couvent, ZWINGLI est très présent au monde. Particulièrement actif dans sa paroisse, il continue à se former et apprend le grec en 1513. Par ailleurs, il s'intéresse également à la vie de sa cité. Il participe en particulier, comme aumônier des Suisses à la solde du pape, aux célèbres batailles de Novare (1512) et de Marignan (1515).

Il devient ensuite prédicateur d'un sanctuaire célèbre puis prédicateur et curé de la cathédrale de Zurich. C'est là qu'il devient petit à petit un authentique réformateur.

Un chrétien à la recherche du pardon du Christ

Durant toute ces années, ZWINGLI doit lutter contre sa nature humaine. Sans véritablement douter de son salut et donc partir à sa recherche comme LUTHER, ce qui marque le plus ZWINGLI c'est sa difficulté à vivre dans la sainteté. Il trouvera la paix dans le pardon du Christ rédempteur, à partir des mêmes textes que LUTHER, mais indépendemment de lui, tout au moins au début. Dès lors, il va pouvoir s'attaquer à sa vocation de réformateur.

Un théologien engagé

ZWINGLI s'intéresse à la vie publique de la cité dont il est le curé. Il n'hésite pas à intervenir par la prédication ou la plume. Ses écrits, quoique moins nombreux que ceux de LUTHER, sont aussi très intéressants.

Il est même élu au grand conseil de la ville de Zurich. On peut considérer qu'il passe définitivement à la Réforme à partir de 1523 avec la rédaction des 67 Thèses qu'il rédige pour pariciper à la première dispute de Zurich qui se tient le 29 Janvier 1523. Dans cet écrit très intéressant on peut repérer les thèmes centraux de la pensée théologique de ZWINGLI : la souveraineté absolue de Dieu d'où découle le salut donné gratuitement à l'être humain d'une part et l'autorité de la Bible d'autre part.

Un réformateur en action

Son choix étant fait, ZWINGLI va tout faire pour que Zurich devienne une cité réformée selon l'Ecriture Sainte. Toute son action va consister à transformer progressivement les coeurs et les mentalités de sa cité pour atteintre ce noble but. Il n'hésitera pas à participer à plusieurs disputes célèbres ce qui lui vaut d'être - enfin ! - excommunié à la dispute de Baden (Canton d'Argovie) en mai 1526.

Un réformateur oecuménique

L'un des souhaits de ZWINGLI demeurera toujours de faire l'unité des diverses tendances de la Réforme. Il n'y parvient que partiellement : ainsi, impossible de s'entendre avec les Anabaptistes qui seront chassés de Zurich.

Il ne parviendra pas non plus, malgré une évidente bonne volonté réciproque, à se mettre d'accord avec LUTHER sur la doctrine eucharistique. Ils se rencontrent au Colloque de Marbourg en 1529 sous la présidence du Landgrave Philippe de Hesse pour faire le point de leurs accords et désaccords.

Un texte comprenant 15 articles est publié à l'issue du Colloque. Sur les 14 premiers concernant les fondements de la Réforme, l'accord entre les Allemands et les Suisses est total. Dans le 15-ième article, concernant la doctrine eucharistique, les deux parties constatent un certain nombre de points d'accord et terminent par un désaccord sur le mode de présence du Christ dans l'Eucharistie.

La mort tragique d'un réformateur

Un autre souhait de ZWINGLI est de convertir l'ensemble de la Confédération Helvétique à la foi évangélique. Sur ce point, non seulement il ne parvient pas à l'obtenir, mais en plus son action a bien failli entraîner l'éclatement de la Confédération toute entière ! Finalement, les cantons suisses catholiques attaquent les Zurichois et les gagnent à la bataille de Cappel en octobre 1531. ZWINGLI - aumônier des troupes zurichoises - est tué sur ce champ de bataille alors qu'il assiste blessés et mourants.

medico

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Re: principaux réformateurs: Ulrich ZWINGLI (1484-1531)

Ecrit le 25 mars13, 01:54

Message par medico »

L’ANNÉE ZWINGLI ! C’est ainsi que l’on a qualifié 1969 dans les milieux protestants suisses. En effet, il y a 450 ans, c’est-à-dire le 1er janvier 1519, Ulrich Zwingli, prêtre catholique, entrait en fonction à la collégiale de Zurich. Du haut de la chaire, il affirma solennellement, au grand étonnement de ses auditeurs, qu’il allait prêcher la Bible de “A” jusqu’à “Z”. Le lendemain même, il commença à expliquer le premier chapitre du premier livre des Écritures grecques chrétiennes : l’Évangile selon Matthieu.
C’était là une façon d’agir étrange pour un prêtre catholique, mais Zwingli n’était pas un prêtre comme les autres. Né à Wildhaus le 1er janvier 1484, il faisait partie d’une famille nombreuse dont le père, citoyen très respecté, était magistrat de cette commune située dans une vallée alpine. L’oncle d’Ulrich, un prêtre, lui fit entreprendre dès son jeune âge des études qui devaient l’amener à Bâle, à Berne et à Vienne, où il entra à l’université en 1498. Finalement, ayant été reçu docteur en philosophie à Bâle, il était prêt à commencer à enseigner dans une école religieuse.
Zwingli ne tarda pas à s’intéresser aux humanistes de l’époque qui désiraient voir accorder une plus grande attention aux langues classiques (le grec et le latin) et même à l’hébreu. Il fut profondément influencé par Thomas Wyttenbach, qui était arrivé à la conclusion que “la mort du Christ est la seule rançon de notre âme”. Il suffit de réfléchir à l’ignorance qui enveloppait le peuple pendant l’âge des ténèbres, pour se rendre compte du caractère révolutionnaire de pareille conclusion.
Les superstitions des moines et l’extrême mondanité de l’Église écœuraient le jeune Zwingli. Il savait qu’une grande purification était nécessaire. Il se rendit compte finalement que la philosophie des érudits devait céder la place à la seule autorité de la Parole de Dieu. Il maintenait que la Bible s’interprète elle-même et que ceux qui se livrent, avec vénération et à l’aide de la prière, à une étude de ce Livre, seront récompensés par l’intelligence des richesses qu’il contient.
En 1516, Zwingli, alors prêtre et professeur à Glaris, obtint un exemplaire des Écritures grecques publiées par Érasme. Il lut cet ouvrage avec avidité et ses sermons commencèrent à revêtir une nouvelle forme. Chaque jour, il lisait et commentait un passage des Écritures, substituant peu à peu la vérité aux anciennes superstitions. Il devint à ce point connu comme interprète des Écritures, que lorsqu’il y eut un poste vacant à Zurich, il y fut nommé.
Un réformateur social et politique
Zwingli se fit donc le champion de la vérité biblique, mais il faut également admettre que son activité ne se limitait pas à une diffusion pacifique du message biblique. À la différence de Jésus-Christ et de ses apôtres, il s’intéressait aux questions politiques de son époque. Non seulement il réclamait des réformes dans l’Église, mais il cherchait aussi à réformer les dirigeants politiques.
À cette époque-là, les Suisses louaient leurs services aux plus offrants comme mercenaires, et ils étaient très demandés par les pays voisins. Zwingli jubila quand Zurich promulgua une loi interdisant ce service à l’étranger. Il s’opposa avec acharnement au recrutement de Suisses par le pape pour ses campagnes militaires. Voici la traduction de ses paroles à ce sujet : “Ils portent avec raison un couvre-chef et une cape rouge ; si vous les secouez, vous entendrez tomber les ducats et les couronnes ; si vous les étreignez, vous verrez couler le sang de votre fils, de votre frère, de votre père et de votre ami.”
Si, à l’époque, il y avait eu des journaux, ils auraient porté des gros titres de ce genre concernant les tentatives de réforme de ce prêtre catholique : “Zwingli supprime indulgences et reliques et refuse les pensions pontificales. Ses adversaires grincent des dents !” “1522: Zwingli viole le jeûne sacré. L’imprimerie de Froschauer impliquée. L’évêque horrifié. Le réformateur riposte par son Premier Sermon imprimé.” “Controverse animée sur le célibat des prêtres.” “1522: Au mépris de la loi sur le célibat ecclésiastique, Zwingli épouse une veuve, Anna Reinhard.”
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

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