Auteur : Marmhonie Date : 15 mars14, 00:27 Message : On a vu intervenir dans le sujet général sur le bouddhisme, surtout des pratiquants d'un certain bouddhisme japonais incertain, pas zen du tout. Cela pose une question et j'enfonce le clou, quel est le rapport du bouddhisme avec les dérives sectaires ?
On prend pour commencer ce sujet d'inquiétude, la Soka Gakkai. Un reportage vidéo vaut bien tout un baratin.
Nous attendons des réponses, les absents ont toujours tort.
Auteur : Sdmystik Date : 05 nov.14, 12:02 Message : Pourriez vous développer votre " baratin" car franchement après le visionage de vos vidéos je ne vois pas clairement en quoi la Soka Gakkai serait plus une secte que n importe quel mouvement religieux fusse-t-il établi de longue date sans parler du rapport du "journaliste japonais" qui ne site aucune de ses sources et pour lesquels un rapide renseignement objectif sur les agissements de ce mouvement montre d emblé toutes les inexactitudes ...
J'aimerais juste expliquer pourquoi la Sokka Gakkaï n'est pas reconnu dans le monde du bouddhisme comme du bouddhisme .
Nichiren le fondateur de la Sokka Gakkaï à inventé de toute pièce une pratique que bouddha n'a jamais mentionné ni recommandé .
Par exemple Nichiren prône l'étude d'un seul Soutra sur lequel il a fait une fixation qui est le soutra du lotus .
Il a crée un mantra qui est : Namo Myo Rengé Kyo , qui veut dire hommage au soutra du lotus .
La pratique de la Sokka Gakkaï est axé sur l'adoration d'un texte , là où Bouddha prônait tout le contraire , le fait de ne pas se laisser guider par l'autorité des textes religieux . Il suffit de lire le du kalama sutta qui est très clair sur ce sujet .
Le Bouddha a dit : "Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou l'ouï-dire ; ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par l'autorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le".
Sutra des kalamas
Réfèrence plus précise :
Anguttara Nikaya III.65
Kalama Sutta
Sermon aux Kalamas
La Sokka Gakkaï réduit le soutra du lotus à une sorte de bible ou de coran , hors le bouddhisme n'est en rien une religion de texte , les textes ne sont que des supports à la compréhension pour la pratique et pas du tout des objets de fondamentalisme d'adoration ni d'obligation à suivre .
Là commence l'aspect clairement manipulatoire , on commence par vous faire croire que votre vie devra être régie par l'autorité d'un texte alors que c'est faux à 100%, puisque bouddha n'a jamais été une religion de texte .
La Sokka Gakkaï parle de la loi , hors dans le bouddhisme il n'existe pas de dogme ni de loi , hors cette secte fait du bouddhisme quelque chose de dogmatique en en détournant le sens .
D'autres part dans le soutra du lotus bouddha n'a jamais dit que ce soutra du lotus devait annuler l'étude des autres soutras .
Pourquoi prétend on dans la Sokka Gakkaï qu'il ne faut pas étudier les autres textes du bouddha ?
Simplement parce que les autres textes vont en contradiction avec les interprétations hystériques de Nichiren sur le soutra du lotus et c'est fort habile de sa part de faire ça pour robotiser et manipuler les adeptes de façon à mettre les adeptes dans l'ignorance .
En prétendant que tous les autres soutras du bouddha sont annulé par le soutra du lotus et qu'ils sont désormais faux alors Nichiren est devenu un fondamentaliste religieux , pas un bouddhiste bien sûr .
Nichiren a fait une interprétation complètement dévoyée du soutra du lotus dans un sens extrémiste , rejetant tout autre soutra du bouddhisme pour finir par adorer un texte unique dans une adoration étrange .
Je ne vois pas en quoi un bout de papier devrait être adoré , pour un bouddhiste un bout de papier écrit n'est qu'un bout de papier , quelqu'en soient les paroles écrites et vouer une dévotion à un texte ou à un bout de papier n'a rien à voir de près ou de loin avec du bouddhisme .
Auteur : Coeur de Loi Date : 07 nov.14, 01:27 Message : Nichiren c'est le vrai Bouddhisme selon les soutras du Bouddha durant la période de la fin du Dharma.
Nichiren (Soleil du lotus) = Pratiquer le soutra du lotus
"Hommage au soutra du lotus"
Coeur de Loi
Auteur : vic Date : 09 nov.14, 04:19 Message :
Coeur de Loi a écrit :Nichiren c'est le vrai Bouddhisme selon les soutras du Bouddha durant la période de la fin du Dharma.
Nichiren (Soleil du lotus) = Pratiquer le soutra du lotus
"Hommage au soutra du lotus"
Coeur de Loi
Bonjour Cœur de loi ,
Oui je précise pour d'autres membres qui pourraient te lire que tu es un adepte de la sokka gakkaï tu ne t'en caches pas d'ailleurs sur d'autres forum bouddhistes du net où tu es passé , donc tu défends le points de vue que tu défends , libre aux gens de se faire une opinion .
Moi je donne la mienne , mais les arguments que j'ai donné sont les reproches qu'on voit le plus souvent de la part des bouddhistes sur la sokka gakkaï et le pourquoi ils ne considèrent pas cette secte comme du bouddhisme , en regard à l'ensemble des soutras et de l'enseignement du bouddha .
Il est vrai qu'on voit de plus en plus un regain du fondamentalisme religieux et du besoin des gens d'extrémisme de tout bord dans les idées d'où le regain des sectes , peut être parce que les gens veulent de la passion et n'aiment pas le tiède, je ne sais pas .Mais ça n'est pas dans ma démarche .
Auteur : Coeur de Loi Date : 09 nov.14, 04:27 Message : Justement non, car selon le soutra du lotus, c'est Nichiren qui pratique l'enseignement du Bouddha. Les autres ne pratiquent pas le soutra du lotus qui est le plus important des soutras selon le Bouddha.
Lotus 10 :
"De même ils sont bien éloignés d'une telle
science d'Éveillé, ceux qui n'ont pas
entendu ce soutra, qui ne l'ont pas
plusieurs fois embrassé dans leur pensée.
Mais ceux qui auront entendu
et auront médité à plusieurs reprises
ce roi des soutras, ce texte profond
qui est expliqué aux auditeurs,
Ceux-là seront des sages,
bien près de la science d'Éveillé,
de même que l'on dit que l'eau n'est pas loin,
quand on voit la poussière humide."
---
Qui est le vrai disciple du Bouddha ?
Auteur : vic Date : 09 nov.14, 04:32 Message :
Cœur de loi a dit :Justement non, car selon le soutra du lotus, c'est Nichiren qui pratique l'enseignement du Bouddha. Les autres ne pratiquent pas le soutra du lotus qui est le plus important des soutras selon le Bouddha.
Comme je l'ai dit en citant le sutta des kamalas bouddha n'a jamais considéré que le bouddhisme était une religion des textes .
Faire à un hommage à un bout de papier ça n'est en rien l'enseignement du bouddha .
Cœur de loi tu fais du bouddhisme un enseignement de type biblique , avec le soutra du lotus comme unique bible et tu es auto centré là dessus .
Bref, rien de commun avec le bouddhisme .
D'autres part il est totalement faux de hiérarchiser l'enseignement du bouddha , c'est comme si tu disais que ce qui est le plus élevé de l'arbre ce sont ses branches alors que l'arbre n'existe pas sans ses racines profondes et que comprendre et voir tout l'arbre c'est un ensemble .
Pour moi les pratiquants extrémistes de la sokka gakkaï ressemblent à ceux qui pensent que ce qui est le plus important dans un arbre ce sont ses branches alors que ça n'est qu'un vue extrême , obtue et partielle de ce qu'est un arbre .
Auteur : Coeur de Loi Date : 09 nov.14, 04:38 Message : Tu fais une grave erreur, un bouddhiste doit rendre hommage à la Loi ! et la Loi c'est les enseignements du Bouddha qui sont dans les soutras !
Les 3 joyaux du Bouddhisme :
- L'Éveillé
- La Loi
- La communauté bouddhiste
Un vrai bouddhiste doit lire, connaitre et méditer les enseignements, puis les pratiquer jusqu'à leur réalisation suprême.
---
Les soutras = La Loi = la science du Bouddha
Auteur : vic Date : 09 nov.14, 04:42 Message :
Coeur de Loi a écrit :Tu fais une grave erreur, un bouddhiste doit rendre hommage à la Loi ! et la Loi c'est les enseignements du Bouddha qui sont dans les soutras !
Les soutras = La Loi = la science du Bouddha
Relis le sutta des kamalas , bouddha n'a jamais enseigné de dogme ni de loi impérative à suivre , ça n'existe pas dans le bouddhisme .
C'est là où je dis qu'étudier un seul soutra donne une vision obtue de la réalité du bouddhisme .
Ta vision du bouddhisme ressemble à une vision biblique ou à une religion des textes et ça n'existe pas dans le bouddhisme .
Mais il est vrai que Nichiren dans son fondamentalisme avait tout intêret à détourner les adeptes des autres soutras qui contredisaient évidemment sa vision déformée du bouddhisme .
Comprendre le bouddhisme c'est lire les soutras dans un rapport d'ensemble et pas n'en étudier qu'un seul sur lequel on fait de la fixation auto centrique .
Comme dit si bien dans le soutra du kamala pour bouddha il n'existe pas de vérité supérieure du bouddhisme , mais simplement ce qui entre en relation d'accord avec notre propre conscience est ce qui doit être préservé , c'est cela l'enseignement du bouddha , rien de dogmatique , pas de loi spéciale impérative à suivre .
Le Bouddhisme est fait pour développer la conscience des gens , pas pour faire du moutonage .
Le Bouddha a dit : "Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou l'ouï-dire ; ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par l'autorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le".
Sutra des kalamas
Réfèrence plus précise :
Anguttara Nikaya III.65
Kalama Sutta
Sermon aux Kalamas
Auteur : Coeur de Loi Date : 09 nov.14, 05:01 Message : À t'écouter on croirait que le Bouddha n'a rien enseigné durant 40 ans
Certe non, et les vrais bouddhistes étudient les soutras, surtout les plus importants dont le soutra du lotus qui est le principal :
Lotus 10 :
"Et celui qui désire l'omniscience,
comment parviendra-t-il à l'obtenir promptement ? En comprenant ce soutra,
ou en honorant celui qui l'a compris."
Auteur : Marmhonie Date : 09 nov.14, 05:08 Message : Je tiens à remercier vic qui a su apporter des éclaircissements sur cette mouvance dite Soka Gakkai, qui est éloignée du bouddhisme.
Je rappelle vos droits fondamentaux, chaque être humain est libre de ses croyances, de penser comme il veut. Si CdL ne nous dit pas qu'il est membre de la Soka Gakkai, et quand bien même !, il est impossible de lui faire un procès illégal.
Un internaute n'est jamais un sujet de discussion, pour rappel !
Cependant, pour la pratique de mon épouse bouddhiste, elle ne voit qu'une dérive du bouddhisme qui s'est fixée sur quelques propos très discutables et une pratique sans rapport.
Le titre est clair, j'ai mis un doute, j'ai posé un sujet sensible, sans juger. Et jamais je ne jugerai !
Allons en paix
Auteur : vic Date : 09 nov.14, 07:59 Message :
cœur de loi a dit :À t'écouter on croirait que le Bouddha n'a rien enseigné durant 40 ans
Attention bouddha enseignait la voie médiane , pas un point de vue dogmatique sur la vérité .
Le bouddhisme est très éloigné d'une religion biblique ou religion des textes dans son approche .
Bouddha nous a indiqué de prendre son enseignement comme une information , pas comme une vérité à accepter littéralement ou bêtement uniquement parce qu'il l'a dite . Tout ça est très clair dans le sutta des kamalas . Hors dans la sokka gakkaï c'est tout le contraire qui est fait , interprétation littérale , vénération de ces paroles prises dans un sens littéral et dogmatisation de l'ensemble et centrage unique sur un seul texte pour rejeter tous les autres textes du bouddhisme .
Je le répète l'enseignement du bouddha est très éloigné du moutonage de Nichiren .
Du reste aucune autre école du bouddhisme ne reconnait la sokka gakkaï comme du bouddhisme et pour cause , la déviance est beaucoup trop évidente dans cette secte .
Maintenant les croyances diverses ont le droit d'exister , la seule chose c'est que tu ne pourras jamais obliger les autres courants bouddhistes à accepter une déviance comme du bouddhisme , c'est une autre forme de religion que le bouddhisme , c'est autre chose .
Auteur : Inti Date : 09 nov.14, 12:13 Message : Vic quand tu auras compris que la métaphysique c'est ton psycho-affectif, tu seras un bouddha.
Auteur : Marmhonie Date : 10 nov.14, 05:52 Message :
vic a écrit :Je le répète l'enseignement du bouddha est très éloigné du moutonage de Nichiren .
Du reste aucune autre école du bouddhisme ne reconnait la sokka gakkaï comme du bouddhisme et pour cause , la déviance est beaucoup trop évidente dans cette secte.
Ce n'est pas du bouddhisme, c'est en marge du bouddhisme, parce que les textes du fondateurs s'en éloignent de façon spectaculaire et leurs méthodes sont radicales à la manière de la Scientologie. C'est brut de coffre, sans état d'âme pour progresser mondialement et prendre des pans de pouvoirs dans les pays. Les déviances sont aussi dans les pratiques qui peuvent perturber gravement certains élèves jusqu'à l'internement en psychiatrie.
C'est avant tout une pieuvre pyramidale et paramilitaire : la famille s'y appelle "l'escouade". Il y a aussi dans cette structure la "compagnie", le "district" qui est déjà paramilitaire en petits 1groupes activistes et enfin l'intégration du disciple dans le "Chapître" qui est l'armée mondiale de la Soka Gakkaï.
創価学会, Sōkagakkai, ne contient aucune notion de bouddhisme dans son appellation. cela veut dire en japonais : "Société pour la création de valeurs". Ces "valeurs" sont paramilitaires de combat au service du gourou Daisaku Ikéda, qui doit être vénéré. Le "Bouddhisme" n'est qu'une vitrine d'appel pour entrer dans tout autre chose. Une fois dedans, il devient très difficile d'en sortir. Pour la notion de liberté, il faudra repasser, car on passe d'abord à la moulinette du lavage de cerveau, et rares sont les adeptes récupérables. Expérience dans la Soka
Tu fais une grave erreur, un bouddhiste doit rendre hommage à la Loi ! et la Loi c'est les enseignements du Bouddha qui sont dans les soutras !
.../...
Un vrai bouddhiste doit lire, connaitre et méditer les enseignements, puis les pratiquer jusqu'à leur réalisation suprême.
Cela est du Soka Gakkaï pur et dur par excellence ! Cet internaute devrait nous en apprendre plus
Je vais vous y aider en passant par le japonais "最後は、新潮社の編集者が来て、『創価学会』の革装本をもってきてくれる。これは、10万部の記念。ちょうど8年かけて、この本は10万部を超えた。まさにロングセラーで、特別にこうした本ができるのはうれしい。ついでに、次の本の打ち合わせをするが、今度はさくっと10万部を超えたいという話になる。うまくいくだろうか。" Ce témoignage d'un japonais là-dedans est intéressant. Il vente les mérites surnaturels de son livret de la Soka Gakkaï. Ce livret de la Soka Gakkaï a été vendu à plus de 10 millions d'exemplaires !
Dans son pays d'origine, le Japon, la Soka Gakkaï est appelée "創価学会 宗派""Secte Soka Gakkaï" et est sous très haute surveillance, comme la secte AUM qui fit l'attentat meurtrir dans le métro de Tokyo que l'on sait...
L'objet que tout disciple de la Soka porte sur lui, ce chapelet pour dire 1 million d'une prière pas vraiment au Bouddha, mais le mantra "universel" de son fondateur : ce mantra guérit tout, soigne tout, fait tout.
Tout récipiendaire doit suivre les 2 lignes obligatoire, pour la survie de la Soka Gakkaï : 1) Shakubuku, détruire et reconquérir, 2) Kosen-Rufu, propager l'enseignement.
Il y a des scandales d'actes de violences et le Japon est obligé de surveiller les dessous tentatulaires de cette pieuvre japonaise qui finance et infiltre au plus haut niveau. En France, Danielle Mitterrand fut infiltrée par la Soka Gakkaï pendant que son mari François Mitterrand fut espionné par un scientologue.
Le fondateur est combattu au Japon mieux que partout ailleurs :
Il est pourtant le vrai Bouddha !
Religion d'Etat au Japon ? C'est raté !
En France, c'est l'infiltration réussie depuis des dizaines d'années : Jacques Chirac, Bernard Pons, Raymond Barre, Danielle Mitterrand.
Auteur : Sdmystik Date : 12 nov.14, 03:37 Message : J ai bien relu tout ce qui se dit et vraiment certaines choses m échappent
D abord de manière triviale personnellement je reste attaché a la raison et la logique, alors désolé mais s'appuyer sur un texte (kamala) pour dire qu'il ne faut pas s'appuyer sur les textes ! La y a comme un soucis ! Non?
D autre part il a été dit que la soka gakkai est centrée sur le sutra du lotus
Mais d une part (en tout cas la vision que j ai des autres bouddhismes) il me semble que chacune des traditions s appuie sur un soutra particulier et d après ce que j ai pu lire seul le soutra du lotus dirait 3 choses : 1 il se qualifie comme "le roi des soutras"
2 il prédit l'atteinte de la bouddheite pour les femmes et les personnes mauvaises
3 il énonce que la vie d'un bouddha est éternelle
Enfin après avoir fait un tour sur les sites de la soka gakkai je suis tombé sur un élément qui m interresse a savoir les trois preuves
Vous dites qu'il ne "faut pas comparer les textes du bouddha" qu il faudrait rester méfiant vis a vis des textes et se fier a ses expériences personnelles or j ai retrouver cela dns l idée des 3 preuves qui sont 1 preuve littérale (en accord avec les textes)
2 preuve doctrinale ( en accord avec la raison)
3 preuve factuelle ( la plus importante en accord avec l expérience résultat de la prière
Merci pour vos commentaires argumentés
Auteur : Coeur de Loi Date : 12 nov.14, 04:05 Message : Il faut savoir que le Bouddha a fait beaucoup d'enseignement durants 40 ans, c'était progressive. Vers le fin il enseigna les soutras du grands véhicules qui sont les plus difficiles à comprendre, parmi eux Il enseigna le soutra du lotus qui se veut son enseignement suprême car il prédit que tous ceux qui qui écouteront et qui accepterons ce soutra deviendront dans une futur vie un Bouddha.
---
Le Bouddha raconte comment lui-même dans une ancienne vie avait été le disciple d'un Bouddha qui lui avait transmis le soutra du lotus, et comment il l'enseigna et le propagea pour accomplir sa voie :
Lotus 7 :
Alors, ô religieux, le bienheureux Ainsi-Venu Grands-Pouvoirs-Vainqueur-en-Sagesse, ce Vénérable, ayant reconnu l'intention de ces novices, expliqua d'une manière étendue, pendant vingt mille éons, le discours nommé "le lotus de la bonne loi", contenant de grands développements, en présence des quatre assemblées réunies.
...
Ensuite, ô religieux, les seize novices voyant que le bienheureux Ainsi-Venu Grands-Pouvoirs-Vainqueur-en-Sagesse, ce Vénérable, était absorbé dans la méditation, après avoir fait disposer pour chacun d'eux des trônes, sièges de la loi, s'y assirent, et après avoir vénéré le bienheureux Ainsi-Venu Grands-Pouvoirs-Vainqueur-en-Sagesse, ils expliquèrent avec de grands développements, aux quatre assemblées réunies, cette exposition de la loi du lotus de la bonne loi, pendant quatre-vingt-quatre mille éons.
Notre Bouddha était l'un des 16 novices dans une vie antérieure.
Auteur : Marmhonie Date : 12 nov.14, 06:04 Message :
Coeur de Loi a écrit :Il faut savoir que...
Quand on commence à vous expliquer ainsi, soyez certain qu'aucune référence pércise ne vous sera donnée. On entre dans les légendes urbaines, du style "on sait que", etc.
Et CdL ne donne aucune référence pour ses citations. Cela sort d'où ? Mystère, et donc aucune validité pour le moment.
Coeur de Loi a écrit :Le Bouddha a fait beaucoup d'enseignement durants 40 ans, c'était progressive. Vers le fin il enseigna les soutras du grands véhicules qui sont les plus difficiles à comprendre, parmi eux Il enseigna le soutra du lotus qui se veut son enseignement suprême car il prédit que tous ceux qui qui écouteront et qui accepterons ce soutra deviendront dans une futur vie un Bouddha.
.../...
Notre Bouddha était l'un des 16 novices dans une vie antérieure.
Je crois que là, on est en plein enseignement ésotérique bizarre de la Soka Gakkaï...
Mon épouse bouddhiste n'y comprend rien. Bizarre...
Auteur : Sdmystik Date : 12 nov.14, 09:42 Message : Euh... Je suis pas très calé mais pour ce qui est des sources de CDL (noté lotus7) il ne m'a pas fallu bcp de temps pour trouver sur wikisource une traduction de M E Burnouf du soutra du lotus chapitre 7 et ce que j y ai lu ressemble vraiment a ce qui est dit par CDL mis a part certaines terminologies bref on y retrouve l idée globale
Pour ce qui est des enseignements après 40 ans je n ai pas retrouvé ce détail mais bien l'idée du changement d enseignement sur Wikipédia avec l arrivée du mahayana ( deuxième mise en mouvement de la roue de l enseignement )
Bref je reste encore avec mes questions précédentes ...
Auteur : Sdmystik Date : 12 nov.14, 09:50 Message : Donc mes questions étaient
Est il exacte que le Soutra du lotus se dit le roi des soutras, dit la bouddheite pour les femmes et dit la vie éternelle pour les bouddhas?
Et que pensez vous des trois preuves?
Merci
Auteur : Coeur de Loi Date : 12 nov.14, 10:48 Message : Oui le soutra du lotus est le roi des soutras :
Lotus 11 :
"Mais ce discours se nomme le premier de tous les discours;
celui qui porte ce discours,
porte le corps même du Vainqueur."
Oui les femmes peuvent devenir des Bouddhas grâce au soutra du lotus :
Lotus 11 :
Aussitôt la fille de Sâgara, roi des dragons, à la vue de tous les mondes, à la vue de l'ancien, Çâriputtra, supprimant en elle les signes qui indiquaient son sexe, se montra revêtue des organes qui appartiennent à l'homme, et transformée en un être d'Éveil, lequel se dirigea vers le midi. Dans cette partie de l'espace se trouvait l'univers nommé "Immaculé"; là, assis près du tronc d'un arbre Éveil, fait des sept substances précieuses, cet être d'Éveil se montra parvenu à l'état d'Éveillé parfaitement accompli, portant les trente-deux signes caractéristiques d'un grand homme, ayant le corps orné de toutes les marques secondaires, illuminant de l'éclat qui l'environnait les dix points de l'espace, et faisant l'enseignement de la loi.
---
Oui le Bouddha a une longévité infinie :
Lotus 15 :
"Ils sont inconcevables, ils sont à jamais incommensurables,
les dizaines de milliards d'éons qui se sont écoulés depuis que j'ai atteint à l'état suprême d'Éveil
et que je ne cesse d'enseigner la loi.
... À quoi bon me montrerais-je continuellement aux hommes ?
Ils sont incrédules, ignorants, privés de lumières,
indolents, égarés par leurs désirs;
leur ivresse les fait tomber dans la mauvaise voie.
---
Je pense que le soutra du lotus est vrai, c'est l'enseignement suprême du Bouddha, c'est l'accès direct à l'Éveil.
J'ai pris le nom de Coeur de Loi grâce à ce soutra, je deviendrais un Bouddha.
Auteur : vic Date : 13 nov.14, 00:37 Message : Cœur de loi, tu répond toujours complètement à coté de la question , du coup on sent vraiment la personne endoctrinée , on dirait que tu récites ta leçon apprise là .
On n'a jamais contesté que le soutra du lotus était un soutra valide , ce que contestent les bouddhistes qui ne reconnaissent pas la sokka Gakkaï comme du bouddhisme c'est qu'ils prennent un soutra comme une bible alors que bouddha a toujours contesté cette façon de procéder, il suffit de lire le soutra des kamalas que j'ai posté plus haut .
En fait tu fais du bouddhisme une sorte de religion biblique , c'est même énorme quand on te lit et ça n'est plus du bouddhisme , c'est tout .
Suis le développement que j'ai mis et conteste par rapport à des bases que j'ai mise mais n'essais pas de nous réciter ton texte comme un perroquet comme le font des gens endoctrinés dont on a fait le lavage de cerveau .
D'autres part en isolant le soutra du lotus comme enseignement unique les adeptes de la sokka ignorent les autres soutras qui justement donnent un éclairage fort intéressant sur la façon de lire le soutra du lotus et de l'interpréter , le soutra des kamalas en est un bon exemple .
Evidemment le but d'une secte et d'éliminer tous les écrits qui ne vont pas dans le sens extrême qu'il veulent fixer , parce que les autres soutras qui donnent un éclairage très différent du mode de lecture à faire du soutra du lotus ne vont pas dans le sens du névrotisme du gourou Nichiren .
Bref, mettre des œillères c'est la façon de procéder des sectes , on part de quelque chose qui est le bouddhisme et on le manipule à souhait pour en faire une interprétation dévoyée de manière biblique .
Que bouddha ait prétendu que le soutra du lotus est le roi des soutras ne veut aucunement dire qu'il doit être isolé et qu'on ne doit pas étudier les autres qui permettent de mieux le comprendre , l'enseignement du bouddha est un cheminement , en se coupant des bases on perd totalement le sens véritable du soutra du lotus et on en fait quelque chose de totalement déviant .
Cites moi dans le soutra du lotus un passage ou bouddha explique qu'il faut exclusivement n'étudier que le soutra du lotus , là on va rire , parce que là c'est du Nichiren , bouddha n'a jamais dit ça . On voit bien que Nichiren a émis un mode de lecture complètement personnel qui n'a plus rien à voir avec du bouddhisme mais une religion qui est du Nichiren school .
La Nichiren school c'est la transformation complète de l'enseignement du bouddha en une sorte d'enseignement biblique pour faire de bons soldats endoctrinés .
Cites moi par la même occasion dans le soutra du lotus où bouddha explique que la bonne méthode pour pratiquer le bouddhisme est de réciter le mantra du gourou Nichiren ou de vénérer un bouquin ou un bout de papier alors qu'il dit exactement le contraire dans le soutra des kamalas .
Auteur : Coeur de Loi Date : 13 nov.14, 00:55 Message : Je ne suis pas à la Soka Gakkai, bien que je les connaisse, mais je trouve ça trop bizarre. Mais les soutras sont très importants, avant le passage en disparition du Bouddha, il a dit :
"Vous ne devez pas croire que vous n’avez plus de maître. L’enseignement que j’ai laissé sera votre propre maître".
Bouddha
---
"Hommage au soutra du lotus"
Auteur : vic Date : 13 nov.14, 00:59 Message :
Cœur de loi a dit :Je ne suis pas à la Soka Gakkai, bien que je les connaisse, mais je trouve ça trop bizarre. Mais les soutras sont très importants, avant le passage en disparition du Bouddha, il a dit :
"Vous ne devez pas croire que vous n’avez plus de maître. L’enseignement que j’ai laissé sera votre propre maître".
Bouddha
Peut être mais le soutra des kamalas explique le mode de lecture des soutras en général ce qui prouve que sans la lecture de l'ensemble des soutras on ne peut absolument pas avoir toutes les clés pour comprendre le soutra du lotus c'est totalement impossible .
Donc oui la sokka gakkaï est très dangereuse parce que son enseignement est complètement détourné à des fins manipulatoires de son gourou Nichiren qui a totalement dévoyé l'enseignement du bouddha .
Dis toi bien qu'isoler les personnes de certains connaissances pour se fixer sur une seule , c'est mettre des œillères ,c'est toujours très suspect .
Ca n'est pas un texte en soi qui à une importance mais son interprétation , bouddha n'a jamais posé d'intérêt à vénérer un texte religieux ,spirituel ou même un soutra il a clairement mis en garde au contraire contre ça dans le soutra des kamalas et c'est sans ambiguïté .
Donc le soutra de Nichiren qui ne fait que vénérer un soutra, bouddha aurait été contre .
De même les maitres invoqués ne sont pas vénérés dans le bouddhisme , ils sont invoqués pour des aides ou protection sur la voie , pas pour être vénéré , en aucune condition cela n'existe dans le bouddhisme sauf dans le bouddhisme populaire , parce que les gens n'ont pas reçu de véritable enseignement du bouddhisme et pensent bien faire .
Vénérer et invoquer pour une aide ça n'est pas la même intention .
Le Bouddhisme est une nuance subtile , celle de la voie médiane .
La vénération ne comporte plus de détachement propre au bouddhisme .
La dévotion qu'on voit dans le bouddhisme Tibétain est parfois plus que limite , ça n'est plus du bouddhisme , du reste différentes affaires ont eu lieu en France concernant un ou plusieurs lamas qui ont abusé de cette notion de dévotion qu'utilise le bouddhisme Tibétains envers des adeptes et c'est inacceptable .Il y a eu des affaires de viol par exemple , la personne qui se soumet dans la dévotion au maitre devient aussi vulnérable , attention !
Auteur : Coeur de Loi Date : 13 nov.14, 01:13 Message : Si je connais le soutra du lotus c'est grace à Nichiren et aux gens qui s'en inspirent.
- Regarde autour de toi, qui présente et avertit que le soutra du lotus est le plus important ? le roi des soutras ?
- Qui des groupes bouddhistes en parle ? qui des bouddhistes le fait connaitre ?
- Et toi ? qui te l'a fait connaitre ?
Il n'est pas interdit de lire les autres soutras, au contraire ils aident à mieux comprendre le soutra du lotus, mais c'est le soutra du lotus qui est essentiel, selon le Bouddha même.
---
Défi : Va dans un forum bouddhiste et vois toi même si on en parle, et s'il est connu et reconnu comme le suprême enseignement du Bouddha.
Je me suis fait bannir de plusieurs forums bouddhistes pour ma foi dans le soutra du lotus.
Auteur : coalize Date : 13 nov.14, 01:15 Message :
Coeur de Loi a écrit :
Je me suis fait bannir de plusieurs forums bouddhistes pour ma foi dans le soutra du lotus.
c'est bien la preuve que ce n'est pas bouddhiste..
tu es lotusiste, peut-être...
Cela m'a toujours fait rire, la prétention qu'on certains individus à toujours vouloir expliquer leur religion aux autres...
Auteur : vic Date : 13 nov.14, 01:19 Message :
Cœur de loi a dit :Si je connais le soutra du lotus c'est grace à Nichiren et aux gens qui s'en inspirent.
- Regarde autour de toi, qui présente et avertit que le soutra du lotus est le plus important ? le roi des soutras ?
- Qui des groupes bouddhistes en parle ? qui des bouddhistes le fait connaitre ?
- Et toi ? qui te l'a fait connaitre ?
Il n'est pas interdit de lire les autres soutras, au contraire ils aident à mieux comprendre le soutra du lotus, mais c'est le soutra du lotus qui est essentiel, selon le Bouddha même.
Tu veux que je sois honnête avec toi , l'aspect fixatif que tu fais de cde soutra fait peur , c'est pour cette raison que tu as été viré de tous les forums bouddhistes , on te dit il fait beau aujourd'hui et tu réponds par des phrases de ta bible soutra du lotus , ça fait peur c'est tout et moi je comprends qu'ils aient peur .
Le bouddhisme ça n'est pas l'attachement fixatif , que ce soit à un texte ou à autre chose d'ailleurs , le bouddhisme c'est le détachement et ta façon de pratiquer le bouddhisme c'est le contraire du bouddhisme .
Coalize a dit :Cela m'a toujours fait rire, la prétention qu'on certains individus à toujours vouloir expliquer leur religion aux autres...
Vas sur le forum de cœur de loi , tu verras il se présente en se disant maitre des lois, rien que ça , ben moi il me fait peur , on a l'impression d'un personne malsaine qui est auto centrée sur son unique soutra et qui veut monter une secte avec lui comme maitre des lois alors que le bouddhisme n'enseigne aucune loi , au contraire le bouddhisme ne fait que denouer des liens ,penser que le bouddha liait les gens par des lois c'est complètement dévoyer son enseignement .
Bouddha n'a rien enseigné qui lie les gens, pas même de dogmes ou même des soutras ne sont fait pour lier quiconque à lui ou à quoi que ce soit .
Bouddha c'est la voie médiane , pas celle de la passion névrotique et fixative .
On peut trouver un bouddha inspirant et s'en inspirer mais attention à na pas tomber dans la passion fixative, on peut trouver un soutra inspirant et s'n inspirer mais attention à la passion fixative .
Le Bouddhisme c'est de la nuance , de la subtilité .
Il y a tout une différence entre se nourrir d'un aliment et faire de cet aliment ou de la nourriture une passion fixative .
Une nourriture spirituelle est saine à partir du moment où on n'en fait pas une fixation , ni de la boulimie .
Il y a les anorexiques de la spiritualité et les boulimiques et ceux qui sont entre les deux qui savent se nourrir sainement en toute sérénité .
Auteur : Marmhonie Date : 13 nov.14, 02:30 Message :
Coeur de Loi a écrit :Je me suis fait bannir de plusieurs forums bouddhistes pour ma foi dans le soutra du lotus.
Ici, personne ne te bannira pour ta foi, quelle qu'elle soit. Sois en paix, tu n'as pas besoin de justifier tes croyances, ta foi, tes idées, ta vie. Tu es libre comme tu veux faire ta vie, c'est cela qui est important
Bannir est toujours une blessure trop grave qu'on impose à autrui. Nous ne sommes pas ici pour juger notre prochain.
Sois en paix
Auteur : vic Date : 13 nov.14, 05:51 Message :
Marmonie a dit :Ici, personne ne te bannira pour ta foi, quelle qu'elle soit. Sois en paix, tu n'as pas besoin de justifier tes croyances, ta foi, tes idées, ta vie. Tu es libre comme tu veux faire ta vie, c'est cela qui est important
Bannir est toujours une blessure trop grave qu'on impose à autrui. Nous ne sommes pas ici pour juger notre prochain.
Sois en paix
je suis tout à fait d'accord avec ce point de vue .
Le bannissement ne résoud rien , par contre il existe des gens qui peuvent foutre en l'air tout un forum question ambiance en venant par pur plaisir faire de l'agressivité et c'est pas le cas de cœur de loi . Quand les gens restent corrects on peut défendre ses idées et chacun des membres fait librement son choix sur ce qu'il pense être l'argument le plus juste .
Maintenant c'est vrai que je comprends aussi que cœur de loi fasse peur , parce qu'il est assez barré dans son truc , se nommant lui même sur son forum maitre des lois et parcourant les forums pour répandre son message étrange qui n'a pour moi et pour les autres bouddhistes des autres forums concernés aucun rapport avec du bouddhisme .
Il faut comprendre que les gens cherchent des renseignements sur le bouddhisme et que lui distille un message complètement sans rapport aux débutants qui se posent des questions par exemple , du coup les administrateurs des forums se disent que ça fout vraiment trop la pagaille parce que ces débutants sont perdu , devant des renseignements totalement opposés et sans rapport .
Donc ces administrateurs finissent par faire le ménage .
Il faut dire que la sokka gakkaï surfe sur les limites utilisant un soutra bouddhiste comme prétexte pour former des soldats et faire du lavage de cerveau et ça finit par fatiguer de les voir débarquer avec leurs idées toutes ficelées .
Auteur : Marmhonie Date : 14 nov.14, 03:27 Message :
vic a écrit :Il faut dire que la sokka gakkaï surfe sur les limites utilisant un soutra bouddhiste comme prétexte pour former des soldats et faire du lavage de cerveau et ça finit par fatiguer de les voir débarquer avec leurs idées toutes ficelées .
Entièrement d'accord et je te trouve bien gentil car les méthodes rappellent trop les plus graves dérives sectaires, c'est à dire la mise en danger de l'intégrité de la personne dans un moment de faiblesse émotionnelle, où elle se pose des questions et tombe dans de tels pièges aussi nuisibles. Nous sommes ici aussi proche que la dangerosité de la Scientologie. Car il y a bien pire que la destruction d'un individu, c'est la déstabilisation de tout un Etat de droit, notamment toute démocratie moderne, qui se retrouve ainsi plongée dans des affaires pénales historiques.
D'où l'importance d'un tel sujet.
Il ne s'agit pas de s'en prendre à la bonne foi des pratiquants de la Soka, ni des sympathisants, certes jamais cela. Mais de bien signaler une structure tentaculaire mondiale, immensément riche et puissante au plan mondial, sans plus aucun rapport aux plus hauts niveaux, avec toute notion de Bouddhisme. Le Japon a beau dire qu'il surveille dans son pays cette mouvance, elle est bien employée par l'Etat japonais comme ressources d'investigations frauduleuses. Idem pour la Scientologie aux USA, qui sert trop bien les intérêts des services de renseignement et d'infiltration.
Devinez qui va de pair ensemble ?
Par exemple, qui se douterait que la Soka Gakkai au Québec travaille en sous-main avec les dévots de Krishna, en soutient de solidarité avec l'implantation des nouvelles religions orientales à faire reconnaitre officiellement ? En apparence, Krishna et Bouddha, aucun rapport. Certes oui, mais pas pour les intérêts communs de ces obédiences malines.
Quand tombe le gourou de la secte AUM, au Japon, après l'attentat du métro de Tokyo au gaz toxique mortel, il faudra des années avant que la police ne puisse faire son travail. C'est très curieux !
Auteur : Marmhonie Date : 14 nov.14, 03:28 Message :
Coeur de Loi a écrit :Oui le soutra du lotus est le roi des soutras.
Inutile de dire qu'en bouddhisme, cela ne veut rien dire. Strictement rien. On est sur une autre planète, si elle existe...
Auteur : vic Date : 14 nov.14, 09:46 Message : Quand je discute avec Cœur de loi ce qui me gène c'est qu'il ne parle jamais des idées profondes du bouddhisme comme l'anatman, l'interdépendance ou l'impermanence par exemple , il ne domaine pas du tout ces concepts il ne fait que réciter des textes comme un automate sans comprendre ce qu'ils disent de fait .
Hors c'est tout ce que bouddha ne voulait pas qu'il advienne de son enseignement , une sorte de réduction et de dévotion idiote simplificatrice .
Dans le bouddhisme de la terre pure , tu as aussi une seul mantra qui sert de pratique, la récitation du Namo Amituofo mais la différence c'est qu'ils étudient de nombreux soutras pour comprendre les clés de lecture de l'enseignement du bouddha .
Le Soutra du Lotus est insuffisant pour comprendre le bouddhisme , pour comprendre les clés de lecture du soutra du lotus il faut d'abord étudier les autres soutras , il ne suffit pas de dire que le soutra du lotus est le roi des soutras et s'enfermer dans ça , encore faut il comprendre les clés de lecture et la mise en perspective de ce soutra au regard de la lecture des autres soutras sinon c'est un enseignement dévoyé .
Voilà pourquoi l'école appelé bouddhisme de la terre pure n'est pas considérée comme une secte par les bouddhistes alors que la sokka gakkaï clairement oui .
Du reste les pratiquants du bouddhisme de la terre pure ne comportent pas le même danger , quand on comprend suffisamment bien le bouddhisme et qu'on se donne les armes pour le comprendre il ne constitue pas de danger . Quand on ferme la porte de la connaissance vers l'ensemble de l'enseignement du bouddha pour se refermer sur un seul soutra de façon fixatif cela crée des gens endoctrinés , déconnectés de la réalité , manipulés et manipulables par des pouvoirs sous jacents parce que c'est du moutonage .
Auteur : coalize Date : 14 nov.14, 12:25 Message :
vic a écrit :il ne fait que réciter des textes comme un automate sans comprendre ce qu'ils disent de fait .
CDL est un fondamentaliste... il se comporte juste comme tel..
Auteur : Marmhonie Date : 15 févr.15, 07:49 Message : Je recentre sur le sujet : Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Est-ce bu bouddhisme ? Certes oui, mais avec des dérives qui sautent aux yeux par le contenu restrictif. Un ultra-nationalisme en faveur du Japon, un rejet de l'Enseignement pour se focaliser sur un seul soutra, celui du Lotus, qui est sorti de toute analyse objective. Source en faveur
Les problèmes des pratiquants sont bien réels puisqu'ils s'isolent au lieu de se rassembler en bouddhistes de tous horizons. Source en défaveur
Constat actuel de la Soka Gakkai "La Soka Gakkai fait reposer l’essentiel de sa doctrine sur 2 chapitres du Sutra du Lotus en référence au moine Nichiren. Elle enseigne que la récitation répétitive d’une formule magique extraite du sutra du Lotus est porteuse automatiquement, pour les pratiquants, de réussite dans tous les domaines de la vie et de révélation spirituelle. C’est une sorte d’évangile de la prospérité version bouddhiste. Chaque adepte aménage un autel à son domicile et y accueille éventuellement les réunions du groupe local. La Soka Gakkai bénéficie de l’appui du parti Komeito, très influent au parlement japonais. Ceci qui lui a permis de faire opposition au projet de réforme de la loi sur les cultes en 1995, suite à l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo par la secte Aum Shinri Kyo." Source
Auteur : Inti Date : 15 févr.15, 11:26 Message :
Marmhonie a écrit :Je recentre sur le sujet : Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect.
Possible que se soit le bouddhisme qui est suspect?
Auteur : Marmhonie Date : 16 févr.15, 09:13 Message : Est-ce que vous lisez le sujet avant de poster ?
Nous avons vu que le bouddhisme est un terme générique global qui englobe quantité de mouvances historiques différentes.
Comme pour le christianisme.
Or, puisque je disais que la Soka Gakkai est du bouddhisme, dire que ce serait le bouddhisme mis en cause et non la Soka, n'a plus aucun sens...
Auteur : indian Date : 16 févr.15, 09:41 Message :
vic a écrit :.... quand on comprend suffisamment bien ....et qu'on se donne les armes pour le comprendre il ne constitue pas de danger . Quand on ferme la porte de la connaissance vers l'ensemble de l'enseignement ....pour se refermer sur un seul .....de façon fixatif cela crée des gens endoctrinés , déconnectés de la réalité , manipulés et manipulables par des pouvoirs sous jacents parce que c'est du moutonage .
Sage propos qui si vous le permettez mon ami Vic, deviendrons aussi les miens.
Et vos propos ...sont tout aussi vrais pour toutes connaissances, leçons, religions, ... tant pour le bouddhiste que tout le reste...
David
Auteur : Marmhonie Date : 18 févr.15, 08:09 Message : Idem, sage propos de vic
Tout est dit, et bien dit. Enfin de l'authentique, de la lumière et du coeur aimant.
Compassion, paix, sérénité, fluidité, harmonie avec la nature et sa véritable nature, pudeur, respect de toute forme de vie, lucidité, humilité, fraternité...
Auteur : Marmhonie Date : 16 mai15, 21:27 Message :Quelle est la validité des attributions du Bouddha par la Soka Gakkai ?
Nous suspectons une dérive sectaire dans cette mouvance néo fasciste en terme de visée politique, mais que nous importe ? Il est plus pertinent de revenir aux bases historiques et le fondateur s'est construit une aura personnelle autour d'un bouddhisme mal compris, ou dérouté de son fait historique. 創価学会の御本尊授与の正当性について
J'ose établir un parallèle entre la mouvance hérétique dans l'Islam des "Frères Musulmans" fondée par cet ancien instituteur Hassam el-Bana حسن البنا et la dérive dans une fraction toute japonaise et mal assimilée du bouddhisme japonais hérité par Tsunesaburo Makiguchi 牧口 常三郎 également instituteur.
Qui sont dons ces 2 instituteurs ? Tsunesaburo Makiguchi 牧口 常三郎 fonde une "Société pour une éducation créatrice de valeurs" en 1928. Il veut changer le Japon dans ses valeurs morales. Hassam el-Bana حسن البنا fonde une "Association des frères musulmans" جمعية الأخوان المسلمين . en 1930. Il veut changer l'Egypte dans ses valeurs morales. Source
Le parallèle est impressionnant ! 2 ans de différence seulement pour fonder un extrémisme social capable en secret de renverser tout un pays.
Deux extrémistes fanatiques qui veulent changer leur pays par la moralité, bannir tout étranger par la force de leur religion avec une relecture complète des fondateurs historiques du Jihad et d'un bouddhisme sélectif par le Sutra du Lotus.
Chacun puise dans la création d'une société secrète pour un coup d'Etat identique aux principes du fascisme en Europe fondé par Mussolini. Ils doivent toucher et recruter dans les classes sociales les plus défavorisées, les plus incultes, pour leur faire parvenir le message qu'ils sont désormais des élus devant se sacrifier pour un monde meilleur, épuré de tout humanisme au service d'une foi hérétique sauvage en vérité.
Tsunesaburo Makiguchi s'oppose fanatiquement au shintoïsme d'Etat, la religion en cours, et fut arrêté, condamné et incarcéré à la prison de Sugamo dans laquelle il meurt à l'âge de 73 ans. Il a le temps de trouver un idéologue, Jōsei Toda 戸田 城聖, qui prend le modèle des nazis en Europe et ce mentor poursuit son action avec un prosélytisme social. 創価教育学会
Hassam el-Bana s'oppose fanatiquement à l'Islam d'Etat, la religion en cours. Cette autre société secrète a 2 millions de membres en 1948 et l'Etat s'en inquiète. Il est exécuté dans la rue 1 an plus tard. Il avait eu le temps de trouver un idéologue, Said Qotb سيد قطب qui prend le modèle des nazis en Europe et ce mentor poursuit son action, soutient Naser avant que celui-ci l'élimine. La force de cette société secrète, c'est le Jihad offensif. Hassam el-Bana est l'incendiaire de ces pays chrétiens devenus par la force musulmans, et qui élimine tout étranger pour purifier la moralité de son pays. Sinistre programme qui conduit aux génocides exactement comme pour l'Allemagne d'Hitler.
Un lavage de cerveau des membres dans la pure tradition de l'esclavage antique
Leur méthode est commune, violations des droits de l'organisme au projet de loi dangereux ! ついにメンタルヘルス検査義務化への反対の声が
C'est toujours la création de loi sociales déroutant un enseignement religieux authentique pour contraindre à l'inspection de la santé mentale obligatoire, un lavage de cerveau.
人権侵害救済機関設置法や外国人参政権並に危険な法案!精神医療=向精神薬=覚せい剤=巨大ビジネス産業=生活保護=創価学会=集団ストーカー Source
Par les méthodes de la Soka Gakkai, la santé mentale est relativisée aux psychotropes stimulants, ce qui est le fond financier de commerce de cette énorme industrie de l'entreprise sociale : la Soka Gakkai. La population est ainsi harcelée.
Tu as oublié de préciser que Joseï Toda n'est pas le fondateur de la sokka gakkaï mais celui qui est à l'origine de la reconstruction de ce mouvement .
Le fondateur de la sokka gakkaï c'est Nichiren .
Source wikipédia :"Jōsei Toda (戸田 城聖, Toda Jōsei?, 11 février 1900, préfecture d'Ishikawa – 2 avril 1958 à Tokyo), éducateur, éditeur et disciple de Tsunesaburo Makiguchi, il fut à l’origine de la reconstruction de la Soka Gakkai au Japon après la Seconde Guerre mondiale. Sous son impulsion, le mouvement se développa rapidement".
Mais ça montre effectivement que ce mouvement sokka gakkaï a toujours été un mouvement radical du bouddhisme reniant par exemple les autres écoles comme le faisait son fondateur le moine Nichiren et n'étudiant qu'un seul soutra ( soutra du lotus) et refusant tout autre soutra pour en détourner le sens du bouddhisme et des enseignements du bouddha .
Auteur : Marmhonie Date : 16 mai15, 22:03 Message :
vic a écrit :Joseï Toda n'est pas le fondateur de la sokka gakkaï mais celui qui est à l'origine de la reconstruction de ce mouvement .
Je n'ai jamais écrit cela, j'ai écrit que ce fut le mentor moderne de l'idéologie fasciste actuelle de la Soka.
vic a écrit :Le fondateur de la sokka gakkaï c'est Nichiren .
C'est ce que son fondateur Tsunesaburo Makiguchi veut faire croire. Mon titre est ainsi sans ambiguïté : Quelle est la validité des attributions du Bouddha par la Soka Gakkai ?
Nous verrons avec les archives de la Soka Gakkai japonaises ce qu'il en est réellement. Pour simplifier j'ai donc fait cette comparaison très pertinente avec la Confrérie des frères musulmans. Hassam el-Bana peut bien dire reprendre la moralité de son fondateur Muhammad, ce n'est qu'un leurre.
Auteur : vic Date : 16 mai15, 22:13 Message : Pour les gens qui douteraient que la sokka gakkaï ne soit pas une secte lire ce lien de l'union bouddhiste de france qui explique qu'elle ne reconnait pas la sokka gakkaï comme du bouddhisme mais comme une secte et qui en expose les raisons :
Auteur : Marmhonie Date : 16 mai15, 22:50 Message : Attention seulement aux frontières qu'ignore Internet.
Par exemple en France, pays qui a inventé la laïcité par Condorcet, il n'y a pas de notion de "secte" parce qu'il est alors impossible d'en donner une définition. C'est aussi très francophone Source 2014
Secte a deux étymologies, suivre et couper. On ne peut donc l'utiliser en vocable sans atteindre au propos péjoratif. Etre en effet traité de "secte" est revalorisant, et paradoxalement, sectaire donc.
C'est pourquoi j'insiste vraiment pour parler uniquement de "mouvance religieuse" en français, et dans les cas graves quand les lois des pays ne sont absolument pas respectées, de parler de "dérive sectaire". C'est très important. Nous ne sommes pas ici, ni pour juger notre prochain, ni pour confondre un mouvement ses croyants qui sont sincères, et chacun est libre de croire, absolument, au respect des lois du pays résidant et des droits internationaux de l'homme.
Via Nichiren, son fondateur n'avait d'autre idée que donner sa perception du Bouddha dans sa version toute déroutée. Source universitaire
Nous avons des inscrits ici qui sont peut-être des membres de la Soka Gakkai et je tiens à rappeler que leur foi sera entièrement respectée ! N'hésitez pas à contacter la modération, nous sommes vos serviteurs humbles. Droit de réponse de la Soka Gakkai
Auteur : Yvon Date : 01 sept.15, 10:16 Message : Vu sur antenne 2 . On est loin de la qualification de secte en Italie
J'aimerai intervenir sur le sujet en tant que pratiquant bouddhiste de la Soka Gakkai . Merci
Auteur : Marmhonie Date : 02 sept.15, 07:16 Message :
Yvon a écrit :Vu sur antenne 2 . On est loin de la qualification de secte en Italie.
Qui a parlé de "secte" ici ? Il n'en est pas question ! La notion de "secte" n'existe pas en France, c'est un pays laïque. Il faut parler de mouvances religieuses et de dérives sectaires. Ni plus, ni moins.
Yvon a écrit :J'aimerai intervenir sur le sujet en tant que pratiquant bouddhiste de la Soka Gakkai . Merci
Pas de problème, au contraire, c'est faut pour
Vous serez respecté pour votre foi, votre pratique, sans problème.
Marmhonie.
Auteur : Yvon Date : 10 sept.15, 01:41 Message :
vic a écrit :Bonjour ,
J'aimerais juste expliquer pourquoi la Sokka Gakkaï n'est pas reconnu dans le monde du bouddhisme comme du bouddhisme .
La Sokka Gakkai ne fait pas partie de L'UBF (L'union Bouddhiste de France ) , c'est une spécificité française , ailleurs dans le monde entier le bouddhisme de la Soka Gakkai est reconnu .
vic a écrit :Nichiren le fondateur de la Sokka Gakkaï à inventé de toute pièce une pratique que bouddha n'a jamais mentionné ni recommandé .
Nichiren n'a rien inventé , la pratique de la récitation d'un mantra existait déjà bien avant Nichiren dans l'école tibétaine on récite le : OM SWABAVA SHOUDDO SARVA DHARMA SWABAVA SHOUDDO HAM. http://www.buddhaline.net/L-art-de-reciter-les-Mantras
vic a écrit :Par exemple Nichiren prône l'étude d'un seul Soutra sur lequel il a fait une fixation qui est le soutra du lotus .
Il a crée un mantra qui est : Namo Myo Rengé Kyo , qui veut dire hommage au soutra du lotus .
Aprés avoir étudié et comparé durant plus de 10 ans tous les sutras , Nichiren conclut que le seul pouvant amener tous les être humains à l'état de bouddha est le Sutra du Lotus . La doctrine de chaque école bouddhique repose sur un enseignement du bouddha sutra .
vic a écrit :La pratique de la Sokka Gakkaï est axé sur l'adoration d'un texte , là où Bouddha prônait tout le contraire , le fait de ne pas se laisser guider par l'autorité des textes religieux . Il suffit de lire le du kalama sutta qui est très clair sur ce sujet .
Il y a un non sens , vous citez un écrit, qui dit de ne pas suivre les écrits .
Le kalama sutta ne concerne pas les écrits bouddhiques puisqu'ils n'existaient pas du temps du bouddha, la transmission de l'enseignement du bouddha se faisaint oralement . Ce n'est que bien longtemps aprés la mort du bouddha et durant la migration du bouddhisme d'Inde en Chine que les enseignements furent transmis par écrit.
Les écris dont fait mention le kalama sutta sont ceux de prêtres indouïstes http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... alama.html
Auteur : algol-x Date : 10 sept.15, 11:36 Message :"La Sokka Gakkai ne fait pas partie de L'UBF (L'union Bouddhiste de France ) , c'est une spécificité française , ailleurs dans le monde entier le bouddhisme de la Soka Gakkai est reconnu ."
Elle ne fait pas non plus partie de l'Union bouddhiste européenne, vous ne pouvez donc dire qu'il s'agit d'une "spécificité Française", enfin la soka gakkai est une organisation très controversée...
"Nichiren n'a rien inventé , la pratique de la récitation d'un mantra existait déjà bien avant Nichiren dans l'école tibétaine on récite le : OM SWABAVA SHOUDDO SARVA DHARMA SWABAVA SHOUDDO HAM."
Ce qui fait la spécificité de Nichiren, c'est qu'il voulu réduire le bouddhisme uniquement à la récitation d'un mantra (nam myoho rengué kyo) et d'un sutra: le sutra du lotus, déclarant que toute les doctrines hormis la sienne étaient hétérodoxes, et devaient être éradiquées.
"Il y a un non sens , vous citez un écrit, qui dit de ne pas suivre les écrits .
Le kalama sutta ne concerne pas les écrits bouddhiques puisqu'ils n'existaient pas du temps du bouddha, la transmission de l'enseignement du bouddha se faisaint oralement . Ce n'est que bien longtemps aprés la mort du bouddha et durant la migration du bouddhisme d'Inde en Chine que les enseignements furent transmis par écrit. "
Je pense que ces propos de Shakyamuni sont suffisamment clairs, c'est un point éthique fondamental du bouddhisme, qui rejette dogmes, exclusivisme, et donne primauté à la réflexion, que ce point important ne soit pas pas agrée par la soka gakkai démontre son essence dogmatique et intolérante.
Auteur : Yvon Date : 10 sept.15, 22:53 Message :
vic a écrit :La Sokka Gakkaï réduit le soutra du lotus à une sorte de bible ou de coran ,
Faux Le sutra du Lotus n'est ni notre bible , ni notre coran , nous étudions principalement , les écrits de Nichiren ( Gosho)
vic a écrit :hors le bouddhisme n'est en rien une religion de texte
Faux Les doctrines des différentes écoles bouddhistes repose sur des textes, enseignements , écrits que l'on appel sutras :
Quelques exemples :
Le Nembutsu ou bouddhisme de la terre pure repose sur 3 sutras :
1 - Le grand soûtra de la Vie Infinie - Dai-Muryôju-Kyô ou Sukkhâvatî-vyûha
2 - Le soûtra de la Contemplation de la Vie Infinie - Kammuryôju-Kyô
3 - Le soûtra d'Amitâbha - Amida-Kyô
Le Tientai Est fondé sur le Sutra du Lotus .
Le Huayen ou Kegon est fondé sur le sutra de la guirlande de fleurs
Le Mi Tsung ou Shingon est fondé sur les sutras :
1 -le Kongôtchô-kyô (sanscrit : Vajraśekhara Sūtra)
2 - Daïnitchi-kyô (sanscrit : Mahā-Vairocana Sūtra)
Le Jingtu est fondé sur les sutras de la béatitute suprême et de la terre Pure
Le Chan ou Zen est fondé sur les sutras :
1-Vimalakirti
2-Perfection de la sagesse
3-Lankavatara
vic a écrit : les textes ne sont que des supports à la compréhension pour la pratique
Tout à fait d'accord. C'est pourquoi l'étude est importante
vic a écrit : et pas du tout des objets de fondamentalisme d'adoration ni d'obligation à suivre.
Ce n'est pas le cas dans le bouddhisme de la Soka Gakkai .
vic a écrit :Là commence l'aspect clairement manipulatoire , on commence par vous faire croire que votre vie devra être régie par l'autorité d'un texte
C'est faux personne de vous fais croire celà , c'est une interprétation toute personnelle et érronée .
vic a écrit :alors que c'est faux à 100%, puisque bouddha n'a jamais été une religion de texte .
Encore faux le bouddhisme est un ensemble de textes d'écrits appelés sutras . Voir plus haut
Auteur : vic Date : 11 sept.15, 01:09 Message :
La Sokka Gakkai ne fait pas partie de L'UBF (L'union Bouddhiste de France ) , c'est une spécificité française , ailleurs dans le monde entier le bouddhisme de la Soka Gakkai est reconnu .
Algol x a raison , La sokka gakkaï est exclue de l'union bouddhiste européenne.Donc ça n'est pas limité à la france ni une exclusivité française .
Yvon a dit :Le kalama sutta ne concerne pas les écrits bouddhiques puisqu'ils n'existaient pas du temps du bouddha, la transmission de l'enseignement du bouddha se faisaint oralement . Ce n'est que bien longtemps aprés la mort du bouddha et durant la migration du bouddhisme d'Inde en Chine que les enseignements furent transmis par écrit.
Bouddha parle aussi des discours , de l'ouie dire , dans le sutta des kamalas et pas seulement des écrits, donc ça concerne bien ses propres discours aussi .
Le Bouddha a dit : "Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou l'ouï-dire ; ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par l'autorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris qu'il génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le".
Sutra des kalamas
Yvon a dit :Les écris dont fait mention le kalama sutta sont ceux de prêtres indouïstes
Désolé , il n'est dit nul part que le kalama sutta se limite aux écrits des prêtres hindouistes .
On peut tout à fait estimer que bouddha savait non par voyance mais par simple déduction de bon sens que ces soutras seraient un jour couché par écrit et qu'il a édicté ce soutra entre autres en prévention de la déformation de ses propres paroles , retranscrites par oral par écrit .Et de toutes façons le sutta des kamalas concerne aussi les paroles orales donc votre argument ne tient pas .Le sutta des kamalas s'applique bien aux paroles du bouddha également .Il n'y a aucun indice qui vienne le contredire et vous ne fournissez aucun argument sérieux .
Algol x a dit :Je pense que ces propos de Shakyamuni sont suffisamment clairs, c'est un point éthique fondamental du bouddhisme, qui rejette dogmes, exclusivisme, et donne primauté à la réflexion, que ce point important ne soit pas pas agrée par la soka gakkai démontre son essence dogmatique et intolérante.
C'est cette intolérence et cette élimination de l'étude des autres soutras qui a mis la sokka gakkaï hors jeu , il ne pourra pas être reconnu comme du bouddhisme .
Tiens par exemple tu as une école du bouddhisme qui s'appelle " bouddhisme de la terre pure" . Elle fait partie des écoles de bouddhisme reconnue par l'UBF et l'UBE , pourtant elle consiste à réciter un seul mantra , comme pour la sokka gakkaï ,même si c'est pas le même mantra " Namo amithaba bouddha".
Mais cette école ne s'enferme pas dans un seul soutra refusant tous les autres .
Elle n'a pas non plus cette forme d'absolutisme et de rejet de toutes les autres écoles qu'a la sokka gakkaÏ .
Auteur : Yvon Date : 11 sept.15, 01:54 Message : Le kamala sutta a été énoncé par Shakyamuni suite à la demande des kamalas qui avaient affaire à diférents moines Bramanes c'est à dire indouïstes . Voir lien ci dessous :
Auteur : Yvon Date : 11 sept.15, 01:59 Message : Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
voici une version abrégée de ce soûtra, plus concise, mais toute aussi parlante :
Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu’elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni aux "on dit" en tant que tels, ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits ; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un être spirituel ; ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire ; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique ; ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
C’est pourquoi je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d’après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle et puis agir en conséquence et généreusement.
En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne. Ne vous fiez pas à de simples paroles, mais à leur sens au-delà. Ne vous fiez pas au sens littéral, mais au sens définitif. Ne vous fiez pas à la conscience grossière, mais à la sagesse ultime qui réalise la véritable signification.
Par contre
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
Auteur : algol-x Date : 11 sept.15, 09:33 Message :
Yvon a écrit :Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
Il est très difficile "d'examiner ou de rejeter" ce à quoi se réfère la soka gakkai quand on est pris en charge par cette machine prosélyte. Le contact s'effectue par l'intermédiaire d'une invitation à une réunion sympathique, ou les membres font l'apologie du "bouddhisme" avec des témoignages dithyrambiques sur les "pouvoir de la pratique" manifestement plus axés sur le matériel que le spirituel. La soka gakkai procède par des biais afin d’embrigader et endoctriner les individus: manipulation émotionnelle, exploitation du sentiment de réparation, de culpabilité des adeptes, instrumentalisation du concept karmique afin de contrôler leurs peurs et leurs espoirs, esprit critique diabolisé, les conditions ne sont guère favorables pour "examiner" par contre elle le sont pour être capté et parasité.
Auteur : Yvon Date : 11 sept.15, 11:39 Message :
vic a écrit :
Tiens par exemple tu as une école du bouddhisme qui s'appelle " bouddhisme de la terre pure" . Elle fait partie des écoles de bouddhisme reconnue par l'UBF et l'UBE , pourtant elle consiste à réciter un seul mantra , comme pour la sokka gakkaï ,même si c'est pas le même mantra " Namo amithaba bouddha".
Mais cette école ne s'enferme pas dans un seul soutra refusant tous les autres .
.
Le Nembutsu ou bouddhisme de la terre pure repose sur 3 sutras :
1 - Le grand soûtra de la Vie Infinie - Dai-Muryôju-Kyô ou Sukkhâvatî-vyûha
2 - Le soûtra de la Contemplation de la Vie Infinie - Kammuryôju-Kyô
3 - Le soûtra d'Amitâbha - Amida-Kyô
Auteur : vic Date : 11 sept.15, 23:03 Message :
Yvon a dit :Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité.
Très honnêtement Nichiren , se fier à lui .
En guise de voie médiane il a pondu une voie radicale .
Quand Bouddha dit " ne vous fiez pas à l'autorité d'un maitre" c'est une invitation aussi à mettre en doute son message dans toute sa longueur et sa largeur .
C'est quand on a pesé à travers le doute que l'enseignement peut être appliqué par l'élève .
Sinon c'est du moutonage qui mène facilement à des dérives.
Yvon a dit :a dot Faux Le sutra du Lotus n'est ni notre bible , ni notre coran , nous étudions principalement , les écrits de Nichiren ( Gosho)
En fait vous vous enfermez soit dans la doctrine du Gourou Nichiren ,soit dans l'unique soutra du lotus rejetant les autres soutras , c'est la même chose c'est du Brainwash .
On ne peut pas comprendre le soutra du lotus sans les autres soutras qui en donnent toutes les clés de lecture sinon ça tourne vers la déformation .
Yvon a dit : Le Nembutsu ou bouddhisme de la terre pure repose sur 3 sutras :
1 - Le grand soûtra de la Vie Infinie - Dai-Muryôju-Kyô ou Sukkhâvatî-vyûha
2 - Le soûtra de la Contemplation de la Vie Infinie - Kammuryôju-Kyô
3 - Le soûtra d'Amitâbha - Amida-Kyô
Repose principalement nuance, pas totalement , cette école étudie aussi d'autres soutras , simplement elle oriente plus son enseignement sur les soutras que vous venez de citer que les autres , toutes les écoles bouddhistes font ça , elles s'appuient un peu plus sur certains soutras qu'elles étudient que d'autres mais étudient les autres soutras et ne s'enferment pas dans un unique soutra . La sokka gakkaï c'est le refus des autres soutras pour un seul , c'est très différent .C'est toute la différence entre l'ouverture et l'intégrisme .
vic a dit t:
les textes ne sont pas du tout des objets de fondamentalisme d'adoration ni d'obligation à suivre.
yvon a répondu Ce n'est pas le cas dans le bouddhisme de la Soka Gakkai .
Vous avez trèss bien que c'est faux , votre mantra qui est votre seule pratique consiste à vénérer le soutra du lotus , puisque ' namo myo rengé Kyoo " veut dire hommage au soutra du lotus .
C'est bien de l'idolaterie d'un texte qui fait la sokka gakkaï et uniquement ça et vous le savez bien , et c'est même maladif chez les pratiquants de la Nichiren school .Des milliers de fois par jour le pratiquant dans un brainwash récite en boucle " hommage au soutra du lotus " en japonais " Namo myoo rengé kyo" .
Le soutra du lotus ne mentionne pas du tout qu'il faille pratiquer une dévotion à ce texte ni encore faire de cette dévotion la seule et unique pratique , bref vous ne faites plus du bouddhisme puisque votre pratique n'est nullement enseignée par bouddha .
Auteur : Yvon Date : 12 sept.15, 02:15 Message :
vic a écrit :Très honnêtement Nichiren , se fier à lui
Le soutra du Lotus explique la même chose : " Il faut suivre la Loi et non la personne"
vic a écrit :On ne peut pas comprendre le soutra du lotus sans les autres soutras qui en donnent toutes les clés de lecture sinon ça tourne vers la déformation .
Encore faux ce n'est pas ce qui est mentionné dans le Sutra du Lotus . Voir citation ci dessous .
Yvon a dit : Le Nembutsu ou bouddhisme de la terre pure repose sur 3 sutras :
1 - Le grand soûtra de la Vie Infinie - Dai-Muryôju-Kyô ou Sukkhâvatî-vyûha
2 - Le soûtra de la Contemplation de la Vie Infinie - Kammuryôju-Kyô
3 - Le soûtra d'Amitâbha - Amida-Kyô
vic a écrit :Repose principalement nuance, pas totalement , cette école étudie aussi d'autres soutras ,
Soyez précis et mentionnez vos sources . Quelles autres sutras l'école Nembutsu étudie t'elle ?
vic a écrit :Vous avez très bien que c'est faux , votre mantra qui est votre seule pratique ......
Non ce n'est pas la seule pratique; La pratique du bouddhisme de la Soka Gakkai s'appelle Gongyo qui signifie littéralement "pratique assidue". Gongyo désigne la récitation des sutras bouddhiques face à un objet de culte Gohonzon . La lecture de passages du Sutra du Lotus (chapitres II et XVI) constitue la pratique quotidienne .
Ensuite nous récitons le Daimoku "Nam Myoho Rengé Kyo" le temps que l'on désire ( Et non Namo ) puis nous finissons par la lectures de prières silencieuses.
vic a écrit :Le soutra du lotus ne mentionne pas du tout qu'il faille pratiquer une dévotion à ce texte ni encore faire de cette dévotion la seule et unique pratique , bref vous ne faites plus du bouddhisme puisque votre pratique n'est nullement enseignée par bouddha .
Et si, c'est bien enseigné par le bouddha dans le Sutra du Lotus :
Sutra du Lotus Chapitre XIX :
Les bienfaits du maître de la loi : " Qui plus est , Effort Constant, si des hommes et des femmes de bien acceptent et observent ce Sûtra aprés l'entrée dans l'extinction de l'Ainsi Venu, s'ils le lisent, le récitent, l'explique et le prêchent ou le transcrivent, ils obtiendront mille deux cents bienfaits de l'esprit. Grâce à la pureté de leurs facultés mentales, entendre une simple phrase ou un seul vers du Sûtra leur suffira pour maîtriser un nombre incommensurable et sans limites de principes. Ensuite ils sont capablent d'exposer et de prêcher en partant d'une simple phrase ou d'un seul vers .Les doctrines qu'ils prêcheront seront conformes à l'essence des principes et ne seront jamais contraires à la véritable réalité "
Source : Le Sûtra du Lotus de Burton Watson Page 251
Sylvie Servan -Schreiber et Marc Albert.
Edition les Indes Savantes
Auteur : algol-x Date : 12 sept.15, 12:55 Message :"Le soutra du Lotus explique la même chose : " Il faut suivre la Loi et non la personne"
Mais quand la "personne" déforme le dharma...
"- Encore faux ce n'est pas ce qui est mentionné dans le Sutra du Lotus . Voir citation ci dessous . "
Vos dénégations ne sont argumentées que par des interprétations littérales du SDL, elles ne mettent en évidence que le filtrage opéré par le biais des dogmes que vous avez intériorisés.
" Le Nembutsu ou bouddhisme de la terre pure repose sur 3 sutras :
1 - Le grand soûtra de la Vie Infinie - Dai-Muryôju-Kyô ou Sukkhâvatî-vyûha
2 - Le soûtra de la Contemplation de la Vie Infinie - Kammuryôju-Kyô
3 - Le soûtra d'Amitâbha - Amida-Kyô"
Vous affirmez que "Le Nembutsu repose sur 3 sutras" , sans aucune argumentation, juste une liste de sutras.Vous projetez vos propres modes de fonctionnements sur des écoles dont le rapport avec les textes sacrés et leurs interprétations sont en lien avec la voie médiane, ce qui n'est pas le cas de votre mouvement.
Auteur : komyo Date : 12 sept.15, 21:36 Message :
vic a écrit :
Repose principalement nuance, pas totalement , cette école étudie aussi d'autres soutras , simplement elle oriente plus son enseignement sur les soutras que vous venez de citer que les autres , toutes les écoles bouddhistes font ça , elles s'appuient un peu plus sur certains soutras qu'elles étudient que d'autres mais étudient les autres soutras et ne s'enferment pas dans un unique soutra . La sokka gakkaï c'est le refus des autres soutras pour un seul , c'est très différent .C'est toute la différence entre l'ouverture et l'intégrisme ..
Les moines n'ont pas d interdiction d'étudier les différents soutras si ils le souhaitent et en régle général il n'y a pas de rejet des autres enseignements du bouddha, lesquels sont considérés comme faisant parti d'un tout, ce qui est conforme a la notion d'ékayana que l on retrouve dans le sutra du lotus. La seule différence est dans la pratique, l'amidisme japonais ayant fortement développé le principe de la foi dans le bouddha amida comme élément principal de sa pratique; Namo amida butsu !
Les moines tendai étudient aussi tous les sutras, considérant le sutra du lotus comme le pinacle de ceux ci !
Hōnen ne pensait pas que les autres pratiques bouddhiques étaient erronées, mais plutôt qu’elles n’étaient pas réalisables sur une vaste échelle, en particulier pendant les temps difficiles de son époque.
Auteur : Yvon Date : 12 sept.15, 22:22 Message :Le sutra du Lotus explique qu'il est la quintessence de tous les Sûtras . C'est le Sûtra definitif , l'enseignement ultime du bouddha, les enseignements antérieurs toujours dans le Sûtra de Lotus n'étant que provisoires.
Les Sûtras antérieurs sont considérés comme des échafaudages , le Sûtra du Lotus étant la construction proprement dite. Ce qui signifie que le Sûtra du Lotus ne rejette pas les autres enseignements mais qu'il les intègre tous .
Ce sutra est devenu l'un des textes de référence de plusieurs des principaux penseurs du bouddhisme (Nagarjuna, Vasubandhu, Fayun, Huisi, Zhiyi, Saicho, Nichiren).
Zhiyi, ( Ecole Tian -tai) ) dans son Hokke Gengi, fit une classification comparative du corpus des sutras appelée les cinq périodes et les huit enseignements, qui place le Sutra du Lotus au-dessus de tous les autres sutras. Ses ouvrages, qui ont ce sutra pour base, fournirent un fondement théorique à l'école Tian-tai.
Les points essentiels pour proclamer la supériorité du Sutra du Lotus tiennent au fait que c'est le seul sutra à proclamer que la bodhéité est inhérente à toute vie et n'est pas l'apanage d'une seule catégorie d'hommes "virtuoses de la méditation". Ce sutra va même jusqu'à proclamer que les femmes peuvent devenir bouddha, ce qui est révolutionnaire pour l'époque. Par ailleurs, le Lotus affirme l'existence d'un temps "hors du temps", ce qui bouleverse toute la théorie des réincarnations et implique une vision du monde radicalement différente de la vision "évolutionniste" des autres sutras.
Auteur : kaboo Date : 13 sept.15, 01:21 Message : Bonjour à tous.
Rappel de la charte.
Abus textuels
C-36 Les messages doivent être facilement lisibles par tous les utilisateurs. La prévisualisation permet de se relire pour éviter les phrases incomplètes, trop longues ou incompréhensibles. Évitez d'écrire un titre de sujet, ou le corps du texte en MAJUSCULES en gras ou tout en couleur ou encore d'utiliser une ponctuation et taille de police excessive.
vic a écrit :
... puisque ' namo myo rengé Kyoo " veut dire hommage au soutra du lotus ...
Rectification :
Ce n'est pas "Namo myo rengé Kyoo" mais "Nam Myoho Rengé Kyo"
Ce mantra ne signifie pas seulement un hommage au Sûtra du Lotus .
La signification de Nam-myoho-renge-kyo
Le principe d’invocation de Nam-myoho-renge-kyo est établi par Nichiren, le 28 avril 1253. Myôhô Renge Kyô est, littéralement, le titre japonais du Sûtra du Lotus. Mais, pour Nichiren, Myôhô Renge Kyô représente beaucoup plus que le titre d'un texte bouddhique. Ces mots sont pour lui l'expression de la Loi de la vie que tous les enseignements bouddhiques cherchent à clarifier, de diverses manières.
"Nam-myoho-renge-kyo n'est qu'une simple phrase, mais qui contient l'essence du Sûtra tout entier. Vous demandez si l'on peut atteindre la boddhéité rien qu'en récitant Nam-myoho-renge-kyo et c'est la question primordiale. Nam-myoho-renge-kyo est le cœur même de l'ensemble du Sûtra, et la substance de ses huit volumes.
Nichiren, La phrase unique et essentielle (L&T-I, 247)
Voici une brève explication de certains des principaux concepts exprimés dans cette phrase :
Nam : Nam est un mot dérivé de la translittération du mot sanskrit namas qui signifie « se consacrer à », « respecter du fond du coeur », et exprime une forte foi. Myôhô : Littéralement, Myôhô signifie « loi merveilleuse » et exprime la relation entre la vie de l’univers et ses nombreuses manifestations. Myô désigne l’essence même de la vie, invisible et au-delà de l’entendement intellectuel. Cette essence s’exprime elle-même sous une forme tangible (hô) qui, elle, peut être appréhendée par les sens. Les phénomènes (hô) changent, mais un principe unique et immuable les habite tous (myô). Renge : Renge (prononcé « rèngué ») signifie « fleur de lotus ». Parce qu’il produit en même temps sa fleur et son fruit, le lotus symbolise la simultanéité de la cause et de l’effet.
La loi de cause et d’effet explique que chaque personne est directement responsable de sa propre destinée. Nous créons notre destinée et nous pouvons la changer. Réciter Nam-myoho-renge-kyo produit simultanément dans les profondeurs de notre vie l’effet de la bouddhéité, qui ne manquera pas de se manifester le temps venu.
De plus, bien qu’elle pousse et s’épanouit dans des étangs boueux, la fleur de lotus demeure immaculée. Elle symbolise ainsi l’apparition de l'état de bouddha originel dans la vie en proie aux troubles d’une personne ordinaire. Kyô : Littéralement, Kyô veut dire « sûtra », « voix » ou « enseignement d’un bouddha ». Il désigne également le son, le rythme ou la vibration. Le caractère chinois pour kyo désignait à l’origine le fil d’un ouvrage tissé, la continuité temporelle, et représente ainsi le caractère éternel de Nam-myoho-renge-kyo. Au sens large, kyô véhicule le concept selon lequel tout, dans l’univers, est une manifestation de la Loi merveilleuse.
Auteur : Coeur de Loi Date : 13 sept.15, 04:58 Message :
Yvon a écrit :Le sutra du Lotus explique qu'il est la quintessence de tous les Sûtras . C'est le Sûtra definitif, l'enseignement ultime du bouddha, les enseignements antérieurs toujours dans le Sûtra de Lotus n'étant que provisoires.
Bonjour Yvon, oui le soutra du lotus est l'enseignement suprême complet et définitif, les autres soutras ne sont là que pour aider à mieux le comprendre.
Voici ce que dit Dôgen (1200-1253), fondateur de l'école zen sôtô au Japon :
"Parmi tous les sûtras prêchés par le grand maître, le vénérable des Shâkya, le Sûtra du Lotus est leur roi et leur père. Les autres sûtras et dharma sont tous comme ses sujets et ses enfants.
L'enseignement contenu dans le Sûtra du Lotus représente la vérité, les autres sûtras ne rendent tous que des expédients et ne reflètent pas l'intention originelle du Bouddha. Doit-on prendre les autres sûtras et les comparer au Lotus afin de le cerner ?
S'il n'y avait cette force et ces mérites dans le Lotus, il n'y aurait pas d'autre sûtra; tous les autres sûtras ne font qu'introduire au Lotus."
(Shôbôgenzô kie buppôsôbô, "Prendre refuge dans les trois trésors")
De nos jours durant la période de la fin du Dharma, il est important que tout Bouddhiste suive et pratique le soutra du lotus.
Auteur : Yvon Date : 13 sept.15, 08:41 Message : "Nichiren étude " est un trés bon site, indépendant de toute institution laïque ou religieuse,sur le bouddhisme de NIchiren , je le cite souvent car il synthétise et donne accés au plus grand nombre à ce bouddhisme.
De plus il me fais gagner un temps précieux , ayant perdu mon dictionnaire du Bouddhisme (Disons qu'on me l'a emprunté et jamais rendu) .
Ceci dit mes sources sont multiples cela évite toute distortion et interprétation personnelle .
Ne vous inquiétez pas pour ma maitrise du bouddhisme de NIchiren cela fait maintenant 30 ans que je le pratique et l'étudie.
Pour en revenir au Sutra du Lotus et pour faire simple :
" Ce Sûtra est abondamment cité par les bouddhiste thibétains, chinois et japonais . Certains considèrent le Sûtra du Lotus comme l'enseignement définitif et parfait du Bouddha; ils considérent que les autres Sûtras ne sont qu'un enseignement provisoire décrivant une vérité conventionnelle alors que le Sûtra du Lotus décrit la vérité ultime. Bouddha aurait prononcé ce Sûtra au Pic du Vautour. Le Sûtra du Lotus est la pierre angulaire des écoles TienT'ai (Chine ) et Tendai (Japon). Signalons que Nichiren se réclamait du Sûtra Du Lotus "
Source :Le Bouddhisme Histoire , courants religieux, cultures
Quentin Ludwig
Editions Eyrolles
Auteur : Marmhonie Date : 13 sept.15, 09:36 Message :
Yvon a écrit :"Nichiren étude " est un trés bon site, indépendant de toute institution laïque ou religieuse,sur le bouddhisme de NIchiren.
La thèse de Florence Lacroix sur la Soka Gakkaï est un fondamental : http://www.theses.fr/2011EPHE5004 "La Soka Gakkai... une fortune estimée entre 500 et 700 milliards de francs, ce qui en fait la secte la plus riche au monde."
Si je désapprouve absolument le terme de "secte", cette mouvance religieuse s'est depuis parfaitement intégrée à la laïcité française, ce qui rend caduque toutes les affabulations contre elle.
L'UBF (Union Bouddhiste de France) peut trépigner en l'accusant de tous les mots, il faudrait dire avec lucidité que c'est l'UBF qui n'est pas représentative du bouddhisme devant la Soka Gakkaï dans le monde. C'est une association au même titre que des pétanquistes, en loi 1901. C'est très léger.
Depuis 2006, la Soka Gakkai s'est mise à jour des différents reproches faits en France. Pourquoi donc l'association en loi 1901 ne l'intègre pas ? Cela est gênant pour le bouddhisme en France d'une façon générale. Il est inutile de prétendre être alors sous la seule analyse de l'UBF, "la 4e religion en France" alors même que les diverses mouvances bouddhiste en France ne sont pas représentées.
L'omni présence de Matthieu Ricard sur les médias français est un autre problème bien réel d'une main mise, un peu comme l'autorité absolument pas représentative de Dalil Boubakeur, humilié par les musulmans de France après sa honteuse lettre suite au massacre de Charlie Hebdo. Nous assistons à des représentants politiques hors connexion avec les pratiquants.
Il en va de même avec l'UBF qui se cautionne par l'Etat et non par ses pratiquants, qui sont loin d'être représentés.
Tout cela mérite réflexion et lucidité sur les arcanes du pouvoir du Ministre des Cultes en France, lequel est toujours le Ministre de l'Intérieur depuis Tiers.
Le bouddhisme Soka Gakkai doit donc profiter depuis 2006 de sa présomption d'innocence, aucun reproche depuis n'ayant pu factuellement être constaté.
Auteur : algol-x Date : 13 sept.15, 09:41 Message :
Yvon a écrit :"Nichiren étude " est un trés bon site, indépendant de toute institution laïque ou religieuse,sur le bouddhisme de NIchiren , je le cite souvent car il synthétise et donne accés au plus grand nombre à ce bouddhisme.
De plus il me fais gagner un temps précieux , ayant perdu mon dictionnaire du Bouddhisme (Disons qu'on me l'a emprunté et jamais rendu) .
Ceci dit mes sources sont multiples cela évite toute distortion et interprétation personnelle .
Ne vous inquiétez pas pour ma maitrise du bouddhisme de NIchiren cela fait maintenant 30 ans que je le pratique et l'étudie.
Vous vous servez de ces sources afin d'habiller la théologie indigente et orientée de la soka gakkai, qui se réclame "du bouddhisme de Nichiren" On devrait parler de Nichirénisme, lequel prétend que Nichiren est l'incarnation du dharmakaya, et que les enseignements de shakyamuni, le bouddha historiques, sont inefficaces voire dangereux! (ainsi ai-je entendu de la part d'un responsable "bouddhique" qui déclarait tout net "le zen rend fou"!)
"Ceci dit mes sources sont multiples cela évite toute distortion et interprétation personnelle .
les 'interprétation personnelles! dans la soka gakkai, dès que l'on sort de la pensée de groupe, on vous rappelle à l'ordre en disant "vous faites des interprétations personnelles"! (souvenirs souvenirs )
Le reste de votre contribution n'est que du remplissage, c'est la raison pour laquelle je ne la commenterais pas...
Auteur : komyo Date : 13 sept.15, 10:03 Message : je pense qu'il y a une confusion, mais je peux me tromper, il me semble que c'est le bouddhisme nichiren en général qui n'est pas à l'ubf, car considéré comme trop sectaire. Il y a très longtemps l'ubf a fait une déclaration sur la soka gakkai qui apparait toujours ici et là, mais si vous allez sur leur site, ceux ci ne sont jamais mentionnés. http://ecolefuji.jimdo.com/
Auteur : Yvon Date : 13 sept.15, 10:34 Message : C'est bien la Soka Gakkai dont il s'agit et non du bouddhisme de Nichiren qu'il s'agit .
Votre lien se réfère à la Nichiren Shoshue autre école se réclamant du bouddhisme de Nichiren , elle n'a rien à voir avec la Soka Gakkai.
Au japon il existe environ 40 écoles se réclamant du bouddhisme de Nichiren dont les principales sont :
Nichiren Shū,
Nichiren Shōshū,
Nichiren Honshū ;
Nichiren Shū Fuju-fuse-ha ;
Kempon Hokkeshū ;
Hokkeshū Honmon-ryū ;
Hokkeshū Jinmon-ryū ;
Hokkeshū Shinmon-ryū.
la Sōka Gakkai
le Reiyukai
Le Risshō Kōsei
Auteur : algol-x Date : 13 sept.15, 11:37 Message :
komyo a écrit :je pense qu'il y a une confusion, mais je peux me tromper, il me semble que c'est le bouddhisme Nichiren en général qui n'est pas à l'ubf, car considéré comme trop sectaire. Il y a très longtemps l'ubf a fait une déclaration sur la soka gakkai qui apparait toujours ici et là, mais si vous allez sur leur site, ceux ci ne sont jamais mentionnés. http://ecolefuji.jimdo.com/
cher Komyo, il me semble que la raison donnée par l'ubf était que l'adhésion de la soka gakkai était conditionnée a une clarification au sujet du rôle shakyamuni, cela concerne le Nichirénisme, qui considère les enseignements du bouddha historique comme caducs et leurs substitue ceux de Nichiren. Le courant la Nichiren shu, (branche tolérante des écoles Nichiren), ne considèrant pas Nichiren comme "le bouddha cosmique" mais comme un sage (shonin) ou un saint, est membre de l'union bouddhique Européenne. Je me souviens du dénigrement violent de la soka gakkai (dont j'ai été membre) vis à vis de la Nichiren Shu ( qualifiés de traitres)
Auteur : komyo Date : 13 sept.15, 19:11 Message : Le lien était là pour montrer que d'autres organisations nichirenienne existent et qu'elles ne sont pas non plus à l'UBF. Votre énumération va dans le sens de ma remarque. Si l'on regarde les adhérents de l'UBF, aucune de ces organisations n'en fait partie.
Auteur : Yvon Date : 13 sept.15, 19:34 Message : Pourtant le Bouddhisme de Nichiren existe bel et bien . Maintenant que l'UBF "le rejette" c'est son problème . Cela ne signifie aucunement que ce bouddhisme n'en est pas un.
Auteur : algol-x Date : 13 sept.15, 22:16 Message :
Yvon a écrit :Votre lien se réfère à la Nichiren Shoshue autre école se réclamant du bouddhisme de Nichiren , elle n'a rien à voir avec la Soka Gakkai.
Votre affirmation est inexacte, la Nichiren Shōshū était liée à la soka gakkai, jusqu’à 1991, cette dernière à modifié les rituels, par exemple, dans les méditations silencieuses à la fin de la récitation du sutra, on devait exprimer "sa reconnaissance infinie" envers des les différents président de la SG. C'est à cette époque que j'ai commencé à comprendre...
Auteur : Coeur de Loi Date : 14 sept.15, 03:33 Message : Inversement, peut-on dire que des écoles Bouddhistes qui ne parlent pas et qui n'enseignent pas le soutra du lotus sont ils bouddhistes ou suspect ?
En effet, imaginez une Église qui parlerait de la Bible sans parler de l'évangile ! ce serait juste n'importe quoi.
De même, le soutra du lotus est comme l'évangile dans les textes de la Bible, le texte le plus important, le plus centrale, le plus essentiel.
---
Oui toutes les écoles Bouddhistes qui ne parlent pas du soutra du lotus sont faussées et sans valeur, au mieux c'est des écoles préparatoires au Bouddhisme, l'école maternelle.
Auteur : vic Date : 14 sept.15, 04:35 Message :
Coeur de Loi a écrit : Inversement, peut-on dire que des écoles Bouddhistes qui ne parlent pas et qui n'enseignent pas le soutra du lotus sont ils bouddhistes ou suspect ?
En effet, imaginez une Église qui parlerait de la Bible sans parler de l'évangile ! ce serait juste n'importe quoi.
De même, le soutra du lotus est comme l'évangile dans les textes de la Bible, le texte le plus important, le plus centrale, le plus essentiel.
---
Oui toutes les écoles Bouddhistes qui ne parlent pas du soutra du lotus sont faussées et sans valeur, au mieux c'est des écoles préparatoires au Bouddhisme, l'école maternelle.
Aucune école Bouddhiste n'est sectaire vis à vis d'un soutra du bouddha sauf l'école de nichiren .
Où as tu vu qu'on invitait les gens à ne pas étudier le soutra du lotus dans les écoles bouddhistes que reconnait L'ubf justement ?
Même dans le zen c'est un soutra qu'on conseille d'étudier , mais les autres soutras en donnent les clés de lecture , j'ai cité le soutra des kamalas pour ce qui est de ne pas croire aveuglèment un maitre ou des paroles d'un maitre , mais ce soutra des kamalas montre que si on n'étudie pas l'ensemble des soutras on risque de mal interpréter ce qui en est dit .
Bref, le bouddhisme n'est pas l'enferment dans un seul soutra .
Coeur de loi a dit : De même, le soutra du lotus est comme l'évangile dans les textes de la Bible, le texte le plus important, le plus centrale, le plus essentiel.
J'en doute , le soutra des kamalas montre que les soutras bouddhistes ne doivent pas être lu comme une bible ,pas comme des vérités mais débord comme des informations qu'on trie et qu'on accepte ou non , mais qu'il n'existe pas de certitudes qu'on doive accorder plus que d'autre à des vérités qu'on ne ressent pas .
Il faut d'abord que ce soutra soit soumis à notre conscience est ressenti comme supérieur pour le devenir en conséquence , il ne peut pas le devenir avant , c'est que ce que nous enseigne le soutra des kamalas .
C'est ainsi qu'un soutra dit supérieur peut devenir très inférieur parce que cela reste au ressenti de la personne qui le lit .
Moi ce genre de décret , énoncé par n'importe quel maitre pour m'influencer me disant que je doit croire que tel soutra est supérieur à un autre j'en ai une très grande méfiance , pour tout te dire j'ai même une grande méfiance pour le bouddhisme moutonage , c'est ça être bouddhiste parfois aussi ne pas avaler par croyance ce qu'on nous raconte parce qu'un maitre l'a dit, pour moi c'est un argument insuffisant et artificiel .
Pour comprendre qu'un soutra est supérieur il faut d'abord que l'élève lise les autres pour pouvoir en intégrer éventuellement la raison et la sokka gakkaï se contente de parole biblique ," c'est dit par bouddha donc c'est vrai" hors on sait très bien que tous les soutras on était couché par écrit 200 ans environ après la mort du bouddha et qu'ils étaient appris pas coeur et qu'il y a un très grand nombre de soutras , dont certains sont parfois mis en doute comme étant vrais comme dans n'importe quelle religion , il y a des failles dans l'étude livresque .
Voilà pourquoi je considère les soutras comme des informations dont je trie moi même par mon travail intérieur ce qui me semble résonner en moi même ou non .
Il y a ensuite la répétition dans divers soutras d'élèments qui font que je peux estimer que certains élèments sont forcèments authentiques comme par exemple la notion d'interdépendance ou impermanence des phénomènes etc .....
Auteur : Coeur de Loi Date : 14 sept.15, 04:56 Message : Est-ce aux ignorants ou au Bouddha de juger des soutras ?
Chapitre 11 du soutra du lotus : "Mais ce discours se nomme
le premier de tous les discours;
celui qui porte ce discours,
porte le corps même du Vainqueur."
Chapitre 13 du soutra du lotus :
"C'est là, ô Doux-et-Glorieux, le suprême enseignement des Ainsi-Venus; c'est là la dernière exposition de la loi des Ainsi-Venus. Entre toutes les expositions de la loi, c'est la plus profonde; c'est une exposition avec laquelle le monde entier doit être en désaccord.
---
Moi je n'ai entendu parler de ce soutra que grâce à la Soka Gakkai, donc il faut bien rendre hommage à leur travail.
Auteur : vic Date : 14 sept.15, 05:01 Message :
Coeur de loi a dit :Est-ce aux ignorants ou au Bouddha de juger des soutras ?
Dans le soutra des kamalas oui , c'est à nous de nous en faire un avis , c'est dit noir sur blanc .
Maintenant ensuite il y a une progression certaines choses dans notre parcours peut nous amener à modifier notre vision ou notre interprétation de tel ou tel soutra , mais si tu ne comprends pas en toute conscience ce qu'il raconte et que cela va contre ton ressenti de toutes façons intuitivement cet enseignement sera rejeté ou minoré par toi même .
Pour moi bouddha n'était pas infaillible , c'était un être humain , un sage qui peut se tromper, je trouve toute autre vision dangereuse .
J'aime pas ce genre de gouroutisme aveugle du reste c'est la voie de l'extrême de faire ça , pas la voie médiane que préconisait bouddha à mon sens , c'est toute la différence avec Nichiren qui faisait dans l'intégrisme et dans l'absolutisme et bouddha qui préconisait une voie médiane et non le radicalisme d'idée .
La voie médiane c'est une entre deux , une sorte de rencontre entre le maitre et l'élève à lieu , le maitre est maitre parce qu'il sait être humble et ne sait pas tout , il comprend simplement que pour lâcher prise et accéder à l'éveil il n'est nul besoin de tout savoir , que cette idée de l'omniscience ne colle pas à l'éveil , un bouddha ne sait pas piloter un boieng , ou un airbus aprèss avoir reçu l'éveil par exemple , donc il ne devient pas omniscient , l'éveil ça n'est pas ce qu'on en dit souvent .
Auteur : Coeur de Loi Date : 14 sept.15, 05:10 Message : Il y a une différence entre ne pas comprendre la valeur d'un enseignement et le juger.
Le Bouddha dit que c'est l'enseignement ultime et le plus important de tous ses enseignements. Si une personne n'a pas les capacités de l'évaluer ça ne change rien.
En attendant c'est le maitre qui enseigne et non pas les profanes.
Auteur : vic Date : 14 sept.15, 05:17 Message :
Coeur de loi a dit :Il y a une différence entre ne pas comprendre la valeur d'un enseignement et le juger sans valeur.
Me contenter d'admettre que le soutra du lotus est supérieur parce que c'est dit par bouddha, j'aurais plutôt tendance à placer ce soutra en tout dernier du coup , pour moi il faut que ça fasse tilt dans ma conscience sinon je laisse de coté .
Auteur : Coeur de Loi Date : 14 sept.15, 06:15 Message : Si tu n'as pas confiance dans le Bouddha, c'est dommage.
En tout cas c'est la position officielle des soutras du Mahayana.
Auteur : vic Date : 14 sept.15, 06:28 Message :
Coeur de Loi a écrit :Si tu n'as pas confiance dans le Bouddha, c'est dommage.
En tout cas c'est la position officielle des soutras du Mahayana.
Le soutra des kamalas remporte pour moi la mise , je n'ai pas à faire du moutonage et idolâtrer et me contenter d'admettre ce qu'un sage me dit parce qu'il l'a dit , ça n'est pas contradictoire avec l'enseignement bouddhiste le soutra des kamalas puisque c'est un soutra bouddhiste , tu ne peux en aucune manière dire que ma position va à l'encontre du bouddhisme dans le principe .
Auteur : Yvon Date : 14 sept.15, 06:32 Message :
Coeur de Loi a écrit :Si tu n'as pas confiance dans le Bouddha, c'est dommage.
En tout cas c'est la position officielle des soutras du Mahayana.
C'est normal Vic pratique le Zen et dans le Zen on ne peut atteindre l'éveil par l'étude doctrinale , mais seulement par la perception directe de son propre esprit obtenue par la pratique de la méditation .
Auteur : Coeur de Loi Date : 14 sept.15, 06:37 Message : J'ai pas dis que tu devais le prendre pour vrai savoir sans l'avoir vérifié. J'ai dit que c'est selon le Bouddha son enseignement le plus important.
De toute façon tout est à vérifier par soi-même dans le Bouddhisme, c'est comme ça qu'on devient un Bouddha.
Auteur : Yvon Date : 14 sept.15, 09:00 Message :
algol-x a écrit :....une autre école chinoise le Houa-yen avait aussi initié une démarche semblable, dans laquelle l'Avantamsaka-sutra à l'instar du Sutra du lotus de Zhiyi, était considéré comme les enseignements les plus élevés du Bouddha.
La classiffication des Sûtras est intrinsèque à chaque école.
L'une privilègera le Sûtra Amida comme l'école de la terre Pure . L'autre le Sûtra du Diamant comme l'école Tibétaine (et encore pas toutes) ect....
Chacune justifiant le supériorité de l'enseignement qu'elle a choisi en les classifiant et les commentant.
Tient'ai et Nichiren ne dérogent pas à cette pratique et mettent en excergue le Sûtra du Lotus.
Mais comme Shakyamuni à son époque ils ne demandent pas de croire aveuglèment à leur propos mais de vérifier par soi même la validité dudit sutrâ.
Aprés on est pas non plus obliger de tout connaitre du bouddhisme pour addhérer à telle ou telle école .
C'est une question de confiance auprés du Moine fondateur ici Nichiren qui lui, est à même de dicerner et d'étudier les sutrâs.
Je connais un pratiquant Zen qui n'y connait rien àl 'histoire du bouddhisme et il s'en tape royalement .
Le principal pour lui c'est que sa pratique ou ses stages lui apportent ce qu'il souhaite.
Et inversement beaucoup de bouddhologues n'ont qu'une vision intellectuelle du bouddhisme car ils ne le pratique pas.
Auteur : algol-x Date : 14 sept.15, 10:44 Message :"La classiffication des Sûtras est intrinsèque à chaque école.
L'une privilègera le Sûtra Amida comme l'école de la terre Pure . L'autre le Sûtra du Diamant comme l'école Tibétaine (et encore pas toutes) ect....Chacune justifiant le supériorité de l'enseignement qu'elle a choisi en les classifiant et les commentant."
Vous n'avez pas très bien saisi, mon cher yvon, il y a une grande différence entre classifier, établir une chronologie, hiérarchiser un corpus de textes, et privilégier un sutra, apparemment, vous faites une confusion , vous n'avez pas compris la spécificité des écoles que j'ai cité: Houa-yen et Tien-tai, étaient fondées sur le principe du p'an-tsiao "la classification des doctrines" selon laquelle un seul écrit contenait la vérité suprême, alors que tout les autres écrits faisaient partie d'une série d'étapes préliminaires à la révélation, ce qui n' était pas le cas du Chán, terre pure et nombres d'autres écoles.
Auteur : Yvon Date : 14 sept.15, 22:40 Message :Le Huayen Versus Tiendai
Le Huayen en japonais Kegon est basé sur le sutra Kegon dit sutra de la guirlande de Fleurs appelé également sûtra Avatamsaka.
Le Huayen (Guirlande de fleurs) : le Sutra de la Guirlande de fleurs (Avatamsaka) impressiona tellement les fondateurs de cette école qu'ils le vénérèrent comme le summum de la pensée bouddhiste. Selon eux, le Bouddha prononça ce sûtra directement après avoir reçu l'Éveil alors qu'il se trouvait encore sous l'arbre Bodhi. Comme il présentait une version non diluée de l'Éveil, affirmaient-ils, personne à l'époque ne pouvait le comprendre. Dans sa sagesse et sa compassion, le Bouddha n'expliqua alors que ce que les gens pouvaient comprendre, c'est-à-dire les Quatre Nobles Vérités et le reste du canon theravada. Le Bouddha ne continua à transmettre ses sûtras mahayanas avancés qu'après avoir expliqué les enseignements plus fondamentaux. Les maîtres de cette école soutiennent en substance que peu importe ce que le Bouddha a pu enseigner d'autre, c'est le gigantesque sutra de la Guirlande de fleurs qui demeure l'expression la plus profonde de ses réalisations ultimes. Selon leurs commentaires, ce sûtra enseignait l'interdépendance de toutes les choses dans l'univers. Bien que les choses semblent exister comme des entités séparées et distinctes, par exemple cette table et cette chaise, les êtres ordinaires et les bouddhas, elles s'interpénètrent toutes dans une vaste interaction de forces. Par une contemplation profonde et répétée de ces interactions, ils croyaient que l'adepte pouvait atteindre la paix ultime.
Histoire:
Tou-chouen, de la dynastie des T'ang antérieurs, est généralement considéré comme le fondateur de l'école Houa-Yen (jap. Kegon). Le second dans la lignée de transmission fut Tche-yen. Le disciple de Tche-yen, Fa-tsang, systématisa la doctrine de l'école. Il fut suivi par Tch'eng-kouan, puis par Tsong-mi, disciple de Tch'eng-Kouan. Ces cinq personnes sont considérées comme les cinq premiers patriarches de l'école chinoise Houa-yen ( Huayen). Le troisième, Fa-tsang, formula une classification comparative des enseignements bouddhiques (les cinq enseignements et les dix doctrines) pour montrer la supériorité du sûtra Kegon(Avatamsaka) sur tous les autres écrits. Son système classait les sûtras bouddhiques en cinq catégories selon leur degré de profondeur, et les écoles bouddhiques en dix selon le contenu de leur doctrine. L'école Houa-yen fut introduite au Japon par le moine T'ang Tao-sivan qui y apporta les textes Kegon en 736. En 740, Shinjô (coréen Simsang), moine de Silla dans l'actuelle péninsule coréenne, qui avait étudié sous la direction de Fa-tsang, fit des exposés sur le sûtra Kegon au Japon. Il est considéré comme le fondateur de l'école japonaise Kegon. Le Tôdai-ji à Nara en est le temple principal. Cette école enseigne que, comme la vraie nature de toute chose est la non-substantialité (jap. k du point de vue de l'illumination du Bouddha tous les phénomènes sont un et s'interpénètrent sans obstruction ; l'un pénètre le tout et le tout est contenu dans l'un. A la différence de l'école Tendai qui élucide la relation entre les phénomènes et la réalité ultime, l'école Kegon se préoccupe surtout des relations entre les phénomènes.
T'ien-Tai (Chinois) ou Tendai (Japon)
C'est l'autre école chinoise qui essaya d'articuler l'ensemble des enseignement du bouddha en un tout cohérent. Comme la tradition Huayen l'école Tientai affirmait que le Bouddha avait d'abord prononcé le sutra de la Guirlande de fleurs et qu'ensuite, s'étant rendu compte qu'il était hors de portée de son public, il se mit à prononcer des discours plus faciles à digérer. Pourtant, selon l'école Tientai, la version finale et la plus explicite de l'intention du Bouddha se trouve dans le Sutra du Lotus (ce qui explique pourquoi le Tientai est aussi connu sous le nom d'« école du Lotus blanc »).
Selon le Sutra du Lotus, le Bouddha n'enseignait pas une doctrine unique à tous ses disciples. Il révélait différents sentiers afin de s'adapter au tempérament et aux facultés de son public. Il a pu enseigner à certaines personnes le sentier du renoncement et de la moralité, c'est-à-dire que la voie qui consiste à se retenir de faire du mal aux autres les mènera au bonheur dans des vies futures. A d'autres, il a pu enseigner que le sentier de la sagesse, de la vision profonde et de la fiction du soi mène à la libération complète du cycle des renaissances. Et à d'autres encore, il a pu enseigner que c'est le sentier de la grande compassion qui mène au service éveillé des autres. Bien que ces sentiers puissent sembler avoir eu des objectifs différents, le Tientai soutint que la véritable intention du Bouddha était de mener chacun, de la manière la plus efficace possible, à la destination spirituelle ultime, c'est-à-dire à l'Éveil complet de la bouddhéité (état de bouddha).
T'ien t'ai ou Tché-yi ou Zhiyi: Fondateur de l'école T'en-t'ai réfuta les classifications scripturales formulées par les dix principales écoles bouddhiques chinoises de son temps (dont l'école Huayen ) qui se basaient elles-mêmes sur le sûtra Kegon (Avatamsaka) ou le sûtra du Nirvana, et il établit la classification des Cinq Périodes et Huit Enseignements, démontrant ainsi la suprématie du Sûtra du Lotus.
Auteur : algol-x Date : 14 sept.15, 23:30 Message :
Yvon a écrit :T'ien t'ai ou Tché-yi ou Zhiyi: Fondateur de l'école T'en-t'ai réfuta les classifications scripturales formulées par les dix principales écoles bouddhiques chinoises de son temps (dont l'école Huayen ) qui se basaient elles-mêmes sur le sûtra Kegon (Avatamsaka) ou le sûtra du Nirvana, et il établit la classification des Cinq Périodes et Huit Enseignements, démontrant ainsi la suprématie du Sûtra du Lotus.
Vos arguments sont très orientés, ils visent à prouver la validité d'un dogme: la suprématie du sutra du lotus, je vous avait déjà fait cette réponse:
"La classification des textes faite par Zhiyi est à mettre en lien avec le fait que les textes bouddhiques avaient été introduit en chine sur une période de plusieurs siècles, les sources textuelles s'étant diversifiées en inde du nord durant cette période, avec l'apparition de nouvelles écoles, les sutras pouvaient paraitre contradictoires, la chronologie la classification et la hiérarchisation faisant partie du fond culturel chinois eurent une influence dans la démarche de Zhiyi. Une autre école chinoise, le Houa-yen avait aussi initié une démarche semblable, dans laquelle l'Avantamsaka-sutra à l'instar du Sutra du lotus de Zhiyi, était considéré comme les enseignements les plus élevés du Bouddha.
Auteur : Yvon Date : 15 sept.15, 01:56 Message : Ma réponse n'est en rien orienté , Elle provient d'ouvrages qui sont en rien dogmatiques :
Dictionnaire du bouddhisme Edition du rocher (J'lai retrouvé )
Le bouddhisme Edition First .
Maintenant si cela ne vous convient pas car n'allant pas dans votre sens j'en suis désolé, voyez avec les auteurs .
Inutile non plus de vous répétez, un seul et même message suffit.
Auteur : Coeur de Loi Date : 15 sept.15, 02:00 Message : Mais il n'y a pas de débat, c'est le Bouddha lui-même qui dit que le soutra du lotus est le roi des soutras ! Il faut juste savoir lire :
Extrait du chapitre 23 du soutra du lotus (version chinoise) :
"De même encore que, dans la multitude des étoiles, c'est la divine lune qui est primordiale, ainsi en est-il de ce livre du lotus de la Loi, qui est le plus lumineux des milliers de millions de myriades de textes et enseignements. De même que l'Éveillé est roi des enseignements, ainsi en est-il de ce livre, qui est roi des textes canoniques."
Coeur de Loi a écrit :Mais il n'y a pas de débat, c'est le Bouddha lui-même qui dit que le soutra du lotus est le roi des soutras ! Il faut juste savoir lire :
Extrait du chapitre 23 du soutra du lotus (version chinoise) :
"De même encore que, dans la multitude des étoiles, c'est la divine lune qui est primordiale, ainsi en est-il de ce livre du lotus de la Loi, qui est le plus lumineux des milliers de millions de myriades de textes et enseignements. De même que l'Éveillé est roi des enseignements, ainsi en est-il de ce livre, qui est roi des textes canoniques."
On est d'accord mais le fait que cela soit explicite dans le sûtra du lotus , ça ne suffisait pas.Certaines écoles se référant à d'autres sûtras relèguerent le Sûtra du Lotus au second plan voir le rejetèrent purement et simplement .
C'est pourquoi des moines comme T'ien-tai Dengyo et Nichiren refirent une étude approfondie de tous les sûtras de leurs temps pour en déduire la suprématie du Sûtra du Lotus .
Après comme je l'ai déjà dit , C'est une question de confiance auprés du Moine fondateur ici Nichiren qui lui, est à même de dicerner et d'étudier les sutrâs .
Auteur : komyo Date : 15 sept.15, 02:56 Message :
vic a écrit :
Le soutra des kamalas remporte pour moi la mise , je n'ai pas à faire du moutonage et idolâtrer et me contenter d'admettre ce qu'un sage me dit parce qu'il l'a dit , ça n'est pas contradictoire avec l'enseignement bouddhiste le soutra des kamalas puisque c'est un soutra bouddhiste , tu ne peux en aucune manière dire que ma position va à l'encontre du bouddhisme dans le principe .
cette position est a mon sens, plus proche de l'esprit du bouddhisme, que celle qui consiste a avancer qu'un sutra est supérieur a un autre, parce que ce même sutra, s'auto défini comme roi des sutras. Définir d'autres écoles, comme non bouddhistes car elles ne rendent pas un culte a ce sutra ou ne le connaisse pas est en opposition avec l esprit du sutra du lotus qui explique que tous les bouddhistes sont fondamentalement sur le même chemin, parcourant des voies adaptées à leur niveau de compréhension et de réalisation. C'était la position du fondateur du tientai chinois, comme celle du fondateur du tendai, d'ou leur tendance a inclure plutot qu'exclure.
Auteur : algol-x Date : 15 sept.15, 03:04 Message :
Yvon a écrit :Aprés on est pas non plus obliger de tout connaitre du bouddhisme pour addhérer à telle ou telle école .
C'est une question de confiance auprés du Moine fondateur ici Nichiren qui lui, est à même de dicerner et d'étudier les sutrâs.
Je connais un pratiquant Zen qui n'y connait rien àl 'histoire du bouddhisme et il s'en tape royalement .
Le principal pour lui c'est que sa pratique ou ses stages lui apportent ce qu'il souhaite.
Et inversement beaucoup de bouddhologues n'ont qu'une vision intellectuelle du bouddhisme car ils ne le pratique pas.
"Aprés on est pas non plus obliger de tout connaitre du bouddhisme pour addhérer à telle ou telle école ."
Un minimum s'impose, ce qui permet de se repérer dans le monde du bouddhisme, si j'avais eu un minimum de connaissances à ce niveau, je ne serais pas devenu membre de la soka gakkai.
"C'est une question de confiance auprés du Moine fondateur ici Nichiren qui lui, est à même de dicerner et d'étudier les sutrâs."
Contradictoire avec l'éthique de Shakyamuni cf: "Sutra aux kalamas"
"beaucoup de bouddhologues n'ont qu'une vision intellectuelle du bouddhisme car ils ne le pratique pas"
Excusez moi, mais l'histoire de la soka gakkai par elle même est assez édifiante, le roman pseudo-historique "la révolution humaine" pour ne citer que lui, tente de créer une légende "soka gakkai" bien éloignés des faits réels...
Auteur : Coeur de Loi Date : 15 sept.15, 04:16 Message : Mais nous sommes durant la période de la fin de la Loi quand même. Et donc seul le soutra du Lotus a encore de l'effet.
1000 ans de Loi correcte
+
1000 ans de Loi de semblance
+
500 ans de fin de la Loi
=
Nos jours de l'an 2000...
Auteur : Yvon Date : 15 sept.15, 05:45 Message : Un livre réalisé par un journaliste américain ancien moine Zen , faisant une analyse poussée de la Soka Gakkai .
Réveiller le bouddha
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
Extrait
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
Auteur : algol-x Date : 15 sept.15, 06:12 Message :
Yvon a écrit :Ma réponse n'est en rien orienté , Elle provient d'ouvrages qui sont en rien dogmatiques :
Dictionnaire du bouddhisme Edition du rocher (J'lai retrouvé )
Le bouddhisme Edition First .
Maintenant si cela ne vous convient pas car n'allant pas dans votre sens j'en suis désolé, voyez avec les auteurs .
Inutile non plus de vous répétez, un seul et même message suffit.
,
Je n'ai pas qualifié vos références de "dogmatiques" c'est vous qui le dites, merci de ne pas déformer mes propos, et ensuite ce est pas parce que vos références explicitent le point de vue de l'école Tien-tai, que vous pouvez affirmer que ce point de vue est une vérité absolue! quand au fait que je vous ai rappelé ce message, c'est en raison de votre incapacité et/ou votre volonté de me pas répondre à mes propos.
Auteur : Yvon Date : 15 sept.15, 06:42 Message : Je connais vos arguments , j'y ai répondu durant des années sur un autre forum.Vous connaissez mes réponses je connais les vôtres .
Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Vous n'avez qu'un seul but dénigrer la Soka Gakkai et ses pratiquants quelque soit leurs arguments .
Il est donc inutile de discuter.
C'est pourquoi je n'ai aucune envie de me lancer dans un dialogue avec vous qui ne peut être que stérile.
[Edit].
Auteur : algol-x Date : 15 sept.15, 08:00 Message :
Yvon a écrit :Un livre réalisé par un journaliste américain ancien moine Zen , faisant une analyse poussée de la Soka Gakkai .
La soka gakkai aime les journalistes qui font son éloge, par contre, elle menace ceux qui font un travail de journaliste. je ne doute pas que ce bouquin ai fait de bonne ventes aux EU et au Japon , vu que le nombre des membres est élevé dans ces pays.
"Je connais vos arguments , j'y ai répondu durant des années sur un autre forum.Vous connaissez mes réponses je connais les vôtres .
Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Vous n'avez qu'un seul but dénigrer la Soka Gakkai et ses pratiquants quelque soit leurs arguments .
Il est donc inutile de discuter.
C'est pourquoi je n'ai aucune envie de me lancer dans un dialogue avec vous qui ne peut être que stérile. "
Cher Yvon, vous êtes dans la propagande et non dans l'échange, ensuite vous n'avez jamais su quoi répondre à mes propos, sinon des attaques ad hominen, votre auto-victimisation, votre difficulté à vous maitriser quand votre interlocuteur est critique vis à vis de votre mouvement ne témoignent guère d'un développement spirituel, mais un attachement à une organisation comme la nation pour un nationaliste, d'ailleurs, la soka gakkai arbore un drapeau...
Auteur : Yvon Date : 15 sept.15, 10:29 Message : C'est vous qui avez eu bien du mal à vous maitriser , vous avez été même insultant.
Et comme on peut le voir vous continuer comme toujours à calomnier la Soka Gakkai et à vous en prendre à ses pratiquants .
Je suis dans l'échange , vous êtes dans le mépris continuel .
Le sujet est : Le bouddhisme de la Soka Gakkai .
Auteur : Yvon Date : 15 sept.15, 10:41 Message : Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
Auteur : Marmhonie Date : 15 sept.15, 22:02 Message :
Yvon a écrit :Si vous avez comme semble t'il des trous de mémoires veuillez vous référez au dit Forum (Doctissimo) .
Euh, non. Ce forum n'est vraiment pas une référence en matière de religions.
Soyons sérieux, les références de la Soka gakkai sont forcément de parti pris, et on ne le leur reproche pas.
Il existe cependant des sources neutres historiques, beaucoup plus fondamentales. Encyclopédie Larousse
Le meilleur reste encore une encyclopédie, notamment dans La Pléiade, hélas très chère
Elle est consultable dans vos bibliothèques municipales en France dans les grandes villes.
Auteur : algol-x Date : 15 sept.15, 22:51 Message :
Yvon a écrit :Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
Les adeptes du zen ne sont ni prosélytes ni exclusivistes, il ne prétendent pas détenir la vérité absolue, n'imposent pas de dogme, et n'embrigadent pas leurs adeptes, pour le reste, vous renversez le problème, c'est plutôt la soka gakkai "qui fait la guerre" à ses opposants:
Auteur : kaboo Date : 16 sept.15, 01:55 Message : Bonjour à tous.
Rappel : Merci de répondre aux sujets en prenant soin de mettre vos différents de coté.
J'ai approuvé les derniers messages en attente de modération mais, merci à l'avenir de régler vos différents par MP ou de signaler les manques de courtoisie à la modération et/ou à l'administration.
A défaut, les messages en attente seront désapprouvés et les messages déja postés seront supprimés.
Cordialement.
kaboo
Auteur : Yvon Date : 16 sept.15, 11:40 Message :
komyo a écrit :
cette position est a mon sens, plus proche de l'esprit du bouddhisme, que celle qui consiste a avancer qu'un sutra est supérieur a un autre, parce que ce même sutra, s'auto défini comme roi des sutras. Définir d'autres écoles, comme non bouddhistes car elles ne rendent pas un culte a ce sutra ou ne le connaisse pas est en opposition avec l esprit du sutra du lotus qui explique que tous les bouddhistes sont fondamentalement sur le même chemin, parcourant des voies adaptées à leur niveau de compréhension et de réalisation. C'était la position du fondateur du tientai chinois, comme celle du fondateur du tendai, d'ou leur tendance a inclure plutot qu'exclure.
Selon Tientai il y eu dans la vie de Shakyamuni 5 périodes d'enseignement :
Les cinq périodes d'enseignement constituent un système de classification des enseignements de Shakyamuni, selon le concept illustré par la Parabole de l'homme riche et de son fils pauvre. Chaque période est nommée d'après le contenu d'un ensemble de sûtras de référence. Tiantai distingue : 1. la période Kegon; 2. la période Agon; 3. la période Hôtô ; 4. la période Hannya; 5. la période Hokke Nehan.
1) La période Kegon désigne celle où Shakyamuni, après avoir atteint l'Éveil sous l'arbre de la bodhi, près de Gayâ, exposa le sûtra Kegon (Mahayana provisoire) pendant vingt et un jours. Il donna alors un enseignement d'un très haut niveau, pour mesurer la capacité de ses contemporains à comprendre ses doctrines. 2) La période Agon est celle où Shakyamuni exposa les sûtras Agon (enseignement Hinayana) dans le Parc aux Cerfs (Vârânasi), pendant douze ans. Son objectif était de développer peu à peu la compréhension de ses auditeurs, pour les rendre capables de saisir ses enseignements. 3) La période Hôtô désigne les seize ans (d'après une autre source, huit ans) succédant à la période Agon, où Shakyamuni exposa les enseignements du Mahayana provisoire, tels que le sûtra Amida, le sûtra Vimalakirti (jap. Yuima), et d'autres. Il réfuta l'attachement au Hinayana des disciples appartenant aux deux états d'étude et d'absorption pour éveiller en eux le désir d'entendre le Mahayana. 4) Pendant la période Hannya, d'une durée de quatorze années (ou vingt-deux selon une autre source), Shakyamuni prêcha en quatre lieux et seize assemblées, au mont Juhô, à l'étang Hakuro, etc. Il exposa la doctrine de la non-substan¬tialité de tous les phénomènes (kû) dans le sûtra Makahannya (appartenant au Mahayana provisoire). Il établit des distinctions précises entre ses disciples, selon leur capacité. 5) Pendant la période Hokke-Nehan (ou Hokke-Nirvana) qui dura huit ans, Shakyamuni exposa le Sûtra du Lotus (Mahayana définitif), en deux lieux et trois assemblées, au pic de l'Aigle et lors de la Cérémonie dans les airs, dans le royaume de Magadha. Juste avant sa disparition, pendant un jour et une nuit, il exposa le sûtra du Nirvana, dans le shala (bosquet d'arbres) au bord de la rivière Ajitavati, au nord-ouest de Kushinagara. Pendant cette période, il révéla le véritable enseignement permettant à tous les êtres vivants d'atteindre la bouddhéité. II recommanda d'abandonner les enseignements provisoires qu'il avait exposés auparavant comme des moyens.
Cette comparaison est utilisée pour insister sur le fait que le Sûtra du Lotus, exposé dans la période Hokke-Nirvana, révèle l'enseignement suprême.
La classification des enseignements de Shakyamuni en cinq périodes fut établie par Tiantai, selon le contenu des sûtras transmis en Chine à son époque. Ainsi, il expliqua la véritable intention de Shakyamuni et structura tout le bouddhisme (non pas tant d'un point de vue chronologique que du point de vue du sens des sûtras).
Auteur : Marmhonie Date : 16 sept.15, 16:52 Message : C'est une orientation ultra japonaise non conforme à l'histoire de indienne de Siddhartha.
On est très loin d'André Bareau, le plus grand historien du bouddhisme du 20e siècle.
Le bouddhisme de la Soka Gakkai est ultra nationaliste en faveur du seul Japon, et cela est assez difficile à reconnaître.
C'est aussi ce qui gêne l'Union Bouddhiste de France, cette agressivité et cette volnté de prendre le monopole. Le bouddhisme, c'est comme le christianisme, c'est un immense ensemble varié avant tout non violent, non agressif et sans intrusion au sein d'un Etat. "La Soka Gakkai correspond à tous les 10 indices du rapport Guyard. Je pourrai en parler point par point mais je me contenterai d’un exemple : « Kosen-bu »
Il est un des organes centraux de la Soka Gakkai. « Kosen-bu » veut dire «Section de Propagation de la foi » mais en réalité son rôle est le service de renseignements comme la CIA, le KGB...
Vol de courriers dans les boites à lettres, prises de photos en cachette, enquêtes sur les fréquentations, filatures, etc ." http://fecris.org/wp-content/uploads/20 ... oka_FR.pdf
Ces pratiques ne sont pas acceptables dans une démocratie.
Auteur : Yvon Date : 16 sept.15, 19:02 Message :
Marmhonie a écrit :
Le bouddhisme de la Soka Gakkai est ultra nationaliste en faveur du seul Japon, et cela est assez difficile à reconnaître.
Affirmation gratuite est sans fondement , j'aimerai savoir en quoi un bouddhisme implanté dans 192 pays est ultra nationaliste ?
Le bouddhisme de Nichiren Daishonin à été établit pour le monde entier et n'est pas réservé au seul Japon De plus il s'adapte et respecte les us et coutumes de chaque pays .
Marmhonie a écrit :C'est une orientation ultra japonaise non conforme à l'histoire de indienne de Siddhartha.
Non ce n'est pas japonais , on parle ici de T'ien tai qui était un chinois et qui se référait à tous les Sûtras apparut en chine à son époque .
Auteur : komyo Date : 16 sept.15, 20:14 Message : Si les règles du forum le permettent, et pour répondre a yvon, voici un copié collé qui explicite les raisons de cette hiérarchisation de textes établie par les moines chinois.
Les textes du bouddhisme chinois
Le développement institutionnel de l'église bouddhique en Chine est accompagné par un développement intellectuel continu. Les premiers textes bouddhiques traduits en chinois apparaissent avec les missionnaires mais ce n'est que plus tard – à partir du IVe siècle et jusqu'à la fin des Tang – que l'entreprise de traduction de l'immense littérature canonique prend son véritable essor. Ce travail est accompli par des équipes de traducteurs comprenant des moines d'Asie centrale – qui lisent les textes dans les langues indiennes ou centrasiatiques et les glosent en Chinois – et de moines chinois qui en polissent l'expression écrite. La plus célèbre équipe est dirigée par Kumarajiva, un prince d'Asie centrale actif vers 400, qui signe des traductions encore utilisées aujourd'hui. Les textes majeurs sont d'ailleurs traduits plusieurs fois par des équipes concurrentes. Si l'afflux de ces textes permit d'asseoir les fondements théoriques du bouddhisme chinois, il généra aussi une certaine confusion. En effet, des textes de statuts et d'époques différentes arrivaient en même temps : le canon ancien avec les soutras réputés prêchés par le Bouddha, les textes de discipline monastique et la scolastique classique, ainsi que les soutras et traités du Grand véhicule – Mahayana. Des moines chinois voulurent aussi visiter les sources du bouddhisme en Inde et s'assurer que tous les textes canoniques leur étaient bien parvenus ; le plus célèbre d'entre eux, Xuanzang (596-664), partit seize ans et revint en Chine avec quantité de textes nouveaux. À partir du VIIe siècle, un mouvement inverse de diffusion des textes bouddhiques en chinois se développe en direction, d'abord de la Corée et du Japon, puis du Vietnam. Ainsi, pendant de nombreux siècles, des moines de ces pays viennent en Chine chercher les sources de leur propre bouddhisme.
La multiplicité de ces textes est d'autant plus source de perplexité que d'autres textes, les « apocryphes » imités des soutras traduits mais bel et bien composés en Chine, viennent s'y ajouter en nombre toujours croissant. Les autorités bouddhiques tentent d'y remédier en dressant des catalogues séparant les vrais des faux et en proscrivant les derniers ; néanmoins, les apocryphes rencontrent un grand succès car ils formulaient des réponses bouddhiques à des problèmes spécifiquement chinois et justifiaient des pratiques nouvelles. On trouve notamment des apocryphes prônant un strict végétarisme – qui ne faisait pas partie du bouddhisme indien –, les doctrines et rituels liés à la piété filiale et au salut des parents défunts, ou encore d'autres qui, exprimant des peurs apocalyptiques et des espoirs messianiques, récupèrent des thèmes chinois pré-bouddhiques.
Les écoles du bouddhisme chinois
Les bouddhistes chinois tentent d'assimiler l'héritage textuel reçu en traduction en construisant des théories sur les différents niveaux de l'enseignement du Bouddha, en fonction de la profondeur des doctrines exposées et du niveau de compréhension de l'auditoire. Ces théories leur permettent de réintégrer, dans un ensemble harmonieux, des textes et des idées forts différents. Ce travail d'interprétation finit par déboucher sur des écoles de pensée bouddhique spécifiquement chinoises. Ce phénomène, qui marque la maturité d'un bouddhisme chinois libéré de sa dépendance vis-à-vis de ses sources, culmine sous la période Tang. C'est alors en effet que se forment deux courants spéculatifs, le Tiantai et le Huayan, qui élaborent des formulations originales sur la présence en chacun de la nature de Bouddha, et donc de la possibilité de l'éveil et du salut. À la même époque apparaît le Chan – Zen au Japon – qui insiste sur la pratique de la méditation et sur l'importance de l'attitude détachée de l'esprit en toute occasion ; l'esprit « ordinaire », libre de tout projet et ambition étant assimilé à l'esprit du Bouddha. Le Tiantai et le Huayan privilégient l'exégèse, tandis que le Chan institue le culte du maître et la transmission de l'expérience spirituelle de personne à personne au travers de lignées patriarcales. Il ne faut pas cependant exagérer l'opposition entre les deux courants. L'organisation du clergé en lignées – qui adoptent en tout point la structure des familles laïques – et les règles monastiques propres au Chan s'imposent en fait rapidement, dès la dynastie Song (960-1279), à l'ensemble du bouddhisme chinois ; les textes et les moines du Huayan, et particulièrement du Tiantai, servirent de référence majeure pour les questions philosophiques et doctrinales à tous les bouddhistes.
Il en va de même avec un autre courant fondamental du bouddhisme chinois : la Terre Pure. La dévotion au bouddha Amithaba, qui a fait le vœu d'accueillir dans son paradis ou terre pure tous ceux qui l'invoqueraient sincèrement de leur vivant, trouve son origine en Inde mais a connu un développement considérable en Chine. Cette pratique fut certes développée par des textes spéculatifs et toute une littérature apologétique mais elle ne s'est pas érigée en école séparée. On trouve au contraire la dévotion à Amithaba, à des degrés divers, chez tous les bouddhistes. Il s'agit chez certains seulement d'un exercice spirituel parmi beaucoup, chez d'autres cela devient une pratique presque exclusive.
Il faut en effet comprendre que ces écoles ou courants de pensée ne correspondent pas à des ordres différents et n'ont pas réellement d'existence en tant qu'institutions. Certes, parmi les grands monastères, certains sont spécialisés dans la pratique du Chan – méditation – dans l'étude des textes Tiantai ou celle de la discipline et l'organisation des ordinations. Cependant, les religieux n'appartiennent pas à l'une ou l'autre de ces branches et sont parfaitement libres de prendre résidence et étudier dans le monastère de leur choix – comme d'en partir. Ils mènent leur pratique individuelle en fonction de leurs propres choix spirituels, sont ordonnés ensemble et partagent la même liturgie. Cette situation est fort différente de celle qu'on peut observer au Japon, où les écoles chinoises – Chan, en japonais Zen ; Tiantai, en japonais Tendai ; Zhenyan ou tantrisme, en japonais Shingon – sont devenus des ordres séparés ayant chacun leurs réseaux de monastères, leurs séminaires et leur liturgie. https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/le_bou ... _chine.asp
Auteur : algol-x Date : 16 sept.15, 23:43 Message :
Yvon a écrit : Et comme on peut le voir vous continuer comme toujours à calomnier la Soka Gakkai et à vous en prendre à ses pratiquants
"Calomnier" cela fait partie de la langue de bois de la soka gakkai, cette dernière s'estime également "attaquée", diffamée, ne parle pas d'adversaires mais "d’ennemis"!
Quand à "m'en prendre aux adeptes" votre affirmation est inexacte, et vous inversez les rôles :l'ex adepte critique vis à vis de gakkai deviens l'agresseur, et le membre de la soka gakkai la victime ( bien que ce dernier soit aussi une victime...)
Auteur : Yvon Date : 17 sept.15, 22:20 Message : Le bouddhisme de la Soka Gakkai
En ce début de xxie siècle, grâce au développement de la Soka Gakkai internationale (SGI) qui en est l'héritière, le bouddhisme de Nichiren est, à ce jour, présent dans 192 pays et régions du monde. Cet enseignement offre à chaque personne qui le met en pratique le moyen de trouver en elle-même la force de transformer sa vie. De nombreux observateurs s'intéressent au mouvement bouddhiste Soka, mouvement s'efforçant de créer des liens profonds entre les gens par-delà les différences de culture et de nationalité. Ils y voient une lumière d'espoir pour l'instauration d'une paix durable.
Le bouddhisme de Nichiren a pour fondement le Sûtra du Lotus, texte sacré du bouddhisme Mahayana, qui met en lumière les principes permettant à tout être humain de manifester sa nature de bouddha. Ce bouddhisme constitue la raison d'être du mouvement Soka; il enseigne à ses pratiquants les moyens de s'éveiller au sens et à la valeur de leur vie. La SGI a hérité de cet enseignement et de la possibilité de le mettre en pratique. Elle déploie ainsi des activités fondées sur l'idéal de dignité de la vie et sur sa concrétisation.
Auteur : vic Date : 18 sept.15, 03:59 Message :
Yvon a dit :La classiffication des Sûtras est intrinsèque à chaque école.
L'une privilègera le Sûtra Amida comme l'école de la terre Pure . L'autre le Sûtra du Diamant comme l'école Tibétaine (et encore pas toutes) ect....
Chacune justifiant le supériorité de l'enseignement qu'elle a choisi en les classifiant et les commentant.
Tient'ai et Nichiren ne dérogent pas à cette pratique et mettent en excergue le Sûtra du Lotus.
Non , je suis en désaccord, beaucoup d'écoles ne trouvent pas supérieurs aux autres les soutras qu'elles étudient , et beaucoup de pratiquants aussi .
Simplement chacun à son ressenti personnel et préfèrenciel , ce qui n'a rien à voir avec une notion de supériorité mais plutôt de gout .Et cela s'est dessiné assez naturellement .
Par contre toutes les écoles en général ne refusent pas l'étude des autres soutras mais au contraire les encourage , alros que la sokka gakkaï fait une fixation sur un seul soutra qu'elle divinise , de ce fait sa pratique est uniquement basée sur la divinisation d'un texte puisque le mantra que bouddha n'a jamais enseigné mais que la sokka gakkaï utilise veut dire " hommage au soutra du lotus" . Bref, ça devient tellement une fixation pour ses adeptes que ça devient une vraie névrose, alors que bouddha parlait de juste milieu , de détachement .
Dans la sokka gakkaÏ on est très loin de ce genre de compréhension . A chaque fois qu'on parle avec un membre de la sokka gakkaÏ d'un enseignement du bouddha il va sans arrêt revenir au soutra du lotus comme seul soutra supérieur à tout en nous faisant comprendre que tout le reste ça vaut rien .
Bref, c'est quand même du brainwash à outrance la sokka gakkaÏ , ça n'a rien d'un enseignement modéré et ouvert .
Il est clair que le soutra du lotus ne peut pas être étudié sans les autres soutras , parce que les autres soutras en délivrent la clé de lecture , c'est ce qui fait que refusant l'étude des autres textes la sokka gakkaï en arrive à des dérives puisque les textes ne peuvent pas être compris comme ils le devraient, c'est pourquoi il en résulte une sorte de radicalisation de ce mouvement qui d'ailleurs lutte contre les autres écoles bouddhistes faisant du radicalisme et se déclarant la seule vraie école du bouddhisme
Rappelons ceci , ce mantra qui est la seul pratique du mouvement sokka gakkaï n'est nul part conseillé par bouddha dans son enseignement , bouddha préconisait la méditation que la sokka gakkaï ne pratique pas .On voit donc mal comment cette secte pourrait se prévaloir d'être la seule à suivre le véritable enseignement du bouddha.Le fait est que la pratique de cette secte est une pure invention de son fondateur Nichiren .
IL est à noté qu'a son époque Nichiren était fort critiqué pour son intégrisme envers les autres écoles et son radicalisme, de fait il s'est isolé tout seul de cette façon est a perdu toute crédibilité par les autres écoles bouddhistes en général .
Auteur : Yvon Date : 18 sept.15, 05:42 Message :
vic a écrit :
Non , je suis en désaccord, ....... .
Vous faites de la redondance,vous avez déjà fait ces remarques ,et j'y ai déjà répondu .
Quand au fait que Nichiren soit critiqué et persécuté c'est tout à fait logique. C'était inscrit dans la Sûtra du Lotus :
Nous vous supplions de ne vous inquiéter de rien.
Quand le Bouddha sera entré dans l'extinction,
dans une époque dominée par la peur et le mal,
nous prêcherons au loin et en tous lieux. Nombreux seront les ignorants
pour nous insulter et nous maudire,
nous attaquer au bâton ou au sabre,
mais tout cela nous saurons l'endurer.
Dans cette époque mauvaise, on trouvera des moines
à la sagesse pervertie, aux coeurs serviles et tortueux
qui se targueront d'avoir atteint
ce qu'ils n'auront pas atteint,
avec orgueil et présomption.
Ou encore il y aura dans les forêts
des moines en haillons, vivant retirés,
qui prétendront pratiquer la véritable voie,
en méprisant et regardant de haut le genre humain.
Avides de soutien et de richesses,
ils prêcheront la Loi à des croyants laïques vêtus de blanc,
ils seront respectés et révérés du monde
comme des arhat détenteurs des six pouvoirs transcendantaux,
Ces hommes au coeur habité par le mal,
constamment préoccupés des affaires de ce monde,
usurperont le nom des moines vivant dans les forêts
et se délecteront à proclamer nos fautes
en disant ainsi:
« Avides de soutien et de richesses
ces moines prêchent des doctrines non bouddhiques,
ils forgent leurs propres écritures
pour égarer les gens du monde entier.
Dans l'espoir d'obtenir gloire et célébrité,
ils font donc des distinctions en prêchant ce Sûtra. »
Comme ils cherchent sans cesse
à nous dénigrer dans la grande assemblée, ils s'adresseront aux gouvernants et aux ministres,
aux brahmanes et aux chefs de clans,
mais aussi aux autres moines,
nous calomniant et nous dénigrant ainsi :
« Ce sont des gens aux vues perverties
qui prêchent des doctrines non bouddhiques! »
mais, parce que nous révérons le Bouddha,
nous endurerons tous ces maux.
Même s'ils nous traitent avec mépris et se moquent en disant :
« Vous êtes tous des bouddhas, cela va de soi! »
Nous saurons recevoir et supporter ces paroles arrogantes et méprisantes.
Dans un kalpa souillé et une époque mauvaise,
bien des choses seront à craindre.
Des démons maléfiques prendront possession des autres
et s'en serviront pour nous avilir, nous insulter et nous couvrir de honte.
Mais nous, avec une confiance respectueuse en le Bouddha,
nous revêtirons l'armure de la persévérance.
Afin de prêcher ce Sûtra,
nous endurerons toutes ces difficultés.
Nous n'épargnerons ni notre corps ni notre vie,
car seule nous préoccupe la voie inégalée.
Dans les époques à venir, nous protégerons et garderons
ce que le Bouddha nous a confié.
Cela, l'Honoré du monde doit le savoir. Les mauvais moines de cette époque souillée,
incapables de comprendre les moyens opportuns du Bouddha
ni la façon dont il prêche la Loi
en accord avec ce qui est approprié,
nous attaqueront, lançant insultes et regards courroucés;
nous serons bannis, encore et encore,
loin des stûpas et des temples.
Mais tous ces maux
nous saurons les endurer,
car nous garderons à l'esprit les instructions du Bouddha.
Si dans les faubourgs et les villes
certains sont en quête de la Loi,
nous irons là où ils se trouvent
pour leur prêcher la Loi que le Bouddha nous a confiée.
Nous serons les envoyés de l'Honoré du monde,
et ferons face sans crainte à l'assemblée.
Nous prêcherons la Loi avec habileté,
car nous désirons que le Bouddha demeure dans la quiétude.
En présence de l'Honoré du monde
et des bouddhas venus des dix directions,
nous proclamons ce serment.
Que le Bouddha sache ce qui est dans nos coeurs.
Sutra du Lotus
Chapitre XIII
Exhortation à la persévérence .
Nichiren vécut en tous points ce Chapitre .
Auteur : indian Date : 18 sept.15, 08:39 Message : Parallèle à faire avec les terroristes islamiques?
Auteur : Yvon Date : 18 sept.15, 08:42 Message :
indian a écrit :Parallèle à faire avec les terroristes islamiques?
Du trés grand n'importe quoi
Auteur : komyo Date : 18 sept.15, 09:01 Message :
indian a écrit :Parallèle à faire avec les terroristes islamiques?
non pas vraiment, il y a beaucoup de temples nichiren au japon et que l' on rentre dans un temple de cette tradition ou une autre, a part les sutras qui changent le fond éthique est relativement le même partout.
La soka gakkai est par son émanation politique le komeito au pouvoir depuis des décennies dans le cadre de coalitions. Ils ont pignon sur rue dans un message qui est celui du pacifisme, ou peut aimer ou pas cette organisation, mais rien a voir avec le terrorisme.
Auteur : indian Date : 18 sept.15, 10:27 Message :
komyo a écrit :Parallèle à faire avec les terroristes islamiques?
non pas vraiment, il y a beaucoup de temples nichiren au japon et que l' on rentre dans un temple de cette tradition ou une autre, a part les sutras qui changent le fond éthique est relativement le même partout.
La soka gakkai est par son émanation politique le komeito au pouvoir depuis des décennies dans le cadre de coalitions. Ils ont pignon sur rue dans un message qui est celui du pacifisme, ou peut aimer ou pas cette organisation, mais rien a voir avec le terrorisme.
merci, pour les précisions.
Auteur : algol-x Date : 18 sept.15, 23:53 Message :
Yvon a écrit :Quand au fait que Nichiren soit critiqué et persécuté c'est tout à fait logique. C'était inscrit dans la Sûtra du Lotus
N'avez-vous pas entendu parler des prophéties autoréalisatrices?
Moi c'est plutôt sur la méthode que je ne suis pas convaincu , je veux dire la récitation de ce mantra de nichiren et pas de méditation .
Mais bon fais ce que tu ressens en toi , après tout utilises le soutra des kamalas , ne crois pas aux maitres par autorité ou parce qu'on te demande d'admettre , fais ton tri et puis voilà .
je ne pense pas qu'on puisse persuader quelqu'un en matière de ressenti , pas plus que tu n'arriveras vraiment à nous persuader que le bouddhisme de Nichiren est le seul valable comme le prétend la sokka gakkaÏ et le prétendait Nichiren .
Maintenant les guerres entre écoles moi ça ne m'empêche pas de pratiquer ce que je ressens et que le bouddhisme de Nichiren soit exclus en france après tout si tu dis que ça ne l'empêche pas d'avoir des pratiquants qu'est ce que ça peut faire .
Moi la méfiance que j'ai toujours eu c'est dans les institutions , même bouddhiques , j'ai toujours aimé être un navigateur solitaire dans mes choix spirituels bien qu'ayant appris dans un dojo .
j'ai constaté que beaucoup de ces institutions essayaient plus ou moins de nous apprendre et nous formater nous occidentaux à pratiquer des trucs japonais ou asiatiques alors qu'on est des occidentaux . Eux ont un bouddhisme dont la forme s'est adaptée à leur culture mais nous on n'a pas parce que le bouddhisme est tout nouveau en occident . Et je ne me sents pas à l'aise de pratiquer du bouddhisme japonais ou même Tibétain . Disons que je m'intéresse plus aux tentatives de certains pratiquants avancés de créer un bouddhisme occidental , la méthode MBSR crée dans les années 70 me semble une bonne ébauche pourquoi pas .
De même je vois des tas de gens réciter des mantras dans un langue qu'ils ne pigent pas , un peu comme des moutons à qui ont leur dit que faire du japonais c'est supérieur , mais bon bof , si ils le pensent après tout .
la 1ère fois que je suis arrivé dans un do jo on m'a fait réciter le soutra du coeur en japonais , vu que j'y pigeais rien , qu'est ce que j'en avais à foutre ?
Mais tout ces maitres français y croient , ont l'air solennel dans leur truc , comme si faire du japonais et mettre son kimono c'était bien supérieur , j'y ai jamais cru , mais je ne disais rien , qu'est ce que tu veux .
Quand je vois un soutra , si je le récite c'est en français point barre .
Moi j'habite en france, pas au japon .
Tiens par exemple hier j'ai lu le soutra d'avalokiteshvara que j'avais pas lu depuis longtemps parce que komyo l'a posté , et ben je l'ai lu et récité en français.Et je ressens beaucoup plus de choses en le récitant dans ma langue .
Auteur : Yvon Date : 19 sept.15, 06:57 Message :
Coeur de Loi a écrit :Mais il n'y a pas de débat, c'est le Bouddha lui-même qui dit que le soutra du lotus est le roi des soutras ! Il faut juste savoir lire : Extrait du chapitre 23 du soutra du lotus (version chinoise) :
"De même encore que, dans la multitude des étoiles, c'est la divine lune qui est primordiale, ainsi en est-il de ce livre du lotus de la Loi, qui est le plus lumineux des milliers de millions de myriades de textes et enseignements. De même que l'Éveillé est roi des enseignements, ainsi en est-il de ce livre, qui est roi des textes canoniques."
Le chapitre XXIII est on ne peut plus explicite sur la supériorité du Sutra du Lotus sur les enseignements antérieurs devenant caduques .
Une fois le Sûtra du lotus apparut les autres Sûtras ne servent plus à rien . Ce Sûtrâ suffit à lui seul à révéler à n'importe quel humain quelque soit son sexe et sa condition à révéler sa propre nature de bouddha .
Voilà ce que dit le Bouddha :
Fleur-souveraine-Constellation, de tous les fleuves, rivières, et autres courants d'eau, par exemple, l'océan est le plus important. Il en va de même pour ce Sûtra du Lotus, qui est le plus profond et le plus grand de ceux que prêchent les Ainsi-venus.
Encore une fois, tout comme parmi les montagnes, les monts de Terre, les monts Noirs, les monts du Petit Cercle-de-Fer, les monts du Grand Cercle-de-Fer, les monts des Dix Trésors et toutes les autres montagnes, c'est le mont Sumeru qui est le plus important, il en va de même pour le Sûtra du Lotus. Parmi tous les sûtras, il occupe la place la plus importante.
Tout comme parmi les étoiles et les astres, c'est la lune, fille de divinité, qui est la plus importante, il en va de même pour le Sûtra du Lotus, car parmi les milliers, dizaines de milliers et millions de sortes de sûtras enseignés, c'est lui qui a l'éclat le plus rayonnant. Tout comme le soleil, fils du ciel, chasse l'obscurité, ce Sûtra est en mesure de dissiper les ténèbres de tout ce qui est mauvais.
Tout comme parmi les rois de moindre importance, le roi sage qui fait tourner la roue est le plus important, de même ce Sûtra est le plus révéré de tous les sûtras.
Tout comme le seigneur Shakra est roi des trente-trois êtres célestes, de même ce Sûtra est roi parmi tous les autres sûtras.
Tout comme le grand roi céleste Brahma est le père de tous les êtres vivants, de même ce Sûtra est le père de tous les sages, de ceux qui sont dignes de respect, de ceux qui étudient encore, de ceux qui ont achevé leur étude et de ceux qui sont déterminés à devenir des bodhisattvas.
Tout comme parmi les simples mortels, les srota-apanna, sakridagamin, anagamin, achat et praiyekabuddha sont les plus importants, de même ce Sûtra est le plus important de tous les enseignements prêchés par tous les Ainsi-venus, prêchés par tous les bodhisattvas ou prêchés par tous les auditeurs. Une personne capable d'accepter et de garder ce Sûtra est de même la plus importante parmi tous les êtres vivants.
Les bodhisattvas sont les plus importants de tous les auditeurs et pratyekabuddha et de la même façon, ce Sûtra est le plus important de tous les enseignements .
Tout comme le Bouddha est le roi des doctrines, de même ce Sûtra est le roi des sûtras.
Fleur-souveraine-Constellation, ce Sûtra peut sauver tous les êtres vivants. Grâce à ce Sûtra, tous les êtres vivants peuvent se libérer de la souffrance et des tourments. Ce Sûtra peut apporter de grands bienfaits à tous les êtres vivants, réaliser leurs désirs, comme un étang d'eau claire et fraîche peut satisfaire tous ceux qui ont soif. Il est comme un feu pour qui a froid et comme un vêtement pour qui est nu, comme un groupe de marchands trouvant un guide, un enfant trouvant sa mère, une personne trouvant un bateau pour traverser les mers, un malade trouvant un médecin, une per¬sonne plongée dans l'obscurité trouvant une lampe, le pauvre trouvant un trésor, le peuple trouvant un dirigeant, ou un marchand itinérant trouvant un accès à la mer. Il est comme la torche qui chasse les ténèbres. Voilà ce qu'est le Sûtra du Lotus. Il peut permettre aux êtres vivants de se libérer de toute détresse, douleur ou maladie. Il peut défaire les liens de la naissance et de la mort.
Sûtra du lotus chapitre XXIII
Les actes antérieurs du boddhisattva Roi de la Médecine .
Auteur : Yvon Date : 19 sept.15, 10:42 Message :
vic a écrit :Yvon ,
Moi c'est plutôt sur la méthode que je ne suis pas convaincu , je veux dire la récitation de ce mantra de nichiren et pas de méditation .
C'est normal tu pratiques le Zen et le Zen soutien que l'on ne peut atteindre l'Eveil par la poursuite d'études doctrinale, mais seulement par la perception directe de son propre esprit obtenue par la pratique de la méditation . C'est pourquoi tu délaisses les textes au profit de la méditation .
Boddhidharma le fondateur décrit le Zen en ces termes dans son "Traité sur la perception de la véritable nature de l'esprit" :
"Transmission particulière en dehors des sûtras,
Indépendante des mots et des textes sacrés
Montrant directement du doigt l'esprit de l'homme
Voyant sa vrai nature et atteignant la boddhéité".
Ce qui est en parfaite contradiction avec le Sutra du Lotus où une grande part comporte des injonctions au croyant ; d'accepter, garder lire, réciter copier, et enseigner ce Sûtra aux autres .
Ce qui est révolutionnaire avec Nichiren c'est qu'il a trouvé un moyen simple est efficace pour n'importe quel individu en récitant le Mantra 'Nam Myoho Rengué Kyo " devant le Mandala (Gohonzon) qui représente son état de bouddha de s'éveiller soi même à son propre état de bouddha.
Maintenant je ne prétend pas détenir la vérité cela serait fort prétentieux de ma part. Je fais simplement confiance a l'enseignement du moine ici Nichiren comme à un médecin .
Un médecin à fait des années d'études, il connait la pharmacopée , je ne sais pas ce qu'il va m'administrer mais je lui fais confiance , je met en pratique son ordonnance et je vois si c'est efficace ou pas .
Il en va e même pour Nichiren qui est comme un médecin , il a durant des années , étudié, examiné, comparé tous les Sûtras et écoles bouddhiques de son temps, et a trouvé le remède pour que chacun puisse l'appliquer dans sa vie pour surmonter et transformer touts les difficultés aussi bien spirituelles que matérielles.
Comme shakyamuni , Nichiren ne demande pas à croire en son enseignement mais à le tester , l'expérimenter. Au bout de 30 ans de pratique j'ai pu effectivement constater sur tout les plans de ma vie (Affectif, travail, argent, santé, compréhension de soi et de la vie etc...) une véritable progression et un dévelloppement d'une certaine sagesse et compassion au quoditien .
Nous récitons un mantra mais pas seulement , nous récitons, également 2 chapîtres du Sûtra du Lotus en vieux chinois . Je suis français j'ai la traduction française mais elle ne donne qu'une vision partielle du sens des mots employés;
Un terme chinois englobe beaucoup de signification par exemple " Nam Myoho Rengué Kyo " ne signifie pas seulement "Je me consacre à la Loi Merveilleuse de Sûtra du Lotus " mais comme je l'ai indiqué page 5 , il comporte bien d'autres sens .
Réciter le Mantra et le Sûtra uniquement en francais réduirai considérablement la porté de la pratique . Nous pratiquons également l'Etude qui nous permet de comprendre ce que l'on pratique .
Auteur : vic Date : 19 sept.15, 22:04 Message :
Yvon a dit :Réciter le Mantra et le Sûtra uniquement en francais réduirai considérablement la porté de la pratique .
Pourquoi le japonais est une langue supérieure ? Bouddha parlait japonais ?
De telles affirmations demande des explications , je ne te suis pas du tout .
je pense que si tu dis ça c'est qu'il y a beaucoup d'effet placébo dans l'histoire .
D'autre part je précise que la méthode de nichiren et ce mantra ne sont pas enseigné par bouddha , et donc que c'est une liberté de nichiren qui a inventé ce procédé . Essayer d'un coté d'être au plus proche de l'enseignement du bouddha et ne pas suivre ce qu'il indique comme pratique pour en placer une toute autre inventée c'est plutôt paradoxal non ?
Le zen et le théravada , par la pratique de la méditation sont bien plus conformes à l'enseignement de Bouddha si tu prends les soutras , ils n'improvisent pas une nouvelle méthode sur des bases douteuses .
Yvon a dit :Boddhidharma le fondateur décrit le Zen en ces termes dans son "Traité sur la perception de la véritable nature de l'esprit" :
"Transmission particulière en dehors des sûtras,
Indépendante des mots et des textes sacrés
Montrant directement du doigt l'esprit de l'homme
Voyant sa vrai nature et atteignant la boddhéité".
Ce qui est en parfaite contradiction avec le Sutra du Lotus où une grande part comporte des injonctions au croyant ; d'accepter, garder lire, réciter copier, et enseigner ce Sûtra aux autres .
je ne vois pas en quoi cela est contradictoire avec le soutra du lotus .
Dans le zen on étudie tout à fait les soutras bouddhiques et tu le sais bien , la seule différence c'est qu'on n'accorde pas aux textes une valeur supérieure à la pratique et à la vue directe de la nature de la vacuité ( voie médiane ).
Bref, c'est différent d'une lecture biblique (voie extrême) , la sokka gakkaï pratique une lecture biblique du soutra du lotus en déïfiant les soutras , et en comprenant tout les soutras au pied de la lettre , c'est pourquoi la sokka gakkaï ressemble à une sorte d'évangélisme bouddhiste .
Le soutra des kamalas montre très bien que bouddha justement ne recommandait pas qu'on lise et qu'on accepte ses paroles au pied de la lettre comme du moutonage de cette façon (voie médiane) .
C'est ce qui fait que nichiren est devenu un bouddhiste intégriste (voie extrême)qui n'a en fait rien compris à la voie médiane que préconisait bouddha et au détachement , il s'attachait au texte au pied de la lettre , déïfiait les textes sans préconiser une certaine distance de lecture et surtout abandonnant la méditation et la vue directe de sa vraie nature qui caractérisait l'éveil du bouddha et son enseignement principal durant toute sa vie .
Auteur : Yvon Date : 20 sept.15, 02:37 Message :
vic a écrit :
Pourquoi le japonais est une langue supérieure ? Bouddha parlait il anglais ?
De telles affirmations demande des explications , je ne te suis pas du tout .
Bouddha ne parlait ni japonais et encore moins français .
D'abord ce n'est pas du japonais mais du Vieux chinois voir même du Sanskrit comme Nam .
C'est comme si vous confondiez le Français et le Latin . Un caractère chinois englobe énormément de signification par exemple "Nam Myoho Rengué kyo " ne signifie pas seulement un "hommage au Sûtra du Lotus . "
La signification de Nam-myoho-renge-kyo
Le principe d’invocation de Nam-myoho-renge-kyo est établi par Nichiren, le 28 avril 1253. Myôhô Renge Kyô est, littéralement, le titre du Sûtra du Lotus. Mais, pour Nichiren, Myôhô Renge Kyô représente beaucoup plus que le titre d'un texte bouddhique. Ces mots sont pour lui l'expression de la Loi de la vie que tous les enseignements bouddhiques cherchent à clarifier, de diverses manières.
"Nam-myoho-renge-kyo n'est qu'une simple phrase, mais qui contient l'essence du Sûtra tout entier. Vous demandez si l'on peut atteindre la boddhéité rien qu'en récitant Nam-myoho-renge-kyo et c'est la question primordiale. Nam-myoho-renge-kyo est le cœur même de l'ensemble du Sûtra, et la substance de ses huit volumes.
Nichiren, La phrase unique et essentielle (L&T-I, 247)
Voici une brève explication de certains des principaux concepts exprimés dans cette phrase :
Nam : Nam est un mot dérivé de la translittération du mot sanskrit namas qui signifie « se consacrer à », « respecter du fond du coeur », et exprime une forte foi. Myôhô : Littéralement, Myôhô signifie « loi merveilleuse » et exprime la relation entre la vie de l’univers et ses nombreuses manifestations. Myô désigne l’essence même de la vie, invisible et au-delà de l’entendement intellectuel. Cette essence s’exprime elle-même sous une forme tangible (hô) qui, elle, peut être appréhendée par les sens. Les phénomènes (hô) changent, mais un principe unique et immuable les habite tous (myô). Renge : Renge (prononcé « rèngué ») signifie « fleur de lotus ». Parce qu’il produit en même temps sa fleur et son fruit, le lotus symbolise la simultanéité de la cause et de l’effet.
La loi de cause et d’effet explique que chaque personne est directement responsable de sa propre destinée. Nous créons notre destinée et nous pouvons la changer. Réciter Nam-myoho-renge-kyo produit simultanément dans les profondeurs de notre vie l’effet de la bouddhéité, qui ne manquera pas de se manifester le temps venu.
De plus, bien qu’elle pousse et s’épanouit dans des étangs boueux, la fleur de lotus demeure immaculée. Elle symbolise ainsi l’apparition de l'état de bouddha originel dans la vie en proie aux troubles d’une personne ordinaire. Kyô : Littéralement, Kyô veut dire « sûtra », « voix » ou « enseignement d’un bouddha ». Il désigne également le son, le rythme ou la vibration. Le caractère chinois pour kyo désignait à l’origine le fil d’un ouvrage tissé, la continuité temporelle, et représente ainsi le caractère éternel de Nam-myoho-renge-kyo. Au sens large, kyô véhicule le concept selon lequel tout, dans l’univers, est une manifestation de la Loi merveilleuse.
C'est pourquoi réduire "Nam Myoho Rengé kyo" à sa traduction française serait trés superficiel .
vic a écrit :D'autre part je précise que la méthode de nichiren et ce mantra ne sont pas enseigné par bouddha
Et si, c'est bien enseigné par le bouddha dans le Sutra du Lotus :
Sutra du Lotus Chapitre XIX :
Les bienfaits du maître de la loi : " Qui plus est , Effort Constant, si des hommes et des femmes de bien acceptent et observent ce Sûtra aprés l'entrée dans l'extinction de l'Ainsi Venu, s'ils le lisent, le récitent, l'explique et le prêchent ou le transcrivent, ils obtiendront mille deux cents bienfaits de l'esprit. Grâce à la pureté de leurs facultés mentales, entendre une simple phrase ou un seul vers du Sûtra leur suffira pour maîtriser un nombre incommensurable et sans limites de principes. Ensuite ils sont capablent d'exposer et de prêcher en partant d'une simple phrase ou d'un seul vers .Les doctrines qu'ils prêcheront seront conformes à l'essence des principes et ne seront jamais contraires à la véritable réalité "
Source : Le Sûtra du Lotus de Burton Watson Page 251
Sylvie Servan -Schreiber et Marc Albert.
Edition les Indes Savantes
vic a écrit : et donc que c'est une liberté de nichiren qui a inventé ce procédé .
Nichiren n'a absolument rien inventé , réciter un mantra c'est ce que fait également l'école de la terre Pure qui récite le "Namu Amida Butsu" école présente du temps de Nichiren
vic a écrit : Le zen et le théravada , par la pratique de la méditation sont bien plus conformes à l'enseignement de Bouddha
C'est plutôt conforme à votre vision du bouddhisme Zen , Il est écrit nul part que le fait de faire de la méditation est plus conforme à l'enseignement du bouddha .
vic a écrit :Dans le zen on étudie tout à fait les soutras bouddhiques , la seule différence c'est qu'on n'accorde pas aux textes une valeur supérieure à la pratique
Quelle pratique ? Encore la meditation ?
vic a écrit :Le soutra des kamalas montre très bien que bouddha justement ne recommandait pas qu'on lise et qu'on accepte ses paroles au pied de la lettre .
Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
voici une version abrégée de ce soûtra, plus concise, mais toute aussi parlante :
Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu’elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni aux "on dit" en tant que tels, ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits ; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un être spirituel ; ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire ; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique ; ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
C’est pourquoi je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d’après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle et puis agir en conséquence et généreusement.
En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne. Ne vous fiez pas à de simples paroles, mais à leur sens au-delà. Ne vous fiez pas au sens littéral, mais au sens définitif. Ne vous fiez pas à la conscience grossière, mais à la sagesse ultime qui réalise la véritable signification.
Par contre
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
Auteur : Marmhonie Date : 20 sept.15, 10:21 Message : 南無妙法蓮華經, c'est la dérive japonaise de Namo amito fo : 南无阿弥陀佛。
Nichiren a juste remplacé avec 妙法蓮華経. La psalmodie et le rite restent bouddhistes, mais le fond a été changé. On a toujours 六, 6 syllabes, mais on a nettoyé le fond pour en changer radicalement le sens.
On voit que le sens bouddhiste au 5e siècle par Huiyuan 慧遠 a bien été falsifié dans une grave dérive sectaire japonaise qui l'assimile au shintoïsme.
Eh bien, c'est une chance que vous ayez soulevé ce lièvre, c'est effectivement tout le fanatisme de Nichiren qui falsifia le sens initial chinois issu du sanskrit de Siddhartha, le Bouddha historique.
Le 28 avril 1253, Nichiren péta un cable dans un discours fanatique où il s'autoproclammait réincarnation d'un moine japonais bouddhiste et lançait l'ultra nationalisme à dérive sectaire violente. Il manqua de peu de se faire arrêter par le seigneur local choqué, bouddhiste.
C'était malin, à la place de Bouddha, Nichiren plaçait le sutra du lotus, ce qui lui permettait par un tour de passe passe en jeu de mot, sur le nirvana terrestre selon lui : cet espace de "terre pure" revu & corrigé à la sauce Nichiren.
Pas étonnant que la Soka Gakkai vénère Nichiren et suive cette dérive sectaire en France ultra nationaliste japonaise...
Tout est dit.
Je le répète l'enseignement du bouddha est très éloigné du moutonage de Nichiren .
Du reste aucune autre école du bouddhisme ne reconnait la sokka gakkaï comme du bouddhisme et pour cause , la déviance est beaucoup trop évidente dans cette secte.
Ce n'est pas du bouddhisme, c'est en marge du bouddhisme, parce que les textes du fondateurs s'en éloignent de façon spectaculaire et leurs méthodes sont radicales à la manière de la Scientologie. C'est brut de coffre, sans état d'âme pour progresser mondialement et prendre des pans de pouvoirs dans les pays. Les déviances sont aussi dans les pratiques qui peuvent perturber gravement certains élèves jusqu'à l'internement en psychiatrie.
C'est avant tout une pieuvre mafieuse, pyramidale et paramilitaire : la famille s'y appelle "l'escouade". Il y a aussi dans cette structure la "compagnie", le "district" qui est déjà paramilitaire en petits 1groupes activistes et enfin l'intégration du disciple dans le "Chapître" qui est l'armée mondiale de la Soka Gakkaï.
創価学会, Sōkagakkai, ne contient aucune notion de bouddhisme dans son appellation. cela veut dire en japonais : "Société pour la création de valeurs". Ces "valeurs" sont paramilitaires de combat au service du gourou Daisaku Ikéda, qui doit être vénéré. Le "Bouddhisme" n'est qu'une vitrine d'appel pour entrer dans tout autre chose. Une fois dedans, il devient très difficile d'en sortir. Pour la notion de liberté, il faudra repasser, car on passe d'abord à la moulinette du lavage de cerveau, et rares sont les adeptes récupérables. Expérience dans la Soka
Je vais vous y aider en passant par le japonais : "最後は、新潮社の編集者が来て、『創価学会』の革装本をもってきてくれる。これは、10万部の記念。ちょうど8年かけて、この本は10万部を超えた。まさにロングセラーで、特別にこうした本ができるのはうれしい。ついでに、次の本の打ち合わせをするが、今度はさくっと10万部を超えたいという話になる。うまくいくだろうか。" Ce témoignage d'un japonais là-dedans est intéressant. Il vente les mérites surnaturels de son livret de la Soka Gakkaï. Ce livret de la Soka Gakkaï a été vendu à plus de 10 millions d'exemplaires !
Dans son pays d'origine, le Japon, la Soka Gakkaï est appelée "創価学会 宗派""Secte Soka Gakkaï" et est sous très haute surveillance, comme la secte AUM qui fit l'attentat meurtrir dans le métro de Tokyo que l'on sait...
L'objet que tout disciple de la Soka porte sur lui, ce chapelet pour dire 1 million d'une prière pas vraiment au Bouddha, mais le mantra "universel" de son fondateur : ce mantra guérit tout, soigne tout, fait tout.
Tout récipiendaire doit suivre les 2 lignes obligatoire, pour la survie de la Soka Gakkaï : 1) Shakubuku, détruire et reconquérir, 2) Kosen-Rufu, propager l'enseignement.
Il y a des scandales d'actes de violences et le Japon est obligé de surveiller les dessous tentatulaires de cette pieuvre japonaise qui finance et infiltre au plus haut niveau. En France, Danielle Mitterrand fut infiltrée par la Soka Gakkaï pendant que son mari François Mitterrand fut espionné par un scientologue.
Le fondateur est combattu au Japon mieux que partout ailleurs.
Il est pourtant le vrai Bouddha !
Religion d'Etat au Japon ? C'est raté !
En France, c'est l'infiltration réussie depuis des dizaines d'années : Jacques Chirac, Bernard Pons, Raymond Barre, Danielle Mitterrand.
Auteur : Yvon Date : 20 sept.15, 13:10 Message : C'est un tissu de mensonges tout çela .
Quelles sont vos sources pour écrire de telles absurdités ?
D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5
Ensuite le bouddhisme de Nichiren n'a jamais été ultra nationaliste .
Le Shintoïsme n'a rien à voir avec ce Bouddhisme d'ailleurs pendant la seconde mondiale Les 2 1er Présidents de la Soka Gakkai ont été emprisonnés pour leur objections de mettre des symboles shinto avec le Gohonzon et de prier pour la victoire du Japon .
L'établissement de "Nam Myoho rengé Kyo " n'a rien à voir avec une quelquonque falsification.
Le 28 avril 1253 Nichiren ne s'est jamais auto proclamait être la réincarnation d'un moine japonais.
Enfin le reste de votre discours est une belle caricature Paranoïaque sur la SG .
Auteur : Yvon Date : 20 sept.15, 13:22 Message : Le recours aux qualificatifs de « nationaliste » et d’« intolérant »
renvoie à un système de représentations et à un imaginaire
symbolique plus qu’à une réalité établie.
Seule une étude de l’histoire des idées et de l’action de Nichiren
Daishonin, moine vivant au Japon au XIIIème siècle,
permettrait de conclure à l’existence d’une « version »
inacceptable du bouddhisme.
En réalité, cette supposée « version » historique est au XXIème
siècle aux antipodes des croyances et des pratiques du culte du
bouddhisme de Nichiren : ce culte, pratiqué dans 192 pays et
territoires, ne fait nullement la promotion et la défense d’une
vision nationale ou nationaliste du bouddhisme.
Il s’exerce au contraire dans le respect des convictions d’autrui,
sans contraindre quiconque à abandonner ses valeurs et ses
convictions personnelles. La Constitution Soka pour le culte du
bouddhisme de Nichiren dispose ainsi que :
« Les fidèles s’efforcent de refléter les valeurs et les principes
du bouddhisme de Nichiren dans la tolérance et le respect du
pluralisme des convictions même lorsqu’ils transmettent à
autrui, par le dialogue et l’échange, les enseignements
spirituels qu’ils chérissent »16.
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible. http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/pdf/PEE_09_10.pdf
Auteur : komyo Date : 20 sept.15, 21:15 Message :
Marmhonie a écrit :
Je vais vous y aider en passant par le japonais : "最後は、新潮社の編集者が来て、『創価学会』の革装本をもってきてくれる。これは、10万部の記念。ちょうど8年かけて、この本は10万部を超えた。まさにロングセラーで、特別にこうした本ができるのはうれしい。ついでに、次の本の打ち合わせをするが、今度はさくっと10万部を超えたいという話になる。うまくいくだろうか。"
vous lisez le japonais marmhonie ?
Auteur : vic Date : 20 sept.15, 23:51 Message :
Yves a dit :En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne.
" ....Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes ....." Voilà ce qui est dit , vous inventez des choses .
Vous voyez votre soutra du lotus est un texte et la sokka gakkaï dit en substance , laissez vous guider que par l'autorité de ce texte .
Le Bouddha a dit : "Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou l'ouï-dire ; ne vous laissez pas guider parl'autorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par l'autorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le".
Sutra des kalamas
Réfèrence plus précise :
Anguttara Nikaya III.65
Kalama Sutta
Sermon aux Kalamas
Vous voyez , le problème pour vous c'est que nous on sait lire .Est ce que j'ai écrit cette fois en assez gros ?
Auteur : Yvon Date : 21 sept.15, 00:18 Message : Vous ne faites qu'une interprétation partielle du Sûtra:
Et l'explication complète faite par vénérable shinjin est celle ci:
Nous pouvons que constater l’essence même de ce soutrâ se résume à :
"Examiner avant d’accepter ou de rejeter".
voici une version abrégée de ce soûtra, plus concise, mais toute aussi parlante :
Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu’elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu’elles ont été transmises depuis l’Antiquité ; ni aux "on dit" en tant que tels, ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits ; ni aux imaginations que nous supposons nous avoir été inspirées par un être spirituel ; ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire ; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique ; ni croire sur la simple autorité de nos maîtres ou instructeurs.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
C’est pourquoi je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d’après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle et puis agir en conséquence et généreusement.
En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne. Ne vous fiez pas à de simples paroles, mais à leur sens au-delà. Ne vous fiez pas au sens littéral, mais au sens définitif. Ne vous fiez pas à la conscience grossière, mais à la sagesse ultime qui réalise la véritable signification.
Par contre
Fiez-vous au message du maître, non à sa personnalité. Fiez-vous au sens, non aux mots seuls. Fiez-vous au sens ultime, non au sens relatif. Fiez-vous à votre esprit de sagesse, non à votre esprit ordinaire qui juge.
Auteur : algol-x Date : 21 sept.15, 08:55 Message :
Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela . Quelles sont vos sources pour écrire de telles absurdités ? D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5
Enfin le reste de votre discours est une belle caricature Paranoïaque sur la SG .
"D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5 "
Les pratiquants de l'école du mont Minobu récitent: "Namu myo ho rengué kyo" contrairement à ceux de l'école du mont Fuji qui psalmodient
Nam myo ho rengué kyo", voilà qui relativisera vos affirmations...
Auteur : Marmhonie Date : 21 sept.15, 20:32 Message :
komyo a écrit :vous lisez le japonais marmhonie ?
Oui.
Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela .
Quelles sont vos sources ?
Je les ai données ! Il faut prendre le temps de lire mon message, avant de s'emballer. Je constate que vous partez comme une fusée au lieu de réfléchir aux documents & références précises fournies.
Eh oui...
Et pour commencer, je vous demande d'écrire en japonais et de traduire en français, que de développer ce charabia fautif romanisé où l'on ne comprend strictement rien.
Merci. 創価学会, Soka Gakkai, cela signifie en japonais : "Société pour la création de valeurs". Lesquelles ? C'est avant tout du nationalisme épris de shintoïsme fasciste.
Voici le même livret de prières, non estampillé Soka Gakkaï, eh bien, c'est radicalement différent !
Bizarre, non ?
(Je lis le coréen, le chinois simple & complexe, le japonais, etc.)
Vous n'êtes jamais allé vivre au Japon, ou quoi ?
Il n'est pas une année sans que des scandales gravissimes touchent la Soka Gakkai au niveau du pays tout entier.
Quand la Soka est éclabousséée au nivau national par des scandales de corruptions politiques, c'est tout le Japon qui tremble.
Cette pieuvre a la main mise sur tout le politique japonais. Les scandales de Fukushima y sont également... Mais que savez-vous, vous ?
Auteur : komyo Date : 21 sept.15, 22:49 Message :
algol-x a écrit :
"D'abord il n'y a pas 6 sylables mais 5 "
Les pratiquants de l'école du mont Minobu récitent: "Namu myo ho rengué kyo" contrairement à ceux de l'école du mont Fuji qui psalmodient
Nam myo ho rengué kyo", voilà qui relativisera vos affirmations...
iL doit y avoir des décalages d'impression sur le forum, je ne vois pas certains post auxquels vous répondez !
Namu ou namo est la traduction japonaise du sanscrit namah, que l' on retrouve dans l'expression indienne "namasté" littéralement, je m'incline devant vous. Marque de respect ou de recueillement, Nam doit être une déformation due a une prononciation rapide intégrée au cours des siècles. Les mantras ont tendance a se déformer avec le temps. Ainsi dans le tantrisme, namah samantha est devenu nomakou samanda en japonais et probablement autre chose en chinois ou en coréen.
Auteur : Yvon Date : 21 sept.15, 23:12 Message : Les 5 caractères :
Ce que Nichiren en dit (quelques exemples) :
Dans votre lettre, vous dites aussi que, trois fois par jour, vous vous inclinez respectueusement devant les sept caractères du daimoku, et que chaque jour vous répétez dix mille fois les mots Namu ichijo myoden.
Sur la récitation des chapitres Hoben et Juryo (Kamakura - 1264, à la femme de Hiki Daigaku Saburo Yoshimoto)
Le sage répondit : - Je vois bien que votre aspiration à la Voie est très grande et sincère. L'élément essentiel qui permit à tous les bouddhas d'atteindre l'Eveil n'est autre que les cinq caractères de Myoho Renge Kyo. C'est seulement grâce à ces cinq caractères que le roi Dan abandonna son trône précieux et atteignit la bodhéité, et que la fille du Roi-dragon quitta sa nature de reptile pour celle d'un bouddha.
[...] Les 80000 enseignements, dans leur totalité immense, et les nombreux mots qui composent les phrases des huit volumes du Sutra du Lotus, furent tous énoncés dans le seul but de révéler ces cinq caractères. Quand le Bouddha Shakyamuni, dans les nuages, au-dessus de la Montagne sacrée, dans les brumes du Pic du Vautour, résuma l'essentiel de son enseignement pour le transmettre aux bodhisattvas Surgis de Terre, en quoi consistait-il à votre avis ? En rien de plus que ces cinq caractères, le Dharma essentiel.
[...] Les bienfaits du Sutra du Lotus dans son ensemble sont tous entièrement inclus dans les cinq caractères Myoho Renge Kyo.
[...] Dans le Hokke Gengi, Zhiyi* définit les Cinq Principes majeurs du nom, de l'essence, de la qualité, de la fonction, et de l'enseignement, et, dans cette perspective, expliqua le pouvoir et l'efficacité des cinq caractères Myoho Renge Kyo.
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Auteur : vic Date : 22 sept.15, 01:09 Message :
yvon a dit :Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment.
Voilà bouddha n'a jamais dit que son enseignement devait avec obligation être pris pour la vérité , si ça ne s'accorde pas avec notre expérience alors on le rejette .
Yvon a dit :En conclusion :
Ne vous fiez pas à l’enseignant, mais à l’enseignement qu’il donne.
Non cette conclusion est fausse .
On ne se fie uniquement qu'a notre intuition et à notre discernement , un enseignement est une information , à prendre comme une information rien d'autre , c'est nous qui faisons le tri de ce que nous ressentons ou non .
je ne me fie pas à un enseignement de bouddha paarce qu'il a été dit par bouddha , du reste il est probable que certains texte bouddhiques soient faux ou inventés puisqu'on sait que les textes ont été couché par écrit que 200 ans après la mort du bouddha , raison de plus pour que ce soit notre doute qui prédomine et fasse le tri .
Bouddha disait lui même que les textes peuvent être objet de manipulation , ça peut être le cas des textes qu'on attribue à des discours du bouddha doute , discernement sont toujours de mise .
Je sais que si des idées reviennent dans de nombreux soutras cela tend à prouver que ce sont des paroles du bouddha par exemple , si par exemple quelque chose est bizarre et vient contre ce qui a été énoncé dans d'autres soutras par exemple j'émets des doutes ou des réserves etc ....
Yvon a dit :Bouddha ne parlait ni japonais et encore moins français .
D'abord ce n'est pas du japonais mais du Vieux chinois voir même du Sanskrit comme Nam .
Bouddha parlait en chinois ?
Si ça n'est pas la cas , le sens précis qui vous tiens à coeur a déjà été modifié .
Le sens général traduit en français conviendra alors tout autant .
Vous vous prenez la tête pour rien , c'est avant tout l'intention qui semble importante dans cette histoire parce que si c'était l'exactitude de traduction , vu que bouddha ne parlait pas chinois , votre soutra récité ne provoquerait rien puisque la traduction en est déjà approximative .
Vous voyez comment il est intéressant de réfléchir , de méditer avant de faire du moutonage , comme le soutra des kamalas l'indique , ça permet de discerner les choses autrement .
Auteur : algol-x Date : 22 sept.15, 03:05 Message :
Yvon a écrit :Un peu d'histoire :
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda). Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi. Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi. Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur. La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.
Voici un article de Brian Dozen l'auteur de "zen at war" à ce sujet:
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Au contraire, non seulement ne justifie Makiguchi reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État» chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
Source: "Engaged Buddhism: A Skeleton in the Closet" Brian Daizen Victoria
Auteur : Yvon Date : 22 sept.15, 06:48 Message : Un peu d'histoire :
"Depuis des décennies, le gouvernement japonais inondait le pays de propagande nationaliste. Les autorités militaristes étaient particulièrement attentives aux opinions qui avaient cours parmi les citoyens. Elles voulaient imposer l'idée que l'empereur était une divinité à laquelle chacun devait rendre un culte. De plus, dans chaque famille, chaque entreprise, chaque école, il devait y avoir un talisman de la déesse du soleil, Tenshô Daijin, l'ancêtre légendaire de la lignée impériale, enchâssé dans un autel. Le gouvernement exerçait toutes sortes de pressions pour que tous les temples de toutes obédiences reçoivent et protègent ces amulettes shintô (kamifuda). Dès le début, le président Makiguchi refusa de se plier aux exigences des militaristes et, bien instruits de la mise en garde de Nichiren Daishonin contre l'opposition à la Loi, les membres de la Soka Kyôiku Gakkai gardèrent confiance dans leur président et ne demandèrent pas les amulettes. Suite à divers événements et menaces, les moines de la Nichiren Shôshù eurent peur d'être persécutés et, en juin 1943, convoquèrent quelques responsables de la Soka Gakkai, dont le président Makiguchi et Josei Toda, au temple Taiseki-ji, afin de leur donner l'ordre d'accepter les talismans shintô et de faire en sorte que tous les pratiquants les reçoivent aussi. Fidèles à leur volonté de préserver l'enseignement de Nichiren Daishonin, les responsables de la Soka Gakkai, entraînés par la décision du président Makiguchi, exprimèrent un refus catégorique.
Le 6 juillet 1943, le président Makiguchi fut arrêté par la police secrète d'État, dans la ville de Shimoda (Izu) où il s'était rendu pour des activités de diffusion du bouddhisme. Le même jour, Josei Toda fut arrêté chez lui, ainsi qu'un membre du comité d'administration, Inaba Inosuke. D'autres responsables furent arrêtés et emprisonnés à leur tour. En mars 1944, ce seront au total vingt et un responsables, dont Josei Toda et le président Makiguchi, qui seront incarcérés dans des conditions inhumaines.
Face à des interrogatoires particulièrement cruels, seuls Tsunesaburo Makiguchi et Josei Toda firent preuve d'un courage exemplaire et luttèrent jusqu'au bout pour défendre la Loi bouddhique et leur engagement.
À la suite de son arrestation, le président Makiguchi fut d'abord détenu à la préfecture de police de Tokyo, puis, en septembre de la même année, à la maison d'arrêt de Tokyo à Sugamo. Il y subit des interrogatoires au cours desquels, sans se laisser intimider par les procureurs et les juges, il continua de leur transmettre les doctrines du bouddhisme de Nichiren Daishonin. Jusqu'à la fin de sa vie, il garda sa foi. Les responsables arrêtés furent inculpés de violation de la loi sur le maintien de l'ordre public et de non-respect vis-à-vis du shintô et de la personne de l'empereur. La gravité de ces accusations traduisait le fait que les pratiquants avaient refusé les talismans shintô ou avaient brûlé leurs amulettes après leur conversion, car la Soka Gakkai disait que prier devant un temple ou des amulettes shintoïstes constituait une opposition à la Loi. Cette application d'un principe bouddhique était interprétée comme une trahison vis-à-vis de la patrie.
La cellule du président Makiguchi était exiguë, environ 1,8 mètre sur 2,7 mètres. Sans chauffage, elle était glaciale en hiver, et le froid constituait une torture supplémentaire pour l'homme âgé qu'il était. L'alimentation était insuffisante, de très mauvaise qualité et servie à des heures absurdes. Mais, même dans ces conditions, le président Makiguchi faisait gongyo et ne négligeait jamais de lire.
Le 18 novembre 1944, quatorze ans jour pour jour après la fondation de la Soka Kyôiku Gakkai, il mourut de vieillesse et de malnutrition dans l'hôpital de la maison d'arrêt. Il mourut pour préserver la justesse de la Loi bouddhique, résistant au pouvoir militariste qui s'appuyait sur le shintoïsme d'État. Plus largement, son combat en prison était un témoignage de sa volonté de protéger la liberté de religion. C'était donc un combat pour les Droits de l'homme."
Auteur : Marmhonie Date : 22 sept.15, 07:02 Message :
Yvon a écrit :Un peu d'histoire.
Références précises, SVP. Merci par avance, sinon ce n'est pas recevable.
Voici en effet la source officielle de... la Soka Gakkai, et c'est bien ce que vous en dites : http://www.sgi.org/about-us/founding-pr ... guchi.html
Par contre, c'est une déformation hautement falsifiée de l'historique véritable, et ce n'est pas recevable par les historiens des religions.
algol-x a écrit :Et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.
Voici un article de Brian Dozen l'auteur de "zen at war" à ce sujet:
"Bien qu'il soit vrai que Makiguchi a été arrêté en Juillet 1943 pour avoir refusé d'adorer un talisman de la déesse Amaterasu délivré par le sanctuaire d'Ise, cela n'a rien à voir avec être déloyal envers l'empereur. Comme il a informé ses interrogateurs de la police, "Je pense qu'il est, pour nous, Japonais, le Chemin de la réserve d'être loyal. Voilà ce que je me suis rendu compte de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsuura, eds. 1975: 172). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi pour adorer un talisman de la déesse du soleil n'a même pas signifier un manque de respect pour cette aïeule alléguée de la famille impériale. Makiguchi a dit clairement quand il a dit à la police: "La déesse du soleil est l'ancêtre vénérable de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmis à chaque empereur subséquent, qui monta sur le trône jusqu'à et y compris la présente empereur. Ainsi a sa vertu été transformé en la Vertu Août de Sa Majesté qui, brille sur les gens, leur apporte le bonheur. Il est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: «La personne de l'empereur est sacrée et inviolable".
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Non seulement il justifie reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État" chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
En fait, nulle part dans les écrits de Makiguchi, soit avant ou pendant la guerre, que ce soit en prison ou à l'extérieur, nous ne trouvons pas de déclarations critiques de la politique de guerre du Japon. Au contraire, non seulement ne justifie Makiguchi reprise coloniale du Japon de Corée (et la guerre plus tôt avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie comme un éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer "service de l'État» chez les enfants japonais. Il a en outre plaidé pour que ces mêmes enfants "comprennent bien que le service fidèle à leur souverain est synonyme d'amour de la patrie." Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la fidélité à l'empereur était, mais une partie naturelle de la «Voie du sujet" sur la base de sa compréhension du Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, dans la mesure où l'empereur était préoccupé, Makiguchi a demandé, «Qui est là, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, à qui nous devons respectueusement prier?"
Source: "Engaged Buddhism: A Skeleton in the Closet" Brian Daizen Victoria
On constate que la Soka Gakkai est :
1) Un ecclectisme de bouddhismes servant avant tout les intérêts nationaux du Japon, sans aucun rapport avec les sources du bouddhisme.
2) Les problèmes de Makigushi avec l'empereur étaient sans aucun rapport avec le bouddhisme, mais sur le principe de l'éducation des masses populaires à l'idéal nippon nationaliste que prônait Makigushi pour "le bonheur parfait", ce qui était impossible selon l'Empereur et toute personne censée.
3) Le successeur de Makigushi fut Toda Jôsei qui habilement sut publier en masse le "Shakubuku kyôten", ("manuel de conversion forcée"). Elle s'impose alors comme la 3e puissance politique du Japon.
Toute cette dérive sectaire du bouddhisme originel vient de Nichiren qui croyait se trouver dans la période du "déclin de la Loi" (mappô), et en foi de quoi, il imposa faussement comme seule sauvegarde la substance du Soutra du Lotus, seule source selon lui du bouddhisme indien authentique. En réalité, Nichiren, fanatique, ne faisait que constatait la crise dans laquelle était le Japon, et il l'a pris pour vérité universelle de la terre entière
Dogmatique fanatique, Nichiren fit surtout barrage au bouddhisme authentique puique selon lui, le bouddhisme authentique n'existait plus. C'est en répétant le mantra du Daimoku 題目: "南無妙法蓮華経" (Namumyōhōrengekyō) qu'il croyait changer le monde.
En réalité, ce soutra était très peu connu & issu d'un mouvement fanatique tardif en Chine sans aucun rapport avec le bouddhisme, pour combattre tout envahisseur...
Nichiren acheva de péter tous les câbles en devenant fou, à force de répéter des dizaines de milliers de fois par jour son fameux mantra.
Il se crut alors carrément être le sauveur de l'humanité, appelé par la récitation mondiale de ce mantra... Il s'auto-proclama "Boddhisattva Visistacaritra", détenant à lui le seul désormais le monopole divin de rétablir la Loi dans le monde tant qu'il serait en vie. http://www.persee.fr/articleAsPDF/rhr_0 ... _10065.pdf
Au lieu d'être soigné dans un asile, il fut suivi par des fanatiques... Ses propos en fin de vie étaient incohérents.
Yvon a écrit :C'est un tissu de mensonges tout çela. Quelles sont vos sources ?
algol-x a écrit :
C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus.
Où avait vous lu ça ? C'est parfaitement faux et vous ne pouvez le nier. Que les Président Makiguchi et Toda ont été internés par la "police de la pensée" pour avoir refusés les injonctions du gouvernement militariste de l'époque n'est pas une version de la Soka Gakkai , c'est historique.
Contrairement à d'autres écoles comme le Zen ils n'ont jamais voulut contribuer à la guerre, et à la victoire du Japon. Des archives de ses interrogatoires en témoignent .
Les 3 points de la Soka Gakkai dont Makiguchi est le fondateur sont :
1-La paix
2-La Culture
3-L'Education
En ce qui concerne l'éducation ce fut un homme dont toute la carrière dans l'enseignement fut un effort pour réformer un système éducatif ennemi de toute réforme et orienté, dans les décennies précédant la Seconde Guerre mondiale, dans une direction diamétralement opposée à celle qu'il défendait.
Tsunesaburo Makiguchi s'était opposé à l'apprentissage par coeur et, même si, au début, il ne s'était pas opposé au système impérial, l'acceptant comme une particularité et peut-être une expression naturelle du caractère japonais, il n'avait aucun intérêt pour un système éducatif visant à produire pour l'État des serviteurs robotisés et sans cervelle. Makiguchi avait défendu les droits des enfants à apprendre en tant qu'enfants, en laissant libre cours à leur curiosité et à leurs inclinations naturelles, et à apprendre à un rythme convenant à leur âge. Il avait fait passer le bonheur des enfants avant tout le reste. Sa philosophie éducative tout entière était fondée sur ce principe fondamental, qui imprégnait tout ce qu'il écrivit.
Cette philosophie, qui par la suite se fondrait avec les écrits de Nichiren pour former les principes de « révolution humaine » de la Soka Gakkai, était déjà bien avancée avant que Makiguchi ne commence à écrire ses théories sur une éducation créatrice de valeurs. Dans le bureau du directeur de l'école primaire de Shirogane, il m'est apparu que la philosophie de Makiguchi s'était élaborée dans le « laboratoire humain » de cette école et d'autres écoles semblables. Vous pourriez appeler cela une conviction croissante - que le bonheur était, ou devrait être, la préoccupation centrale de la vie humaine. Cela changeait tout. Et par-dessus tout, cela le changea lui.
Tsunesaburo Makiguchi se dévoua avec passion à la réforme du système éducatif japonais qui privilégiait l'acquisition des connaissances plutôt que le développement de l'esprit critique et d'une pensée libre . Il s' efforça de développer un système éducatif qui révèle le potentiel de chaque individu. Cette théorie des valeurs constitue le point central de sa philosophie : "la "création de valeurs " est une activité spécifiquement et constitue en fait l'essence même de l'être humain.
On retrouve ses principes d'éducation dans cet ouvrage :
Auteur : Yvon Date : 22 sept.15, 08:10 Message : Pour Marmhonie -> 3/4 de vos sources n'ont plus de liens , et celles en japonais à quoi servent t'elles pour nous .?
Bref c'est un fatras de bric et de broc . C'est pas trés sérieux vos messages .
Auteur : algol-x Date : 22 sept.15, 09:22 Message :
Yvon a écrit :
"C'est peut-être la version officielle de la soka gakkai, mais elle est inexacte, et dire que Makiguchi et Toda ont résisté au pouvoir militariste est une falsification, ils voulaient que l'empereur du japon se convertisse au Nichirénisme, et ainsi, d'après eux, le japon serait victorieux, et la soka gakkai aurait pu imposer sa doctrine aux vaincus."
Où avait vous lu ça ? C'est parfaitement faux et vous ne pouvez le nier. Que les Président Makiguchi et Toda ont été internés par la "police de la pensée" pour avoir refusés les injonctions du gouvernement militariste de l'époque n'est pas une version de la Soka Gakkai , c'est historique.
Contrairement à d'autres écoles comme le Zen ils n'ont jamais voulut contribuer à la guerre, et à la victoire du Japon. Des archives de ses interrogatoires en témoignent .
J'ai donné les références de l'article, ensuite avant de dire que "c'est parfaitement faux et que je puisse le nier" lisez d'abord l'article en question, il cite ses sources...
Auteur : Yvon Date : 22 sept.15, 12:29 Message : Une autre biographie de Tsunesaburo Makiguchi
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur.
Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
Auteur : Marmhonie Date : 22 sept.15, 12:33 Message :
Yvon a écrit :Pour Marmhonie -> 3/4 de vos sources n'ont plus de liens , et celles en japonais à quoi servent t'elles pour nous .?
Bref c'est un fatras de bric et de broc . C'est pas trés sérieux vos messages .
Un, mes liens fonctionnent. Deux, ils ne sont pas comme vous issus de la seule Soka Gakkai qui n'est pas de référence neutre, comme vous ne savez que faire. Trois, si, en plus, vous ne savez même pas lire le japonais, que savez-vous franchement de Nichiren et de la Soka qui n'a que très peu traduit en français, et en plus sur le modèle anglais ?
Quand on ne sait pas, et qu'on fait du prosélytisme, évidemment, ça ne passe pas ici, au regard de l'histoire des religions.
Le sujet est pourtant clair : il y a suspiscion sur ce bouddhisme et la belle légende dorée que cette mouvance religieuse ultra nationaliste, neo fascite et pro gouvernementale, diffuse dans le monde aux seuls intérêts des instances au pouvoir actuel du Japon.
Le "fatras de bric et de broc", c'est bien ce qu'enseigne la Soka Gakkai, bien loin d'une pratique bouddhiste.
Son fanatisme est si dangereux que les japonais demandent des comptes, et les scandales se perpétuent. La Soka est au Japon ce que les "Frères musulmans" sont à l'Egypte, la "Scientologie" aux USA : une pieuvre de surveillance politique pour radicaliser un pays au plus haut niveau d'intolérance.
Désolé, vous vous êtes pris les pieds dans le tapis tout seul.
Auteur : Yvon Date : 22 sept.15, 12:42 Message :
algol-x a écrit :J'ai donné les références de l'article, ensuite avant de dire que "c'est parfaitement faux et que je puisse le nier" lisez d'abord l'article en question, il cite ses sources...
J'ai lû non seulement les sources citées n'en sont pas , ensuite il est nullement mentionné que Makiguchi souhaitait victoire du Japon . Pure invention de votre part .
Auteur : Marmhonie Date : 22 sept.15, 13:04 Message :Je rappelle que les internautes ne sont pas des sujets de discussion, que les insultes par MP sont parfaitement inutiles.
Si la dérive devait ainsi se poursuivre, ce sujet serait provisoirement fermé.
Marmhonie, modérateur
Auteur : algol-x Date : 23 sept.15, 01:22 Message :
Yvon a écrit :"J'ai donné les références de l'article, ensuite avant de dire que "c'est parfaitement faux et que je puisse le nier" lisez d'abord l'article en question, il cite ses sources..."
J'ai lû non seulement les sources citées n'en sont pas , ensuite il est nullement mentionné que Makiguchi souhaitait victoire du Japon . Pure invention de votre part .
Les références des comptes-rendus des interrogatoires sont indiquées: Akashi & Matsuura, eds. 1975:174-175, puis vous m'accusez incidemment d'affabuler sur le fait que "Makiguchi souhaitait victoire du Japon" alors que cette thèse est largement documentée! je constate que selon vos propos, penser hors de la tutelle de la soka gakkai est assimilé à de l'affabulation...
Auteur : Marmhonie Date : 23 sept.15, 01:34 Message :
Yvon a écrit :Pas trés fiables ces sources .
Les hébergements sont temporaires. J'ai fait juste le récapitulatif des hébergement de données mises en ligne.
Je dis toujours de sauvegarder les données que je mets en ligne. Ne vous inquiétez pas, j'en mettrai d'autres. Les hébergements chinois, japonais, sont différents de nos concepts occidentaux. Il n'y a pas de traçabilité, d'où l'importance pour qui s'intéresse à tel sujet, de sauvegarder rapidement.
Il y a aussi les plaintes qui font disparaitre des documents précieux, c'est toute la force des organisations puissantes. Idem sur Youtube, Dailymotion, etc.
Vous constatez donc que la Soka Gakkai n'aime pas qu'on la critique ni qu'on en fasse son historique. Ils sont très puissants !
Auteur : Yvon Date : 23 sept.15, 03:17 Message : Voici quelques une de mes sources , désolé ça ne vient pas de la soka gakkai
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endor- mi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
Auteur : Marmhonie Date : 23 sept.15, 05:51 Message : Très intéressant
Je te propose un sujet spécifique à l'Enseignement religieux de la Soka Gakkai ici : http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 36367.html
Encore merci pour ta brillante participation.
Le bouddhisme de la Soka Gakkai ne doit pas, effectivement, être ici, dans le sous-forum Bouddhisme, mis à l'index. Cette pratique, ce bouddhisme, sont à découvrir et à respecter. Nous n'avions personne pour en témoigner, désormais nous sommes heureux de constater que ce bouddhisme vit dans l'ensemble des religions, et c'est bien ainsi.
D'où cette question pertinente, pourquoi avons-nous en francophonie, une mauvaise image du bouddhisme, au point qu'on ne sache pas y reconnaitre une religion non athée, et pourquoi les différentes mouvances bouddhistes se querelles entre elles ?
Pourquoi manque-t-il en francophonie de 思いやり, Omoiyari, de Compassion, entre bouddhistes & bouddhismes ?
On l'a vu avec le bouddhisme de 法輪功, Falun Gong en chinois, Horin Ko en japonais, 파룬궁 Palun Gung en coréen, de suite il y a de l'agressivité et même si ce bouddhisme est martyrisé en Chine continentale, aucune compassion de bouddhistes ne vient ici s'exprimer... 法輪功,Falun Gong - 中國種族滅絕, le génocide chinois http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 26309.html
Pourquoi une telle dureté de cœur chez les bouddhistes entre eux ?
Auteur : vic Date : 23 sept.15, 07:55 Message :
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ?
Très honnêtement , je ne vois pas en quoi le bouddhisme serait faire de la politique , du temps de bouddha , bouddha n'a jamais essayé d'en faire , ne confondons pas tout , spiritualité avec politique , le bouddha n'est jamais tombé dans une forme de radicalisme .On peut vivre le bouddhisme et faire de la politique mais le bouddhisme n'a pas une vocation à être politique .
Voilà pourquoi j'ai une très grande méfiance vis à vis de l'aspect déviant de la sokka gakkaï et de leurs intentions politiques d'utiliser le bouddhisme comme mouvement politique .Ca rejoint par exemple l'islam qui lui aussi est politique .Et j'aime pas ça .Et c'est surtout une vision très personnelle de Nichiren qu'il a essayé d'institutionnaliser , trop peu pour moi
Un mouvement spirituel qui devient un parti politique , il n'y a qu'au japon qu'on voit ça ou dans les pays musulmans , beurk ..
Comment la sokka gakkaï infiltre la politique japonaise :
Auteur : Yvon Date : 23 sept.15, 08:26 Message : Le bouddhisme touche tous les aspects de la vie . Les aspects de la vie se sont également tous les aspects de la société dont fait parti la politique .
Le Komeito s'est donné pour but de réformer la société japonaise .
Cependant c'est propre au Japon quoiqu'en France Christine Boutin ultra catho et son Parti chrétien-démocrate (PCD) , c'est pas mal non plus dans le mélange Religion et politique.
Auteur : algol-x Date : 23 sept.15, 08:54 Message :
Yvon a écrit :Voici quelques une de mes sources , désolé ça ne vient pas de la soka gakkai
Propos orientés de la part de sociologues déconnectés de la réalité, pas de sources contradictoires, leur analyse de la soka gakkai, c'est comme si analyser le stalinisme impliquerait d'accréditer la propagande de la Pravda! quand à la déclaration de Clark Strand au sujet de gakkai: "C’est une nouvelle manière d’être religieux. " je pense plutôt qu'il s'agit d'une régression religieuse sophistiquée et totalitaire...
Auteur : Marmhonie Date : 23 sept.15, 09:22 Message :
algol-x a écrit :"C’est une nouvelle manière d’être religieux. " je pense plutôt qu'il s'agit d'une régression religieuse sophistiquée et totalitaire...
Ce serait vraiment injuste et déloyal de dire cela.
Il y a une différence entre se poser des questions historiques, et tirer sur le pianiste.
On s'est posé des questions sur la jeunesse étrange du XIV Dalai Lama, cela ne jette aucun discrédit sur la pratique du bouddhisme tibétain. On s'est posé des questions sur l'Inquisition catholique, cela ne jette aucun discrédit sur les catholiques.
Merci de vous respecter, entre bouddhistes & bouddhismes, sinon quelle image négative allez-vous donner de votre pratique et de votre religion ?
Auteur : algol-x Date : 23 sept.15, 09:54 Message :
Marmhonie a écrit :i]"C’est une nouvelle manière d’être religieux " je pense plutôt qu'il s'agit d'une régression religieuse sophistiquée et totalitaire..[/i].
Ce serait vraiment injuste et déloyal de dire cela.
Il y a une différence entre se poser des questions historiques, et tirer sur le pianiste.
J'exprime simplement mon opinion par rapport à la phrase citée, ensuite il est vrai que je n'ai pas vraiment d'estime pour les sociologues apologistes de mouvements "sectaires", la raison? j'ai appartenu pendant presque 20 ans à ce mouvement, avec des séquelles encore présentes bien que j'ai quitté la soka gakkai depuis une quinzaine d'année.
Auteur : vic Date : 24 sept.15, 02:20 Message :
Yvon a dit :Cependant c'est propre au Japon quoiqu'en France Christine Boutin ultra catho et son Parti chrétien-démocrate (PCD) , c'est pas mal non plus dans le mélange Religion et politique.
Si c'est ça ton argument modèle pour le bouddhisme ça n'est pas le mien en tous cas , on peut être bouddhiste et faire de la politique , mais faire du bouddhisme de la politique c'est tout autre chose .Faire de la religion chrétienne de la politique j'en pense pas moins .C'est comme inviter à penser que jésus ou bouddha sont de la même opinion politique que le parti de ces gens là , c'est instrumentaliser simplement bouddha et jésus ni plus ni moins que de faire ça .
Voilà pourquoi je pense que ces gens là ne respectent pas les fondateur de ces religions , il les utilise , les instrumentalise pour leur propre égo personnel pour leur propre envi de pouvoir , bouddha et jésus sont du marketting pour eux .
Pourquoi ne pas monter un parti politique d'albert Einstein pour faire penser aux gens que Einstein a la même opinion politique que nous ?
Une fois mort , c'est plus facile d'instrumentaliser les gens non ?
A quand jésus ou bouddha en bourse ?
Auteur : algol-x Date : 24 sept.15, 02:24 Message :
Marmhonie a écrit :"C’est une nouvelle manière d’être religieux. " je pense plutôt qu'il s'agit d'une régression religieuse sophistiquée et totalitaire...Ce serait vraiment injuste et déloyal de dire cela.
Il y a une différence entre se poser des questions historiques, et tirer sur le pianiste.
J'exprime simplement mon opinion par rapport à la phrase citée, ensuite il est vrai que je n'ai pas vraiment d'estime pour les sociologues apologistes de mouvements "sectaires", la raison? j'ai appartenu pendant presque 20 ans à ce mouvement, avec des séquelles encore présentes malgré le fait d'avoir quitté la soka gakkai depuis une quinzaine d'année.
Auteur : Yvon Date : 24 sept.15, 02:42 Message : Attention vous vous répétez , ne vous inquiétez pas, on a parfaitement compris votre point de vue partisan anti Gakkai . Bon rétablissement
Pour revenir sur le fil :
Finalement en repensant au roi Asoka je trouve qu'un pays gouverné par les principes bouddhiques c'est pas si mal
Auteur : algol-x Date : 25 sept.15, 12:02 Message :
Yvon a écrit :Attention vous vous répétez , ne vous inquiétez pas, on a parfaitement compris votre point de vue partisan anti Gakkai .Bon rétablissement
C'est qui "on"? si c'est vous il aurait mieux valu écrire "je"!
En ce qui concerne mon supposé point de vue "partisan" vis à vis de votre mouvement (que je connais bien) et contrairement à vous, mes sources sont vérifiables et dépourvues de toute orientations idéologiques.
Au sujet du "Bon Rétablissement" (dont j'ai saisi toute l'ironie), vous essayez d'une façon discutable de lier "les séquelles" que j'ai évoqué et mon point de vue critique envers la soka gakkai, cette mise en doute de mon intégrité devrait vous faire réfléchir sur la vôtre...
Yvon a écrit :Pour revenir sur le fil :
On y est déjà!
Auteur : Yvon Date : 25 sept.15, 20:43 Message : Et ça continu encore et encore ......
Auteur : algol-x Date : 26 sept.15, 05:04 Message :
Yvon a écrit :Ce qui est révolutionnaire avec Nichiren c'est qu'il a trouvé un moyen simple est efficace pour n'importe quel individu en récitant le Mantra 'Nam Myoho Rengué Kyo " devant le Mandala (Gohonzon) qui représente son état de bouddha de s'éveiller soi même à son propre état de bouddha.
Désolé de contredire votre affirmation, mais une pratique qui convient à l'un ne convient pas nécessairement à l'autre...
Le concept d'Ekayana ou véhicule unique formulé par l'école Zhiyi, puis l'écoleTendai, incorpore toutes les doctrines et pratiques bouddhisques, considérant les différents enseignements du bouddha comme l'expression de moyens habiles adaptés aux capacités de l'auditoire.
Concernant la soka gakkai, les prophéties de son gourou leader, Daisaku Ikeda à l'encontre des adeptes qui "désertent" montrent une dimension fondamentaliste et violente:
"abandonner à mi-chemin, ou totalement trahir notre pratique bouddhique, conduit en définitive à une vie de souffrance et de regrets."
"quel que soit le succès rencontré ou la position sociale d'une personne, si elle méprise les activités de la soka-gakkai et se sépare de l'organisation, elle achèvera sa vie de façon triste et misérable"
Auteur : Yvon Date : 26 sept.15, 08:44 Message : Attention à vous alors , vous allez finir en enfer , c'est le grand méchant gourou qui l'a dit
Tous vos vieux poncifs sont de retours , comme je l'ai déjà dit on va pas remettre çà sur le tapis même si c'est plus fort que vous ; (Nostalgie quand tu nous tiens ) .
Voir plutôt le lien suivant : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 170_12.htm
Où des années durant (2007-2012) on a longuement débatu sur le sujet .
Auteur : algol-x Date : 26 sept.15, 22:20 Message : Ce sont des infos, tirées des discours de Daisaku ikeda, votre déni n'est significatif que de votre vision biaisée,...
On sait que les paroles du bouddha étaient apprises par coeur et ont couchées par écrit 200 ans après sa mort .
Les enseignements du mahayana sont apparus 400 ans après la mort du bouddha , soit 200 ans plus tard que les autres soutras couchés par écrit et historiquement on se demande si les soutra provenant du mahayana sont authentiques et nombreux sont les bouddhistes à penser qu'ils sont des faux ou à le soupçonner .
Donc miser sur le soutra du lotus qui est le plus bizarre de tous et qui est un soutra mahayana pour dire qu'il est le soutra supérieur à tous est très hypothétique .La réalité c'est qu'il y a un énorme doute sur le fait qu'on puisse l'attribuer au bouddha .
Personnellement moi je procède par recoupement , si des idées sont reprises dans différents soutras théravada considérés comme les plus fiables , je les prends comme fiables , le reste je reste perplexe et je t'avoue que le soutra du lotus étant très différent des précédents ne laisse pas la possibilité de faire de tels recoupements .
Bref, je redis ce que j'ai dis déjà j'ai de gros doute quand à la méthode employée par la sokka gakkaï à travers ce mantra , parce que la sokka gakkaï a enlevée la méditation pour placer une sorte de mantra aliénant à la place et n'étudie que le soutra du lotus sans les autres soutras comme ceux du théravada considérés comme étant le plus fiables au point de vue de leur authenticité .
Pour moi qui est appris dans la tradition zen , et donc mahayana je reste très détaché des textes , pour les analyser au regard d'autres textes du théravada , et je fais mon tri de cette manière .Donc on voit l'importance de prendre en compte les soutras dans leur ensemble et non un seul comme le fait malheureusement la sokka gakkaï pour comprendre les paroles du bouddha .
Les soutras du théravada sont les plus fiables et reconnus comme tel .
Maintenant chacun fait ce qu'il veut mais foncer à fond dans un seul soutra pour en exclure tous les autres et les écarter d'un revers de main ça m'apparait une méthode très suspecte au regard du doute qu'on a de l'authenticité des textes de la tradition mahayana .
Dans le zen qui est une école mahayana on n'a pas le même discours que dans la sokka gakkaï , tous les soutras sont bons à étudier , il n'y a pas de caractère exclusif dans l'apprentissage des soutras , même si dans le zen on préfère l'apprentissage de textes du mahayana .
Il est clair que si une école théravada avait existé dans ma ville j'aurais adopté le théravada , le zen c'est pas vraiment pour moi par choix mais parce qu'il n'y avait rien d'autre , je préfère rester honnête en disant ça .
Malgré tout je ne vois pas de grande différence dans la pratique entre le zen et le Théravada, mais la sokka gakkaï par contre n'a plus rien à voir avec le Théravada .
Auteur : Yvon Date : 27 sept.15, 01:52 Message : Ce message aurait été bien dans le forum " Le Bouddhisme de la "Soka Gakkai "
Le Théravada n'a effectivement rien à voir avec la SG . Le bouddhisme de Nichiren étant un enseignement Mahayana et le Théravada un enseignement
Hinayana
Comment juger de l'authenticité des enseignements ?
"Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même. Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Donc bien que certains changements dus à leur longueur et à la langue se soient produits à travers les âges, il est assez plausible que les écritures theravada reflètent de façon authentique ce que le Bouddha a vraiment dit.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ? ) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière. Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion."
Jonathan Landaw
Stephan Bodian
Le Bouddhisme
Edition First
Auteur : algol-x Date : 27 sept.15, 06:44 Message :
Yvon a écrit :Le Théravada n'a effectivement rien à voir avec la SG . Le bouddhisme de Nichiren étant un enseignement Mahayana et le Théravada un enseignement Hinayana
"Le bouddhisme de Nichiren étant un enseignement Mahayana"
C'est plus complexe, le bouddhisme de Nichiren se réclame du Tendai, dont il est un avatar schismatique, Il se compose de deux principaux courants: la Nichiren shū "la faction tolérante" et la Nichiren Shōshū, "la faction intransigeante" plus radicale dont est issue la soka gakkai , cette dernière puisant dans le corpus de textes de la Nichiren Shōshū ce qui pouvait justifier ses dérives. la Nichiren Shōshū a excommunié la soka gakkai en 1991.
Ensuite, les sutras mahayanistes, sont probablement apocryphes, ce qui n'enlève rien à leur intérêt, je ne voit pas personnellement d'incompatibilité entre histoire et tradition, beaucoup de mahayanistes disent "ils sont du bouddha" ce n'est pas la même chose que d'affirmer qu'ils ont été prêchés par Shakyamuni...
Auteur : Yvon Date : 27 sept.15, 11:51 Message :
Algol a écrit
Le bouddhisme de Nichiren n'est pas un enseignement Mahayana ....
Tiens c'est nouveau ça Désolé pour vous mais le bouddhisme de Nichiren est bien Mahayana (Le Sûtra du Lotus sur lequel il repose est un enseignement Mahayana ) et même Mahayana définitif:
Mahayana définitif
Le Sûtra du Lotus. Les enseignements du Mahayana se divisent en deux catégories, enseignements provisoires et enseignements définitifs. Le Mahayana provisoire ne fut exposé que comme un moyen d’amener progressivement les gens au Sûtra du Lotus.
Le bouddhisme Mahayana
Après la mort du bouddha Shakyamuni, ses enseignements ont été retranscrits dans des sûtras et ont été diffusés dans l’ensemble de l’Asie. L’ordre bouddhique s’est divisé en plusieurs écoles dont chacune a développé sa propre interprétation des sûtras. Les moines de ces écoles eurent tendance à s’isoler de plus en plus de la communauté laïque et à se retirer dans leurs monastères, pour se consacrer à la pratique des préceptes monastiques et à l’écriture d’exégèses doctrinales.
Ce courant a été critiqué par ceux qui pensaient que les moines avaient perdu l’esprit d’origine du Bouddha, consistant à travailler parmi les êtres humains pour leur salut. Vers la fin du premier siècle avant J.-C., un nouveau mouvement bouddhiste vit le jour. Ses fidèles l’appelèrent Mahayana, désignant ainsi un enseignement pouvant servir de « véhicule » pour amener le plus grand nombre vers un niveau d’éveil égal à celui du Bouddha. Il semble que cela se soit produit, au moins en partie, sous la forme d’un mouvement réformateur populaire impliquant aussi bien des laïcs que le clergé.
La tradition du Mahayana, dont fait partie le bouddhisme de Nichiren, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour atteindre l’éveil à la fois pour soi-même et pour les autres, contrairement aux enseignements qui visent seulement le salut personnel.
Les différentes écoles du Mahanaya
Il faut également savoir qu’à travers les siècles, un certain nombre de subdivisions au sein de Mahayana a apparu. Il s'agit notamment des sectes Zen, Nichiren et Dhyana. Toutes ces subdivisions s’accordent sur le fait que la vie d'un seul suffit à atteindre le nirvana, si une personne a suffisamment de détermination pour y parvenir. Toutefois, les moyens d'atteindre cet objectif sont différents pour chacune de ces groupes bouddhistes.
Le bouddhisme en Chine a souffert la persécution sous l'empereur en 845 Wuzong, et par la suite été éclipsé par le culte l'état du confucianisme, mais il est resté une partie intégrante de la vie chinoise.En Corée, où l'école zen (connu en tant que Fils en coréen) est devenue dominante, Mahayana prospéré dans la période Koryo (935-1392), mais a été limité sous la dynastie des Yi (1392-1910).Le Japon a appuyé une culture vivante du Mahayana, qui, après le 12ème siècle a donné naissance à de nouvelles sectes Zen et Terre pure sous réformateurs tels que le japonais moines Dogen et Honen, ainsi que pour le Japon secte bouddhiste seule entièrement indigène, le bouddhisme de Nichiren.Japonaise Mahayana perdu beaucoup de sa vitalité dans la période Edo (1600-1868), durant laquelle le shogunat des Tokugawa a utilisé pour le contrôle social à travers l'enregistrement des paroissiens.La politique anti-bouddhiste de nouveaux dirigeants du Japon dans la première décennie après la restauration Meiji de 1868 préfigurait beaucoup d'expérience du Mahayana dans le 20ème siècle, dans laquelle les régimes communistes en Chine, le Vietnam et la Corée du Nord interdit le culte, et dans laquelle l'annexion chinoise du Tibet ont conduit à la persécution des pratiquants du Mahayana considérables.L'assouplissement du communisme doctrinaire conduit à un renouveau du Mahayana, dans certains de ces domaines.Mahayana s'est propagée dans de nouveaux territoires avec la popularité croissante en Occident des écoles du Mahayana Zen et autres.
Les écoles du Mahayana sont :
Kegon
Shingon
Nembutsu (Terre Pure)
Zen
Nichiren
Tientai
Auteur : algol-x Date : 27 sept.15, 23:37 Message :"Tiens c'est nouveau ça Désolé pour vous mais le bouddhisme de Nichiren est bien Mahayana (Le Sûtra du Lotus sur lequel il repose est un enseignement Mahayana ) et même Mahayana définitif:
Le point de vue que vous m'attribuez est inexact, je n'ai pas écrit "Le bouddhisme de Nichiren n'est pas un enseignement Mahayana" mes propos sont plus nuancés, veuillez vous y référer!
Pour le reste, c'est le point de vue d'un adepte de la soka gakkai, sans nuances aucune...
Auteur : Yvon Date : 28 sept.15, 01:49 Message : Vous avez encore mal lu, c'est pas seulement mon point de vue voir les sources cités :
Il est évident, sauf pour vous apparemment, que le bouddhisme de Nichiren est du courant Mahayana .
Il en va donc de même pour la quarantaine d'écoles qui s'en réclame dont les principales :
Nichiren Shū,
Nichiren Shōshū,
Nichiren Honshū
Nichiren Shū Fuju-fuse-ha
Kempon Hokkeshū
Hokkeshū Honmon-ryū
Hokkeshū Jinmon-ryū
Hokkeshū Shinmon-ryū
Sōka Gakkai
Reiyukai
Risshō Kōsei Kai
Auteur : algol-x Date : 28 sept.15, 05:31 Message :
Yvon a écrit :, c'est pas seulement mon point de vue voir les sources cités
Vos procédés sur ce forum sont très discutables! ensuite votre argumentation confuse et orientée est peut-être de nature à vous conforter au niveau de vos paradigmes, mais pas de valider certaines de vos prétentions!
Auteur : Yvon Date : 28 sept.15, 07:16 Message : Pour Vic
Dans quelle mesure le "bouddhisme d'origine" est il vraiment d'origine ?
Certains adeptes de la tradition theravada se plaisent à parler de cette tradition comme du « bouddhisme d'origine », ce qui implique qu'elle est exempte d'additions ultérieures (et donc de possibles distorsions) qui affectent d'autres traditions (en particulier la tradition mahayana). Personne ne peut nier Le fait que le canon pali que suivent les adeptes du Theravada est la version écrite la plus ancienne au monde de l'enseignement du Bouddha.
Et même les bouddhistes des diverses traditions du Mahayana reconnaissent que ces écritures en pali constituent une réflexion précise de ce que le Bouddha pensait. — souvenez-vous tout de même que le Bouddha ne parlait en fait pas en pali -
Est-ce que cela signifie pour autant que le canon pali est tout ce que le Bouddha eut à dire ?
Souvenez-vous que le Bouddha enseigna durant quarante-cinq ans une très grande diversité de disciples, et que ses discours furent mémorisés et transmis sous forme orale uniquement pendant plusieurs centaines d'années. Au vu de ces facteurs complexes, certains érudits se sont demandés si l'on peut véritablement être certain de ce que le Bouddha a enseigné. Des désaccords et une polémique semblables font encore rage au sujet de l'enseignement du Christ.
Mais attendez, ce n'est pas tout. Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
À titre de comparaison, prenez de nouveau la tradition chrétienne : bien que toutes les confessions chrétiennes s'accordent sur le contenu du Nouveau Testament, chacune d'elles a ses propres traductions préférées en français de certains passages et ses propres interprétations du sens véritable du texte. Mais à moins d'être partisan, il est difficile de considérer une interprétation donnée comme le seul évangile tel que Jésus lui-même l'a prêché.
Auteur : algol-x Date : 29 sept.15, 00:00 Message : Aucune références! pour remettre en questions les enseignements anciens du Bouddhisme il faudrait au préalable étudier le point de vue des historiens des religions, ce texte n'est qu'un point de vue non documenté...
Auteur : Yvon Date : 29 sept.15, 05:59 Message : Si ça ne vous plait pas voyez donc ça avec les auteurs :
Jonatthan Landaw et Stephan Bodian
Et tenez moi au courant de votre échange
Auteur : Marmhonie Date : 29 sept.15, 08:02 Message :Merci entre vous de ne pas trop vous provoquer, cela n'apporte rien, ni à chacun, ni au sujet, ni au bouddhisme.
Marmhonie, modérateur
Auteur : algol-x Date : 06 oct.15, 02:08 Message :
Yvon a écrit :Quand au fait que Nichiren soit critiqué et persécuté c'est tout à fait logique. C'était inscrit dans la Sûtra du Lotus Chapitre XIII, Nichiren vécut en tous points ce Chapitre .
Le Chapitre XIII du sutra du lotus, semble faire écho à des épisodes de l'histoire du bouddhisme indien:
"Un second concile bouddhique relaté dans le canon pâli est censé s'être réuni cent ans ou cent dix ans après le parinirvâna du Bouddha, à Vaiçâlî en vue de condamner dix pratiques hérétiques des moines de cette région. Le Dîpavamsa cingalais rapporte qu'a la suite de leur condamnation pour hérésie les moines rejetés se retirèrent et tinrent un concile entre eux, concile qui a été appelé, ce qui est significatif, jusque dans les textes orthodoxes du groupe contre lequel il était dirigé, Mahâsangîti la grande assemblée"
(Source: Heinrich Zimmer "les philosophies de l'Inde" p. 387)
Enfin, la lecture que fait Nichiren du sutra du lotus apparait autocentrée, paranoïaque, lien vers le texte de Nichiren "Sur les persécutions subies par le Bouddha" adressé à un de ses disciples:
Auteur : Marmhonie Date : 06 oct.15, 21:26 Message :
Yvon a écrit :Quand au fait que Nichiren soit critiqué et persécuté c'est tout à fait logique. C'était inscrit dans la Sûtra du Lotus Chapitre XIII, Nichiren vécut en tous points ce Chapitre .
Il n'existe aucune notion de prophétie dans le bouddhisme originel. Cela commence avec Puti Damo en Chine au célèbre monastère du 少林 Shaolin, et les écrits chinois sont du VI siècle.
Attention donc, la Soka Gakkai est 100% japonaise, et si on emprunte au bouddhisme chinois, il y aura confusion et contre sens historique.
algol-x a écrit :La lecture que fait Nichiren du sutra du lotus apparait autocentrée, paranoïaque.
C'est du moins ce que disent les historiens des religions. L'avantage est qu'ils sont neutres.
Toute source issue de la Soka Gakkai est juge & partie, donc auto-proclammée.
Ce bouddhisme japonais est totalement, radicalement japonais. C'est du soft power pour faire le jeu du Japon & de ses politiques.
Pour autant, il est intéressant d'essayer de comprendre ce que cela apporte aux francophones, par exemple.
Auteur : vic Date : 06 oct.15, 22:33 Message :
Yvon a dit :Quand au fait que Nichiren soit critiqué et persécuté c'est tout à fait logique. C'était inscrit dans la Sûtra du Lotus Chapitre XIII, Nichiren vécut en tous points ce Chapitre .
Yvon , comment t'expliquer que les historiens mettent beaucoup en doute que les soutras du mahayanas soient des paroles du bouddha , je le dis d'autant plus que j'ai a la base une formation zen qui est une tradition du mahayana .
Pour les historien il y a forte suspicion que ces soutras aient été composés après la mort de bouddha .
Les soutras plus anciens qu'utilisent le théravada remporte un large suffrage de la part des historiens comme étant l'authentique parole du bouddha .
La chose est simple , les soutras étaient appris par coeur et ont été couché par écrit environ 200 ans après la mort de bouddha , pour les plus anciens soutras qui ne sont pas les soutras du mahayana , ils étaient fort connus de tous les pratiquants et il n'y a pas de mystère sur leur authenticité .
Pour les soutras du mahayanas ils sont arrivés par hasard 400 ans après la mort de bouddha , personne n'avait entendu parler de ces soutras , certains moines qui les ont mis en circulation prétendaient que c'était des enseignements secrets du bouddha .
Autant dire que le doute persiste sur leur authenticité , peut être sont ils authentiques ou pas , baser toutes sa compréhension du bouddhisme sur la lecture du soutra du lotus est une matière hasardeuse et incomplète , il est probable que tu n'étudies rien à travers ce soutra de l'enseignement du bouddha en fait ou disons un peu parce que les thématiques des soutras plus anciens reviennent et y sont un peu abordés mais c'est tout .
Personnellement intuitivement l'idolaterie d'un texte me semble très étrangère à ce qu'on retrouve dans les autres soutras du bouddhisme , ce soutra est super bizarre , et j'ai des doutes sur ce soutra .Ca fait très étude biblique comme truc le soutra du lotus .je comprends en fait que beaucoup de pratiquants aient du mal à accrocher à ce soutra du lotus .
Auteur : Yvon Date : 06 oct.15, 22:54 Message :
Comment juger de l'authenticité des enseignements ?
"Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même. Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Donc bien que certains changements dus à leur longueur et à la langue se soient produits à travers les âges, il est assez plausible que les écritures theravada reflètent de façon authentique ce que le Bouddha a vraiment dit.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ? ) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière. Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion."
Jonathan Landaw
Stephan Bodian
Le Bouddhisme
Edition First[/quote]
Auteur : vic Date : 07 oct.15, 00:40 Message :
"Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. "
Cette méthode d'idolatrer et d'espérer un protection ou l'éveil en récitant uniquement des phrases de soutras n'est pas du toout mentionné dans les autres soutras non mahayana justement.
Et c'est la seule méthode qu'utilise la sokka gakkaï pourtant , méthode à mon avis donc contestable .
Sinon je suis d'accord pour le reste les soutras mahayanas en général font une redite des paroles du bouddha identiques à celle qu'on retrouve dans les soutras plus anciens , ils le disent la même chose sur le fond d'une façon un peu différente dans la forme c'est tout et donc qu'ils soient authentiques ou non ne fait guerre d'importance .
Mais le soutra du lotus justement est différent des autres soutras , il prétend être au dessus des autres etc ...., prétend qu'il faut idolatrer le soutra du lotus , c'est un soutra qui pose beaucoup de questions quand à son authenticité plus que les autres parce que fort différent des enseignements habituels du bouddha .
C'est du reste cette différence que mettent en exergue les passionnées de ce soutras , mais qui dans l'autre sens fait douter ceux qui le trouvent pas conforme aux autres soutras .
Auteur : Yvon Date : 07 oct.15, 06:20 Message :Le Sûtra du Lotus en 28 chapitres est-il véritablement l'enseignement de Shakyamuni ou a-t-il été formulé par des personnes ayant vécu après lui ?
Ne peut-on pas penser que l'idée centrale est l'enseignement de Shakyamuni, mais que la façon de l'exprimer a été influencée par les conditions de l'époque où la transcription a été effectuée?
En fait, on peut penser que l'enseignement de Shakyamuni lui-même a été formulé en fonction de son époque et transcrit en tenant compte des ten-dances de l'opinion, à l'époque de la transcription. Autrement dit, son époque avait besoin de la philosophie de Shakyamuni et elle est apparue en fonction de ce besoin de l'époque.Ce que nous voyons là, c'est la communication parfaite entre les êtres et le Bouddha. C'est ainsi que prend naissance une philosophie universelle. Nous pourrions aussi voir là le dynamisme qui caractérise toute véritable philosophie. Cette philosophie paraît prendre une forme nouvelle, mais c'est seulement parce qu'elle est la mieux capable de faire appréhender cette vérité à une époque particulière.
C'est pourquoi je pense que l'on peut répondre à votre question en disant que le Sûtra du Lotus est bien l'enseignement direct de Shakyamuni, et non pas la création de ceux qui en ont effectué la compilation.
Naturellement, la forme que prend un enseignement reflète les circonstances historiques de l'époque à laquelle il a été formulé, et les recherches historiques sur cette période peuvent nous apprendre beaucoup de choses sur le Sûtra. Les résultats de ce genre de recherches académiques menées avec sérieux ont leur utilité.
Mais je suis également convaincu qu'ils ne peuvent aucunement diminuer la valeur philosophique du Sûtra du Lotus. Au contraire, ils ne peuvent que la rendre encore plus éclairante.
La plupart des bouddhologues, de nos jours, admettent que la première version écrite du Sûtra du Lotus est apparue vers le ler siècle de l'ère chrétienne, quelques siècles après la disparition de Shakyamuni. À cette époque, plusieurs écoles du bouddhisme Theravada (la Voie des anciens) prétendaient détenir seules l'orthodoxie du bouddhisme et s'étaient repliées sur elles-mêmes, devenant dogmatiques et se coupant du peuple. Dans ces conditions, une sorte de croyance se développa parmi les laïcs, consistant à vénérer des stûpas symbolisant les reliques de Shakyamuni.
C'était une forme de croyance qui voulait se relier directement au Bouddha, plutôt que de considérer les moines, devenus autoritaires, comme d'indispensables intermédiaires. Ce fut le courant du bouddhisme Mahayana, et les sûtras Hannya, le Sûtra du Lotus et le sûtra Kegon furent compilés à cette époque. Dès lors, les écoles du Theravada polémiquèrent, traitant d'inventions les sûtras du Mahayana et prétendant qu'ils n'étaient pas l'enseignement du Bouddha. Ainsi, la théorie consistant à dire que le Mahayana n'était pas l'enseignement du Bouddha existait déjà, dès la naissance du Mahayana.
Peut-être le Mahayana semblait-il une religion nouvelle, inventée aux yeux des tenants du Theravada traditionnel. Mais, même si les sûtras du Mahayana sont apparus quelques siècles après la disparition de Shakyamuni, il est faux de prétendre qu'ils ont été inventés et n'ont pas le moindre rapport avec Shakyamuni.
La transcription date d'une époque ultérieure, mais on peut imaginer que, jusqu'à cette époque, les paroles de Shakyamuni avaient été transmises oralement. Cela peut être vrai non seulement pour le Sûtra du Lotus, mais aussi pour d'autres sûtras transcrits à peu près à la même époque. D'ailleurs, même les sûtras du Theravada ont été recueillis par les disciples après la disparition de Shakyamuni.
En Inde il était de tradition de ne pas écrire les enseignements importants mais plutôt de les mémoriser pour les réciter .On lit dans le Dauchido Ron
de Nagarjuna:
«Les disciples ont appris par coeur les enseignements exposés par le Bouddha et, par la suite, ils les ont transcrits pour constituer les sûtras. » Ici, les sûtras désignent les sûtras du Mahayana. En tout cas, ceux qui ont recueilli le Sûtra du Lotus avaient des facultés remarquables. Parmi les enseignements du Bouddha transmis par écrit ou oralement, ils ont choisi l'essentiel de la pensée de Shakyamuni, et ils l'ont revitalisée. Ceux qui ont contribué à la transcription du Sûtra du Lotus étaient des personnes remarquables, qui ont pu mener à bien leur tâche parce qu'ils avaient une compréhension correcte de l'Éveil de Shakyamuni.
À l'heure actuelle, avec l'avancée des recherches, les spécialistes considèrent que l'on trouve déjà des prémisses de la pensée Mahayana dans les sûtras du Theravada, et, ainsi, ils pensent que les sûtras du Mahayana constituent un développement en accord avec la pensée de Shakyamuni. II est donc erroné de considérer que seuls les sûtras du Theravada seraient authentiquement du Bouddha, alors que les sûtras du Mahayana ne seraient pas de lui. Il semble évident que tous les sûtras, ceux du Theravada aussi bien que du Mahayana, ont pour origine l'enseignement de Shakyamuni.
En tout cas, la foi et la sagesse les plus fidèles à l'esprit de Shakyamuni se trouvent dans le Sûtra du Lotus, plus que dans n'importe quel autre sûtra du Mahayana. En ce sens, on peut dire que le Sûtra du Lotus est un écrit du Ier siècle exposant l'esprit de Shakyamuni.
Auteur : algol-x Date : 07 oct.15, 10:26 Message :
"En tout cas, la foi et la sagesse les plus fidèles à l'esprit de Shakyamuni se trouvent dans le Sûtra du Lotus, plus que dans n'importe quel autre sûtra du Mahayana. En ce sens, on peut dire que le Sûtra du Lotus est un écrit du Ier siècle exposant l'esprit de Shakyamuni."
Sutra du lotus chapitre XXVI, p.281 traduction du sanskrit par Eugène Burnouf
"Ceux qui jetteront dans le trouble de tels interprètes de la loi deviendront aveugle. Ceux qui feront entendre des injures à de tels religieux possesseurs de la loi, verront, dans ce monde même, leur corp marqués par des taches de lèpre. ceux qui parleront avec un ton de hauteur et de mépris aux religieux qui écriront ce sûtra, auront les dents brisée, ils les auront séparées par de grands intervalles les unes des autres,ils auront des lèvres dégoutantes, le nez plat, les pieds et les mains de travers, les yeux louches, leur corps exhalera une mauvaise odeur, ils seront couverts de pustules etc..."
Je pense que cet extrait du sûtra du lotus, devrait infirmer quelque peu les propos de l'auteur de ce texte non référencé, selon lesquelles " la foi et la sagesse les plus fidèles à l'esprit de Shakyamuni se trouvent dans le Sûtra du Lotus, plus que dans n'importe quel autre sûtra du Mahayana" et que "le sûtra du Lotus est un écrit du Ier siècle exposant l'esprit de Shakyamuni."
Auteur : vic Date : 07 oct.15, 23:14 Message :
Yvon a dit : Peut-être le Mahayana semblait-il une religion nouvelle, inventée aux yeux des tenants du Theravada traditionnel. Mais, même si les sûtras du Mahayana sont apparus quelques siècles après la disparition de Shakyamuni, il est faux de prétendre qu'ils ont été inventés et n'ont pas le moindre rapport avec Shakyamuni.
La transcription date d'une époque ultérieure, mais on peut imaginer que, jusqu'à cette époque, les paroles de Shakyamuni avaient été transmises oralement. Cela peut être vrai non seulement pour le Sûtra du Lotus, mais aussi pour d'autres sûtras transcrits à peu près à la même époque. D'ailleurs, même les sûtras du Theravada ont été recueillis par les disciples après la disparition de Shakyamuni.
Attention , les soutras du théravada étaient forts connus de tous les pratiquants ,donc aucun doute sur leur authenticité ce qui pose problème ce sont quand les soutras du mahayana sont apparu deux siècles plus tard , ceux du mahayana , complètements inconnus du public de l'époque .
C'est pour ça que d'un coté les soutras du Théravada sont considérés par les historiens comme authentiques et que le doute s'installe concernant les soutras du mahayana qui étaient inconnus et sont apparus comme par mystère dont ne sait où .
Auteur : algol-x Date : 08 oct.15, 07:32 Message :
À cette époque, plusieurs écoles du bouddhisme Theravada (la Voie des anciens) prétendaient détenir seules l'orthodoxie du bouddhisme et s'étaient repliées sur elles-mêmes, devenant dogmatiques et se coupant du peuple
"plusieurs écoles" c'est un peu vague, ensuite on voit de suite quelle est l'origine de ce texte, par ses affirmations lapidaires et ses jugements à l'emporte pièce.
"À l'heure actuelle, avec l'avancée des recherches, les spécialistes considèrent que l'on trouve déjà des prémisses de la pensée Mahayana dans les sûtras du Theravada, et, ainsi, ils pensent que les sûtras du Mahayana constituent un développement en accord avec la pensée de Shakyamuni.
Certes, avec notamment l'école des Sarvāstivāda, (apparue environ trois siècles après la mort de Shakyamuni) et du Sautrāntika, qui ont probablement eu une influence sur le Cittamâtra ainsi que le Madhyamaka, ensuite l'auteur pose comme argument d'autorité ce que penseraient "les spécialistes" ce qui mériterait des références ou bien des explications pour être recevable.
II est donc erroné de considérer que seuls les sûtras du Theravada seraient authentiquement du Bouddha, alors que les sûtras du Mahayana ne seraient pas de lui..
Les linguistes, traducteurs, historiens des religions ne font pas de confusion entre historicité et authenticité comme le fait l'auteur de ce texte, ensuite les bouddhistes du Mahayana selon la théorie du Dharmakaya disent tout simplement "qu'ils sont du Bouddha"...
Auteur : vic Date : 08 oct.15, 09:44 Message :
alogo x a dit : Sutra du lotus chapitre XXVI, p.281 traduction du sanskrit par Eugène Burnouf
"Ceux qui jetteront dans le trouble de tels interprètes de la loi deviendront aveugle. Ceux qui feront entendre des injures à de tels religieux possesseurs de la loi, verront, dans ce monde même, leur corp marqués par des taches de lèpre. ceux qui parleront avec un ton de hauteur et de mépris aux religieux qui écriront ce sûtra, auront les dents brisée, ils les auront séparées par de grands intervalles les unes des autres,ils auront des lèvres dégoutantes, le nez plat, les pieds et les mains de travers, les yeux louches, leur corps exhalera une mauvaise odeur, ils seront couverts de pustules etc..."
J'ai regardé sur internet le chapitre 16 et il n'y a pas cette phrase , j'ai pas vu , j'ai pourtant relu plusieurs fois , tu es sûr de cette traduction ?
Où alors tu n'as pas donné le bon chiffre du chapitre !
Yvon confirme l'existence de ce passage ou coeur de loi ?
Moi je connais mal ce soutra .
A oui les chiffres romain ....j'ai toujours était nul à ça .merci je vais lire .
algo x a dit : Je pense que cet extrait du sûtra du lotus, devrait infirmer les affirmations de l'auteur de ce texte (non référencé) selon lesquelles " la foi et la sagesse les plus fidèles à l'esprit de Shakyamuni se trouvent dans le Sûtra du Lotus, plus que dans n'importe quel autre sûtra du Mahayana" et que "le sûtra du Lotus est un écrit du Ier siècle exposant l'esprit de Shakyamuni."
Oui bien vu , je suis de ton avis , j'ai bien lu avant de me faire un avis ce passage sur le lien de komyo il existe .
Pour moi le mahayana t prétend être supérieur au hinayana pour sa compassion et là on a la preuve que ça sent mauvais ce soutra du lotus .
Ca ne ressemble en rien aux soutras authentiques du bouddhisme , ceux du hinayana qui sont pour moi la seule réfèrence fiable en terme de bouddhisme , c'est pas de bouddha ce soutra du lotus c'est clair , ma conviction personnelle est faite cette fois .Mais bon ce soutra est trop différent des autres il m'a toujours paru suspect à cause de ça , ce maniaquisme à chaque phrase d'idôlaterie d'un texte comme un attachement forcené à ça alors que bouddha a toujours proné le détachement , ça ne collait pas pour moi . Mais bon grace à toi qui connait bien ce texte ça m'éclaire sur mon malaise qui a toujours été face à ce texte , mon sixième sens m'a toujours bien conduit
Comme quoi le soutra des kamalas ( qui lui est authentique, enseigné dans le hinayana ) est d'importance pour trancher sur un avis et une décision d'un enseignement ou d'un texte .
Les moines théravada en refusant d'enseigner les soutras du mahayana parce qu'ils ne considèrent pas ces textes comme authentiques ne sont pas si youkounkoun qu'ils en ont l'air, petite voie mon oeil oui , la vraie grande voie le hinayana oui .
Auteur : Yvon Date : 08 oct.15, 19:52 Message :Dans quelle mesure le "bouddhisme d'origine" est il vraiment d'origine ?
Certains adeptes de la tradition theravada se plaisent à parler de cette tradition comme du « bouddhisme d'origine », ce qui implique qu'elle est exempte d'additions ultérieures (et donc de possibles distorsions) qui affectent d'autres traditions (en particulier la tradition mahayana). Personne ne peut nier Le fait que le canon pali que suivent les adeptes du Theravada est la version écrite la plus ancienne au monde de l'enseignement du Bouddha.
Et même les bouddhistes des diverses traditions du Mahayana reconnaissent que ces écritures en pali constituent une réflexion précise de ce que le Bouddha pensait. — souvenez-vous tout de même que le Bouddha ne parlait en fait pas en pali -
Est-ce que cela signifie pour autant que le canon pali est tout ce que le Bouddha eut à dire ?
Souvenez-vous que le Bouddha enseigna durant quarante-cinq ans une très grande diversité de disciples, et que ses discours furent mémorisés et transmis sous forme orale uniquement pendant plusieurs centaines d'années. Au vu de ces facteurs complexes, certains érudits se sont demandés si l'on peut véritablement être certain de ce que le Bouddha a enseigné. Des désaccords et une polémique semblables font encore rage au sujet de l'enseignement du Christ.
Mais attendez, ce n'est pas tout. Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
À titre de comparaison, prenez de nouveau la tradition chrétienne : bien que toutes les confessions chrétiennes s'accordent sur le contenu du Nouveau Testament, chacune d'elles a ses propres traductions préférées en français de certains passages et ses propres interprétations du sens véritable du texte. Mais à moins d'être partisan, il est difficile de considérer une interprétation donnée comme le seul évangile tel que Jésus lui-même l'a prêché.
Auteur : Yvon Date : 08 oct.15, 21:06 Message : Il est dit dans le IV volume du Sûtra du Lotus :
"Puisque haine et jalousie envers ce Sûtra abondent du vivant même de l'Ainsi Venu, ne seront-elles pas pires encore après sa disparition ? "
Auteur : algol-x Date : 09 oct.15, 22:45 Message : J'ai retrouvé des signets que j'avais placé dans l'exemplaire du SDL que je possède sur des passages qui semblent très éloignés du bouddhisme originel, voici un autre exemple chapitre XIII:
"un Bôdhisattva Mahâsattva ne recherche ni un roi, ni un fils de roi, ni le grand ministre d’un roi, ni les serviteurs d’un roi ; quand il ne leur rend ni devoirs ni hommages, et quand il ne va pas auprès d’eux ; quand il ne recherche pas les hommes d’une autre secte, les ascètes, les mendiants errants, ceux qui vivent d’aumônes, ceux qui vont nus, ceux dont l’esprit est exclusivement occupé de la lecture d’ouvrages poétiques, et quand il ne leur rend ni devoirs ni hommages ; quand il ne recherche pas les Lôkâyatikas qui lisent les Tantras de leur secte, qu’il ne les honore pas, qu’il n’entretient aucun commerce avec eux ; quand il ne va pas voir les Tchandâlas, les bateleurs, ceux qui vendent des porcs, ceux qui font commerce de poules, les chasseurs d’antilopes, ceux qui vendent de la viande, les acteurs et les danseurs, les musiciens et les lutteurs, et qu’il ne se rend pas dans les lieux où d’autres vont satisfaire leurs sens ; quand il n’entretient aucun commerce avec ces diverses espèces de gens, à moins que ce ne soit pour exposer, de temps à autre, la loi à ceux qui s’approchent de lui, et cela, sans même s’arrêter ; quand il ne recherche ni les Religieux ni les fidèles des deux sexes qui sont entrés dans le véhicule des Çrâvakas, qu’il ne leur rend ni devoirs ni hommages, qu’il n’entretient aucun commerce avec eux, qu’il n’a pas avec eux d’objets communs de conversation dans une promenade, ou dans un Vihâra, à moins que ce ne soit pour exposer, de temps à autre, la loi à ceux qui s’approchent de lui, et cela, sans même s’arrêter : c’est là, ô Mañdjuçrî, la sphère d’activité d’un Bôdhisattva Mahâsattva. Encore autre chose, ô Mañdjuçrî ; un Bôdhisattva Mahâsattva ne va, par un motif quelconque d’attachement, enseigner constamment la loi à des femmes, et il ne désire pas sans cesse voir des femmes ; il ne recherche pas les familles ; il ne songe pas sans cesse à enseigner la loi à une fille, à une jeune femme, à une matrone, ni à causer de la joie à de telles personnes ; il n’enseigne pas la loi à un hermaphrodite, il n’entretient aucun commerce avec lui, et ne cherche pas à lui causer de la joie. Il n’entre pas seul dans une maison pour y recevoir l’aumône etc.
Auteur : Yvon Date : 10 oct.15, 05:56 Message : Le Chapitre XIII est appellé l'exortation à la persévérance :
C'est le voeu fait par les boddhisattvas à Shakyamuni pour propager Le Sûtra du Lotus .
Effectivement on est loin du bouddhisme Théravada qui glorifiait la vie monastique et les arides spéculations égocentriques des moines . C'est pas par hazard qu'il fut qualifié péjorativement de "Hinayana" par les tenants du Mahayana .
"Hinayana" signifiant petit véhicule ; on emmène pas grand monde et on va pas bien loin
Auteur : vic Date : 10 oct.15, 06:05 Message :
Yvon a dit : Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
Evidemment complètement en désaccord avec vous , tous les historiens sérieux des religions s'accordent à dire que les textes utilisés par le théravada ( textes les plus anciens) sont authentiques , la chose est simple ces enseignements émanants de ces textes étaient forts connus et n'ont jamais cessé ni ce sont jamais transformés subitement et se sont transmis sans interruption depuis la mort du bouddha .Qu'ils soient écrit en pali ne change rien au fait que ces textes sont authentiques après tout juste peut on discuter de la traduction et de sa qualité vu que bouddha ne parlait pas en pali , mais aucune remise en cause de l'existence de ces textes et du fait que ce sont les paroles du bouddha sinon .
Hors les textes du mahayana par contre sont arrivés du jour au lendemain dont on ne sait où 4 siècles après la mort de bouddha , comme étant des enseignements secrets et non divulgués jusqu'alors . Personne ne connaissait ces textes .Là on est dans un doute forcément important et là ça n'est pas qu'une histoire de traduction, ces soutras ou certains peuvent tout à fait avoir été inventés de toutes pièces et ne plus du tout correspondre à des enseignements du bouddha .
D'autres part tous ces textes anciens ont une parfaite cohérence entre eux , ce qui n'est pas le cas du soutra du lotus qui montre une incohérence manifeste avec les paroles du bouddha dans les textes les plus anciens , parce que dans le soutra du lotus il est question d'attachement radical et excessif à un soutra et à un texte et à sa récitation alors que dans les soutras anciens on explique que le bouddha c'est la pratique du détachement envers toute chose y compris envers le détachement lui même ( pratique de la voie médiane ) .
Certains textes du mahayana ne sont peut être pas authentiques mais si ils ne contredisent pas les textes anciens et vont dans une certaine cohérence c'est peu problématique qu'on les accepte ou non , des maitres bouddhiste ont bien écrits parfois en commentaire sur le bouddhisme de par le monde , ces soutras du mahayanas si ils en sont pas authentiques et restent dans la cohérence des textes anciens dans le fond de leurs idées peuvent tout aussi bien être pris comme des commentaires écrits par des moines après la mort de bouddha cela n'aurait pas d'importance qu'ils soient enseignés dans les écoles bouddhistes .
Mais je le répète le soutra du lotus étant un soutra très particulier et raadicalement différent des autres sur certains points j'émets beaucoup plus de doute sur le bienfait d'enseigner ce soutra sans replacer les choses dans un contexte de méfiance ou de mise en garde plus appuyé sur son authenticité .
Quand un texte s'éloigne trop de la trame d'ensemble et va même jusqu'a contredire fermement ce qui a été enseigné auparavant sur beaucoup de points ça pose beaucoup d'interrogations .
Auteur : Yvon Date : 10 oct.15, 08:53 Message :
Yvon a dit : Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
vic a écrit :Evidemment complètement en désaccord avec vous .....
Si ça ne vous plait pas voyez donc ça avec les auteurs :
Jonatthan Landaw et Stephan Bodian
Et tenez moi au courant de votre échange
Auteur : algol-x Date : 10 oct.15, 09:07 Message :
Yvon a écrit :Le Chapitre XIII est appellé l'exortation à la persévérance :
C'est le voeu fait par les boddhisattvas à Shakyamuni pour propager Le Sûtra du Lotus .
Effectivement on est loin du bouddhisme Théravada qui glorifiait la vie monastique et les arides spéculations égocentriques des moines . C'est pas par hazard qu'il fut qualifié péjorativement de "Hinayana" par les tenants du Mahayana ."Hinayana" signifiant petit véhicule ; on emmène pas grand monde et on va pas bien loin
Le chapitre n'a guère d'importance, la forme et le fond des extraits du sutra du lotus que j'ai cité plus haut mérite réflexion, mais apparemment, il est plus plus facile pour vous de dénigrer un courant religieux que vous ne connaissez probablement que par la vision déformée et partisane de votre mouvement.
Certes, il y a quelques concepts intéressants dans le sûtra du lotus, mais tellement de scories à balayer!
Auteur : Yvon Date : 10 oct.15, 22:28 Message : Contrairement à vous je ne dénigre rien , et mes sources concernant le SDL ou le théravada n'ont rien à voir comme vous l'insinuez avec la Soka Gakkai
Quand au SDL Je cite Burton Watson traducteur en autre du Sûtra du Lotus :
"Le Sûtra du lotus est de tous les Sûtras et textes sacrés du bouddhisme Mahayana, le plus important et celui qui a exercé le plus d'influence . Révéré par presque toutes les branches des enseignement du Mahayana , il a été au cours des siècles , l'objet d'une vénération intense des croyants bouddhiste, à travers la Chine, la Corée, Le Japon et d'autres régions d'Asie orientale"
Quand au scories dont vous affublez le SDL , ce ne sont , d'aprés les extraits que vous citez , que de mauvaises interprétations de votre part quand vous êtes capable d'en faire. Car vous sortez des extraits de chapitres sans même savoir à quoi ils correspondent et à qui ils s'adressent .
Auteur : vic Date : 11 oct.15, 02:09 Message :
Yvon a dit : Si ça ne vous plait pas voyez donc ça avec les auteurs :
Jonatthan Landaw et Stephan Bodian
Et tenez moi au courant de votre échange
Absolument c'est une logique très limitée , prétendre que les soutras du hinayana ne pourraient pas être le seul enseignement du bouddha pour invoquer la vraisemblance du mahayana n'est qu'une supposition que ces auteurs ne peuvent pas démontrer .
Inversement on peut parfaitement démontrer historiquement que les soutras du hinayana étaient fort connus de toutes ces époques et sont donc authentiques car récités de façon ininterrompu et appris par coeur depuis l'époque où bouddha était encore en vie et que les soutras du mahayanas qui étaient inconnus du public sont apparus 200 plus tard de façon mystèrieuses du jour au lendemain .
Un travail d'historien est un travail scientifique , pas un travail d'hypothèses et de suppositions .
Evidemment on pourrait présupposer que les soutras du hinayana n'étaient pas les seuls , mais on pourrait présupposer le contraire donc ce raisonnement que ces deux co- auteurs tiennent ne prouve rien , c'est du vent .
Ces deux auteurs ont écrit notamment " Le Bouddhisme pour les nuls " et je peux te dire que rien ne va dans les sens de ce que j'ai lu de ces auteurs confirmant une prise à parti pour le mahayana , ils émettent des doutes sur le mahayana et le disent mais ne préfèrent pas prendre parti d'où une pirouette comme celle que tu as mentionné pour ne pas affirmer que le doute se transforme en négation de l'authenticité des soutras du mahayana .
Donc mettre des extraits de livre c'est bien , mais il faut lire l'ensemble du livre pour comprendre la démarche des auteurs .
Auteur : algol-x Date : 11 oct.15, 02:30 Message :
Yvon a écrit :Contrairement à vous je ne dénigre rien , et mes sources concernant le SDL ou le théravada n'ont rien à voir comme vous l'insinuez avec la Soka Gakkai
je maintiens mes propos concernant les vôtre:
"Effectivement on est loin du bouddhisme Théravada qui glorifiait la vie monastique et les arides spéculations égocentriques des moines . C'est pas par hazard qu'il fut qualifié péjorativement de "Hinayana" par les tenants du Mahayana ."Hinayana" signifiant petit véhicule ; on emmène pas grand monde et on va pas bien loin"
Ensuite, la doctrine de la soka gakkai semble tellement ancrée en vous, que vous la restituez sans vous en apercevoir, c'est une forme de parasitage de la pensée qui fait que quoi qu'on lise, on le met en perspective avec la Soka Gakkai d'une manière compulsive et inconsciente.
Yvon a écrit :Quand au SDL Je cite Burton Watson traducteur en autre du Sûtra du Lotus :
"Le Sûtra du lotus est de tous les Sûtras et textes sacrés du bouddhisme Mahayana, le plus important et celui qui a exercé le plus d'influence . Révéré par presque toutes les branches des enseignement du Mahayana , il a été au cours des siècles , l'objet d'une vénération intense des croyants bouddhiste, à travers la Chine, la Corée, Le Japon et d'autres régions d'Asie orientale"
Certes, mais Burton Watson ne prend pas parti, ensuite, il n'y a que la soka gakkai pour faire de ce texte un objet d'idolâtrie!
Yvon a écrit :Quand au scories dont vous affublez le SDL , ce ne sont , d'aprés les extraits que vous citez , que de mauvaises interprétations de votre part quand vous êtes capable d'en faire. Car vous sortez des extraits de chapitres sans même savoir à quoi ils correspondent et à qui ils s'adressent .
Je n'interprète pas, je pose simplement une réflexion dont vous semblez incapable...
Auteur : Yvon Date : 11 oct.15, 03:07 Message :Dôgen (1200-1253), fondateur de l'école zen sôtô au Japon mais ancien moine de l'école tendai, le versant japonais de l'école tientai, avait une dévotion infinie pour ce texte. Il écrivait :
"Parmi tous les sûtra prêchés par le grand maître, le vénérable des Shâkya, le Sûtra du Lotus est leur grand-roi et leur grand-maître. Les autres sûtra et dharma sont tous comme ses sujets ou ses enfants. L'enseignement contenu dans le Sûtra du Lotus représente la vérité, les autres sûtra ne rendent tous que des expédients et ne reflètent pas l'intention originelle du Bouddha. Doit-on prendre les autres sûtra et les comparer au Lotus afin de le circonscrire ? S'il n'y avait cette force et ces mérites dans le Lotus, il n'y aurait pas d'autre sûtra ; tous les autres sûtra ne font qu'introduire au Lotus."
Yvon a écrit :Dôgen (1200-1253), fondateur de l'école zen sôtô au Japon mais ancien moine de l'école tendai, le versant japonais de l'école tientai, avait une dévotion infinie pour ce texte. Il écrivait :
"Parmi tous les sûtra prêchés par le grand maître, le vénérable des Shâkya, le Sûtra du Lotus est leur grand-roi et leur grand-maître. Les autres sûtra et dharma sont tous comme ses sujets ou ses enfants. L'enseignement contenu dans le Sûtra du Lotus représente la vérité, les autres sûtra ne rendent tous que des expédients et ne reflètent pas l'intention originelle du Bouddha. Doit-on prendre les autres sûtra et les comparer au Lotus afin de le circonscrire ? S'il n'y avait cette force et ces mérites dans le Lotus, il n'y aurait pas d'autre sûtra ; tous les autres sûtra ne font qu'introduire au Lotus."
Dogen ou nichiren , ou n'importe quel autre maitre , ça ne sont pas des historiens , je ne vois pas où l'opinion de Dogen aurait un caractère scientifique .
L'histoire c'est de la rigueur , les avis spirituels ne rentrent pas en ligne de compte .
Auteur : Yvon Date : 12 oct.15, 06:23 Message : Tientai Dogen et Nichiren sont mieux que des historiens , ce sont des moines qui ont étudiés tous les Sûtra de leur temps et les ont comparés .
Auteur : Marmhonie Date : 12 oct.15, 07:26 Message : Je tiens à féliciter chaque participant ici pour la richesse de leurs contributions dans un dialogue modèle.
C'est tout à l'honneur des bouddhismes et des bouddhistes. Vos différences sont enrichissantes et nous souhaitons vraiment que tant de sagesse progresse au sein des sociétés francophones.
Respect
Yvon a écrit :Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles.
Je fais juste la remarque que le Theravada, 上座部佛教, Shangzuo bu Fojiao, est inscrit dans les plus anciens écrits chinois, comme la plus ancienne transmission authentique qui soit.
Cela va racidalement à l'encontre de votre thèse non historique. Désolé encore, le soutra du Lotus est par bien des aspects de sa composition, non authentique et une construction tardive.
Tout cela est fort ennuyeux pour présenter le bouddhisme de la Soka Gakkai comme "historique". Il est issu d'un fanatique japonais, Nichiren, qui a dévoyé le bouddhisme chinois tel qu'il l'avait peu compris, en plus, pour en faire une arme de pouvoir mystique contre toute autre forme de bouddhisme.
Entre la dérive totale de Nichiren, et le Theravada, 上座部佛教, Shangzuo bu Fojiao, il y a un monde, que dis-je, un océan, un gouffre. La carte historique de la génèse du bouddhisme originel est très claire ! Il cotoie l'Inde et se réfugie aux frontières chinoises dès les premières persécutions hindouistes.
Auteur : komyo Date : 12 oct.15, 09:22 Message :
Yvon a écrit :Tientai Dogen et Nichiren sont mieux que des historiens , ce sont des moines qui ont étudiés tous les Sûtra de leur temps et les ont comparés .
cela les emmène néanmoins a des vues assez différentes.
Auteur : Yvon Date : 12 oct.15, 21:23 Message : Pas en ce qui concerne la suprématie du Sutra du Lotus sur les autres enseignements .
Auteur : algol-x Date : 13 oct.15, 03:11 Message :
Yvon a écrit :Pas en ce qui concerne la suprématie du Sutra du Lotus sur les autres enseignements .
"En Inde même, durant les premiers siècles de notre ère, le bouddhisme est en continuelle évolution. Les deux tendances principales sont celle du Grand Véhicule ou Mahayana et celle du Véhicule des Anciens, Theravada, ou Petit Véhicule, Hinayana. Elles se distinguent par l'emphase que donne la première au développement d'une attitude altruiste alors que la seconde vise à une libération personnelle. De nouveaux systèmes d'interprétations voient le jour, de nouvelles références scripturaires viennent s'ajouter à la masse considérable de textes qui circulaient déjà. Ce n'est pas un système statique, structuré de façon définitive que les Chinois ont face à eux mais un enseignement vivant en pleine ébullition. Les bouddhistes chinois, dont les traductions tendent à partir du Ve siècle à s'affiner, commencent alors à classifier les doctrines si différentes qui leur parviennent par vagues successives et souvent désordonnées. Se livrant à un travail d'interprétation minutieux, ils cherchent à systématiser ce vaste ensemble et aboutissent à une théorie de division ou classement de l'enseignement ou banjiao : le Bouddha accorda ses enseignements aux capacités et aux aspirations de l'auditoire qu'il avait devant lui. Mais cette tentative d'harmonisation établissait également une hiérarchie sur laquelle les différentes écoles du bouddhisme chinois, qui prônaient chacune la prédominance de tel ou tel texte ou enseignement, eurent parfois du mal à se rejoindre.
Auteur : Marmhonie Date : 13 oct.15, 04:08 Message : Certes, car cette attitude de "suprématie du Sutra du Lotus sur les autres enseignements" est 100% Soka Gakkai & Nichiren, c'est à dire le Bouddhisme JAPONAIS actuel néo-fasciste avec leur notion de "race chinoise inférieure", sans rapport avec le bouddhisme qui n'a jamais eu de structure hiérarchique des textes.
Du reste, les fonds financiers faramineux de la Soka Gakkai sont tels que nous n'avons, là aussi, plus aucune connexion avec le bouddhisme. C'est un des aspects très suspects des influences de pénétrations de la Soka au sein des gouvernements des autres pays que le Japon. Sous Chirac, cela a parfaitement fonctionné.
Sous Mitterrand, c'était le fait de l'infiltration de la Scientologie, autre "pieuvre" mise en échec au final. On notera que le bon Obama a toujours soutenu la Scientologie, et particulièrement contre la France ! Brave prix Nobel qui court toujours après, l'ayant eu en chèque en blanc de façon vraiment scandaleuse.
Ah le bel exemple du bouddhisme japonais ultra nationaliste !
Aus sources du Bouddha originel, on retrouve, bien loin du Soutra du Lotus si tardif, le Dharma et la devise des Maharadjas de Bénarès :
Incroyable, non ?
Auteur : Yvon Date : 13 oct.15, 04:40 Message : Désolé mais la suprématie du SDL ce n'est pas 100% Gakkai c'est aussi dans le Tendai et d'autres écoles comme le Kegon prône leur Sûtra de la Guilande de Fleurs comme supérieur . Le Vinaryana prone le Sûtra du Diamant ect ... Chaque école prone sa doctrine sur un enseignement spécifique qu'il considère comme essentiel .
Auteur : Marmhonie Date : 13 oct.15, 07:28 Message :
Yvon a écrit :Désolé mais la suprématie du SDL ce n'est pas 100% Gakkai c'est aussi dans le Tendai et d'autres écoles comme le Kegon prône leur Sûtra de la Guilande de Fleurs comme supérieur .
Ce n'est pas la question que je vous ai posé, vous n'y répondez pas...
Yvon a écrit :Le Vinaryana prone le Sûtra du Diamant ect ...
Non, absolument pas, là vous signalez que vous ignorez tout du bouddhisme au sources les plus anciennes.
Pourquoi cette manie chez les adeptes de la Soka Gakkai, de dire faussement que tout bouddhisme "prône un soutra particulier" ? Rien n'est plus faux, et ici, nous sommes attachés à comprendre l'histoire de la Soka Gakkai, en respectant votre foi absolument
Auteur : Yvon Date : 13 oct.15, 10:15 Message : Ben voyons ! allez un peu de d'histoire sur le SDL par Jean Noel Robert :
Marmhonie a dit : Pourquoi cette manie chez les adeptes de la Soka Gakkai, de dire faussement que tout bouddhisme "prône un soutra particulier" ?
Oui telle est la question puisque l'enseignement de bouddha est un ensemble et ne se résume pas à un seul soutra .
Du reste aucune école du bouddhisme sauf l'école de Nichiren n'étudie qu'un seul soutra et ne se limite qu'a ça .
Si l'enseignement de bouddha se résumait à un seul soutra alors pourquoi bouddha a t'il perdu du temps en en enseignant d'autres , il en aurait uniquement enseigné un seul , le soutra du lotus toute sa vie il aurait perdu moins de temps .
Auteur : Yvon Date : 13 oct.15, 20:02 Message : Parceque les gens n'était pas prêt à entendre le SDL .Les sutrâs antérieurs ont été établis afin d'amener les gens au SDL . Une fois que le bouddha à senti que son auditoire était prêt shakyamuni à commencer à exposer le SDL .
Auteur : algol-x Date : 13 oct.15, 21:56 Message :
Marmhonie a écrit :Pourquoi cette manie chez les adeptes de la Soka Gakkai, de dire faussement que tout bouddhisme "prône un soutra particulier" ?
A mon sens, l'endoctrinement et la projection sur d'autres écoles des conceptions de leur mouvement.
Auteur : komyo Date : 13 oct.15, 22:33 Message : on déborde de la soka gakkai et il faudrait peut etre ouvrir d'autres posts. Je pense par exemple au tendai, tientai en chine. Dans cette école, les moines étudient tous les sutras. Quand on explique que nichiren a étudié les différents sutras pour arriver a la compréhension que le sutra du lotus, était le pinacle de l'enseignement de sakyamuni. Cela décrit le cursus habituel des moines de cette école.
La différence tient au fait que ces moines tendai, zen, etc, n'ont pas fait une pratique d'invocation exclusive a partir du sutra du lotus.
Ils n'ont pas présenté celle ci comme une révélation qui était en germe et qui n'avait pas été transmise jusqu'à présent par les précédents maîtres de la lignée tientai (sakyamuni, nagajurna, zhiyi, dengyo). Pas plus, qu'ils n'ont affirmé que celle ci était supérieure à toutes les autres et avait vocation à les remplacer. Il y une rupture qui se veut continuation et marque a mon avis la différence entre l'école nichiren au sens large, et d'autres courants du bouddhisme.
Auteur : Yvon Date : 14 oct.15, 10:51 Message : Q : A part les points précisés par les quatre sceaux du Dharma, quelles sont les "vues erronées" que Nichiren recommande de corriger ? Celles des écoles qui ne reconnaissent pas le Sutra du Lotus, bien sûr, mais qu’est- ce que cela signifie de nos jours en Europe ?
R : Il faudrait un semestre de cours pour répondre à cette question. Et même alors…
Il faut, tout d'abord, préciser que pour Nichiren l’enseignement du Sutra du Lotus devait prendre le pas sur tous les autres, car sinon on perdait de vue le propos essentiel de ces autres enseignements. Pour lui, les autres sutras visaient soit à préparer les hommes à recevoir le Sutra du Lotus soit à préciser quelque point mineur afin d’améliorer sa vie. En reprenant une image de Zhiyi, Nichiren dit que le Sutra du Lotus est l’armature d’un filet dont les autres sutras sont les mailles.
Si vous avez déjà été chez un oculiste pour des lunettes, vous savez qu’il commence par vous faire essayer des verres, juste pour déterminer votre acuité visuelle, puis il fait d’autres essais avec d’autres lentilles pour finalement ajuster les lunettes à votre vue. Les premières lentilles servaient à définir les étapes suivantes afin de parvenir à des verres correcteurs adaptés. Nichiren voit les différents sutras de cette manière. Dans son Kaimoku Sho il distingue cinq étapes :
1) Le bouddhisme hinayana est supérieur aux enseignements non-bouddhiques car il enseigne le processus de renaissances dans les six mondes états (samsara) ainsi que la causalité, alors que les autres philosophies et religions enseignent le matérialisme ou bien nient la causalité (la responsabilité de nos actes). Ou bien ils considèrent que le paradis et l’enfer sont des destinations permanentes. Le Hinayana met l’accent sur la nature impermanente et contingente de tous les phénomènes.
2. Le Hinayana n’est pas erroné dans la mesure où il atteint son but mais le Mahayana lui est supérieur car il va plus loin. Il dénonce l’étroitesse d’un but qui se borne à l’affranchissement du cycle vie/mort (qui est également, dans le vécu de chaque moment, notre appréhension et notre anxiété devant tout changement). Nous pouvons aspirer à la bodhéité et savoir qu’à travers l’univers, il existe des bouddhas et des bodhisattvas qui peuvent nous aider et des Terres pures où les conditions sont propices à l’atteinte de la bodhéité.
3. Le Mahayana atteint son sommet par l’enseignement du Véhicule unique dans le Sutra du Lotus, mettant en évidence que tous les enseignements du Bouddha ont pour seul but de permettre aux hommes de parvenir à la bodhéité ; même les enseignements hinayana sont une part du Véhicule unique car, en fin de compte, tous les êtres ont la possibilité de devenir bouddha.
4. L’exposé sur l’atteinte de la bodhéité de Shakyamuni dans un passé atemporel (kuon jitsujo) a plus d’importance que l’enseignement du Véhicule unique car il montre que la bodhéité n’est pas un état qui serait perdu dans le passé, pas plus qu'il ne serait à atteindre dans l’avenir, mais que l'état de bouddha est toujours là, dans le présent. En fait, la vraie Terre pure est notre monde et le vrai Bouddha est ce/celui qui nous enseigne. Il/cela est toujours présent dans nos vies. Zhiyi a exprimé cela en termes d’ichinen sanzen, la possession mutuelle du monde-état de bouddha et des autres neuf états. La bodhéité n’exclut pas le monde des illusions et le monde des illusions contient la bodhéité en tant que graine.
5. La pratique concrète qui consiste à intégrer dans notre vie l’essence du Sutra du Lotus grâce à Namu Myoho Renge Kyo, la graine de bodhéité, est la chose la plus importante entre toutes. C’est par elle que nous « rencontrons, croyons et nous réjouissons », commençant à vivre l’enseignement.
Ainsi, nous voyons que chaque étape introduit la suivante mais si on adopte un niveau antérieur, lui accordant plus d’importance qu’au suivant, on tombe dans les vues erronées. Si, par exemple, quelqu’un se prétend bouddhiste mais affirme que certaines personnes ne peuvent pas atteindre la bodhéité, cela correspond aux niveaux 1 ou 2 mais c’est une erreur du point de vue du niveau 3. Il en est de même si quelqu’un prétend que la bodhéité n’est pas inhérente à notre vie et qu’il faut d’abord renaître dans une Terre pure. Cela peut être vrai du point de vue des niveaux 1 à 3 mais c'est faux du point de vue du niveau 4. Même chose pour celui qui estime que nous sommes des bouddhas tels que nous sommes, sans avoir besoin de pratiquer ni d'étudier. C’est là une mésinterprétation du niveau 4. Le niveau 5 montre que la bodhéité est une graine semée dans notre vie par Namu Myoho Renge Kyo. Cela ne signifie pas que les enseignements précédents sont faux – ils sont vrais dans leur propre contexte – mais ils comportent des limites qui sont corrigées dans le niveau suivant.
Nichiren avait à débattre avec les écoles bouddhistes japonaises de son temps. Actuellement, la situation est un peu différente car les enseignements divergent en certains points mais sont identiques dans d’autres. Dans tous les cas, Nichiren a demandé à ses disciples d’agir avec circonspection, de ne pas contester, à l’exception de débats officiels, de rester toujours aimable et courtois. Il a également conseillé à ses moines (formés pour les débats) de comprendre profondément les enseignements qu’ils auraient à réfuter. Si bien que je m'interroge pour savoir si, en Europe, vous êtes en mesure d’étudier sérieusement toutes les formes du bouddhisme. C’est ce qu’il faudrait avant de faire shakubuku. Mais c’est là une opinion toute personnelle.
1. Les bouddhistes Zen respectent les sutras mais dans la pratique ils leur accordent moins d’importance qu’aux koan ou à la transmission directe auprès de maîtres-zen. Ils reconnaissent ou non la suprématie du Sutra du Lotus (Les bouddhistes Zen Soto le reconnaissent à la suite de Dogen) mais ils pensent que l’Eveil ne dépend pas d’un sutra et que la pratique essentielle est le zazen, la méditation assise silencieuse (Soto) ou bien le dépassement des doutes par la contemplation des koan (Rinzai)
2. Le Vipassana est un dérivé du bouddhisme Theravada qui ne reconnaît pas les enseignements mahayana, bien qu’un grand nombre, sinon la plupart des pratiquants du Vipassana ne se considèrent pas comme des theravadins. Beaucoup apprécient les enseignements mahayana et s’en inspirent (en fait, même certains moines theravadins, comme Bhikkhu Bodhi*, le font). Le point important est que les adeptes du Vipassana (comme ceux du Zen) sont principalement intéressés par la pratique de la méditation-vipassana, la considérant comme plus efficace, sans se soucier des enseignements dont elle découle.
En ce qui concerne ces deux groupes, je dirais que si certains éprouvent le besoin de pratiquer la méditation silencieuse sous quelque forme que ce soit, ce n’est pas pour autant qu’ils sont en conflit avec le Sutra du Lotus, pas plus que s’ils faisaient du jogging, du cyclisme, des arts martiaux ou tout autre exercice. Le problème se pose seulement s’ils accordent plus de foi dans ces pratiques que dans le Sutra du Lotus et dans l’efficacité transformatrice de la pensée-foi en un seul instant (ichinen) ainsi que dans le message du Sutra du Lotus exprimé par Namu Myoho Renge Kyo.
3. Le bouddhisme tibétain présente un problème plus complexe. De même que le Shingon et le Tendai ésotérique du temps de Nichiren, le canon tibétain affirme que le Vajrayana est supérieur aux enseignements des sutras. En fait, ses adeptes disent que le Vajrayana n’est pas en soi un enseignement différent mais qu’il s’agit d’une forme supérieure de pratique. C’est précisément ce que réfutait Nichiren pour qui Daimoku est plus efficace que la pratique ésotérique vajrayana car le bouddhisme ésotérique provient d’enseignements provisoires alors que Daimoku exprime l’enseignement ultime.
Cependant, beaucoup de personnes, attirées par le bouddhisme tibétain, ne s’engagent pas réellement dans le Vajrayana, ou du moins pas très profondément. Beaucoup pratiquent la forme tibétaine du vipassana ou d’autres formes de méditation assise silencieuse. La plupart des enseignements du Dalai Lama sont axés sur le Hinayana et le Mahayana provisoire.
4. Il y a également des bouddhistes comme ceux de la communauté de Thich Nhat Hanh* qui pratiquent le Nembutsu. Ce ne sont pas à proprement parler des adeptes de l’école de la Terre Pure, car ils réinterprètent le Nembutsu à la manière du Zen, comme étant l’expression de la nature du Bouddha. Les ethnies de l’Asie de l’Ouest sont généralement des adeptes de la Terre Pure et se consacrent à la récitation du Nembutsu comme à une voie permettant de renaître dans la Terre Pure. En tout état de cause, du point de vue de Nichiren, la Terre pure est ici et maintenant, le vrai bouddha est le bouddha atemporel Shakyamuni et Daimoku est la Voie pour se relier aux véritables enseignements, comme le Daimoku le stipule clairement, alors que le Nembutsu est, au mieux, une approche indirecte.
Auteur : algol-x Date : 14 oct.15, 22:08 Message :
Yvon a écrit :Q : A part les points précisés par les quatre sceaux du Dharma, quelles sont les "vues erronées" que Nichiren recommande de corriger ? Celles des écoles qui ne reconnaissent pas le Sutra du Lotus, bien sûr, mais qu’est- ce que cela signifie de nos jours en Europe ?
Bonjour l'enfermement! Mais la SGI ce n'est pas la même dimension, des pressions sont exercées afin que les adeptes adoptent sans nuance la doctrine, et à cela s'ajoute l'embrigadement. La soka gakkai sait être patiente, attendre les conditions favorable, c'est à dire les moments de vulnérabilité de l'individu, là ou il sera plus facile d'en faire un adepte total. Je ne pense pas que l'on soit membre de cette organisation, on en est l'otage...
Auteur : Marmhonie Date : 14 oct.15, 23:52 Message :
Yvon a écrit :Q : A part les points précisés par les quatre sceaux du Dharma, quelles sont les "vues erronées" que Nichiren recommande de corriger ? Celles des écoles qui ne reconnaissent pas le Sutra du Lotus, bien sûr.
C'est l'affirmation par excellence d'une déviance sectaire.
Bien sûr, aucune mouvance religieuse ne peut échapper à de telles dérives, ainsi faisons la part des choses entre les pratiquants sincèress qui laissent parler leur cœur, et le prosélytisme souvent aveuglé, qui ne se rend plus compte quand les limites sont franchies.
Confucius 孔子 a dit : "Ce que je sais, savoir que je le sais. Ce que je ne sais pas, savoir que je ne le sais pas. Voilà le véritable savoir."
Quand un gourou avance des propos intégristes, il faut revenir sur la vie authentique d'un tel personnage et on y trouve les errances de sa propre vie.
Pour Nichiren, c'est historique : un fanatique qui s'était radivalisé jusqu'à se présenter comme le futour Bouddha incarné. Quelque chose ne tournait pas bien dans sa tête "pleine de vent", 風了, fou, en chinois.
Auteur : Yvon Date : 15 oct.15, 21:54 Message :Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres sutras
Question : On lit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre chapitre Hosshi* (X) : "ce Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre." Quel est le sens de ce passage ?
Réponse : Plus de deux mille ans se sont écoulés depuis que le Bouddha enseigna ce Sutra en Inde. Il fallut un peu plus de mille deux cents ans avant qu'il arrive en Chine et encore quelque deux cents ans avant qu'il soit introduit au Japon. Depuis, plus de sept cents années se sont déjà écoulées.
Après la disparition du Bouddha, trois personnes seulement ont véritablement lu ce passage du Sutra du Lotus. Le bodhisattva Nagarjuna, en Inde, dit dans son Daichido Ron : "Le Sutra du Lotus est comme un grand médecin qui change le poison en remède". (note) C'est de cette manière qu'il expliqua le sens du passage "le plus difficile à croire, le plus difficile à comprendre". En Chine, le Grand-maître* Zhiyi* interpréta cette phrase en la replaçant dans son contexte : "De tous ceux que j'ai enseignés, que j'enseigne et que j'enseignerai le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre."(réf.) Et, au Japon, le Grand-maître* Saicho* commenta ainsi cette phrase : "Tous les sutras des quatre premières des Cinq périodes enseignés auparavant, le Sutra Muryogi qui fut enseigné en même temps, et le Sutra du Nirvana qui fut enseigné plus tard, sont tous des enseignements faciles à croire et faciles à comprendre. C'est parce que tous ces sutras furent exposés en fonction des capacités de ceux à qui le Bouddha s'adressait. Le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et à comprendre, parce que l'enseignement définitif (jikkyo) y est révélé directement, indépendamment de la capacité de ses auditeurs à le comprendre."(réf.)
Question : Pouvez-vous expliquer dans quel but le Bouddha enseigna ainsi ?
Réponse : La facilité à croire et la facilité à comprendre, dans un cas, sont dues au fait que le Bouddha enseigna en fonction des capacités des gens. La difficulté à croire et la difficulté à comprendre, dans l'autre cas, tiennent au fait qu'il enseigna en fonction de son propre Eveil [sans prendre en compte les capacités de ses auditeurs]. Kukai* et ses adeptes du temple To-ji au Japon prétendent que, parmi tous les enseignements exotériques, le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre, mais que, par rapport aux enseignements ésotériques, il est facile à croire et à comprendre. Ennin*, Enchin et leurs adeptes disent que le Sutra du Lotus et le Sutra Vairocana* sont tous deux difficiles à croire et à comprendre, mais que, si l'on compare les deux, le Sutra Vairocana* est de loin plus difficile à croire et à comprendre que le Sutra du Lotus.
Tout le monde au Japon admet ces deux interprétations. Mais voici l'interprétation que je donne, moi, Nichiren, de ce passage : je considère que les enseignements non bouddhiques sont plus faciles à croire et à comprendre que les sutras du Hinayana ; les sutras du Hinayana sont plus faciles à croire et à comprendre que le Sutra Vairocana* et d'autres sutras Hodo* ; le Sutra Vairocana* est plus facile à croire et à comprendre que les sutras Hannya* ; les sutras Hannya* sont plus faciles que le Sutra Kegon* ; le Sutra Kegon* est plus facile que le Sutra du Nirvana ; le Sutra du Nirvana est plus facile que le Sutra du Lotus, et l'enseignement théorique* est plus facile que l'enseignement essentiel* du Sutra du Lotus. Il y a ainsi différents niveaux de difficulté ou de facilité relative [à croire et à comprendre].
Question : A quoi servent ces comparaisons ?
Réponse : Aucune autre doctrine ne surpasse cet enseignement [du Sutra du Lotus], grande lanterne qui illumine la longue nuit des souffrances de la vie et de la mort, épée acérée qui tranche la racine de l'obscurité fondamentale inhérente à la vie. Les enseignements des écoles Shingon et Kegon entrent dans la catégorie de zuitai. Ils sont par conséquent faciles à croire et faciles à comprendre puisque le Bouddha les exposa en tenant compte des capacités ou des désirs des personnes dans les neuf états, tout comme un père sage instruirait son enfant ignorant [de la manière la mieux adaptée à ses facultés de compréhension]. Par ailleurs, on appelle zuiriki l'enseignement que le Bouddha exposa en puisant directement dans son état de Bouddha, de la même manière qu'un père sage guide son enfant ignorant vers la compréhension à laquelle il est lui-même parvenu.
[A la lumière de ces principes de zuijii et de zuitai, ] j'ai sérieusement analysé les sutras Vairocana, Kegon*, le Sutra du Nirvana et d'autres sutras provisoires et j'ai finalement découvert que tous ces sutras font partie de l'enseignement zuitai.
Question : Avez-vous des preuves pour étayer cette affirmation ?
Réponse : Il est dit dans le Sutra Shrimala : "Le Bouddha permet aux simples mortels qui n'ont pratiqué que des enseignements non bouddhiques de créer de bonnes causes qui les conduiront vers les mondes des hommes et du ciel ; à ceux qui recherchent la voie de l'étude, le Bouddha enseigne le véhicule qui mène à cet état ; à ceux qui recherchent la voie de l'Eveil personnel, il révèle le véhicule qui mène à cet état ; et à ceux qui recherchent la voie du Mahayana, il enseigne cette voie." Cette affirmation décrit le principe de zuitai [enseigner selon les capacités], celui des enseignements faciles à croire et faciles à comprendre. Les sutras Kegon*, Vairocana*, Hannya*, Nirvana et divers autres sutras entrent dans cette catégorie.
Au contraire, il est dit [dans le Sutra du Lotus] : "A ce moment-là, répondant à une question du bodhisattva Yakuo, l'Honoré du monde s'adressa aux quatre-vingt mille grands bodhisattvas désireux d'entendre le Dharma : "Yakuo, au sein de cette multitude de divinités, rois-dragons, yaksha, gandharva, garuda, kimnara, mahoraga, parmi ces innombrables êtres, humains comme non humains, moines et nonnes, laïcs, hommes et femmes, distingues-tu ceux qui recherchent l'état d'auditeur, ceux qui recherchent l'état de pratyekabuddha, et ceux qui recherchent la voie du Bouddha ? A ceux d'entre eux qui, en présence du Bouddha, se réjouiront, même un bref instant, d'entendre ne serait-ce qu'une phrase ou une stance du Sutra du Lotus, je prédis solennellement qu'ils parviendront, tous, sans exception, à l'Eveil suprême."(réf.) Dans les sutras provisoires, Shakyamuni enseigna les cinq préceptes pour les êtres dans l'état d'hommes, les dix préceptes de bien pour les êtres célestes ; à la divinité Bonten, les quatre bienveillances sans limites ; au Roi-Démon, la pratique impartiale des offrandes ; deux cent cinquante préceptes pour les moines et cinq cents pour les nonnes ; les quatre Nobles vérités aux personnes de l'état d'auditeurs-shravakas ; les douze liens de causalité aux pratyekabuddhas ; les six paramitas aux bodhisattvas. Cette méthode d'enseignement est comparable à l'eau qui prend la forme du récipient qui la contient ou à un éléphant qui se bat en utilisant seulement la force nécessaire pour vaincre son ennemi.
Mais il en va différemment du Sutra du Lotus. Il s'adresse à tous de la même manière, aux Huit sortes d'êtres non humains aussi bien qu'aux Quatre sortes de croyants. Cela pourrait se comparer à une règle sur laquelle il faut aligner tout ce que l'on mesure, ou au lion, roi des animaux, qui attaque de toutes ses forces quelle que soit la taille de son ennemi.
Quand on les place devant le clair miroir du Sutra du Lotus, il devient évident que les trois sutras du bouddha Vairocana* et les trois sutras de Jodo sont tous des enseignements zuitai [exposés en fonction des capacités de ceux à qui ils s'adressaient].
Pourtant, parce que les gens en sont venus, pour une raison ou pour une autre, à donner la primauté aux enseignements de Kukai*, de Ennin* et de Enchin, au Japon, depuis déjà plus de quatre cents ans, la supériorité du Sutra du Lotus a été obscurcie. C'est comme si l'on avait échangé un joyau contre un caillou, du bois de santal contre du bois ordinaire. Parce que, finalement, la confusion s'est installée dans le monde du bouddhisme, le monde profane a sombré dans la corruption et le chaos. Le Dharma bouddhique est comme le corps, la société comme son ombre. Si le corps est déformé, son ombre l'est aussi. Quelle grande bonne fortune, pour moi et mes disciples qui obéissons au véritable voeu du Bouddha, de pouvoir pénétrer naturellement dans l'océan de la sagesse infinie ! Mais les moines éminents de notre époque qui ont foi dans les sutras de zuitai [exposés en fonction des capacités de ceux à qui le Bouddha s'adressait] sont condamnés à sombrer dans l'océan des souffrances. Je vous expliquerai cela plus en détail en une prochaine occasion.
Avec mon profond respect,
Nichiren.
Le vingt-sixième jour du cinquième mois
Auteur : algol-x Date : 16 oct.15, 04:52 Message :
Yvon a écrit :Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres sutras
Tout est dans le titre
A une époque je trouvais ce genre de texte profond, maintenant je dirais que c'est dogmatique et obsessionnel. Nichiren glane dans le corpus Mahayanique tout ce qu'il peut afin d'argumenter de sa doctrine, cela donne une avalanche de citations tirées des sûtras, citation très courtes, avec cette méthode et en traitant une certaine quantité de textes, il n'est pas difficile de leur donner la signification que l'on veut...
Auteur : Yvon Date : 16 oct.15, 07:06 Message :Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris.
Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
Conférence donnée par Dennis Gira
Vivre dans l’époque de Mappo
Je ne vais pas vous faire une présentation académique, c’est-à-dire universitaire, je veux vraiment entrer avec vous à l’intérieur de cette tradition pour essayer de comprendre et d’approcher ce que voulait dire “vivre dans l’époque de Mappo” pour Nichiren. On va voyager dans l’espace et le temps et revenir dans le Japon du 13e siècle.
L’époque de Mappo, et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi ce titre pour ma conférence, nous donne une clé – peut-être même La clé – pour comprendre l’enseignement de Nichiren, sa pratique et surtout sa manière de se comporter. Cette manière était controversée et l’est toujours car on ne peut pas comprendre Nichiren si on isole son comportement du contexte de Mappo. Étudier l’époque de Nichiren nous aide à comprendre son attitude et aussi la pratique qu’il propose, avec notamment le Daimoku et également la création du Gohonzon.
Le sens de l’urgence
Pour commencer, il est important de parler du sens de l’urgence dans le bouddhisme. C’est absolument fondamental, et si on se limite à lire les dossiers qui existent en France, on n’a aucune idée de ce qu’est cette urgence. Je suis frappé par exemple lorsque j’écoute des émissions qui touchent le bouddhisme de près ou de loin : il existe des vedettes bien connues du cinéma ou des cinéastes qui disent aimer le bouddhisme parce que “le bouddhisme, cela les laisse tranquilles”. Mais moi, je dis que si quelqu’un pense que le bouddhisme laisse tranquille c’est qu’il n’a pas compris ce qu’est le bouddhisme.
Il y a des exigences extraordinaires dans le bouddhisme, et c’est cela qui en a fait la force. Depuis 2500 ans, le bouddhisme est une tradition dite civilisatrice qui s’est développée dans des situations extrêmement difficiles et ce n’est pas en disant qu’on peut faire ce que l’on veut que l’on développe une tradition civilisatrice !
Le sens de l’urgence est extrêmement important. On ne peut pas comprendre le bouddhisme en général et le bouddhisme de Nichiren en particulier sans réfléchir un peu sur cette urgence. Il faut aller au-delà des idées reçues. Je me souviens de la première fois où moi-même j’ai compris que cette urgence faisait partie du bouddhisme.
La naissance de mes filles
C’était au début de mes études, car j’ai étudié avec des bouddhistes c’est-à-dire des personnes qui allaient devenir des moines bouddhistes, et je me rappelle encore qu’à la naissance de ma première fille j’avais invité un collègue. Il est venu chez moi, il est entré dans la maison et il a dit : “Ah, félicitations !”. Or, nous faisions nos études bouddhiques ensemble, nous avions appris ce qu’est le Samsara, le cycle des naissances et des morts dont l’être vivant est prisonnier ; et le seul but digne de l’homme était de sortir définitivement de ce cycle.
J’ai dit à mon ami bouddhiste : “Pourquoi dites-vous “Félicitations” ? Après tout, ce n’est qu’une occasion pour cet être de continuer à tourner à l’intérieur du cycle des naissances et des morts ! il n’y a vraiment pas de quoi se féliciter.”
À ma grande déception, il a dit : “Ah, c’est vrai ça”. Je me suis dit “Ah la la, il y doit y avoir une meilleure réponse que cela”. Mais c’était ma première année d’études et je n’avais pas les moyens de vérifier cette réponse.
Quelques années plus tard, je travaillais ici, en France, avec des chercheurs bouddhistes envoyés du Japon. C’était des moines expérimentés. J’avais un bon ami parmi eux et ma deuxième fille est née. “Ah, cette fois, je vais comprendre”, me suis-je dit, et j’annonce à mon ami la naissance de ma deuxième fille, et, que dit-il ? “Ah, félicitations”. Là, je ne comprends plus rien… Il me dit : “Mais si”, et il me raconte une parabole de la tradition bouddhique.
C’est tellement rare qu’un être vivant puisse naître dans une situation où il va avoir une possibilité de rencontre avec l’enseignement du Bouddha que c’est vraiment rendre service à cette personne que de lui en offrir l’occasion, c’est quelque chose dont on peut se féliciter. J’ai compris le sens de ce qu’il a dit.
La parabole de la tortue
Puis il m’a raconté la parabole de la tortue. Il a comparé la vie à un grand océan avec une tortue qui nage toute seule dans cet océan sur lequel flotte quelque part un morceau de bois avec un trou en son centre. La tortue, qui cherche un peu d’air, sort de temps en temps la tête en quête du morceau de bois troué dans lequel elle pourra passer la tête. Trouver le bois parfaitement adapté représente les rares possibilités que l’on a de naître dans une période où l’on risque de rencontrer le Bouddha. Voilà le sens de l’urgence.
Il n’est pas question dans la cohérence bouddhique de se dire : “Oh, j’ai des milliards de vies devant moi, donc dans cette vie-ci je vais faire ce que je veux et je me rattraperai dans ma prochaine vie”, car la prochaine fois où j’aurai l’occasion de rencontrer un bouddha, ce n’est pas demain la veille ! D’où cette urgence extraordinaire qu’il ne faut pas oublier si on veut bien comprendre ce qu’est le bouddhisme.
La notion de kalpa
Quand, dans le bouddhisme, on parle du temps, de la durée, on utilise une notion différente de la nôtre. Par exemple, chez nous, nous parlons de siècles voire de millénaires alors que les bouddhistes parlent de kalpa. Un kalpa c’est la quantité de temps qu’il faudrait pour faire disparaître l’Himalaya si on le frottait une fois tous les trois siècles avec un tissu extrêmement délicat…
Il y a autant de kalpa que de grains de sable dans le Gange. On voit l’urgence : si on ne saisit pas l’occasion qui se présente, on risque de tourner en rond dans le cycle des naissances et des morts pendant des kalpa et des kalpa. Ce n’est pas “Oh, je vais me rattraper la prochaine fois”, c’est l’urgence fondamentale.
On va voir comment ce sens de l’urgence s’est intensifié mille fois avec l’idée que l’on vit dans la période de la décadence de la Loi. Comme vous le savez, la période de la décadence de la Loi fait partie des trois époques. La première est celle de la Loi correcte, Shoho, période qui se situe juste après la disparition du bouddha. C’est l’âge d’or du bouddhisme, et la doctrine s’épanouit dans toute sa splendeur. En pratiquant, on a une possibilité d’arriver vraiment à l’éveil. C’est une période extraordinaire.
Après cela, on entre dans une deuxième période, Zoho, l’époque de la Loi formelle. Un obscurcissement s’installe, il devient très difficile de comprendre la doctrine, encore plus difficile de pratiquer et extrêmement rare d’arriver à l’éveil. Comme vous le voyez, la situation ne va pas en s’améliorant, et on termine avec notre époque de Mappo, celle de la décadence de la Loi.
Durant cette période, c’est la catastrophe. Pourquoi ? Parce que la doctrine ne prospère plus. Personne ne peut arriver à l’éveil, c’est une période de désespérance totale.
Au Japon, à l’époque de Nichiren, on considérait que le bouddha Shakyamuni avait vécu entre 1029 et 949 av. J.-C. (selon notre calendrier actuel). En comptant une première période de mille ans (Shoho), puis une deuxième période de mille ans (Zoho), vous voyez que l’on arrive dans la dernière période (Mappo).
Libérer l’homme malgré sa désespérance
Si vous avez vu le film Ran, vous avez remarqué que c’est une série de catastrophes… Si, ne parlant pas japonais, vous avez dû vous limiter à lire les sous-titres, sachez que beaucoup de choses ne sont pas traduites. Notamment quand se passe une catastrophe, l’explication (non sous-titrée) que tout le monde donne est : “Cela ne peut être autrement car c’est l’époque de Mappo”.
C’est précisément à ce moment-là que naquit Nichiren. C’est dans cette situation qu’il essaya de chercher une vérité qui pourrait libérer l’homme malgré cette désespérance. Il a réfléchi sur le sens des différentes doctrines bouddhiques et s’est mis à chercher une hiérarchie à l’intérieur de ces doctrines. Après des années d’études et de pratique, il a conclu que le roi des sûtras était le Sûtra du Lotus. C’est ce Sûtra qui peut libérer l’homme, surtout dans cette période de décadence de la Loi.
Le Sûtra du Lotus, le roi des sûtras
Cette vérité suprême qu’il a cherchée consiste en deux doctrines. La première c’est que la nature profonde de tout être vivant n’est autre que la nature du bouddha. Chacun a la responsabilité de prendre conscience de cette vérité et de créer les conditions pour que cette nature se réalise pleinement.
La deuxième doctrine c’est que le bouddha est en réalité éternel. Il est éternel sans commencement ni fin. Cette deuxième doctrine éclaire la première. Seul cet enseignement pouvait être efficace pendant cette période des Derniers Jours de la Loi.
“C’est le roi de tous les sûtras” : par cette phrase Nichiren explique qu’il ne dit pas autre chose que ce que ses prédécesseurs avaient dite.
Sa première conclusion fut que le seul objet de vénération devait être le Sûtra du lotus pendant cette période si éprouvante. L’urgence encore. Il rejeta la validité de tout autre enseignement que celui du Lotus, ce que ses prédécesseurs n’avaient jamais fait mais, avant le début de l’époque de Mappo, ce n’était pas nécessaire, tandis que Nichiren était confronté à la nécessité d’avoir un moyen efficace pour libérer l’homme dans cette situation désespérée.
Il était si convaincu de cette vérité qu’il ne cessait de dire “non” à toutes les autres écoles bouddhiques. C’est là que l’on trouve des phrases qui aujourd’hui peuvent blesser. Mais il faut revenir au contexte : pour lui c’était vital.
Certains suivaient le bouddha Amida et psalmodiaient son nom en utilisant le Nembutsu. Pour Nichiren c’était un acte menant à l’état d’enfer. Il voyait le zen comme le fait du démon, le shingon comme une doctrine mauvaise qui perd le pays. Les enseignements différents du Sûtra du Lotus pouvaient être considérés comme des oeuvres démoniaques. Le seul enseignement qui libère, concluait Nichiren, c’est le Sûtra du Lotus. Cette position radicale a fait qu’il a été rejeté par ses confrères, assailli une fois par la foule, exilé plusieurs fois par le gouvernement, et qu’il a même failli être mis à mort. Tout cela confirmait l’exactitude de ses dires ; il avait été choisi de manière solennelle pour prêcher le Sûtra du Lotus. Il est considéré comme l’un des quatre bodhisattvas que le bouddha éternel, dans l’une des scènes du Sûtra, fait sortir de la terre et à qui il confie la mission de propager la vérité pendant la décadence de la Loi.
C’est pourquoi il adresse au gouvernement son Traité sur l’établissement de l'enseignement correct pour la paix dans le pays. Dans ce texte, il exige que toute autre secte bouddhique soit purement et simplement supprimée pour le bien-être de l’humanité. Un certain nombre de bouddhistes disent : “Ce n’est pas possible, les bouddhistes ne parlent pas comme cela”. Ce sont en général des bouddhistes français qui pensent ainsi. Au Japon, on connaît un peu l’histoire et quand on lit les textes de Nichiren, ils exposent des choses ordinaires.
Droit de vie et de mort
Par exemple, si vous êtes le roi, non seulement il vous est permis de tuer les calomniateurs de la Loi sans que cela soit une offense mais vous êtes obligé de le faire. Il existait toute une polémique sur les icchantika, ceux dont les racines du bien sont coupées. Nichiren avait adopté une position presque modérée : il ne demandait pas de tuer ces gens, il demandait que ces sectes soient supprimées, mais on comprend pourquoi il a rencontré tant de réactions négatives.
Il a également averti le gouvernement que s'il ne se convertissait pas à l’enseignement du Sûtra du Lotus, le pays subirait une invasion étrangère. Jusque-là, le Japon n’avait jamais été envahi et le gouvernement n’a donc pas écouté… mais c’est pourtant ce qui s’est passé en octobre 1274 et en mai et juillet 1281. Le gouvernement a essayé d’arriver à un compromis avec Nichiren, mais celui-ci est resté intransigeant. En mai 1274, voyant que le Japon n’était pas mûr pour accepter son enseignement, il a fini par se retirer sur le mont Minobu avec quelques disciples et c’est là qu’il est mort (en 1282).
Nichiren a laissé à ses disciples une pratique simple, accessible à tout le monde. L’idéal aurait été une étude approfondie du Sûtra mais il connaissait la fragilité de la condition humaine, alors il a créé une formule qui s’est répandue partout au Japon : Nam-myoho-renge-kyo.
Au titre sacré ou Daimoku du Sûtra du Lotus est attachée une efficacité salvatrice. Cette efficacité dépend de la foi, de la croyance. Et Nichiren n’a jamais cessé de mettre l’importance sur l’efficacité de cette foi. Il a également fait une représentation de l’objet fondamental de vénération, le Gohonzon. Il s’agit d’un mandala (objet de culte). Au milieu est inscrit le titre du Sûtra du Lotus et la représentation des bouddhas éternels tels que Shakyamuni. L’ensemble est présenté aux fidèles. Ce Gohonzon et le Daimoku sont les piliers de l’école de Nichiren, représentée aujourd’hui par la Soka Gakkai internationale (SGI), parmi d’autres.
La charte de la SGI et la continuité de son esprit avec celui de Nichiren
Dans cette période de décadence, dans cette période d’urgence, Nichiren avait-il le luxe de présenter les choses en douceur (shoju). Toujours est-il que son choix fut d’utiliser la méthode plus agressive de shakubuku, “transmettre directement”.
Il ne faut pas oublier l’urgence de la situation. C’est comme si vous étiez médecin et que vous voyiez un grand malade qui va mourir et qui ne veut pas prendre le médicament qui va le sauver. Vous n’allez pas prendre le temps de lui expliquer toute l’histoire de la médecine, sinon il sera mort avant que vous ayez fini, vous allez directement le soigner. Il faut comprendre la psychologie du contexte.
Le contexte aujourd’hui est le même, et je ne suis pas bouddhiste donc je vois cela de l’extérieur. Je vois une continuité dans l’urgence. La SGI a le sens de l’urgence. Il y a une grande continuité entre l’époque de Nichiren et aujourd’hui.
Le désir de partager découle de tout cela. Un autre point cependant, c’est que la psychologie a évolué, le monde a évolué. On vit dans un monde où la clef, c’est la tolérance et le respect envers les autres.
Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
La deuxième partie est extraordinaire, c’est une description moderne de ce qu’est Mappo. Il est écrit : “Nous sommes conscients qu’à aucun autre moment de l’histoire, l’humanité n’a expérimenté une si puissante juxtaposition de la guerre et de la paix, de la discrimination et de l’égalité, de la pauvreté et de l’abondance qu’au 20e siècle.” Voilà Mappo ! Je poursuis : nous sommes conscients “que le développement de technologies militaires toujours plus sophistiquées, comme le montre l’exemple des armes nucléaires, a créé une situation où la survie même de l’espèce humaine se trouve en jeu ; que la réalité des discriminations ethniques et religieuses violentes entraîne un cycle infini de conflits ; que l’égoïsme de l’humanité et l’intempérance ont engendré des problèmes de dimension mondiale, notamment la dégradation de l’environnement naturel et l’élargissement des fossés économiques entre nations développées et nations en voie de développement avec de graves répercussions pour l’avenir collectif de l’humanité”…
Si ça, ce n’est pas Mappo, je ne sais pas ce que c’est ! Donc, Mappo, c’est quelque chose d’actuel et c’est dans cette situation que l’enseignement de Nichiren est pratiqué. La charte continue :
“Nous croyons que le bouddhisme de Nichiren Daishonin, philosophie humaniste fondée sur le respect illimité du caractère sacré de la vie…”
En ce sens, on peut comprendre que chaque être participe à la nature de bouddha, et cette “compassion capable de tout englober permet aux êtres humains de faire jaillir la sagesse qui leur est inhérente et, en nourrissant la créativité de l’esprit humain” qui n’est autre que la nature de bouddha “permettra de surmonter les difficultés et les crises auxquelles l’humanité est confrontée afin de réaliser une société de coexistence prospère et pacifique…”
C’est exactement ce que dit Nichiren quand il écrit que le roi des sûtras c’est le Sûtra du lotus, et que c’est uniquement ce sûtra-là qui peut permettre à l’humanité à surmonter ses problèmes. Je trouve l’actualité de cette charte extraordinaire, ainsi que son enracinement dans l’enseignement de Nichiren.
Continuité et adaptation à notre époque
Je voulais simplement vous inviter à relire ce document à la lumière de ce que je viens de dire sur Nichiren Daishonin. À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin. Je vais simplement conclure en vous encourageant à relire ce document et à le méditer à la lumière de ce que je viens de dire sur Nichiren Daishonin et son enseignement. Merci de votre attention.
Auteur : algol-x Date : 16 oct.15, 08:22 Message :
“Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…”
C'est d'une hypocrisie et d'un cynisme absolu au vu de certaines pratiques de la SGI, c'est aussi un moyen d'anesthésier l'esprit critique d'un public en faisant référence a de grands idéaux, très loin de la réalité des faits:
Quand à Dennis Gira, il projette à mon sens de bons sentiments sur la soka gakkai en la paraphrasant presque, ce n'est significatif que d'un idéalisme naïf instrumentalisé par la SGI qui utilise ses propos comme argument d'autorité.
N'insistez pas , plus on me fais un discours névrotique et fixatif sur le soutra du lotus et plus ça m’écœure de l'étudier et de le lire .
Moi ce que je constate c'est l'inéfficacité de la méthode , lire une phrase du soutra du lotus j'ai essayé , c'est à mille lieu lâcher prise de la méditation de la pleine conscience vipassana . Moi ça n'a aucun effet votre mantra de nichiren et pourtant je travaille avec l'énergie , reiki , qi gong , zazen , vipassana depuis 22 ans.
C'est paas le discours qui importe mais l'efficacité de ce qu'on ressent dans une pratique , si je vois bien que ça fonctionne pas du tout , tu auras beau t'égosiller pour me convaincre ça ne fera rien de plus . Pour moi l'effet de ce mantra de Nichiren c'est du placébo , c'est zéro .
Il n'y a rien du tout comme énergie quand on récite une phrase du soutra du lotus , c'est dans votre esprit que ça se passe , l'effet placébo c'est parce que vous y croyez , rien d'autre .Milles discours ne valent pas l'efficacité d'essais et malheureusement pour vous une personne qui a beaucoup essayé des techniques énergétiques diverses et de méditations pendant des années n'est pas comme un pratiquant de la sokka gakkaï qui n'a jamais rien essayé d'autre pour faire des comparaisons .
L'inefficacité patente de la méthode décrite dans ce soutra du lotus me fait de plus en plus dire que ce soutra n'est pas de bouddha , comme je l'ai dit les soutras du mahayanas sont ceux qui sont les plus contestés au niveau de l'authenticité , les historiens ne les attribuent pas au bouddha .
Un pratiquant de la sokka gakkaï est une personne très peu expérimentée dans le bouddhisme en fait , puisqu'elle ne pratique rien de ce que pratiquait bouddha lui même et ce qu'il préconisait , comme la méditation vipassana ou méditation de la pleine conscience qui est totalement absente de l'enseignement de la sokka gakkaï .
Puiqu'yvon vous nous donnez des conseils , moi je vous en donne aussi de mon coté , sortez un peu de votre soutra du lotus et expérimentez d'autres méthode du bouddhisme et vous verrez que vous ne reviendrez pas à l'approche de la sokka gakkaï , c'est moi qui vous le dis , vous constaterez que cet enseignement est purement inéfficace et fabulatoire en comparaison de ce que préconisent les autres écoles du bouddhisme .Par contre pour moi le bouddhisme de la terre pure possède la même inéfficacité patente que la méthode sokka gakkaï . Moi il n'y a que l'essai qui arrive à me convaincre , les blablas ne m'ont jamais convaincu .
Mon conseil aux gens , essayez divers techniques du bouddhisme , ne vous enfermez pas dès le départ dans l'ambiance sokka gakkaï , faites de nombreuses années d'essais et de tours d'horizons d'autres techniques en parralèle pour faire votre évaluation . S'enfermez dans une seule école, une seule technique n'est pas saint , il faut rester curieux et pas cloitré dans un unique système .La cause du problème de la sokka gakkaï vient de là , de l'aspect fermé à tout autre approche .
Auteur : Yvon Date : 16 oct.15, 22:24 Message : C'est normal tu pratiques le Zen et le Zen soutien que l'on ne peut atteindre l'Eveil par la poursuite d'études doctrinale, mais seulement par la perception directe de son propre esprit obtenue par la pratique de la méditation . C'est pourquoi tu délaisses les textes au profit de la méditation .
Boddhidharma le fondateur décrit le Zen en ces termes dans son "Traité sur la perception de la véritable nature de l'esprit" :
"Transmission particulière en dehors des sûtras,
Indépendante des mots et des textes sacrés
Montrant directement du doigt l'esprit de l'homme
Voyant sa vrai nature et atteignant la boddhéité".
Ce qui est en parfaite contradiction avec le Sutra du Lotus où une grande part comporte des injonctions au croyant ; d'accepter, garder lire, réciter copier, et enseigner ce Sûtra aux autres .
Ce qui est révolutionnaire avec Nichiren c'est qu'il a trouvé un moyen simple est efficace pour n'importe quel individu en récitant le Mantra 'Nam Myoho Rengué Kyo " devant le Mandala (Gohonzon) qui représente son état de bouddha de s'éveiller soi même à son propre état de bouddha.
Maintenant je ne prétend pas détenir la vérité cela serait fort prétentieux de ma part. Je fais simplement confiance a l'enseignement du moine ici Nichiren comme à un médecin .
Un médecin à fait des années d'études, il connait la pharmacopée , je ne sais pas ce qu'il va m'administrer mais je lui fais confiance , je met en pratique son ordonnance et je vois si c'est efficace ou pas .
Il en va e même pour Nichiren qui est comme un médecin , il a durant des années , étudié, examiné, comparé tous les Sûtras et écoles bouddhiques de son temps, et a trouvé le remède pour que chacun puisse l'appliquer dans sa vie pour surmonter et transformer touts les difficultés aussi bien spirituelles que matérielles.
Comme shakyamuni , Nichiren ne demande pas à croire en son enseignement mais à le tester , l'expérimenter. Au bout de 30 ans de pratique j'ai pu effectivement constater sur tout les plans de ma vie (Affectif, travail, argent, santé, compréhension de soi et de la vie etc...) une véritable progression et un dévelloppement d'une certaine sagesse et compassion au quoditien .
Nous récitons un mantra mais pas seulement , nous récitons, également 2 chapîtres du Sûtra du Lotus en vieux chinois . Je suis français j'ai la traduction française mais elle ne donne qu'une vision partielle du sens des mots employés;
Un terme chinois englobe beaucoup de signification par exemple " Nam Myoho Rengué Kyo " ne signifie pas seulement "Je me consacre à la Loi Merveilleuse de Sûtra du Lotus " mais comme je l'ai indiqué page 5 , il comporte bien d'autres sens .
Réciter le Mantra et le Sûtra uniquement en francais réduirai considérablement la porté de la pratique . Nous pratiquons également l'Etude qui nous permet de comprendre ce que l'on pratique .
Auteur : algol-x Date : 17 oct.15, 01:25 Message :
"Un médecin à fait des années d'études, il connait la pharmacopée , je ne sais pas ce qu'il va m'administrer mais je lui fais confiance , je met en pratique son ordonnance et je vois si c'est efficace ou pas . Il en va e même pour Nichiren qui est comme un médecin , il a durant des années , étudié, examiné, comparé tous les Sûtras et écoles bouddhiques de son temps, et a trouvé le remède pour que chacun puisse l'appliquer dans sa vie pour surmonter et transformer touts les difficultés aussi bien spirituelles que matérielles".
Avez vous vu un médecin prescrire les même médicaments à l'ensemble de ses patients? pour le bouddhisme c'est la même chose!
Un des dangers de la soka gakkai est de présenter toute les pratiques du bouddhisme d'une façon négative, à part bien sûr la sienne. L'arrêt de la pratique (taiten) et quitter l'organisation sont l'objet de prophéties menaçantes de la part de son leader, et peuvent être intériorisés par l'adepte à son insu, par le bais de la pratique.
"Abandonner a mi-chemin, ou totalement trahir notre pratique bouddhique, conduit en définitive à une vie de souffrance et de regrets"
"quel que soit le succès rencontré ou la position sociale d'une personne, si elle méprise les activités de la soka-gakkai et se sépare de l'organisation, elle achèvera sa vie de façon triste et misérable."
Auteur : Marmhonie Date : 17 oct.15, 02:06 Message :
Yvon a écrit :Comparaison du Sutra du Lotus avec les autres sutras
100% Soka Gakkai International (SGI), non reconnu par les historiens des religions pour chagement dans les textes.
Une fois encore, cher Yvon, pour répondre aux critiques, il ne faut pas se réfugier dans la mouvance suspecte, mais citer des historiens neutres
Sans quoi on n'est plus crédible.
//////////////////////////////////// Les aberrations de Nichiren
Son bouddhisme est très éloigné de Siddhartha. Il exigeait notamment qu'on chante des louanges pour lui. Ce qui est resté dans les rites et pratiques de la SGI, mouvance multi milliardaire qui s'effondre aux USA, alors qu'à l'inverse les autres bouddhismes se développent.
Pourquoi ?
"Le bouddhisme de Nichirenism a un problème : il est mal vécu les Américains. Le bouddhisme a réussi dans les États, car il répond à un besoin de sentiment religieux qui ne nécessite pas la croyance en quoi que ce soit à l'encontre de la compréhension du siècle des Lumières françaises du monde. Les versions modernistes occidentaux du bouddhisme - Zen américain et les groupes Vipassana - ont très bien fait de se séparer de la pratique du rituel et de désaccentuer les gourous ancestraux. Question inévitable : pourquoi le chant avec les rites imposés par Nichiren ? Pourquoi l'Odaimoku doit-il encotre être scandé en sino-japonais dans la Soka Gakkai ?" (traduction personnelle) http://fraughtwithperil.com/blog/2012/0 ... -nichiren/
Puisse notre cher Yvon nous répondre simplement, merci.
////////////////////////// La fausse légende sur Nichiren
Qu'en fut-il réellement de la vie et de la pensée de Nichiren ? Sage ou pur dément ?
"Nichiren a écrit un livre, "Rissho Chikokuron", & l'a envoyé au shogun Ashikaga Yoshinori. Un livre très critique envers le régime politique de Ashikaga et, de facto, Nichiren fut arrêté, emprisonné et torturé durant 2 ans. Un des supplices consistait à lui mettre une bouilloire sur sa tête, et depuis lors, on l'a surnommé par moquerie "Nichiren Nabe kamuri", ce qui signifie "Nichiren avec sa bouilloire sur la tête".
Pourquoi le peuple se moquait-il ainsi de ce prisonnier ? Eh bien parce que, chaque fois qu'on lui posait cette bouilloire chaude sur la tête, il chantait un soutra similaire à celui d'Iwajiro sur le rite religieux.
Voici cette chanson : Sur le chemin du retour le garçon annonce à sa maman qu'il a l'intention de quitter la maison et de devenir un moine comme Nichiren. Sa mère ne s'y oppose pas. "Oui, chantait donc Nichiren le fou, elle m'a dit oui quand il était temps..."
(Traduction personnelle) http://truth303.rssing.com/chan-7915120/all_p4.html
Un peu bizarre, la véritable vie de Nichiren, non ? C'est ce soutra qu'il est obligatoire de chanter dans la SGI. Alors qu'il s'agit de la raillerie populaire sur la perte de la raison de Nichiren... Et ce qu'on enseigne par contre de la vie du moine fou, est historiquement faux puisque la SGI en fait un héros combattant l'injustice. En réalité, s'il n'avait défié personnellement son shogun, jamais celui-ci ne se serait préoccupé de sa misérable existence à ses yeux.
Notons encore que 2 ans est vraiment un court séjour en prison en ce temps là, et que ces "tortures" étaient surtout des railleries pour voir le comportement de cet étrange prisonnier, naturellement dérangé.
En Chine, Nichiren est resté tel quel, ce moine fou et loufoque, sympathique, fanatique, une sorte de Don Quichotte, 風了, avec du vent dans la tête. À cette époque, les déments faisaient, soit peur, soit rire, mais on ne savait pas les soigner et les protéger autrement qu'en les mettant dans des monastères... Ainsi le shogun ne pouvait arrêter un moine dans un temple bouddhiste, sauf en ce cas de crime de lèze majesté, par la diffusion d'écrits méprisants blessant son honneur.
Ce fut idem en Europe catholique, sauf que même les écrits blasphématoires interdisaient l'intrusion d'hommes en armes et la protection était totale. En ce cas, seul l'évêque risquait, comme Monseigneur Pavillon sous Louis XIV, par exemple. A qui le roi ne fit rien pourtant...
Auteur : vic Date : 17 oct.15, 03:19 Message :
Yvon a dit : C'est normal tu pratiques le Zen et le Zen soutien que l'on ne peut atteindre l'Eveil par la poursuite d'études doctrinale,
Yvon , je pratique beaucoup d'autres techniques que le zen , je suis ouvert à beaucoup d'autres choses , reiki , qi qong , j'ai même pratiqué la shamanisme .
Moi quand je te dis qu'il n'y a pas grand chose voire rien du tout dans l'énergie de ce mantra de nichiren c'est que je n'en ressens rien , ça n'est pas une question d'étude de textes que de ressentir l'énergie qu'un mantra dégage dans notre champs énergétique , ça n'a même rien à voir .
Moi c'est sur divers paramètres que j'évalue une technique utilisée .
Le mantra de la terre pure par contre il y a quelque chose , mais c'est insuffisant pour en faire une technique à part entière qui remplacerait la méditation vipassana par exemple , en complèment ça pourrait être bien .
Moi je te donne mon avis qui est personnel ,22 ans que je pratique les techniques divers zazen , reiki , qi gong , vipassana ensuite chacun y verra ce qu'il veut y voir .Mais moi il me faut ressentir une énergie dans une technique ou un mantra sinon , je ne vais pas plus loin .
Auteur : Marmhonie Date : 17 oct.15, 04:56 Message : Intéressante ouverture proposée par vic, sur la pratique et le témoignage personnel.
Je rends donc le mien, qui est très humble.
A la fin des années 1970 en France, il n'y avait quasiment rien de sérieux sur le bouddhisme authentique, en français. C'étaient, soit des livres d'Alexandra David Néel, soit des livres archaïques des années 50 réimprimés, ou jaunis d'occasion. Ou bien encore des livres tout en photos luxueuses.
Les premiers livres qui m'intéressèrent étaient en anglais, d'une facture parfaite, à des prix dérisoires neufs, importés, de la SGI. A l'époque, personne ne savait ce que c'était et il n'y avait rien en France de cela. Tout le reste était de l'ésotérisme douteux. Seuls ces ouvrages étaient sérieux, avec des références très précises, et d'étude. C'était sur le Bouddha historique, Siddhartha, et uniquement lui. Des textes, avec les références précises. Rien, absolument rien sur l'idéologie de la Soka, et Nichiren était inconnu dans ces livres.
Début des annnées 80, arrive en France des réfufiés tibétains, bouddhistes. Tous parlaient exlcusivement un anglais incompréhensible, et quelques adeptes anglais nous aidaient. C'était vraiment lourd en rites, en mandala, en psalmodies. J'en ai eu assez, saturé.
A la fin des années 80, arrivent les premiers livres en français, sur le bouddhisme, ils ne pesaient pas lourds. C'était du Dalaï Lama avec des infiltrations de New Age américain. Du bien pensant, on tobait avant l'heure dans le politiquement correct hypocrite.
Il faut attendre les années 90 pour que sortent enfin des ouvrages savants en français sur le bouddhisme. Les livres édités par la Soka Gakkai sont restés à mon avis les plus sérieux diffusés pauvrement en France. Sans eux, on aurait eu grand peine à accéder à de l'étude libre.
Mais c'est comme tout, il est possible que la Soka ait bien changé, je n'en sais rien.
Auteur : komyo Date : 18 oct.15, 04:16 Message :
Marmhonie a écrit :
La fausse légende sur Nichiren
Qu'en fut-il réellement de la vie et de la pensée de Nichiren ? Sage ou pur dément ?
"Nichiren a écrit un livre, "Rissho Chikokuron", & l'a envoyé au shogun Ashikaga Yoshinori. Un livre très critique envers le régime politique de Ashikaga et, de facto, Nichiren fut arrêté, emprisonné et torturé durant 2 ans. Un des supplices consistait à lui mettre une bouilloire sur sa tête, et depuis lors, on l'a surnommé par moquerie "Nichiren Nabe kamuri", ce qui signifie "Nichiren avec sa bouilloire sur la tête".
Pourquoi le peuple se moquait-il ainsi de ce prisonnier ? Eh bien parce que, chaque fois qu'on lui posait cette bouilloire chaude sur la tête, il chantait un soutra similaire à celui d'Iwajiro sur le rite religieux.
Voici cette chanson : Sur le chemin du retour le garçon annonce à sa maman qu'il a l'intention de quitter la maison et de devenir un moine comme Nichiren. Sa mère ne s'y oppose pas. "Oui, chantait donc Nichiren le fou, elle m'a dit oui quand il était temps..."
(Traduction personnelle) http://truth303.rssing.com/chan-7915120/all_p4.html
Un peu bizarre, la véritable vie de Nichiren, non ? C'est ce soutra qu'il est obligatoire de chanter dans la SGI. Alors qu'il s'agit de la raillerie populaire sur la perte de la raison de Nichiren... Et ce qu'on enseigne par contre de la vie du moine fou, est historiquement faux puisque la SGI en fait un héros combattant l'injustice. En réalité, s'il n'avait défié personnellement son shogun, jamais celui-ci ne se serait préoccupé de sa misérable existence à ses yeux.
Notons encore que 2 ans est vraiment un court séjour en prison en ce temps là, et que ces "tortures" étaient surtout des railleries pour voir le comportement de cet étrange prisonnier, naturellement dérangé.
En Chine, Nichiren est resté tel quel, ce moine fou et loufoque, sympathique, fanatique, une sorte de Don Quichotte, 風了, avec du vent dans la tête. À cette époque, les déments faisaient, soit peur, soit rire, mais on ne savait pas les soigner et les protéger autrement qu'en les mettant dans des monastères... Ainsi le shogun ne pouvait arrêter un moine dans un temple bouddhiste, sauf en ce cas de crime de lèze majesté, par la diffusion d'écrits méprisants blessant son honneur.
Ce fut idem en Europe catholique, sauf que même les écrits blasphématoires interdisaient l'intrusion d'hommes en armes et la protection était totale. En ce cas, seul l'évêque risquait, comme Monseigneur Pavillon sous Louis XIV, par exemple. A qui le roi ne fit rien pourtant...
vous vous trompez sur deux points cher marmhonie, le premier concerne le site de "nichiren étude" qui n'est pas de la soka gakkai, http://www.nichiren-etudes.net/dico/n.htm#nisshin1
meme si les thèmes abordés et développés sont a peu de chose près les memes. Concernant le deuxième lien, il s'agit d'un disciple de nichiren et non de ce dernier. cf lien ci dessus ou http://muza-chan.net/japan/index.php/blog/tag/nichiren
cordialement
komyo
Auteur : Marmhonie Date : 19 oct.15, 05:48 Message : Merci pour ces rectificatifs. Autant pour moi.
Auteur : algol-x Date : 19 oct.15, 10:41 Message :
Yvon a écrit :Ce qui est révolutionnaire avec Nichiren c'est qu'il a trouvé un moyen simple est efficace pour n'importe quel individu en récitant le Mantra 'Nam Myoho Rengué Kyo " devant le Mandala (Gohonzon) qui représente son état de bouddha de s'éveiller soi même à son propre état de bouddha.
C'est aisément réfutable: une pratique qui convient à l'un ne conviendra pas nécessairement à l'autre.
De plus les pratiques mantriques réclament un accompagnement, les repères fournis par la SGI sont basé sur la foi et la réalisation d'objectifs plus matériels que spirituels et j'ai été témoin des pressions et en ai subi moi-même, pour pratiquer le plus possible et rentrer dans le moule du militant SGI, avec les risques psychologiques que cela comporte.
Si cette pratique vous convient, très bien! Cependant, la conseiller comme remède universel n'est à mon sens que l'expression d'un fanatisme qui se croit sagesse. La SGI est au bouddhisme ce que l'agriculture industrielle est à l'agriculture biologique!
Auteur : Marmhonie Date : 19 oct.15, 11:21 Message :
Yvon a écrit :Ce qui est révolutionnaire avec Nichiren c'est qu'il a trouvé un moyen simple est efficace pour n'importe quel individu en récitant le Mantra 'Nam Myoho Rengué Kyo " devant le Mandala (Gohonzon) qui représente son état de bouddha de s'éveiller soi même à son propre état de bouddha.
Chacun trouve sa voie, je suis content que la votre vous échoie à votre entière convenance.
L'important est de ne pas forcer, chacun peut trouver chaussure à son pied. Il en est des religions comme des pratiques sportives, l'important est de s'y sentir bien, ou mieux, sans jamais courber l'échine car quelqu'un de moins gentil pourrait y monter dessus. A partir de là, chacun est libre de ses pensées, de ses croyances, de sa vie.
Votre présentation de ce bouddhisme est très pertinente et je vous en remercie sincèrement. Je vous crois sincère dans votre pratique.
Auteur : Yvon Date : 14 janv.16, 10:10 Message :
vic a écrit :Moi j'aimerais qu'on en revienne à la sokka gakkaÏ l'école que vous représentez ici et qui enseigne le bouddhisme de nichiren dans le monde :Voilà ce que dit L'Union Bouddhiste de France sur ce mouvement : ( extrait du site prevent secte )
" Nous avons (...) refusé la Soka Gakkai qui ne répond pas à nos critères: c'est un mouvement laïque et un courant politique " se contentait de déclarer en avril 2001 l'une de ces administratrices, Eve Apprill (8), au magazine " Actualité des Religions (9)". Autrefois, la fédération bouddhiste (qui s'appelait alors ABF (10)) se montrait plus critique vis à vis de la Soka Gakkai, lui reprochant :
- son intolérance et son agressivité incompatibles avec l'amour et la sagesse prônées par le bouddhisme,
- son ostracisme à l'égard des autres religions, alors que Bouddha prêchait l'accueil de toutes,
- son mélange du politique et du religieux,
- son irrespect à l'égard de ceux qui la refusent ou s'en retirent,
- les conversions plus ou moins forcées,
- une sorte de terrorisme à l'encontre des journalistes (11). "
Dans une lettre datée du 12 octobre 1983, son président de l'époque, M. Daniel Léonard Blanc, interpellait vigoureusement le président de la Soka Gakkai, M. Daisaku Ikeda :
" (...)Le 5 juin 1981, j'ai attiré votre attention sur la mauvaise réputation de votre organisation en France (...), regrettant que parmi les sectes reconnues dangereuses, une seule soit d'expression bouddhique : la vôtre.
Le 25 décembre 1981, je vous ai interpellé sur la structure totalitaire de votre organisation en France et sa dynamique d'infiltration (réseaux économiques, scientifiques et culturels français) et de subversion populaire (pacifisme d'inspiration soviétique). Le 25 décembre 1982, j'ai attiré votre attention sur les rapports " douteux " de votre organisation en France, avec l'argent. Je distinguais (...) :
1) la pression pour faire payer les membres
2) la violence à l'encontre des membres demandant un contrôle des fonds recueillis (...)
Aujourd'hui, (...) je suis obligé de sortir de la réserve polie que je vous ai manifestée jusqu'alors pour vous faire part de notre profond désaccord à vous voir agir de la sorte en France, portant ainsi atteinte à l'image du Bouddhisme dans la population française. (...) je vous avais demandé de faire en sorte que votre organisation, ainsi qu'elle en a l'habitude, ne pratique plus la méthode de la "PRESSION SUPERSTITIEUSE" pour obliger vos membres à payer " L'IMPOT SOKA GAKKAI " à l'occasion de votre campagne de fonds en octobre 1982 (...). La "PRESSION SUPERSTITIEUSE", exercée sur les membres au cours de cette collecte de fonds a été telle qu'elle a suscité une réaction de rejet parmi certains responsables français qui, comme il se doit dans toute structure fascisante, ont été aussitôt cassés et démis de leur fonction (...). Une telle méthode fondée sur la "violence psychique" et la "coercition" caractérise les mouvements qui, ne disposant pas de légitimité, emploient ce genre de procédé qui aux yeux de l'opinion publique les qualifient de terroristes si l'on veut les classer parmi les politiques ou de racketteurs si l'on veut les classer parmi les criminels de droit commun. (...).
Certes la mise en place de votre réseau d'influence (...) nécessite (...) la soumission totale de tous les membres de votre organisation. Sachez toutefois, Monsieur le Président, que nous avons honte pour vous que vous osiez vous saisir du bouddhisme et avancer ainsi masqué, tromper aussi bien les braves gens qui aspirent à une voie religieuse que les personnalités du Monde politique, économique, scientifique et artistique mal informées sur vos intentions et vos agissements (12). "
Une critique sans appel qui nous a poussé à connaître la position actuelle de l'UBF vis à vis de l'organisation Soka Gakkai. Mais l'union bouddhiste se montre aujourd'hui pour le moins laconique (frileuse ?) sur le sujet. En effet, questionnée sur la légitimité de la Soka Gakkai à se revendiquer du bouddhisme, et sur les éventuels dangers à y adhérer, l'UBF nous a répondu dans un courrier en date du 2/08/1999: "Nous ne donnons pas de renseignements sur la Soka Gakkai, considérée comme une secte. Cette organisation ne fait pas partie de notre fédération."
S’adapter à la situation de chaque pays c’est la consigne de la Soka Gakkai. Donc en France, par exemple, elle s’appelle " le consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren". Elle dit être sous l’autorité du consistoire mondial qui se trouve à Tokyo. Or ce consistoire mondial n’existe pas. La Soka Gakkai reconnait officiellement que "le consistoire Soka du bouddhisme de Nichiren." est une appellation locale de la branche de la Soka Gakkai France. Ce n’est qu’un camouflage...
Ensuite, la Soka Gakkai revendiquant "le bouddhisme de Nichiren" comme sa propriété, voici un texte de "Nichiren études":
"Au Japon, chaque temple dispose d'une très grande autonomie. La majorité des adeptes font ainsi partie d'une fédération, la Nichiren Shu. Tolérants à l'égard de toutes les croyances, ils coexistent avec un autre courant, très prosélyte et "exclusiviste", la Nichiren Shoshu dont est issue l'association laïque Soka Gakkaï*. Depuis,1991, la Soka Gakkai s’est totalement désolidarisée de la Nichiren Shoshu et transmet aujourd’hui le « bon sens » de l’enseignement de Nichiren."
On peut être en désaccord d'un point de vue théologique sans que ça dégénère en bataille. Il n'est pas difficile de percevoir sur les forums l'égotisme exacerbé, le messianisme quasi-guerrier propre à la soka gakkai que relaient certains adeptes.
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 01:18 Message : Il existe une quarantaine d'écoles Nichiren au Japon dont les principales sont :
Preuve en est que le bouddhisme de Nichiren n'appartient à personne , de même que le mantrâ " Nam Myoho Renge Kyo "
Auteur : algol-x Date : 15 janv.16, 01:34 Message :
Yvon a écrit :Il existe une quarantaine d'écoles Nichiren au Japon
"On dit souvent que la Soka Gakkai est un « Bouddhisme bizarre »ou « ce n’est pas du Bouddisme ». Mais ce n’est pas par rapport à cela que la
Soka Gakkai est considérée comme une secte. "
"On dit souvent que la Soka Gakkai est un « Bouddhisme bizarre »ou « ce n’est pas du Bouddisme ». Mais ce n’est pas par rapport à cela que la
Soka Gakkai est considérée comme une secte. "
Sur le fond , même si comme André Bareau je pense que la vision de Nichiren n'a plus grand chose à voir avec du bouddhisme , chacun a le droit à la liberté de pensée et à sa vision . Et justement la liberté de pensée ne doit pas se faire à travers un mouvement douteux comme la sokka gakkaÏ qui utilise le prosélytisme intensif et la pression psychologique sur les individus dans des buts politiques et pas seulement religieux .
je n'ai qu'une chose à dire , si des gens qui nous lisent sont attirés par le bouddhisme de Nichiren et le soutra du lotus , pourquoi pas , mais il existe d'autres écoles qui étudient le bouddhisme de Nichiren qui n'ont pas les mêmes inconvénients de dangerosité pour l'équilibre psychique de l'individu que la sokka gakkaï .
Donc mieux vaut faire son choix en connaissance de cause .
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 01:57 Message : Le culte du bouddhisme de Nichiren en France
Réponses aux questions
Le respect de la loi républicaine
Le mouvement Soka du bouddhisme de Nichiren au Japon
Prenant acte d’une série de critiques apparues depuis quelques années en France contre le mouvement Soka Gakkai et le Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin, le présent dossier, valant contre-enquête, entend apporter des précisions d’ordre factuel et argumentées. Cette situation résultant de trois séries de travaux revêtus de l’autorité de la République (infra) appelle une contre-expertise démocratique et réellement contradictoire de ces données rendues publiques sous le halo de l’objectivité, de la légitimité et de la neutralité..
En effet, l’année 2006 marque les dix ans de la publication du rapport élaboré par la première « Commission d’enquête sur les sectes ». Depuis 1996, de nombreuses évolutions ont modifié la situation créée par la diffusion par l’Assemblée nationale d’une « liste noire » de 173 mouvements qualifiés de « sectes ». Il apparaît donc nécessaire de procéder à une mise en perspective et à une étude objective des pratiques des croyants qui pratiquent le Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin en France. Il y va ici du respect du principe de liberté dans une société démocratique.
Mais, de façon préliminaire et pour une pleine compréhension du sujet, on relèvera la prévalence du Culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin sur les structures et institutions dites « Soka Gakkai », qui en sont l’émanation et les formes d’expressions associatives. En effet, tel qu’il est expliqué ci-après, l’ensemble des structures et des activités en question a pour dénominateur commun la croyance et la pratique du culte bouddhiste qu’incarne l’invocation religieuse devant le Gohonzon, élément de vénération (cf. Citoyens du monde – Le mouvement bouddhiste Soka Gakkai au Japon, sous la direction de David Machacek et Brian Wilson, L’Harmattan, Paris, 2004). Il est cependant nécessaire de tenter de comprendre les raisons de l’ostracisme subi en France principalement par les croyants de ce culte taxé de « secte » par ses opposants.
C'est de la manipulation votre histoire , c'est un texte bati par la sokka gakkaÏ , on ne le retrouve nulle part d'autre que sur le site de la sokka gakkaÏ .
Donnez nous des sources neutres qui affirment qu'en france la sokka gakkaÏ ne pose pas de problèmes .
je vous ai mis un lien prevensecte a plusieurs reprises sur la sokka gakkaï qui prouve que les accusations des pouvoirs publics sur les dérives sectaires de votre mouvement sont toujours bien d'actualité .
D'autres part , ce lien explique que l'union bouddhiste de france n'accepte pas la sokka gakkaÏ en son sein , la considérant clairement comme secte .
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 02:31 Message : "Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
Auteur : vic Date : 15 janv.16, 03:08 Message :
Yvon a écrit :"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
Trouvez nous des sources neutres qui n'appartiennent pas à votre mouvement , des sites gouvernementaux qui étayent ce que vous dites .
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 03:13 Message : Ce sont des faits établit du ministère de l'intérieur et des propos de Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES à l'époque .
La déclaration et la lettre de celui ci existe bien , ainsi que le courrier ministériel de 2003 vous voulez quoi d'autres ?
Ah oui je sais une photocopie
Auteur : vic Date : 15 janv.16, 03:19 Message :
Yvon a écrit :Quel montage ? Ce sont des faits établit du ministère de l'intérieur et des propos de Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES à l'époque .
La déclaration et la lettre de celui ci existe bien , ainsi que le rapport ministériel de 2003 vous voulez quoi d'autres ?
Je veux le rapport ministériel sur un site ministériel ou sur un journal connu neutre et non de la propagande sokka gakkaÏ sur son propre site .
Les sources d'informations ont leur importance , il est évident que la sokka gakkaï sur son site à tout intêret à enjoliver la vérité .
Je vous mets le lien de l'unadefi sur la sokka gakkaÏ , ça vous donnera une idée de ce qu'elle en pense encore à l'heure actuelle puisque cet article existe encore à l'heure actuel sur son site et n'a pas été enlevé , c'est que l'unadefi n'a pas changé d'avis sur la sokka gakkaÏ, contrairement à ce que prétend la sokka gakkaÏ elle même .
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 03:24 Message : Ce sont des faits établit du ministère de l'intérieur et des propos de Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES à l'époque .
La déclaration et la lettre de celui ci existe bien , ainsi que le courrier ministériel de 2003
Si celà vous chante, demandez en une photocopie auprés de l'ACSBN , ou rendez vous à Sceau pour voir les originaux .
Auteur : vic Date : 15 janv.16, 03:27 Message : Je vous mets le lien de l'unadfi sur la sokka gakkaÏ , ça vous donnera une idée de ce qu'elle en pense encore à l'heure actuelle puisque cet article existe encore à l'heure actuel sur son site et n'a pas été enlevé , c'est que l'unadfi n'a pas changé d'avis sur la sokka gakkaÏ, contrairement à ce que prétend la sokka gakkaÏ elle même .
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 03:40 Message : L'Unadfi ou la "secte anti secte "
Enquête sur la « secte anti-sectes »
Officiellement, l’U.N.A.D.F.I. (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et
de l’Individu) s’est donné pour mission de lutter contre les sectes. Certes, ce combat pourrait
être légitime s’il était mené contre de vraies sectes, c’est-à-dire des organisations qui
mettraient en cause gravement l’équilibre physique et mental de leurs membres ou l’ordre
social et la sécurité publique. De toute évidence, s’il existe de telles sectes, ce qui justifie de
les combattre, elles sont très rares de par le monde et quasi-inexistantes en France à ma
connaissance. L’ U.N.A.D.F.I. ne semble ni indépendante ni objective dans ses jugements,
pas plus que le C.C.M.M (centre contre les manipulations mentales), la Miviludes et les
services de renseignements généraux pour des raisons et des objectifs différents. Comme le
laisseraient croire certains documents qui émanent d’elle, cette association considérerait a
priori que toute organisation dont l’enseignement n’est pas conforme à la foi catholique
serait une secte, sans parler du jésuitisme notoire dont elle fait preuve dans sa croisade
antisectes ainsi que de l’influence dominicaine qui signe nombre des articles de fond de sa
presse antisectes et de son idéologie de base. Les Jésuites et les Dominicains ayant été les fers
de lance de l’Inquisition, il est temps de montrer l’autre visage de la sainte U.N.A.D.F.I, afin
que les fantômes de l’Inquisition ne viennent pas hanter le 21e siècle et prôner la restauration
d’une pensée religieuse unique, ce qui remettrait en cause un droit acquis au fil des siècles au
prix d’une immense souffrance: la liberté de conscience et de croyance. La laïcité
républicaine garantit en effet à tous les citoyens français et européens le libre choix de leurs
croyances et de leurs opinions sans aucune exception. Seul le régime de Vichy a contesté ce
droit en France aux juifs et aux sectes (francs-maçons compris à l’époque) et vous connaissez
la suite. Le vrai visage de l’A.D.F.I.
D’après « Sectes, religions et libertés publiques » de Christian Paturel (Édition La Pensée
Universelle 1996) la plupart des mouvements « anti-sectes » européens sont des
émanations de l’A.F.F. (American Family Fondation). L’A.D.F.I. (Association de Défense
de la Famille et de l’Individu) figure d’ailleurs fréquemment dans « The Advisor », une
publication de l’A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de
psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark. Au sein de cette structure
internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan. Ces derniers sont des
spécialistes des contrôles du mental humain (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des
techniques de manipulation des foules, du « deprogramming » qui, par des pratiques diverses
et violentes, vise à rétablir la « santé mentale » des individus concernés. Parmi ces
psychiatres: Ted Patrick : ancien psychologue de l’armée américaine, qui a adopté les
méthodes brutales de « deprogramming » pour réinsérer dans le droit chemin les membres des
« sectes » (enlèvement, séquestration, violence…). Dr John Clark: spécialiste du contrôle
mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de
l’Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de
ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les
« nouvelles religions ». Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et
libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles et c’est une
dénonciation courante dans la bouche des responsables de l’ADFI et de la Miviludes. Ses
travaux sont d’ailleurs souvent cités dans les publications de l’A.D.F.I. Margaret Singer :
Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra
que ses rapports de psychiatrie étaient « des jugements de valeurs déguisés sous la forme
d’opinion d’expert ». Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispanoaméricains
pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de
l’A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l’indignation de la
psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du
« deprogramming », il est l’auteur d’un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins
nazis dans les camps de concentration. La naissance de l’ADFI.
L’A.D.F.I. est née à Rennes en Bretagne en 1974 à l’initiative du Dr Champollion et du
Psychiatre André Badiche. Elle déclare immédiatement son attachement aux théories pseudoscientifiques
des psychiatres américains : John Clark, Margaret Singer et Louis West, visant à
la normalisation de la société qui serait en péril à cause des mouvements sectaires ou des
nouvelles religions. On retrouve dans l’A.D.F.I. les idées qui animaient les mouvements
antisémites et antimaçonniques qui firent les beaux jours du gouvernement de Vichy :
dénonciation d’une minorité occulte qui détiendrait la réalité du pouvoir de la finance et qui
serait à l’origine des malheurs de la société (exemple : la Scientologie). Les sectes ont
remplacé les Juifs et la Franc-maçonnerie est devenue inattaquable à cause de son pouvoir
politique (elle compte plusieurs membres dans les rangs de la Miviludes). L’A.D.F.I. est la
courroie de transmission qui véhicule l’idéologie totalitaire des psychiatres américains
marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de « deprogramming » du Dr Clark, qui sont
similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour
« soigner » les « dissidents ». L’A.D.F.I. tente régulièrement d’imposer ses thèses aux
autorités publiques et aux médias. Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs,
elle est membre de nombreux organismes (la Commission Consultative Nationale des Droits
de l’Homme rattachée au Premier Ministre en France ! ! !). L’A.D.F.I. n’hésite pas à
employer les moyens qu’elle dénonce chez les sectes: désinformation, multiplication de
messages répétitifs, exploitation maximale de tueries dramatiques dans le domaine des sectes
et très suspects quant à la réalité des faits rapportés (Guyana, Waco, le Temple Solaire…). Il
ne faut pas perdre de vue, par exemple, que l’affaire de l’Ordre du temple solaire en France
(dont on entend beaucoup moins parler d’ailleurs) est une tuerie organisée de toutes pièces par
les commandos de la marine française. Ce massacre déguisé en suicide mettait fin à des
années au service d’une fraction dissidente du contre-espionnage français par les membres
dirigeants de l’OTS (ce sujet fera bientôt l’objet d’un autre dossier). Un des acteurs
principaux de cette sinistre affaire fut un psychiatre français, le docteur Jean-Marie Abgrall,
qui exerça préalablement dans l’armée ! L’ ADFI et les milieux catholiques intégristes.
Le siège de l’A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l’abbé Trouslard qui y représente
le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l’abbé Yvon Lemoine, et l’évêque de Tours… A
l’origine, l’A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique
et le mouvement rennais a toujours été fortement soutenu par le clergé local et les milieux
catholiques intégristes rennais. Nous sommes bien placés pour le savoir, croyez-moi, car
nous sommes sur place depuis de nombreuses années. Les avocats de l’UNADFI les plus
extrémistes prêchent leurs thèses antisectes dans les églises Rennaises. Le fondement
pseudo-scientifique de l’A.D.F.I. n’est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la
plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est
rendu crédible, attrayant, voire empreint d’altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité
une idéologie de l’exclusion et de la haine. L’A.D.F.I. s’attaque généralement à des groupes
soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de
démontrer la nocivité et l’extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de
ramener les brebis égarées vers l’enclos déserté de l’Eglise catholique. En fait, elle entre dans
le plan de ré-évangélisation de l’Église. Elle se livre à une véritable Croisade. L’A.D.F.I est
financée par des subventions du Ministère des affaires sociales, du Ministère de la
Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Santé, de l’armée !!!, des fonds spéciaux
émanant du premier ministre et par de nombreuses communes et départements. Un tel
soutien est une hérésie républicaine. Les autres pays européens, par exemple l’Allemagne,
refusent qu’une association de ce type soit financée par l’état. Ce financement est illégal aux
yeux de la communauté européenne et a fait l’objet d’une condamnation. La démarche de
l’A.D.F.I. n’est ni scientifique, ni logique, ni républicaine, ni laïque, ni altruiste, ni
respectueuse des droits de l’homme. Elle est par contre historique, opportuniste et conforme à
une certaine tradition de discrimination religieuse en France. Signalons une étude de Pierre
Barrucand (du CNRS) : « Les sectes anti-sectes », où il critique vivement l’A.D.F.I. Du même
auteur, (P. Barrucand), « Haines d’hier et d’aujourd’hui », campagnes anti-juifs, antifrancmaçons,
anti-sectes. Extrait de « Haines d’hier et d’aujourd’hui » : Quand je vois un
mouvement comme l’A.D.F.I., j’ai l’impression qu’on y rencontre surtout des personnes
qui sont en proie à une obsession, une intoxication. Autrement dit, ils subissent exactement
le phénomène qu’ils croient devoir dénoncer – sans le début d’une preuve – contre un
certain nombre de religions plus ou moins minoritaires. Si manipulation mentale il y a, elle
est le fait de l’A.D.F.I., dont les membres s’intoxiquent mentalement eux-mêmes. Mais ce
qui est absolument stupéfiant, c’est de voir un mouvement confidentiel et quasi secret comme
l’A.D.F.I. être pris au sérieux par certains journalistes, voire certains milieux officiels. Elle est
le pivot central d’une campagne de désinformation. C’est pourquoi cette association est
redoutable et perverse. Elle fonde toute son action, au mieux sur la polémique méchante, au
pire sur la délation et la désinformation. L’A.D.F.I a su se donner une image respectable et est
parvenue à tromper la presse et même parfois les pouvoirs publics. Cette « secte » – au sens le
plus péjoratif du terme – est arrivée ainsi à une certaine puissance, réalisant donc en partie les
fins ténébreuses qu’elle attribue à ceux qu’elle combat, unissant avec habileté le rationalisme
athée de certains et l’intransigeance doctrinale théologique d’autres, et surtout arrivant à se
faire passer comme sérieuse et objective. Dans le cas de l’A.D.F.I., j’ai eu l’impression de
gens qui sont véritablement intoxiqués par leur mythologie et qui vivent dans un univers
complètement fantasmatique. Il est bien évident que ce que je dis ne saurait justifier en aucun
cas les agissements de tel ou tel groupe qui se livrerait à des activités criminelles. Il s’agit
simplement du droit de pratiquer une religion et d’exprimer ses convictions. Il faut que la
presse et les pouvoirs publics deviennent conscients de la vraie nature de l’A.D.F.I Un
permanent de l’A.D.F.I est allé jusqu’à affirmer « qu’un membre d’une secte n’est pas une
personne authentique ».
Par un jugement en date du 12 septembre 1997,
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté l’UNADFI de son action pour diffamation
à l’encontre de Louis Pauwels, écrivain et éditorialiste, aujourd’hui décédé, et du Directeur de
publication du Figaro.
L’association s’était estimée diffamée dans l’article publié dans Le Figaro du 24 octobre 1996
sous le titre « Sectes : l’esprit d’inquisition », par le passage ci-après : « Depuis 1975, se sont
instaurées des associations antisectes qui accusent globalement leurs adversaires de
déstructurer les individus et de menacer les familles. La plus virulente d’entre elles est l’ADFI
(Association pour la Défense de la Famille et de l’Individu). Elle catalyse, sinon promeut des
attaques contre les groupes spirituels non conformes. J’apprends qu’elle s’inspire d’un
courant de la psychiatrie américaine visant à la normalisation de la société par la destruction
des nouvelles religions. Cette guerre contre les sectes réveille l’esprit d’inquisition et
s’apparente dans bien des cas aux procès en sorcellerie où la rumeur tenait lieu de preuve. Il
suffit désormais d’accuser un groupe marginal de captation de la personnalité et manipulation
mentale pour qu’il se trouve rangé au nombre des sectes, et, par là même, mobiliser contre lui
l’opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l’État, et,
sauf exceptions, du soutien sans réflexion des médias ». La Cour a jugé que l’article
traduisait, » de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter
atteinte à la liberté de pensée et d’expression, ainsi qu’un appel à la tolérance dans la légalité.
Or, dans une société démocratique, la manifestation d’un tel point de vue doit, à l’évidence,
pouvoir contribuer, au même titre que d’autres prises de position, au débat public sur le
phénomène sectaire ».
Nous rappelons à ceux qui l’auraient oublié que l’Omnium des Libertés est né dans cette
période et dans ce contexte, en 1996, d’une initiative de Louis Pauwels et de Joël Labruyère
(hé oui, 15 ans déjà). La FRANCE au banc des accusés.
Après que le Département d’État américain et l’ONU aient condamné la France pour son
attitude vis à vis des minorités spirituelles, l’OSCE épingle la « patrie des droits de l’homme »
pour violation de la liberté religieuse. L’OSCE – Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe – a tenu à Vienne, le 22 mars 1999, une conférence sur le thème de la
liberté de religion en Europe. Y ont participé des délégations de tous les pays de l’OSCE et
plus de 100 organisations religieuses et non gouvernementales. 70 délégations ont pris la
parole dans ce débat consacré au pluralisme religieux et aux violations de la liberté religieuse.
A l’occasion de cette conférence, la Fédération Internationale d’Helsinki pour les Droits de
l’Homme a présenté son rapport « Discrimination religieuse et violations des engagements
d’Helsinki ». Ce rapport montre que des démocraties européennes violent leurs engagements
relatifs à la liberté de religion et à la tolérance religieuse. Voici ce que dit ce rapport de la
situation française : Depuis 1996, une montée de l’intolérance et de la discrimination a été
observée en France à l’égard des nouvelles religions. En janvier 1996, l’Assemblée Nationale
a publié le rapport Guyard, contenant une liste de 172 sectes ou cultes jugés dangereux. Ce
rapport a engendré des articles de presse calomnieux à l’égard des minorités religieuses, a fait
circuler des rumeurs et des informations fausses, et constitue une incitation à l’intolérance
religieuse. Dans ce contexte, une multitude de situations et de formes de persécution virtuelle
se sont développées. Les minorités religieuses ont été publiquement marginalisées et
stigmatisées. Cette attitude a engendré de l’exclusion, des pertes d’emploi, une nette
discrimination religieuse de la part des autorités françaises et une forte montée de
l’intolérance de la part de la société civile à l’égard des gens de tous milieux à cause de leurs
croyances religieuses. Le gouvernement français a établi une « Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes » – la MILS – avec à sa tête Alain Vivien, la figure de proue du
mouvement anti-sectes. L’Omnium des libertés a, à plusieurs reprises, déposé des plaintes à
l’OSCE, sa délégation a pu s’exprimer et être entendu devant cette respectable assemblée.
L’Omnium contribuera grandement à la déconfiture de Vivien et de la MILS par une plainte
déposée devant le procureur de la république de Paris en forme de dénonciation d’abus de
sociaux à l’encontre du couple Vivien, démontré par une enquête de près de deux ans sur les
mouvements occultes de fonds au bénéfice du couple Vivien par le biais du CCMM. Nous
avons renoncé, peut-être à tort, à l’action judiciaire quand la Mils a disparu en même temps
que Vivien et Jospin. La MILS sera remplacée, malheureusement, par la MIVILUDES et
Georges Fenech, ce qui n’est pas mieux mais se terminera mal pour des raisons équivalentes à
celles qui ont fait récemment condamner Charles Pasqua (avec sursis) dans la sombre affaire
du casino d’Annemasse. Paradoxe étonnant, Fenech et Fillion, tous deux catholiques
« militants », ont repris le contrôle de la Miviludes donc de l’action antisectes de l’état
français et ont laissé la présidence de l’UNADFI à Catherine Picard, député socialiste ne se
cachant pas de son trotskisme latent. Cette récupération de la gauche au sein de l’action
gouvernementale va probablement, dans le cas de madame Picard, leur coûter cher par la suite
(voir article suivant sur les barbouzes de l’état). L’UNADFI, barbouzes de l’état ?
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Merci à tous ceux auxquels nous avons emprunté leur prose et leurs informations pour réaliser
cet article. Comme vous le constaterez dans notre prochaine lettre omnium, notre lutte évolue
et la défense de la liberté de conscience et de croyance prend aussi le chemin d’une lutte pour
la liberté de choix thérapeutique, pour la liberté de vivre autrement dans un autre monde avec
un autre sens que celui du profit exclusif d’un certain nombre de prédateurs, pour la survie de
l’humain et des espèces vivantes. Bref beaucoup d’amour dans tout ça et ça nous chang
Auteur : Yvon Date : 15 janv.16, 04:50 Message : Y a ça aussi :
Associations de défense de la famille et de l'individu (ADFI) et Union Nationale des ADFI (UNADFI).
Partie 1
Les ADFI portent un joli nom trompeur : association pour la défense de la famille et de l'individu.
Mais leur défense est en réalité une attaque.
Et de nombreuses familles et individus ont dû subir leurs assauts et ne sauraient dire qu'ils ont été défendus.
Pour obtenir les faveurs des ADFI, il faut en effet être dans le « bon camp » : celui des athées, intégristes laïques voire catholiques militants.
De leur point de vue, le reste peut être balayé.
Les membres actifs de ces associations, souvent très incultes pour ce qui concerne la spiritualité, ont initié une véritable chasse aux croyances en France.
Leur refus affiché de tout dialogue et leur croisade contre toutes les démarches spirituelles, éducatives et thérapeutiques alternatives, sans aucune espèce de discernement, ne trompe plus grand monde aujourd'hui.
Le dossier ci-dessous met en lumière la nature de cette association subventionnée par l'état.
TÉMOIGNAGE D'UN EX-ADEPTE DE L'A.D.F.I
LE VRAI VISAGE DE L'A.D.F.I.
L'A.D.F.I. EN CAMPAGNE
L'A.D.F.I. DÉBOUTÉE
A PROPOS DE L'A.D.F.I.
LA FRANCE CONTRE LA LIBERTÉ RELIGIEUSE
SECTES et SURVEILLANCE DE LA POPULATION
MOUVEMENTS SPIRITUELSL'ignorance des pouvoirs publics !
FICHE PRATIQUE DE DÉLATION ET DE SURVEILLANCE (selon l'ADFI)
Halte au droit de persécution
Un lobby très puissant : le lobby antisectes
Lire un témoignage de Janine Tavernier, ancienne présidente de L'UNADFI
Cherchez pas , tout est secte , personne ne connais l'ultime vérité , il est fort possible qu'elle n'existe pas du reste , simplement dans les religions les gens sont suiveurs d'un texte qui peut être interprété comme on veut .
Le type qui dit :"je suis le seul à ne pas faire parti d'une secte" , j'y crois pas , on est tous conditionné et on ne sait pas à quel niveau , parce qu'on na pas d'échelle pour évaluer l'essence de la réalité en dehors de nos sens , de tout un tas d'illusions .
Moi j'aimerais seulement que certains mouvements bouddhistes ou pseudos bouddhistes ou autres arrêtent de se prendre pour meilleurs que les autres , Nichiren qui prétendait être le seul être au monde à détenir la vérité ultime j'y crois pas , toujours ce fameux bleuf pour assoir son pouvoir sur les autres .
Auteur : algol-x Date : 30 janv.16, 23:21 Message :
Yvon a écrit :"Un lobby très puissant : le lobby antisectes"
Au vu de la puissance financière des "sectes" cette affirmation est fallacieuse:
Daisaku Ikeda--Dirigeant Millionaire
L'information suivante est mise a disposition avec la gracieuse permission du Bureau des Impots de Yotsuya a Tokyo, Japon.
Le revenu declare de Daisaku Ikeda est enregistre comme suit: (Les montants en dollar sont inscrits pour un taux de change de 100 de Yen equivalant 1 dollar U.S.)
1971 - 62.050.000 de Yen (620.500 dollars)
1972 - 84.340.000 de Yen (843.400 dollars)
1973 - 113.570.000 de Yen (1.135.700 dollars)
1974 - 135.330.000 de Yen (1.353.300 dollars)
1975 - 121.980.000 de Yen (1.219.800 dollars)
1976 - 78.700.000 de Yen (787.000 dollars)
1977 - 51.490.000 de Yen (514.900 dollars)
1978 - 83.350.000 de Yen (833.500 dollars)
1979 - 34.500.000 de Yen (345.000 dollars)
1980 - 39.010.000 de Yen (390.100 dollars)
1981 - 75.030.000 de Yen (750.300 dollars)
1982 - 57.420.000 de Yen (574.200 dollars)
De 1983 a 1987, et 1993, le revenu est estime a partir du montant des impots sur le revenu paye:
1983 - 32.000.000 de Yen (320.000 dollars) base sur 14.030.000 de Yen paye comme impot sur le revenu
1984 - 72.000.000 de Yen (720.000 dollars) base sur 39.700.000 de Yen paye comme impot sur le revenu
1985 - 60.000.000 de Yen (600.000 dollars) base sur 30.950.000 de Yen paye comme impot sur le revenu
1986 - 85.000.000 de Yen (850.000 dollars) base sur 49.810.000 de Yen paye comme impot sur le revenu
1987 - 87.000.000 de Yen (870.000 dollars) base sur 51.510.000 de Yen paye comme impot sur le revenu
1993 - 170.000.000 de Yen (1.700.000 dollars) base sur 87.150.000 de Yen payes comme impot sur le revenu
Le revenu du President de la SGI, Einosuke Akiya pour 1993 comme calcule a partir du montant de l'impot sur le revenu paye: 55.260.000 de Yen (552.600 dollars), base sur 18.420.000 de Yen payes comme impot sur le revenu.
Le revenu du Vice President, Norimasa Yahiro pour 1993 comme calcule a partir du montant de l'impot sur le revenu paye: 52.830.000 de Yen (528.300 dollars), base sur 17.610.000 de Yen payes comme impot sur le revenu.
Le revenu du Directeur General de la SGI, Kazuya Morita pour 1993 comme calcule a partir du montant de l'impot sur le revenu paye: 41.610.000 de Yen (416.100 dollars), base sur 13.870.000 de Yen payes comme impot sur le revenu.
Le revenu du Vice President, Jun Aoki pour 1993 comme calcule a partir du montant de l'impot sur le revenu paye: 30.720.000 de Yen (307.200 dollars), base sur 10.240.000 de Yen payes comme impot sur le revenu.
Note: Il y a environ 200 vice presidents. Meme pour un niveau de salaire de 200.000 dollars par an chacun, cela s'eleve a 40.000.000 de dollars (deux cent million de francs) payes a partir des contributions des membres. Ceci ne tient pas compte les nombreux autres salaires de cadres.
Auteur : Yvon Date : 30 janv.16, 23:31 Message : Oui et alors c'est quoi le problème ?
Le présidend Ikéda ne vit pas des dons faits à la Soka Gakkai mais de ses publications .
Ce n'est pas le cas du financement de L’Unadfi
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Auteur : algol-x Date : 30 janv.16, 23:53 Message :
Yvon a écrit :Oui et alors c'est quoi le problème ?
Le déni
Yvon a écrit :Le présidend Ikéda ne vit pas des dons faits à la Soka Gakkai mais de ses publications .
Réponse toute faite! vous n'en savez rien! quand à ses publications, elles sont achetée en majorité par des membres de la SGI, donc...
Yvon a écrit :Ce n'est pas le cas du financement de L’Unadfi
Ce n'est pas l'ADFI qui est suspecte, mais la Soka Gakkai !
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 00:01 Message :
algol-x a écrit :
Réponse toute faite, vous n'en savez rien,
Vous pensez quoi ? que c'est pas controlé ?
algol-x a écrit :quand à ses publications, elles sont achetée en majorité par des membres de la SGI,
Et Alors ca vous cause un problème , c'est ilégale ?
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 00:05 Message :
Yvon a écrit :Vous pensez quoi ? que c'est pas controlé ? Et Alors ca vous cause un problème , c'est ilégale ?
Vos réactions me ravissent!
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 00:07 Message :
Vos réactions me ravissent!
Y a pas de quoi , les votres également
Un lobby très puissant : le lobby antisectes
Extrait de « Lettre ouverte à la "secte des adversaires des sectes"», de Anne Morelli
On peut certes comprendre que des drames familiaux comme celui que vécut Roger Ikor à travers la mort de son fils aient engendré des associations antisectes (dans son cas, le C.C.M.M., Centre de documentation, d'éducation et d'action Contre les Manipulations Mentales, aussi appelé "Centre Roger Ikor"). Mais il me semble suspect que, à travers le monde, des milliers de personnes liées entre elles par un réseau international aux multiples ramifications vivent pour et par la chasse aux sectes.
Leurs méthodes sont partout semblables : jeter le discrédit sur tous les groupes religieux en dehors des grandes religions classiques et semer à ce sujet la désinformation. La "secte des adversaires des sectes" tenaille donc particulièrement les médias et le monde politique, mais ne néglige pas non plus l'approche du monde de la recherche universitaire. En France, deux associations se partagent ce "marché", correspondant aux deux options fondamentales de la société française : l'une est laïque (C.C.M.M.) et l'autre est catholique (U.N.A.D.F.I.).
En Belgique, ce lobby international est également représenté par des associations liées à nos « piliers» traditionnels. Le C.I.G.S. (Contacts et informations sur les groupes sectaires) est d'obédience catholique et a essaimé en province des « Associations de soutien aux familles victimes des sectes». De l'autre côté, l'A.D.I.F. (Association de Défense des Intérêts des Familles) est liée à l'association laïque fondée en France par Roger Ikor, à un homologue luxembourgeois (C.D.F.I. Luxembourg) et à l'A.D.C.A.M. (Association de Défense Contre les Agressions Mentales).
Une Fédération européenne de ce business antisectes est par ailleurs installée également à Bruxelles (FECRIS-Belgique). Du côté néerlandophone, la V.V.P.G. (Verdediging Van Persoon en Gezin) est une instance semi-officielle, en contact avec l'A.D.I.F. Cette dernière recherche, à la faveur de la récente commission parlementaire, une reconnaissance officielle, le droit d'ester en justice au nom des victimes réelles ou supposées et - si possible ! - des subsides en conséquence. Elle a déjà réussi à établir des relations privilégiées avec de nombreux journalistes et a infiltré le milieu politique bruxellois. Ainsi, le dépliant « Sectes à visage découvert», publié par l'échevine des affaires sociales de Bruxelles, Carine Vyghen, avec le sous-titre avenant de «Une prison sans barreau» et la photo d'un rapace menaçant, conseille-t-il, ni plus ni moins, de s'adresser en cas de «problème» à l'A.D.I.F. ! Le pas fatal supplémentaire serait évidemment de reconnaître ce lobby et de le soutenir avec l'argent des contribuables !
Une autre pratique de désinformation menée par la « secte des adversaires des sectes» est de gonfler les chiffres des adhérents à ces religions minoritaires. Ces chiffres, après douze années d'enquêtes dans ces milieux, je suis plus que jamais incapable de les préciser. En 1981, j'avais - péché de jeunesse - lancé le chiffre de 80.000, mais au fur et à mesure de nos travaux, mes certitudes se sont envolées. Le chiffre, lui, a souvent été repris. Dans chaque groupe religieux, on a tendance à les gonfler (cela donne du poids à la communauté et à ses croyances), mais curieusement, les adversaires des sectes aussi les gonflent, car la pertinence de leur « lutte» (et donc les moyens qu'ils réclament) est évidemment liée au danger potentiel que représente un groupe. Les médias aussi, pour que leur sujet apparaisse important, participent à cette surévaluation du phénomène. Or, si certaines communautés religieuses sont nombreuses, d'autres ont 10, 5 voire 3 membres. Révéler ce nombre infime serait très dévalorisant pour la "secte des adversaires des sectes".
Les lobbies antisectes insistent aussi sur un aspect « captation de notre belle jeunesse» , qui ne correspond guère à la réalité que nous avons pu vérifier lors de nos enquêtes de terrain. Certes, il y a des jeunes dans ces groupes, mais pas de manière « anormale» , et certains groupes sont plutôt formés de jeunes couples, de familles, de vieux soixante-huitard ou même de personnes du troisième âge qui forment une excellente « cible» lorsqu'elles ont à partager du temps, du dévouement et - ce qui ne gâche rien - un peu d'argent. Mais la vieille recette a fait ses preuves : les nouvelles religions ou philosophies doivent toujours être présentées comme les captatrices de la jeunesse. Déjà dans l'Antiquité, lors de l'affirmation du Christianisme, les auteurs païens lui reprochaient essentiellement de détourner la jeunesse de la religion traditionnelle...
Lorsqu'un journaliste ne se soumet pas au schéma classique antisecte, il est aussitôt accusé de complaisance. Ainsi, les auteurs de deux documentaires Arte consacrés aux mormons sont-ils vivement critiqués par « Le Monde» . Ils auraient présenté cette religion avec trop de sympathie... Les auditeurs belges, habitués à entendre l'actualité religieuse commentée par la douce voix de l'abbé Armand Pirard, croient rêver en entendant ces reproches. Ils imaginent mal qu'à l'occasion, par exemple, de la bénédiction pascale ou d'un voyage du pape, un de ses mièvres commentaires se mette à investiguer à propos des finances du Vatican et de ses opérations douteuses, ou des effets catastrophiques de sa diplomatie pro-croate. Mais évidemment, il est des monopoles à ne pas traiter sans « complaisance» et des rivaux qu'il est bon d'enfoncer. On comprend dès lors pourquoi les « sectes» voient rarement avec plaisir débarquer en leurs murs des journalistes, chargés dès le départ de ramener des « informations» croustillantes, sensationnelles et surtout inquiétantes...
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 00:15 Message :
Yvon a écrit :"Un lobby très puissant : le lobby antisectes"
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 00:18 Message : Lien déjà mis au moins 10 fois , c'est votre étendart
un journaliste japonais vivant en France parlant de la SG au Japon c'est formidable
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 00:35 Message :
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 00:40 Message : J'ai lu c'est du trés grand n'importe quoi comme toujours ? Et puis venant d'un journaliste en mal d'écriture ca ne m'étonne pas
La Soka Gakkai est un bon client pour phantasmes en tout genre
Soyez clair , vous avez un contentieux personnel avec la SG que vous n'avez toujours pas réglé On en a parlé durant au moins 4 ans sur ce site :
Et apparament ca vous manque , vous voulez remettre le couvert ici même mais désolé je ne vais pas refaire un tour de manège pour assouvir votre frustration .
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 01:39 Message : Mon attitude concernant la Soka Gakkai est une attitude citoyenne, point!
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 01:44 Message :
Mon attitude concernant la Soka Gakkai est une attitude citoyenne!
Ben voyons Il faut bien se donner "bonne conscience" pour justifier ses rancoeurs personnelles .
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 03:56 Message :
Yvon a écrit :Ben voyons Il faut bien se donner "bonne conscience" pour justifier ses rancoeurs personnelles .
Radotage
Soyez clair , vous avez un contentieux personnel avec la SG que vous n'avez toujours pas réglé On en a parlé durant au moins 4 ans sur ce site : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... _170_1.htm. Et apparament ca vous manque , vous voulez remettre le couvert ici même mais désolé je ne vais pas refaire un tour de manège pour assouvir votre frustration .
vos projections à mon encontre révèlent plutôt votre idolâtrie de la soka gakkai: toute critique envers elle, vous le ressentez comme une agression personnelle d’où votre colère, ensuite je m'exprime comme bon me semble, de plus, vous n'êtes pas obligé de faire suite à mes interventions, enfin, à vous lire, on se demande "qui a un contentieux personnel"
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 04:04 Message :
d’où votre colère
Quelle colère ?
Radotage
A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
Vous partez pour mieux revenir , c'est maladif chez vous, donc vous connaissant , je vous dit : " A bientôt ! "
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 13:08 Message :
Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
"A cours d'arguments" vous allez un peu vite, il suffit de lire les échanges. "vous rapportez des propos" pas du tout, je documente le débat, si vous ne supportez pas la contradiction, faites un blog !
Yvon a écrit :c'est maladif chez vous
je vous retourne le propos!
Auteur : Karlo Date : 31 janv.16, 13:23 Message : Soka Gakkai est l'une des organisations, avec les témoins de Jéhovah, qui donne le plus de travail aux organismes de prévention des dérives sectaires en France.
"Nous avons donc précisé sans relâche à nos interlocuteurs que ces rumeurs nées à la suite de la classification de notre mouvement comme secte dans un rapport parlementaire en 1983, n’ont aucun fondement. Le dernier rapport parlementaire de décembre 2006 reconnait que le Mouvement Soka ne comporte, tant dans sa doctrine, que dans les faits, « aucun comportement déviant ». En 2003, le ministre de l’Intérieur a confirmé cet état de fait dans un courrier qui nous a été adressé.
Enfin, en 2008, Jean-Michel Roulet, alors Président de la MIVILUDES, nous a lui aussi confirmé ce point dans un courrier. Comme vous pouvez le constater, nous ne restons pas immobiles face à la rumeur et la diffamation. Il est essentiel que notre mouvement religieux soit reconnu en France comme il l’est dans le monde entier, et que nous, pratiquants, n’ayons plus à répondre à de telles accusations et à justifier de notre pratique du Bouddhisme de Nichiren."
Le 5 juin 2008 ”Le président de la Miviludes Jean Michel ROULET a déclaré à la radio : “nous sommes dans des rapports de confiance avec la Soka Gakkai aujourd’hui”.
L’avocat de l’ACSBN* a demandé à M. ROULET de mettre cette déclaration par écrit à l’attention de l’ACSBN* et il a accepté. Il écrit dans cette lettre adressée au Consistoire de l’ACSBN : “la Soka Gakkai a soulevé des questions à une époque, mais n’en pose plus aujourd’hui.”
Le 15 juin j’ai eu confirmation de cette nouvelle par le responsable du département des hommes, membre de la coordination nationale du mouvement bouddhique. Au cours d’une rencontre cordiale entre Messieurs ROULET, Pierre CHARLOT, président du Consistoire Soka et l’avocat de l’ACSBN*, le directeur de la MIVILUDES a lui même expliqué avoir pris l’exemple de la Soka Gakkai, pendant une émission de radio à laquelle il participait.
* ACSBN : Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 21:16 Message :La soka gakkai et la critique
Témoignage:
Membre de la Soka Gakkai (SG) pendant plus de 50 ans, Junya Yano a quitté le mouvement en 2008 après des difficultés longues et répétées qui l’ont conduit à porter plainte contre l’organisation.
J. Yano a été Secrétaire général du Nouveau Komeito de 1967 à 1986, puis Président de 1986 à 1989. Commentateur politique, il a écrit une série d’articles, publiés dans le journal Bugei Shunju entre 1993 et 1994, dans lesquels il dénonce certaines positions de la SG amalgamant politique et religion. La SG n’a pas admis d’être critiquée : elle a réagi en exerçant des pressions violentes sur J. Yano et sa famille, leur rendant la vie difficile durant 14 années.
En 1994, l’organisation contraint J. Yano à présenter des excuses et à rectifier les articles incriminés lors de leur prise en compte dans un livre qu’il est en train de terminer.
Il s’exécute et l’affaire semble close.
Mais en avril 2005, plus de 10 ans plus tard, J. Yano , toujours membre du mouvement, est convoqué et informé de la colère de la section jeunesse de la SG qui exige son expulsion ; on exige de lui une lettre d’excuses (texte pré-rédigé). Tenant compte de sa longue relation avec le mouvement, il s’exécute. La presse du mouvemement s’en fait l’écho.
Cependant, la section jeunesse ne désarme pas, exige une réunion avec J. Yano, au cours de laquelle des propos violents et des menaces sont proférés à son encontre. Les membres présents essayent de le forcer à arrêter son activité de commentateur politique. On exige de lui qu’il signe un texte préparé.
Le lendemain, trois anciens élus du Komeito se rendent, sans le prévenir, au domicile de J. Yano, le menacent et obtiennent de lui qu’il s’engage à leur donner ses carnets de notes. Plus tard, dans la nuit, ils retournent chez lui et lui confisquent non seulement ses carnets de notes mais aussi des documents personnels. Et, quelques jours plus tard encore, ils se rendent de nouveau au domicile de J. Yano et emmènent tout le reste des documents personnels (carnets et agendas).
Quelques jours plus tard, au cours d’un « entretien », plusieurs membres de la SG redisent à J. Yano la colère de la section jeunesse et l’incitent à faire un don de… 200 à 300 millions de Yen (entre 1,3 et 2 millions d’euros).
D’août à décembre 2005, la SG fait paraître des articles à répétition, diffamant J. Yano.
A partir de mai 2006 des caméras sont installées permettant de surveiller la maison de J. Yano, les membres de la famille sont fréquemment pris en filature et tous se sentent souvent en danger physique.
J. Yano dépose plainte contre X auprès de la police et demande une protection policière.
En décembre 2007, le tribunal local de Tokyo rejette la plainte, considérant qu’il a remis « librement » ses carnets de notes et autres documents.
Entre 2006 et 2008, la SG a maintenue sa pression sur J. Yano avec de nouveaux articles dans la presse du mouvement.
Début 2008, lors d’une conférence au club des correspondants de presse étrangers, J. Yano déclare à nouveau que dans son conflit avec la SG cette dernière a conduit des actions qui ne respectent ni sa personne ni ses droits de citoyen.
En mai de cette même année, il quitte le mouvement et intente un procès en dommages et intérêts contre la SG et sept de ses responsables : il considère que ces derniers ont exercé sur lui et sa famille des pressions pour qu’il abandonne son activité de commentateur politique.
Le tribunal local de Tokyo rejette à nouveau les arguments du plaignant. J. Yano fait appel et gagne en deuxième instance. Enfin, le 1er septembre 2009, la Cour de Cassation (Saikô Saibansho) prononce la non recevabilité du pourvoi engagé par la SG : le jugement en faveur de J. Yano est définitif.
La Soka Gakkai n’aime pas les critiques… même venant d’un adepte fidèle de longue date. Il aura fallu 15 longues années et beaucoup de ténacité pour qu’il retrouve son honneur et sa liberté d’action.
A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
Quand à l' unadfi on a vu ce qu'elle vaut , c'est à dire pas grand chose .
un petit rappel :
L'Unadfi ou la "secte anti secte "
Enquête sur la « secte anti-sectes »
Officiellement, l’U.N.A.D.F.I. (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et
de l’Individu) s’est donné pour mission de lutter contre les sectes. Certes, ce combat pourrait
être légitime s’il était mené contre de vraies sectes, c’est-à-dire des organisations qui
mettraient en cause gravement l’équilibre physique et mental de leurs membres ou l’ordre
social et la sécurité publique. De toute évidence, s’il existe de telles sectes, ce qui justifie de
les combattre, elles sont très rares de par le monde et quasi-inexistantes en France à ma
connaissance. L’ U.N.A.D.F.I. ne semble ni indépendante ni objective dans ses jugements,
pas plus que le C.C.M.M (centre contre les manipulations mentales), la Miviludes et les
services de renseignements généraux pour des raisons et des objectifs différents. Comme le
laisseraient croire certains documents qui émanent d’elle, cette association considérerait a
priori que toute organisation dont l’enseignement n’est pas conforme à la foi catholique
serait une secte, sans parler du jésuitisme notoire dont elle fait preuve dans sa croisade
antisectes ainsi que de l’influence dominicaine qui signe nombre des articles de fond de sa
presse antisectes et de son idéologie de base. Les Jésuites et les Dominicains ayant été les fers
de lance de l’Inquisition, il est temps de montrer l’autre visage de la sainte U.N.A.D.F.I, afin
que les fantômes de l’Inquisition ne viennent pas hanter le 21e siècle et prôner la restauration
d’une pensée religieuse unique, ce qui remettrait en cause un droit acquis au fil des siècles au
prix d’une immense souffrance: la liberté de conscience et de croyance. La laïcité
républicaine garantit en effet à tous les citoyens français et européens le libre choix de leurs
croyances et de leurs opinions sans aucune exception. Seul le régime de Vichy a contesté ce
droit en France aux juifs et aux sectes (francs-maçons compris à l’époque) et vous connaissez
la suite. Le vrai visage de l’A.D.F.I.
D’après « Sectes, religions et libertés publiques » de Christian Paturel (Édition La Pensée
Universelle 1996) la plupart des mouvements « anti-sectes » européens sont des
émanations de l’A.F.F. (American Family Fondation). L’A.D.F.I. (Association de Défense
de la Famille et de l’Individu) figure d’ailleurs fréquemment dans « The Advisor », une
publication de l’A.F.F. Cette organisation anti-sectes est composée essentiellement de
psychiatres marginaux : Margaret Singer, Jolly West, John Clark. Au sein de cette structure
internationale, les psychiatres occupent une place de premier plan. Ces derniers sont des
spécialistes des contrôles du mental humain (hypnose, électrochocs, injection de drogues), des
techniques de manipulation des foules, du « deprogramming » qui, par des pratiques diverses
et violentes, vise à rétablir la « santé mentale » des individus concernés. Parmi ces
psychiatres: Ted Patrick : ancien psychologue de l’armée américaine, qui a adopté les
méthodes brutales de « deprogramming » pour réinsérer dans le droit chemin les membres des
« sectes » (enlèvement, séquestration, violence…). Dr John Clark: spécialiste du contrôle
mental et ancien assistant du Dr Lindemann de la C.I.A. Il a été sanctionné par le Conseil de
l’Ordre des Médecins du Massachusetts pour avoir interné de force une personne en raison de
ses croyances religieuses. En 1983, il a proposé un plan visant à faire disparaître les
« nouvelles religions ». Clark dénonce les barrières juridiques des sociétés démocratiques et
libérales qui se dressent pour contrarier ses conceptions personnelles et c’est une
dénonciation courante dans la bouche des responsables de l’ADFI et de la Miviludes. Ses
travaux sont d’ailleurs souvent cités dans les publications de l’A.D.F.I. Margaret Singer :
Elle fut psychologue militaire et eut des problèmes avec la justice américaine, qui considéra
que ses rapports de psychiatrie étaient « des jugements de valeurs déguisés sous la forme
d’opinion d’expert ». Dr Louis West : Il préconisait la stérilisation des Noirs et des Hispanoaméricains
pour lutter contre la criminalité. Il est souvent cité dans les publications de
l’A.D.F.I. (ex : Bulles). Les thèses défendues par ces psychiatres suscitent l’indignation de la
psychiatrie américaine : ce sont des marginaux. Dr Robert Lifton : Défenseur acharné du
« deprogramming », il est l’auteur d’un ouvrage équivoque sur les pratiques des médecins
nazis dans les camps de concentration. La naissance de l’ADFI.
L’A.D.F.I. est née à Rennes en Bretagne en 1974 à l’initiative du Dr Champollion et du
Psychiatre André Badiche. Elle déclare immédiatement son attachement aux théories pseudoscientifiques
des psychiatres américains : John Clark, Margaret Singer et Louis West, visant à
la normalisation de la société qui serait en péril à cause des mouvements sectaires ou des
nouvelles religions. On retrouve dans l’A.D.F.I. les idées qui animaient les mouvements
antisémites et antimaçonniques qui firent les beaux jours du gouvernement de Vichy :
dénonciation d’une minorité occulte qui détiendrait la réalité du pouvoir de la finance et qui
serait à l’origine des malheurs de la société (exemple : la Scientologie). Les sectes ont
remplacé les Juifs et la Franc-maçonnerie est devenue inattaquable à cause de son pouvoir
politique (elle compte plusieurs membres dans les rangs de la Miviludes). L’A.D.F.I. est la
courroie de transmission qui véhicule l’idéologie totalitaire des psychiatres américains
marginaux. Elle préconise et utilise les méthodes de « deprogramming » du Dr Clark, qui sont
similaires à celles employées par les soviétiques aux belles heures du communisme pour
« soigner » les « dissidents ». L’A.D.F.I. tente régulièrement d’imposer ses thèses aux
autorités publiques et aux médias. Elle possède ses entrées dans les Ministères. Par ailleurs,
elle est membre de nombreux organismes (la Commission Consultative Nationale des Droits
de l’Homme rattachée au Premier Ministre en France ! ! !). L’A.D.F.I. n’hésite pas à
employer les moyens qu’elle dénonce chez les sectes: désinformation, multiplication de
messages répétitifs, exploitation maximale de tueries dramatiques dans le domaine des sectes
et très suspects quant à la réalité des faits rapportés (Guyana, Waco, le Temple Solaire…). Il
ne faut pas perdre de vue, par exemple, que l’affaire de l’Ordre du temple solaire en France
(dont on entend beaucoup moins parler d’ailleurs) est une tuerie organisée de toutes pièces par
les commandos de la marine française. Ce massacre déguisé en suicide mettait fin à des
années au service d’une fraction dissidente du contre-espionnage français par les membres
dirigeants de l’OTS (ce sujet fera bientôt l’objet d’un autre dossier). Un des acteurs
principaux de cette sinistre affaire fut un psychiatre français, le docteur Jean-Marie Abgrall,
qui exerça préalablement dans l’armée ! L’ ADFI et les milieux catholiques intégristes.
Le siège de l’A.D.F.I. est très fréquenté par le clergé, par l’abbé Trouslard qui y représente
le Vatican, mais aussi par Mgr Vernette, l’abbé Yvon Lemoine, et l’évêque de Tours… A
l’origine, l’A.D.F.I. bénéficiait de locaux gracieusement offerts par une paroisse catholique
et le mouvement rennais a toujours été fortement soutenu par le clergé local et les milieux
catholiques intégristes rennais. Nous sommes bien placés pour le savoir, croyez-moi, car
nous sommes sur place depuis de nombreuses années. Les avocats de l’UNADFI les plus
extrémistes prêchent leurs thèses antisectes dans les églises Rennaises. Le fondement
pseudo-scientifique de l’A.D.F.I. n’est pas porté à la connaissance des ses membres, pour la
plupart sincères. Un discours leur est diffusé. Grâce à un astucieux habillage, le message est
rendu crédible, attrayant, voire empreint d’altruisme. Derrière cette vitrine se cache en réalité
une idéologie de l’exclusion et de la haine. L’A.D.F.I. s’attaque généralement à des groupes
soigneusement sélectionnés pour leur petitesse et leur pacifisme. Son objectif est de
démontrer la nocivité et l’extrême dangerosité des nouveaux mouvements religieux, afin de
ramener les brebis égarées vers l’enclos déserté de l’Eglise catholique. En fait, elle entre dans
le plan de ré-évangélisation de l’Église. Elle se livre à une véritable Croisade. L’A.D.F.I est
financée par des subventions du Ministère des affaires sociales, du Ministère de la
Jeunesse et des Sports, du Ministère de la Santé, de l’armée !!!, des fonds spéciaux
émanant du premier ministre et par de nombreuses communes et départements. Un tel
soutien est une hérésie républicaine. Les autres pays européens, par exemple l’Allemagne,
refusent qu’une association de ce type soit financée par l’état. Ce financement est illégal aux
yeux de la communauté européenne et a fait l’objet d’une condamnation. La démarche de
l’A.D.F.I. n’est ni scientifique, ni logique, ni républicaine, ni laïque, ni altruiste, ni
respectueuse des droits de l’homme. Elle est par contre historique, opportuniste et conforme à
une certaine tradition de discrimination religieuse en France. Signalons une étude de Pierre
Barrucand (du CNRS) : « Les sectes anti-sectes », où il critique vivement l’A.D.F.I. Du même
auteur, (P. Barrucand), « Haines d’hier et d’aujourd’hui », campagnes anti-juifs, antifrancmaçons,
anti-sectes. Extrait de « Haines d’hier et d’aujourd’hui » : Quand je vois un
mouvement comme l’A.D.F.I., j’ai l’impression qu’on y rencontre surtout des personnes
qui sont en proie à une obsession, une intoxication. Autrement dit, ils subissent exactement
le phénomène qu’ils croient devoir dénoncer – sans le début d’une preuve – contre un
certain nombre de religions plus ou moins minoritaires. Si manipulation mentale il y a, elle
est le fait de l’A.D.F.I., dont les membres s’intoxiquent mentalement eux-mêmes. Mais ce
qui est absolument stupéfiant, c’est de voir un mouvement confidentiel et quasi secret comme
l’A.D.F.I. être pris au sérieux par certains journalistes, voire certains milieux officiels. Elle est
le pivot central d’une campagne de désinformation. C’est pourquoi cette association est
redoutable et perverse. Elle fonde toute son action, au mieux sur la polémique méchante, au
pire sur la délation et la désinformation. L’A.D.F.I a su se donner une image respectable et est
parvenue à tromper la presse et même parfois les pouvoirs publics. Cette « secte » – au sens le
plus péjoratif du terme – est arrivée ainsi à une certaine puissance, réalisant donc en partie les
fins ténébreuses qu’elle attribue à ceux qu’elle combat, unissant avec habileté le rationalisme
athée de certains et l’intransigeance doctrinale théologique d’autres, et surtout arrivant à se
faire passer comme sérieuse et objective. Dans le cas de l’A.D.F.I., j’ai eu l’impression de
gens qui sont véritablement intoxiqués par leur mythologie et qui vivent dans un univers
complètement fantasmatique. Il est bien évident que ce que je dis ne saurait justifier en aucun
cas les agissements de tel ou tel groupe qui se livrerait à des activités criminelles. Il s’agit
simplement du droit de pratiquer une religion et d’exprimer ses convictions. Il faut que la
presse et les pouvoirs publics deviennent conscients de la vraie nature de l’A.D.F.I Un
permanent de l’A.D.F.I est allé jusqu’à affirmer « qu’un membre d’une secte n’est pas une
personne authentique ».
Par un jugement en date du 12 septembre 1997,
Le Tribunal de Grande Instance de Paris a débouté l’UNADFI de son action pour diffamation
à l’encontre de Louis Pauwels, écrivain et éditorialiste, aujourd’hui décédé, et du Directeur de
publication du Figaro.
L’association s’était estimée diffamée dans l’article publié dans Le Figaro du 24 octobre 1996
sous le titre « Sectes : l’esprit d’inquisition », par le passage ci-après : « Depuis 1975, se sont
instaurées des associations antisectes qui accusent globalement leurs adversaires de
déstructurer les individus et de menacer les familles. La plus virulente d’entre elles est l’ADFI
(Association pour la Défense de la Famille et de l’Individu). Elle catalyse, sinon promeut des
attaques contre les groupes spirituels non conformes. J’apprends qu’elle s’inspire d’un
courant de la psychiatrie américaine visant à la normalisation de la société par la destruction
des nouvelles religions. Cette guerre contre les sectes réveille l’esprit d’inquisition et
s’apparente dans bien des cas aux procès en sorcellerie où la rumeur tenait lieu de preuve. Il
suffit désormais d’accuser un groupe marginal de captation de la personnalité et manipulation
mentale pour qu’il se trouve rangé au nombre des sectes, et, par là même, mobiliser contre lui
l’opinion générale. Cette nouvelle chasse aux sorcières bénéficie des subsides de l’État, et,
sauf exceptions, du soutien sans réflexion des médias ». La Cour a jugé que l’article
traduisait, » de la part du journaliste, une mise en garde contre les excès pouvant porter
atteinte à la liberté de pensée et d’expression, ainsi qu’un appel à la tolérance dans la légalité.
Or, dans une société démocratique, la manifestation d’un tel point de vue doit, à l’évidence,
pouvoir contribuer, au même titre que d’autres prises de position, au débat public sur le
phénomène sectaire ».
Nous rappelons à ceux qui l’auraient oublié que l’Omnium des Libertés est né dans cette
période et dans ce contexte, en 1996, d’une initiative de Louis Pauwels et de Joël Labruyère
(hé oui, 15 ans déjà). La FRANCE au banc des accusés.
Après que le Département d’État américain et l’ONU aient condamné la France pour son
attitude vis à vis des minorités spirituelles, l’OSCE épingle la « patrie des droits de l’homme »
pour violation de la liberté religieuse. L’OSCE – Organisation pour la Sécurité et la
Coopération en Europe – a tenu à Vienne, le 22 mars 1999, une conférence sur le thème de la
liberté de religion en Europe. Y ont participé des délégations de tous les pays de l’OSCE et
plus de 100 organisations religieuses et non gouvernementales. 70 délégations ont pris la
parole dans ce débat consacré au pluralisme religieux et aux violations de la liberté religieuse.
A l’occasion de cette conférence, la Fédération Internationale d’Helsinki pour les Droits de
l’Homme a présenté son rapport « Discrimination religieuse et violations des engagements
d’Helsinki ». Ce rapport montre que des démocraties européennes violent leurs engagements
relatifs à la liberté de religion et à la tolérance religieuse. Voici ce que dit ce rapport de la
situation française : Depuis 1996, une montée de l’intolérance et de la discrimination a été
observée en France à l’égard des nouvelles religions. En janvier 1996, l’Assemblée Nationale
a publié le rapport Guyard, contenant une liste de 172 sectes ou cultes jugés dangereux. Ce
rapport a engendré des articles de presse calomnieux à l’égard des minorités religieuses, a fait
circuler des rumeurs et des informations fausses, et constitue une incitation à l’intolérance
religieuse. Dans ce contexte, une multitude de situations et de formes de persécution virtuelle
se sont développées. Les minorités religieuses ont été publiquement marginalisées et
stigmatisées. Cette attitude a engendré de l’exclusion, des pertes d’emploi, une nette
discrimination religieuse de la part des autorités françaises et une forte montée de
l’intolérance de la part de la société civile à l’égard des gens de tous milieux à cause de leurs
croyances religieuses. Le gouvernement français a établi une « Mission Interministérielle de
Lutte contre les Sectes » – la MILS – avec à sa tête Alain Vivien, la figure de proue du
mouvement anti-sectes. L’Omnium des libertés a, à plusieurs reprises, déposé des plaintes à
l’OSCE, sa délégation a pu s’exprimer et être entendu devant cette respectable assemblée.
L’Omnium contribuera grandement à la déconfiture de Vivien et de la MILS par une plainte
déposée devant le procureur de la république de Paris en forme de dénonciation d’abus de
sociaux à l’encontre du couple Vivien, démontré par une enquête de près de deux ans sur les
mouvements occultes de fonds au bénéfice du couple Vivien par le biais du CCMM. Nous
avons renoncé, peut-être à tort, à l’action judiciaire quand la Mils a disparu en même temps
que Vivien et Jospin. La MILS sera remplacée, malheureusement, par la MIVILUDES et
Georges Fenech, ce qui n’est pas mieux mais se terminera mal pour des raisons équivalentes à
celles qui ont fait récemment condamner Charles Pasqua (avec sursis) dans la sombre affaire
du casino d’Annemasse. Paradoxe étonnant, Fenech et Fillion, tous deux catholiques
« militants », ont repris le contrôle de la Miviludes donc de l’action antisectes de l’état
français et ont laissé la présidence de l’UNADFI à Catherine Picard, député socialiste ne se
cachant pas de son trotskisme latent. Cette récupération de la gauche au sein de l’action
gouvernementale va probablement, dans le cas de madame Picard, leur coûter cher par la suite
(voir article suivant sur les barbouzes de l’état). L’UNADFI, barbouzes de l’état ?
L’Unadfi est une association de la loi 1901. Tout comme les sectes qu’elle combat l’Unadfi a
ses détracteurs. Mais ce qui a semblé échapper à l’opinion publique, c’est ce que vient de
révéler l’observatoire des subventions aux associations : le financement de l’Unadfi.
En effet, alors que les associations d’utilité publique (c’est le cas de l’Unadfi) ont l’obligation
d’être financées majoritairement par leurs membres à plus de 50%, on découvre que depuis 10
ans, l’Unadfi reçoit plus de 96% de son financement des finances publiques, par
l’intermédiaire de différents ministères. Des millions d’euros payés par le contribuable pour
quelques milliers payés par des membres, des donateurs et des supporters.
Cela mène à se poser quelques questions sur l’utilisation de cette association par les
ministères qui la soutiennent. En effet, en France, la constitution interdit au pouvoir
exécutif de s’ingérer dans les affaires des religions. De plus la séparation des pouvoirs écarte
ce même exécutif (ainsi que le législatif) du champ judiciaire, qui ne peut donc pas se
constituer partie civile dans les histoires de sectes et autres casse-tête politico judiciaires.
Mais l’Unadfi, en tant qu’association d’utilité publique, a le droit de se constituer partie civile,
ce qu’elle ne manque pas de faire (procès de la scientologie, divers procès contre les médecins
« déviants »). Comme les associations d’utilité publique sont censées être financées par les
membres, on comprend que normalement elles ne sont pas au service de l’état. Ce n’est pas le
cas de l’Unadfi : financée à 96% par l’état, elle est en fait le bras armé qui peut permettre à
certaines membres du pouvoir exécutif d’enter dans les tribunaux sans être identifiés.
Lors de son passage devant la barre du procès contre la scientologie, une phrase a échappé à
Catherine Picard, présidente de l’Unadfi et député socialiste : « en fait notre ministère de
tutelle est le ministère des affaires sociales » déclare-t-elle devant les juges. Une phrase qui
fait trembler en haut lieu et qui pourrait gêner un plan qui jusque là se déroulait sans accroc.
En effet depuis 1996, les seules affaires sociales ont versé à l’Unadfi 1 million 224 mille
euros de subventions. Le premier ministre verse 110000 euros par an à cette association
soit 660000 euros au total. Il s’agirait de subventions obtenues grâce à la Miviludes qui ne
peut pas, non plus, se constituer partie civile.
Autre détail qui tue, depuis plusieurs années, l’Unadfi est appelée à former divers magistrats,
notamment de l’école de la magistrature, pour faire condamner les sectes. Un entrisme de
l’état dans un pouvoir judiciaire censé être indépendant.
Des pratiques, qui, si elles étaient généralisées et étendues à d’autres domaines, mettraient
réellement en péril la séparation des pouvoirs au cœur de notre constitution.
En ce jour anniversaire du 18 juin je vous promets que nous ferons tout pour que cet état de
fait soit dénoncé et condamné en justice par les instances garantes de la constitution française
et des libertés en Europe.
Auteur : algol-x Date : 31 janv.16, 23:19 Message :
Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
On dirait que le disque est rayé!
Auteur : Yvon Date : 31 janv.16, 23:38 Message :
Yvon a écrit :A cours d'arguments vous rapportez des propos d'il y a 8 ans et rabaché durant 4 ans, c'est sur qu'il y a radotage
algol-x a écrit :On dirait que le disque est rayé!
Avec vous c'est sur , 8 ans que vous racontez et colportez les mêmes conneries d'un site à l'autre ,forcément ca tourne en rond
Auteur : algol-x Date : 01 févr.16, 00:30 Message :
Yvon a écrit :Avec vous c'est sur , 8 ans que vous racontez et colportez les mêmes conneries d'un site à l'autre ,forcément ca tourne en rond
"La Soka Gakkai est une structure pyramidale, avec une bureaucratisation et une multitude de structures qui renforcent le pouvoir du gourou depuis les années 60, M. Ikeda (il faut noter qu’il n’est plus le président nominal de la secte, mais détient de facto le pouvoir réel au sein de la secte).
- une pression financière extrêmement forte sur les adeptes nippons . A l’étranger, la pression est moins forte car la consigne est de gagner une bonne image de marque et de toute façon, avec 8 millions d’adeptes nippons pressurés régulièrement, ils n’ont pas vraiment besoin d’argent. On peut dire que les adeptes nippons financent l’internationalisation de la secte.
- des mécanismes d’emprise sur les adeptes, avec une déréalisation, la construction d’un "isolat culturel" (expression empruntée à "la dérive sectaire" d’Anne Fournier et de Michel Monroi ,PUF), une dépendance totale provoquée et entretenue par des procédés de mobilisation psychologique et par un contrôle de l’espace-temps des adeptes. Une modification de l’éthique et une altération de l’identité des adeptes, à leur insu.
- une doctrine pseudo-religieuse ( manipulation, et dévoiement, de concepts religieux à des fins de pouvoir) qui légitime les activités politiques de la secte, car les objectifs de M. Ikeda et de la Soka Gakkai sont d’ordre purement politique. Il s’agit de devenir le centre de gravité de l’échiquier politique nippon et de la société, et de devenir "la religion mondiale", version pseudo-religieuse de l’ONU .
- un parti politique , le contrôle d’un électorat flottant de6 à 8 millions de bulletins de vote, le contrôle occulte de parlementaires d’autres partis.
- l’infiltration bureaucratique de la Soka Gakkai qui a développé des réseaux secrets au sein de grands ministères, dans les milieux juridiques, dans la police des grandes villes, entre autres.
- une infiltration à l’étranger aussi avec des réseaux secrets dans les ambassades,les organisations internationales.
- une stratégie de cour en direction des leaders d’opinion des différents pays,dans différents domaines politique, culturels, recherche etc..., et une extrême "générosité" envers nombre de personnalités piégées ou achetées.
- une stratégie qui semble, par le biais d’organisations et de mécanismes précis, relever d’ activités de renseignement."
- des structures lui permettant de pénétrer même les milieux les plus fermés. un statut d’ONG des Nations-Unies, un réseau impressionnant de centres de recherche, des musées, associations culturelles, etc... Un Etat dans l’Etat, donc. Ce degré de logistique permet à la Soka Gakkai de passer au politique, c’est-à-dire de prendre en charge le politique. C’est une forme de parasitage,dans la mesure où la majorité des Japonais non membres rejettent cette secte et dénoncent sa stratégie de pouvoir.
Auteur : Yvon Date : 01 févr.16, 01:20 Message : C'est ce que je disais vous radotez faute de mieux .
Maintenant vous recherchez encore une fois comme il y a 4 ans dans les poubelles d'internet . Chassez le naturel, il revient au galop .
Florence Lacroix a vécu au Japon et a fréquenté les milieux anti-Gakkai. Elle est donc revenue avec la vulgate anti-Soka.
Florence Lacroix devenue chef d'entreprise c'est une super référence , et fait autorité en la matière et on en a déjà parlé :
Cette thèse ne vaut rien , au regard de la vie réelle des pratiquants comme moi , qui n'ont jamais connut ce qu'il y est mentionné . De plus c'est complètement à charge aucune contre information , aucun témoignage à décharge . C'est une thèse partisane à l'encontre de la Soka gakkai rien de plus . Encore mieux cette thèse a été jugé par un jury qui n'y connaissait rien .
Ce qui m'ammuse également c'est l'intitulé :
Chercheur à l’Université de Paris I - Sorbonne
- Spécialiste des mouvements sectaires
Elle est autant chercheuse et spécialiste que je suis danseuse à l'opéra
Auteur : algol-x Date : 01 févr.16, 05:08 Message : suite et fin
"Indépendamment des déterminants culturels typiquement nippons qui donnent à la Soka Gakkai son originalité, je crois que lorsqu’une secte a atteint un certain degré de développement en termes financiers et en termes d’adeptes, les objectifs financiers deviennent moins pressants et ce qui devient l’objectif primordial est la conquête du pouvoir. Le dépassement d’un certain degré de logistique débouche sur un passage au politique, à des fins de conquête du pouvoir. En cela, la Soka Gakkai, première secte au monde par sa logistique et le degré de sophistication de sa stratégie, me semble être le prototype des sectes à venir."
"Indépendamment des déterminants culturels typiquement nippons qui donnent à la Soka Gakkai son originalité, je crois que lorsqu’une secte a atteint un certain degré de développement en termes financiers et en termes d’adeptes, les objectifs financiers deviennent moins pressants et ce qui devient l’objectif primordial est la conquête du pouvoir. Le dépassement d’un certain degré de logistique débouche sur un passage au politique, à des fins de conquête du pouvoir. En cela, la Soka Gakkai, première secte au monde par sa logistique et le degré de sophistication de sa stratégie, me semble être le prototype des sectes à venir."
Bouddha ne s'est jamais immiscé dans le pouvoir politique , ce qui me dérange dans la philosophie de la sokka gakkaï notamment au japon c'est ce coté politisé et la volonté de mettre le bouddhisme sur la scène politique en infiltrant la population avec des élus et des pressions malsaines sur l'opinion publique .
Et ça c'est très particulier à la sokka gakkaï , les autres courants du bouddhisme séparent bien les choses.
Mais bon comme tu dis ça c'est le nouveau prototype des sectes à venir , la scientologie a beaucoup exploité ce genre de méthode aussi cependant .
Pour moi les gens ont le droit de croire ce qui leur chante mais pas par ces moyens là .
Mais bon j'ai pas un très bon rapport avec les religions qui mélangent politique et religion en général , même quand le pape ou le dalaï lama s'impliquent trop politiquement ça me met parfois mal à l'aise .J'ai horreur de l'islam à cause de ça , parce qu'eux c'est vraiment le pompom là dessus puisque la religion est au sein de l'état carrément .Pour moi trop mélanger politique et religion c'est une matière dangereuse .
Auteur : Yvon Date : 01 févr.16, 06:38 Message : Je suis aussi pour la séparation de l'église et de l'état
Le bouddhisme touche tous les aspects de la vie . Les aspects de la vie se sont également tous les aspects de la société dont fait parti la politique .
Le Komeito s'est donné pour but de réformer la société japonaise .
Cependant c'est propre au Japon quoiqu'en France Christine Boutin ultra catho et son Parti chrétien-démocrate (PCD) , c'est pas mal non plus dans le mélange Religion et politique.
Celui qui veut établir la paix dans le monde doit passer par le dialogue, c'est pourquoi les responsables religieux comme le dalai-lama , Daisaku Ikeda , Le pape , s'entretiennent avec les dirigeant politiques de ce monde .
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 01:26 Message :
Yvon a écrit :"Celui qui veut établir la paix dans le monde doit passer par le dialogue, c'est pourquoi les responsables religieux comme le dalai-lama Daisaku Ikeda , Le pape , s'entretiennent avec les dirigeant politiques de ce monde "
Auteur : Karlo Date : 02 févr.16, 01:44 Message : Soka Gakkai c'est avant-tout un business pour ses cadres.
Auteur : Yvon Date : 02 févr.16, 01:56 Message :
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 02:25 Message :
Yvon a écrit :La dialogue ca se fait avec tous les chefs d'états , chaque être humain à l'état de bouddha . La paix mondiale ca concerne la planete entière .
Auteur : Yvon Date : 02 févr.16, 02:27 Message : La dialogue ca se fait avec tous les chefs d'états , chaque être humain à l'état de bouddha . La paix mondiale ca concerne la planete entière .
Nelson Mandela
Zou Enlai
Et bien d'autres .....
15/11/2009 Invitation de M. Obama pour Daisaku Ikeda
Samedi 14 novembre a eu lieu au Suntory hall de Tokyo un important discours de politique étrangère de M. Obama. Les différents thèmes de politique dans la région du pacifique ont été abordés , y compris "l'engagement pour un monde sans armement nucleaires". Plusieurs personnalités japonaises ont été invités à ce discours, y compris Daisaku Ikeda, philosophe et intellectuel japonais qui, ne pouvant pas s'y rendre a envoyé un représentant.
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 02:33 Message :
yvon a écrit :c'est pourquoi les responsables religieux comme le dalai-lama Daisaku Ikeda , Le pape , s'entretiennent avec les dirigeant politiques de ce monde "
Cherchez l'erreur!
Et puis au niveau des relations Ikéda/Noriéga on trouve des docs intéressants:
Auteur : Yvon Date : 02 févr.16, 02:40 Message : Bravo pour l'amalgame, du grand délire Voyons un peu de sérieux
Cherchez l'erreur!
L'erreur c'est vous
Ne vous déplaise : Daisaku Ikeda est un intellectuel, philosophe et personnage religieux japonais. Troisième président de l’association bouddhiste Sōka Gakkai entre 1960 et 1979, il est, depuis 1975, le président de la Sōka Gakkai Internationale (SGI), qui regroupe les associations Soka de différents pays.
Ayant œuvré dans des domaines aussi variés que la philosophie, la fiction, la critique, les essais, la poésie, la photographie ou encore la théologie du bouddhisme de Nichiren, il est professeur et docteur honoraire de plusieurs universités et membre honoraire du Club de Rome.
1983 Médaille de la paix par L'ONU .
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 03:11 Message :- une stratégie de cour en direction des leaders d’opinion des différents pays, dans différents domaines politique, culturels, recherche etc..., et une extrême "générosité" envers nombre de personnalités piégées ou achetées.
- des structures lui permettant de pénétrer même les milieux les plus fermés. un statut d’ONG des Nations-Unies, un réseau impressionnant de centres de recherche, des musées, associations culturelles, etc... Un Etat dans l’Etat, donc. Ce degré de logistique permet à la Soka Gakkai de passer au politique, c’est-à-dire de prendre en charge le politique. C’est une forme de parasitage, dans la mesure où la majorité des Japonais non membres rejettent cette secte et dénoncent sa stratégie de pouvoir.
Auteur : Karlo Date : 02 févr.16, 03:22 Message : Si il veut que son business fructifie il faut bien aller voir les gens haut-placés.
Auteur : Yvon Date : 02 févr.16, 03:28 Message : Encore une fois :
Lien déjà mis au moins 10 fois , c'est votre étendart
un journaliste japonais vivant en France parlant de la SG au Japon c'est formidable
La suite :
À partir des années 1970, en pleine guerre froide, Daisaku Ikeda entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le 8 septembre 1968, il lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai.
Basé sur l'esprit ouvert du bouddhisme, Daisaku Ikeda s'est engagé dans une série de dialogues avec de nombreuses personnalités dans divers domaines (lettres, arts, politique, santé, etc). Ces échanges de cœur à cœur ont pour but de trouver des réponses aux défis de notre époque et de faire avancer la construction d'un XXIe siècle tourné vers la paix.
Parmi ces rencontres :
Arnold Toynbee, historien britannique
Aurelio Peccei, co-fondateur du Club de Rome
Zhou Enlai, premier secrétaire du gouvernement chinois
Le prince Sianouk, président de la république du Kampuchea
Vaclav Havel, ex-président de la Tchécoslovaquie
Mikhail Gorbatchev, alors président de l'URSS
Nelson Mandela, président de la république sud-africaine et prix Nobel de la paix
Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix
Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la paix
Rosa Parks, « mère » du mouvement des droits civiques américains
Corazon Aquin, présidente de la république des Philipines
Rajiv Gandhi, Premier ministre de l'Inde
Pour la France :
René Huygue, historien d'art français
Alain Poher, président du Sénat
Jacques Chirac, en 1987, alors maire de Paris
François Mitterrand, en 1989, Président de la République française
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 07:24 Message :
Yvon a écrit :un journaliste japonais vivant en France parlant de la SG au Japon c'est formidable
Il est dangereux de critiquer la soka gakkai sur le sol japonais, par rapport au noyautage effectuée par cette dernière, au sein de de la police, douane, justice etc. sans compter le "Kosen-bu" service de renseignement de Soka Gakkai! Comme vous l'écrivez c'est formidable!
Yvon a écrit :"À partir des années 1970, en pleine guerre froide, Daisaku Ikeda entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le 8 septembre 1968, il lance un appelle " pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai."
Ikeda suggère que grâce à lui une guerre nucléaire à été évitée, pas moins! ensuite fait intéressant, il a manifesté son hostilité face au nucléaire civil qu'après l'accident de Fukushima:
Il est dangereux de critiquer la soka gakkai sur le sol japonais, par rapport au noyautage effectuée par cette dernière, au sein de de la police, douane, justice etc. sans compter le "Kosen-bu" service de renseignement de Soka Gakkai!
Bonjour la paranoïa , les anti Gakkai sont au Japon libres de leur opinions et figurent souvent parmis les plus virulents . les tabloÏds à ce sujet ne manquent pas .
La position de la SG contre le nucléaire ne date pas d'hier.
Le 8 septembre 1957 Josei Toda 2ième président de la Soka Gakkai fit publiquement une déclaration intitulée :
"L'appel pour l'abolition totale des bombes atomiques et à hydrogène" constituant la base des idéaux pour la paix de la Soka Gakkai .
Propositions pour la paix
Tous les ans depuis 1983, à la date anniversaire de la création de la SGI, le 26 janvier, il adresse à l’ONU des Propositions pour la paix. Il y traite des défis du monde contemporain, et suggère des solutions fondées sur la philosophie bouddhique. Il y appelle notamment au renforcement des Nations unies, au désarmement, au respect de l'environnement, à la lutte contre la pauvreté. Dans sa proposition de 2012, il appelle le Japon à l'abandon de l'énergie nucléaire
La suite :
En tant que président de la Soka Gakkai et, plus tard, de la SGI, il établit plusieurs instituts éducatifs, religieux, culturels et de recherche :
l’Institut de philosophie orientale en 1962,
l’Association des concerts Min-On en 1963,
l’Université Soka de Hachioji, dans la banlieue de Tokyo en 1971
l'Université Soka d'Amérique à Orange County (États-Unis) en 2001,
le musée d’art Fuji de Tokyo en 1983,
la Maison littéraire de Victor Hugo à Bièvres en 1991,
l’Institut Toda de recherche sur la paix en 1996,
le Centre de recherches écologiques d’Amazonie près de Manaus (Brésil)
le Centre de recherche de Boston pour le xxie siècle en 1993 (rebaptisé en 2009, Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue)
Auteur : algol-x Date : 02 févr.16, 22:41 Message :
yvon a écrit :les anti Gakkai sont au Japon libres de leur opinions et figurent souvent parmis les plus virulents . les tabloÏds à ce sujet ne manquent pas
"En 2003, la secte Soka Gakkai continue de harceler le journaliste indépendant Masao Okkotsu, directeur de la revue bimensuelle d'informations Forum 21. La secte, qui dispose de puissants relais financiers et politiques, notamment le parti Komeito (membre de la coalition au pouvoir), a fait preuve à plusieurs reprises d'intolérance vis-à-vis des journalistes japonais et étrangers qui enquêtaient de manière indépendante sur ses activités. Elle-même propriétaire d'une dizaine de publications, dont le quotidien Komei Shimbun, tiré à deux millions d'exemplaires, Soka Gakkai a entamé au moins cinq actions en justice contre Masao Okkotsu."
(Source RSF)
Yvon a écrit :Le 8 septembre 1957 Josei Toda 2ième président de la Soka Gakkai fit publiquement une déclaration intitulée :
"L'appel pour l'abolition totale des bombes atomiques et à hydrogène" constituant la base des idéaux pour la paix de la Soka Gakkai .
Sept ans après l'appel de Stockholm! (toda ne réclamait-il pas l’exécution des pilotes des avions ayant largué les bombes?)
Bonjour la paranoïa
"Dès la sortie du métro Shinano Machi, la présence de la Soka saute aux yeux. Les enseignes de la secte se pavanent sur les immeubles alentour : Soka des femmes, Soka International, centre culturel de la Soka, centre des jeunes, etc. Il faut dire que ce quartier de Tokyo est le fief de l'organisation du gourou Daisaku Ikeda. Même les magasins, librairies et restaurants ont été achetés par des adeptes, comme l'atteste la cocarde rouge-jaune-bleu de la secte sur toutes les devantures. A l'intérieur, pas un bâtiment sans le portrait du gourou. On y vend de tout : stylos-billes aux couleurs de la secte, cadres pour mettre la photo d'Ikeda (vénéré comme un dieu vivant par les adeptes), jusqu'aux autels domestiques de luxe. Très vite, le regard est attiré par une rue gardée par des policiers. La vraie nature de la Soka Gakkai, qui veut faire passer son gourou pour un grand militant de la paix dans la lignée de Gandhi et de Martin Luther King […], tient plutôt de l'univers guerrier. Caméras, barbelés, mirador, le quartier n'est qu'un blockhaus. Au-delà de cette limite, il ne se passera pas une fraction de seconde sans que je ne sois surveillé par un vigile avec oreillette et blouson de la secte. Si je m'accroupis pour lacer mes chaussures, aussitôt des têtes inquiètes se tournent dans ma direction. Je profite d'un groupe pour me glisser à l'intérieur. L'air interrogatif, le vigile joint les mains en un geste de prière. Je fais oui de la tête. Reste à décliner nom et adresse. Me voilà dans le cœur de la secte."
(Source: Charlie Hebdo mai 2004.)
Auteur : Yvon Date : 02 févr.16, 23:28 Message : Encore de vieilles histoire que l'on a déjà vu ensemble il y a 8 ans ! c'est dire
"Le Journaliste travaillant dans un journal poubelle japonais type Voici . Pas étonnant qu'il se prend un procés au cul !
Auteur : algol-x Date : 03 févr.16, 00:02 Message :
Yvon a écrit :Encore de vieilles histoire que l'on a déjà vu ensemble il y a 8 ans ! c'est dire
Premièrement, je ne cherche pas à vous convaincre, ensuite vous n'êtes pas le centre du monde ! Préserver à tout prix vos illusions vous amène à un arrangement avec la réalité qui vous fait tenir (entre autres) ce genre de discours:
Yvon a écrit :"Le Journaliste travaillant dans un journal poubelle japonais type Voici . Pas étonnant qu'il se prend un procés au cul"
Auteur : Yvon Date : 03 févr.16, 00:12 Message :
" Algol-x a écrit En 2003, la Soka Gakkai continue de harceler le journaliste indépendant Masao Okkotsu, directeur de la revue bimensuelle d'informations Forum 21. La secte, qui dispose de puissants relais financiers et politiques, notamment le parti Komeito (membre de la coalition au pouvoir), a fait preuve à plusieurs reprises d'intolérance vis-à-vis des journalistes japonais et étrangers qui enquêtaient de manière indépendante sur ses activités. Elle-même propriétaire d'une dizaine de publications, dont le quotidien Komei Shimbun, tiré à deux millions d'exemplaires, Soka Gakkai a entamé au moins cinq actions en justice contre Masao Okkotsu."
ici qu'est ce qu'on apprend ?
Qu'un journaliste se fait attaquer pour diffamation , et qui se plaint aprés avoir calomnier la SG d'être persécuté .
S'il y a eu 5 actions en justice c'est qu'il y a eu 5 actes au moins contre la SG . Alors je pose une question .
C'est qui le harceleur ?
Qu'il ne se plaint pas, la SG doit être sa bonne vache à lait .
Bien sûr on ne sait même pas ce qu'il a écrit sur la SG , pourquoi celle ci à porté plainte ?
Pas trés objectif tous ca , curieux on ne note qu'une chose un journaliste harcelé .
Voilà ce que colporte Algol et tous les types dans son genre
Ce qui n'a pas été dit :
- UNE DIFFAMATION SYSTÉMATIQUE : MASAO OKKOTSU, UN JOURNALISTE A SCANDALES
Le juge d’appel de Tokyo, Hideichi Yazaki, dans sa décision du 29 mai 2003, a déclaré : « Forum
21, un magazine crée par le journaliste Masao Okkotsu a, dans chaque numéro et de manière
systématique, du premier numéro jusqu’à celui qui nous concerne aujourd’hui, contenu des articles
attaquant le défendeur (la Soka Gakkai) et les parties concernées. »
1) CONTEXTE
Au Japon, plusieurs journalistes vivent de la rédaction d’articles à sensation à l’encontre de la
Soka Gakkai, publiés dans des journaux japonais à scandales. L’un des plus connus est Masao Okkotsu,
un journaliste indépendant
.
Sur les 67 articles écrits par Masao Okkotsu pour ces hebdomadaires jusqu’en 2002, il apparait que
65 ont concerné et mis en cause la Soka Gakkai.
De plus, ce dernier créa ensuite son propre magazine, Forum 21, dans le but précis de pouvoir
critiquer la Soka Gakkai. Ainsi, pas un numéro n’est paru sans un article attaquant l'organisation
religieuse.
Enfin, il fut directement impliqué dans toutes les accusations principales portées contre la Soka Gakkai ces
dernières années. Il fut notamment un véritable « maître de cérémonie » lors d’une conférence de presse
de Mme Nobuko Nobuhira, qui avait accusé de viol le président honoraire de la Soka Gakkai, la Cour
Suprême du Japon ayant confirmé l’innocence de ce dernier, concluant que l’action de l’intéressé (le mari
de Mme Nobuhira) constituait un abus du droit
.
Entre 1999 et 2003, la Soka Gakkai a donc décidé de porter plainte pour diffamation contre lui, et contre
les éditeurs d’hebdomadaires à scandales auxquels il avait contribué par ses articles. La Soka Gakkai a
systématiquement obtenu gain de cause.
2) DES ACCUSATIONS DIFFAMATOIRES NOMBREUSES ET TOUJOURS INFONDÉES
1 – La Soka Gakkai se défend de toute spéculation immobilière :
Rappel des faits : En juillet 1999, le Shukan Shincho, aidé par le journaliste à scandales M. Okkotsu,publie un article alléguant que la Soka Gakkai était impliquée dans une affaire de spéculation immobilière à travers une société écran, alors qu’une commune lançait un plan de développement urbain.
Condamnation : Dans son jugement du 3 décembre 2001, confirmé en 2002 par la Cour Suprême, le Tribunal de district de Tokyo a reproché aux défendeurs « l’absence totale d’enquête journalistique » et précisé que les « publicités pour le magazine (faisant mention de cet article) sont parues dans les trains (métro) et ont ainsi contribué à véhiculer une image préjudiciable du plaignant (la Soka Gakkai) auprès d’un grand nombre de personnes. » En outre, la cour a fait état du fait que « l'intention du défendeur
M.Okkotsu, ou son imprudence, ne peuvent être niées. »
65 attaques contre la SG, C'est plutot la SG qui est harcelée par Masao Okkotsu !
Quand à Charlie Hebdo c'est trés drole , un bon délire de jounaliste qui ne repose que sur des impressions rien de plus . Etre Libre d'opinion ne signifie pas être libre de raconter n'importe quoi
Auteur : algol-x Date : 03 févr.16, 00:40 Message :
Yvon a écrit :Ce que j'en disais déjà à l'époque :
"ici qu'est ce qu'on apprend ? Qu'un journaliste se fait attaquer pour diffamation , et qui se plaint aprés avoir calomnier la SG d'être persécuté .
S'il y a eu 5 actions en justice c'est qu'il y a eu 5 actes au moins contre la SG . Alors je pose une question .
C'est qui le harceleur ?" Qu'il ne se plaint pas, la SG doit être sa bonne vache à lait . Bien sûr on ne sait même pas ce qu'il a écrit sur la SG , pourquoi celle ci à porté plainte ? Pas trés objectif tous ca , curieux on ne note qu'une chose un journaliste harcelé .Voilà ce que colporte Algol et tous les types dans son genre "
"Le temps sectaire est un temps d'éternelle répétition des mêmes actes et des mêmes émotions"
Auteur : Yvon Date : 03 févr.16, 00:45 Message : Ah oui ça niveau répétition , à ressacer toujours les mêmes choses, durant des années , vous savez de quoi vous parlez
Celà vous va à merveille
On peut donc aussi dire : " Le temps d'Algol est un temps d'éternelle répétition des mêmes actes et des mêmes émotions "
Depuis 2007, la Soka Gakkai n'apparait plus dans les rapports consécutifs de la MIVILUDES et son président, M. Jean-Michel Roulet a précisé que la Soka Gakkai « ne posait plus de problème aujourd'hui. »
Comme le constate un récent article du Monde des religions, les accusations de dérives sectaires sont caduques, la Soka Gakkai ayant entrepris une série de réformes allant dans le sens de la transparence.
Sur le plan financier : un audit réalisé en mai 2007 par le cabinet Grant Thornton sur la provenance des dons perçus par les différentes associations conclut à la régularité juridique, fiscale et financière de la Soka Gakkai.
De plus, la Soka Gakkai dément toute fraude fiscale et signale qu'en 2007 un contrôle fiscal sur l'ensemble de ses associations n'a donné lieu a aucun redressement.
Sur le plan sociologique : une étude nationale, réalisée en décembre 2006, révèle des tendances et des pratiques sociales tout à fait similaires à celles observées sur la moyenne des Français, ainsi qu’un niveau élevé d’intégration sociale. Elle démontre que les enfants ne présentent aucun isolement ni stigmatisation sociale, qu'ils « suivent une vie sociale tout à fait similaire à celle des autres enfants et adolescents, et restent libres de pratiquer ou non la religion de leur choix ». Seulement 15,5 % des pratiquants sont effectivement mariés avec un conjoint bouddhiste.
Auteur : algol-x Date : 03 févr.16, 06:01 Message :
Yvon a écrit :Ah oui ça niveau répétition , à ressacer toujours les mêmes choses, durant des années , vous savez de quoi vous parlez
En quoi serait-il anormal de produire des textes documentant le sujet intitulé: "Soka Gakkai, un bouddhisme japonais suspect" ? Votre registre dans cette discussion, à part la propagande que vous relayez abondamment, ce sont les attaques personnelles, ça semble d'ailleurs vous apporter une certaine satisfaction...
Auteur : Yvon Date : 03 févr.16, 07:39 Message : Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information
Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .
C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise.
D'ailleurs dans l'autre forum de Doctissimo de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai"
Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège .
La suite :
Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts. Le 27 mai 1975, il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies. À ce jour, en 2012, il a reçu plus de 300 titres honorifiques de nombreuses institutions universitaires ou académiques du monde entier.
En France, il a prononcé un discours en 1989 à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, à Paris. Il a reçu en 1990 le prix de « la paix et l'humanité » des Éditions du Rocher. En 1992, il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et Lettres de la République française, reconnaissance destinée à récompenser les personnes qui se sont distinguées par leurs créations dans le domaine artistique ou littéraire. Dans le discours de remise, M. Brunet, chef de Cabinet, a souligné la contribution de Daisaku Ikeda aux échanges culturels entre les deux pays, la France et le Japon. En mars 2005 il a reçu la médaille de la Chambre de commerce de Paris pour ses contributions dans le domaine des échanges internationaux d'étudiants entre l'Université Soka et l'école d'Advancia.
En 2010, il reçoit un 300e prix académique : l'Université du Massachusetts à Boston le fait docteur honoris causa ès Lettres
Auteur : algol-x Date : 05 févr.16, 00:03 Message :
Yvon a écrit :Avec vous un pratiquant Zen qui parle du Zen c'est de l'information Un pratiquant du bouddhisme de la Soka Gakkai qui parle du Bouddhisme de la Soka Gakkai c'est de la propagande .C'est la toute la différence de vos propos qui seront toujours à connotation anti Gakkai quoiqu'on fasse quoiqu'on dise. D'ailleurs dans l'autre forum de Doctissimo de votre propre avoeu , vous n'aviez qu'une seule obsession "Faire la Guerre à la Soka Gakkai" Et vous espérez continuer votre "mission inquisitrice " ici même . Désolé mais j'ai pas envie de refaire un tour de manège
Il suffit de lire vos interventions pour savoir "qui fait la guerre à qui", ensuite, vous vous faites tout un film, échanger avec vous ça prend de suite une tournure de psychodrame.
Auteur : Yvon Date : 05 févr.16, 01:24 Message :
l suffit de lire vos interventions pour savoir "qui fait la guerre à qui"
Bien sur vous inversez les rôles
Vous faites comme votre journaliste , vous attaquez à tout va, et ensuite vous vous posez en victime .
Ne soyez pas hypocrite et assumez donc vos propos de dénigrement systématique dû à votre rancoeur personnelle envers la Soka Gakkai .
Il n'y a qu'à vous lire , quelque soit le sujet où j'interviens , vous intervenez pour les 3/4 du temps faire du hors sujet dans le seul but de discréditer , attaquer , rabaisser .
Il est clair que le bouddhisme ne vous interresse pas , votre seul intérêt c'est de vomir votre haine contre tous ce qui se rapproche de prêt ou de loin à la Soka Gakai , Nichiren , Le Sutra du Lotus , n'hésitant pas à tenir, des propos mensongers , à mentionner des informations volontairement tronqués et diffamatoires.
Auteur : algol-x Date : 05 févr.16, 03:51 Message :
Yvon a écrit :"Ne soyez pas hypocrite et assumez donc vos propos de dénigrement systématique dû à votre rancoeur personnelle envers la Soka Gakkai ."
On dirait les propos d'un commissaire politique stalinien...
Il est clair que le bouddhisme ne vous interresse pas , votre seul intérêt c'est de vomir votre haine contre tous ce qui se rapproche de prêt ou de loin à la Soka Gakai , Nichiren , Le Sutra du Lotus , n'hésitant pas à tenir, des propos mensongers , à mentionner des informations volontairement tronqués et diffamatoires.
Vous psychotez complètement...
Auteur : Yvon Date : 05 févr.16, 04:53 Message :
algol-x a écrit :
On dirait les propos d'un commissaire politique stalinien...
De toute évidence vous ne savez plus quoi inventer .
Auteur : algol-x Date : 05 févr.16, 05:18 Message : Dans l'allocution inaugurale en tant que Président de la Soka Gakkai, Ikeda affirme clairement son intention de renforcer les liens entre la Soka Gakkai et le clergé de la Nichiren Shoshu, appelant le Grand-patriarche "Son Excellence" et encourageant à poursuivre une campagne implacable contre les "mauvaises religions":
"Conformément à l'esprit du premier Président, Tsunesaburo Makiguchi, et du deuxième Président, notre maître Josei Toda, qui se sont loyalement dévoués pour le temple principal, moi, représentant tous les membres de notre organisation, je promets une plus grande loyauté encore à Son Excellence. La Soka Gakkai est le plus grand allié des masses. Nos ennemis sont les mauvaises religions. Ce sont elles qui conduisent les hommes en enfer. Le Vrai Bouddhisme fait surgir le bouddha de tous les êtres. Nichiren Daishonin a dit que la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances est la croyance erronée. Notre maître, Josei Toda, a repris ces paroles importantes. Avec l'esprit de notre maître prônant la destruction des mauvaises religions, nous, ses disciples devons, une fois encore, leur livrer un combat sans merci."
Auteur : Yvon Date : 05 févr.16, 05:32 Message : La Soka Gakkai a régulièrement démenti ces accusations, les considérant comme diffamatoires et sans véritable fondement. ....
C'est marrant en 30 ans de pratique j'ai jamais lu ça nul part , et pourtant j'en ai lu des discours du président Ikéda .
Ce propos illustre une fois de plus ce que je disais vous n'hésitez pas à tenir, des propos mensongers , à mentionner des informations volontairement tronqués et diffamatoires.
Le Président Ikeda a également écrit à propos du dialogue interreligieux : « Dans la mesure de mes modestes moyens, j’ai essayé de faire tout mon possible pour engager le dialogue avec des intellectuels de premier plan des traditions religieuses chrétienne, hindoue et autres et d’origines culturelles variées, ainsi qu’avec des personnes de pays qui ne reconnaissent pas la religion. Mon but était de découvrir une route de la paix grâce à la dimension humaine commune que nous partageons tous.
Il ya eu pas mal de Publications suite à des dialogues interreligieux souvent à l'initiative de D.Ikeda et L'ACSBN pour la France .
Un exemple :
Auteur : algol-x Date : 05 févr.16, 06:10 Message :
yvon a écrit :"C'est marrant en 30 ans de pratique j'ai jamais lu ça nul part , et pourtant j'en ai lu des discours du président Ikéda".
"en 30 ans de pratique" le résultat est impressionnant !
Les références: "Murata, Kiyoaki. Japan's New Buddhism : An Objective Account of Soka Gakkai. New York : Walker/Weatherhill, 1969".
Yvon a écrit :"Ce propos illustre une fois de plus ce que je disais vous n'hésitez pas à tenir, des propos mensongers , à mentionner des informations volontairement tronqués et diffamatoires."
Certes!
Auteur : Yvon Date : 05 févr.16, 06:48 Message : Trés drole ! des propos tenus par un moine américain de la Nichiren Shu ,
Il ne connait ni la Nichiren Shoshu , ni la Soka Gakkai , ni président Ikeda .
C'est sûr c'est du solide
Comme toujours vous êtes toujours prêt à colporter n'importe quoi du moment que celà porte préjudice .
Plus sérieusement :
En Italie Le Pape françois a reconnu et à reçu la Soka Gakkai . Celle ci est également reconnue comme religion par l'Etat Italien (C'est la Quatrième du pays ) .
Matteo Renzi signe un accord avec la Soka Gakkai italienne
Les pouvoirs publics italiens ont conclu un accord avec la Soka Gakkai italienne. Le document, qui sera bientôt soumis au Parlement pour approbation finale, a été signé par le Premier ministre, Matteo Renzi, et le président de l'Institut bouddhiste italien de la Soka Gakkai, Tamotsu Nakajima, le 27 juin 2015 au centre bouddhique Soka de Florence, Villa Di Bellagio.
Cet accord, encadré par l'article 8 de la Constitution italienne, exprime la pleine reconnaissance de l'Etat italien vis-à-vis de la Soka Gakkai, et lui accorde par conséquent tous les droits d'exercer son activité religieuse, notamment sur les points suivants :
Assistance spirituelle : les ministres du culte pourront offrir une assistance spirituelle aux fidèles bouddhistes qui sont en établissement de soins, en prison ou dans des établissements militaires.
Education : l'instruction religieuse n'est pas obligatoire dans les écoles publiques, mais, pour les étudiants qui en font la demande, il sera possible d'étudier la doctrine religieuse de la Soka Gakkai dans le cadre scolaire. Ce service sera à la charge de la Soka Gakkai. Il est également permis à la Soka Gakkai de créer des établissements scolaires, de tout niveau éducatif.
Inhumation : des espaces pour les sépultures des fidèles de la Soka Gakkai seront réservés dans les cimetières, conformément à la réglementation. Ceci est également valable pour les incinérations.
Fiscalité : Les contributions volontaires des pratiquants de la Soka Gakkai pourront être déduits, jusqu'à un certain montant, de leurs impôts.
Cet accord aura une incidence sur la vie des pratiquants bouddhistes de la Soka Gakkai, dans toutes les sphères de la vie sociale.
De nombreux dialogues sont établis en France :
Un exemple :
Ce livre est issu de colloques interreligieux rassemblant des personnes de croyances diverses (catholiques, protestants, juifs, musulmans, bouddhistes…) : Najib Abdelaoual, Jacques Arnould, Christian Barbéry, Carole Beauxis, Shaykh Tarik Bengarai Abou Nour, Jean-Luc Castel, Claude Cohen-Boulakia, Georges Fabre, Albert Fachler, Éric Geoffroy, Françoise Grac, Samuel Grzybowski, Olivier Haie, Rafik Kermache, Philippe Leclercq, Edmond Lisle, père Louis Pontais, Pham Quang Lê, Jean-Paul Rempp, Sokkhaing Saur.
On est bien loin du "Combat sans merci "
Auteur : algol-x Date : 05 févr.16, 09:07 Message :
Yvon a écrit : Trés drole ! des propos tenu par un moine américain de la Nichiren Shu, Il ne connait ni la Nichiren Shoshu , ni la Soka Gakkai , ni président Ikeda . Comme toujours vous êtes toujours prêt à colporter n'importe quoi du moment que celà porte préjudice
Et je dénigre !
Yvon a écrit :Ce livre est issu de colloques interreligieux rassemblant des personnes de croyances diverses .
Rien de nouveau, c'est une opération de communication parmi d'autres, un paravent destiné à masquer la nature totalitaire de la "secte", ensuite, les éditions de "l'Armattan" éditent à compte d'auteur...
Yvon a écrit :On est bien loin du "Combat sans merci "
Au regard de votre façon d'intervenir sur ce forum, j'en doute !
Auteur : Yvon Date : 05 févr.16, 10:34 Message : Contrairement à vous, je ne suis pas en guerre et je ne mène aucun combat
Dialogues interreligieux en France suite :
Tiens ça c'est un peu plus vieux
Cet ouvrage prend sa source dans le colloque ''Religion, paix et non-violence'' organisé par la Soka Gakkai France en 2002. Cette rencontre de cinq pratiquants de traditions religieuses différentes explore le rôle des religions pour la paix et Ia non-violence et pour une réforme intérieure des êtres humains eux-mêmes.
Les débats se sont déroulés autour de trois grandes questions : Quelles sont les racines de la violence et de la guerre ? En quoi les religions peuvent-elles contribuer à la paix ? Comment agir ensemble dans le respect des spécificités de chacun ?
Les textes ont été rassemblés sous la direction de Laurent Dervieu qui travailla à l'organisatlon de ce colloque auquel participèrent : Sœur Agnès Ploix, religieuse de la congrégation des dominicaines ; Alexandra Berghino, historienne membre de la communauté juive ; Hassan Ferechtian, iranien du courant chiite, docteur en droit et en théologie ; Philippe Ronce, pratiquant bouddhiste du groupe Shambhala, tradition du bouddhisme tantrique tibétain, réalisateur de télévision et écrivain et Philippe Moreau, bouddhiste de la Soka Gakkai, organisateur de formations.
On est encore bien loin du "Combat sans merci "
Articles de la Charte de la Soka Gakkai Internationale :
3- La SGI s'engage à respecter et à protéger la liberté de religion et la liberté d'expression en matière religieuse .
7- En se fondant sur l'esprit bouddhiste de tolérance, la SGI s'engage à respecter les autres religions à dialoguer et à oeuvrer avec elles à la résolution de problèmes fondamentaux auxquels l'humanité est confronté .
Auteur : algol-x Date : 06 févr.16, 08:18 Message :
Yvon a écrit :3- La SGI s'engage à respecter et à protéger la liberté de religion et la liberté d'expression en matière religieuse .
7- En se fondant sur l'esprit bouddhiste de tolérance, la SGI s'engage à respecter les autres religions à dialoguer et à oeuvrer avec elles à la résolution de problèmes fondamentaux auxquels l'humanité est confronté .
voici le genre de propos de membres de la Soka Gakkai envers ceux de la Nichiren Shôshû, significatifs du double langage de Soka Gakkai, "les gentils bouddhistes pacifistes" pour la vitrine et le fanatisme dans l'arrière boutique:
"Je vous plains sincèrement pour avoir choisi de les soutenir après avoir vous même été membre de Gakkai...
Il n'est pas encore trop tard pour revenir sur votre décision et éviter ainsi d'avoir la tête brisée en sept morceaux et tomber dans l'enfer aux souffrances incessantes...De plus, si vous continuez à critiquer le président Ikeda comme vous le faites et essayez d'attirer à vous des membres de la Soka Gakkai, vos souffrances seront telles que vous n'aurez aucun répit pendant un grand nombre de kalpas "
"Dénigrer comme vous le faites le président Ikeda et la Soka Gakkai est la preuve de votre bassesse et de votre incompréhension totale de l'esprit du Daishonin...! Le président Ikeda a lutté au risque de sa vie pendant près de 70 ans maintenant afin de propager la loi et de réaliser Kosen Rufu dans le monde entier et mérite pour cela les plus grands éloges du Bouddha fondamental...! Il a protégé la Nichiren Shoshu pendant de nombreuses décennies et le Grand Patriarche Nikken (pas shonin du tout...!) l'a complètement trahi, nous a complètement trahi en décidant "d'excommunier" la Soka Gakkai... L'histoire jugera de l'attitude totalement indigne de la Nichiren Shoshu, fidèle en tous points à celle des cinq moines aînés à l'époque de Nichiren Daishonin...! La Soka Gakkai est la seule à avoir hérité de l'esprit de Nikko Shonin...! Prenez garde M. Gérard Purec et révisez votre jugement avant qu'il ne soit trop tard pour le faire et que vous ne regrettiez votre attitude pendant 10000 ans et plus...! "
Auteur : Yvon Date : 06 févr.16, 08:34 Message : Il ira pas se plaindre plus tard qu'on ne l'a pas prévenu
Mais celà n'a rien à voir avec le dialogue interreligieux . Ca c'est le schisme Nichiren Shoshu - Soka Gakkai .
Quand on connait leur histoire La Nichiren Shoshu et Nikken son grand patriarche n'ont finallement que ce qu'ils méritent . C'est la loi de cause à effet.
Si l'on ne réprimande pas quelqu'un qui est dans l'erreur , on devient son emnemi .
Et je dirai à peu prés la même chose vous concernant :
Dénigrer comme vous le faites le président Ikeda et la Soka Gakkai est la preuve de votre bassesse et de votre incompréhension totale du bouddhisme de Nichiren daishonin !
Prenez garde également de ne pas avoir la tête brisée en 7 morceaux ( Mais je crois que c'est déjà trop tard )
Auteur : algol-x Date : 06 févr.16, 09:08 Message :
Dénigrer comme vous le faites le président Ikeda et la Soka Gakkai est la preuve de votre bassesse et de votre incompréhension totale du bouddhisme de Nichiren daishonin ! Prenez garde également de ne pas avoir la tête brisée en 7 morceaux ( Mais je crois que c'est déjà trop tard
Je prend note de vos civilités, et de vos bon vœux me concernant...
"En France, aujourd’hui nous n’avons plus beaucoup de témoignages concernant des menaces physiques, de harcèlements téléphoniques. Par contre, certains fidèles pris de doutes, se sentent menacés par des " causes négatives " (terribles disent certains) influant sur leur destinée dans le cas où ils diraient du mal de la pratique ou chercheraient à nuire à la SG."
Auteur : Yvon Date : 06 févr.16, 09:25 Message : Qui sème le vent ....
Le dialogue interreligieux suite :
En France récemment :
Rencontre interreligieuse à Annecy contre la peur
Le 11 novembre 2015, les différentes communautés religieuses d’Annecy se sont associées pour organiser une journée de rencontre interreligieuse ayant pour thème : le dialogue plus fort que la peur.
Au total, 170 personnes de toutes religions (catholiques, protestants, musulmans, juifs et bouddhistes, notamment du mouvement Soka)… ou sans religion ont participé à l'événement.
Le matin, les principes fondamentaux de chaque confession ont été présentés au cours d’une visite des différents lieux de culte (église, temple, mosquée, synagogue et salle avec un autel bouddhique). L’après-midi, de petites réunions de discussion se sont tenues, animées par l’association Coexister. Chacun a partagé son expérience de vie et de croyance.
Auteur : algol-x Date : 06 févr.16, 11:33 Message :
Yvon a écrit :La dialogue ca se fait avec tous les chefs d'états , chaque être humain à l'état de bouddha . La paix mondiale ca concerne la planete entière .
Nelson Mandela
Zou Enlai
Et bien d'autres .....
"Ikeda une sangsue de salon:
"Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou."
Source: "Charlie hebdo"
Certainement plus réaliste que votre soupe Soka Gakkai !
Auteur : Yvon Date : 06 févr.16, 11:44 Message : Oh le grand jaloux
C'est sûr la paix mondiale ne se réalise pas le cul vissé sur une chaise en restant au Japon .
Récapitulons :
La dialogue ca se fait avec tous les chefs d'états , chaque être humain à l'état de bouddha . La paix mondiale ca concerne la planete entière .
Nelson Mandela
Zou Enlai
Et bien d'autres .....
15/11/2009 Invitation de M. Obama pour Daisaku Ikeda
Samedi 14 novembre a eu lieu au Suntory hall de Tokyo un important discours de politique étrangère de M. Obama. Les différents thèmes de politique dans la région du pacifique ont été abordés , y compris "l'engagement pour un monde sans armement nucleaires". Plusieurs personnalités japonaises ont été invités à ce discours, y compris Daisaku Ikeda, philosophe et intellectuel japonais qui, ne pouvant pas s'y rendre a envoyé un représentant.
Daisaku Ikeda est un intellectuel, philosophe et personnage religieux japonais. Troisième président de l’association bouddhiste Sōka Gakkai entre 1960 et 1979, il est, depuis 1975, le président de la Sōka Gakkai Internationale (SGI), qui regroupe les associations Soka de différents pays.
Ayant œuvré dans des domaines aussi variés que la philosophie, la fiction, la critique, les essais, la poésie, la photographie ou encore la théologie du bouddhisme de Nichiren, il est professeur et docteur honoraire de plusieurs universités et membre honoraire du Club de Rome.
1983 Médaille de la paix par L'ONU .
À partir des années 1970, en pleine guerre froide, Daisaku Ikeda entreprend des rencontres avec des personnalités universitaires, culturelles et politiques lors de voyages de diplomatie citoyenne afin de promouvoir le dialogue et contribuer à l'apaisement des tensions internationales. Le 8 septembre 1968, il lance un appel pour la normalisation des relations sino-japonaises lors d'un discours à Tokyo devant 20 000 étudiants. En 1974, il rencontre le Premier ministre russe Alexis Kossyguine à Moscou. La même année, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Zhou Enlai.
Basé sur l'esprit ouvert du bouddhisme, Daisaku Ikeda s'est engagé dans une série de dialogues avec de nombreuses personnalités dans divers domaines (lettres, arts, politique, santé, etc). Ces échanges de cœur à cœur ont pour but de trouver des réponses aux défis de notre époque et de faire avancer la construction d'un XXIe siècle tourné vers la paix.
Parmi ces rencontres :
Arnold Toynbee, historien britannique
Aurelio Peccei, co-fondateur du Club de Rome
Zhou Enlai, premier secrétaire du gouvernement chinois
Le prince Sianouk, président de la république du Kampuchea
Vaclav Havel, ex-président de la Tchécoslovaquie
Mikhail Gorbatchev, alors président de l'URSS
Nelson Mandela, président de la république sud-africaine et prix Nobel de la paix
Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix
Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la paix
Rosa Parks, « mère » du mouvement des droits civiques américains
Corazon Aquin, présidente de la république des Philipines
Rajiv Gandhi, Premier ministre de l'Inde
Pour la France :
René Huygue, historien d'art français
Alain Poher, président du Sénat
Jacques Chirac, en 1987, alors maire de Paris
François Mitterrand, en 1989, Président de la République française
En tant que président de la Soka Gakkai et, plus tard, de la SGI, il établit plusieurs instituts éducatifs, religieux, culturels et de recherche :
l’Institut de philosophie orientale en 1962,
l’Association des concerts Min-On en 1963,
l’Université Soka de Hachioji, dans la banlieue de Tokyo en 1971
l'Université Soka d'Amérique à Orange County (États-Unis) en 2001,
le musée d’art Fuji de Tokyo en 1983,
la Maison littéraire de Victor Hugo à Bièvres en 1991,
l’Institut Toda de recherche sur la paix en 1996,
le Centre de recherches écologiques d’Amazonie près de Manaus (Brésil)
le Centre de recherche de Boston pour le xxie siècle en 1993 (rebaptisé en 2009, Centre Ikeda pour la paix, l’enseignement et le dialogue)
Daisaku Ikeda a donné des conférences dans une trentaine d’universités et instituts. Le 27 mai 1975, il donne une conférence à l'université d'État de Moscou et reçoit son premier doctorat honoraire. En 1983, il reçoit la médaille de la paix des Nations unies. À ce jour, en 2012, il a reçu plus de 300 titres honorifiques de nombreuses institutions universitaires ou académiques du monde entier.
En France, il a prononcé un discours en 1989 à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, à Paris. Il a reçu en 1990 le prix de « la paix et l'humanité » des Éditions du Rocher. En 1992, il a été nommé Chevalier dans l'Ordre des Arts et Lettres de la République française, reconnaissance destinée à récompenser les personnes qui se sont distinguées par leurs créations dans le domaine artistique ou littéraire. Dans le discours de remise, M. Brunet, chef de Cabinet, a souligné la contribution de Daisaku Ikeda aux échanges culturels entre les deux pays, la France et le Japon. En mars 2005 il a reçu la médaille de la Chambre de commerce de Paris pour ses contributions dans le domaine des échanges internationaux d'étudiants entre l'Université Soka et l'école d'Advancia.
En 2010, il reçoit un 300e prix académique : l'Université du Massachusetts à Boston le fait docteur honoris causa ès Lettres
Auteur : algol-x Date : 06 févr.16, 13:09 Message :
"La doctrine pacifiste, anti armes nucléaires de la Soka Gakkai est en contradiction avec les positions et décisions prises par le Komeito vis à vis du nucléaire depuis 1967 et dont les électeurs sont principalement les adhérents de l'organisation religieuse dont le mentor Daisaku Ikeda est le fondateur historique du parti.
Le 26 janvier 2012, Daisaku Ikeda, le président honoraire de la Soka Gakkai Japon et président en exercice de la Soka Gakkai Internationale , a interpellé les autorités du pays à abandonner l'énergie nucléaire : "A l'aune de l'accident de la centrale atomique de Fukushima, j'appelle le Japon à étudier rapidement des politiques énergétiques qui ne dépendent pas de l'énergie nucléaire."
Un crime moral contre l'environnement et l'humanité
C'est une revirement historique ! C'est la première fois qu'il s'exprime ainsi sur ce sujet depuis plus de 50 ans. S'il a été un militant constant du désarmement nucléaire mondial, avec entre autre sa participation en 1998, par l'entremise du département de la jeunesse de la Soka Gakkai Japon, à "Abolition 2000" de la Nuclear Age Peace Foundation, et de nombreuses expositions sur les armes nucléaires présentées à travers le monde, il n'est jamais apparu comme un activiste prépondérant dans l'histoire de l'opposition à l'électricité nucléaire au Japon.
Dans l'histoire sociale contemporaine japonaise, en 1954, ce sont les femmes des marins - de l'équipage du chalutier Daigo Fukury Maru (Le Dragon Chanceux) - irradiés par le tir de la bombe atomique du programme d'essais américain Castle Bravo au large de l'atool Bikini près des îles Marshall - accompagnées par des mouvements progressistes comme le parti communiste, des chrétiens, des bouddhistes du Nipponzan Myohoji (école de Nichiren) qui ont débuté les premiers mouvements sociaux anti-nucléaire militaire. Il semble qu'à l'époque certains pratiquants de la Soka Gakkai des villages avoisinants ce soient spontanément associés à la lutte de ces femmes.
Dès 1967, puis de 1999 jusqu'à Fukushima en fidèle allié du PLD, le Komeito a soutenu la nucléarisation civile du Japon, et de facto la production de plutonium pouvant être à usage militaire. Avec son retour au gouvernement en 2013 il a choisi de composer avec les ambitions pro-nucléaires du PLD. Ses électeurs sont historiquement pour l'essentiel les membres de la Soka Gakkai sans lesquels le PLD n'aurait pu gagner les élections et gouverner le pays. Les électeurs du Komeito suivent les directives morales de la Soka Gakkai – donc de D. Ikeda qui n'a jamais réellement soutenu les alternatives sociales, économiques, politiques, culturelles, quand bien même il a fait d'innombrables discours pouvant y faire penser.
Si D. Ikeda s'est prononcé de façon anecdotique et marginale sur des questions environnementales et écologiques ou encore si la Soka Gakkai a participé localement à des initiatives alternatives pour le bien-être social, elle s'est toujours positionnée dans le camp des mentalités traditionnelles et des conservateurs, celui d'un gouvernement allié aux combinats de la stricte économie capitaliste, du commerce international conquérant, de l'industrie lourde, de l'agro-alimentaire intensif : un système économique induisant la destruction de l'environnement...
À preuve du contraire, D. Ikeda, ce brillant défenseur de la vie, amoureux de la nature, pacifiste, 1111 fois honoré de distinctions de toutes sortes par d es institutions internationales diverses (de la plus anodine à la plus prestigieuse), a été le complice de la nucléarisation du Japon par son silence sur la question des dangers du nucléaire civil - malgré l'activisme anti-nucléaire, les déclarations alarmistes de spécialistes japonnais, les accidents nucléaires dans l'archipel et dans le monde , les rapports des commissions d'enquêtes sur la sécurité nucléaire au Japon - ainsi que par ses alliances politiques et sa fonction d'ambassadeur culturel soutenu par le ministère japonnais des Affaires Étrangères lors de ses voyages internationaux à partir des années 1970 , ainsi que par s on amitié dans les années 1980 avec le président de Mitsubichi, dont il s'est flatté , la banque qui gère les actifs de la Soka Gakkai mais qui est aussi le groupe industriel ayant participé à la construction du parc nucléaire et à son exploitation et principal fabricant d'armement du pays.
D. Ikeda, fondateur d'une ONG humanitaire, ce promoteur d'une philosophie humaniste bouddhique, de la paix dans le monde, des droits de l'homme comme de ceux des enfants, et en tant que personnalité de premier plan de la société civile, a démontré sa responsabilité accablante dans le développement du programme nucléaire, aidé en cela par ses instruments : la Soka Gakkai et le Komeito, en restant en retrait des mouvements alternatifs anti-nucléaire civil minoritaires mais très actifs dans les années 1970, en consentant de facto à l'orientation économique et industrielle qui fut à l'origine de la construction des centrales nucléaires japonaises à partir de 1961 (Tokaimura) dont la visée ultime a été historiquement - pour les dirigeants politiques des années 1950 - la fabrication de bombes atomiques.
D. Ikeda dans ses actions militantes avec la Soka Gakkai contre les Armes Nucléaire en a complètement dissocié le Nucléaire Civil, ses discours pour la paix et le désarmement camouflent sa collusion occulte avec les intérêts des conglomérats qui contrôlent les pouvoirs politiques financiers industriels les plus opposés à la vie, à la paix, à l'harmonie entre les humains et la nature : en totale contradiction avec l'idéal bouddhiste qu'il prône : comme le soutien de la SGI à La Charte de la Terre... En tant que maître à penser de la Soka Gakkai, et du parti Komeito par extension, il est évident qu'il a tenu en toute conscience un discours humaniste, pacifiste, complètement dissemblable des positions et décisions politiques favorables au libéralisme offensif de "son parti" depuis les années 1960.
Mensonges, forfanteries, dissimulations ?
C'est un crime moral contre l'environnement et l'Humanité.
Il faut savoir, de plus, que les exonérations fiscales des organisations religieuses au Japon sont extrêmement avantageuses, elles ont été conçues par le PLD qui ainsi les a insidieusement soudoyé afin qu'elles le soutiennent – lors des élections, ou au moins qu'elles ne critiquent pas ouvertement ses alliances avec les grands groupes économiques qui dictent les orientations politiques.
Une anecdote pour exemple.
Depuis 2003 Shingo Mimura (sans étiquette) a été élu et réélu gouverneur d'Aomori, avec l'aide infaillible du PLD et de ses partenaires : le Komeito et le Nouveau Parti Conservateur, là où se trouve le site nucléaire de Rokkaso-mura dont la conception a été en partie supervisée par Mitsubichi pour pouvoir produire la matière première des armes nucléaires. Le gouverneur a apporté son soutien à l'énergie nucléaire qui est devenue l'un des principal secteur économique et pourvoyeur d'emploi de la préfecture. Depuis, et après une vérification de la sécurité des centrales existantes dans un contexte marqué par l'accident de Fukushima, S. Mimura soutenu en cela par ses alliés politiques a été le seul à militer pour continuer la politique de développement de l'industrie nucléaire dans la préfecture.
En France l'actuelle Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren et avant elle la Soka Gakkai Française et encore avant la Nichiren Shoshu Française se sont toujours fait les relais de l'idéologie pacifiste de D. Ikeda sans jamais lui être déloyal ni désobéissant en quelques points que ce soit. Ce dévouement sans faille a empêché depuis toujours l'ensemble de leurs hauts dirigeants officiels de développer une intelligence critique propre à produire un discours innovant adapté aux réalités sociétales concrètes, et les a obligé à refuser d'émettre publiquement une pensée philosophique originale sur les problématiques et enjeux du monde, ce qui fait d'eux, jusqu'au 26 janvier 2012, les complices inconscients du désastre nucléaire japonais et international.
Les "élites intellectuelles" de ce mouvement sont inexistantes et ne sont pas encouragées à s'épanouir, pas de polémiques constructives, ni de remises en question des contradictions internes : voir le blog d'un bouddhiste soka réfléchissant sur la Soka Gakkai. Les dirigeants ont ouvert leurs salles culturelles et cultuelles à des conférences de non pratiquants dotés d'une réflexion et d'une culture propre, mais jamais à de s penseurs alternatifs réfléchissants et participants à la création d'un autre monde (alter-mondialistes, anti-nucléaire, écologistes, nouvelles thérapies, etc.), pas plus que les colonnes de leurs publications à leurs coreligionnaires pourvus d'une pensée spirituelle originale et personnelle inspirée par les paradigmes bouddhiques.
Tout comme au Japon, cette organisation religieuse est féodale, oligarchique, conservatrice, partisane de l'économie libérale et d'une morale sociale et familiale très conformiste, tout en affichant la plus stricte neutralité au sujet des affaires nationales mais en recherchant l'approbation de personnalités de la société civile et des pouvoirs publics quand à son système de valeurs humaines. En cela elle se conforme aux directives du consistoire soka japonais. C'est une organisation religieuse complètement absente à toute recherche d'évolutions et d'innovations sociales culturelles économiques d'un monde où ses pratiquants vivent et agissent, et de plus en plus dérégulé par les dictatures politiques financières industrielles.
La doctrine sociale (et politique) de cette société religieuse internationale (au statut d'ONG) consiste à ne pas se prononcer, ne pas prendre de position vis à vis des dérives et perversions de la dérégulation et de la globalisation économique responsables de la destruction de la nature, de l'environnement, et son cortège de catastrophes. Ce type d'attitude s'apparente à une approbation silencieuse .
P.S : Conformément à la liberté d'expression accordée aux citoyens par la Constitution de la république française, ce texte est le fruit d'une connaissance reliée à une observation assidue de cette organisation religieuse durant vingt ans, d'une analyse et d'une interprétation personnelle de documents disponibles en langues française et anglaise extérieures à la Soka Gakkai, ainsi que de l'ensemble des publications en langue française de la Soka Gakkai et de D. Ikeda de 1960 à 2010 [aucune n'exprime sa participation dans la lutte contre le nucléaire civil].
S'il s'avérait qu'il existait des publications officielles en langue française de cette organisation prouvant son implication effective et récurrente dans le mouvement anti-nucléaire civil au Japon dès ses débuts, nous apprécierions de les savoir publiés sur internet et de connaître l'adresse de ces sites.
Liens vers deux documents en anglais relatant l'implication réelle du Komeito, du Seikyo Shimbun et de la Soka Gakkai, dans le soutien à la politique pro-nucléaire du Japon : http://www.japan-press.co.jp/m [...] hp?id=2155 http://www.japan-press.co.jp/m [...] hp?id=2156
Advaita888 16 novembre 2013 à 08h06
Il semble qu'il soit impossible aux pratiquants de la SGI de réfuter mon opinion sur l'implication au Japon du Komeito et de ses électeurs de la Soka Gakkai et donc de Daisaku Ikeda dans la nucléarisation de l'archipel depuis 1967, ni d'expliquer les contradictions idéologiques du Komeito et de Daisaku Ikeda quand à leur occultation des dangers du nucléaire civil sur l'environnement et de son interdépendance avec le nucléaire militaire, alors qu'ils s'opposaient officiellement aux armes nucléaires."
Auteur : Yvon Date : 06 févr.16, 21:04 Message : Le Président Ikeda un marathonien pour la paix :
Dialogues menés par Daisaku Ikeda
D. Ikeda a mené de nombreux dialogues :
1967
Comte Richard Coudenhove-Kalergi, philosophe autrichien. 1972
Arnold Toynbee, historien anglais. 1974
André Malraux, écrivain français et ancien ministre de la Culture.
René Huyghe, historien d'art et membre de l'Académie française.
Mikhaïl Sholokhov, prix Nobel de littérature.
Zhou Enlai, premier ministre chinois. 1975
André Malraux, écrivain français et ancien ministre de la Culture.
Deng Xiaoping, vice premier ministre chinois.
Henry Kissinger, secrétaire d'État des États-Unis.
Aleksei Kossyguine, premier ministre de l'URSS.
Kurt Waldheim, secrétaire général de l'ONU.
Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge.
Aurelio Peccei, membre fondateur du Club de Rome. 1978
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford. 1979
J.P. Narayan, dirigeant politique indien et disciple de Gandhi. 1980
Deng Yingchao, veuve de Zhou Enlai. 1981
Nikolai Tikonov, premier ministre de l'URSS.
Todor Zhivkov, président du Conseil d'État bulgare.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford.
Anatoly Lougaflov, recteur de l'Université de Moscou. 1982
Javier Pérez de Cuellar, secrétaire général de l'ONU. 1983
Rudolphus Marie Lubbers, premier ministre hollandais.
Hu Yaobang, secrétaire général du Parti communiste chinois.
Paul Hartling, haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés. 1984
Joao Baptista de Oliveira Figueiredo, président du Brésil.
Fernando Belaunde Teny, président du Pérou. 1985
Rajiv Gandhi, premier ministre de l'Inde. 1986
Raul Alfonsin, président de la République d'Argentine.
Johan Galtung, spécialiste en études sur la paix.
Miguel de la Madrid, président de la République du Mexique. 1987
Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix.
Norman Cousins, écrivain et enseignant américain.
Joaquin Balaguer, président de la République dominicaine.
Michel Baroin, président de la Mission pour la Commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme.
Nikolaï Ryzhkov, premier ministre soviétique.
Jacques Chirac, maire de Paris.
Edgar Faure, président de la Mission pour la Commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme.
Alain Poher, président du Sénat français.
René Huyghe, membre de l'Académie française.
Wojciech Jaruzelski, président du Conseil d'État polonais. 1988
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Mahathir Mohamad, premier ministre de Malaisie.
Jaime Lusinchi, président de la République du Vénézuela.
Lee Kuan Yew, premier ministre de Singapour. 1989
Daniel Arap Moi, président de la République du Kenya.
Franz Vranitzky, chancelier d'Autriche.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Princesse Chulabhorn, princesse de Thaïlande.
Julio Maria Sanguinetti, président de la République d'Uruguay.
Princesse Anne d'Angleterre.
Ingvar Carlsson, premier ministre suédois.
Cari XVI Gustav, roi de Suède.
Bengt Göransson, ministre suédois de l'Education et des Affaires culturelles.
François Mitterrand, président de la République française.
Jack Lang, ministre de la Culture.
Danielle Mitterrand, présidente de l'association France-Libertés.
Marcel Landowski, secrétaire peipétuel de l'Académie des Beaux-Arts.
René Huyghe, membre de l'Académie française.
Alain Poher, président du Sénat français.
Jean Fage, président du Musée de la photographie à Bièvres.
André Fage, directeur du Musée de la photographie à Bièvres.
Louis Auquier, président de l'Université Paris V.
Michel Maffesoli, professeur à l'Université Paris V.
Robert Berthier, président des Jeunesses musicales de France.
Bernard Dorin, ambassadeur de France au Japon.
Donald Chesworth, militant social britannique.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Joseph Nye, professeur à l'Université Harvard.
Ying Ruocheng, vice-ministre de la Culture de Chine.
Bernard Lown, co-président du Comité international des physiciens contre la guerre nucléaire.
Mikhail Kuzin, co-président du Comité international des physiciens contre la guerre nucléaire.
John Neumeier, directeur du Ballet de Hambourg.
Fabio Roversi-Monaco, recteur de l'Université de Bologne.
Cornel Capa, directeur du Centre international de la photographie.
Javier Perez de Cueilar, secrétaire général des Nations unies.
Jean-Pierre Hocké, haut-commissaire du HCR.
Margaret Thatcher, premier ministre de Grande-Bretagne.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Anatoly Loukyanov, président du Présidium suprême de l'URSS.
Julio Maria Sanguinetti, président de la République d'Uruguay.
Joseph Rotblat, président des Pugwash Conferences on Science and World Affairs.
Prince Tony Momoh, ministre nigérian de l'Information et de la Culture.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Jan Wirgin, directeur du Musée des antiquités asiatiques de Stockholm. 1990
Zhelyu Zhelev, président de la République de Bulgarie.
Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés.
Georges Saitoti, vice-président du Kenya.
Nelson Mandela, président adjoint de l'African National Congress.
Rhi Chong Sun, directeur du musée d'art Ho-Am de Corée du Sud.
Nataliya Sats, fondatrice et présidente du Théâtre musical national des enfants de Moscou.
Daniel Arap Moi, président de la République du Kenya.
Turgut Ozal, président de la République de Turquie.
Kenneth Kaunda, président de Zambie.
John Montgomery, professeur émérite de l'Université Harvard.
René Simard, vice-recteur de l'Université de Montréal.
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard. 1991
Ingvar Carlsson, premier ministre suédois.
Neil Rudenstine, président de l'Université Harvard.
Elie Wiesel, prix Nobel de la paix.
Joseph Nye, professeur à l'Université Harvard.
René Simard, professeur à l'Université de Montréal, cancérologue.
Michel Maffesoli, professeur à l'Université Paris V.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Marcel Landowski, chancelier de l'Institut de France.
Pierre Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo.
Serge Tolstoï, petit-fils de Léon Tolstoi.
Ricardo Diez Hochleitner, président du Club de Rome.
Sir Fred Hoyle, professeur et astronome.
Genrikh A. Borovik, président du Comité soviétique pour la paix.
Carlos A. Faraco, recteur de l'Université de Panama.
Gennadi A. Yagodin, président du Comité national de l'URSS pour l'éducation.
James Njagi Njiru, ministre de la Culture du Kenya.
Jutta Unkart, Mmc la ministre de l'Education d'Autriche.
W. Henrichsmeyer, recteur de l'Université de Bonn.
Richard von Weizsâcker, président de la République fédérale allemande.
Wang Xuezhen, professeur à l'Université de Pékin.
Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
Anatoly A. Louganov, recteur de l'Université de Moscou.
Charles K. Kao, professeur à l'Université de Hong-Kong.
Wang Gungwu, professeur à l'Université de Hong-Kong.
Corazon Aquino, présidente de la République des Philippines.
John Major, premier ministre britannique.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Rita Siissmuth, présidente de la Chambre des députés d'Allemagne.
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Oswald Mtshali, poète anti-apartheid sud-africain.
Chingiz Aitmatov, écrivain et diplomate d'URSS.
Federico Mayor, directeur général de l'UNESCO.
Albert Carnesale, de l'École John F. Kennedy à Boston.
Lokesh Chandra, directeur de l'Académie internationale de culture indienne.
Hsueh Shou Sheng, recteur de l'Université de Macao.
Ricardo Popovsky, recteur de l'Université de Palermo en Argentine. 1992
Yehudi Menuhin, violoniste.
Ricardo Diez Hochleitner, présidentdu Club de Rome.
Shankar Dayat Sharma, vice-président de l'Inde.
Bans Manço, musicien turc.
Ramaswamy Venkataraman, président de la République de l'Inde.
Jiang Zemin, président de la République populaire de Chine.
Hosni Mubarak, président de la République arabe d'Egypte.
Vaclav Havel, président de la République tchèque et prix Nobel de la paix.
Suleyman Demirel, premier ministre de Turquie.
Frederic Willem de Klerk, président de la République sud-africaine.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Aleksei Khoklov, professeur à l'Université de Moscou.
Glenn Paige, professeur émérite à l'Université de Hawaii.
Ihsan Dogramaci, fondateur de l'Université Bilkent d'Ankara.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
Suharto, président de l'Indonésie.
Majid Tehranian, professeur de l'Université de Hawaii.
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Ralph Unkart, professeur émérite à l'Université des technologies de Vienne.
Francis Gichaga, vice-chancelier de l'Université de Nairobi.
Shao Huaze, éditeur chinois. 1993
Rosa Parks, militante des droits civiques américains.
Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre SimonWiesenthal.
Noemi Sanin de Rubio, ministre des Affaires etrangeres de Colombie.
Noranit Setabutr, président de l'Université Thammasat de Thaïlande.
César Gaviria Trujillo, président de la République de Colombie.
Austregésilo de Athayde, président de l'Académie des Lettres du Brésil.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Carlos Menem, président de la République d'Argentine.
Francisco Delich, recteur de l'Université de Cordoba.
Mariano Mores, pianiste et compositeur argentin.
Osvaldo Pugliese, chef d'orchestre argentin.
Andrès Rodriguez, président du Paraguay.
Luis Berganza, recteur de l'Université nationale d'Asuncion au Paraguay.
Patricio Aylwin, président de la République du Chili.
Luis Fleury Fiiho, gouverneur de l'État de Sao Paulo.
Linus Pauling, lauréat du prix Nobel de chimie et du prix Nobel de la paix.
Franck Jordan, maire de San Franscisco.
Carlos Mario de Clerc, recteur de l'Université Lomas de Zamora en Argentine.
Nambaryn Enkhbayar, ministre de la Culture de Mongolie.
Lu Jimin, directeur du Musée de Pékin.
Vasant Sathe, président du Concile indien pour les relations culturelles.
N. Radhakrishnan, directeur de Gandhi Smriti et Darshan Samiti.
Lawrence Sullivan, directeur du Centre d'étude des religions à l'Université Harvard.
John Humphrey, professeur émérite de l'Université Mac Giil, à Montréal.
Jerry Rawlings, président de la République du Ghana.
Alfredo Cristiani Burkard, président de la République du Salvador.
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Azian Shah, roi de Malaisie.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Princesse Napoléon.
Alexis Vaesken, ministre des Affaires étrangères du Paraguay.
Gunal Akbay, recteur de l'Université d'Ankara.
Fidel Ramos, président de la République des Philippines.
José Abueva, président de l'Université des Philippines.
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard.
Nur Yalman, titulaire d'une chaire d'anthropologie à l'Université Harvard.
John Montgomery, professeur émérite à l'Université Harvard.
Robert Jastrow, scientifique de la NASA, collaborateur du programme Apollo.
Chang Lin Tien, chancelier de l'Université de Californie.
David Strangway, président de l'Université britannique de Colombie.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal
.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Nelson Maculan Filho, recteur de l'Université de Rio de Janeiro. 1994
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Cai Delin, président de l'Université de Shenzhen.
Li Youwei, maire de la ville de Shenzhen.
Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture.
Vincent Harding, professeur des religions à l'Université de Denver.
Forbes Munro, recteur de l'Université de Glasgow.
Franco Nannotti, vice-gouverneur de la province de Florence.
Fabio Roversi Monaco, recteur de l'Université de Bologne.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'État de Moscou.
Mikhail Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Aleksandr Yakovlev, président du Leonardo Club.
Gavril Popov, président de l'Université internationale de Moscou.
Gennadi Yagodin, recteur de l'Université internationale de Moscou.
Chingiz Aitmatov, écrivain kirghize.
Lou Ann Guanson, directrice du Spark M. Matsunaga de l'Institut pour la paix de l'Université de Hawaii.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
César Gaviria Trujillo, président de la République de Colombie.
Patricio Aylwin, ancien président du Chili.
Abraham Cooper, doyen adjoint du Centre SimonWiesenthal.
Lin Zugeng, président de l'Université Xiamen.
Shunzo Ono, musicien de jazz japonais.
Herbie Hancock, musicien de jazz américain.
Rosa Parks, militante du mouvement des droits civiques américains.
Jules Brassner, homme d'affaires américain.
Oscar Arias Sanchez, ancien président du Costa Rica, prix Nobel de la paix.
Edouardo Frei Ruiz Tagle, président de la République du Chili.
Lech Walesa, président de la République de Pologne.
Youssef Boutros-Ghali, ministre égyptien de la Coopération internationale.
Sisto Duran-Ballen, président de la République d'Equateur.
Ivaylo Znepolski, ministre de la Culture de Bulgarie.
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Ricardo Diez-Hochleitner, président du Club de Rome.
Christina Weiss, directrice de l'Office culturel de la Ligue des villes hanséatiques à Hambourg.
John Neumeier, directeur artistique du Ballet de Hambourg.
Jack Stark, président du Claremont Mc Kenna College de Californie.
Michel Oksenberg, directeur du centre Est-Ouest de Honolulu.
Roger Posadas, chancelier de l'Université des Philippines.
Cai Delin, président de l'Université Shenzhen.
Jen Hu Chang, professeur à l'Université de culture chinoise de Taiwan.
Tsai Mci Lin, présidente de l'Université de culture chinoise de Taiwan.
Kedar Mathema, vice-chancelier de l'Université Tribhuvan du Népal.
Amos Ganor, ambassadeur d'Israël au Japon.
Guy Bourgeault, professeur de bioéthique à l'Université de Montréal.
Ved Nanda, professeur à l'Université de Denver.
Richard Dubanoski, professeur de psychologie à l'Université de Hawaii.
Anthony Marsella, professeur de psychologie à l'Université de Hawaii.
Francisco Delich, recteur de l'Université nationale de Cordoba en Argentine.
Gonzalo Ruiz Martinez, recteur de l'Université Del Valle de Bolivie.
Wang Xiaoxian, vice-présidente de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec les pays étrangers.
Huang Shiming, vice-président de l'Association de l'amitié sino-japonaise. 1995
Nelson Mandela, président de l'Afrique du Sud.
Kocheril Raman Narayan, vice-président de l'Inde.
Carlos Alberto Messeder, directeur du Centre de philosophie et de sciences humaines de l'Université de Rio de Janeiro.
Adolfo Perez Esquivel, militant argentin.
Robert Thurman, professeur au département des religions de l'Université de Colombie.
Jin Yong, écrivain chinois.
Wang Gungwu, vice-recteur de l'Université de Hong-Kong.
Oscar Arias Sanchez, ancien président du Costa Rica.
Jorge Range!, secrétaire de l'Education et de la Jeunesse de Macao.
Birenda Bir Bikram Shah Dey, roi du Népal.
Govindra Raj Joshi, ministre de l'Education nationale du Népal.
Sher Bahadur, premier ministre du Népal.
Hassan Gouled Aptidon, président de la République de Djibouti.
Luiz Marques, directeur du Musée national de Sao Paulo.
Youssef Boutros-Ghali, ministre de la Coopération internationale d'Egypte.
Aleksander Yakolev, un des artisans de la perestroika en URSS.
Albert Likhanov, écrivain russe.
Su Dongtian, professeur de l'Université de Shenzhen en Chine.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Bans Manço, artiste turc. 1996
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Fidel Castro, président du Conseil d'État de la République de Cuba.
Armando Hart Davalos, ministre de la Culture de Cuba.
Juan Vela Valdes, recteur de l'Université de la Havane.
José Maria Figueres Olsen, président de la République du Costa Rica.
Ved Nanda, professeur de l'Université de Denver.
Henry Kissinger, ancien secrétaire d'État des États-Unis.
Moshe Arad, président de l'Université Hébraïque de Jérusalem.
Ricardo Diez Hochleitner, président du Club de Rome.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre indien Rajiv Gandhi.
Johan Galtung, chercheur en études sur la paix.
Yuri Petrosyan, directeur de l'Institut des études orientales de l'Académie des sciences de Russie.
Shanmughasundaram Mohan, de la Cour de justice suprême de l'Inde.
Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles.
Abraham Cooper, doyen adjoint du Centre SimonWiesenthal.
Manuel Esquivel, premier ministre du Belize.
Amos Richmond, professeur de l'Université Ben Gourion de Tel Aviv.
Yasushi Akashi, Sous-secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires.
Batmunkh Ligden, président de la Fédération de Mongolie.
Wang Xunzhang, président de l'Université de Zhongshan en Chine.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal.
Jules Brassner, homme d'affaires américain. 1997
Qian Weichang, recteur de l'Université de Shanghai.
Chen Liangyu, député-maire de Shanghai.
Fang Zhaoling, artiste peintre de Chine populaire basée à Hong-Kong.
Amadeu Thiago de Mello, poète brésilien.
Louis Derbré, sculpteur français.
Cinto Vitier, fondateur et président du Centre de recherches José Marti.
Jerry Rawlings, président de la République du Ghana.
Choue Young Seek, fondateur de l'Université Kyung Hee de Corée.
Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Fernando Nery de Sa, député brésilien.
Liu Cheng, secrétaire général de l'Institut de littérature de Mongolie.
Ved Prakash Nanda, professeur de droit à l'Université de Denver aux Etats-Unis.
Sitaram Sharma, secrétaire général adjoint de la World Federation of United Nations Associations.
Hashim Abdul Halim, président de la WFUNA.
Kochenl Raman Narayanan, président de l'Union indienne.
Krishna Kunt, vice-président indien.
Kumar Gujral, premier ministre de l'Inde.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
Amalendu De, secrétaire général de la Société asiatique (mémorial de Rabindranath Tagore).
Ravinder Kumar, directeur du mémorial Nehru.
Dr N. Radhakrishnan, directeur du Gandhi Smriti et Darshan Samiti.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Liu Zhongshu, président de l'Université du Jiling en Chine.
Zhang Fuliang, vice-président de l'Université du Jiling.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford.
Cai Delin, ancien président de l'Université de Shenzhen, en Chine.
Félix Unger, président de l'Académie des sciences et des arts européens.
Chang Jenhu, président du conseil d'Université de la culture chinoise de Taiwan.
Lin Tsaimei, président de l'Université de la culture chinoise de Taiwan.
J. Forbes Munro, professeur d'histoire économique à l'Université de Glasgow.
Martin Seligman, professeur de psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Jules Brassner, homme d'affaires américain.
Jong Taeck Chung, président du collège Chong Cheong de Corée.
Li Decheng, maire adjoint de Shenzhen.
José Abueva, président de l'Université des Philippines. 1998
Juan Carlos, roi d'Espagne.
César Gaviria Trujillo, secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains et ancien président de la Colombie.
Fidel V. Ramos, président de la République des Philippines.
Virsely de la Cruz, présidente de l'Université de Manille.
Fang Zaoling, peintre chinoise.
Jin Yong, écrivain chinois.
Jorge Rangel, secrétaire d'État à l'éducation et à la jeunesse de Macao.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal.
Jiang Zemin, président de la République populaire de Chine.
Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l'ONU.
Hu Jintao, vice-président de la République populaire de Chine.
Benjamin William Mkapa, président de la Tanzanie.
Alberto Antonio Kohan, secrétaire général de l'Office présidentiel d'Argentine.
Mikhail Nikolayev, président de la République du Sakha de la Fédération de Russie.
Thabo Mbeki, vice-président exécutif d'Afrique du Sud.
Inder Kumar Gujral, ancien premier ministre de l'Inde.
Chingiz Aitmatov, écrivain kirghize.
Choue Young Seek, chancelier de l'Université Kyung Hee de Corée.
Jong Taeck Chung, président du Collège Chung Cheong de Corée.
Cho Moon Boo, président de l'Université nationale Cheju.
Yu Byeong Don, gouverneur de la province de Puyo en Corée.
Chung Jong Teh, gouverneur de la province de Kyongsang en Corée.
Hou Zixin, président de l'Université Nankai à Tianjin en Chine.
Piao Wenyi, président de l'Université de Yanbian en Chine.
Vrajendra Raji Mehta, vice-chancelier de l'Université de Delhi.
Antonio Celso Alves Pereira, recteur de l'Université de Rio de Janeiro.
Arun Gandhi, directeur de l'Institut M.K. Gandhi pour la non-violence.
Lokesh Chandra, directeur de l'Académie internationale de culture indienne.
Hazel Henderson, futurologue et économiste.
Andrew Gonzalez, président de l'Université De la Salle aux Philippines.
Wang Gungwu, directeur de l'Institut d'Asie orientale à Singapour.
David Krieger, président de la Nuclear Age Peace Foundation.
Mario Armando Mena, recteur de l'Université de Moron d'Argentine.
Manuel Pantigoso Pecero, de l'Association des docteurs du Pérou.
Ivan Rodriguez Chavez, recteur de l'Université RicardoPalma.
Fang Jie, viceprésident de la Fondation de l'Art chinois.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'Etat de Moscou.
Anatoly Logunov, directeur de l'Institut de physiques de haute énergie de Russie.
Antonio Laffranchi, recteur de l'Université de Panama.
Eusebio Leal, directeur du Musée de la Havane.
Roberto Kertesz, président de l'Université Florès d'Argentine.
Pan Yunhe, président de l'Université Zhejiang.
Qian Weichang, chancelier de l'Université de Shanghai.
Gonzalo Ruiz Martinez, recteur de l'Université Del Valle de Bolivie.
Abu Bakar, vice-chancelier de l'Université de Brunei Darussalam.
Ramiro Eduardo Osorio, ancien ministre de la Culture de Colombie.
Francis Tolentino, maire de la ville de Tagaytay aux Philippines.
Natsagiin Bagabandi, président de la République de Mongolie.
N. Radhakrishnan, directeur de Gandhi Smriti et Darshan Samiti. 1999
Raja Nazrin Shah, roi de Malaisie.
Andrés Pastrana Arango, président de la République de Colombie.
Olusegun Obasanjo, président désigné du Nigeria.
Amara Essy, ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire.
Joseph Estrada, président de la République des Philippines.
Vasili Vlasov, premier ministre de la République de Sakha.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université de Moscou.
Gennadi Yagodin, recteur de l'Université internationale de Moscou.
Lee Soo Sung, ancien premier ministre de Corée du Sud.
Hashim Abdul Halim, président de la WFLTNA.
Marquise du Lau d'Allemans, descendante de Napoléon Bonaparte.
Allen Lee Sessoms, de PUniversité de la ville de New York.
Jules Brassner, directeur de la Napoleonic Society of America et
directeur honoraire du Musée Fuji de Tokyo.
Abel Prieto, ministre de la Culture de Cuba.
Hector A. Navarro Diaz, ministre de l'Education du Vénézuela.
Cho Moon Boo, président de PUniversité nationale de Cheju en de Corée du Sud.
Choue Young Seek, chancelier de l'Université Kyung Hee de Corée du Sud.
Lee Won Sik, maire de la ville de Kyongju en Corée du Sud.
Kim Sang Soon, gouverneur de la province de Chongdo en Corée du Sud.
Zhou Ligao, recteur de l'Université de Macao.
He Jicheng, président de l'Université Nord-Est dc la Chine.
Majid Tehranian, directeur de l'Institut Toda de Recherches sur la paix et la politique mondiales.
Stuart Rees, directeur du Centre pour la paix et les conflits de l'Université de Sydney.
Casimiro Juarez, président du Cagayan Capitol College des Philippines.
Lin Liyun, interprète durant la rencontre entre le premier ministre chinois Zhou Enlai et Daisaku Ikeda, députée chinoise et ancien membre du comité permanent du Congrès national populaire de Chine.
Jiang Shusheng, président de l'Université de Nankin.
Cassio Taniguchi, maire de la ville de Curitiba du Brésil.
José Antonio de Chazal Palomo, recteur de l'Université de Santa Cruz en Bolivie.
Quansheng Zhao, professeur à l'École des relations internationales de l'American University de Washington.
Luo Weizhi, vice-président de l'Université de Hunan.
John Montgomery, professeur émérite de l'Université Harvard.
Lester Thurow, économiste et professeur à l'Institut de technologie du Massachusetts.
José Abueva, ancien président de l'Université des Philippines.
Forbes Munro, professeur à l'Université de Glasgow.
David Tay, président de Société de photographie de Singapour.
Wang Yongxiang, directeur du Centre de recherches Zhou Enlai de l'Université de Nankai.
Arthur K.C. Li, vice-chancelier de l'Université chinoise de Hong-Kong.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Herbie Hancock, pianiste de jazz américain.
Norberto Ramos, danseur de tango argentin. 2000
Huang Jianhua, président de l'Université des études étrangères du Guangdong.
Mme Fang Zaoling, peintre chinoise.
Arthur K.C. Li, vice-chancelier de l'Université chinoise de Hong-Kong.
Joseph Rotblat, président émérite des Conférences Pugwash et lauréat du Prix Nobel de la paix.
Emmanuel Yap Angeles, président de l'Université Angeles des Philippines.
Rogelio Quiambao, commandeur suprême de l'Ordre de José Rizal des Philippines.
Ha Jingxiong, président de l'Université des nationalités de Pékin.
Ludmila Verbitskaya, recteur de l'Université de Saint Pétersbourg.
Le Lam, maire de la ville de Auburn en Australie.
Emesto Melendez Bachs, ambassadeur de Cuba au Japon.
David P. Roselle, président de l'Université de Delaware.
Daniel F. Callahan, professeur de l'Université de Delaware.
Shi Ningzhong, président de l'Université nationale du Nord-est de Chine.
Fidel V. Ramos, ancien président des Philippines.
Kim Sam Youl, président de l'Association des familles des personnes méritoires décédées pour l'indépendance nationale de la Corée du Sud.
Herbie Hancock, pianiste de jazz américain.
Wayne Shorter, musicien de jazz américain.
Tsend-Ayush, recteur de l'Institut de Littérature de Mongolie.
M.B.G Dogon-Yaro, ancien ambassadeur nigérien au Japon.
Zhu Weihua, président de l'Université de Yunnan (Chine).
Chen Fuqiang, vice-président de l'Université de Yunnan (Chine).
Arun Gandhi, fondateur de l'Institut M. K. Gandhi pour la non-violence.
Lawrence Edward Carter Sr., doyen de la Chapelle internationale Martin Luther King, Jr. du Morehouse College (Etats-Unis).
George David Miller, professeur de l'Université Lewis des États-Unis.
Edmund Ho Hau Wah, directeur de la Région administrative spéciale de Macao.
Hans Denningsen, ancien proviseur du Lycée Askov pour le peuple du Danemark.
Henning Dochweiler, proviseur du Lycée Askov pour le peuple du Danemark.
Majid Tehranian, directeur de l'Institut Toda pour la recherche sur la paix et la politique mondiales.
Ronald. R. Duterte, président de l'Université des Philippines du Sud.
Richard H. Seager, professeur adjoint des études religieuses, Hamilton College (Etats-Unis).
Anand Panyarachun, ancien premier ministre de Thaïlande.
Hazel Henderson, futurologue et économiste américaine.
Fang Zhaoling, peintre chinoise basée à Hong Kong.
Anson Chan, première secrétaire pour l'administration de Hong-Kong.
Victor H. Kazanjian, Jr., doyen de la vie religieuse et spirituelle, Wellesley College des États-Unis.
Youri A. Petrosyan, vice-président du Centre scientifique de Saint-Pétersbourg de l'Académie russe des sciences.
Pornchai Mongkhonvanit, président de l'Université de Siam, Thaïlande.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'État de Moscou.
Felix Unger, président de l'Académie européenne des sciences et des arts.
S.R. Nathan, président de Singapour.
Leonie Kramer, chancelier de l'Université de Sydney, Australie.
Tun Haji Hamdan bin Sheikh, chancelier de l'Université de Putra, Malaisie.
Mahathir Mohamad, premier ministre de Malaisie. 2001
Nambaryn Enkhbayar, premier ministre de Mongolie.
Rudoiphus Lubbers, Haut Commisaire des Nations-unies pour les réfugiés.
Abraham Cooper, rabbin et doyen adjoint du Centre Simon Wiesenthal.
Alfred Balitzer, de Claremont McKenna College des États-Unis.
Richard H. Seager, professeur adjoint de Hamilton College, Etats-Unis.
Sun Yong, président de l'Université de Nord-ouest, Chine.
Mercedes Menafra de Battie, première dame d'Uruguay.
Bernard Petit, président du Souvenir napoléonien.
Ronald A. Bosco, président de la Thoreau Society des États-Unis.
Olusegun Obasanjo, président nigérian.
Aftab Seth, ambassadeur de l'Inde au Japon.
Larry A. Hickman, directeur du Centre pour les études sur Dewey à l'Université de l'Illinois du Sud, États-Unis.
Yitzhak Lior, ambassadeur d'Israèl au Japon.
Chen Jian, ambassadeur de Chine au Japon.
Felix Unger, président de l'Académie européene des sciences et des arts.
Chen Haosu, président de l'Association des peuples chinois pour l'amitié avec les pays étrangers.
Wu Ruijun, secrétaire général de l'Association d'amitié sino-japonaise.
Luigi Lonfernini, capitaine régent de la République de Saint-Marin.
Fabio Berardi, capitaine régent de la République de Saint-Marin.
Jutta Unkart Seifert, présidente de l'Iniative culturelle européenne pour la jeune génération de l'Autriche.
Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud.
Linus Pauling Jr., professeur et fils du lauréat des deux prix Nobel en chimie et de la paix.
Auteur : algol-x Date : 06 févr.16, 23:35 Message :
Yvon a écrit :"Le Président Ikeda un marathonien pour la paix "
Parole d'adepte!
Yvon a écrit :"Personnellement je pense que , tant que l'on aura pas trouvé une source d'énergie propre de remplacement fournissant autant d'énergie qu'une centrale nucléaire et quand je vois l'exploitation dévastatrice pour l'environnement des mines de charbon à ciel ouvert en allemagne pour fournir des centrales thermiques polluantes, et à effet de serre conséquentes ,faute de mieux , je suis pour le nucléaire civil ."
Manque d'imagination flagrant ! ensuite que de contorsions pour soutenir l'attitude irresponsable de votre gourou...
Auteur : Yvon Date : 07 févr.16, 01:36 Message : Environnement suite :
En 1899 on a inventé en France une voiture électrique " La jamais contente " ateignant les 100 km ! tandis que le record des voitures à pétrole était de 62 kilomètres à l’heure.
Mais au lieu de continuer dans cette voie , la politique de l'époque adopté par les industriels fut de continuer à développer le moteur à explosion . C'est d'ailleurs la seule invention qui depuis n'a pas évolué depuis plus de 120 ans , on est toujours sur le principe du moteur 4 temps ou Diesel .
Si on avait mis autant de volontés politiques , de moyens de recherche , que l'on a mis pour développer et perfectionner le moteur à explosion ,pour le moteur électrique , il y a bien longtemps qu'on roulerait tous avec des voitures " propres ".
Il y a eu quelque tentatives avortés comme le moteur à air comprimé . A l'heure actuelle ce qui semble le plus prometteur c'est la pile à combustible à hydrogène qui ne rejette que de l'eau .
Auteur : algol-x Date : 07 févr.16, 02:34 Message :
Yvon a écrit :"Comme on peut le voir, mis à part les calomnies habituelles "
La critique de votre gourou et de votre mouvement declenche chez vous des réflexes conditionnés:
"Dénigrer comme vous le faites le président Ikeda et la Soka Gakkai est la preuve de votre bassesse et de votre incompréhension totale du bouddhisme de Nichiren daishonin !"
le Komeito est une chose , la Soka Gakkai en est une autre ."
Vous interprétez ce texte d'une manière étrange, apparemment, certaines de vos facultés cognitives semblent inhibées
Auteur : algol-x Date : 07 févr.16, 04:44 Message :
Yvon a écrit :Comme on peut le voir, mis à part les calomnies habituelles , le Komeito est une chose , la Soka Gakkai en est une autre
votre post a été déplacé par vos soins, vous êtes en phase maniaque ou ou bien ?
Auteur : Yvon Date : 07 févr.16, 06:40 Message : Merci pour ce texte /
Comme on peut le voir, mis à part les calomnies habituelles , le Komeito est une chose , la Soka Gakkai en est une autre .
Personnellement je pense que , tant que l'on aura pas trouvé une source d'énergie propre de remplacement fournissant autant d'énergie qu'une centrale nucléaire et quand je vois, suite à son abandon des centrales nucléaires, l'exploitation dévastatrice pour l'environnement des mines de charbon à ciel ouvert en allemagne pour fournir des centrales thermiques polluantes, et à effet de serre conséquentes ,faute de mieux , je suis pour le nucléaire civil .
La mine de lignite à ciel ouvert de Welzow, dans l'est de l'Allemagne, appartenant au groupe énergétique public suédois Vattenfall, le 18 août 2014 afp.com/Patrick Pleu
La centrale électrique de Boxberg (Saxe). Au premier plan, la mine de lignite à ciel ouvert qui l'alimente.
De plus au Japon , il n'y a même pas de charbon de substitution, et ce pays à des besoins en énergie énormes . Alors c'est bien beau d'être contre le nucléaire civil , mais on propose quoi à la place ?
Le nucléaire ce n'est pas la panacée et comporte bien des inconvénients , mais , à energie égale , comparé au charbon c'est bien plus propre pour la planète .
En attendant mieux comme le dit le président Ikeda il est urgent " d' étudier rapidement des politiques énergétiques qui ne dépendent pas de l'énergie nucléaire."
Et ça tout le monde en convient
Auteur : algol-x Date : 07 févr.16, 06:50 Message : Je vous laisse à vos manipulations puériles (!), vos réactions sont un peu archaïques (au sens psy du terme...) si on se réfère à la théologie des dix états, on perçoit de vos interventions sur ce forum animalité et colère...
Auteur : Yvon Date : 07 févr.16, 07:24 Message : Encore les mêmes liens bidons , mais une sage décision
Et contrairement à vous, je ne suis pas en guerre , je ne mène aucun combat et n'éprouve aucune colère .
Et je vous remercie , grâce à vous , j'ai pu remettre le nez dans différents ouvrages bouddhistes et le Sutra du Lotus, ce qui a contribué à entretenir mon étude
Bien à vous et portez , (et reposez ) vous bien
Auteur : Dede 95 Date : 07 févr.16, 08:52 Message : La Soka Gakkai se définit comme une branche du bouddhisme. Mais son vrai but est ailleurs. Elle a des ministres au gouvernement, et elle contrôle le Komeito, troisième parti politique du Japon. Sous des atours " pacifistes ", l'organisation du gourou Daisaku Ikeda est une secte totalitaire qui rêve de prendre le pouvoir.
Dès la sortie du métro Shinano Machi, la présence de la Soka saute aux yeux. Les enseignes de la secte se pavanent sur les immeubles alentour : Soka des femmes, Soka International, centre culturel de la Soka, centre des jeunes, etc. Il faut dire que ce quartier de Tokyo est le fief de l'organisation du gourou Daisaku Ikeda. Même les magasins, librairies et restaurants ont été achetés par des adeptes, comme l'atteste la cocarde rouge-jaune-bleu de la secte sur toutes les devantures. A l'intérieur, pas un bâtiment sans le portrait du gourou. On y vend de tout : stylos-billes aux couleurs de la secte, cadres pour mettre la photo d'Ikeda (vénéré comme un dieu vivant par les adeptes), jusqu'aux autels domestiques de luxe à 100 000 euros. Très vite, le regard est attiré par une rue gardée par des policiers. La vraie nature de la Soka Gakkai, qui veut faire passer son gourou pour un grand militant de la paix dans la lignée de Gandhi et de Martin Luther King […], tient plutôt de l'univers guerrier. Caméras, barbelés, mirador, le quartier n'est qu'un blockhaus. Au-delà de cette limite, il ne se passera pas une fraction de seconde sans que je ne sois surveillé par un vigile avec oreillette et blouson de la secte. Si je m'accroupis pour lacer mes chaussures, aussitôt des têtes inquiètes se tournent dans ma direction. Je profite d'un groupe pour me glisser à l'intérieur. L'air interrogatif, le vigile joint les mains en un geste de prière. Je fais oui de la tête. Reste à décliner nom et adresse. Me voilà dans le cœur de la secte.
L'encens dans une main, le flingue dans l'autre
Partout, sur les murs, des portraits d'Ikeda. Imaginez un bon millier de personnes, les mains jointes, en train de réciter à haute voix le "Nam myo renge kyo", ce mantra que les adeptes de la Soka rabâchent des centaines de fois par jour. On le récite le matin dans sa voiture pour trouver une place de parking, en faisant ses courses pour dénicher la robe de ses rêves, pour réussir à un examen, etc. Le mantra induit une véritable dépendance de l'adepte, qui est ligoté d'un côté par l'obligation d'en réciter le plus possible pour réaliser ses désirs, et de l'autre par la frayeur de tout perdre s'il ralentit son rythme.
Je m'assieds, et remue vaguement les lèvres en faisant semblant de psalmodier tant bien que mal les mots magiques. Les vigiles sont partout dans la salle. Devant, au milieu, au fond. Ils passent dans les rangs, scrutent longuement chaque visage. Qu'y a-t-il à surveiller ? Des personnes en train de prier. C'est quand même bizarre de s'en méfier ainsi.
Il m'est arrivé d'entrer dans une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. A aucun moment je n'ai eu l'impression de me retrouver dans une caserne. Seule la Soka cultive la parano guerrière à ce point. Et pourquoi donc ? Parce qu'elle poursuit un tout autre but que la diffusion du bouddhisme dont elle se targue.
Komeito, le ver sectaire dans le fruit démocratique
En vérité, l'alibi religieux est secondaire pour la Soka. On découvre bien vite que son véritable objectif est tout simplement politique. Pour ce faire, elle a son propre parti, appelé Komeito. Avec 20 % des électeurs et une trentaine de députés, c'est le troisième parti politique du Japon. Mais ce n'est pas parce qu'on a du succès qu'on a des idées. Le Komeito n'est qu'un parti opportuniste qui veut seulement être au chaud dans la majorité, et qui pour cela s'aligne sur le Jimito, le parti au pouvoir.
Le Komeito permet en tout cas à la Soka d'arbitrer le jeu politique. En effet, le Jimito ne peut pas gouverner sans le soutien du parti sectaire. D'où, en remerciements, l'octroi de postes ministériels à la Soka. En ce moment, elle contrôle le ministère de la Santé et du Travail.
Mais le poids politique de la Soka Gakkai va bien au-delà. En fait, l'appui du Komeito étant nécessaire au gouvernement, il est impossible de promulguer une nouvelle loi au Japon sans l'aval de la secte. Par exemple, à la suite de l'attentat d'Aum dans le métro de Tokyo, beaucoup de députés, de gauche comme de droite, se sont exprimés en faveur d'une loi contre les sectes. Mais les adeptes d'Ikeda, via le Komeito, s'y sont fermement opposés. Alors, si demain des tarés balancent du gaz ou une bombe dans le métro, il faudra bien se souvenir de mettre aussi en prison les dirigeants de la Soka et ses valets en costard de député.
Plus riche que Toyota
Pas de puissance politique sans trésor de guerre. Selon la chercheuse Florence Lacroix, qui fait une thèse sur la Soka Gakkai, "cette secte dispose d'une fortune supérieure à celle du groupe Toyota ". La Soka puise d'abord dans les cotisations de ses 5 à 7 millions d'adeptes japonais (2 autres millions dans le reste du monde)... Ensuite, dans ses activités d'édition : un quotidien vendu à 5 millions d'exemplaires et dont l'achat est obligatoire pour chaque adepte, un bimensuel, trois mensuels, sans compter les nouveaux livres et vidéos à la gloire du gourou qui sortent chaque mois... Il y aussi le marché funéraire et religieux. Autels, pierres tombales... Au Japon, le coût moyen d'une cérémonie funéraire avoisine 10 000 euros. " La Soka Gakkai gagne énormément d'argent sur la vente de pierres tombales. Elle possède onze cimetières et 300 000 tombes ", poursuit Florence Lacroix.
Avec tout ça, on se doute que le gourou Ikeda vit plutôt confortablement. " En 2000, il a payé plus de 1 million d'euros d'impôt sur le revenu." Sans oublier que l'argent fait des petits. "La Soka possède 100 milliards de liquidités, qui sont investis dans différentes banques qui s'en servent comme fonds de roulement. " C'est surtout la banque Mitsubishi qui reçoit les faveurs de la secte. Échange de bons procédés, le groupe Mitsubishi recrute les étudiants sortis de l'université de la Soka Gakkai.
Voilà l'exemple type d'une secte parfaitement intégrée dans la société. Chaque maillon est optimisé. Pour les adeptes : les apparences d'une religion. Pour la communauté internationale : un discours pacifiste. Pour infiltrer le pouvoir : un parti politique. Pour le fric : le soutien d'un important groupe financier... Toutes ces respectables facettes pourraient créer l'illusion d'une honnête institution. Mais au fond, si Ikeda avait le pouvoir dont il rêve, qu'en ferait-il ? Demandons à Seigo, un ex-adepte de la secte : " À coup sûr, ce serait une dictature. Au japon, on dit que la Soka Gakkai, c'est le fascisme souriant, et Ikeda, c'est Hitler qui chante le Soutra. "
La vraie nature de la secte, ce n'est pas dans le miel de son discours faussement spirituel qu'on la comprend, mais dans l'œil militaire des vigiles du quartier de Shinano Machi.
Ikeda une sangsue de salon
Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou.
Auteur : Yvon Date : 07 févr.16, 09:16 Message : Bien que je les connaisse , Merci de mettre vos sources :
"Charlie Hebdo , Hors série n°18 par " Charlie saute sur les sectes " par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004."
C'est toujours les mêmes ragots concernant la SG .
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
De toute évidence il ne connait pas son sujet . J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
Auteur : Marmhonie Date : 29 mars16, 21:44 Message :Un Bouddhisme intolérant
La présentation faite au public, le vocabulaire utilisé à l’intérieur de l’organisation (Bouddhisme correct, Bouddhisme orthodoxe), conduisent les fidèles à penser qu’ils pratiquent le seul (vrai) Bouddhisme. Daisaku Ikeda, le leader du mouvement, déclare dans 3ème civilisation de mars 1987: " nous personnifions le vrai Bouddhisme ".
Un Bouddhisme se réclamant plus de Nichiren Daishonin que de Shakyamuni
La mise en avant du moine japonais du 13ème siècle : Nichiren Daishonin le moine dément japonais comme rénovateur de l’ancienne loi, celle de Shakyamuni, se fait au détriment de ce dernier. Pour la Nichiren Shoshu et pour la SG, Nichiren Daishonin aurait déclaré qu’il est l’éternel bouddha (le bouddha fondamental). Cette déclaration est contestée par les autres écoles bouddhiques se réclamant de Nichiren, elles pensent que la notion de Bouddha fondamental a été élaborée bien après la mort de Nichiren par 2 grands prêtres de la Nichiren Shoshu.
Un Bouddhisme utilisant un prosélytisme agressif et les insultes anonymes
Faire de nouveaux adeptes, propager largement leur spiritualité, sauver ainsi le maximum d’humains est un devoir primordial, cela s’appelle en japonais " Kosen Rufu " et c’est souvent présenté à la SG comme une action décisive pour la paix dans le monde (si beaucoup d’hommes et de femmes partagent la même spiritualité, celle de la SG, la paix sera à portée de main !).
Shakyamuni n’aurait probablement pas été un artisan de Kosen Rufu, il déclare dans le Sutra du Lotus : " parce qu’il se conformera à la loi il n’y ajoutera ni n’en retranchera rien et, même à ceux qui aiment profondément la loi, il ne la leur prêchera pas en excès ".
Un Bouddhisme véhiculé par une organisation laïque
La SG a été fondée au Japon dans les années 30 comme une association de laïcs réunissant des fidèles de Nichiren Daishonin et en particulier ceux de l’école Nichiren Shoshu. La coopération entre l’école bouddhique et la très performante organisation laïque fut bénéfique et permit à l’ensemble de passer de quelques 200 à 300.000 fidèles en 1932 à environ 11 millions dans les années 80. La SG était le fer de lance sur les plans du prosélytisme et de la collecte de fonds au Japon, ainsi que pour l’expansion internationale.
Les moines de la Nichiren Shoshu s’inquiétèrent de cette situation où la SG devenait dominante ; en 1991, après quelques querelles, les 2 organisations se séparèrent brutalement. Des batailles eurent lieu dans des temples, un procès en diffamation fut intenté par la SG contre la Nichiren Shoshu à Los Angeles. La SG continue à traîner la Nichiren Shoshu dans la boue, au point que certains membres de la SGF se disent que ce combat ne devrait pas être fondé sur la haine. Aujourd’hui, la SG n’a plus de clergé mais se considère comme reliée directement à son leader spirituel le feu moine Nichiren Daishonin.
Une organisation très dépendante de Tokyo et très mobilisatrice
Certains responsables de cellules de base vantent à leurs membres la qualité du climat social à l’intérieur de la SGF. Ils indiquent que sur le " web " et dans des journaux des USA et du Sud-Est asiatique on peut lire des articles inquiétants concernant la SG au Japon, parlant de violences, d’accidents suspects, de compromission… " Tout cela, disent-ils, est probablement inexact, aucun procès n’a été gagné par nos adversaires et puis le Japon est loin, nous n’avons pas à nous sentir concernés, concentrons-nous sur notre activité au sein de la SGF. "
Cette proposition des responsables de cellule est-elle complètement rassurante ?
• le projet spirituel est japonais,
• le président Ikéda dirige et contrôle personnellement les responsables de chaque continent,
• beaucoup de responsables nationaux sont japonais, ils sont assujettis aux instructions de Tokyo jusque dans les moindres détails,
• d’après Louis Hermant, les responsables nationaux nommeraient les responsables de rang moyen.
• des pressions financières, même s’il subsiste à Trets des cérémonies de dons annuels en fin de certains séminaires ;
• le harcèlement téléphonique d’adeptes en rupture ;
• des coupures avec les parents. • des messages personnels d'insultes (merci Yvon)
Par contre, beaucoup de fidèles sont enfermés dans leur vision d’une réussite sur tous les plans apportée par leur pratique, se laissent dominer par un calendrier d’activités nombreuses au point de ne plus avoir de relations en dehors des pratiquants et, dans certain cas, de négliger leurs devoirs familiaux par manque de temps.
La Soka Gakkaï n'est pas reconnue par l’Union Bouddhiste de France et par l’Union Bouddhiste Européenne tout comme l'autre secte bouddhiste AUM ! "Aum Shinrikyo, la secte bouddhiste dirigée par Shoko Asahara et responsable de l'attaque au gaz sarin de 1995 sur le métro de Tokyo, devient le sujet des fanatiques bouddhistes japonais criminels en secret.' Source : http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/la-soka-gakkaï
L'erreur ou l'horreur ? «Ce fut une pression constante», dit Christoffersen, regardant austèrement par rectangulaires, lunettes de soleil cerclées tout en décrivant le prosélytisme agressif qu'elle dit a été pratiqué par les deux membres du corps professoral et les étudiants dans ses classes affiliées à Soka Gakkai sur le campus. «Ils sont constamment après vous, essayant constamment de vous obtenir. Vous ne pouvez pas échapper." Source : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
Auteur : Yvon Date : 30 mars16, 08:25 Message :
Auteur : Marmhonie Date : 30 mars16, 10:35 Message : Houp la, reprenons le copier/coller d'Yvon détourné puisque j'ai lu et possède ces deux ouvrages dans leur première édition originale.
Ce n'est pas du tout ce qu'en présente notre ami dynamique.
1) le premier ouvrage de Phillip HAMMOND & David MACHACEK, "Soka Gakkai in America" est une étude de l'influence japonaise comparée à l'islamisation aux USA. Il date de 1999.
2) le second ouvrage conforte l'étude du premier en l'actualisant et en constatant que nous sommes entrés dans le "choc des civilisations" entre islamisation mal comprise en Europe et l'influence japonaise par le biais d'une organisation laïque d'un bouddhisme dfférent, ultra national et à la seule gloire du Japon en guerre de civilisation contre l'Europe qui ne voit pas les dangers.
C'est un constat tout à fait différent !
D'un côté, deux ouvrages français universitaires sur le choc des civilisations au travers du Japon conquérant, comparé au danger équivalent de l'islamisation en Europet eu aux USA très mal maîtrisée. Ici la SG n'a été prise qu'en exemple, comme on aura pris "Les frères musulmans" autre mouvance laïque islamique d'infiltration et de choc des civilisations.
De l'autre, l'ouvrage fondamental sur la structure interne de la Soka Gakkai, best seller aux USA et au japon sur l'infiltration de laïques pour maîtriser le politique à son avantage.
color]
Et pour étude actualisée sur les dégâts de la Soka Gakkai aux USA : Source répétée : http://www.ocweekly.com/news/soka-unive ... ll-6416780
Ces ouvrages ne sont pas du tout à la louange de la Soka Gakkaî, mais au péril du choc des civilisations. On ne permettra pas de prendre nos lecteurs internautes pour des gogos
Yvon a écrit :Bien que je les connaisse , Merci de mettre vos sources :
"Charlie Hebdo , Hors série n°18 par " Charlie saute sur les sectes " par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004."
Là, ce n'est même plus de la diffamation, c'est carrément se moquer du monde avec un mensonge éhonté puisque j'ai donné toujours mes sources et ce n'est certes pas "Charlie Hebdo"
Je rappelle enfin que j'ai créé ce sous-forum entier sur uniquement ke bouddhisme et que mes sujets sont autrement lus par milliers que des messages prosélytes.
Serviteur
Dernier point qui vous noie dans votre méthode de détourner mes travaux, la directricecde collection de l'Harmattan pour le Japon est une amie de très longue date dont l'Administrateur et kaboo sont informés. Rien à voir avec votre numéro de "Charlie Hebdo"
Auteur : Yvon Date : 30 mars16, 12:46 Message :C'est toujours les mêmes ragots concernant la SG .
On en a déjà parlé , propos diffamatoires parfaitement infondés, allégations de toutes sortes de journaliste en manque d'écritures .
J'y vois beaucoup d'ignorances et de jalousies .
Une étude beaucoup plus sérieuse sur la Soka Gakkai .
Citoyens du monde est une étude du mouvement bouddhiste Soka Gakkai (Société pour la création de valeurs), fondé en 1930 au Japon, qui s'est rapidement développé après la Seconde Guerre mondiale, et qui compte désormais des membres dans le monde entier. Le livre retrace l'histoire du mouvement, d'abord essentiellement constitué d'éducateurs préoccupés par des réformes pédagogiques, et sa transformation en une école du bouddhisme de Nichiren. Il donne des précisions importantes sur l'entrée de la Soka Gakkai dans le monde politique au Japon, y compris des informations récentes sur les liens entre le Komeito (Parti pour un gouvernement intègre) fondé par la Soka Gakkai - et le Parti libéral démocrate (PLD) son opposant historique sur la scène politique japonaise, actuellement devenu son allié dans la coalition gouvernementale.
Le développement international de ce mouvement est traité dans un deuxième livre intitulé Citoyens du monde, le mouvement bouddhiste Soka Gakkai dans le monde.
David Machacek est maître de conférences à l'Université de Californie à Santa-Barbara, Etats-unis.
Bryan Wilson est professeur émérite de sociologie à l'Université d'Oxford, et emeritus fellow du « All Souls College » de l'Université d'Oxford, Grande-Bretagne.
Louis Hourmant, Groupe de sociologie des religions et de la laïcité (CNRS-EPHE). Traducteur avec Nathatie Le Béver de ce livre paru sous le titre Global Citizens aux éditions Oxford University Press en 2000.
Sommaire
Avant-propos par Phillip E. Hammond
Introduction par Bryan wilson et David Machacek
La Soka Gakkai dans une perspective historique par Noriyoshi Tamaru
L'héritage de Tsunesaburo Makiguchi : une éducation créatrice de valeurs et une citoyenneté mondiale par Dayle Bethel
Une reforme bouddhiste au XXe siècle : Causes et conséquences du confit entre la Soka Gakkai et les moines de la Nichiren Shoshu par Jane Hurst
La Soka Gakkai et la politique japonaise par Hiroshi Aruga
Le pouvoir réformateur du Komeito dans la politique japonaise des années 1990 par Daniel Metraux
Le rôle des femmes par Atsuko Usui
La Soka Gakkai et les médias japonais par Takesato Watanabe
Vers une organisation pilier ? par Karel Dobbelaere
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
L'auteur
Clark Strand a été moine bouddhiste zen et rédacteur en chef de Tricycle, magazine américain visant à faire connaître toutes les formes de bouddhisme aux Occidentaux. Il se consacre, depuis 1996, à l’écriture et à l’enseignement.
En France :
Ce qu'en dit Dennis Gira :
"...Aujourd’hui, la SGI transmet l’enseignement avec l’idée de shakubuku et dans l’urgence. Vu de l’extérieur, je comprends l’enseignement de la SGI : il faut trouver le moyen de vivre l’urgence, de propager, etc., mais avec une certaine prudence. Cela m’a amené à lire attentivement la charte de la Soka Gakkai internationale et je vais essayer de l’interpréter à travers tout ce que nous venons de dire…
“Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale, adhérons au but fondamental et à la mission qui consiste à contribuer à la paix, à la culture et à l’éducation, en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.”
Quand je lis ce passage, je vois en arrière plan exactement ce que Nichiren enseignait, parce qu‘à travers la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin, on revient à l’idée du Sûtra du lotus et on voit la véritable urgence qui implique l’idée de mission.
..... À la fin de la charte, on voit apparaître la nouveauté, l’adaptation qui est faite aujourd’hui : “Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l’esprit de tolérance et du respect des droits de l’Homme en nous fondant sur l’esprit humaniste du bouddhisme…” mais il ne s’agit pas de n’importe quel bouddhisme “… et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l’humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte.”…
En fait, je voulais montrer comment cette charte est en continuité totale avec ce que dit Nichiren Daishonin.
Dennis Gira est docteur en études extrême-orientales (Japon), diplômé de l’École Pratique des Hautes Études et professeur à l’Institut catholique de Paris.
Né à Chicago, aux États-Unis en 1943, il étudie la philosophie avant de partir vivre au Japon en 1969 où il apprend le japonais et étudie les religions du Japon. En 1977, il s'installe en France où il continue sa recherche sur le bouddhisme japonais. Depuis 1985, il donne des cours sur le bouddhisme et les religions du Japon à l’Institut catholique de Paris. Il est l’auteur, de plusieurs livres sur le bouddhisme et le dialogue des religions
Auteur : Fulopu Date : 03 avr.16, 21:20 Message : Bonjour tout le monde, je vous avoue que j'ai assez bien survolé le fofo, c'était un peu long au final pour souvent dire la même chose.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
Auteur : Marmhonie Date : 08 avr.16, 10:01 Message :
Fulopu a écrit :Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions.
Le pire dans tout ça, c'est que depuis des années nous rappelons qu'il n'existe pas de noion de "secte" en francophonie laïque au niveau législatif et c'est au moins une cinquantaine de fois que j'ai rappelé qu'on doit seulement parler de dérives sectaires et de mouvances religieuses.
Mais non, il viendra toujours quelqu'un pour remettre les compteurs à zéro et se plaindre d'un vocable non reconnu et illégal au niveau judiciaire en francophonie laïque.
Cette fausse argumentation est donc bien lassante pour rien.
Ce sous-forum bouddhiste offre une emprise aux ultras et nullement au bouddhisme qui est compassion, prière, accueil constant, paix et tolérance. J'en suis fort attristé, entre la soka gakkai d'extrême droite fanatique ayant été le mentor du nazisme nippon dans l'extermination des chinois sous l'idéologie folle du moine dément Nichiren.
Ce sous-forum laisse absents les tibétains, les chinois, dont trois internautes ultra radicalisés font taire par tous les moyens la liberté d'expression au nom de leur Vérité absolue.
Comme nous sommes si loin du bouddhisme, quelle tristesse et quelle haine ici aussi se trâme.
Et pour qu'on ne puisse seulement accéder à la richesse infinie de sa spiritualité douce, on l'a écartée de son contexte historique, l'hindouisme.
On aurait voulu structurer un sous-forum d'agression qu'on ne s'y serait pas pris autrement. Qu'est-ce que vient faire le Bouddhisme dans l'Athéisme, franchement, isolé de toute religion ?
Et quand je vois que la Scientologie est collée avec l'hindouisme, mouvance interdite en France pour escroquerie en bande organisée, en place du bouddhisme, scandale de tous les scandales, je suis bien content d'être français et surtout par issu du Québec qui est le paradis fiscal de toutes les dérives sectaires les plus extrémistes au monde, bien protégées par la législation la plus floue au monde.
Auteur : Yvon Date : 09 avr.16, 02:10 Message :
la soka gakkai d'extrême droite fanatique ayant été le mentor du nazisme nippon dans l'extermination des chinois sous l'idéologie folle du moine dément Nichiren.
C'est du trés grand n'importe quoi . La Soka gakkai est une organisation religieuse et non politique . Comme toujours Marmhonie vous faites des accusations complètement fausse qui ne repose sur rien .
Durant la Seconde Guerre Mondiale Le Président de la Soka Gakkai fut interné en prison pour s'être opposé au gouvernement militariste .
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur. Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
Ce qui c'est passé également c'est que les enseignement bouddhiques furent déformés et manipulés à des fin nationalistes Ainsi dans le bouddhisme de Nichiren l'enseignement de celui ci fut falsifié .
En 1936 le professeur Asai de l'université Rissho ayant constaté les modifications et falcifications faites sur les écrits de Nichiren (Goshos) par les autorités religieuses gouvernementales , le professeur Asai avait écrit avec un certain courage .
" Le bouddhisme est une religion universelle qui n'a pas de frontières. Nichiren considére que les êtres humains sont comme ses enfants . Si on limite l'immense compassion de Nichiren à l'intérieur seule du Japon celà restreint la grandeur de ses enseignements .
(Au vue des écrits modifiés et falsifiés ) je suis profondément triste quand je pense à l'avenir de la diffusion de son enseignement ."
Auteur : Marmhonie Date : 09 avr.16, 03:34 Message :
Yvon a écrit :La soka gakkai est une organisation religieuse et non politique.
Ah, j'ai mal au ventre tellement je ris !
C'est la meilleure blague que j'ai jamais entendue sur les religions.
Excellent
Aaaaaahhhhh
En 1996, la Soka Gakkai infiltrait tellement les politiques qu'elle faillit être interdite comme la Scientologie en France et au Japon ! Source : http://www.liberation.fr/planete/1996/0 ... ise_164861
"La Soka Gakkai infiltre la politique japonaise, sous couvert de religion, la riche organisation poursuit une stratégie de conquête du pouvoir
Nous n'avons pas de rôle politique», «nous sommes pour la paix dans le monde»... L'image bienveillante que veut donner d'elle-même la secte bouddhique japonaise Soka Gakkai (littéralement: société pour la création de valeurs), surtout à l'étranger, s'accommode mal d'une réalité japonaise plus complexe. Ici, la richissime organisation est au coeur d'un débat enflammé: «A la peur des rouges, thème favori du Parti libéral-démocrate (PLD, le parti dominant au Japon, ndlr) pendant la guerre froide, a succédé la peur de la Soka Gakkai», résume un bon connaisseur de la vie politique locale.
La virulence des attaques dont fait l'objet la Soka Gakkai traduit l'existence d'un malaise face à l'organisation bouddhiste la plus puissante du Japon (ses biens sont estimés à une centaine de milliards de dollars). La Soka Gakkai revendique plus de 8 millions de fidèles dans l'archipel (selon certains experts, ils seraient, en fait, moitié moins nombreux), plus un million à l'étranger, avec des antennes dans plus de 70 pays, y compris la France. Elle possède, entre autres, un quotidien, le Sheikyo Shimbu (plus de 5,5 millions d'exemplaires), et sa propre université, Soka Daigaku. La politique? La Soka Gakkai a commencé à s'y intéresser dès le milieu des années 50 en présentant ses candidats aux élections locales. En 1964, elle fonde même son propre parti, le Komeito, le «parti du gouvernement propre». Récemment, ce dernier comptait 52 représentants parmi les 511 députés siégeant à la Diète, ainsi que de nombreux élus locaux, surtout à Tokyo. La secte bouddhique n'est pas la seule, parmi les «nouvelles religions», à entretenir des liens avec les milieux politiques (2). La Rissho Kosei-kai (6,5 millions de membres) est connue pour son soutien au PLD. Mais «le mouvement a été initié par la Soka Gakkai», explique Teruo Maruyama, spécialiste des nouvelles religions.
Conquête du pouvoir.
Officiellement, les liens organiques entre la Soka Gakkai et le Komeito sont rompus depuis 1970. A cette époque, l'importance prise par la secte dans la vie politique commençait à inquiéter. L'organisation fut accusée d'avoir empêché la diffusion d'un livre critique (la Soka Gakkai disséquée, de Kotatsu Fujiwara) et l'affaire prit une telle ampleur dans l'opinion que son président de l'époque, Daisaku Ikeda, devenu entre-temps président d'honneur, dut présenter des excuses, sans toutefois reconnaître avoir exercé des pressions. Reste que l'ouvrage ne fut jamais mis en vente par crainte de représailles... «Après cette campagne, la Soka Gakkai a officiellement abandonné son objectif d'imposer Nichiren Shoshu comme religion nationale», ajoute Maruyama. Officiellement laïque, la Soka Gakkai se réclame de cette école de la religion bouddhiste, fondée par le moine Nichiren au XIIIe siècle. Mais elle en fut excommuniée en 1991 pour avoir voulu s'affranchir de l'autorité spirituelle de Nichiren Shoshu, ce qui sema un certain trouble parmi ses membres.
Ces épisodes mouvementés n'ont pas fondamentalement modifié les relations entre la secte et le Komeito. En 1994, ce dernier a fusionné avec plusieurs petits partis pour former le Shinshinto, première formation d'opposition. Mais, pour la majorité des députés, la Soka Gakkai poursuit toujours la même stratégie de conquête du pouvoir, habilement orchestrée en sous-main par le maître incontesté, Daisaku Ikeda, 67 ans. «Une stratégie méticuleuse d'infiltration dans les hautes sphères de l'Etat, dit-on dans les rangs du PLD. Chaque année, l'université de Soka prépare une partie de ses étudiants aux concours d'entrée dans les ministères.» Le ministère des Affaires étrangères, où la secte compterait de nombreux membres, serait l'une de ses cibles principales. Contactée a plusieurs reprises à Tokyo, la Soka Gakkai a refusé de recevoir Libération.
Commentateur politique proche du PLD, Kotaro Tawara a résumé récemment les craintes qu'inspire l'organisation: «Si Ikeda et ses fidèles prennent le pouvoir, ils exerceront, sans aucun doute, une force tyrannique» (3). Une analyse que confirme un ancien responsable de l'organisation, qui refuse d'être cité: «Quand j'ai quitté la secte, j'ai été menacé de mort plusieurs fois, nous raconte-t-il. Nuit et jour, je recevais des coups de téléphone anonymes.» Depuis, il vit barricadé chez lui. «Quand j'étais membre (jusqu'à l'excommunication de la Soka Gakkai, en 1991, ndlr), l'organisation s'occupait essentiellement de politique. Il y avait peu de place pour la religion. A chaque élection, nous étions tous mobilisés.»
Bientôt des ministres?
C'est un tout autre tableau qu'avait dressé en décembre, devant la Diète, le président de la Soka Gakkai, Einosuke Akiya: «Les activités politiques n'occupent qu'une petite partie de notre organisation.» Un commentaire qui fait bondir l'ancien dirigeant de la secte: «C'est tout le contraire!», tempête-t-il en brandissant un planning de l'époque rempli de réunions politiques. Député Shinshinto (ex-Komeito), Otohiko Endo s'étonne de la virulence du débat sur les liens entre la Soka Gakkai et le monde politique: «Nous avons une conscience religieuse et nous faisons de la politique. Où est le problème?», dit-il à Libération.
Pour Katsuhiko Shirakawa, député PLD, le problème, c'est Daisaku Ikeda et sa stratégie de conquête du pouvoir. Le 8 août 1993, rapporte Shirakawa (3), le «président d'honneur» Ikeda réunit les dirigeants de la secte à Nagano. Le Premier ministre Morihiro Hosokawa est sur le point d'annoncer la formation de son gouvernement, qui comprendra des membres du Komeito. «Ikeda dit (aux dirigeants de Soka Gakkai): Vous avez fait du bon travail. Notre tour est venu. Bientôt, notre parti aura des ministres. Vous le savez, tous ces ministres sont vos hommes. Ne l'oubliez pas.»
La Diète s'inquiète.
Selon le député Endo, la Constitution n'interdit pas aux organisations religieuses de s'intéresser à la politique. «Bien sûr, comme d'autres organisations religieuses, la Soka Gakkai exerce une influence sur les scrutins», dit-il. Il admet même que la Soka Gakkai a réuni «5 à 6 millions de votes sur les 12,5 millions qui se sont portés sur le Shinshinto» lors des élections à la Chambre haute, en juillet dernier. Dans les rangs du PLD, en revanche, où la victoire surprise du Shinshinto à ce scrutin a fait l'effet d'une douche froide, on s'élève contre une telle immixtion de la secte dans la vie politique en rappelant l'article 20 de la Constitution: «Aucune organisation religieuse (...) ne saurait exercer une autorité politique.»
Exploitant le traumatisme de l'affaire Aum Shinrikyo et de ses onze morts intoxiqués au gaz sarin dans le métro de Tokyo, la majorité à la Diète a lancé l'an dernier une campagne pour la révision de la loi de 1951 sur les organisations religieuses. Officiellement, il s'agit d'accroître la transparence des sectes. Mais les leaders de l'opposition y voient surtout un moyen, pour le PLD, de s'en prendre à leur parti. Il est évident, pour tout le monde, au Japon, que la croisade du PLD n'est pas sans arrière-pensées. Mais la Soka Gakkai sait faire preuve de sens politique quand il le faut. Son leader, Daisaku Ikeda, l'a lui-même avoué à la BBC, fin 1995: «Nous voulons promouvoir une bonne religion. La religion est un concept métaphysique, mais il est nécessaire d'en faire la publicité, comme pour n'importe quel bon produit.»
(1) Dans le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur les sectes, rendu public le 10 janvier 1996, la Soka Gakkai est classée parmi les «sectes orientalistes».
(2) Il existe plusieurs milliers de «nouvelles religions» au Japon. Nées dans les années 30, elles ont pris leur essor après la guerre.
(3) Dans un article paru dans le Shinshinto et la Soka Gakkai, publié par Shigatsu-kai (février 1995).
Auteur : Yvon Date : 09 avr.16, 04:07 Message : Comme votre source vous confondez Sokka Gakkai et le parti Komeito .
La Charte de la SGI est trés claire :
La SGI s'est donné une charte pour éclairer son action internationale en faveur de la paix, de la culture et de l'éducation, et du rapprochement entre les peuples. Chaque association affiliée à la SGI dans le monde a également adopté cette charte.
Préambule
Nous, organisations constitutives et membres de la Soka Gakkai internationale (SGI) adhérons au but fondamental et à la mission qui consistent à contribuer à la paix, la culture et l'éducation en se fondant sur la philosophie et les idéaux du bouddhisme de Nichiren Daishonin.
Nous sommes conscients qu'à aucun autre moment de l'histoire l'humanité n'a expérimenté une si puissante juxtaposition de la guerre et de la paix, de la discrimination et de l'égalité, de la pauvreté et de l'abondance qu'au XXe siècle ; que le développement de technologies militaires toujours plus sophistiquées, comme le montre l'exemple des armes nucléaires, a créé une situation où la survie même de l'espèce humaine se trouve en jeu ; que la réalité de discriminations ethniques et religieuses violentes entraîne un cycle infini de conflits ; que l'égoïsme de l'humanité et l'intolérance ont engendré des problèmes de dimension mondiale, notamment la dégradation de l'environnement naturel et l'élargissement du fossé économique entre nations développées et en voie de développement, avec de graves répercussions pour l'avenir collectif de l'humanité.
Nous croyons que le bouddhisme de Nichiren Daishonin, philosophie humaniste fondée sur un respect illimité du caractère sacré de la vie et sur une compassion capable de tout englober, permet aux êtres humains de cultiver et de faire jaillir la sagesse qui leur est inhérente et, en nourrissant la créativité de l'esprit humain, permettra de surmonter les difficultés et les crises à laquelle l'humanité est confrontée afin de réaliser une société de coexistence prospère et pacifique. Nous, organisations constitutives et membres de la SGI, résolus à lever haut la bannière de la citoyenneté mondiale, de l'esprit de tolérance et du respect des droits de l'Homme en nous fondant sur l'esprit humaniste du bouddhisme, et déterminés à surmonter les problèmes auxquels l'humanité est confrontée, à un niveau mondial, par le dialogue et des efforts concrets fondés sur un engagement constant pour la non-violence, adoptons cette charte qui affirme les buts et principes suivants :
Buts et principes
1. La SGI s'engage à contribuer à la paix, la culture et l'éducation pour le bonheur et le bien-être de toute l'humanité en se fondant sur le respect bouddhique du caractère sacré de la vie.
2. La SGI, fondée sur l'idéal de citoyen du monde, s'engage à veiller au respect des droits humains fondamentaux et à ne pas créer de discrimination entre les êtres humains, quelle que soit leur origine.
3. La SGI s'engage à respecter et à protéger la liberté de religion et la liberté d'expression en matière religieuse.
4. La SGI s'engage à œuvrer à la compréhension du bouddhisme de Nichiren Daishonin par des échanges profonds, contribuant ainsi au bonheur de chacun.
5. La SGI s'engage, par le biais des organisations qui la constituent, à encourager ses membres à contribuer à la prospérité de leurs sociétés respectives en tant que bons citoyens.
6. La SGI s'engage à respecter l'indépendance et l'autonomie des organisations qui la constituent, en s'accordant avec les conditions qui prévalent dans chaque pays.
7. En se fondant sur l'esprit bouddhiste de tolérance, la SGI s'engage à respecter les autres religions, à dialoguer et à œuvrer avec elles à la résolution des problèmes fondamentaux auxquels l'humanité est confrontée.
8. La SGI s'engage à respecter la diversité des cultures et à promouvoir les échanges culturels; afin de contribuer à la création d'une société internationale de compréhension mutuelle et d'harmonie.
9. La SGI s'engage à promouvoir la protection de la nature et de l'environnement en se fondant sur l'idéal bouddhique de symbiose.
10. La SGI s'engage à contribuer à la promotion de l'éducation, dans la recherche de la vérité aussi bien que dans le développement des connaissances, pour permettre à tous les êtres humains de cultiver leurs caractères et de goûter des vies épanouies et heureu
Auteur : Marmhonie Date : 09 avr.16, 05:13 Message :
Yvon a écrit :Comme votre source vous confondez Sokka Gakkai et le parti Komeito .
La Charte de la SGI est trés claire.
C'est encore un copié/collé de cette dérive sectaire plusieurs fois condamnée au Japon.
Et bien évidemment il vaut mieux pour ses membres ne pas citer la référence car le site a un contenu mensonger. Je le donne : http://consistoire.soka-bouddhisme.fr/l ... -de-la-sgi
Au passage, tu aurais pu finir de citer, au lieu de couper au milieu d'une phrase. Bref, tu te moques complètement du sujet tant tu n'y crois même plus. Je compatis.
Après cette nouvelke arnaque, voici du nouveau et du croustillant sur la pieuvre japonaise !
Le Soka Gakkai japonais. L'activisme politique d'une secte Bouddhiste
/////////////////////////////////// Un nouveau mouvement religieux face à la modernité politique : la Soka Gakkaï
"La Soka Gakkaï se présente à l'extérieur comme une organisation laïque, parce qu'elle est constituée de membres laïques d'une part, et d'autre part parce qu'elle exhibe une idéologie humaniste officiellement dénuée de caractère religieux. Cet affichage laïque d'une organisation qui est pourtant foncièrement religieuse compte tenu du système de croyances et des pratiques rituelles qui s'imposent à ses membres, ne peut qu'apparaître étrange et paradoxal si nous en restons à l'idéologie explicite sans comprendre son insertion dans un champ cognitif. Le réseau de socialisation, ou de communalisation puisque nous sommes au niveau communautaire, s'apparente aux rouages de la machine qui sélectionne la réalité afin de délimiter un champ de perception légitime. Le système de connaissance-méconnaissance est le mode d'emploi de la machine. Enfin, l'affichage laïque des modalités religieuses, présentant cette religion comme une non-religion, est une sorte de produit fini, emballé, adapté à la demande moderne, ou plutôt post-moderne, de biens et services religieux."
Auteur : Yvon Date : 09 avr.16, 06:14 Message : Erreur comme une mouvance religieuse laïque :
Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».
En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien
Dans les 130 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
.
Auteur : Marmhonie Date : 09 avr.16, 06:30 Message : Merci de cesser de ne pas citer vos sources. Ici, dans votre dernier post, c'est une de mes références, en plus ! http://reponses.soka-bouddhisme.fr/IMG/ ... OMEITO.pdf
Il faut tout lire pour être édifié. Bref, à court d'argument et ignorant clairement le sujet, vous ne répondez qu'en faisant des copiés/collés non référencés et qui sortent du sujet ou se répètent. Ce genre de pratique est déloyale.
/////////////////////////////////
Soka Gakkai : les personnes fragiles psychologiquement sont privilégiées à y entrer pour ne plus en sortir avec leur argent.
"QUEL TYPE DE PERSONNALITE EST VISE PAR LA SOKA GAKKAI ?
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C'est comme un virus qui atteint non pas des personnes faibles d'esprit, mais bien les gens qui aiment raisonner, se poser des questions, qui ont un esprit de recherche, ouverts à la nouveuté, et ne s'arrêtant pas aux apparances. C'est donc à la base, le fameux principe de la prise de risque :
qui ne risque rien n'a rien, pour gagner au LOTO il faut jouer, etc.
A Si tu es quelqu'un qui s'arrête aux apparences, avec des idées arrêtées du style :
-"oh ça c'est une secte"
-il n'y a pas de magie possible car le Père Noel existe pas
-l'invisible n'existe pas
-ne jamais prendre aucun risque
-ne faire confiance à personne
Si en somme on est une personne rigide limite bloqué malade : aucun risque d'entrer dans une secte... pas plus que de vivre des situations nouvelles d'ailleurs. (d'ailleurs le moindre pet de travers te fait peur, tu vis reclu déjà dans la peur, ta vie est plutôt pénible en fait)
B. Si par contre on est quelqu'un d'un peu ouvert, qui sait faire un minimum confiance à ses amis, qui a un certain sens de l'effort et une volonté d'adaptation à des situations nouvelles, qui sais aussi prendre un minimum de risques, qui pèse le pour le contre de ce qu'il a entendu dire d'un côté ou de l'autre, alors le risque est maximum de tomber dans le piège du "bouddhisme du Sutra du Lotus" :
1. Tu peux être conquis par les explications d'une amie et par un nouveau mode de réflexion et de philosophie. Cela s'appelle l'ouverture d'esprit, la curiosité saine.
2. Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience par soi-même ? Alors tu est invité à une prochaine réunion de "pratique", cela se passe chez quelqu'un. Le concept est plutôt sympa. Comme c'est nouveau, la pratique d'un rituel ! Et comme cela t'est présenté comme un immense privilège de connaitre cela, tu as envie de poursuivre cette nouvelle expérience.
3. Des dissonances apparaissent très vite :
On te demande de ne pas continuer à être avec la personne que tu connais mais d'aller dans ta région, on te parle assez vite des "démons" qui empêchent la réalisation des voeux, et de persévérence, de foi, et aussi d'études.
Lorsqu'on a un peu le sens de l'effort, on comprends que tout ne peut pas aller comme on le souhaite, on est pret à faire quelques efforts pour se dépasser.
4. Normalement en général on pèse le pour et le contre entre la dose d'effort à fournir et le résultat obtenu. Ca s'appelle le principe du moindre effort, qui a toujours été salutaire et sources de beaucoup d'inventions...
Mais plusieurs phénomènes font qu'on perd la notion de balance et qu'on pourrait, petit à petit, se laisser embarquer dans une spirale d'efforts de plus en plus démesurés à fournirs, quelque soient les résultats et le temps nécessaire pour les obtenir.
5. Si jamais le "truc magique" est artificiel, comme par exemple le phénomène de l'arnaque aux emprunts Madoff aux USA, et bien un beau jour les interessés se retrouvent anéantis et tout le système est susceptible de s'écrouler.
il se trouve qu'en tant que musicien, artiste, je suis ouvert à beaucoup d'expériences, des sources d'inspirations, et que n'étant pas Jean Michel Jarre ou Yann Tiersen, j'ai énormément de temps ...pour me disperser. En 2001 j'y suis allé.
Mais heureusement j'avais gardé de mon côté mon esprit critique, et un esprit assez clair qui m'a permis de dire STOP à l'expérience avant qu'il ne soit trop tard. Cela s'est opéré en 2003." Source : http://impossible.chez.com
Auteur : Yvon Date : 09 avr.16, 06:33 Message : En 32 ans de pratique j'ai jamais connu ça comme quoi c'est du délire de journaliste . De la phantasmagorie pure . Cela illustre bien ce que je disait :
Qu'est ce qu'on peut lire comme conneries à propos de la Soka Gakkai vous faites un bel éboueur parmis toutes ces ordures .
Finallement comme d'habitude vous parlez de ce que vous ne connaissez pas je préfère le témoigna de Fulopu
Bonjour tout le monde, je vous avoue que j'ai assez bien survolé le fofo, c'était un peu long au final pour souvent dire la même chose.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
.
Auteur : Marmhonie Date : 09 avr.16, 07:28 Message : C'est mieux ainsi
Auteur : Yvon Date : 09 avr.16, 22:04 Message : Un livre réalisé par un journaliste américain ancien moine Zen , faisant une analyse poussée de la Soka Gakkai .
Réveiller le bouddha
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
Extrait
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
Cette thèse ne vaut rien , au regard de la vie réelle des pratiquants comme moi , qui n'ont jamais connut ce qu'il y est mentionné . De plus c'est complètement à charge aucune contre information , aucun témoignage à décharge . C'est une thèse partisane à l'encontre de la Soka gakkai rien de plus . Encore mieux cette thèse a été jugé par un jury qui n'y connaissait rien .
Marmhonie a écrit Ce livre est hélas un ouvrage de la Soka Gakkaï.
Justement non ce n'est pas le cas Le Livre Réveiller le bouddha n'a pas été écrit par un membre de la Soka Gakkai
Marmhonie a écritJe rappelle d'abord l'implication idéologique de la Soka Gakkai dans le génocide chinois de Nankin par les japonais,
C'est parfaitement faux .Durant la Seconde Guerre Mondiale Le Président de la Soka Gakkai fut interné en prison pour s'être opposé au gouvernement militariste .
Tsunesaburo Makiguchi était le fondateur et le premier Président de la Soka Gakkai, Société pour la création de valeurs. Il était éducateur et directeur d’école primaire à Tokyo et se sentait profondément concerné par le système éducatif du Japon. En 1928, un ami le convertit au bouddhisme de la Nichiren Shoshu. Depuis l'âge de trois ans il avait été élevé dans la maison de son oncle affilié à la Nichiren Shu mais la religion n'a jamais occupé une large part dans sa vie jusqu'à sa conversion. Les années entre 1924 et 1932 furent pour lui des plus difficiles. Son deuxième fils mourut à l'âge de 23 ans et son quatrième fils, à l'âge de 19 ans en 1928. Son premier fils mourut à l'âge de 31 ans, en 1929, et sa quatrième fille, à l'âge de 14 ans en 1932. (Son dernier fils mourra à la guerre en 1944).
A ce stade de la vie, la religion devint pour lui très importante mais ils était avant tout pris par ses tentatives pour réformer le système éducatif japonais. En 1930, il publia le premier volume de Soka kyoikkgaku taikei, (Théorie pour une pédagogie créatrice de valeurs), sur une réforme pédagogique, La Soka Gakkai considère la publication de ce livre comme la création de la Soka Gakkai car pour l'éditer Makiguchi fonda la Soka Kyoiku Gakkai, (Société pour une pédagogie créatrice de valeurs). Mais en réalité l'assemblée inaugurale n'eut pas lieu avant 1937. Lors de cette première assemblée la Soka Kyoiku Gakkai ne comptait que 60 membres dont la plupart étaient des amis éducateurs. A cette époque, Makiguchi commença à intégrer les enseignements du bouddhisme de la Nichiren Shoshu dans ses propres idées d'une réforme pédagogique. En 1941, le nombre d'adhérents s'éleva à 400, grâce à la diffusion de leur revue qui tirait à 3000 exemplaires. En 1943, le gouvernement impérialiste décréta que tous les citoyens japonais devaient enchâsser chez eux un talisman shinto de la divinité Amaterasu du sanctuaire d'Ise pour montrer leur loyauté à l'empereur. Non seulement Makiguchi refusa lui-même de compromettre sa foi en enchâssant le talisman mais il l'interdit à tous les membres de la Soka Kyoiku Gakkai. Il alla même jusqu'à admonester le Grand-patriarche de la Nichiren Shoshu de soutenir le culte de l'empereur. Makiguchi et vingt autres dirigeants de la Soka Kyoiku Gakkai furent arrêtés pour lèse-majeste et sédition. Parmi eux seulement trois ont refusé de renoncer à leur opposition au shinto d'Etat : Tsunesaburo Makiguchi, Josei Toda et Shuhei Yajima. Yajima deviendra directeur de la Soka Gakkai après la guerre puis prêtre de la Nichiren Shoshu. Quant à Makiguchi, en 1944, il mourut de malnutrition pendant son incarcération.
Pour le reste .
La recitation d'un mantra n'est pas propre à la soka gakkai c'est le principe en autre également du bouddhisme de la terre pure .
Il n'y a absolument rien de dangereux dans cette méditation active , à chacun de l'adapter en fonction de ses capacités Personnellement je pratique depuis 31 ans et en fonction des circonstances je récite le mantra entre 6 mn et 1h / jour maxi et tout va bien .
Nam myoho renghe kyo est comme un excelent médicament , et comme tout médicament la posologie est fonction du patient
Comment pratiquer le bouddhisme de Nichiren ?
Si rien ne s’y oppose, vous pouvez commencer à pratiquer tout simplement chez vous, en vous installant dans un endroit où vous vous sentez à l’aise.
Dans la mesure du possible, la pratique s’effectue assis, le dos droit, la paume des mains jointes et les yeux ouverts. Réciter Nam-myoho-renge-kyo implique seulement de répéter cette phrase en rythme, pendant une durée que vous aurez choisie. Vous mettre face à un mur nu ou devant une bougie peut vous aider à éviter que le regard et l’esprit ne se dispersent trop.
Certains ont pu se sentir un peu gênés à l'idée de se retrouver ainsi assis face à un mur en récitant ces mots étranges et craindre d’avoir l’air idiot. Pourtant, après avoir commencé, intuitivement, ils ressentent la profondeur des mots répétés, et tout sentiment d’embarras disparaît.
La voix
Si vous avez entendu la récitation de Nam-myoho-renge-kyo par des pratiquants plus expérimentés à une vitesse qui vous paraissait difficile à égaler, n’essayez pas de les imiter. Les points importants sont la sincérité, la prononciation et la régularité jour après jour. Le rythme viendra peu à peu.
La lecture de gongyo, elle, nécessite presque toujours l’aide de quelqu’un afin d'apprendre le rythme et la prononciation corrects.
Le volume de la voix n’est pas important. Ce qui importe, c’est d’avoir une voix ferme et claire.
Le temps de pratique
Quant à la durée de la récitation, elle relève uniquement de la décision chaque personne. Nichiren Daishonin encourage à réciter Nam-myoho-renge-kyo « tout son content », à l’égal de ce qui est dit dans le 16e chapitre du Sûtra du Lotus : « Ayant à coeur le désir de voir le bouddha, ils ne donnent pas de leur vie à contrecoeur. »
Le temps peut varier largement selon les circonstances du moment et nos désirs pour l’avenir. A titre indicatif, on peut commencer par dix minutes le matin et le soir (de préférence pas trop tard pour ne pas être fatigué). Ce rythme biquotidien est très important dans la mesure où il fait écho à notre rythme le plus basique : celui du lever et du coucher du soleil.
La récitation de Nam-myoho-renge-kyo, également appelé Daimoku (« titre » en japonais), est la pratique principale dans le bouddhisme de Nichiren. Elle permet de révéler l’état de bouddha inhérent à la vie, qui se manifeste par l'émergence naturelle de joie, vitalité, courage, sagesse et compassion.
Auteur : Marmhonie Date : 10 avr.16, 02:11 Message : La paix.
Auteur : Yvon Date : 10 avr.16, 03:02 Message :
Marmhonie a écrit :Faux, nos références sont différentes. Et le contenu quelque peu aussi. [/b] Il suffit de constater avec vic que vous citez et ce que je fournis !
Vous ne savez même pas ce que vous recopiez ! Ce texte de Florence Lacroix est repris dans plein de sites anti Gakkai . Votre site est différent mais la source est la même . Regardez donc ce que vous faites au lieu de recopier bêtement et que ça vous serve de leçon .
"Nous avons mis une prière à Bouddha, afin de prier le Bouddha Amida. Ce n'est pas une superstition du droit et le peuple bouddhiste élu l'a demandé que cette prière soit en japonais. Cependant, les élus destinés à vivre la bouddhéité procèdent dans le sens de "devoir polir les mêmes connaissances de ce qu'est Bouddha". Vous pouvez être ainsi dans cette direction la plus importante."
Encore une stupidité de 1er.Dans le bouddhisme de Nichiren on ne prie pas le Bouddha Amida d'ailleurs Nichiren réfutait l'enseignement du Nembutsu (Bouddhisme de la terre pure invocant le Bouddha Amidda par la récitation du mantra "namu amida butsu")
ça reste du nazisme japonais d'idéologie du second Président de la Soka Gakkai.
2ième stupidité . Faut t'il rappeler que le Président Toda fut également emprisonné durant la seconde guerre mondiale pour s'être opposé au gouvernement militariste de l'époque .
Auteur : Marmhonie Date : 10 avr.16, 03:52 Message : Auto effacé pour éviter la censure d'un super modo.
Auteur : Yvon Date : 10 avr.16, 04:06 Message :
Yvon a écrit : Faut t'il rappeler que le Président Toda fut également emprisonné durant la seconde guerre mondiale pour s'être opposé au gouvernement militariste de l'époque
Marmhonie à écrit : C'est à se taper le cul par terre de rire, 戸田 城聖 Toda devint second Président de la Soka Gakkai à partir du 3 mai 1951, soit 6 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale. Vous ne savez même plus les dates, complètement égaré et hors-sujet.
Josei Toda fut à partir de 1928 , le disciple du 1er président Tsunesaburo Makiguchi, et fut enfermé avec lui le 6 juillet 1943, par le régime militariste japonais de l'époque qui imposait à toutes les religions une allégeance à l'empereur et à la religion d'État. Jōsei Toda sort de prison le 3 juillet 1945, quelques jours avant la reddition du Japon.
De toute évidence comme pour le bouddhisme , vous ne savez pas de quoi vous parlez .
Dans les années 70 Daisaku Ikeda fut le seul à avoir reconstruit des liens entre le Japon et la Chine . Celle ci ayant coupé toutes relations avec le Japôn suite aux atrocités commises par les militaires japonais durant la WWII
Auteur : Marmhonie Date : 10 avr.16, 04:30 Message : La paix
Auteur : Yvon Date : 10 avr.16, 04:32 Message :Fulopu à écrit :
Bonjour tout le monde, je vous avoue que j'ai assez bien survolé le fofo, c'était un peu long au final pour souvent dire la même chose.
Je tiens à préciser que j'ai 23 ans et que je suis bouddhiste du mouvement nichiren depuis toujours, mes parents s'étant "convertis" avant ma naissance.
Je suis d'avis et cela depuis toujours que toutes les religions sont des sectes et toutes les sectes des religions, elles sont basées sur un culte, avec des règles à suivre plus ou moins importantes, un grand chef (ex : le Pape chez les Catholiques).
Je vois que beaucoup considèrent le bouddhisme de nichiren comme une secte. C'est vrai qu'il y a des pratiquants qui partent dans l'extrême, ils disent qu'il FAUT lire tous les livres, il FAUT prier deux fois par jour, blablabla.
Personnellement je ne prie que quand il y a une catastrophe naturelle, des attentats, ou que le parent d'un ami est malade ou mort. En général. Il m'arrive de prier pour moi, c'est vrai, quand je suis stressée, quand un évènement important arrive ou que je veux qu'il arrive.
Je tiens à préciser que la prière n'est pas magique, j'ai compris très tôt, encore enfant, que c'étaient les vibrations qu'elle crée (nous prions avec la voix du ventre, ce qui provoque des vibrations) qui nous détendent. Le fait d'être détendu et coupé du monde extérieur permet d'être en phase avec soi-même. De là nous prions pour une raison qui nous concerne (un travail, un examen..), nous sommes très concentrés sur ce but, nous nous donnons du courage et alors nous mettons tout en oeuvre pour arriver à notre but. Ce n'est pas de la magie mais plus du bourrage de crâne volontaire (deux fois par jour, je vais prier 15 minutes en répétant dans ma tête que je dois réussir mes examens).
Il y a des gens qui sont conscients de ça, mais la plupart ne le sont pas. Comme pour toute prière, dans toute religion, il y a les gens qui ont les yeux ouverts, et les autres..
Personnellement, en 23 ans, je 'ai jamais rien ressenti comme sectaire. Oui, il y a un magasin, comme dans toute religion, mais rien n'est obligatoire. En bref, que tu aies un juzu ou non, le principal c'est que tu saches poser tes fesses dans un endroit calme pour prier, on se fiche totalement que tu aies ou non des "objets de culte".
J'ai vu sur certaines sites qu'on forçait les gens à acheter. Sachez que tout ce que j'ai acheté depuis toutes ces années c'est un Juzu (c'est un genre de collier à boules à mettre entre les doigts) et un livre sur la jeunesse qui m'a beaucoup aidée quand j'étais totalement perdue.
C'est tout, rien de plus. Alors, franchement, j'ai du mal à voir ma religion comme une secte "money money c'est trop cool".
Il y a une réunion tous les premiers dimanches du mois, pendant laquelle nous prions pour la paix dans le monde, tous ensemble.
Il n'y a pas de photos du président de la SGI, il n'est pas vénéré, seulement respecté. Si vous regardiez certaines de ses vidéos, dans lesquelles il parle des problèmes du monde, de la paix, du chemin vers la paix, vous comprendrez pourquoi.
Ensuite pour ce qui est du texte, dans la petite boite ( je parle avec des mots simples pour les non initiés, histoire que vous ne floodiez pas google). Je suis d'avis qu'un objet de culte aide les gens à se concentrer. En effet, prier face à un mur, en général, ça ne donne pas très envie. Mais une fois qu'on a un objet assimilé à la prière, une routine s'y forme autour et la prière est plus simple (ex : le tapis, chez les musulmans).
Je ne vois pas ce parchemin comme un objet magique sans lequel on n'arrive à rien. D'ailleurs c'est simple je ne l'ai pas, seule ma maman l'a.
Pourquoi je ne l'ai pas? Parce que pour l'obtenir, il faut prendre le contrôle de la prière dans le temple. Prendre le contrôle de la pière, c'est s'asseoir sur une chaise au millieu et devant tout le monde, devant un micro, et prier. C'est très utile puisque ça permet que l'on chante/prie en harmonie, puisque nous suivons une voix de base. Sauf que moi, me mettre devant plein de gens avec un micro, c'est pas mon truc. Alors le parchemin, basta.
Avoir e parchemin, comme vous le comprenez n'est pas obligatoire, personne ne m'a jamais dit que je devrais faire en sorte de l'avoir, tout le monde s'en fiche.
Je pense que, du moins dans mon temple/centre, les pratiquants du bouddhisme se fichent de ce que vous avez, de ce que vous faites, du moment que vous êtes une bonne personne et que vous êtes heureux.
Par ailleurs, comme dans beaucoup de religions, les modifications corporelles sont interdites. J'ai des tatouages, des piercings, j'ai coloré mes cheveux dans toutes les couleurs de l'arc en ciel. Et pourtant, personne ne m'a jamais rien dit.
Parce qu'il y a des règles importantes (ne pas blesser, ne pas tuer) et moins importantes (ne pas consommer d'alcool, ne pas modifier son corps).
Je pense que la plupart des gens qui critiquent la SGI, l'ont abordée avec une mauvaise approche.
D'un point de vue extérieur, des gens qui prient en choeurs, ça fait toujours peur. Moi-même quand je vais à l'église (le reste de ma famille est soit catholique soit agnostique, soit rien du tout), je n'aime pas trop le moment de la prière, parce que je trouve ça bizarre.
Mais quand on est dans la prière, et qu'on ressent l'énergie positive de 150 personnes qui sont en train de prier en même temps pour que la paix dans le monde arrive, comment on pourrait dire que cette religion craint?
Je veux dire, il y a tellement de cultes dont les pratiquants prient seulement pour eux, juste ce qui les touche personnellement, les choses qu'ils veulent eux et rien qu'eux. Alors oui nous avons une partie de la prière "autres voeux" pour nous, mais nous avons d'abord celle pour les défunts, pour la paix dans le monde.. Et nous passons tous par ces prières.
Je sais que d'un point de vue extérieur cette religion peut paraître ignoble.. Il y a parfois des centres qui n'ont rien de bouddhistes parce que contrôlés par de mauvaises personnes. Je connais d'ailleurs un centre Tibétain comme ça, soi disant des bouddhistes mais concentrés sur l'argent et la fainéantise, le rabaissement des autres et la convoitise..
La SGI peut paraître bizarre, parce qu'elle a un parti politique au Japon. Mais beaucoup de cultes ont des partis politiques.. Est-ce qu'on n'a pas des partis catholiques? Des partis Islamistes ou musulmans (à savoir que ce n'est pas la même chose). Chaque culte a ses tares, chaque culte foire sur un domaine ou un autre.
Ce qu'il faut faire c'est passer au dessus, et ne se servir que du bon côté.
Et ceux qui sont concentrés à convertir le monde entier, je les comprend, parce qu'ils voient leur vie devenir de plus en plus belle et ils savent qu'on prie pour la paix. Mais ce qu'ils oublient, c'est que la plupart des religions le font. Inutile de convertir le monde à ce bouddhisme, convertissons les juste à l'amour. Le reste on s'en fiche..
On a tous nos tares, mais juste, n'abaissez pas une religion simplement parce que vous ne la connaissez pas ou mal.
Auteur : Marmhonie Date : 10 avr.16, 20:51 Message : Auto effacé pour éviter la censure d'un super modo.
Auteur : Yvon Date : 11 avr.16, 22:14 Message : Il n'y a rien de suspect .
La Sokka Gakkai est une école bouddhique reposant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin :
Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.
Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
Auteur : Marmhonie Date : 12 avr.16, 09:11 Message : Auto effacé pour éviter la censure d'un super modo.
Auteur : Yvon Date : 22 avr.16, 00:05 Message : La Sokka Gakkai est une école bouddhique reposant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin :
Auteur : Marmhonie Date : 22 avr.16, 02:51 Message : Auto modération
Auteur : Yvon Date : 22 avr.16, 07:51 Message : Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.
Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
Auteur : Marmhonie Date : 22 avr.16, 08:27 Message : Auto effacé pour éviter la censure d'un super modo.
Auteur : Yvon Date : 22 avr.16, 10:22 Message : Le Président Ikeda un marathonien pour la paix :
Dialogues menés par Daisaku Ikeda
D. Ikeda a mené de nombreux dialogues :
1967
Comte Richard Coudenhove-Kalergi, philosophe autrichien. 1972
Arnold Toynbee, historien anglais. 1974
André Malraux, écrivain français et ancien ministre de la Culture.
René Huyghe, historien d'art et membre de l'Académie française.
Mikhaïl Sholokhov, prix Nobel de littérature.
Zhou Enlai, premier ministre chinois. 1975
André Malraux, écrivain français et ancien ministre de la Culture.
Deng Xiaoping, vice premier ministre chinois.
Henry Kissinger, secrétaire d'État des États-Unis.
Aleksei Kossyguine, premier ministre de l'URSS.
Kurt Waldheim, secrétaire général de l'ONU.
Norodom Sihanouk, ancien roi du Cambodge.
Aurelio Peccei, membre fondateur du Club de Rome. 1978
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford. 1979
J.P. Narayan, dirigeant politique indien et disciple de Gandhi. 1980
Deng Yingchao, veuve de Zhou Enlai. 1981
Nikolai Tikonov, premier ministre de l'URSS.
Todor Zhivkov, président du Conseil d'État bulgare.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford.
Anatoly Lougaflov, recteur de l'Université de Moscou. 1982
Javier Pérez de Cuellar, secrétaire général de l'ONU. 1983
Rudolphus Marie Lubbers, premier ministre hollandais.
Hu Yaobang, secrétaire général du Parti communiste chinois.
Paul Hartling, haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés. 1984
Joao Baptista de Oliveira Figueiredo, président du Brésil.
Fernando Belaunde Teny, président du Pérou. 1985
Rajiv Gandhi, premier ministre de l'Inde. 1986
Raul Alfonsin, président de la République d'Argentine.
Johan Galtung, spécialiste en études sur la paix.
Miguel de la Madrid, président de la République du Mexique. 1987
Linus Pauling, prix Nobel de chimie et prix Nobel de la paix.
Norman Cousins, écrivain et enseignant américain.
Joaquin Balaguer, président de la République dominicaine.
Michel Baroin, président de la Mission pour la Commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme.
Nikolaï Ryzhkov, premier ministre soviétique.
Jacques Chirac, maire de Paris.
Edgar Faure, président de la Mission pour la Commémoration du bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des droits de l'homme.
Alain Poher, président du Sénat français.
René Huyghe, membre de l'Académie française.
Wojciech Jaruzelski, président du Conseil d'État polonais. 1988
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Mahathir Mohamad, premier ministre de Malaisie.
Jaime Lusinchi, président de la République du Vénézuela.
Lee Kuan Yew, premier ministre de Singapour. 1989
Daniel Arap Moi, président de la République du Kenya.
Franz Vranitzky, chancelier d'Autriche.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Princesse Chulabhorn, princesse de Thaïlande.
Julio Maria Sanguinetti, président de la République d'Uruguay.
Princesse Anne d'Angleterre.
Ingvar Carlsson, premier ministre suédois.
Cari XVI Gustav, roi de Suède.
Bengt Göransson, ministre suédois de l'Education et des Affaires culturelles.
François Mitterrand, président de la République française.
Jack Lang, ministre de la Culture.
Danielle Mitterrand, présidente de l'association France-Libertés.
Marcel Landowski, secrétaire peipétuel de l'Académie des Beaux-Arts.
René Huyghe, membre de l'Académie française.
Alain Poher, président du Sénat français.
Jean Fage, président du Musée de la photographie à Bièvres.
André Fage, directeur du Musée de la photographie à Bièvres.
Louis Auquier, président de l'Université Paris V.
Michel Maffesoli, professeur à l'Université Paris V.
Robert Berthier, président des Jeunesses musicales de France.
Bernard Dorin, ambassadeur de France au Japon.
Donald Chesworth, militant social britannique.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Joseph Nye, professeur à l'Université Harvard.
Ying Ruocheng, vice-ministre de la Culture de Chine.
Bernard Lown, co-président du Comité international des physiciens contre la guerre nucléaire.
Mikhail Kuzin, co-président du Comité international des physiciens contre la guerre nucléaire.
John Neumeier, directeur du Ballet de Hambourg.
Fabio Roversi-Monaco, recteur de l'Université de Bologne.
Cornel Capa, directeur du Centre international de la photographie.
Javier Perez de Cueilar, secrétaire général des Nations unies.
Jean-Pierre Hocké, haut-commissaire du HCR.
Margaret Thatcher, premier ministre de Grande-Bretagne.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Anatoly Loukyanov, président du Présidium suprême de l'URSS.
Julio Maria Sanguinetti, président de la République d'Uruguay.
Joseph Rotblat, président des Pugwash Conferences on Science and World Affairs.
Prince Tony Momoh, ministre nigérian de l'Information et de la Culture.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Jan Wirgin, directeur du Musée des antiquités asiatiques de Stockholm. 1990
Zhelyu Zhelev, président de la République de Bulgarie.
Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés.
Georges Saitoti, vice-président du Kenya.
Nelson Mandela, président adjoint de l'African National Congress.
Rhi Chong Sun, directeur du musée d'art Ho-Am de Corée du Sud.
Nataliya Sats, fondatrice et présidente du Théâtre musical national des enfants de Moscou.
Daniel Arap Moi, président de la République du Kenya.
Turgut Ozal, président de la République de Turquie.
Kenneth Kaunda, président de Zambie.
John Montgomery, professeur émérite de l'Université Harvard.
René Simard, vice-recteur de l'Université de Montréal.
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard. 1991
Ingvar Carlsson, premier ministre suédois.
Neil Rudenstine, président de l'Université Harvard.
Elie Wiesel, prix Nobel de la paix.
Joseph Nye, professeur à l'Université Harvard.
René Simard, professeur à l'Université de Montréal, cancérologue.
Michel Maffesoli, professeur à l'Université Paris V.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Marcel Landowski, chancelier de l'Institut de France.
Pierre Hugo, arrière-petit-fils de Victor Hugo.
Serge Tolstoï, petit-fils de Léon Tolstoi.
Ricardo Diez Hochleitner, président du Club de Rome.
Sir Fred Hoyle, professeur et astronome.
Genrikh A. Borovik, président du Comité soviétique pour la paix.
Carlos A. Faraco, recteur de l'Université de Panama.
Gennadi A. Yagodin, président du Comité national de l'URSS pour l'éducation.
James Njagi Njiru, ministre de la Culture du Kenya.
Jutta Unkart, Mmc la ministre de l'Education d'Autriche.
W. Henrichsmeyer, recteur de l'Université de Bonn.
Richard von Weizsâcker, président de la République fédérale allemande.
Wang Xuezhen, professeur à l'Université de Pékin.
Mikhaïl Gorbatchev, président de l'URSS.
Anatoly A. Louganov, recteur de l'Université de Moscou.
Charles K. Kao, professeur à l'Université de Hong-Kong.
Wang Gungwu, professeur à l'Université de Hong-Kong.
Corazon Aquino, présidente de la République des Philippines.
John Major, premier ministre britannique.
Virgilio Barco, président de la République de Colombie.
Rita Siissmuth, présidente de la Chambre des députés d'Allemagne.
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Oswald Mtshali, poète anti-apartheid sud-africain.
Chingiz Aitmatov, écrivain et diplomate d'URSS.
Federico Mayor, directeur général de l'UNESCO.
Albert Carnesale, de l'École John F. Kennedy à Boston.
Lokesh Chandra, directeur de l'Académie internationale de culture indienne.
Hsueh Shou Sheng, recteur de l'Université de Macao.
Ricardo Popovsky, recteur de l'Université de Palermo en Argentine. 1992
Yehudi Menuhin, violoniste.
Ricardo Diez Hochleitner, présidentdu Club de Rome.
Shankar Dayat Sharma, vice-président de l'Inde.
Bans Manço, musicien turc.
Ramaswamy Venkataraman, président de la République de l'Inde.
Jiang Zemin, président de la République populaire de Chine.
Hosni Mubarak, président de la République arabe d'Egypte.
Vaclav Havel, président de la République tchèque et prix Nobel de la paix.
Suleyman Demirel, premier ministre de Turquie.
Frederic Willem de Klerk, président de la République sud-africaine.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Aleksei Khoklov, professeur à l'Université de Moscou.
Glenn Paige, professeur émérite à l'Université de Hawaii.
Ihsan Dogramaci, fondateur de l'Université Bilkent d'Ankara.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
Suharto, président de l'Indonésie.
Majid Tehranian, professeur de l'Université de Hawaii.
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Ralph Unkart, professeur émérite à l'Université des technologies de Vienne.
Francis Gichaga, vice-chancelier de l'Université de Nairobi.
Shao Huaze, éditeur chinois. 1993
Rosa Parks, militante des droits civiques américains.
Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre SimonWiesenthal.
Noemi Sanin de Rubio, ministre des Affaires etrangeres de Colombie.
Noranit Setabutr, président de l'Université Thammasat de Thaïlande.
César Gaviria Trujillo, président de la République de Colombie.
Austregésilo de Athayde, président de l'Académie des Lettres du Brésil.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Carlos Menem, président de la République d'Argentine.
Francisco Delich, recteur de l'Université de Cordoba.
Mariano Mores, pianiste et compositeur argentin.
Osvaldo Pugliese, chef d'orchestre argentin.
Andrès Rodriguez, président du Paraguay.
Luis Berganza, recteur de l'Université nationale d'Asuncion au Paraguay.
Patricio Aylwin, président de la République du Chili.
Luis Fleury Fiiho, gouverneur de l'État de Sao Paulo.
Linus Pauling, lauréat du prix Nobel de chimie et du prix Nobel de la paix.
Franck Jordan, maire de San Franscisco.
Carlos Mario de Clerc, recteur de l'Université Lomas de Zamora en Argentine.
Nambaryn Enkhbayar, ministre de la Culture de Mongolie.
Lu Jimin, directeur du Musée de Pékin.
Vasant Sathe, président du Concile indien pour les relations culturelles.
N. Radhakrishnan, directeur de Gandhi Smriti et Darshan Samiti.
Lawrence Sullivan, directeur du Centre d'étude des religions à l'Université Harvard.
John Humphrey, professeur émérite de l'Université Mac Giil, à Montréal.
Jerry Rawlings, président de la République du Ghana.
Alfredo Cristiani Burkard, président de la République du Salvador.
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Azian Shah, roi de Malaisie.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Princesse Napoléon.
Alexis Vaesken, ministre des Affaires étrangères du Paraguay.
Gunal Akbay, recteur de l'Université d'Ankara.
Fidel Ramos, président de la République des Philippines.
José Abueva, président de l'Université des Philippines.
John Kenneth Galbraith, économiste et professeur d'économie politique à l'Université Harvard.
Nur Yalman, titulaire d'une chaire d'anthropologie à l'Université Harvard.
John Montgomery, professeur émérite à l'Université Harvard.
Robert Jastrow, scientifique de la NASA, collaborateur du programme Apollo.
Chang Lin Tien, chancelier de l'Université de Californie.
David Strangway, président de l'Université britannique de Colombie.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal
.
Chandra Wickramasinghe, professeur et astronome britannique.
Nelson Maculan Filho, recteur de l'Université de Rio de Janeiro. 1994
Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
Cai Delin, président de l'Université de Shenzhen.
Li Youwei, maire de la ville de Shenzhen.
Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture.
Vincent Harding, professeur des religions à l'Université de Denver.
Forbes Munro, recteur de l'Université de Glasgow.
Franco Nannotti, vice-gouverneur de la province de Florence.
Fabio Roversi Monaco, recteur de l'Université de Bologne.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'État de Moscou.
Mikhail Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Aleksandr Yakovlev, président du Leonardo Club.
Gavril Popov, président de l'Université internationale de Moscou.
Gennadi Yagodin, recteur de l'Université internationale de Moscou.
Chingiz Aitmatov, écrivain kirghize.
Lou Ann Guanson, directrice du Spark M. Matsunaga de l'Institut pour la paix de l'Université de Hawaii.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
César Gaviria Trujillo, président de la République de Colombie.
Patricio Aylwin, ancien président du Chili.
Abraham Cooper, doyen adjoint du Centre SimonWiesenthal.
Lin Zugeng, président de l'Université Xiamen.
Shunzo Ono, musicien de jazz japonais.
Herbie Hancock, musicien de jazz américain.
Rosa Parks, militante du mouvement des droits civiques américains.
Jules Brassner, homme d'affaires américain.
Oscar Arias Sanchez, ancien président du Costa Rica, prix Nobel de la paix.
Edouardo Frei Ruiz Tagle, président de la République du Chili.
Lech Walesa, président de la République de Pologne.
Youssef Boutros-Ghali, ministre égyptien de la Coopération internationale.
Sisto Duran-Ballen, président de la République d'Equateur.
Ivaylo Znepolski, ministre de la Culture de Bulgarie.
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Ricardo Diez-Hochleitner, président du Club de Rome.
Christina Weiss, directrice de l'Office culturel de la Ligue des villes hanséatiques à Hambourg.
John Neumeier, directeur artistique du Ballet de Hambourg.
Jack Stark, président du Claremont Mc Kenna College de Californie.
Michel Oksenberg, directeur du centre Est-Ouest de Honolulu.
Roger Posadas, chancelier de l'Université des Philippines.
Cai Delin, président de l'Université Shenzhen.
Jen Hu Chang, professeur à l'Université de culture chinoise de Taiwan.
Tsai Mci Lin, présidente de l'Université de culture chinoise de Taiwan.
Kedar Mathema, vice-chancelier de l'Université Tribhuvan du Népal.
Amos Ganor, ambassadeur d'Israël au Japon.
Guy Bourgeault, professeur de bioéthique à l'Université de Montréal.
Ved Nanda, professeur à l'Université de Denver.
Richard Dubanoski, professeur de psychologie à l'Université de Hawaii.
Anthony Marsella, professeur de psychologie à l'Université de Hawaii.
Francisco Delich, recteur de l'Université nationale de Cordoba en Argentine.
Gonzalo Ruiz Martinez, recteur de l'Université Del Valle de Bolivie.
Wang Xiaoxian, vice-présidente de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec les pays étrangers.
Huang Shiming, vice-président de l'Association de l'amitié sino-japonaise. 1995
Nelson Mandela, président de l'Afrique du Sud.
Kocheril Raman Narayan, vice-président de l'Inde.
Carlos Alberto Messeder, directeur du Centre de philosophie et de sciences humaines de l'Université de Rio de Janeiro.
Adolfo Perez Esquivel, militant argentin.
Robert Thurman, professeur au département des religions de l'Université de Colombie.
Jin Yong, écrivain chinois.
Wang Gungwu, vice-recteur de l'Université de Hong-Kong.
Oscar Arias Sanchez, ancien président du Costa Rica.
Jorge Range!, secrétaire de l'Education et de la Jeunesse de Macao.
Birenda Bir Bikram Shah Dey, roi du Népal.
Govindra Raj Joshi, ministre de l'Education nationale du Népal.
Sher Bahadur, premier ministre du Népal.
Hassan Gouled Aptidon, président de la République de Djibouti.
Luiz Marques, directeur du Musée national de Sao Paulo.
Youssef Boutros-Ghali, ministre de la Coopération internationale d'Egypte.
Aleksander Yakolev, un des artisans de la perestroika en URSS.
Albert Likhanov, écrivain russe.
Su Dongtian, professeur de l'Université de Shenzhen en Chine.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Bans Manço, artiste turc. 1996
Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations unies.
Fidel Castro, président du Conseil d'État de la République de Cuba.
Armando Hart Davalos, ministre de la Culture de Cuba.
Juan Vela Valdes, recteur de l'Université de la Havane.
José Maria Figueres Olsen, président de la République du Costa Rica.
Ved Nanda, professeur de l'Université de Denver.
Henry Kissinger, ancien secrétaire d'État des États-Unis.
Moshe Arad, président de l'Université Hébraïque de Jérusalem.
Ricardo Diez Hochleitner, président du Club de Rome.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre indien Rajiv Gandhi.
Johan Galtung, chercheur en études sur la paix.
Yuri Petrosyan, directeur de l'Institut des études orientales de l'Académie des sciences de Russie.
Shanmughasundaram Mohan, de la Cour de justice suprême de l'Inde.
Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles.
Abraham Cooper, doyen adjoint du Centre SimonWiesenthal.
Manuel Esquivel, premier ministre du Belize.
Amos Richmond, professeur de l'Université Ben Gourion de Tel Aviv.
Yasushi Akashi, Sous-secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires.
Batmunkh Ligden, président de la Fédération de Mongolie.
Wang Xunzhang, président de l'Université de Zhongshan en Chine.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal.
Jules Brassner, homme d'affaires américain. 1997
Qian Weichang, recteur de l'Université de Shanghai.
Chen Liangyu, député-maire de Shanghai.
Fang Zhaoling, artiste peintre de Chine populaire basée à Hong-Kong.
Amadeu Thiago de Mello, poète brésilien.
Louis Derbré, sculpteur français.
Cinto Vitier, fondateur et président du Centre de recherches José Marti.
Jerry Rawlings, président de la République du Ghana.
Choue Young Seek, fondateur de l'Université Kyung Hee de Corée.
Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l'URSS.
Fernando Nery de Sa, député brésilien.
Liu Cheng, secrétaire général de l'Institut de littérature de Mongolie.
Ved Prakash Nanda, professeur de droit à l'Université de Denver aux Etats-Unis.
Sitaram Sharma, secrétaire général adjoint de la World Federation of United Nations Associations.
Hashim Abdul Halim, président de la WFUNA.
Kochenl Raman Narayanan, président de l'Union indienne.
Krishna Kunt, vice-président indien.
Kumar Gujral, premier ministre de l'Inde.
Sonia Gandhi, femme politique et veuve de l'ancien premier ministre Rajiv Gandhi.
Amalendu De, secrétaire général de la Société asiatique (mémorial de Rabindranath Tagore).
Ravinder Kumar, directeur du mémorial Nehru.
Dr N. Radhakrishnan, directeur du Gandhi Smriti et Darshan Samiti.
Li Peng, premier ministre de la République populaire de Chine.
Liu Zhongshu, président de l'Université du Jiling en Chine.
Zhang Fuliang, vice-président de l'Université du Jiling.
Bryan Wilson, professeur à l'Université d'Oxford.
Cai Delin, ancien président de l'Université de Shenzhen, en Chine.
Félix Unger, président de l'Académie des sciences et des arts européens.
Chang Jenhu, président du conseil d'Université de la culture chinoise de Taiwan.
Lin Tsaimei, président de l'Université de la culture chinoise de Taiwan.
J. Forbes Munro, professeur d'histoire économique à l'Université de Glasgow.
Martin Seligman, professeur de psychologie de l'Université de Pennsylvanie.
Amaral Vieira, pianiste et compositeur brésilien.
Jules Brassner, homme d'affaires américain.
Jong Taeck Chung, président du collège Chong Cheong de Corée.
Li Decheng, maire adjoint de Shenzhen.
José Abueva, président de l'Université des Philippines. 1998
Juan Carlos, roi d'Espagne.
César Gaviria Trujillo, secrétaire général de l'Organisation des Etats Américains et ancien président de la Colombie.
Fidel V. Ramos, président de la République des Philippines.
Virsely de la Cruz, présidente de l'Université de Manille.
Fang Zaoling, peintre chinoise.
Jin Yong, écrivain chinois.
Jorge Rangel, secrétaire d'État à l'éducation et à la jeunesse de Macao.
René Simard, recteur de l'Université de Montréal.
Jiang Zemin, président de la République populaire de Chine.
Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l'ONU.
Hu Jintao, vice-président de la République populaire de Chine.
Benjamin William Mkapa, président de la Tanzanie.
Alberto Antonio Kohan, secrétaire général de l'Office présidentiel d'Argentine.
Mikhail Nikolayev, président de la République du Sakha de la Fédération de Russie.
Thabo Mbeki, vice-président exécutif d'Afrique du Sud.
Inder Kumar Gujral, ancien premier ministre de l'Inde.
Chingiz Aitmatov, écrivain kirghize.
Choue Young Seek, chancelier de l'Université Kyung Hee de Corée.
Jong Taeck Chung, président du Collège Chung Cheong de Corée.
Cho Moon Boo, président de l'Université nationale Cheju.
Yu Byeong Don, gouverneur de la province de Puyo en Corée.
Chung Jong Teh, gouverneur de la province de Kyongsang en Corée.
Hou Zixin, président de l'Université Nankai à Tianjin en Chine.
Piao Wenyi, président de l'Université de Yanbian en Chine.
Vrajendra Raji Mehta, vice-chancelier de l'Université de Delhi.
Antonio Celso Alves Pereira, recteur de l'Université de Rio de Janeiro.
Arun Gandhi, directeur de l'Institut M.K. Gandhi pour la non-violence.
Lokesh Chandra, directeur de l'Académie internationale de culture indienne.
Hazel Henderson, futurologue et économiste.
Andrew Gonzalez, président de l'Université De la Salle aux Philippines.
Wang Gungwu, directeur de l'Institut d'Asie orientale à Singapour.
David Krieger, président de la Nuclear Age Peace Foundation.
Mario Armando Mena, recteur de l'Université de Moron d'Argentine.
Manuel Pantigoso Pecero, de l'Association des docteurs du Pérou.
Ivan Rodriguez Chavez, recteur de l'Université RicardoPalma.
Fang Jie, viceprésident de la Fondation de l'Art chinois.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'Etat de Moscou.
Anatoly Logunov, directeur de l'Institut de physiques de haute énergie de Russie.
Antonio Laffranchi, recteur de l'Université de Panama.
Eusebio Leal, directeur du Musée de la Havane.
Roberto Kertesz, président de l'Université Florès d'Argentine.
Pan Yunhe, président de l'Université Zhejiang.
Qian Weichang, chancelier de l'Université de Shanghai.
Gonzalo Ruiz Martinez, recteur de l'Université Del Valle de Bolivie.
Abu Bakar, vice-chancelier de l'Université de Brunei Darussalam.
Ramiro Eduardo Osorio, ancien ministre de la Culture de Colombie.
Francis Tolentino, maire de la ville de Tagaytay aux Philippines.
Natsagiin Bagabandi, président de la République de Mongolie.
N. Radhakrishnan, directeur de Gandhi Smriti et Darshan Samiti. 1999
Raja Nazrin Shah, roi de Malaisie.
Andrés Pastrana Arango, président de la République de Colombie.
Olusegun Obasanjo, président désigné du Nigeria.
Amara Essy, ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire.
Joseph Estrada, président de la République des Philippines.
Vasili Vlasov, premier ministre de la République de Sakha.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université de Moscou.
Gennadi Yagodin, recteur de l'Université internationale de Moscou.
Lee Soo Sung, ancien premier ministre de Corée du Sud.
Hashim Abdul Halim, président de la WFLTNA.
Marquise du Lau d'Allemans, descendante de Napoléon Bonaparte.
Allen Lee Sessoms, de PUniversité de la ville de New York.
Jules Brassner, directeur de la Napoleonic Society of America et
directeur honoraire du Musée Fuji de Tokyo.
Abel Prieto, ministre de la Culture de Cuba.
Hector A. Navarro Diaz, ministre de l'Education du Vénézuela.
Cho Moon Boo, président de PUniversité nationale de Cheju en de Corée du Sud.
Choue Young Seek, chancelier de l'Université Kyung Hee de Corée du Sud.
Lee Won Sik, maire de la ville de Kyongju en Corée du Sud.
Kim Sang Soon, gouverneur de la province de Chongdo en Corée du Sud.
Zhou Ligao, recteur de l'Université de Macao.
He Jicheng, président de l'Université Nord-Est dc la Chine.
Majid Tehranian, directeur de l'Institut Toda de Recherches sur la paix et la politique mondiales.
Stuart Rees, directeur du Centre pour la paix et les conflits de l'Université de Sydney.
Casimiro Juarez, président du Cagayan Capitol College des Philippines.
Lin Liyun, interprète durant la rencontre entre le premier ministre chinois Zhou Enlai et Daisaku Ikeda, députée chinoise et ancien membre du comité permanent du Congrès national populaire de Chine.
Jiang Shusheng, président de l'Université de Nankin.
Cassio Taniguchi, maire de la ville de Curitiba du Brésil.
José Antonio de Chazal Palomo, recteur de l'Université de Santa Cruz en Bolivie.
Quansheng Zhao, professeur à l'École des relations internationales de l'American University de Washington.
Luo Weizhi, vice-président de l'Université de Hunan.
John Montgomery, professeur émérite de l'Université Harvard.
Lester Thurow, économiste et professeur à l'Institut de technologie du Massachusetts.
José Abueva, ancien président de l'Université des Philippines.
Forbes Munro, professeur à l'Université de Glasgow.
David Tay, président de Société de photographie de Singapour.
Wang Yongxiang, directeur du Centre de recherches Zhou Enlai de l'Université de Nankai.
Arthur K.C. Li, vice-chancelier de l'Université chinoise de Hong-Kong.
Roberto Baggio, footballeur italien.
Herbie Hancock, pianiste de jazz américain.
Norberto Ramos, danseur de tango argentin. 2000
Huang Jianhua, président de l'Université des études étrangères du Guangdong.
Mme Fang Zaoling, peintre chinoise.
Arthur K.C. Li, vice-chancelier de l'Université chinoise de Hong-Kong.
Joseph Rotblat, président émérite des Conférences Pugwash et lauréat du Prix Nobel de la paix.
Emmanuel Yap Angeles, président de l'Université Angeles des Philippines.
Rogelio Quiambao, commandeur suprême de l'Ordre de José Rizal des Philippines.
Ha Jingxiong, président de l'Université des nationalités de Pékin.
Ludmila Verbitskaya, recteur de l'Université de Saint Pétersbourg.
Le Lam, maire de la ville de Auburn en Australie.
Emesto Melendez Bachs, ambassadeur de Cuba au Japon.
David P. Roselle, président de l'Université de Delaware.
Daniel F. Callahan, professeur de l'Université de Delaware.
Shi Ningzhong, président de l'Université nationale du Nord-est de Chine.
Fidel V. Ramos, ancien président des Philippines.
Kim Sam Youl, président de l'Association des familles des personnes méritoires décédées pour l'indépendance nationale de la Corée du Sud.
Herbie Hancock, pianiste de jazz américain.
Wayne Shorter, musicien de jazz américain.
Tsend-Ayush, recteur de l'Institut de Littérature de Mongolie.
M.B.G Dogon-Yaro, ancien ambassadeur nigérien au Japon.
Zhu Weihua, président de l'Université de Yunnan (Chine).
Chen Fuqiang, vice-président de l'Université de Yunnan (Chine).
Arun Gandhi, fondateur de l'Institut M. K. Gandhi pour la non-violence.
Lawrence Edward Carter Sr., doyen de la Chapelle internationale Martin Luther King, Jr. du Morehouse College (Etats-Unis).
George David Miller, professeur de l'Université Lewis des États-Unis.
Edmund Ho Hau Wah, directeur de la Région administrative spéciale de Macao.
Hans Denningsen, ancien proviseur du Lycée Askov pour le peuple du Danemark.
Henning Dochweiler, proviseur du Lycée Askov pour le peuple du Danemark.
Majid Tehranian, directeur de l'Institut Toda pour la recherche sur la paix et la politique mondiales.
Ronald. R. Duterte, président de l'Université des Philippines du Sud.
Richard H. Seager, professeur adjoint des études religieuses, Hamilton College (Etats-Unis).
Anand Panyarachun, ancien premier ministre de Thaïlande.
Hazel Henderson, futurologue et économiste américaine.
Fang Zhaoling, peintre chinoise basée à Hong Kong.
Anson Chan, première secrétaire pour l'administration de Hong-Kong.
Victor H. Kazanjian, Jr., doyen de la vie religieuse et spirituelle, Wellesley College des États-Unis.
Youri A. Petrosyan, vice-président du Centre scientifique de Saint-Pétersbourg de l'Académie russe des sciences.
Pornchai Mongkhonvanit, président de l'Université de Siam, Thaïlande.
Viktor Sadovnichy, recteur de l'Université d'État de Moscou.
Felix Unger, président de l'Académie européenne des sciences et des arts.
S.R. Nathan, président de Singapour.
Leonie Kramer, chancelier de l'Université de Sydney, Australie.
Tun Haji Hamdan bin Sheikh, chancelier de l'Université de Putra, Malaisie.
Mahathir Mohamad, premier ministre de Malaisie. 2001
Nambaryn Enkhbayar, premier ministre de Mongolie.
Rudoiphus Lubbers, Haut Commisaire des Nations-unies pour les réfugiés.
Abraham Cooper, rabbin et doyen adjoint du Centre Simon Wiesenthal.
Alfred Balitzer, de Claremont McKenna College des États-Unis.
Richard H. Seager, professeur adjoint de Hamilton College, Etats-Unis.
Sun Yong, président de l'Université de Nord-ouest, Chine.
Mercedes Menafra de Battie, première dame d'Uruguay.
Bernard Petit, président du Souvenir napoléonien.
Ronald A. Bosco, président de la Thoreau Society des États-Unis.
Olusegun Obasanjo, président nigérian.
Aftab Seth, ambassadeur de l'Inde au Japon.
Larry A. Hickman, directeur du Centre pour les études sur Dewey à l'Université de l'Illinois du Sud, États-Unis.
Yitzhak Lior, ambassadeur d'Israèl au Japon.
Chen Jian, ambassadeur de Chine au Japon.
Felix Unger, président de l'Académie européene des sciences et des arts.
Chen Haosu, président de l'Association des peuples chinois pour l'amitié avec les pays étrangers.
Wu Ruijun, secrétaire général de l'Association d'amitié sino-japonaise.
Luigi Lonfernini, capitaine régent de la République de Saint-Marin.
Fabio Berardi, capitaine régent de la République de Saint-Marin.
Jutta Unkart Seifert, présidente de l'Iniative culturelle européenne pour la jeune génération de l'Autriche.
Thabo Mbeki, président de l'Afrique du Sud.
Linus Pauling Jr., professeur et fils du lauréat des deux prix Nobel en chimie et de la paix.
Auteur : Yvon Date : 25 avr.16, 08:13 Message : Un livre réalisé par un journaliste américain ancien moine Zen , faisant une analyse poussée de la Soka Gakkai .
Réveiller le bouddha
Est-ce que le bouddhisme moderne est approprié aux problèmes de la vie quotidienne ? Ou est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme que le Bouddha s’est endormi ?
Extrait
« Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu’aucune autre école bouddhique n’a fait au Japon ou ailleurs ? Comment est-elle parvenue à “institutionnaliser” l’impulsion révolutionnaire de telle sorte que, plutôt que de s’installer dans la médiocrité prévisible d’une religion à succès, elle s’est répandue sur toute la planète ? Quelle est la force motrice qui a soutenu la Soka Gakkai et préservé son unité alors qu’elle voyageait dans de si nombreux pays et cultures du monde entier ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant, qui l’a fait passer du statut d’organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ?
Mon intérêt pour la réponse à ces questions est moins centré sur la Soka Gakkai elle-même que motivé par mon désir de découvrir ce qu’il adviendra de la religion elle-même, à l’orée d’un nouveau millénaire. Car ce que la Soka Gakkai a découvert n’est pas seulement une nouvelle forme de bouddhisme. C’est une nouvelle manière d’être religieux. »
Auteur : Marmhonie Date : 25 avr.16, 08:46 Message : Auto effacé pour éviter la censure d'un super modo.
Auteur : Yvon Date : 26 avr.16, 05:51 Message : Que de délires !! Il vaut mieux effectivement avoir un éclair de lucidité .
C'est tellement con ce que vous dites .
Auteur : Shonin Date : 25 déc.17, 10:13 Message :
Coeur de Loi a écrit :Est-ce aux ignorants ou au Bouddha de juger des soutras ?
Chapitre 11 du soutra du lotus : "Mais ce discours se nomme
le premier de tous les discours;
celui qui porte ce discours,
porte le corps même du Vainqueur."
Chapitre 13 du soutra du lotus :
"C'est là, ô Doux-et-Glorieux, le suprême enseignement des Ainsi-Venus; c'est là la dernière exposition de la loi des Ainsi-Venus. Entre toutes les expositions de la loi, c'est la plus profonde; c'est une exposition avec laquelle le monde entier doit être en désaccord.
---
Moi je n'ai entendu parler de ce soutra que grâce à la Soka Gakkai, donc il faut bien rendre hommage à leur travail.
Je constate ici que chacun a fait son chemin... douloureux à entrevoir d'ici...
Amitiés. Merci pour cela Coeur de Loi.
Auteur : algol-x Date : 25 déc.17, 11:18 Message :Loin de la vision idyllique que certains voudraient donner de leur organisation !
« Kosen-bu »: C'est un des organes centraux de la Soka Gakkai. «Kosen-bu» veut dire «Section de Propagation de la foi » mais en réalité son rôle est le service de renseignements comme la CIA, le KGB. Vol de courriers dans les boites à lettres, prises de photos en cachette, enquêtes sur les fréquentations, filatures, etc
La Soka Gakkai a fait un changement fondamental sur le plan de la doctrine. Maintenant, la collecte des votes est la propagation de la foi, la bataille électorale est la guerre de religion.
Si vous travaillez bien, le Bouddha vous donne sa bénédiction. Effectivement, les adeptes obtiennent des logements publics, trouvent une place à la crèche municipale beaucoup plus facilement que les autres. Et en plus, vous obtenez une promotion dans la hiérarchie de la Soka Gakkai. Au contraire, si vous ne travaillez pas bien la punition vous attend, pas de logement, ni de subventions, ni de place de crèche.
Auteur : Shonin Date : 25 déc.17, 23:55 Message : La reconnaissance n'est pas ce qu'il y a de plus "brillant" en toi je vois..............
La Soka est un mouvement de création de valeurs. Nous ne sommes que des êtres ordinaires...loin du fanatisme de 'super héros' qui envahisse les réseaux sociaux virtuels.
Tu te trompes de cible alors.
Au plaisir oui.. de te Voir changer (et non faire pour toi..) d'avis, intelligemment.
Auteur : zeste de savoir Date : 26 déc.17, 03:31 Message : mouvement de création de valeurs, certainement, la soka gakkai est la secte la plus riche du monde, et daisaku ikeda le plus riche des milliardaires japonais, donnez, donnez ! !
Auteur : algol-x Date : 26 déc.17, 07:39 Message :Le jeu politique:
le Kômeitô accepte toutes les propositions du parti au pouvoir. Il donne l’illusion d’avoir obtenu une modification et un compromis. J’ai dit « par chance » auparavant, mais d’un autre côté, c’est le vrai danger du Japon actuel. Personne ne peut arrêter le dérapage du gouvernement d’une tendance vers l’extrême droite.
Effet immédiat: laxisme sur les mouvements religieux. Aujourd’hui le Japon est le paradis des sectes. Les pressions sur la police / justice. La Soka Gakkai et Ikeda bénéficient de privilèges diplomatiques (valise diplomatique, Ikeda VIP, obtention de titres honorifiques...)
La Soka Gakkai intervient sur les autorisations administratives, sur l’admission des enseignants et des agents publics en général,
En plus l’amélioration de l’image de la Soka Gakkai est souvent, le fait qu’il y ait des élus Kômeitô et leur participation au gouvernement au Japon, un pays démocratique se sert comme argument de la légitimité de la Soka Gakkai.
Mais c’est faux. Monsieur Yano dit clairement « le Kômeitô sans la Soka Gakkai est inimaginable. 99,9% des voix sont obtenues grâce aux membres de la Soka Gakkai et leurs efforts. Il y a des organisations sans relation avec la Soka Gakkai qui soutiennent un candidat du Kômeitô, mais c’est purement le fruit d’un accord électoral. »
Auteur : Shonin Date : 26 déc.17, 11:33 Message : hé oui..ça je peux entendre. Un mouvement de droite, et qui s'engage en politique.
cela représente aussi la direction souhaité de la quasi totalité des gens la planète aussi.
les sûtras et la doctrine qu'il m'enseigne, cet homme, est tout autre................................... c'est assez déstabilisant pour moi aussi.
Algol-x , j'ai été fouiner dans tes messages hier. Dis donc, on t'a 'missionné' sur la Soka ou bien??? ou bien tu ne t’intéresse à rien d'autre
Si ce que tu as écris vers tes tout premiers messages est vrai, alors tu as pratiquer la Loi une dizaine d'années??
Dans ce cas, tu sais mieux que d'autre ici que le premier pas se nomme autonomie. Autonomie dans la pratique (bien que soutenu à ta guise) , autonomie dans tes recherches, l'étude que tu souhaites partager en groupe. Autonomie d'initiative. Autonomie aussi dans la Soka, pour qu'elle soit aussi a ton image, que tu t'y sente bien.
Jusque là c'est normal. Nous sommes d'accord.
Mais aucunes de tes "revues" ni toi, n'avez fait ce premier pas. Je le sais car je passe aussi par là. Rien n'est simple lorsqu'on veut être heureux. A croire que nous ne savons pas bien vivre ensemble, à croire qu'il faut se battre pour se faire entendre et respecter.
Ce n'est pas propre à la Soka ça.
Un autre point , que j'aimerai partager avec toi...
Comme il est difficile pour le bouddhisme d'entrer en France !! Et même au sein du mouvement, j'aime autant te dire que le français "irréductible" a du mal à se soumettre ( au fait qu'il est merveilleux car doté de la viiiiie ) . Je peine à comprendre le coeur de mes amies japonaises, si douce............et pourtant bien plus détachées que nous autre. il me semble... je n'y vois que d'un oeil. (: )
Auteur : algol-x Date : 26 déc.17, 13:44 Message : Japan Times, Jun 26, 2008
L'ancien chef du Komeito Junya Yano a déclaré mercredi que Soka Gakkai, la plus grande organisation bouddhiste laïque du Japon, a violé ses droits humains en le menaçant et en faisant obstruction à sa liberté de parole.
Selon Yano, Soka Gakkai l'a forcé à abandonner ses activités de commentateur politique, a publié des déclarations diffamatoires à son sujet dans le journal Seikyo Shimbun du groupe et a tenté de le forcer à vendre sa maison pour 200 à 300 millions de yens. au groupe au cours des dernières années.
Yano, qui était membre de la Soka Gakkai depuis plus de 50 ans, a également déclaré que lui et les membres de sa famille étaient surveillés et suivis quotidiennement par des inconnus.
"La Soka Gakkai n'est plus ce qu'elle était. Cela a changé ", a déclaré M. Yano lors d'une conférence de presse au Club des correspondants étrangers du Japon dans la paroisse de Chiyoda, à Tokyo. Soka Gakkai "prend des mesures antisociales ici et là, et je me sens indignée en tant que citoyen."
Après que lui et sa famille aient quitté le groupe, Yano a intenté une action en dommages-intérêts contre Soka Gakkai le 12 mai. Il a ensuite été contraint par un membre exécutif du groupe influent, qui sert effectivement de base à New Komeito.
"En tant que législateur depuis longtemps, j'ai senti que j'abandonnais ma responsabilité sociale en me taisant" à propos de la Soka Gakkai, a dit Yano. "En outre, je pensais que cela ne ferait aucun bien aux membres de la Soka Gakkai eux-mêmes, qui ont pris soin de moi, si j'ai enduré (les menaces) dans un silence amer."
Yano est également au milieu d'un autre procès impliquant trois ex-législateurs Komeito. Yano a affirmé que les trois, qui sont tous dans la Soka Gakkai, ont pris des documents et des cahiers remplis de 30 ans de ses "observations et des détails des coulisses" dans le monde politique.
En décembre dernier, cependant, le tribunal de district de Tokyo a décidé que Yano avait volontairement remis les cahiers aux ex-législateurs. Yano a fait appel, et l'affaire est entre les mains de la haute cour.
Yano a dirigé New Komeito de 1986 à 1989. Le parti, maintenant le membre junior du Parti libéral-démocrate dans le bloc au pouvoir, tire une grande partie de son influence de l'énorme pouvoir générateur de voix de la Soka Gakkai.
Soka Gakkai "est une organisation religieuse massive qui a une forte influence politique. . . Je ne peux plus ignorer son comportement antisocial ", a déclaré Yano.
Note: le 1er septembre 2009, la Cour de Cassation (Saikô Saibansho) prononce la non recevabilité du pourvoi engagé par la SG : le jugement en faveur de J. Yano est définitif.
Auteur : Shonin Date : 28 déc.17, 04:31 Message : Bah.... T'avais pas dis que Daisaku Ikeda était mort ??!
pas clair tes liens.........................................................................
Auteur : algol-x Date : 28 déc.17, 04:51 Message :
Shonin a écrit :Algol-x, j'ai été fouiner dans tes messages hier. Dis donc, on t'a missionné sur la Soka ou bien??? ou bien tu ne t’intéresse à rien d'autre. Si ce que tu as écris vers tes tout premiers messages est vrai, alors tu as pratiquer la Loi une dizaine d'années??
Yvon, votre coreligionnaire m'a posé les même questions, vous devez avoir des modes de fonctionnement similaires. Pour ma part, je partage des infos que vous avez toute latitude de réfuter, ce dont vous semblez incapable. De plus, votre "conviction toute puissante" à l'air de vous priver des facultés nécessaires à tout échange sur le sujet.
Bien à vous.
================
20 février 2017
Il est de notoriété publique que le parti Komei, actuellement au pouvoir avec le Parti libéral démocrate, est intrinsèquement lié à l'organisation religieuse Soka Gakkai en violation du principe constitutionnel de «séparation de l'État et de la religion».
L'article 20 de la Constitution stipule que «la liberté de religion est garantie à tous», mais déclare également: «Aucune organisation religieuse ne bénéficie d'aucun privilège de la part de l'État et n'exerce aucune autorité politique».
En outre, l'article 89 de la Constitution stipule: "Aucune denrée publique ou aucun autre bien ne doit être dépensé ou utilisé pour l'utilisation, le bénéfice ou l'entretien de toute institution ou association religieuse, ou pour toute entreprise charitable, éducative ou bienveillante non contrôlée autorité."
Cependant, le parti Komei a été au pouvoir avec le PLD. Cela signifie sûrement que Soka Gakkai, le principal partisan de Komei, a reçu des privilèges de l'État et exercé une autorité politique.
Le fait que le parti Komei ne soit que le bras politique de la Soka Gakkai a souvent été démontré.
Récemment, ceux qui avaient l'habitude de croire ou de travailler pour Sokka Gakkai ont publié un livre révélateur utilisant leurs propres noms concernant les relations Komei-Soka Gakkai. Ces personnes ont été expulsées du culte religieux après avoir critiqué le parti Komei pour avoir permis l'utilisation du droit à l'autodéfense collective en vertu de la législation sur la sécurité nationale.
Auteur : Yvon Date : 15 févr.18, 02:20 Message : Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.
Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
-- 15 Fév 2018, 08:20 --
Le bouddhisme de Nichiren Daïshonin part du principe que tous les êtres humains ont la possibilité d'atteindre l'illumination. Cette idée est la caractéristique même du bouddhisme du Mahayana. Le bouddhisme Mahayana, l'une des deux principales branches qui se développa en Inde après la mort de Shakyamuni, fut d'abord un mouvement pour rendre accessibles au plus grand nombre les enseignements du Bouddha.
A la différence de certains groupes du bouddhisme antérieur, ses adeptes ne se coupaient pas de la société mais choisissaient de travailler à répandre le bouddhisme dans le peuple et d'aider les autres à trouver la voie qui mène à l'illumination. La caractéristique essentielle du Mahayana est donc l'esprit de compassion et l'altruisme.
Le Bouddhisme Mahayana fut introduit en Chine où il donna naissance à diverses écoles. L'une des plus importantes fut fondée par T'ien t'aï (538-597) et on la désigne du nom de T'ien t'aï ou école Tendaï. Elle enseigne que le Sûtra du Lotus est le plus élevé de tous les sûtras du Mahayana et que tout - les êtres animés commes les choses inanimées - possède à l'état latent la possibilité d'illumination.
Cette théorie est résumée dans le principe d'Ichinen Sanzen. Les principes de cette école furent par la suite développés et systématisés par Miao-lo (711-782), le neuvième patriarche de cette tradition.
Le Bouddhisme de T'ien t'aï, comme nous l'avons vu, fut introduit au Japon au IX° siècle par Dengyo Daïshi, qui avait étudié ces doctrines en Chine. Plus tard, au XIII° siècle, Nichiren Daïshonin étudia au mont Hiei, centre de l'école Tendaï au Japon, et en vint à réaliser que le Sûtra du Lotus constitue vraiment le coeur de tous les enseignements bouddhiques. Peu après, il commença à enseigner la vérité à laquelle il était parvenu.
Selon son enseignement, les multiples lois qui régissent l'Univers obéissent toutes à un principe unique ou une Loi. En comprenant cette Loi, une personne peut libérer le potentiel caché dans sa propre vie et réaliser une harmonie parfaite avec son environnement. Nichiren Daïshonin a défini la Loi universelle comme étant Nam Myoho Renge Kyo, formule qui représente l'essence du Sûtra du Lotus. De plus, il lui donna une forme concrète en inscrivant le parchemin appelé Gohonzon afin que tous les hommes puissent mettre en pratique l'essence de la sagesse bouddhique et parvenir à l'illumination.
Dans le traité intitulé "Sur le véritable objet de vénération ", il conclut que croire en Nam Myoho Renge Kyo et adresser cette invocation au Gohonzon, qui est la cristallisation de la loi universelle, permet de révéler la nature de bouddha inhérente à chaque être humain.
Tous les phénomènes sont soumis à la stricte loi de cause et d'effet. Par conséquent, l'état dans lequel se trouve la vie d'une personne - autrement dit sa destinée - est le résultat de toutes les causes précédemment créées. En récitant Nam Myoho Renge Kyo, une personne crée la cause suprême, une cause qui dépasse de beaucoup en importance les effets négatifs résultant du passé.
L'illumination n'est pas un état mystique ou transcendantal, comme on pourrait être tentés de le croire. C'est plutôt l'état de la plus grande sagesse, vitalité et bonne fortune, dans lequel une personne peut diriger sa propre destinée, être pleinement satisfaite dans ses activités quotidiennes et parvenir à comprendre la raison pour laquelle elle est en vie.
Auteur : zeste de savoir Date : 15 févr.18, 21:54 Message : bla, bla religieux hors sujet !
vous avez déjà fait plusieurs posts de pub, pardon présentation du bouddhisme nichiren a votre sauce.
Retournez dessus et répondez plutôt si vous y arrivez, aux critiques faites sur nichiren, violence, intransigeance, étroitesse d esprit,
fanatisme, etc
Bien que l'un soit a l'origine de l'autre, le sujet ici porte sur la soka gakkai !
Par Jacqueline I Stone Professeur de Religions du Japon au Départment des Religions à l’Université de Princeton (U.S.A.)
Le maître bouddhiste Nichiren (1222–1282) a souvent été marginalisé par de nombreux spécialistes du bouddhisme, qui le considéraient comme intolérant pour avoir proclamé de façon exclusive qu’à l’époque des Derniers jours du Dharma (mappo), seul le Sutra du Lotus pouvait mener au salut.
Comme la tradition du bouddhisme nichirénien a souvent été agressive, en affirmant sa vérité exclusive et en s’opposant aux autres formes du bouddhisme, le qualificatif d’intolérance est inadéquat pour s’appliquer à cette tendance qui perdura à l’intérieur de la tradition, à la fois comme force unificatrice et comme stratégie de légitimation.
Cette brève esquisse historique cherchera :
- à remonter à l’origine de l’ « exclusivisme du Lotus » dans la pensée de Nichiren,
- à analyser comment cette revendication de propager le « Seul Vrai Dharma » a permis aux premières communautés nichiréniennes de s’imposer face à des institutions plus puissantes,
- à montrer la constante reconfiguration de ces déclarations, depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours, en réponse au changement des circonstances.
L’article examinera également la question des conflits constants à l’intérieur des Ecoles nichiréniennes pour savoir si, et dans quelle mesure, il fallait poursuivre cette confrontation avec d’autres traditions bouddhistes.
Le Maître bouddhiste Nichiren (1222-1282) et l’Ecole bouddhiste qu’il fonda furent souvent marginalisés par les érudits tant japonais qu’occidentaux. Même si cela est dû, en partie, à l’amalgame qui, pendant la guerre, avait été fait entre certains aspects de la rhétorique de Nichiren et l’aile droite militariste, à un niveau plus profond on retrouve un malaise fondamental quant à l’opposition, souvent radicale, de la tradition nichirénienne envers les autres religions.
George Sansom, par exemple, affirme que Nichiren « rompit la tradition de tolérance religieuse au Japon », (réf.) tandis que Watanabe Shoko dit que Nichiren affichait « une confiance en soi jamais vue dans toute l’histoire du bouddhisme » et que, « du point de vue de la tolérance bouddhiste, on devrait qualifier son attitude de totalement non-bouddhique.» (réf.)
Selon Edward Conze :
« Le bouddhisme de Nichiren diffère de toutes les autres Ecoles bouddhistes par ses tendances nationalistes, agressives et intolérantes, et l’on peut se demander si, ayant développé à l’extrême son antithèse, il appartient encore à l’histoire du bouddhisme ». (réf.)
De telles critiques nous en disent plus sur les spéculations savantes modernes que sur la tradition nichirénienne. Il est vrai que de nombreux bouddhistes nichiréniens ont affiché un exclusivisme féroce (mot préférable à « intolérance » dans notre contexte car moins associé à l’histoire des religions européennes modernes) mais cette intransigeance est un phénomène complexe qui mériterait une étude plus poussée.
Le présent article décrit comment certaines affirmations de Nichiren au sujet du « seul vrai Dharma» s’inscrivent dans un environnement social et historique spécifique et comment elles furent adaptées lorsque ces circonstances changèrent. On abordera également la question récurrente à l’intérieur de sa lignée sur l’opportunité de poursuivre la confrontation avec les autres religions.
1 - Origines de l’exclusivisme dans la pensée de Nichiren
Examinons tout d’abord la proclamation fondamentale de Nichiren que seul le Sutra du Lotus peut conduire à la bodhéité ou au salut, durant les Derniers jours du Dharma (mappo). De telles prétentions exclusives n’étaient pas rares dans le bouddhisme japonais de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. A cette époque, la grande institution Tendai au Mont Hiei s’est divisée en plusieurs Ecoles et lignées rivales, chacune se prétendant l’unique possesseur du savoir le plus profond. (réf.) Les nouvelles écoles bouddhistes de Kamakura adoptèrent souvent une forme unique de pratique, celle-ci acquérant de ce fait un statut d’absolu.
Le premier maître bouddhiste à mettre en pratique cette notion fut Honen (1133–1212), le Maître de l’Ecole Jodo (Terre Pure), qui insista pour psalmodier exclusivement le nom d’Amida (senju nembutsu). Nichiren qui, comme Honen, était à l’origine un moine tendai, proclama que réciter le Daimoku (Titre du Sutra du Lotus) sous la forme du mantra Namu-myoho-renge-kyo était la seule voie vers la délivrance et que combiner le Daimoku avec d’autres pratiques, serait, selon ses paroles, comme
« introduire des ordures dans du riz ».
et :
« Même quand un récipient contient de l'eau pure, si l'on y déverse des immondices, son contenu devient inutilisable. » (Lettre à Akimoto)
Les raisons pour lesquelles certaines pratiques et traditions du bouddhisme du haut Moyen Age japonais furent abandonnées ne sont pas très claires. Lors des premières périodes médiévales, la diversité des enseignements et des pratiques était considérée comme un « hoben », moyens appopriés, à l’opposé de l’institutionnalisation d’une voie unique. Il pourrait s’agir, au moins pour une part, d’une réponse aux troubles politiques et sociaux qui accompagnèrent le déclin des règles de l’aristocratie et la montée en puissance de la culture des guerriers. L’anxiété provoquée par la notion des Derniers jours du Dharma (mappo) joua également un rôle non négligeable. Nichiren se distingue des autres non pas par ses proclamations exclusivistes mais par l’intégration dans son enseignement du principe de confrontation avec d’autres Ecoles, notamment à travers son exhortation à faire ‘‘shakubuku’’.
Les sources bouddhistes canoniques définissent deux méthodes d’enseigner le Dharma :
- Shoju, ‘‘comprendre et accepter”, la méthode douce, consistant à guider les autres graduellement, sans critiquer leurs croyances.
- Shakubuku, “briser et soumettre”, la méthode sévère, réfutant ouvertement les vues erronées. (note)
Le rejet par Nichiren des autres Ecoles bouddhistes fut résumé par ses successeurs à partir de ses différents écrits sous la forme de ce qu’on appela ‘‘shika kakugen’’ (les quatre maximes) :
« Les enseignements du Nembutsu mènent à l’enfer des souffrances incessantes, le bouddhisme Zen est l’œuvre du démon, le Shingondétruit le pays et le Ritsu est déloyal ». (réf.)
Démentant la nature simpliste de ces formulations qui résonnent comme des slogans, shakubuku, tel qu’il fut pratiqué par Nichiren, requérait une maîtrise considérable de la théorie, ses critiques des autres Ecoles reposant sur des arguments précis tirés des sutras et de leurs commentaires. Nichiren adopta la doctrine de classification du Tian-tai/Tendai qui définissait le Sutra du Lotus comme ‘‘le sommet des enseignements du bouddhisme’’ - le Sutra du Lotus étant l’enseignement véritable (jitsu), tous les autres n’étant que provisoires (gon).
Nichiren intégra également certaines tendances herméneutiques du Tendai pour qui le Sutra du Lotus était non seulement la somme de toutes les doctrines précédentes mais s’en distinguait par un enseignement qualitativement supérieur. Selon lui, dans les Derniers Jours du Dharma, les gens n’avaient plus la capacité d’atteindre la délivrance grâce à des enseignements provisoires et par conséquent ces enseignements étaient des ennemis du Véhicule unique ; ils devaient donc être sévèrement réfutés par shakubuku. (Voir Nyosetsu shugyo sho - La Pratique telle que le Bouddha l'Enseigne.)
Nichiren et ses successeurs pratiquèrent shakubuku par des sermons et des débats, ainsi qu’en soumettant des remontrances aux autorités gouvernementales. Nichiren cependant se garda d’affirmer que shakubuku était approprié en tout temps et en tous lieux. Tout en estimant que shakubuku convenait mieux aux Derniers Jours du Dharma, il concéda que shoju pouvait rester une méthode appropriée en fonction des gens et des lieux. Il établit une distinction entre ‘‘les pays mauvais’’ (simplement parce que les habitants ignoraient le Sutra du Lotus) et où shoju convenait davantage, et les ‘‘pays qui détruisent le Dharma’’ où seul shakubuku serait efficace. Nichiren voyait dans le Japon de son temps un pays de la seconde catégorie. (Voir Kaimoku sho, Traité qui ouvre les yeux). Cette distinction autorisait une souplesse d’interprétation, en même temps qu’elle ouvrait la voie à des controverses doctrinales parmi les successeurs de Nichiren.
D’autres aspects de la prise de position de Nichiren en faveur de l’exclusivisme du Sutra du Lotus eurent une influence tout aussi importante sur ses continuateurs. Premièrement, Nichiren affirma que les rétributions pour l’acceptation ou le rejet de Sutra du Lotus se répercutaient matériellement dans l’environnement. Les souffrances collectives qu’il observait autour de lui - famines, épidémies, le grand tremblement de terre de 1258 qui détruisit la majeure partie de Kamakura et tout particulièrement la menace de l’invasion mongole - étaient à ses yeux des preuves d’une « offense au Dharma » généralisée (hobo), c'est-à-dire le rejet du Sutra du Lotus, seul enseignement conduisant encore à la bodhéité dans les Derniers Jours du Dharma, rejet au profit de l’amidisme, du Zen, du bouddhisme ésotérique et d’autres pratiques ‘‘déviées’’. Fort de cette conviction, Nichiren soumit en 1260 son célèbre traité Rissho Ankoku ron (Traité pour la pacification du pays par l'établissement du vrai bouddhisme) au régent retiré Hojo Tokiyori, la personnalité la plus influente dans le bakufu de Kamakura. Il y insistait sur la nécessité de rejeter l’amidisme et sur l’urgence de se vouer exclusivement au Sutra du Lotus.
A suivre ....
Auteur : zeste de savoir Date : 01 mars18, 10:12 Message :
Yvon a écrit :
D’autres aspects de la prise de position de Nichiren en faveur de l’exclusivisme du Sutra du Lotus eurent une influence tout aussi importante sur ses continuateurs. Premièrement, Nichiren affirma que les rétributions pour l’acceptation ou le rejet de Sutra du Lotus se répercutaient matériellement dans l’environnement. Les souffrances collectives qu’il observait autour de lui - famines, épidémies, le grand tremblement de terre de 1258 qui détruisit la majeure partie de Kamakura et tout particulièrement la menace de l’invasion mongole - étaient à ses yeux des preuves d’une « offense au Dharma » généralisée (hobo), c'est-à-dire le rejet du Sutra du Lotus, seul enseignement conduisant encore à la bodhéité dans les Derniers Jours du Dharma, rejet au profit de l’amidisme, du Zen, du bouddhisme ésotérique et d’autres pratiques ‘‘déviées’’. Fort de cette conviction, Nichiren soumit en 1260 son célèbre traité Rissho Ankoku ron (Traité pour la pacification du pays par l'établissement du vrai bouddhisme) au régent retiré Hojo Tokiyori, la personnalité la plus influente dans le bakufu de Kamakura. Il y insistait sur la nécessité de rejeter l’amidisme et sur l’urgence de se vouer exclusivement au Sutra du Lotus.
A suivre ....
On sait que les phénomènes naturels n'ont aucun rapport avec le fait de prier ou de ne pas prier ceci ou cela, c'est aussi primitif que de penser qu'un démon, ou un sort, ou le mauvais oeil sont à l'origine d'un rhume ou d'une maladie !
Si en plus de faire des prédictions qui ne se sont pas réalisés, il avait une vision aussi arrièrée des rapports de cause a effets...
C'est pas gagné pour le reste !
!
Auteur : Yvon Date : 01 mars18, 10:17 Message : La suite :
Deuxièmement, Nichiren estimait que la fidélité au Sutra du Lotus devait primer sur celle due au pays et au gouvernant. En 1274, par exemple, il s’abstint de répondre à la requête officielle du bakufu d’offrir des prières pour la défaite des Mongols, estimant mal venu de fournir un service rituel à un gouvernement hostile au Sutra du Lotus et parce que ladite invasion pourrait jouer un rôle nécessaire à l’éveil du peuple qui négligeait ses enseignements. Ainsi, en accordant au Sutra du Lotus une priorité absolue, Nichiren instituait pour lui-même, comme pour ses disciples, une source d’autorité morale susceptible de défier l’ordre politique existant.
Troisièmement, selon Nichiren, les persécutions résultant de l’action de shakubuku légitimaient son enseignement. Ses écrits montrent une conscience très affirmée de ce que ses conflits récurrents avec les autorités, ses exils et les atteintes à sa vie étaient directement liés à ses critiques incessantes à l’égard des autres enseignements ; il alla même jusqu’à se présenter comme « la personne la plus contrariante du Japon » (Yagenta-dono gohenji - Les Sabres du Bien et du Mal). Dans sa pensée, shakubuku n’était pas une auto-affirmation partisane, mais la pratique de bodhisattva dans les Derniers Jours du Dharma, un acte de compassion et d’expiation. Il ne servait pas seulement à éveiller les autres au fait qu’ils offensaient le Dharma (action qui les mènerait en enfer), ce qui entrainait inévitablement les persécutions, lui permettant ainsi d’expier de semblables offenses qu’il pensait avoir commises dans le passé. Il était même convaincu que donner sa vie au Sutra du Lotus était la garantie d’une bodhéité future. Ainsi qu’il l’écrivit à ses disciples en 1273 :
« La vie s'écoule en un instant. Si nombreux et féroces que soient les ennemis que nous rencontrerons, n'ayons aucune peur et ne pensons jamais à reculer. Même si l'on menaçait de nous couper la tête avec une scie, de nous empaler sur une lance, de nous mettre aux fers et de nous transpercer les pieds avec une vrille, aussi longtemps que nous serons en vie, nous devrons continuer à réciter Namu Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge. Si nous récitons cette phrase jusqu'au moment ultime de notre mort, immédiatement, Shakyamuni, Taho, tous les autres bouddhas de l'univers viendront à notre rescousse, tenant ainsi fidèlement la promesse faite lors de la cérémonie du Pic du Vautour. […] Tandis que toutes les divinités bouddhiques nous escorteront pour nous protéger jusqu'à la Terre de Bouddha. Comment décrire la joie que nous ressentirons alors ? » (Nyosetsu shugyo sho, - La Pratique telle que le Bouddha l'Enseigne)
Le Sutra du Lotus lui-même relaterait les épreuves que ses adeptes devront endurer « dans les âges démoniaques » après le parinirvana du Bouddha. Le fait de rencontrer de telles difficultés était pour Nichiren la confirmation qu’il avait raison. Cette légitimation de l’opposition a joué un rôle profondément ambivalent dans l’histoire du bouddhisme de Nichiren. De nombreux adeptes y puisèrent le courage pour supporter d’effroyables persécutions; d’autres, une raison pour entrer délibérément en conflit avec les autorités.
Auteur : zeste de savoir Date : 01 mars18, 10:20 Message :
Yvon a écrit :La suite :
Deuxièmement, Nichiren estimait que la fidélité au Sutra du Lotus devait primer sur celle due au pays et au gouvernant. En 1274, par exemple, il s’abstint de répondre à la requête officielle du bakufu d’offrir des prières pour la défaite des Mongols, estimant mal venu de fournir un service rituel à un gouvernement hostile au Sutra du Lotus et parce que ladite invasion pourrait jouer un rôle nécessaire à l’éveil du peuple qui négligeait ses enseignements. Ainsi, en accordant au Sutra du Lotus une priorité absolue, Nichiren instituait pour lui-même, comme pour ses disciples, une source d’autorité morale susceptible de défier l’ordre politique existant.
Troisièmement, selon Nichiren, les persécutions résultant de l’action de shakubuku légitimaient son enseignement. Ses écrits montrent une conscience très affirmée de ce que ses conflits récurrents avec les autorités, ses exils et les atteintes à sa vie étaient directement liés à ses critiques incessantes à l’égard des autres enseignements ; il alla même jusqu’à se présenter comme « la personne la plus contrariante du Japon » (Yagenta-dono gohenji - Les Sabres du Bien et du Mal). Dans sa pensée, shakubuku n’était pas une auto-affirmation partisane, mais la pratique de bodhisattva dans les Derniers Jours du Dharma, un acte de compassion et d’expiation. Il ne servait pas seulement à éveiller les autres au fait qu’ils offensaient le Dharma (action qui les mènerait en enfer), ce qui entrainait inévitablement les persécutions, lui permettant ainsi d’expier de semblables offenses qu’il pensait avoir commises dans le passé. Il était même convaincu que donner sa vie au Sutra du Lotus était la garantie d’une bodhéité future. Ainsi qu’il l’écrivit à ses disciples en 1273 :
« La vie s'écoule en un instant. Si nombreux et féroces que soient les ennemis que nous rencontrerons, n'ayons aucune peur et ne pensons jamais à reculer. Même si l'on menaçait de nous couper la tête avec une scie, de nous empaler sur une lance, de nous mettre aux fers et de nous transpercer les pieds avec une vrille, aussi longtemps que nous serons en vie, nous devrons continuer à réciter Namu Myoho Renge Kyo, Namu Myoho Renge. Si nous récitons cette phrase jusqu'au moment ultime de notre mort, immédiatement, Shakyamuni, Taho, tous les autres bouddhas de l'univers viendront à notre rescousse, tenant ainsi fidèlement la promesse faite lors de la cérémonie du Pic du Vautour. […] Tandis que toutes les divinités bouddhiques nous escorteront pour nous protéger jusqu'à la Terre de Bouddha. Comment décrire la joie que nous ressentirons alors ? » (Nyosetsu shugyo sho, - La Pratique telle que le Bouddha l'Enseigne)
Le Sutra du Lotus lui-même relaterait les épreuves que ses adeptes devront endurer « dans les âges démoniaques » après le parinirvana du Bouddha. Le fait de rencontrer de telles difficultés était pour Nichiren la confirmation qu’il avait raison. Cette légitimation de l’opposition a joué un rôle profondément ambivalent dans l’histoire du bouddhisme de Nichiren. De nombreux adeptes y puisèrent le courage pour supporter d’effroyables persécutions; d’autres, une raison pour entrer délibérément en conflit avec les autorités.
copier coller qui ne change rien au coté complètement irrationnel et pour tout dire un peu paranoïde, des relations qu'il effectuait entre les phénomènes naturels et sa prédication. A notre époque on en rigolerait, ou on l'enfermerait !
Auteur : Yvon Date : 01 mars18, 10:24 Message : A notre époque il y a le président Ikéda et il est calomnié par les incultes et à fait beaucoup pour la paix .
Auteur : zeste de savoir Date : 01 mars18, 22:04 Message :
Yvon a écrit :A notre époque il y a le président Ikéda et il est calomnié par les incultes et à fait beaucoup pour la paix .
Ah oui, celui qui a viré la prêtrise et s'est auto intronisé comme pape guidant ses fidèles, (le mentor ) ce qui lui a permis de devenir multi milliardaire et puissant politiquement au Japon.
Vous faites bien de me le rappeler, je l'avais oublié !
Auteur : Yvon Date : 01 mars18, 22:13 Message : Le bouddhisme de la Soka Gakkai
En ce début de xxie siècle, grâce au développement de la Soka Gakkai internationale (SGI) qui en est l'héritière, le bouddhisme de Nichiren est, à ce jour, présent dans 192 pays et régions du monde. Cet enseignement offre à chaque personne qui le met en pratique le moyen de trouver en elle-même la force de transformer sa vie. De nombreux observateurs s'intéressent au mouvement bouddhiste Soka, mouvement s'efforçant de créer des liens profonds entre les gens par-delà les différences de culture et de nationalité. Ils y voient une lumière d'espoir pour l'instauration d'une paix durable.
Le bouddhisme de Nichiren a pour fondement le Sûtra du Lotus, texte sacré du bouddhisme Mahayana, qui met en lumière les principes permettant à tout être humain de manifester sa nature de bouddha. Ce bouddhisme constitue la raison d'être du mouvement Soka; il enseigne à ses pratiquants les moyens de s'éveiller au sens et à la valeur de leur vie. La SGI a hérité de cet enseignement et de la possibilité de le mettre en pratique. Elle déploie ainsi des activités fondées sur l'idéal de dignité de la vie et sur sa concrétisation.
Auteur : zeste de savoir Date : 08 avr.18, 07:48 Message :
Dede 95 a écrit :
Ikeda une sangsue de salon
Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou.
Auteur : Yvon Date : 08 avr.18, 07:49 Message : Ah ! les jaloux
Auteur : zeste de savoir Date : 08 avr.18, 07:50 Message :
Yvon a écrit :Ah ! les jaloux
D'un individu qui a été puni par le bouddha en ayant la tête éclatée en 7 morceaux, pas vraiment !
Auteur : Yvon Date : 08 avr.18, 08:08 Message : Dede 95 une sacrée réf
Auteur : algol-x Date : 08 avr.18, 08:51 Message :
Yvon a écrit :Dede 95 une sacrée réf
C'est un un article de Charlie Hebdo (Hors série n°18)
Le fascisme souriant de la Soka Gakkai
La Soka Gakkai se définit comme une branche du bouddhisme. Mais son vrai but est ailleurs. Elle a des ministres au gouvernement, et elle contrôle le Komeito, troisième parti politique du Japon. Sous des atours " pacifistes ", l'organisation du gourou Daisaku Ikeda est une secte totalitaire qui rêve de prendre le pouvoir.
Dès la sortie du métro Shinano Machi, la présence de la Soka saute aux yeux. Les enseignes de la secte se pavanent sur les immeubles alentour : Soka des femmes, Soka International, centre culturel de la Soka, centre des jeunes, etc. Il faut dire que ce quartier de Tokyo est le fief de l'organisation du gourou Daisaku Ikeda. Même les magasins, librairies et restaurants ont été achetés par des adeptes, comme l'atteste la cocarde rouge-jaune-bleu de la secte sur toutes les devantures. A l'intérieur, pas un bâtiment sans le portrait du gourou. On y vend de tout : stylos-billes aux couleurs de la secte, cadres pour mettre la photo d'Ikeda (vénéré comme un dieu vivant par les adeptes), jusqu'aux autels domestiques de luxe à 100 000 euros. Très vite, le regard est attiré par une rue gardée par des policiers. La vraie nature de la Soka Gakkai, qui veut faire passer son gourou pour un grand militant de la paix dans la lignée de Gandhi et de Martin Luther King […], tient plutôt de l'univers guerrier. Caméras, barbelés, mirador, le quartier n'est qu'un blockhaus. Au-delà de cette limite, il ne se passera pas une fraction de seconde sans que je ne sois surveillé par un vigile avec oreillette et blouson de la secte. Si je m'accroupis pour lacer mes chaussures, aussitôt des têtes inquiètes se tournent dans ma direction. Je profite d'un groupe pour me glisser à l'intérieur. L'air interrogatif, le vigile joint les mains en un geste de prière. Je fais oui de la tête. Reste à décliner nom et adresse. Me voilà dans le cœur de la secte.
L'encens dans une main, le flingue dans l'autre...
Partout, sur les murs, des portraits d'Ikeda. Imaginez un bon millier de personnes, les mains jointes, en train de réciter à haute voix le "Nam myo renge kyo", ce mantra que les adeptes de la Soka rabâchent des centaines de fois par jour. On le récite le matin dans sa voiture pour trouver une place de parking, en faisant ses courses pour dénicher la robe de ses rêves, pour réussir à un examen, etc. Le mantra induit une véritable dépendance de l'adepte, qui est ligoté d'un côté par l'obligation d'en réciter le plus possible pour réaliser ses désirs, et de l'autre par la frayeur de tout perdre s'il ralentit son rythme.
Je m'assieds, et remue vaguement les lèvres en faisant semblant de psalmodier tant bien que mal les mots magiques. Les vigiles sont partout dans la salle. Devant, au milieu, au fond. Ils passent dans les rangs, scrutent longuement chaque visage. Qu'y a-t-il à surveiller ? Des personnes en train de prier. C'est quand même bizarre de s'en méfier ainsi.
Il m'est arrivé d'entrer dans une église, une mosquée ou un temple bouddhiste. A aucun moment je n'ai eu l'impression de me retrouver dans une caserne. Seule la Soka cultive la parano guerrière à ce point. Et pourquoi donc ? Parce qu'elle poursuit un tout autre but que la diffusion du bouddhisme dont elle se targue.
Komeito, le ver sectaire dans le fruit démocratique...
En vérité, l'alibi religieux est secondaire pour la Soka. On découvre bien vite que son véritable objectif est tout simplement politique. Pour ce faire, elle a son propre parti, appelé Komeito. Avec 20 % des électeurs et une trentaine de députés, c'est le troisième parti politique du Japon. Mais ce n'est pas parce qu'on a du succès qu'on a des idées. Le Komeito n'est qu'un parti opportuniste qui veut seulement être au chaud dans la majorité, et qui pour cela s'aligne sur le Jimito, le parti au pouvoir.
Le Komeito permet en tout cas à la Soka d'arbitrer le jeu politique. En effet, le Jimito ne peut pas gouverner sans le soutien du parti sectaire. D'où, en remerciements, l'octroi de postes ministériels à la Soka. En ce moment, elle contrôle le ministère de la Santé et du Travail.
Mais le poids politique de la Soka Gakkai va bien au-delà. En fait, l'appui du Komeito étant nécessaire au gouvernement, il est impossible de promulguer une nouvelle loi au Japon sans l'aval de la secte. Par exemple, à la suite de l'attentat d'Aum dans le métro de Tokyo, beaucoup de députés, de gauche comme de droite, se sont exprimés en faveur d'une loi contre les sectes. Mais les adeptes d'Ikeda, via le Komeito, s'y sont fermement opposés. Alors, si demain des tarés balancent du gaz ou une bombe dans le métro, il faudra bien se souvenir de mettre aussi en prison les dirigeants de la Soka et ses valets en costard de député.
Plus riche que Toyota...
Pas de puissance politique sans trésor de guerre. Selon la chercheuse Florence Lacroix, qui fait une thèse sur la Soka Gakkai, "cette secte dispose d'une fortune supérieure à celle du groupe Toyota ". La Soka puise d'abord dans les cotisations de ses 5 à 7 millions d'adeptes japonais (2 autres millions dans le reste du monde)... Ensuite, dans ses activités d'édition : un quotidien vendu à 5 millions d'exemplaires et dont l'achat est obligatoire pour chaque adepte, un bimensuel, trois mensuels, sans compter les nouveaux livres et vidéos à la gloire du gourou qui sortent chaque mois... Il y aussi le marché funéraire et religieux. Autels, pierres tombales... Au Japon, le coût moyen d'une cérémonie funéraire avoisine 10 000 euros. " La Soka Gakkai gagne énormément d'argent sur la vente de pierres tombales. Elle possède onze cimetières et 300 000 tombes ", poursuit Florence Lacroix.
Avec tout ça, on se doute que le gourou Ikeda vit plutôt confortablement. " En 2000, il a payé plus de 1 million d'euros d'impôt sur le revenu." Sans oublier que l'argent fait des petits. "La Soka possède 100 milliards de liquidités, qui sont investis dans différentes banques qui s'en servent comme fonds de roulement. " C'est surtout la banque Mitsubishi qui reçoit les faveurs de la secte. Échange de bons procédés, le groupe Mitsubishi recrute les étudiants sortis de l'université de la Soka Gakkai.
Voilà l'exemple type d'une secte parfaitement intégrée dans la société. Chaque maillon est optimisé. Pour les adeptes : les apparences d'une religion. Pour la communauté internationale : un discours pacifiste. Pour infiltrer le pouvoir : un parti politique. Pour le fric : le soutien d'un important groupe financier... Toutes ces respectables facettes pourraient créer l'illusion d'une honnête institution. Mais au fond, si Ikeda avait le pouvoir dont il rêve, qu'en ferait-il ? Demandons à Seigo, un ex-adepte de la secte : " À coup sûr, ce serait une dictature. Au japon, on dit que la Soka Gakkai, c'est le fascisme souriant, et Ikeda, c'est Hitler qui chante le Soutra. "
La vraie nature de la secte, ce n'est pas dans le miel de son discours faussement spirituel qu'on la comprend, mais dans l'œil militaire des vigiles du quartier de Shinano Machi.
Ikeda une sangsue de salon...
Ikeda veut se faire passer pour un militant de la paix. Mais on ne risque pas de le voir dans un pays en guerre. Non, ce qu'il aime, ce sont les salons d'ambassades, où il peut ressasser avec succès des phrases comme " Laissons donc entrer en nos cœurs et jour après jour le nouveau soleil". C'est un mégalo qui passe son temps à se faire photographier en serrant la pogne de célébrités, chaque cliché étant reproduit dans la revue de la Soka Gakkai Internationale... Laquelle n'a rien à envier aux plus grandes heures du stalinisme : à chaque page, Ikeda sous tous les angles en train de serrer des mains. Il a réussi à séduire des gens comme Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev (dont il paie certains voyages), le footballeur Roberto Baggio, Yehudi Menuhin , Danielle Mitterrand et sa Fondation France-Libertés, qui a reçu de l'argent de la secte, et même André Malraux, dont la photo est aujourd'hui encore placardée en guise de pub pour la Soka dans le métro japonais. Efficace dans son genre, Ikeda. Il a récolté 250 titres de citoyen honoraire dans le monde. Son lobbying est particulièrement actif à l'ONU, qui a accordé un statut consultatif à la secte, et, en 1983, la médaille de la Paix à son gourou.
source: Charlie Hebdo , Hors série n°18 par par Antonio Fischetti et Tignous, mai 2004.
C'est factuel contrairement à vos références Soka Gakkai !
Auteur : Yvon Date : 08 avr.18, 10:25 Message : Sujet déjà énnoncé Journal mis en procés et condamné .
Auteur : algol-x Date : 08 avr.18, 17:52 Message :
Yvon a écrit :Sujet déjà énnoncé Journal mis en procés et condamné .
Dans votre imagination !
Auteur : Yvon Date : 13 avr.18, 08:37 Message :La Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris décerne le pris d'honneur au président IKEDA
22 mars 2005
Pour louer sa contribution pour l'éducation sur le plan mondial, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris a décerné un Prix d'Honneur au fondateur de l'université Soka.
La cérémonie de remise s'est tenue hier a l'université Soka en présence de M Corgne, vice-directeur de la CCI de Paris. M Frank Vidal, recteur de l'école Advancia, attachée a la chambre ci-dessus, Mme Aline Nichimata, professeur et MM Frédéric Chiba directeur de la Soka Gakkai France et E Matsumoto y ont assisté.
M Wakae, recteur de l'université Soka a représenté le président Ikeda. "C'est une grande joie pour nous, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, de pouvoir décerner le prix d'honneur au Docteur Daisaku Ikeda" a déclaré M Corgne.
Il a ensuite exprimé sa symphathie pour les efforts de l'université Soka pour la création de valeur sur le plan de la paix, de la culture et de l'éducation. Il a également souhaité la coopération encore plus étroite avec l'université Soka.
Auteur : zeste de savoir Date : 13 avr.18, 20:34 Message :
Yvon a écrit :Sujet déjà énnoncé Journal mis en procés et condamné .
algol-x a écrit :
Dans votre imagination !
Pas de réponse !
Pour la CCI, et alors, l'université soka a fait du business avec eux, les a employé ?
lobbing habituel !
Auteur : Yvon Date : 13 avr.18, 22:32 Message : Procés gagné par la SG
Auteur : zeste de savoir Date : 14 avr.18, 05:15 Message :
Yvon a écrit :Sujet déjà énnoncé Journal mis en procés et condamné .
Réponse idem réponse Makiguchi,
0 sources pour l'étayer
= information fausse = poubelle !
Auteur : zeste de savoir Date : 14 avr.18, 08:31 Message :
Yvon a écrit :abruti
Quelqu'un n'a pas été gentil avec vous aujourd'hui ?
votre femme et vos enfants vous ont quitté ?
un client ne vous a pas payé ?
Auteur : vic Date : 15 avr.18, 02:36 Message :
zeste de savoir a dit à Yvon :Effectivement, il y a les affabulations et les informations, sur ce coup aussi, vous vous rangez clairement dans le premier groupe !
Quand on lit la soka gakkaï et le nombre de journaux qui auraient été condamné par la soka gakkaï ( venant de leur part c'est un canulars bien évidemment ) on a l'impression que la justice française serait semblable à la russie , la chine ou la corée du nord sur le plan de la censure des idées .Heureusement que non .
Même Charly Hebdo a été très rarement condamné en france pour ses caricatures et pourtant les journalistes de charly allaient très loin très souvent .
Attention à la soka gakkaï et à ses canulars .
Ces procès gagnés semblent complètement farfelus et inventés de toute pièce .
La Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris décerne le pris d'honneur au président IKEDA
22 mars 2005
Pour louer sa contribution pour l'éducation sur le plan mondial, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris a décerné un Prix d'Honneur au fondateur de l'université Soka.
La cérémonie de remise s'est tenue hier a l'université Soka en présence de M Corgne, vice-directeur de la CCI de Paris. M Frank Vidal, recteur de l'école Advancia, attachée a la chambre ci-dessus, Mme Aline Nichimata, professeur et MM Frédéric Chiba directeur de la Soka Gakkai France et E Matsumoto y ont assisté.
M Wakae, recteur de l'université Soka a représenté le président Ikeda. "C'est une grande joie pour nous, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, de pouvoir décerner le prix d'honneur au Docteur Daisaku Ikeda" a déclaré M Corgne.
Il a ensuite exprimé sa symphathie pour les efforts de l'université Soka pour la création de valeur sur le plan de la paix, de la culture et de l'éducation. Il a également souhaité la coopération encore plus étroite avec l'université Soka.
Pourquoi la chambre de commerce et d'industrie s'intéresserait à un mouvement religieux ou spirituel et à y promouvoir des idées religieuses ? Là pour le coup ça ferait la une des journaux , dans le sens d'un profond malaise .
Des canulars de ce type sur plein de registres diffèrents il y en a plein le net , des forums même y sont consacrés entièrement afin de les contrer tellement ça pullule sur le net . Vérifiez toujours vos infos sur plusieurs sources diffèrentes et vérifiez le sérieux des sources le plus possible avant d'accepter n'importe quoi n'importe comment . Si ce genre d'info n'est publié que sur le site de la soka gakkaï , ou des sites qui s'y apparentent il y a fort à croire que c'est de l'intox .
Auteur : zeste de savoir Date : 15 avr.18, 03:37 Message : Charlie hebdo n'a jamais été condamné pour son article sur la soka, parce qu'il parle d'éléments au japon qu'il leur aurait été difficile d'infirmer...
Brian victoria n'est pas plus en procès, malgré les affabulations répétitives de l'adepte qui campe agressivement ce forum.
Mais l'info qu'il donne sur la CCI est elle bien exacte, celle ci a filé une médaille
à Ikeda (qui en fait collection ), en échange de je ne sais trop quel service rendu, échanges d'étudiants ou autre !
Vous êtes revenu sur ce forum ! et je m'en réjoui, je pensai que vous aviez été banni par l'administrateur !
Auteur : Yvon Date : 15 avr.18, 05:09 Message : Arrétez donc vos spéculations stupides . Tout n'est pas sur internet
Auteur : vic Date : 15 avr.18, 05:15 Message :
zeste de savoir a dit :Vous êtes revenu sur ce forum ! et je m'en réjoui, je pensai que vous aviez été banni par l'administrateur !
Merci .
Oui un modo a du appuyer sur un bouton sans le faire exprès , et me revoilà .
Yvon a dit :Arrétez donc vos spéculations stupides . Tout n'est pas sur internet
Ben du coup vous ne pouvez pas non plus vérifier que la soka elle même invente et vous ment , vous reprenez leurs infos sans pouvoir les vérifier .
Des infos invérifiables , quand on sait que sur le net les canulars pullules ainsi que la désinformation et les rumeurs , qu'est ce que vous voulez qu'on en fasse ?
Nous aussi on peut inventer des trucs en prétendant que tout n'est pas sur internet pour que vous ne puissiez pas le contester , c'est trop facile .
zeste de savoir a dit :Mais l'info qu'il donne sur la CCI est elle bien exacte, celle ci a filé une médaille
Sarko était bien copain avec Tom cruise , ça démontre que la scientologie est une religion honnête ça !
Il a été pris en photo avec Sarko .
Et c'était le président français .
Vite , ça c'est une preuve de la fréquentabilité de la scientologie .
je me demande du reste si Tom cruise n'a pas reçu une médaille de quelques chefs d'états dans le monde , parce que ça ça donnerait des preuves que la scientologie est fréquentable ça .
Le genre de démonstration de niveau zéro
Tom cruise est l'ambassadeur de la scientologie et il se fait prendre en photo avec tous les grands de ce monde ...
Comme Ikeda .
Voilà le niveau de preuve et d'argumentation de niveau zéro qu'on peut tirer de ce genre de démonstration à la Yvon comme quoi se faire prendre en photo auprès d'un chef d'état ou d'un type connu donne une preuve de la fréquentabilité d'une nouvelle religion .
Quand on mélange tout avec n'importe quoi ....
Ca permet de jeter de la poudre aux yeux et empêcher qu'on regarde de près ce que sont ces mouvements à dérive sectaire comme la scientologie , la soka gakkaÏ ....
L'art de l'illusionnisme .
Auteur : zeste de savoir Date : 15 avr.18, 06:51 Message :
Yvon a dit :Arrétez donc vos spéculations stupides . Tout n'est pas sur internet
Quelles spéculations ? tout n'est pas sur internet, (on s'en serait douté) mais énormément de choses s'y trouvent.
Un procès fait à Brian victoria, pour avoir dénoncé l'attitude pro régime impérial de Makiguchi pendant la guerre, révélations qu'ont du mal a avaler les adeptes qui comme vous sont endoctrinés par sa légende dorée, aurait fait suffisamment de bruit pour être relayé par tout un tas de personnes. (La soka l'aurait perdu car les écrits sont là.)
On est en 2018, les écrits de BV sont postérieurs à 2011...imaginer que cela puisse etre caché depuis ce temps est complètement irrationnel comme façon de nier la réalité !
Si une fausse rumeur, relayée par des idiots utiles comme vous, est la seule réponse que votre organisation ait trouvé pour éviter de paraitre avoir falsifié l'histoire, c'est pas malin, malin, (Ou spéculation plus intelligente que vos remarques sur internet ! Ce n'est le fruit que de votre imagination...) !
Auteur : Yvon Date : 15 avr.18, 10:27 Message : Vous en avez d'autres des théories de ce genre complètement absurdes ?
Auteur : zeste de savoir Date : 30 avr.18, 08:18 Message :
Yvon a écrit :Vous en avez d'autres des théories de ce genre complètement absurdes ?
Comme vous n'arrivez pas à prouver vos affirmations, je n'ai pas besoin de théories, c'est suffisant !
Auteur : Yvon Date : 30 avr.18, 10:33 Message : Oui j'en doute pas
Auteur : algol-x Date : 30 avr.18, 15:45 Message :
Yvon a écrit :Vous en avez d'autres des théories de ce genre complètement absurdes ?
zeste de savoir a écrit :Comme vous n'arrivez pas à prouver vos affirmations, je n'ai pas besoin de théories, c'est suffisant !
Tout à fait, faute d'arguments valides, inutile de contre-argumenter !
Auteur : Yvon Date : 30 avr.18, 22:14 Message : Le recours aux qualificatifs de « nationaliste » et d’« intolérant »
renvoie à un système de représentations et à un imaginaire
symbolique plus qu’à une réalité établie.
Seule une étude de l’histoire des idées et de l’action de Nichiren
Daishonin, moine vivant au Japon au XIIIème siècle,
permettrait de conclure à l’existence d’une « version »
inacceptable du bouddhisme.
En réalité, cette supposée « version » historique est au XXIème
siècle aux antipodes des croyances et des pratiques du culte du
bouddhisme de Nichiren : ce culte, pratiqué dans 192 pays et
territoires, ne fait nullement la promotion et la défense d’une
vision nationale ou nationaliste du bouddhisme.
Il s’exerce au contraire dans le respect des convictions d’autrui,
sans contraindre quiconque à abandonner ses valeurs et ses
convictions personnelles. La Constitution Soka pour le culte du
bouddhisme de Nichiren dispose ainsi que :
« Les fidèles s’efforcent de refléter les valeurs et les principes
du bouddhisme de Nichiren dans la tolérance et le respect du
pluralisme des convictions même lorsqu’ils transmettent à
autrui, par le dialogue et l’échange, les enseignements
spirituels qu’ils chérissent »16.
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Auteur : zeste de savoir Date : 02 mai18, 19:48 Message :
Yvon a écrit :
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Document non sourcé et factuellement faux sur le point précité, la seule opposition de Makiguchi au gouvernement militariste, impérialiste et nationaliste japonais portait sur la prééminence et l'imposition de la vénération du talisman shintoïste du temple d'Ise. Difficile de parler ensuite d'opposition au "militarisme", à l'"impérialisme" et au "nationalisme" comme vous le laissez à nouveau entendre. Cela à largement été commenté ici et ailleurs avec les citations d'époque de Makiguchi sans que vous puissiez apportiez d'éléments contradictoires pertinents !
Auteur : Yvon Date : 04 mai18, 05:28 Message :
Auteur : zeste de savoir Date : 07 mai18, 05:50 Message :
Yvon a écrit :
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Quand Gakkai prétend qu'ils se sont opposés à l'ultra nationalisme, on peut parler de faux grossier !
Auteur : Yvon Date : 07 mai18, 06:30 Message : Le recours aux qualificatifs de « nationaliste » et d’« intolérant »
renvoie à un système de représentations et à un imaginaire
symbolique plus qu’à une réalité établie.
Seule une étude de l’histoire des idées et de l’action de Nichiren
Daishonin, moine vivant au Japon au XIIIème siècle,
permettrait de conclure à l’existence d’une « version »
inacceptable du bouddhisme.
En réalité, cette supposée « version » historique est au XXIème
siècle aux antipodes des croyances et des pratiques du culte du
bouddhisme de Nichiren : ce culte, pratiqué dans 192 pays et
territoires, ne fait nullement la promotion et la défense d’une
vision nationale ou nationaliste du bouddhisme.
Il s’exerce au contraire dans le respect des convictions d’autrui,
sans contraindre quiconque à abandonner ses valeurs et ses
convictions personnelles. La Constitution Soka pour le culte du
bouddhisme de Nichiren dispose ainsi que :
« Les fidèles s’efforcent de refléter les valeurs et les principes
du bouddhisme de Nichiren dans la tolérance et le respect du
pluralisme des convictions même lorsqu’ils transmettent à
autrui, par le dialogue et l’échange, les enseignements
spirituels qu’ils chérissent »16.
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Auteur : zeste de savoir Date : 07 mai18, 07:14 Message :
Yvon a écrit :
Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque.
En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Auteur : Yvon Date : 07 mai18, 07:36 Message :
Auteur : zeste de savoir Date : 07 mai18, 20:16 Message :
Yvon a écrit :Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque. En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Vous pouvez répétez et descendre indéfiniment votre message, comme le fait la pub ou la propagande pour laquelle vous semblez avoir des prédispositions,
Répéter 10 fois la même erreur ne la transformera jamais en vérité !
Quand Gakkai prétend qu'ils se sont opposés à l'ultra nationalisme, on peut parler de faux grossier
Auteur : Yvon Date : 07 mai18, 21:11 Message : Rappelons par ailleurs que le fondateur de la Soka Gakkai,
Tsunesaburo Makiguchi, est lui-même décédé en prison en 1942
où il était incarcéré (comme d’ailleurs son successeur Josei
Toda) du fait précisément de son opposition au gouvernement
militariste, impérialiste et nationaliste japonais de l’époque. En l’espèce, la critique sur ce point est donc pour le moins mal
fondée et incompréhensible.
Auteur : Ichinen29 Date : 07 mai18, 22:38 Message : Aucun doute sur l'intégrité de T Makiguchi!...
Auteur : vic Date : 07 mai18, 23:51 Message :
Ichinen29 a écrit :Aucun doute sur l'intégrité de T Makiguchi!...
Pourquoi pas .
Mais c'est Nichiren qui est le fondateur de votre mouvement , le vrai .
Par des déclarations successives, il à réïtéré qu'il souhaitait ardemment la décapitation de tous les maitres et moines de autres écoles.
C'est quand même Nichiren le fondateur de la soka gakkaï avant Makiguchi , puisque vous suivez tous l'enseignement unique de Nichiren .
Donc la soka gakkaÏ portera toujours les casseroles de son fondateur Nichiren .
La soka gakkaï n'est qu'une des déclinaisons de la pensée de Nichiren , et quand on fait un arbre généalogique de votre mouvement , il ne peut s'arrêter à l'origine à Makiguchi . Quand a la ligné avec bouddha des idées de Nichiren , elle est très contestable et contestée par les autres écoles du bouddhisme , et vous le savez bien .
Les pratiquants de la soka gakkaï comme Nichiren rejettent l'enseignement des autres soutras du bouddha , c'est comme si un chrétien n'acceptait que le 2ème chapitre de la bible et rejettait tous les autres , son mode de lecture serait distordu . Pourrait on alors encore parler de christianisme ?
Pour la majorité des écoles chrétiennes la réponse serait non , pour ceux qui adopteraient cette croyance de lecture d'un unique chapitre oui .
je dis simplement que la soka gakkaï devrait reconnaitre que son interprétation du soutra du lotus est subjective , que la position de Nichiren est une interprétation possible , mais qu'il y en a d'autres , et qu'il ne faut pas se fermer aux autres interprétations du soutra du lotus des autres écoles et pour cela il ne faut pas s'enfermer à la lecture d'un seul soutra .
Auteur : Yvon Date : 08 mai18, 00:53 Message : Comparaison du Sutra du Lotus
avec les autres sutras
Lettres et traités de Nichiren Daishonin. ACEP - vol. 3, p. 345; SG* p.1047.
Gosho Zenshu p. 991 - Shokyo to Hokekyo to, Nan'ito Koto
Minobu, le 26 mai 1280 à Toki Jonin, à Shimosa.
Question : On lit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre chapitre Hosshi* (X) : "ce Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre." Quel est le sens de ce passage ?
Réponse : Plus de deux mille ans se sont écoulés depuis que le Bouddha enseigna ce Sutra en Inde. Il fallut un peu plus de mille deux cents ans avant qu'il arrive en Chine et encore quelque deux cents ans avant qu'il soit introduit au Japon. Depuis, plus de sept cents années se sont déjà écoulées.
Après la disparition du Bouddha, trois personnes seulement ont véritablement lu ce passage du Sutra du Lotus. Le bodhisattva Nagarjuna, en Inde, dit dans son Daichido Ron* : "Le Sutra du Lotus est comme un grand médecin qui change le poison en remède". (note) C'est de cette manière qu'il expliqua le sens du passage "le plus difficile à croire, le plus difficile à comprendre". En Chine, le Grand-maître* Zhiyi* interpréta cette phrase en la replaçant dans son contexte : "De tous ceux que j'ai enseignés, que j'enseigne et que j'enseignerai le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre."(réf.) Et, au Japon, le Grand-maître* Saicho* commenta ainsi cette phrase : "Tous les sutras des quatre premières des Cinq périodes enseignés auparavant, le Sutra Muryogi qui fut enseigné en même temps, et le Sutra du Nirvana qui fut enseigné plus tard, sont tous des enseignements faciles à croire et faciles à comprendre. C'est parce que tous ces sutras furent exposés en fonction des capacités de ceux à qui le Bouddha s'adressait. Le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et à comprendre, parce que l'enseignement définitif (jikkyo) y est révélé directement, indépendamment de la capacité de ses auditeurs à le comprendre."(réf.)
Question : Pouvez-vous expliquer dans quel but le Bouddha enseigna ainsi ?
Réponse : La facilité à croire et la facilité à comprendre, dans un cas, sont dues au fait que le Bouddha enseigna en fonction des capacités des gens. La difficulté à croire et la difficulté à comprendre, dans l'autre cas, tiennent au fait qu'il enseigna en fonction de son propre Éveil [sans prendre en compte les capacités de ses auditeurs]. Kukai* et ses adeptes du temple To-ji au Japon prétendent que, parmi tous les enseignements exotériques, le Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre, mais que, par rapport aux enseignements ésotériques, il est facile à croire et à comprendre. Ennin*, Enchin* et leurs adeptes disent que le Sutra du Lotus et le Sutra Vairocana* sont tous deux difficiles à croire et à comprendre, mais que, si l'on compare les deux, le Sutra Vairocana* est de loin plus difficile à croire et à comprendre que le Sutra du Lotus.
Tout le monde au Japon admet ces deux interprétations. Mais voici l'interprétation que je donne, moi, Nichiren, de ce passage : je considère que les enseignements non bouddhiques sont plus faciles à croire et à comprendre que les sutras du Hinayana ; les sutras du Hinayana sont plus faciles à croire et à comprendre que le Sutra Vairocana* et d'autres sutras Hodo* ; le Sutra Vairocana* est plus facile à croire et à comprendre que les sutras Hannya* ; les sutras Hannya* sont plus faciles que le Sutra Kegon* ; le Sutra Kegon* est plus facile que le Sutra du Nirvana ; le Sutra du Nirvana est plus facile que le Sutra du Lotus, et l'enseignement théorique* est plus facile que l'enseignement essentiel* du Sutra du Lotus. Il y a ainsi différents niveaux de difficulté ou de facilité relative [à croire et à comprendre].
Question : A quoi servent ces comparaisons ?
Réponse : Aucune autre doctrine ne surpasse cet enseignement [du Sutra du Lotus], grande lanterne qui illumine la longue nuit des souffrances de la vie et de la mort, épée acérée qui tranche la racine de l'obscurité fondamentale inhérente à la vie. Les enseignements des écoles Shingon et Kegon entrent dans la catégorie de zuitai. Ils sont par conséquent faciles à croire et faciles à comprendre puisque le Bouddha les exposa en tenant compte des capacités ou des désirs des personnes dans les neuf états, tout comme un père sage instruirait son enfant ignorant [de la manière la mieux adaptée à ses facultés de compréhension]. Par ailleurs, on appelle zuiriki l'enseignement que le Bouddha exposa en puisant directement dans son état de bouddha, de la même manière qu'un père sage guide son enfant ignorant vers la compréhension à laquelle il est lui-même parvenu.
[A la lumière de ces principes de zuijii et de zuitai, ] j'ai sérieusement analysé les sutras Vairocana, Kegon*, le Sutra du Nirvana et d'autres sutras provisoires et j'ai finalement découvert que tous ces sutras font partie de l'enseignement zuitai.
Question : Avez-vous des preuves pour étayer cette affirmation ?
Réponse : Il est dit dans le Sutra Shrimala : "Le Bouddha permet aux simples mortels qui n'ont pratiqué que des enseignements non bouddhiques de créer de bonnes causes qui les conduiront vers les mondes des hommes et du Ciel ; à ceux qui recherchent la voie de l'étude, le Bouddha enseigne le véhicule qui mène à cet état ; à ceux qui recherchent la voie de l'Éveil personnel, il révèle le véhicule qui mène à cet état ; et à ceux qui recherchent la voie du Mahayana, il enseigne cette voie." Cette affirmation décrit le principe de zuitai [enseigner selon les capacités], celui des enseignements faciles à croire et faciles à comprendre. Les sutras Kegon*, Vairocana*, Hannya*, Nirvana et divers autres sutras entrent dans cette catégorie.
Au contraire, il est dit [dans le Sutra du Lotus] : "A ce moment-là, répondant à une question du bodhisattva Yakuo*, l'Honoré du monde s'adressa aux quatre-vingt mille grands bodhisattvas désireux d'entendre le Dharma : "Yakuo*, au sein de cette multitude de divinités, rois-dragons, yaksha, gandharvas*, garudas*, kimnaras*, mahoraga, parmi ces innombrables êtres, humains comme non humains, moines et nonnes, laïcs, hommes et femmes, distingues-tu ceux qui recherchent l'état d'auditeur, ceux qui recherchent l'état de pratyekabuddha, et ceux qui recherchent la voie du Bouddha ? A ceux d'entre eux qui, en présence du Bouddha, se réjouiront, même un bref instant, d'entendre ne serait-ce qu'une phrase ou une stance du Sutra du Lotus, je prédis solennellement qu'ils parviendront, tous, sans exception, à l'Éveil suprême."(réf.) Dans les sutras provisoires, Shakyamuni enseigna les cinq préceptes pour les êtres dans l'état d'hommes, les dix préceptes de bien pour les êtres célestes ; à la divinité Bonten, les quatre bienveillances sans limites ; au Roi-Démon, la pratique impartiale des offrandes ; deux cent cinquante préceptes pour les moines et cinq cents pour les nonnes ; les quatre Nobles vérités aux personnes de l'état d'auditeurs-shravakas ; les douze liens de causalité aux pratyekabuddhas ; les six paramitas aux bodhisattvas. Cette méthode d'enseignement est comparable à l'eau qui prend la forme du récipient qui la contient ou à un éléphant qui se bat en utilisant seulement la force nécessaire pour vaincre son ennemi.
Mais il en va différemment du Sutra du Lotus. Il s'adresse à tous de la même manière, aux Huit sortes d'êtres non humains aussi bien qu'aux Quatre sortes de croyants. Cela pourrait se comparer à une règle sur laquelle il faut aligner tout ce que l'on mesure, ou au lion, roi des animaux, qui attaque de toutes ses forces quelle que soit la taille de son ennemi.
Quand on les place devant le clair miroir du Sutra du Lotus, il devient évident que les trois sutras du bouddha Vairocana* et les trois sutras de Jodo sont tous des enseignements zuitai [exposés en fonction des capacités de ceux à qui ils s'adressaient].
Pourtant, parce que les gens en sont venus, pour une raison ou pour une autre, à donner la primauté aux enseignements de Kukai*, de Ennin* et de Enchin*, au Japon, depuis déjà plus de quatre cents ans, la supériorité du Sutra du Lotus a été obscurcie. C'est comme si l'on avait échangé un joyau contre un caillou, du bois de santal contre du bois ordinaire. Parce que, finalement, la confusion s'est installée dans le monde du bouddhisme, le monde profane a sombré dans la corruption et le chaos. Le Dharma bouddhique est comme le corps, la société comme son ombre. Si le corps est déformé, son ombre l'est aussi. Quelle grande bonne fortune, pour moi et mes disciples qui obéissons au véritable voeu du Bouddha, de pouvoir pénétrer naturellement dans l'océan de la sagesse infinie ! Mais les moines éminents de notre époque qui ont foi dans les sutras de zuitai [exposés en fonction des capacités de ceux à qui le Bouddha s'adressait] sont condamnés à sombrer dans l'océan des souffrances. Je vous expliquerai cela plus en détail en une prochaine occasion.
Avec mon profond respect,
Nichiren.
Le vingt-sixième jour du cinquième mois
Auteur : vic Date : 08 mai18, 02:01 Message :
Question : On lit, dans le quatrième volume du Sutra du Lotus, au chapitre chapitre Hosshi* (X) : "ce Sutra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre." Quel est le sens de ce passage ?
L'interprétation du soutra du lotus que vous postez est celle de Nichiren , elle est "son interprétation " .
Attention , Yvon est un adepte de la soka gakkaï , aucune autre école du bouddhisme, vraiment aucune, n'a suivi l'interprétation de Nichiren sur le soutra du lotus .
Nichiren est le seul à avoir un interprétation très radicale de ce soutra, c'est une personne qui a fondé une sorte de nouvelle religion et qui a toujours été complètement isolé dans sa vision du bouddhisme .
C'est à préciser .
Poster des interprétations faites par Nichiren sans prendre des pincettes et mentionner aux gens qui vous lisent ce que je viens de mentionner fait de vos commentaires quelque chose de très incomplet .
Vous postez des questions et des réponses toutes faites , qui ne sont pas celles des autres écoles nécessairement .
Yvon a dit :C'est comme si l'on avait échangé un joyau contre un caillou, du bois de santal contre du bois ordinaire. Parce que, finalement, la confusion s'est installée dans le monde du bouddhisme, le monde profane a sombré dans la corruption et le chaos.
La confusion s'est installée dans l'esprit de Nichiren surtout , rappelons qu'il a réïtéré dans ses déclarations le souhait de voir les maitres et les moines des autres écoles que la sienne décapités , tellement il était devenu radical et fou , voulant balayer les opinions des autres par l'appel à la violence .En gros , il avait comme rêve d'imposer sa vision aux autres sur son interprétation du soutra du lotus .On est très loin du comportement d'une personne sage et équilibrée .
Auteur : Yvon Date : 08 mai18, 02:23 Message : Ca c'est votre interprétation gratuite et erronnée .
Auteur : zeste de savoir Date : 08 mai18, 02:31 Message :
Yvon a écrit :Ca c'est votre interprétation gratuite et erronnée .
Toujours en train de camper le forum !
Auteur : Yvon Date : 08 mai18, 07:44 Message : Et vous ,