Résultat du test :
Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 00:58
Message : (Tiré des "Commentaires des lettres et traités de Nichiren Daishonin"- "Les désirs mènent à l'illumination"-).
"A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "
Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Auteur : algol-x
Date : 23 mars18, 01:31
Message : ichinen 29 a écrit :"Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Une méthode d'endoctrinement propre à la Soka Gakkai: s'obliger plus ou moins consciemment à croire, utiliser la pratique pour l’intérioriser, étudier des textes suggérés et interprétés par "l'organisation"

Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 02:12
Message : Je te conseille ,l'étude (sérieuse) et la méditation (profonde)....sic!...Il y a aussi les 3 preuves sur lesquelles s'est appuyée Nichiren,..."Littérale,théorique et factuelle" à appliquer à tous les enseignements pour en vérifier la validité..(en accord avec les textes, avec la raison et vérifiable concrètement (en accord avec la vie quotidienne)...le reste n'est qu'élucubrations et mauvaise foi...
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 05:20
Message : Ichinen29 a écrit :Il y a aussi les 3 preuves sur lesquelles s'est appuyée Nichiren,..."Littérale,théorique et factuelle" ...le reste n'est qu'élucubrations et mauvaise foi...
Elucubrations et mauvaise foi...
La preuve littérale, en manipulant les textes...
La preuve théorique, inexistante !
La preuve factuelle, lire les témoignages, ca ne marche pas, c'est juste du conditionnement !

Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 06:14
Message : Zhiyi a établi : "Ce qui est profond et en accord avec les sutras, il faut le croire et le mettre en pratique, mais n'accordez aucune foi à ce qui n'offre ni preuve littérale ni preuve théorique."(réf.) Et il dit aussi : "Toute affirmation qui n'est pas fondée sur une preuve littérale doit être dénoncée comme fausse."
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 06:34
Message : Yvon a écrit :Zhiyi a établi : "Ce qui est profond et en accord avec les sutras, il faut le croire et le mettre en pratique, mais n'accordez aucune foi à ce qui n'offre ni preuve littérale ni preuve théorique."(réf.) Et il dit aussi : "Toute affirmation qui n'est pas fondée sur une preuve littérale doit être dénoncée comme fausse."
trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
zhiyi auteur moyenageux chinois,
La preuve littérale, on fait dire ce que l'on veux aux textes et eux même disent parfois n'importe quoi, notre époque a suffisamment de connaissance pour le pointer. cf le chap que je viens de quoter.
La preuve théorique, rien dans ce qui est dit dans le sutra du lotus n'a de rapport avec la raison ou la logique, ce sont juste des affirmations gratuites la plupart du temps.
La preuve tangible, ca ne marche pas. suffisamment de gens ont essayé le mantra qui exauce tous les souhaits pour savoir que c'est juste de l'auto conditionnement !

Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 06:42
Message : trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 08:27
Message : Yvon a écrit :trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
bla-bla moyen ageux sans intérêt, si ce n'est d'impressionner les incultes, j'y ai déjà répondu !
l'autorité religieuse d'un canon, n'a de sens que pour ceux qui en sont les croyants.
la preuve théorique est tout sauf logique
La preuve actuelle, est de la manipulation pour les gogos !
Vous tournez en rond vonvon !

Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 10:33
Message : On constate de façon édifiante,...que ces commentaires sans intérêts sont manifestement dénué de : Raison, d'éléments concrets et ne s'appuie que sur la mauvaise foi, en désaccord total avec tous les sutras quels qu'ils soient!...sic....En tout cas c'est bien une preuve de simple répétition circulaire de la bêtise abyssale et insondable ...tel un mantra improbable...
Auteur : algol-x
Date : 23 mars18, 11:48
Message : Ichinen29 a écrit :On constate de façon édifiante,...que ces commentaires sans intérêts sont manifestement dénué de : Raison, d'éléments concrets et ne s'appuie que sur la mauvaise foi, en désaccord total avec tous les sutras quels qu'ils soient!...sic....En tout cas c'est bien une preuve de simple répétition circulaire de la bêtise abyssale et insondable ...tel un mantra improbable...
Cette exhibition pontifiante de vos états d'âme ne sauraient remplacer des arguments valides que vous semblez incapable de produire, des clichés en tenant lieu !

Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 23:09
Message : Vous semblez incapable de voir et de reconnaître les innombrables arguments produits par le Bouddha lui-même, et encore moins "d'entendre" ses enseignements,...comme c'est déplorable...Quel manque d'humilité devant la sagesse des sages et des bouddhas,...misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale...Les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami...Où sont vos démonstrations étayées?...vos arguments imparable face aux sages qui ont consacré leur vie entière à l'étude et à la pratique?...Quel manque grave d'humilité!
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 06:05
Message : Il n'y a rien qui s’appelle
"les innombrables arguments produits par le Bouddha" .
"quel manque d'humilité devant la sagesse des sage" Il suffit de lire "le sutra aux Kalamas" pour pour invalider cette élucubration.
"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celle là je le garde pour ma collection !
"les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami..". Certes vous êtes incapable d'y répondre et à postériori vous essayez de les invalider en les qualifiant de "calomnie" ou "persiflage" !
" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !
Bien à vous !

Auteur : zeste de savoir
Date : 24 mars18, 06:10
Message : algol-x a écrit :
"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celui là je le garde pour ma collection !
" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !
Bien à vous !

Effectivement celle ci est collector !
Comment as tu fait pour supporter de tels individus pendant presque 20 ans, (ils sont tous comme ca ?)
Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 09:25
Message : Apparemment vous n'avez aucune idée de ce qu"est l'éveil,....le rugissement du lion...L'âne brait et le Lion du lotus rugit!...
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 09:37
Message : Ichinen29 a écrit :Apparemment vous n'avez aucune idée de ce qu"est l'éveil
Il y a une certaine dose de mythomanie chez certains adeptes !
Ichinen29 a écrit :.L'âne brait et le Lion du lotus rugit!...
J'entends un petit roquet qui aboie plutôt qu'un lion qui rugit !
Bonne soirée !

Auteur : IDRVDC
Date : 24 mars18, 11:11
Message : Namasté, Yvon a écrit :trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Pourquoi, alors qu'il est Traité de ces trois niveaux de preuves dans les Développements Exégétiques que J'Avance, cela n' Intéresse pas, selon Vous, Yvon ? SVP ?
Cf le fil de ce post, par exemple :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... l#p1220272
N'y a-t-il pas un Appel à la fois à Réflexion et à la Méditation ?
@Ichinen29 :
Si Vous n'avez pas encore Pris Connaissance du Sujet en Question, Merci de le Faire et d'Appliquer Ensemble la Pratique de l'Etude sans à priori, le plus objectivement possible, avec l'Aide de la Méditation pour Y Voir plus Clair au besoin.
Rq :
Même les virulents détracteurs du Soutra du Lotus ne trouvent pas grand chose à redire à la Démonstration de ce Qui est !
C'est pour dire !
Vivement que chacun Réveille le Boddhisattva Qui sommeille en Lui ! N'est-ce pas, Ichinen ?
Namasté Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 19:00
Message : algol-x a écrit :
Il n'y a rien qui s’appelle "les innombrables arguments produits par le Bouddha" .
quel manque d'humilité devant la sagesse des sage" Il suffit de lire "le sutra aux Kalamas" pour pour invalider cette élucubration.
"misérable égo dénué de raison, en proie au nihilisme le plus abyssale" Celle là je le garde pour ma collection !
"les seuls "arguments" que vous semblez connaître sont ceux de la calomnie ou du persiflage mon pauvre ami..". Certes vous êtes incapable d'y répondre et à postériori vous essayez de les invalider en les qualifiant de "calomnie" ou "persiflage" !
" Quel manque grave d'humilité!" pour quelqu'un qui prétends avoir fait l'expérience de l'éveil, vos propos sont comiques !
zeste de savoir a écrit :Effectivement celle ci est collector !
Comment as tu fait pour supporter de tels individus pendant presque 20 ans, (ils sont tous comme ça ?)
Je ne sais pas, mais ce sont les membres "sympathiques" qui font que l'on reste dans Gakkai ! Cependant, au bout de quatre ans, je ne faisais plus de prosélytisme car je m'étais aperçu que c'était d'une part mettre des gens sous la coupe d'individus névrosés, et d'autre part, quand on récite le mantra à ces fin, on prosélyte presque "automatiquement" ! Je reviendrais là dessus...

Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 22:42
Message : La soka gakai reflète la diversité du monde,...et comme dans le monde(dix états), il n'y a pas que des gens sympathiques ou des gens antipathiques,....chacun vient faire sa révolution humaine et j'ai croisé autant d'ancien dealeurs, d'ingénieurs, de femmes de ménage, de banquiers que d'érudits ou de dépressifs,...le bouddhisme est une réponse à toutes les souffrances et on reste dans la soka non pas en fonction des gens (je serai parti depuis longtemps) mais par l'exemple donné par notre maître et surtout par l'enseignement de Nichiren et par la pratique dont on vérifie les bienfaits chaque jour...Votre expérience est la vôtre et d'autres personnes ont quitté le mouvement librement , comme quoi "recevoir est facile, mais garder est difficile..."Vous ne faites aucunement autorité ni en matière de bouddhisme et encore moins pour parler de la soka au-delà de votre expérience subjective et qui vous appartient...c'est le lot des véritables enseignements d'être attaqué comme aux personnes publiques ou exposées d'être critiqué,...à chacun de se faire son opinion en toute liberté...et toute démarche est respectable!
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 23:22
Message : Ichinen29 a écrit :La soka gakai reflète la diversité du monde,...et comme dans le monde(dix états), il n'y a pas que des gens sympathiques ou des gens antipathiques,....chacun vient faire sa révolution humaine et j'ai croisé autanet d'ancien dealeurs, d'ingénieurs, de femmes de ménage, de banquiers que d'érudits ou de dépressifs etc.
C'est le discours type que Gakkai diffuse auprès de ses membres, déjà entendu ça X fois ! mais dans la liste vous devriez rajouter "violeur" ! Un type dont la compagne membre venait dans la zadankai dont j'étais responsable,à été condamné à vingt ans de taule, pour les viols répétés sur la fille de cette dernière, il y avait eu un précédent, une agression sexuelle sur une jeune femme, étouffé par le responsable chez qui cela c'était passé il n'avait pas voulu "faire de la peine à sa compagne" ! ce responsable a refusé d'ailleurs de témoigner au procès ! Un jour ce type s'est pointé chez moi un mercredi matin, que ce serait-il passé si j'avais été absent et ma fille, quatorze ans à l'époque présente...

Auteur : Ichinen29
Date : 24 mars18, 23:32
Message : la soka est "reponsable" du fait que cet individu soit un violeur?...diversité du monde, pédophilie dans l'église,ect...ceci étant dit le bouddhisme de Nichiren contrairement au enseignements provisoires affirme que même les criminels ont l'état de bouddha et ont le droit de pratiquer la Loi et de se repentir de leurs actes,...Votre amalgame douteux entre l'organisation et le comportement d'un individu n'est pas recevable,...que dire des affaires de Lama coupable également d'abus sexuels,...?le monde est ainsi fait et c'est l'illustration des Dix Etats en action dans ce monde Saha...Devadatta était le Maître de Shakyamuni dans une vie antérieure...
Auteur : algol-x
Date : 24 mars18, 23:43
Message : Ichinen29 a écrit :la soka est "reponsable" du fait que cet individu soit un violeur?...diversité du monde, pédophilie dans l'église,ect...ceci étant dit le bouddhisme de Nichiren contrairement au enseignements provisoires affirme que même les criminels ont l'état de bouddha et ont le droit de pratiquer la Loi et de se repentir de leurs actes,...Votre amalgame douteux entre l'organisation et le comportement d'un individu n'est pas recevable,...que dire des affaires de Lama coupable également d'abus sexuels,...?le monde est ainsi fait et c'est l'illustration des Dix Etats en action dans ce monde Saha...Devadatta était le Maître de Shakyamuni dans une vie antérieure...
La Soka gakkai met en danger ses adeptes mentalement et physiquement, vos justifications fondamentalistes n'y changent rien ! j'ai aussi noté quatre suicides lors de mon séjour dans cette "organisation" ça fait beaucoup pour une organisation qui prétend être "un vecteur de bonheur" pour ses adeptes !

Auteur : Yvon
Date : 24 mars18, 23:52
Message : Le suicide est la résultante d'une somme de facteurs et non d'une seule . Votre belle soeur s'est suicidée c'est certainement pas à cause de la SG mais de sa maladie psychique . La dépréssion est le cancer de l'âme .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 00:07
Message : Yvon a écrit :Le suicide est la résultante d'une somme de facteurs et non d'une seule . Votre belle soeur s'est suicidée c'est certainement pas à cause de la SG mais de sa maladie psychique . La dépréssion est le cancer de l'âme .
je ne me suis pas exprimé sur les causes éventuelles de suicides, j'ai fait le constat que Gakkai promet "le bonheur" aux individus qui pratiquent sous son autorité, et que j'ai été témoin de quatre suicides, ensuite qu'importe les moyens employés quand il s'agit de défendre "l'organisation" pour un adepte passablement fanatisé !

Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 00:12
Message : Moi je peux témoigner des nombreuses vies que la pratique sauve quotidiennement et de l'espoir qu'elle fait naître dans des situations désespérées,...sans parler de mes propres expériences (vécu)...bien au-delà de vos allégations où la soka serait responsable de tous les maux du monde,..."endoctrinement"???...je vous invite à venir en réunion n'importe où ou à des activités au centre de Nantes, Paris ou Trets,..Vous y verrez des personnes ordinaires en proie à toute sortes de difficultés (ou pas) et partageant leurs expériences tel qu'ils sont...bien loin de vos allégations paranoïaques...
Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 00:23
Message : Grâce à la pratique j'ai surmonté et transformé bon nombre de difficultés . J'ai vue également pas mal de vie sauvées et prolongées . Le meilleur exemple est le président Ikéda atteint de tuberculose à 19 ans et dont les médecins ne prédisait que quelques années à vivre.
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 01:42
Message : Yvon a écrit :Grâce à la pratique j'ai surmonté et transformé bon nombre de difficultés . J'ai vue également pas mal de vie sauvées et prolongées . Le meilleur exemple est le président Ikéda atteint de tuberculose à 19 ans et dont les médecins ne prédisait que quelques années à vivre.
Selon le même principe qu'une pendule arrêtée donne l'heure exacte deux fois par jour !

Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 02:59
Message : C'est bien mieux qu'une pendule déréglée

Nichiren a bien calé sa pendule quand il a failli se faire décapité et sauvé .

Auteur : zeste de savoir
Date : 25 mars18, 05:05
Message : Ichinen29 a écrit :Moi je peux témoigner des nombreuses vies que la pratique sauve quotidiennement et de l'espoir qu'elle fait naître dans des situations désespérées,...sans parler de mes propres expériences (vécu)...bien au-delà de vos allégations où la soka serait responsable de tous les maux du monde,..."endoctrinement"???...je vous invite à venir en réunion n'importe où ou à des activités au centre de Nantes, Paris ou Trets,..Vous y verrez des personnes ordinaires en proie à toute sortes de difficultés (ou pas) et partageant leurs expériences tel qu'ils sont...bien loin de vos allégations paranoïaques...
Loin des clichés pour mobiliser ou conditionner des gens, quelques retours d'utilisateurs !
"Cette pratique fonctionne." C'est un cliché commun parmi les sectes - c'est souvent après l'affirmation que "Vous pouvez pratiquer pour tout ce que vous voulez!"
Après plus de 20 ans d'expérience personnelle et d'observation, je peux vous dire avec certitude :
Cette pratique ne fonctionne PAS.
Le fils aîné de Daisaku Ikeda est mort d'une maladie de l'estomac qui n'est généralement pas fatale. Il était dans la fin de sa vingtaine. Et pourtant Ikeda était déjà la superstar adulée de Gakkai depuis des années ! Bien avant que celui ci ne soit né!
https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _not_work/ Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 05:44
Message : Etre pratiquant ne rend pas immortel ,

Et le fils du président Ikeda ne paratiquait pas . Ce qui est important ce n'est pas de quoi on meurt ni comment , mais dans quel état de vie .
Auteur : zeste de savoir
Date : 25 mars18, 06:59
Message : Yvon a écrit :Etre pratiquant ne rend pas immortel ,

Et le fils du président Ikeda ne paratiquait pas . Ce qui est important ce n'est pas de quoi on meurt ni comment , mais dans quel état de vie .
Le fils ne pratiquait pas...! On vous a fait la leçon ?
Et si il avait pratiqué cela aurait changé quoique ce soit !?
La réalité est que le patron d'une organisation néo bouddhiste qui affirme que tout peut etre résolu avec une litanie,
a perdu son fils lors d'une opération ou il n'aurait jamais du mourir. Ca la fout juste un peu mal pour les gogos a qui on
essaye ensuite de vendre ce concept...
Alors que je m'exaspérais de plus en plus et que je passais plus de temps à pratiquer pour « changer mon karma et augmenter ma foi », ma vie personnelle et mon statut financier se sont effondrés. J'ai conduit des kilomètres pour aller chercher des étrangers et les emmener à des réunions, espérant qu’ils nous rejoindraient. Quelques-uns l’ ont fait. La plupart étaient visiblement embarrassés. La question la plus fréquente après une réunion était "Qui est ce mec Ikeda dont ils parlent continuellement?"
Puis est venu ce jour. Je ramenais mon mari de l'hôpital lorsque la sénile sénile mentionnée plus haut a appelé pour me réprimander pour avoir posé trop de questions lors des réunions, me disant que si j'avais pratiqué d’avantage et m’étais moins interrogé, mon mari n'aurait pas eu de cancer. C'était la dernière portion de conneries. J'ai mis mon gohonzon dans un sac en plastique, j'ai écrit une lettre de démission au siège national et je l'ai déposée chez un chef de district.
Silence radio depuis. Plus un mot de l'un d'eux. De l'amitié, hein? Depuis, je suis étonné du changement dans ma vie. J'ai du temps et de l'énergie pour prendre soin de moi. Je suis sur la bonne voie financièrement, et mon mari est en rémission depuis deux ans. Tant pis pour tous les maux qui allaient m'arriver si jamais je partais. Surtout, je réalise maintenant que je peux changer ma destinée avec mes pensées, mes mots et mes actions. Pas de vaudou. Pas de "loi mystique". Juste moi, et vivre ma vie. Je n'ai eu aucune meilleure ou moins bonne chance que quiconque. À quel point cela est cool? Les personnes que j'ai présentées à la SGI sont parties dans l'année qui a suivi mon départ. Ils vont bien, aussi. Si vous y êtes encore et pensez à sortir, faites-le! Vous n'avez rien à perdre, seulement de faux amis, une manipulation émotionnelle et financière, et beaucoup de maux de tête.
Je suis une preuve vivante.
https://www.reddit.com/r/SGIcultRecover ... years_out/ Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 07:49
Message : Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 08:22
Message : Yvon a écrit :Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter .
Il serait plus réaliste de dire : "Il n'y a rien à vendre, juste à se laisser endoctriner"

Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 08:43
Message : hahahahah!!!
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 22:01
Message : Yvon a écrit :"Il n'y a rien à vendre juste à expérimenter"
"Ils vous demanderont d'essayer par vous-même, généralement pour une période donnée, mais faites attention - faire N'IMPORTE QUOI d'une manière régulière en voulant y croire, augmente la probabilité que cela devienne une habitude !
Au cours de cette période d'essai, ils vous encourageront également à vous immerger dans la SGI, d' aller aux diverses réunions, de parler avec les dirigeants, de lire les publications, etc. Vous aurez des leaders désireux de venir vous voir a votre domicile. Tout le monde sera gentil avec vous, bien sûr, intéressé et rempli d'éloges par chacun de vos pets !
L'objectif, dont ils ne sont probablement pas conscients, est de vous rendre accro, d'amener le SGI loin dans votre subconscient (la formation d'une habitude) et votre espace social. Ce qui fait qu' au moment où aura eu lieu la fin de la période d'essai, vous serez prêt à oublier tout ce pourquoi vous avez pratiqué sans rien obtenir.
Il y aura aussi toujours des membres et des leaders, prêts à vous expliquer que la raison pour laquelle vous N'AVEZ rien obtenu, vient de ce que vous n'avez pas assez pratiqué, ou que vous n'avez pas assez lu les conseils de Sensei, ni ne lui avez écrit de lettres (vraiment!). Ou n'avez pas passé assez de temps à répéter le mantra, etc. Vous voyez, il y a une multitude de façons de vous maintenir dépendant de la SGI."
https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... _not_work/ Auteur : Yvon
Date : 25 mars18, 22:14
Message : Faut pas se prendre la tête , on essaye , si ca convient on continue , si ca ne convient pas on arrête c'est tout .
Auteur : algol-x
Date : 25 mars18, 23:01
Message : Yvon a écrit :Faut pas se prendre la tête , on essaye , si ca convient on continue , si ca ne convient pas on arrête c'est tout .
Vous faites malheureusement l'impasse sur les répétions incessante d'injonctions :
"Abandonner a mi-chemin, ou totalement trahir notre pratique bouddhique, conduit en définitive à une vie de souffrance et de regrets."
"Par ailleurs, quel que soit le succès rencontré ou la position sociale d'une personne, si elle méprise les activités de la soka-gakkai et se sépare de l'organisation, elle achèvera sa vie de façon triste et misérable."
"...Critiquer le mouvement qui pratiquait avec la plus grande pureté le bouddhisme de nichiren daishonin équivalait à calomnier la Loi bouddhique elle même. Et qu'en quittant la soka-gakkai, qu'ils eu ou non des démêlés d'affaires avec Toda, ils s'écartaient de la voie de la pratique correcte, de celle qui mène directement au bonheur absolu."
Etc.

Auteur : Ichinen29
Date : 25 mars18, 23:19
Message : La Soka protège le grand voeu du Bouddha, c'est sa fonction, elle protège aussi les membres par la même occasion...Quand on connait bien l'histoire de sa création, l'engagement sans faille des 3 présidents contre vents et marées ...Makiguchi est mort en prison pour protéger la Loi, Toda l'a suivi et a reconstruit de toute pièce la soka dans un Japon en ruine,...il a amené 750000 familles à la pratique car c'était son voeu et a transmit la succession à Daisku Ikeda qui a propagé ce bouddhisme dans le monde entier...sans la puissance de la Loi et quand on voit les réalisations aujourd'hui, on ne peut qu'être ébahi et reconnaissant devant ces preuves concrètes...endoctriner 12 millions de personnes,....quelle blague!...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:12
Message : Ichinen29 a écrit :La Soka protège le grand voeu du Bouddha, c'est sa fonction, elle protège aussi les membres par la même occasion...Quand on connait bien l'histoire de sa création, l'engagement sans faille des 3 présidents contre vents et marées ...Makiguchi est mort en prison pour protéger la Loi, Toda l'a suivi et a reconstruit de toute pièce la soka dans un Japon en ruine,...il a amené 750000 familles à la pratique car c'était son voeu et a transmit la succession à Daisku Ikeda qui a propagé ce bouddhisme dans le monde entier...sans la puissance de la Loi et quand on voit les réalisations aujourd'hui, on ne peut qu'être ébahi et reconnaissant devant ces preuves concrètes...endoctriner 12 millions de personnes,....quelle blague!...
Makiguchi est mort en prison, c'est factuel pour le reste:
"A la fois dans l'EBW et le travail en faveur de la paix du bouddhisme de David Chappell (BP), Tsunesaburo Makiguchi est présenté comme un autre exemple fondateur du bouddhisme engagé. La foi bouddhiste de Makiguchi, est il affirmé, le poussait non seulement à préconiser un monde humain et pacifique, mais à sacrifier sa propre vie en résistant au militarisme japonais.
Virginia Cohn Parkum et J. Anthony Stultz décrivent Makiguchi (et son disciple, Josei Toda) comme ayant fait l'expérience de l'incarcération au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale pour avoir résisté à l'effort de guerre et refusé de suivre le culte Shinto (p.360). Un deuxième article du même livre, "Diversité raciale dans le Soka Gakkai " de David Chappel affirme que "lorsque Makiguchi refusa de soutenir la politique gouvernementale durant la guerre, il fut arrêté en 1943 et mourut en prison le 18 novembre 1944 à l'âge de soixante-treize ans (216)."
Bien que plus ambivalent, Peter Harvey ajoute sa voix au chœur dans "Une introduction à l'éthique bouddhiste (IBE)" où il écrit: "Durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des écoles bouddhistes ont accepté de soutenir la nation dans ses efforts. Apparemment, la seule exception était le Soka Gakkai, qui a refusé de prendre part à ce front unifié"(p.270).
Néanmoins, aucune de ces voix ne peut se comparer à celle de Daisaku Ikeda, le président de Soka Gakkai International, qui a les mots d'éloges les plus forts pour Makiguchi. Dans un essai inclus dans BP intitulé "Le Mouvement pour la paix du SGI", Ikeda écrit:
"Au début du XXe siècle (1903), le président Makiguchi publie « La géographie de la vie humaine (Jinsei Chirigaku), qui préconisait fermement un passage à la compétition humanitaire à une époque où l'impérialisme et le colonialisme demeuraient les principaux modes de relations internationales. Il a analysé la compétition entre les nations comme comprenant les phases de la compétition militaire, la compétition politique, la concurrence économique, et la concurrence humanitaire. Il a souligné que l'objectif de l'humanité devrait être la compétition humanitaire" (p.136).
Robert Kisala, cependant, nous présente à nouveau, une vue alternative. Il commence par remarquer que l’élément central du premier livre de Makiguchi, Jinsei Chirigaku, mettait l'accent sur le "lien entre la géographie et la vie quotidienne préconisant l'étude de la géographie à travers des excursions et d'autres expériences pratiques" (p.75). Quant à la soit disant résistance de Makiguchi à la guerre, Kisala explique que le nœud du problème était le refus de Makiguchi de vénérer le talisman d'Amaterasu, la déesse du soleil, émis par le sanctuaire central shintoïste d'Ise. C'est ce refus, affirme-t-il, pas la résistance à la guerre, qui a conduit Makiguchi et une vingtaine d'autres dirigeants de ce qui était alors connu sous le nom de Soka Kyoiku Gakkai (Société académique pour l'éducation créatrice de valeur) à être accusés de lèse-majesté et de violation de la loi sur la préservation de la paix le 6 juillet 1943.
Kisala conclut son étude sur Makiguchi en soulignant que si la littérature de la Soka Gakkai prétend souvent que cette persécution était le seul résultat d'une position anti-militaire prise par Makiguchi, sa lecture de la situation indique que l'opposition de Makiguchi était plus spécifiquement focalisée par la politique religieuse du gouvernement »(page 90).
Les recherches sur Makiguchi montrent que non seulement la conclusion de Kisala étaient correcte, mais qu'il n'a révélé qu'une petite partie de l'histoire. C'est-à-dire que si Makiguchi peut, comme le prétend Ikeda, espérerait l'avènement d'un monde futur fondé sur la compétition "humaine" ». Cette notion n'existait pas encore à son époque. Dans Jinsei Chirigaku, Makiguchi a décrit le monde réel dans lequel il évoluait comme suit:
"Je suis d'avis que la seule raison du danger actuel pour la paix mondiale est la promotion par la Russie de sa propre existence C'est-à-dire qu'à l'ère actuelle de lutte économique pour l'existence, la Russie cherche à exploiter les faiblesses des puissances internationales pour acquérir ce qu'elle doit avoir: l'accès aux océans. Elle est donc en train de s'étendre dans trois directions, depuis le détroit de Dardanelle en Europe de l'Est jusqu'au golfe Persique en Asie occidentale et la mer Jaune en Extrême-Orient" (Makiguchi 1903: 950-951).
En identifiant la Russie comme unique responsable de la mise en danger de la paix mondiale, Makiguchi adopta une position identique à celle du gouvernement japonais de l’époque. Le Japon a utilisé cette prétendue menace pour justifier son attaque surprise contre la Russie l'année suivante, ostensiblement pour protéger l'indépendance de la Corée et empêcher d'autres empiétements russes sur le territoire chinois, en particulier la Mandchourie. La réalité, cependant, c'est qu'après sa victoire sur la Russie en 1905, le Japon a pris le contrôle de la Corée pour en faire une colonie à part entière en 1910. Quant à la Mandchourie, le Japon a progressivement accru son contrôle sur cette région de Chine jusqu'à ce qu'il établisse l'état fantoche du Mandchoukuo en février 1932.
Ce qui est parlant, c’est que ni Ikeda ni Kisala ne mentionnent un deuxième livre fondateur que Makiguchi publia pour la première fois en novembre 1912. Intitulé Kyodoka Kenkyå (Étude de la culture populaire), ce volume était une extension des idées contenues dans Jinsei Chirigaku, et insistait particulièrement sur leur pertinence pour la vie et les structures des communautés locales. Makiguchi voulait que les éducateurs ruraux (plutôt que les bureaucrates du gouvernement central) prennent la direction d’ initiatives d'éducation auprès des communautés locales. Mais à quel but ? Le dernier chapitre du livre expliquait le but de Makiguchi pour l’éducation comme suit :
"Indépendamment de notre classe sociale, chacun doit être conscient de la destinée de notre nation, harmoniser sa vie avec cette destinée et, à tous moment, être prêt à partager cette destinée. C'est pour cette raison que le travail de l'éducation nationale est de nous préparer nous-même à faire exactement cela, sans rien omettre dans ce processus, Cependant, pour ce faire, et avant de nous mettre au service de l'Etat, nous devons d'abord contribuer à la zone locale qui nous a nourris et avec laquelle nous partageons des intérêts communs" (Makiguchi 1933: 460-461).
Il convient de noter que Makiguchi a écrit ce qui précède spécifiquement pour une édition agrandie de 1933 de ce livre (voir Makiguchi 1933: 6). Malgré le fait qu'il défendait l'éducation rurale sous contrôle local, en 1933, lui et son éditeur, nul autre que Soka Kyoiku Gakkai, partageaient une vision de l'éducation qui était "centrée sur l'État" comme n'importe lequel de ses contemporains.
Seulement quelques années plus tard, des millions de jeunes Japonais seront appelés à sacrifier leurs vies et celles de leurs victimes, dans le procédé qui consistait à "se mettre au service de l'État". Ainsi, la querelle de Makiguchi avec les bureaucrates du gouvernement central à propos du contrôle de l'éducation locale, ne portait pas sur savoir s'il fallait ou non promouvoir le service à l'État, mais simplement sur la meilleure façon d'atteindre cet objectif.
Si, comme le démontre la citation précédente, Makiguchi croyait que le but ultime de l'éducation était de servir l'État, quel rôle l'empereur avait-il joué dans ce rôle? Makiguchi était-il en quelque sorte opposé ou critique de l'empereur ou du système impérial? Bien que critiquant le patriotisme pour des raisons superficielles, Makiguchi a écrit:
"Sa Majesté, l'Empereur, sur qui est centré l'exercice de l'autorité impériale, le fait par l'intermédiaire de ses fonctionnaires militaires et civils. La raison pour laquelle il exerce cette autorité n'est définitivement pas pour son propre bénéfice. Plutôt, en tant que chef et tête de la nation entière, il exerce gracieusement au nom de tout le peuple. C'est pour cette raison que, dans notre pays, l’état et l'empereur, en tant que chef d’état, doivent être considérés comme totalement un et indivisibles. Nous devons faire comprendre à nos enfants que le service loyal à leur souverain est synonyme d'amour du pays, je crois que c'est seulement ainsi que nous pouvons clarifier le vrai sens de l'expression « loyauté à son souverain et amour de la patrie" [chåkun aikoku] (Makiguchi 1933: 411-412).
En exhortant ses collègues éducateurs à faire comprendre aux enfants de la nation que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour du pays, nous retrouvons à nouveau Makiguchi dans le courant dominant de la ferveur nationaliste qui caractérise de plus en plus les années 1930. Peu importe comment la position de Makiguchi envers l'empereur a pu changer plus tard, en 1933, Makiguchi a défendu la proposition largement répandue que l'amour de la patrie était synonyme de loyaux services à l'empereur. C'est précisément cette idéologie éducative qui a servi de fondement à la demande de l'armée japonaise d'obéissance absolue et inconditionnelle de ses soldats, affirmant que "les ordres de ses supérieurs sont les ordres de l'empereur".
Makiguchi a également évoqué la colonisation de la Corée par le Japon, affirmant que la Corée, avant d'être formellement annexée par le Japon en août 1910, était dans un tel état d'anarchie qu'elle était incapable de se défendre ou de protéger ses citoyens. Non seulement cela, mais que les Chinois se trouvaient actuellement exactement dans la même situation (voir Makiguchi 1933: 413). L'implication évidente de cette dernière affirmation était que la Chine, comme la Corée avant elle, bénéficierait grandement du contrôle japonais. C'était bien sûr un sentiment partagé par le gouvernement japonais, comme on le voit, par exemple, dans la déclaration d'avril 1934 publiée par son ministère des Affaires étrangères. La Chine, déclarait ce communiqué, ne devait pas se prévaloir de l'assistance de tout pays autre que le Japon.
Ceci dit, il est également clair que le principal souci de Makiguchi dans ses écrits favorables à l'expansion du Japon sur le continent asiatique était, comme toujours, orientée vers la manière dont les enfants du Japon devaient être éduqués. Makiguchi a vu, dans une discussion sur le passé récent de la Corée et le présent de la Chine, une occasion en or de montrer aux enfants japonais à quel point ils avaient la chance de vivre au Japon. Makiguchi a continué,
"C'est lorsque nous regardons ces exemples concrets [de la Corée et de la Chine] que les pensées sur notre propre pays nous viennent à l’esprit. Le résultat est que nous ne pouvons nous empêcher d'être reconnaissants et de vouloir rembourser la dette de gratitude que nous devons à l'État."
"L'application pratique de l'étude de la culture populaire est de fournir la base fondamentale pour une compréhension de l'État en demandant à [nos enfants] de regarder des situations comme celles-ci qui sont sous leurs yeux. Je sens très profondément que nous devons chercher vigoureusement à créer des personnes de caractère qui mèneront à l'avenir une vie centrée sur l'État, ayant d'abord acquis le germe de l'idée de servir l'État au niveau local de la ville et du village" (Makiguchi 1933: 413)
Makiguchi démontre encore une fois que son souci ultime était d'implanter chez les enfants japonais une volonté de servir l’état. Makiguchi pensait simplement qu'il savait comment faire cela d'une manière plus efficace que les bureaucrates du gouvernement central qui montraient si peu d'intérêt ou de compréhension des spécificités locales.
S'il est vrai que Makiguchi a été arrêté en juillet 1943 pour avoir refusé de vénérer un talisman de la déesse Sdu soleil, Amaterasu, émis par le sanctuaire d'Ise, cela n'avait rien à voir avec le fait d'être déloyal envers l'empereur. Comme il l’a ré affirmé à ses interrogateurs de la police,"Je pense que c'est pour nous, Japonais, la Voie du Sujet que d'être loyal. C'est ce que j'ai réalisé à partir de mon étude de la vérité du Sutra du Lotus" (Akashi & Matsara, 1975). En outre, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le refus de Makiguchi de vénérer un talisman de la Déesse du Soleil ne signifiait même pas un manque de respect pour cette ancêtre présumée de la famille impériale. Makiguchi l'a clairement dit quand il a dit à la police,
"La Déesse du Soleil est la vénérable ancêtre de notre famille impériale, sa vertu divine ayant été transmise à chaque empereur successif qui monta sur le trône jusqu'à l'empereur actuel inclus. Ainsi sa vertu a été transformée en la vertu auguste de Sa Majesté qui, éclairant le peuple, lui apporte le bonheur. C'est pour cette raison que l'article III de la Constitution stipule: « La personne de l'Empereur est sacrée et inviolable.Tout comme nous [les membres de l'association] reconnaissons l'unité fondamentale de la piété filiale et de la loyauté, nous sommes convaincus qu'il est approprié de vénérer Sa Majesté avec vénération selon l'opinion moniste que "Sa Majesté, l'Empereur est Un et Indivisible" [Tenn 'Ichigen -ron], rendant ainsi inutile de rendre hommage au Grand Sanctuaire d'Ise. A la lumière de cela, il n’y a personne d’autre que Sa Majesté, l'empereur lui-même, il n’y a rien à prier avec respect?" (Akashi & Matsåra, éds 1975: 174-175).
Dans les faits, nulle part dans les écrits de Makiguchi, que ce soit avant ou pendant la guerre, en prison ou à l’extérieur de celle-ci, nous ne trouvons de déclarations critiquant la politique militaire du Japon. Au contraire, Makiguchi a non seulement justifié la colonisation de la Corée par le Japon (et la guerre avec la Russie), mais il a consacré toute sa vie d'éducateur à concevoir des moyens plus efficaces d'inculquer le "service à l'État" aux enfants japonais. Il a ajouté que ces mêmes enfants comprenaient tout à fait que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour du pays. Même après l'emprisonnement, il a affirmé que la loyauté envers l'empereur n'était qu'une part naturelle de "la voie du sujet" basé sur sa compréhension de le Sutra du Lotus. Et, comme nous l'avons vu, en ce qui concerne l'empereur, Makiguchi demanda: "Qui, en dehors de Sa Majesté, l'Empereur lui-même, devrions nous prier respectueusement?"
Pour les apologistes qui déclarent maintenant que, malgré son emprisonnement et sa mort, Makiguchi a résisté ou s'est opposé à l'effort de guerre du Japon, revient à vouloir essayer de transformer une chose en son contraire. Comme la vision unilatérale de Paula Green sur Nichidatsu Fuji vu antérieurement, c'est un autre exemple pour tenter de minimiser la désillusion que peut accompagner la religion ou que la religion peut produire.
En évaluant Makiguchi, il est difficile de ne pas admirer la fermeté de sa foi face à l'emprisonnement et au regard de sa mort éventuellement due à la malnutrition et à son âge avancé. C'est surtout le cas lorsque l'on considère que sur les vingt dirigeants de la Société initialement arrêtés avec lui, dix-neuf ont été libérés après avoir renoncé à leur foi. À la lumière de cela, il est raisonnable de supposer que Makiguchi et Toda auraient également été libérés s'ils avaient fait de même. Mais ils ne le firent pas.
Pourtant, comme le révèlent les rapports d'interrogatoire de la police et les écrits antérieurs de Makiguchi, il n'y a pas la moindre allusion que Makiguchi s'opposait à l'agression militaire du Japon pas plus qu'il ne s'était auparavant opposé aux déclarations ultranationalistes des chefs de sa secte. Au contraire, le soutien indéfectible des dirigeants aux attaques du Japon contre la Chine et ensuite envers les États-Unis n'a pas empêché Makiguchi de poursuivre ses activités de prosélytisme énergiques, du moins jusqu'au moment de son arrestation en 1943.
En février 2000, un porte-parole de Sōka Gakkai International (SGI) a affirmé, à la lumière de mes recherches, que pour Makiguchi, "critiquer et rejeter le shintoïsme d'État en pleine conscience des conséquences de telles actions était, à notre avis, équivalent" Cette revendication ne peut toutefois pas être soutenue, car la véritable cause de l'emprisonnement de Makiguchi réside dans ses croyances religieuses exclusives et absolutistes qui n'ont rien à voir avec une critique de l'agression japonaise ou de l'impérialisme centré sur l'empereur.
En fait, on pourrait arguer qu'en admettant que l'emprisonnement de Makiguchi était dû à sa critique et au rejet du Shinto d'État plutôt qu'à une position pacifiste ou anti-guerre, le représentant de la SGI a démontré la thèse de cet article. Pour le démontrer, supposons qu'il y ait un pays en guerre dans lequel le catholicisme romain était la religion officielle de l'État. Dans l'espoir d'unifier les citoyens de ce pays dans l'effort de guerre, le gouvernement a décrété que toutes les églises protestantes devaient remplacer leurs croix "des de personnage" par un crucifix de style catholique et que ceux qui ne le feraient pas seraient emprisonnés. Est-ce que les pasteurs protestants qui auraient refusé, et auraient été emprisonnés, seraient considérés comme "pacifistes" opposés à la guerre contre d'autres nations ? La réponse est claire.
Comme Nichiren, sept cents ans plus tôt, Makiguchi était convaincu qu'il n'y avait qu'un seul chemin vers le salut pour l'individu, la nation et même l'empereur, descendant de la Déesse du Soleil et bénéficiaire de sa vertu divine comme on le croyait. Le chemin du salut ne consistait en rien de plus, et rien de moins, que la foi dans le Sûtra du Lotus tel qu'interprété et exposé par Nichiren, que Makiguchi considérait comme le seul et unique "vrai Bouddha" de l'époque actuelle.
En poursuivant son objectif, Makiguchi était tout à fait prêt à être persécuté, car comme l'a noté George Tanabe, la persécution joue depuis longtemps un rôle important dans la tradition Nichiren, dont les origines remontent à la mentalité et à la religion fondée par Nichiren lui même. En ce sens, Makiguchi ne faisait que suivre les traces de son illustre prédécesseur.
Il faut répéter que la propre persécution de Nichiren, ainsi que celle de ses disciples ultérieurs, a toujours été provoquée par leur propre intolérance envers les autres religions. Nichiren et ses disciples ont non seulement tenté de convertir les autres par la force, mais encore plus important, ils ont constamment dénoncé le gouvernement de ne pas adhérer exclusivement au Sûtra du Lotus tel que propagé par Nichiren. Le Sûtra du Lotus prédisant que ses dévots seront persécutés, les disciples de Nichiren considèrent la persécution comme une confirmation de la véracité de ce sutra, et justifient ainsi leur fidélité à celui-ci.
Ce qui distinguait Makiguchi de ses contemporains, y compris même des chefs religieux de sa secte, était sa foi absolue en Nichiren et ses enseignements, considérés comme préservés et enseignés par la seule Nichiren Shōshū. Il ne tolérerait aucun compromis, car selon lui, seule cette foi pouvait sauver à la fois l'adhérent individuel et le Japon dans son ensemble, ce qui impliquait nécessairement la destruction des envahisseurs, tout comme les Mongols envahisseurs du 13ème siècle araient été détruits par la prière d'intercession de Nichiren. La foi dans tout autre enseignement religieux était, par définition, une mauvaise pratique qui devait être éradiquée. En d'autres termes, malgré les affirmations contraires de la SGI, Makiguchi excepté pour lui-même, n'avait aucune sympathie pour la "liberté de religion" envers tous ceux qui n'adhéraient pas strictement à son point de vue sectaire
Il convient de noter que, dans l'immédiat après-guerre, l'extrême intolérance de Sōka Gakkai envers les autres religions n’avait pas changée. Par exemple, le 31 octobre 1954, Toda Jōsei monta un cheval blanc (auparavant prérogative exclusive de l'empereur) sur le terrain de parade Taisekiji et s'adressa aux membres assemblés des divisions des jeunes hommes et des jeunes femmes comme suit:
"Dans notre tentative de kosen rufu [convertir le monde entier], nous sommes sans alliés. Nous devons considérer toutes les religions comme nos ennemis, et nous devons les détruire. Mesdames et Messieurs, il est évident que le chemin à parcourir est plein d'obstacles. Par conséquent, vous devez vénérer le Gohonzon (le rouleau sacré), prendre l'esprit Sōka Gakkai à cœur, et cultiver la force de la jeunesse. Je m'attends à ce que vous saisissiez l'occasion de relever les nombreux défis qui vous attendent."
Comme son mentor, Toda ne parlait pas métaphoriquement quand il a exhorté la destruction de toutes les autres religions. Néanmoins, les représentants de Sōka Gakkai prétendent maintenant que les choses ont changé. Tout en admettant que « Sōka Gakkai demande aux nouveaux membres de cesser de vénérer tous les autres objets religieux », ils affirment que « aujourd'hui, la suppression des objets religieux de la foi précédente est toujours encouragée mais n'est pas une nécessité absolue »
Du moins, l'intolérance religieuse de Sōka Gakkai semble s'être adoucie ces dernières années, d'autant plus qu'elle cherche des convertis dans des sociétés religieusement pluralistes en dehors du Japon où « il n'existe aucune règle standard concernant le traitement des objets d'autres religions. » Pourtant, jusque dans les années 1960, sinon plus tard, les publications officielles de Sōka Gakkai avertissait ainsi les adhérents:
Vouloir garder les reliques des autres religions sous le prétexte que vous ne leur rendez pas de culte indique votre attachement à une religion perverse. Dans ces conditions, vous ne pouvez pas dire que votre foi est pure. Il y a des cas de gens qui pensaient à tort pouvoir disposer comme bon leur semblait des tablettes et des talismans de ces religions mauvaises (tout ce qui n’est pas la sgi ndlr). Cependant, parce que ces objets sont restés dans leurs maisons, ces personnes ont souffert une punition divine sévère. 51
Adouci ou pas, compte tenu de son intolérance permanente envers les « religions diaboliques », il est ahurissant de noter le succès que les dirigeants de Sōka Gakkai, surtout sous Ikeda Daisaku, ont connu ces dernières années en se présentant au monde comme de dignes représentants. de la longue tradition de tolérance religieuse du bouddhisme. C'est non moins étonnant que le succès que la Sōka Gakkai a eu en se présentant comme une organisation dédiée à la paix mondiale comme le prouverait l'opposition de son fondateur, même jusqu'à la mort, au militarisme japonais.
Cet article a au moins commencé à remettre les pendules à l'heure. Il reste à voir, cependant, si Sōka Gakkai, ciblant la seule Nichiren Shōshu, reconnaîtra jamais sa propre « responsabilité de guerre ». Robert Kisala identifie un obstacle majeur à cette reconnaissance dans son livre Prophets of Peace de 1999. Il est très réconfortant, dit-il, de présenter Makiguchi et ses partisans comme des victimes et non comme des partisans du militarisme japonais, car « cette conscience de victime sert à absoudre les croyants Sōka Gakkai de toute responsabilité directe pour le Japon durant la guerre. . . "52
À cet égard, il convient de mentionner que ce n'est que ces dernières années que des documents présentant la complicité de Nichiren Shōshū en temps de guerre ont été rendus publics. La divulgation de ces documents est étroitement liée au différend interne qui a éclaté entre Nichiren Shōshū et Sōka Gakkai en 1991, ce qui a amené les prêtres de Nichiren Shōshū à prendre la mesure extraordinaire d'excommunier l'ensemble des membres laïcs de Sōka Gakkai. Ostensiblement, l'excommunication était le résultat de différences doctrinales, mais des questions concernant l'autorité décisionnelle entre les dirigeants religieux de la secte et les leaders laïques de la Soka Gakkai, en particulier Ikeda Daisaku, étaient partie intégrante de cette division très conflictuelle. Les deux parties ayant chacune accusé l'autre de corruption financière et d'autres formes de malversations. Bien qu'une discussion détaillée de cet affrontement dépasse le cadre de cet article.
Qu'il suffise de dire que, depuis lors, dans l’intérêt sinon pour la défense de la Sōka Gakkai sa maison mère a été présentée comme ayant depuis longtemps trahi les enseignements de Nichiren, notamment par son soutien à l'agression militaire japonaise. Ce soutien est, bien sûr, dépeint comme l'antithèse même de tout ce qui a été dit ou fait par son propre fondateur et martyr Makiguchi et son fidèle disciple Toda.
Aussi attrayante que cette interprétation soit en surface, elle reste, au mieux, une affirmation partielle et unilatérale. Comme nous l'avons vu, Makiguchi a non seulement justifié l’annexion coloniale de la Corée par le Japon (et la guerre avec la Russie), mais il a aussi consacré une grande partie de sa vie à développer un moyen plus efficace pour aider les enfants japonais à servir l’état de l’époque. Il a en outre préconisé que ces mêmes enfants devaient "comprendre parfaitement que le service loyal à leur souverain était synonyme d'amour de leur pays ». Même lorsqu'il était emprisonné, il affirmait que la loyauté envers l'empereur n'était qu'une partie naturelle de « la Voie du sujet ». Et comme si cela ne suffisait pas, Makiguchi demanda: « Qui y a t il d’autre, à part Sa Majesté, l'Empereur lui-même, que nous devons prier respectueusement? "Jusqu'à et à moins que Sōka Gakkai puisse admettre sa propre histoire de soutien, ou du moins de collaboration avec les actions militaristes centrées sur l'empereur du Japon, il est difficile que les autres religions, bouddhistes ou non-bouddhistes, la reconnaissent comme une véritable force pour la paix mondiale."
51 Quoted in Murata, Japan’s New Buddhism, p.106.
52 Kisala, Prophets of Peace, p. 91.
53 As Tessa Morris-Suzuki revealed in her article, “Lavish Are The Dead: Re-envisioning Japan’s Korean War,” although Japan was not officially involved in the Korean War, inasmuch as it was under Allied Occupation until April 1952 and not yet a member of the United Nations, it nevertheless supplied an estimated 8,000 or more Japanese nationals to the war zone in military related-roles. (accessed on 29 August 2014).
54 Available on the Web here (accessed on 11 July 2014).
https://apjjf.org/2014/12/37/Brian-Vict ... ticle.html Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:18
Message : Hors sujet voir
mahayana/zen-en-guerre-t50908.html Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:30
Message : Yvon a écrit :Hors sujet voir
Cher Yvon, je répondais simplement à votre coreligionnaire !
Ensuite, chaque fois que vous êtes incapable de contre argumenter, vous prétendez que c'est HS, ou vous insultez un intervenant...

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:35
Message : Il n'y a pas a contre argumenter une diffamation en cours de procés et de plus Hors Sujet .
Voir :
mahayana/zen-en-guerre-t50908.html Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 01:39
Message : Makiguchi n'a fait qu'exprimer fidèle au gosho; le bien fondé des "quatre dettes de reconnaissance" et protéger la Soka de l'obligation d'adopter l'amulette shinto...Une lecture superficielle pourrait le faire passer pour autre chose qu'un fidèle disciple du Bouddha et la soka n'a encourager la guerre à aucun moment ce qui n'empêche pas d'avoir une analyse des enjeux en cours à l'époque donnée....Nous sommes aujourd'hui dans un contexte de dialogues inter-religieux et de nombreux textes illustrant ces rencontres sont publiés dans la soka. Reconnaître que certains enseignements sont nuisibles car basés sur des conceptions erronées dommageable pour le destin des personnes et du monde, ne signifie qu'il faille "détruire" toutes les religions...On constate aujourd'hui de façon douloureuse où mènent ce type de croyances. D'où la phrase de Nichiren ""...il vaudrait mieux les chasser du pays" remise dans son contexte. Nichiren s'inquiétait de l'état déplorable de son pays et a cherché les causes profondes de ces calamités, qui résidaient dans les attachements à des conceptions erronées . Il fut accusé d'être un moine fanatique ou ultra-nationaliste, alors que son action n'était basé que sur le désir de sauver le Japon de la destruction et des invasions à venir.
Gardons nous des jugements ou analyses sommaires, sans connaître tous les éléments du dossier...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 01:47
Message : Yvon a écrit :Il n'y a pas a contre argumenter une diffamation en cours de procés et de plus Hors Sujet
Un procès produit de l'imagination des membres ! une rumeur de Gakkai pour contrôler ses troupes !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 01:53
Message : Ichinen29 a écrit :Makiguchi n'a fait qu'exprimer fidèle au gosho; le bien fondé des "quatre dettes de reconnaissance" et protéger la Soka de l'obligation d'adopter l'amulette shinto...Une lecture superficielle pourrait le faire passer pour autre chose qu'un fidèle disciple du Bouddha et la soka n'a encourager la guerre à aucun moment ce qui n'empêche pas d'avoir une analyse des enjeux en cours à l'époque donnée....Nous sommes aujourd'hui dans un contexte de dialogues inter-religieux et de nombreux textes illustrant ces rencontres sont publiés dans la soka. Reconnaître que certains enseignements sont nuisibles car basés sur des conceptions erronées dommageable pour le destin des personnes et du monde, ne signifie qu'il faille "détruire" toutes les religions...On constate aujourd'hui de façon douloureuse où mènent ce type de croyances. D'où la phrase de Nichiren ""...il vaudrait mieux les chasser du pays" remise dans son contexte. Nichiren s'inquiétait de l'état déplorable de son pays et a cherché les causes profondes de ces calamités, qui résidaient dans les attachements à des conceptions erronées . Il fut accusé d'être un moine fanatique ou ultra-nationaliste, alors que son action n'était basé que sur le désir de sauver le Japon de la destruction et des invasions à venir.
Gardons nous des jugements ou analyses sommaires, sans connaître tous les éléments du dossier...
C'est exact mais on en a déjà parlé dans un autre post :
mahayana/zen-en-guerre-t50908.html Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 04:01
Message :
On en a déjà parlé, aucun procès en cours, seul votre rumeur !
Pour la vérité sur makiguchi cf Brian victoria, (point a la ligne)
La propagande on vous la laisse...!

Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 04:42
Message : Vous pensez avoir l'apanage de "la vérité",...à part étriller la soka et ses membres, rien de bien solide!...
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 05:01
Message : Oui a part critiquer rien dans la caboche
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 05:14
Message : Ichinen29 a écrit :Vous pensez avoir l'apanage de "la vérité",...à part étriller la soka et ses membres, rien de bien solide!...
hahaha !
Bien plus solide que vos allégations ! ou les radotages de votre vieux collègue !
Votre organisation fera son coming out un jour ou l'autre ! Il faudra vous préparer à revoir votre logiciel !
Makiguchi était un nationaliste comme les autres, doublé d'un dévot intolérant comme beaucoup de gens qui sont obnubilés par les fadaises de Nichiren, d'ou son emprisonnement. Je n'ai aucun besoin d étriller qui que ce soit, c'est comme ca !

Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 05:39
Message : Restez dans vos illusions;nous;nous avançons dans la voie correcte,sereinement et avec enthousiasme...les ânes braient et le chariot avance...
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 07:10
Message : Au cours de la seconde guerre mondiale, le gouvernement militariste japonais poursuivit tous les adeptes de tous les courants religieux et persécuta toutes les personnes refusant d'adopter le Shintoïsme, religion d'état. Tsunesaburo Makiguchi, professeur de géographie qui s'était converti au Bouddhisme de Nichiren, fonda un mouvement laïc, la Soka Gakkai (société pour la création de valeurs) et refusa de se plier aux directives gouvernementales, condamnant au risque de sa vie le militarisme japonais. Il fut jeté en prison et torturé. Il y mourut en 1944. On lui doit d'avoir fait sortir le Bouddhisme de Nichiren des temples où il était confiné. Avec lui, son plus proche disciple Josei Toda fut également incarcéré. À sa sortie de prison, il décida de propager largement dans la société japonaise les enseignement de son maître, à travers le mouvement Soka Gakkaï. Réalisant son vœu, à sa mort en 1956, le mouvement comptait 750 000 familles pratiquantes au Japon.
Voir :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 50908.html Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 07:39
Message : Nam Myôhô Renge Kyô!
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 07:48
Message : Ichinen29 a écrit :Restez dans vos illusions;nous;nous avançons dans la voie correcte,sereinement et avec enthousiasme...les ânes braient et le chariot avance...
Pas vraiment !
"Chaque fois que le message d'une institution religieuse est davantage centré sur son merveilleux leader ou guru que que sur le chemin spirituel lui-même, il vaut mieux s'en s'éloigner.
Vous irez bien plus loin dans vos vie, si vous quittez SGI. Ce qui vous donnera la capacité et les moyens d'influencer plus efficacement la société pour son amélioration. Quitter la SGI sera meilleur pour votre santé globale, à la fois mentale et physique. Tant que vous resterez à la SGI, tous vos espoirs idéalistes, vos impulsions de volontariat et vos envies charitables seront rapidement happées et utilisées pour rendre Ikeda toujours plus riche et puissant.
Pensez- vous que la « paix mondiale » se déploiera, en faisant d'une personne égoïste et centrée sur elle, votre nouveau Jésus? Combien de personnes avez-vous pu persuader de rejoindre votre culte idiot? C'est un défi, n'est-ce pas? Je suppose que vous en avez convaincu quelque part autour de ZÉRO et aucune quantité de récitation d'un sortilège magique appelé daimoku ne fait en fait, la moindre différence.
Le « grand » objectif d'Ikeda était de convertir seulement 1% de la population des autres pays à son culte; dans aucun pays, il ne s'est approché de ce but pathétiquement modeste.
Il y a plus de 40 ans, les analystes prédisaient que la SGI ne grandirait plus. En 1967, Ikeda lui-même admettait que la « phase de croissance de la Soka Gakkai était terminée ». Et une décennie plus tard, des chercheurs indépendants ont confirmé cette observation.
En fait, la SGI a diminué de façon spectaculaire. Donc, les gens ne veulent pas adorer Ikeda comme lun nouveau messie
Mais nos rangs, les rangs des anciens membres de la SGI, sont en forte croissance et ce sans que nous ayons besoin de faire quoi que ce soit...!"
https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... g_the_sgi/

Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 07:48
Message : Ichinen29 a écrit :Nam Myôhô Renge Kyô!

.

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 07:50
Message : Toujours les mêmes choses la même BD voir Zen en Guerre . Ca tourne sacrément en rond .
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:04
Message : Yvon a écrit :Toujours les mêmes choses la même BD voir Zen en Guerre . Ca tourne sacrément en rond .
Pas tant que ça, il y a des témoignages récents et c'est ceci qui est le plus lu, même chose pour l'article sur Makiguchi qui est plus novateur que vos copiés collés de livres datant d'un siècle !
En tentant de les minimiser, dévaloriser, ou les re contextualiser c'est vous qui tournez en rond...!

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:09
Message : On en a déjà parlé maintes fois , vous êtes con ou c'est naturel chez vous ? Et c'est quoi le rapport avec le sujet : Etude et méditation ?
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:13
Message : Yvon a écrit :On en a déjà parlé maintes fois , vous êtes con ou c'est naturel chez vous ? Et c'est quoi le rapport avec le sujet : Etude et méditation ?
Gardez vos insultes pour vous ! le jour ou vous serez respectable, on vous respectera !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:14
Message : C'est pas une insulte mais un fait vérifiable à chacune de vos interventions .
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 08:16
Message : Yvon a écrit :"Tsunesaburo Makiguchi, professeur de géographie qui s'était converti au Bouddhisme de Nichiren, fonda un mouvement laïc, la Soka Gakkai (société pour la création de valeurs) et refusa de se plier aux directives gouvernementales, condamnant au risque de sa vie le militarisme japonais. Il fut jeté en prison et torturé."
Torturé ! jamais entendu parler, même en presque vingt de Soka gakkai, il y a inflation sur la victimisation ! Brian Daizen Victoria écorne la légende Makiguchi, construite par la Soka Gakkai:
http://blog.doctissimo.fr/temoignage-so ... 15030.html
http://blog.doctissimo.fr/temoignage-so ... 15030.html

Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:22
Message : Yvon a écrit :"Tsunesaburo Makiguchi, professeur de géographie qui s'était converti au Bouddhisme de Nichiren, fonda un mouvement laïc, la Soka Gakkai (société pour la création de valeurs) et refusa de se plier aux directives gouvernementales, condamnant au risque de sa vie le militarisme japonais. Il fut jeté en prison et torturé."
La science face à la croyance... pour certains la terre était plate... pour d'autres Makiguchi a lutté contre le régime impérial...

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:37
Message : Hors sujet comme d'hab
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:45
Message : Ichinen29 a écrit :Apparemment vous n'avez aucune idée de ce qu"est l'éveil
Ichinen29 a écrit :.L'âne brait et le Lion du lotus rugit!...
algol-x a écrit :
Il y a une certaine dose de mythomanie chez certains adeptes !
J'entends un petit roquet qui aboie plutôt qu'un lion qui rugit !
Bonne soirée !

Un zeste de déni aussi !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:49
Message : Hors sujet

Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:57
Message : Alors revenez y !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:59
Message : (Tiré des "Commentaires des lettres et traités de Nichiren Daishonin"- "Les désirs mènent à l'illumination"-).
"A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "
Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 09:06
Message : Un énième copié collé...
Qui ne veut pas dire grand chose ! Surtout qu'il n'y a pas de méditation dans le bouddhisme nichiren, si c'était le cas vous ne seriez pas sur ce forum ! Et un Gus récitait un autre mantra, qui est la pratique la plus courante en Asie c'est mal !
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 09:14
Message : La récitation d'un mantra est une méditation en soi .
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 09:17
Message : A par etre assez obtus, je n'ai pas l'impression que ca vous apporte grand chose...

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 09:30
Message : Faut essayer pour comprendre . juger sans connaitre c'est le propre de l'imbécile
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 09:33
Message : Yvon a écrit :Faut essayer pour comprendre . juger sans connaitre c'est le propre de l'imbécile
Pas besoin d'avoir pondu un oeuf pour en apprécié le gout !
Ni de s'etre drogué pour voir les effets sur quelqu'un !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 09:39
Message : A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "
Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 09:48
Message : ichinen 29 a écrit :"Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Une méthode d'endoctrinement propre à la Soka Gakkai: s'obliger plus ou moins consciemment à croire, utiliser la pratique pour l’intérioriser, étudier des textes suggérés et interprétés par "l'organisation"

Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 09:51
Message : Yvon a écrit :A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "
Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Déjà lu et vu 3 fois, pas très intéressant. Si j'avais a choisir entre le mantra d'amida et daimoku je prendrai plutot le premier, il n'est pas relié a un égrégore de gens intolérants. La méditation zen ou vipassana est encore mieux pour ceux qui sont vraiment motivés !
well

Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 10:21
Message : Ca ne m'étonne pas,...ces méditations narcissiques ne cultive que l'égo sans aucun effet concernant l'éveil et encore moins le changement du karma,...auto-satisfaction et aucune remise en question du petit égo...Pour le nembutsu que vous préconisez, c'est comme le paradis chrétien ,...;illusoire et déconnecté du monde réel...sans intérêt....Sinon le Daimoku ne sert pas à intérioriser quoique ce soit,..;il ouvre notre conscience Amala, mais ça; il faut le vivre pour savoir de quoi il s'agit...
Auteur : IDRVDC
Date : 26 mars18, 10:39
Message : Namasté,
Si les uns pouvaient éviter les Hors-Sujets (liés aux Aversions qui les dominent) et les autres Avoir de la Considération pour Ceux Qui s'Intéressent au Sujet et pour leurs Questions Constructives ... SVP à Tous ! Merci !
Pour Rappel :
Yvon a écrit :trois preuves (san-sho, 三証). Preuve littérale ou scripturale, preuve théorique et preuve tangible. Trois critères pour juger la validité d'un enseignement donné.
- La preuve littérale confirme que la doctrine d'une école particulière est basée sur les sutras ou en accord avec eux. C'est l'attestation par les textes du canon ou par les autorités religieuses incontestables ; cette preuve avait une grande importance dans le Japon de Nichiren où le respect de la tradition était hautement prisé.
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Pourquoi, alors qu'il est Traité de ces trois niveaux de preuves dans les Développements Exégétiques que J'Avance, cela n' Intéresse pas, selon Vous, Yvon ? SVP ?
Cf le fil de ce post, par exemple :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... l#p1220272
N'y a-t-il pas un Appel à la fois à Réflexion et à la Méditation ?
@Ichinen29 :
Si Vous n'avez pas encore Pris Connaissance du Sujet en Question, Merci de le Faire et d'Appliquer Ensemble la Pratique de l'Etude sans à priori, le plus objectivement possible, avec l'Aide de la Méditation pour Y Voir plus Clair au besoin.
Rq :
Même les virulents détracteurs du Soutra du Lotus ne trouvent pas grand chose à redire à la Démonstration de ce Qui est !
C'est pour dire !
Vivement que chacun Réveille le Boddhisattva Qui sommeille en Lui ! N'est-ce pas, Ichinen ?
Namasté, Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 10:48
Message : Notre Jihi s'exerce ici par notre présence malgré les quolibets et autres calomnies,...vous avez au moins la bonne fortune de côtoyer des boddhissattvas/bouddhas qui vous transmette l'enseignement correct...sinon, à part le vide abyssal, vous vous noyeriez dans vos propres excréments..."Plus la nuit est profonde, plus l'aube est proche"...Ceci dit, plus sérieusement, notre coeur de boddhsisattva vous englobe aussi dans notre pratique quotidienne....Je prie pour que votre état de bouddha se réveille et appréhende avec bon sens le coeur des enseignements du bouddha Fondamental...Ce serait dommage de quitter ce monde sans avoir rien perçu de l'éveil insurpassable,...
Auteur : algol-x
Date : 26 mars18, 12:52
Message : Ichinen29 a écrit :Notre Jihi s'exerce ici par notre présence malgré les quolibets et autres calomnies,...vous avez au moins la bonne fortune de côtoyer des boddhissattvas/bouddhas qui vous transmette l'enseignement correct...sinon, à part le vide abyssal, vous vous noyeriez dans vos propres excréments..."Plus la nuit est profonde, plus l'aube est proche"...Ceci dit, plus sérieusement, notre coeur de boddhsisattva vous englobe aussi dans notre pratique quotidienne....Je prie pour que votre état de bouddha se réveille et appréhende avec bon sens le coeur des enseignements du bouddha Fondamental...Ce serait dommage de quitter ce monde sans avoir rien perçu de l'éveil insurpassable,...
Attention, vous allez éclater !
à noter la présence récurrente de thèmes scatologique, "digest" de phrases Soka Gakkai , un ego hypertrophié, allié à une hypocrisie dévote ! On a envie de vous ressembler !

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 19:42
Message : Un peu d'étude :
La signification de Nam-myoho-renge-kyo
De manière succincte, Nam-myoho-renge-kyo pourrait se traduire par : « Je me consacre à la Loi merveilleuse du Sûtra du Lotus », ou encore : « Je mets ma vie en harmonie avec la vie de l'univers ».
Voici une explication plus détaillée des concepts exprimés dans cette phrase :
• Nam : Nam est un mot dérivé de la translittération du mot sanskrit namas qui signifie « se consacrer à », « respecter du fond du coeur », et exprime une forte foi.
• Myôhô : Littéralement, Myôhô signifie « loi merveilleuse » et exprime la relation entre la vie de l’univers et ses nombreuses manifestations. Myô désigne l’essence même de la vie, invisible et au-delà de l’entendement intellectuel. Cette essence s’exprime elle-même sous une forme tangible (hô) qui, elle, peut être appréhendée par les sens. Les phénomènes (hô) changent, mais un principe unique et immuable les habite tous (myô).
• Renge : Renge (prononcé « rèngué ») signifie « fleur de lotus ». Parce qu’il produit en même temps sa fleur et son fruit, le lotus symbolise la simultanéité de la cause et de l’effet.
La loi de cause et d’effet explique que chaque personne est directement responsable de sa propre destinée. Nous créons notre destinée et nous pouvons la changer. Réciter Nam-myoho-renge-kyo produit simultanément dans les profondeurs de notre vie l’effet de la bouddhéité, qui ne manquera pas de se manifester le temps venu.
De plus, bien qu’elle pousse et s’épanouit dans des étangs boueux, la fleur de lotus demeure immaculée. Elle symbolise ainsi l’apparition de l'état de bouddha originel dans la vie en proie aux troubles d’une personne ordinaire.
• Kyô : Littéralement, Kyô veut dire « sûtra », « voix » ou « enseignement d’un bouddha ». Il désigne également le son, le rythme ou la vibration. Le caractère chinois pour kyo désignait à l’origine le fil d’un ouvrage tissé, la continuité temporelle, et représente ainsi le caractère éternel de Nam-myoho-renge-kyo. Au sens large, kyô véhicule le concept selon lequel tout, dans l’univers, est une manifestation de la Loi merveilleuse.
Auteur : Ichinen29
Date : 27 mars18, 08:16
Message : N'essayez surtout pas de me ressembler,...vous n'aimeriez pas!
Auteur : IDRVDC
Date : 27 mars18, 08:46
Message : Namasté,
Ichinen29 a écrit :Ceci dit, plus sérieusement, notre coeur de boddhsisattva vous englobe aussi dans notre pratique quotidienne....
Ah !
Merci !
Enfin un Boddhisattva qui Fait Sien le Soutra du Lotus et Assume son Êtreté, ou à minima Sa Noble Intention de l'Être ...
C'est Ici que Vous apportez (indirectement et/ou involontairement ?) un début de Réponse à la Question Posée Là ! ? : http://www.forum-religion.org/post1230495.html#p1230495
Pourriez-Vous Développer et Diriger Votre "mu en no jihi" et l'Etude Approfondie du Soutra du Lotus et du Dharma comme Nous Nous Y Employons déjà, dans le cadre d'une Dialectique Digne d'Authentiques Boddhisattvas. SVP
Ichinen29 a écrit :Je prie pour que votre état de bouddha se réveille et appréhende avec bon sens le coeur des enseignements du bouddha Fondamental...
Si Elle est Sincère, c'est une Noble Intention.
Nous pouvons Associer ce genre de Noble Intention à une Pratique Idéale, et ainsi Aider l'ensemble des Auditeurs en ce Sens, en Etudiant de plus prés le Soutra du Lotus et Questions connexes, précisément, comme Je Vous Y Invite dans quelques des Sujets Initiés comme cf supra en lien.
Ichinen29 a écrit :Ce serait dommage de quitter ce monde sans avoir rien perçu de l'éveil insurpassable,...
Namasté, Auteur : Ichinen29
Date : 27 mars18, 23:05
Message : La pratqiue d'un boddhisattva est toujours sincère....c'est inclut dans son état de vie....
Auteur : IDRVDC
Date : 28 mars18, 10:13
Message : Namasté,
Ichinen29 a écrit :La pratqiue d'un boddhisattva est toujours sincère....c'est inclut dans son état de vie....
Bien !
Alors Vous avez certainement à Coeur l'Etude du Soutra du Lotus et êtes donc enclin à Travailler dessus ! N'est-ce pas ?
Nous Nous en Réjouissons d'autant plus que de nombreuses Questions Intéressant l'Auditoire sont restées en suspens ... !
Rq :
Ces mêmes Questions sont aussi Utiles à Ceux à Qui Elles sont Posées afin de faire Emerger la Vérité en Leur Profondeur, faisant émerger une partie inconsciente ignorée afin de Travailler dessus et Progresser sur la Voie ...
Par exemple, Vous, Ichinen29, Vous avez Pris Conscience qu'en Mettant en Pratique de Votre Mieux le S d L, Vous êtes Engagé sur la Voie des Boddhisattvas, alors que d'autres Membres Interrogés sur ce même forum n'ont pas Répondu favorablement à cette Question alors qu'ils Honorent le S d L par ailleurs et Y Croient fermement (semble-t-il) ...
Grâce à la Franchise de Vos Réponses, Ichinen29, peut-être a-t-il maintenant émergé en Leur Conscience que le Soutra du Lotus d'Adresse bien à Eux Ici et Maintenant et qu'il est Attendu d'Eux un Comportement Chevaleresque d'une Exemplarité aussi Bonne que Possible ! ?
Si tel est le cas, Ils peuvent déjà Vous Remercier, Ichinen29 ...
Cf : «
Considère celui qui te fait voir tes défauts comme s’il te montrait un trésor. » Bouddha
Nous Leur Souhaitons cette Progression en Pleine Conscience, car dans le cas contraire, leur maintien en l'état pourrait attester d'une sorte de Reniement inconscient de la Teneur Salvatrice du Soutra du Lotus, et pour des adeptes du Soutra du Lotus qu'ils sont, ce serait du gâchis.
Cf : «
La réalisation réside dans la pratique. » Bouddha
Ichine29, Vous Pouvez Relire les quelques Sujets récents que J'ai Postés et les Questions qui s'Y Trouvent et Qui ont suscité davantage d'Indifférence que de Jihi dirait-On ...
Rq :
Mais si c'est Compliqué, peut-être Puis-Je, si Vous Le Souhaitez, Reprendre certaines de Ces Questions !
Namasté Auteur : Ichinen29
Date : 28 mars18, 21:26
Message : Soyez sans inquiétude, la pratique du Daimoku, est la pratique du Sûtra du Lotus tel que Nichiren Daishonin l'a défini et tel que nous le pratiquons au sein de l'ACSBN ici en France. J'étudie et pratique depuis 24 ans avec les meilleurs références possibles comme tous pratiquant de notre mouvement. La Jihi ainsi que déjà précisé , s'exerce par la transmission de Nam Myoho Renge Kyo, dans notre mouvement; c'est l'acte de compassion ultime pour le Bouddha Fondamental, car il permet à chacun de s'émanciper de ce monde Saha grâce à l'éveil obtenu et à la révolution humaine qu'il opère....Pas d'inquiétude pour la "complication",..."un bouddha comprend la réelle entité de tous les phénomènes..."...(si vous le souhaitez....)
Auteur : IDRVDC
Date : 29 mars18, 11:27
Message : Namasté
Ichinen29 a écrit :Soyez sans inquiétude, la pratique du Daimoku, est la pratique du Sûtra du Lotus tel que Nichiren Daishonin l'a défini et tel que nous le pratiquons au sein de l'ACSBN ici en France. J'étudie et pratique depuis 24 ans avec les meilleurs références possibles comme tous pratiquant de notre mouvement.
Ichinen29 a écrit :La Jihi ainsi que déjà précisé , s'exerce par la transmission de Nam Myoho Renge Kyo, dans notre mouvement; c'est l'acte de compassion ultime pour le Bouddha Fondamental, car il permet à chacun de s'émanciper de ce monde Saha grâce à l'éveil obtenu et à la révolution humaine qu'il opère.... Pas d'inquiétude pour la "complication",..."un bouddha comprend la réelle entité de tous les phénomènes..."...(si vous le souhaitez....)
Comme Vous l’avez Dit Vous-Même :
Ichinen29 a écrit :Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi, pratique étude"...
Et comme l'a précisé Yvon dans ce même Sujet :
- La preuve théorique signifie qu'une doctrine est compatible avec la raison et la logique. C'est l'absence de contradictions internes dans un enseignement et la cohérence de ses principes
- La preuve tangible (factuelle) est la justification d'une doctrine par un résultat réel lorsqu'elle est mise en pratique. C'est la preuve qui est donnée par la vie elle-même ; l'adhésion à une doctrine doit se traduire par des résultats tangibles dans la vie présente. Nichiren considère la preuve tangible comme la plus importante.
Ce qui revient à dire que l'On Reconnaît l'Arbre à Ses Fruits.
Donc dans la mesure où Je Souhaite Vraiment que Vous Répondiez concisément et franchement à quelques des Questions que J'estime Fondamentales pour une Compréhension Profonde du Soutra du Lotus, Je Compte sur Vous pour Apporter un Eclairage et un Discernement Collectifs à Nos Auditeurs.
Namasté Auteur : Oiseau du paradis
Date : 29 mars18, 14:18
Message :
Un mot du vocabulaire d'IDRVDC m'a toujours fait rire spontanément.

Auteur : Ichinen29
Date : 29 mars18, 20:57
Message : Pour IRDVC je le renvoie au site de notre mouvement (bouddhisme soka) rubrique étude, aux différents ouvrages publiés, et aux post d'Yvon sur le Sûtra du Lotus, qui sont très complet...Je loue votre désir d'approfondir "votre" étude du Sûtra du Lotus -nous pratiquants soka- le faisons depuis nos débuts de pratique respectifs...Nous ne remettons pas en cause l'enseignement du Daishonin et continuons avec persévérance, bonne foi et modestie, d'approfondir cette pratique dans nos vies. Chacun d'entre nous a fait la démarche de réflexion individuelle qui a mené à notre engagement et à notre décision de recevoir l'objet de culte (Gohonzon).
Auteur : algol-x
Date : 29 mars18, 22:59
Message : La Soka Gakkai est un mouvement contesté en raison (et pas uniquement) de ses racines nationalistes:
un extrait d'une déclaration faite par Makiguchi après le début de la guerre du Pacifique [les Japonais ont appelé ainsi leur guerre d'agression contre les États-Unis, la Grande-Bretagne et d'autres pays] montre clairement qu'il n'avait aucune opposition réelle à la guerre lui-même. Le 10 août 1942, presque un an avant son arrestation et M. Makiguchi a publié les directives suivantes:
"Sacrifiez votre propre existence pour tailler la chair de l'adversaire. Abandonnez votre propre chair pour scier l'os de l'adversaire. En raison de leur incorporation de cette célèbre stratégie japonaise d'escrime qu’est le (kendo) dans leurs tactiques pendant la guerre, l'armée japonaise est capable d’être glorieuse, toujours victorieuse et invincible dans le conflit sino-japonais et dans la guerre du Pacifique, soulageant les esprits du peuple japonais. Ceci (stratégie de sacrifice) devrait être considéré comme un style de vie idéal pour ceux qui restent à la maison et devrait être appliqués à tous les aspects de notre vie quotidienne. "
Extrait du: manuel d'instruction de Makiguchi résumant les expériences" et Témoignages de vie basés sur la philosophie de la valeur du
Bonté suprême. »

Auteur : Yvon
Date : 29 mars18, 23:35
Message : Ce n'est pas le sujet du post . Vous êtes encore une fois HS
Auteur : algol-x
Date : 29 mars18, 23:45
Message : Yvon a écrit :Ce n'est pas le sujet du post . Vous êtes encore une fois HS
C'est votre nouveau mantra ?

Auteur : Ichinen29
Date : 30 mars18, 00:10
Message : blablablabla!!......
Auteur : zeste de savoir
Date : 30 mars18, 03:38
Message : Ichinen29 a écrit :NMRK...blablablabla!!......
.

Auteur : Ichinen29
Date : 30 mars18, 05:07
Message : Vous avez rajouté quelque chose,...non???...trafiquer un commentaire, bizarre comme procédé?..;Honnêteté?....ça vous ressemble en tous cas...
Auteur : zeste de savoir
Date : 30 mars18, 05:36
Message : Ichinen29 a écrit :Vous avez rajouté quelque chose,...non???...trafiquer un commentaire, bizarre comme procédé?..;Honnêteté?....ça vous ressemble en tous cas...
Hors sujet le thème est étude et méditation, pas le blablabla sur NMRK, il y des posts pour ca !

Auteur : algol-x
Date : 30 mars18, 05:47
Message : Ichinen29 a écrit :c'est l'acte de compassion ultime pour le Bouddha Fondamental
Lequel ? (document Nichiren Shu)
Nichiren Shū:
1) Bouddha atemporel: Śākyamuni
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nichiren (moines, nonnes, laïcs)
Nichiren Shōshū:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: le Dai-Gohonzon (de Namu Myōhō Renge Kyō)
3) Sangha: Nikkō Shōnin et les Patriarches successifs du Taisekiji.
Soka Gakkai :la doctrine officielle en théorie:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nikkō Shōnin
Soka Gakkai: de la réalité observée et pratiquée:
1) Bouddha atemporel: le président Ikeda
2) Dharma: Les enseignements et les écrits du président et de la Sōka Gakkai
3) Sangha: L'organisation de la Sōka Gakkai et tous ses membres
http://nichiren-shu.org/

Auteur : Yvon
Date : 30 mars18, 06:53
Message :
-- 30 Mar 2018, 12:53 --
-- 30 Mar 2018, 12:54 --
zeste de savoir a écrit :
Hors sujet le thème est étude et méditation, pas le blablabla sur NMRK, il y des posts pour ca !

Pour une fois on est d'accord
Auteur : zeste de savoir
Date : 30 mars18, 08:04
Message : Ichinen29 a écrit :c'est l'acte de compassion ultime pour le Bouddha Fondamental
algol-x a écrit :
Lequel ? (document Nichiren Shu)
Nichiren Shū:
1) Bouddha atemporel: Śākyamuni
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nichiren (moines, nonnes, laïcs)
Nichiren Shōshū:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: le Dai-Gohonzon (de Namu Myōhō Renge Kyō)
3) Sangha: Nikkō Shōnin et les Patriarches successifs du Taisekiji.
Soka Gakkai :la doctrine officielle en théorie:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nikkō Shōnin
Soka Gakkai: de la réalité observée et pratiquée:
1) Bouddha atemporel: le président Ikeda
2) Dharma: Les enseignements et les écrits du président et de la Sōka Gakkai
3) Sangha: L'organisation de la Sōka Gakkai et tous ses membres
http://nichiren-shu.org/

Pas vraiment faux...!
numéro de janvier 2018 de "bouddhisme vivant" est sorti. Il est entièrement consacré à "Célébrer le 90e anniversaire du président Ikeda".
Attends quoi? Il est toujours en vie?
Donc la première page est le message mensuel d' ... Ikeda.
L'article suivant, "bon a savoir" aborde des questions, ainsi qu'une citation sur le bonheur de ... Ikeda.
"Fondamental" est le suivant, qui est extrait d'un article de ... Ikeda.
L'article suivant est une histoire sur l'Académie de la Sagesse d'IKEDA. Il s'agit de "Protéger le mentor et ses enseignements".
Ensuite, dans Réflexions sur un anniversaire, il y a un groupe de "célébrités" de la SGI qui s'extasie sur comment est le merveilleux Ikeda. Les seuls noms que j'ai reconnu étaient Herbie Hancock et le Dr Carter (de l'infâme Gandhi, exposition King & Ikeda).
L'article suivant est un essai de ... vous l'avez deviné, Ikeda, intitulé "se renouveler soi meme chaque jour".
Puis il y a l'éternel article "Favoriser la jeunesse" et un autre article intitulé "sagesse et force" avec des photos d'Ikeda adulé par les foules.
Viennent ensuite "la Diplomatie citoyenne" cette fois avec des photos d'Ikeda en compagnie de plusieurs leaders politiques.
Vient ensuite une expérience intitulée "Construire une famille Soka".
Au moins, pensais-je, cela pourrait être un article qui n'inclut pas les louanges à Ikeda. FAUX! L'auteur attribue son intérêt renouvelé pour SGI à la révolution humaine et aux conseils d'Ikeda.
Ensuite, la série de conférences d'Ikeda avec toujours encore plus de photos d'Ikeda.
Le magazine se termine par un extrait de La Nouvelle Révolution Humaine ("histoire de la" SGI revue et corrigée par Ikeda) et un tas d'œuvres rassemblées par Ikeda.
Ce type n'est pas vénéré et ce n'est certainement pas une secte !
Alors ... Est-ce que tout le monde a fait ses plans pour célébrer les 90 ans d'Ikedaisme ?
https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] _birthday/ Auteur : IDRVDC
Date : 30 mars18, 10:20
Message : Namasté,
Ichinen29 a écrit :Pour IRDVC je le renvoie au site de notre mouvement (bouddhisme soka) rubrique étude, aux différents ouvrages publiés, et aux post d'Yvon sur le Sûtra du Lotus, qui sont très complet...
J'Y vais parfois, quant aux Sujets d'Yvon, ils sont souvent intéressants, instructifs, et il est dommage que cet Homme soit si Indifférents aux Questions Exégétiques soulevées ...
Ichinen29 a écrit :Je loue votre désir d'approfondir "votre" étude du Sûtra du Lotus
Je L'ai déjà bien Approfondi, Sachez-Le !
Ichinen29 a écrit :-nous pratiquants soka- le faisons depuis nos débuts de pratique respectifs...
Alors échangeons donc les interprétations qui sont le Fruit de Nos Recherches !
Ichinen29 a écrit :Nous ne remettons pas en cause l'enseignement du Daishonin et continuons avec persévérance, bonne foi et modestie, d'approfondir cette pratique dans nos vies. Chacun d'entre nous a fait la démarche de réflexion individuelle qui a mené à notre engagement et à notre décision de recevoir l'objet de culte (Gohonzon).
Le Bouddha demande aussi d'avoir une Réflexion Individuelle Profonde au Sujet du Soutra (Complet), Me semble-t-il ! Non ?
Namasté, Auteur : Ichinen29
Date : 30 mars18, 12:12
Message : et c'est totalement le cas,...c'est celle de Nichiren daishonin(Bouddha Fondamental) qui y a consacré sa vie entière,...et à laquelle nous avons totalement adhéré en toute connaissance de cause, merci,...
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 08:21
Message : Le "bouddha fondamental" lequel ?
document Nichiren Shu
Nichiren Shū:
1) Bouddha atemporel: Śākyamuni
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nichiren (moines, nonnes, laïcs)
Nichiren Shōshū:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: le Dai-Gohonzon (de Namu Myōhō Renge Kyō)
3) Sangha: Nikkō Shōnin et les Patriarches successifs du Taisekiji.
Soka Gakkai :la doctrine officielle en théorie:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nikkō Shōnin
Soka Gakkai: de la réalité observée et pratiquée:
1) Bouddha atemporel: le président Ikeda
2) Dharma: Les enseignements et les écrits du président et de la Sōka Gakkai
3) Sangha: L'organisation de la Sōka Gakkai et tous ses membres

Auteur : Yvon
Date : 02 avr.18, 08:38
Message : La Nichiren Shu école d'un moine ayant trahie Nichiren de mieux en mieux comme source !

Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 09:03
Message : Yvon a écrit :La Nichiren Shu école d'un moine ayant trahie Nichiren de mieux en mieux comme source !

Certes ! la haine suscitée par Gakkai vis à vis de la "faction tolérante" et de tout ceux qui la contredisent, est un excellent anti-dépresseur, ainsi qu'un facteur de cohésion de groupe, il suffit de lire des ouvrages d'histoire ! peut-être aurez-vous la tête brisée en sept morceaux comme votre mentor !

Auteur : Yvon
Date : 02 avr.18, 09:32
Message : C'est sûr la Nichiren Shu comme la Nichiren Shoshu fut "trés tolérente" avec le gouvernement militariste japonais durant la WW2 et les rétributions furent sévères .
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 09:39
Message : Yvon a écrit :les rétributions furent sévères .
Comme celles d'Ikeda ?
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 59637.html

Auteur : Yvon
Date : 02 avr.18, 09:41
Message : Vous verrez bien voir :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 59645.html Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 10:51
Message : Yvon a écrit :Vous verrez bien voir
Incompréhensible !

Auteur : Shonin
Date : 02 avr.18, 23:05
Message : Sûtra du Lotus, p.145, chapitre 34, Durée de la vie du Bouddha.
"
Shakyamuni exposa d'abord les principes de "l'impermanence, la souffrance, l'absence d'égo et la non-substantialité" , et il critiqua sévèrement l'attachement au plaisir. Puis, lorrsque, grâce à ces enseignements provisoires, il eut élevé l'état de vie des gens, il exposa le Sûtra du Lotus dans lequel il révéla finalement le véritable aspect des Quatre Vertus indestructibles : éternité, joie, véritable soi et pureté . * "
* Décrit dans le 15ème chapitre du Sûtra, les quatre guides des boddhisattvas sortis de la Terre, appelés parfois les quatre grands boddhisattvas, incarnent les Quatre Vertus indestructibles : Jogyo = le véritable soi, Muhengyo = l'éternité, Jyogyo = la pureté et Anryugyo = le bonheur.
Bonne journée.
Auteur : IDRVDC
Date : 03 avr.18, 11:12
Message : Namasté,
Ichinen29 a écrit :et c'est totalement le cas,...c'est celle de Nichiren daishonin(Bouddha Fondamental) qui y a consacré sa vie entière,...et à laquelle nous avons totalement adhéré en toute connaissance de cause, merci,...
Quand Je Disais Réflexion Individuelle Profonde au Sujet du Soutra (Complet), c'est plus précisément une Réflexion Personnelle Profonde (Méditation) au Sujet du Soutra (Complet) qu'il Conviendrait de Comprendre !
Dans la mesure où Vous n'êtes probablement pas Nichiren mais un Disciple du Bouddha Historique, il conviendrait que l'Etude des Soutras soit la Vôtre Personnellement pour "Garder en Soi" les Paroles du Bouddha et Mettre ses Enseignements en Pratique, plutôt que de satisfaire superficiellement de l'Etude d'un Disciple du Bouddha (en l'occurrence les Ecrits de Nichiren) sans pour autant "Garder" en Soi les Paroles du Soutra Lui-Même !
Que Nichiren Vous Aide et Vous Conduise en Votre Etude Approfondie du Soutra, c'est sans Doute une Bonne Chose, mais si cela doit Vous éviter une Etude Personnelle Approfondie du Soutra, ne pensez-Vous pas que cela puisse être contre-productif ?
Ce serait placer Nichiren "au dessus" du Bouddha Shakyamuni ! Non ?
Est-ce donc cela le « Bouddha Fondamental » dont Vous parlez ?
A Qui ou à Quoi correspond ce « Bouddha Fondamental » dans l’Enseignement de Shakyamuni, SVP ?
Namasté,
Auteur : Ichinen29
Date : 03 avr.18, 22:24
Message : Je suis un disciple de Nichiren Daishonin et de Daisaku Ikeda à cette époque,...Shakyamuni apparait sur le Gohonzon près du bouddha Taho, et représente l'aspect subjectif des phénomènes ..il est bien le Bouddha historique,...Nichiren Daishonin est le Bouddha Fondamental des Derniers Jours de la Loi Encore une fois référez vous aux post (nombreux) précédents ,d'yvon notamment concernant la présentation de notre enseignement...Ma réflexion personnelle m'a conduit à cette pratique à laquelle j'adhère entièrement(24ans d'étude et de pratique!)...Je re-poste (3ème fois!)cet extrait du Gosho qui répond à votre question...
"Aux époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, cet enseignement n'a pas été propagé, parce que les autres sûtras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits. maintenant, à l'époque des Derniers Jours de la Loi, ni le Sûtra du Lotus ni les autres sûtras ne peuvent plus conduire à l'illumination. Il n'y a que NAM MYOHO RENGE KYO qui puisse le faire. Ce n'est pas seulement mon opinion. Shakyamuni, le bouddha Taho, tous les bouddha sdes dix directions ainsi que les innombrables boddhisattvas sortis de la terre ont confirmé qu'il en était ainsi."- (L'enseignement pour l'époque des Derniers Jours de la Loi"1ER Avril1278-l§T-III, 302-
Auteur : algol-x
Date : 04 avr.18, 00:17
Message : la pratique mantrique préconisée dans le sutra du lotus, chapitre XXV, est
la récitation du nom du bodhisattva Avalokitesvara.
https://villagedespruniers.net/sutra/so ... iverselle/
Excellente journée à vous tous !

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 04:29
Message : Non ce n'est pas la pratique préconisée dans le Sûtra du Lotus .
Auteur : algol-x
Date : 04 avr.18, 04:34
Message : Yvon a écrit :Non ce n'est pas la pratique préconisée dans le Sûtra du Lotus .
Il suffit de lire le chapitre XXV du sutra du lotus !

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 05:27
Message : Mauvaise interprétation voici la pratique préconisée :
Ce sûtra est le texte le plus explicite quant aux mérites acquis par sa récitation et sa copie :
"Si un fils de bien, ou une fille de bien, accepte et garde ce Livre du lotus de la Loi, s’il le lit, le récite, l’explique, le copie, cette personne obtiendra huit cents mérites pour l’œil, mille deux cents mérites pour l’oreille, huit cents mérites pour le nez, mille deux cents mérites pour la langue, huit cents mérites pour le corps, mille deux cents mérites pour le mental."
(Traduction de Jean Noel Robert 1997, chap. 19, p. 311 et chap. 23, p. 348-350.)
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 avr.18, 05:35
Message : Ichinen29 a écrit :
"Aux époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, cet enseignement n'a pas été propagé, parce que les autres sûtras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits. maintenant, à l'époque des Derniers Jours de la Loi, ni le Sûtra du Lotus ni les autres sûtras ne peuvent plus conduire à l'illumination. Il n'y a que NAM MYOHO RENGE KYO qui puisse le faire. Ce n'est pas seulement mon opinion. Shakyamuni, le bouddha Taho, tous les bouddha sdes dix directions ainsi que les innombrables boddhisattvas sortis de la terre ont confirmé qu'il en était ainsi."- (L'enseignement pour l'époque des Derniers Jours de la Loi"1ER Avril1278-l§T-III, 302-
Ce n'est pas du bouddhisme, juste du nichinérisme, dont les aspects les plus frappant sont la rigidité, le fanatisme, l'intolérance, le rigorisme, et le sectarisme !

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 05:47
Message : Faudrait arrêter de dire de telles conneries

Auteur : algol-x
Date : 04 avr.18, 06:12
Message : Yvon a écrit :Mauvaise interprétation voici la pratique préconisée :
Ce sûtra est le texte le plus explicite quant aux mérites acquis par sa récitation et sa copie :
"Si un fils de bien, ou une fille de bien, accepte et garde ce Livre du lotus de la Loi, s’il le lit, le récite, l’explique, le copie, cette personne obtiendra huit cents mérites pour l’œil, mille deux cents mérites pour l’oreille, huit cents mérites pour le nez, mille deux cents mérites pour la langue, huit cents mérites pour le corps, mille deux cents mérites pour le mental."
(Traduction de Jean Noel Robert 1997, chap. 19, p. 311 et chap. 23, p. 348-350.)
Entre parenthèses, je parlais de
la pratique mantrique préconisée
dans le XXVeme chapitre du SDL. L'extrait du SDL que vous avez mis ci-dessus n'étaye nullement vos affirmations ! Il n'y a pas
qu'une pratique préconisée dans Le SDL ! L'interprétation de Nichiren sur le titre du SDL est le fruit d'une exégèse obscure, et les interprétations de la SGI à savoir que Nichiren serait le darmakaya (le Bouddha fondamental) a pour origine la Nichiren Shoshu, bien après la mort de Nichiren, et n'a pas été adopté par la faction tolérante du Nichirénisme, la Nichiren Shu ...

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 06:16
Message : C'est Nichiren luil même qui se proclame comme le bouddha fondamental , vous avez la mémoire courte
-- 04 Avr 2018, 12:16 --
C'est Nichiren luil même qui se proclame comme le bouddha fondamental , vous avez la mémoire courte
Auteur : algol-x
Date : 04 avr.18, 06:27
Message : Yvon a écrit :C'est Nichiren luil même qui se proclame comme le bouddha fondamental , vous avez la mémoire courte
C'est le point de vue de votre "organisation" et je l'ai déjà expliqué ci-dessus !
Bien à vous !

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 06:41
Message : Non c'est le point de vue de Nichiren qui l'a lui même mentionnait dans un de ses écrit .
Auteur : algol-x
Date : 04 avr.18, 06:46
Message : Yvon a écrit :Non c'est le point de vue de Nichiren qui l'a lui même mentionnait dans un de ses écrit .
Vous êtes buté et incapable d’étayer vos affirmations !

Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 06:52
Message : Encore une fois cela a déjà été fait dans un autre sujet , c'est bien pour cela que je dis que vous avez la mémoire courte . Tous vos sujets sont redontants . Vous avez la mémoire d'un poisson rouge , et vous tournez en rond dans votre bocal .
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 avr.18, 08:02
Message : Yvon a écrit :Non c'est le point de vue de Nichiren qui l'a lui même mentionnait dans un de ses écrit .
L’ennui avec le bouddhisme de Nichiren, c’est qu'il calomnie, et dénigre toutes les formes de bouddhisme.
Dont pourtant, il se revendique.
Pour ses adeptes, cela ne peux fonctionner qu’en affirmant que Nichiren est le bouddha fondamental qui remplaçe Sakyamuni et tous les enseignements antérieurs,
car l’époque l'exigerait, etc...
Comme il était surtout foncièrement névrosé, et qu'il est cependant perçu comme une figure d'autorité... donc indiscutable par eux...
l’ensemble du système s‘en ressent... !

Auteur : Ichinen29
Date : 04 avr.18, 10:06
Message : ..Ils n'ont pas lu le Gosho, contrairement à nous,...
Auteur : IDRVDC
Date : 04 avr.18, 10:41
Message : Namasté,
Yvon a écrit :Encore une fois cela a déjà été fait dans un autre sujet ...
Ce serait juste sympathique de (re)Citer ici puisqu'On Vous le Demande, les paroles de Nichiren à ce sujet là !
S'il s'agit de ceci : "Aux époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, cet enseignement n'a pas été propagé, parce que les autres sûtras n'avaient pas encore perdu le pouvoir de procurer des bienfaits. maintenant, à l'époque des Derniers Jours de la Loi, ni le Sûtra du Lotus ni les autres sûtras ne peuvent plus conduire à l'illumination. Il n'y a que NAM MYOHO RENGE KYO qui puisse le faire. Ce n'est pas seulement mon opinion. Shakyamuni, le bouddha Taho, tous les bouddhas des dix directions ainsi que les innombrables boddhisattvas sortis de la terre ont confirmé qu'il en était ainsi."- (L'enseignement pour l'époque des Derniers Jours de la Loi"1ER Avril1278-l§T-III, 302-
Alors Nichiren serait en pleine contradiction avec le Soutra du Lotus et avec d'autres de ses propres enseignements et avec les enseignements de Shakyamuni préconisant, comme il se doit, la Mémorisation/Intégration, l'Etude et la Propagation du Soutra du Lotus (dans son intégralité) !
Par exemple, c'est aussi Nichiren qui confirme les propos du Bouddha Taho quant à l'Intérêt de l'intégralité du Soutra !
Cf : "
Le bouddha Taho vint tout exprès de l'est, de sa Terre de trésors et de pureté, en traversant de nombreux pays.
Se tournant vers Shakyamuni, il confirma : "Le Sutra du Lotus est véridique dans son intégralité." " La preuve du Sutra du Lotus (Minobu, 28 février 1282 à Nanjo Tokimitsu)
Quels Enseignements devons-Nous Comprendre dans les Propos (d'apparences parfois contradictoires) de Nichren ?
Par ailleurs, sur quelles références du "Bouddha Fondamental des Derniers Jours de la Loi" Vous référez-Vous vis à vis du Soutra ? SVP.
Puisse le Bouddha Taho Vous Eclairer sur la Voie du Discernement !
Namasté, Auteur : Yvon
Date : 04 avr.18, 18:29
Message : Chapitre XXV
Porte universelle du bodhisattva Avalokitesvara (Kanzeon bosatsu fumon hon, abrégé en Fumon) Le chapitre décrit les bienfaits dispensés par le bodhisattva Avalokiteshvara (Kannon ou Kanzeon). Tout d'abord, le bodhisattva Akchayamati (Intention-Inépuisable) demande à Shakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara (Celui qui perçoit les sons du monde) est ainsi nommé. Shakyamuni répond que c'est parce qu'il perçoit et sauve tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent avec sincérité. Il mentionne de plus sept désastres dont on peut être sauvé par le pouvoir du bodhisattva Avalokiteshvara : le feu, l'inondation, les démons-rakshasa*, les épées et les bâtons, l'attaque des démons, l'emprisonnement et les attaques de bandits. Avalokiteshvara, dit-il, libère aussi les êtres des trois poisons que sont l'avidité, l'arrogance et l'ignorance, et exauce les prières de ceux qui veulent des enfants. Il peut emprunter à son gré n'importe quelle forme, devenant un deva un être humain, un démon ou toute autre forme qui convient pour prêcher l'enseignement du Bouddha. Shakyamuni énumère ensuite les trente-trois formes que prend Avalokiteshvara pour sauver les êtres. Il ajoute qu'Avalokiteshvara délivre de la peur en période de dangers ou de troubles. Le bodhisattva Akchayamati offre alors un collier précieux à Avalokiteshvara qui, à son tour, le divise en deux et en offre une moitié à Shakyamuni et l'autre moitié à la Tour aux Trésors.
En Chine, ce chapitre fut considéré comme un sutra indépendant, et le culte d'Avalokiteshvara y fut très populaire. Au Japon, le culte populaire transforma le bodhisattva en divinité féminine Kanzeon abrégé en Kannon. Dans le Myoho-Renge-Kyo de Kumarajiva, ce chapitre possède une section en prose et une en vers. D'après la préface du Tembon Hoke Kyo, la section en vers n'existait pas à l'origine dans le texte de Kumarajiva, mais fut ajoutée ultérieurement. Le Sho Hokke Kyo ne comporte pas de partie versifiée.
On voit bien qu'il n'y a aucune pratique préconisée dans ce chapitre.
Auteur : zeste de savoir
Date : 04 avr.18, 19:58
Message : Yvon a écrit :Chapitre XXV
Porte universelle du bodhisattva Avalokitesvara (Kanzeon bosatsu fumon hon, abrégé en Fumon) Le chapitre décrit les bienfaits dispensés par le bodhisattva Avalokiteshvara (Kannon ou Kanzeon). Tout d'abord, le bodhisattva Akchayamati (Intention-Inépuisable) demande à Shakyamuni d'expliquer pourquoi le bodhisattva Avalokiteshvara (Celui qui perçoit les sons du monde) est ainsi nommé. Shakyamuni répond que c'est parce qu'il perçoit et sauve tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, sont tourmentés et l'appellent avec sincérité. Il mentionne de plus sept désastres dont on peut être sauvé par le pouvoir du bodhisattva Avalokiteshvara : le feu, l'inondation, les démons-rakshasa*, les épées et les bâtons, l'attaque des démons, l'emprisonnement et les attaques de bandits. Avalokiteshvara, dit-il, libère aussi les êtres des trois poisons que sont l'avidité, l'arrogance et l'ignorance, et exauce les prières de ceux qui veulent des enfants. Il peut emprunter à son gré n'importe quelle forme, devenant un deva un être humain, un démon ou toute autre forme qui convient pour prêcher l'enseignement du Bouddha. Shakyamuni énumère ensuite les trente-trois formes que prend Avalokiteshvara pour sauver les êtres. Il ajoute qu'Avalokiteshvara délivre de la peur en période de dangers ou de troubles. Le bodhisattva Akchayamati offre alors un collier précieux à Avalokiteshvara qui, à son tour, le divise en deux et en offre une moitié à Shakyamuni et l'autre moitié à la Tour aux Trésors.
En Chine, ce chapitre fut considéré comme un sutra indépendant, et le culte d'Avalokiteshvara y fut très populaire. Au Japon, le culte populaire transforma le bodhisattva en divinité féminine Kanzeon abrégé en Kannon. Dans le Myoho-Renge-Kyo de Kumarajiva, ce chapitre possède une section en prose et une en vers. D'après la préface du Tembon Hoke Kyo, la section en vers n'existait pas à l'origine dans le texte de Kumarajiva, mais fut ajoutée ultérieurement. Le Sho Hokke Kyo ne comporte pas de partie versifiée.
On voit bien qu'il n'y a aucune pratique préconisée dans ce chapitre.
Quel escamoteur

utiliser un résumé... pour ne pas montrer la réalité.. (réalité = vérité dixit Coeur de Loi)
C'est pas bien de changer le sens du sutra du lotus, vous finirez par avoir les dents cariés, le nez aplati et la tête en 7 morceaux !
Sutra d’Avalokiteshvara
Ensuite le Bôdhisattva Mahâsattva Akchaiamati s’étant levé de son siège, après avoir rejeté sur son épaule la partie supérieure de sa robe, fléchi le genou droit et dirigé ses mains en signe de respect dans la direction ou se trouvait Bhagavat, lui dit : « Pourquoi au Bhagavat, le Bodhisattva Mahasattva Avalokiteshvara porte-t-il ce nom ? »
Bhagavat lui répondit : »Sache que les centaines de millions de créatures qui souffrent en ce monde de divers maux n’ont qu’à
entendre le nom du Bodhisattva Avalokiteshvara pour qu’aussitôt elles soient délivrées de leurs souffrances. Que ces créatures malheureuses tombent dans un feu dévorant, soient emportées par les eaux impétueuses d’un fleuve ou encore jetées à la suite d’un naufrage sur les rivages de l’île des Rakchasis,
il leur suffira d’invoquer le Bôdhisattva Avaloliteshvara pour être sauvé, et même, dans le cas du navire en dérive un seul être aurait l’idée de solliciter ce Bodhisattva et tous seraient délivrés. Si un homme, qu’il fut coupable ou innocent, était enchaîné,
il n’aurait qu’à prononcer ce nom pour qu’il fût libéré. Si cet univers composé d’un millier de trois mille mondes n’était habité que par des scélérats, des voleurs qui détroussent les marchands, et que l’un deux voyageant avec une grande caravane riche en objets précieux soit attaqué par ces brigands, i
l suffirait alors que le marchand priât les membres de la caravane d’invoquer d’une seule voix le Bodhisattva Avalokiteshvara en les rassurants, et toute la caravane serait en sécurité.
Ceux qui agissent sous l’influence de la passion, comme ceux qui sont soumis à l’emprise de la haine et de l’ignorance,
seront libérés s’ils invoquent le nom d’Avalokiteshvara.
Ensuite le Bodhisattva Mahasattva Akchaiamati parla ainsi à Baghavat : « Comment le Bodhisattva Avalokiteshvara se trouve-t-il dans ce monde ? Comment enseigne-t-il la Loi aux créatures ? » Voici la réponse de Baghavat : « Dans certains univers Avalokiteshvara enseigne la Loi aux créatures sous l’apparence d’un Bouddha. Dans d’autres univers il le fait sous la figure d’un Bodhisattva ou de divers personnages.
Quel que soit sa forme le Bodhisattva Avalokiteshvara procure la sécurité à tous ceux qui craignent. »
Alors Akchaiamati, le coeur plein de joie, prononça les stances suivantes :
O toi, dont les yeux sont pleins de bienveillance, toi qui est sage et savant, plein de compassion, de générosité et de pureté;
Toi qui est sans tache, sans souillure, dont la splendeur est comparable à celle d’un soleil de connaissance sans aucune trace d’obscurité, dont la lumière n’est interceptée par aucun nuage, tu brilles, majestueux au-dessus des univers.
Honoré pour ta grande compassion, tel un nuage de miséricorde, tu éteins le feu de la souffrance qui brûle les êtres, en faisant tomber sur eux la pluie délicieuse et vivifiante de la Loi.
L’homme qui se trouve au milieu d’un champs de flamme, d’une dispute, sur un champ de bataille ou en proie à quelque autre danger, celui-là,
n’à qu’à invoquer Avalokiteshvara pour que la colère de ses ennemis s’apaise aussitôt.
Pensez à Avalokiteshvara, à cet être pur, au moment de mourir ou dans les périodes de souffrances: il est le refuge et le protecteur des hommes.
Ayant atteint la perfection de toutes les vertus, le regard plein de compassion et de charité Avalokiteshvara est comparable à un vaste océan de vertus.
Sage plein de bonté envers toutes les créatures, Avalokiteshvara sera dans les temps futurs un Bouddha qui anéantira toutes les souffrances de l’existence.
Ce guide des rois des chefs du monde est honoré par l’univers, car il est présent dans toutes les terres de Bouddha, ou il se tient à gauche d’Amitabha qui, siégeant sur un trône formé d’un pur et gracieux lotus, est resplendissant.
Pendant que Bhagavat exposait ce récit, quatre vingt-quatre mille êtres vivants de cette assemblée eurent la vision de l’état suprême de Bouddha parfaitement accompli.
(Source: Le Sutra du Lotus blanc de la Loi merveilleuse – trad. André Chédel – Dervy livres)
Auteur : Shonin
Date : 04 avr.18, 22:10
Message : Enfin un zeste de savoir . . . Nous avons faillis attendre !
dommage que vous récitiez seulement 1 texte.

Auteur : algol-x
Date : 05 avr.18, 00:43
Message : Yvon a écrit :Non c'est le point de vue de Nichiren qui l'a lui même mentionnait dans un de ses écrit
Yvon a écrit :Encore une fois cela a déjà été fait dans un autre sujet , c'est bien pour cela que je dis que vous avez la mémoire courte . Tous vos sujets sont redontants . Vous avez la mémoire d'un poisson rouge , et vous tournez en rond dans votre bocal .
Ichinen29 a écrit :.Ils n'ont pas lu le Gosho, contrairement à nous,...
Shonin a écrit :Enfin un zeste de savoir . . . Nous avons faillis attendre !dommage que vous récitiez seulement 1 texte
Rien de factuel ! seulement des propos qui masquent mal le vide sidéral de vos interventions !

Auteur : Yvon
Date : 05 avr.18, 03:12
Message : J'y reviendrai sur le bouddha fondamental puisque vous avez tout oublié mon petit poisson rouge

Auteur : algol-x
Date : 05 avr.18, 03:35
Message : Yvon a écrit :J'y reviendrai sur
le bouddha fondamental puisque vous avez tout oublié mon petit poisson rouge

Déjà répondu p.7 :
Lequel ?
Nichiren Shū:
1) Bouddha atemporel: Śākyamuni
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nichiren (moines, nonnes, laïcs)
[Nichiren Shōshū:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: le Dai-Gohonzon (de Namu Myōhō Renge Kyō)
3) Sangha: Nikkō Shōnin et les Patriarches successifs du Taisekiji.
Soka Gakkai :la doctrine officielle en théorie:
1) Bouddha atemporel: Nichiren Daishōnin
2) Dharma: Le Sūtra du Lotus, Namu Myōhō Renge Kyō
3) Sangha: Nikkō Shōnin
Soka Gakkai: de la réalité observée et pratiquée:
1) Bouddha atemporel: le président Ikeda
2) Dharma: Les enseignements et les écrits du président et de la Sōka Gakkai
3) Sangha: L'organisation de la Sōka Gakkai et tous ses membres
http://nichiren-shu.org/

Auteur : zeste de savoir
Date : 05 avr.18, 03:39
Message : Yvon a écrit :Non c'est le point de vue de Nichiren qui l'a lui même mentionnait dans un de ses écrit
Yvon a écrit :Encore une fois cela a déjà été fait dans un autre sujet , c'est bien pour cela que je dis que vous avez la mémoire courte . Tous vos sujets sont redontants . Vous avez la mémoire d'un poisson rouge , et vous tournez en rond dans votre bocal .
Ichinen29 a écrit :.Ils n'ont pas lu le Gosho, contrairement à nous,...
Shonin a écrit :Enfin un zeste de savoir . . . Nous avons faillis attendre !dommage que vous récitiez seulement 1 texte
Yvon a écrit :J'y reviendrai sur le bouddha fondamental puisque vous avez tout oublié mon petit poisson rouge

Algol-x a écrit :Rien de factuel ! seulement des propos qui masquent mal le vide sidéral de vos interventions !

Et encore le vide pour des bouddhistes, ca a une utilité !

Auteur : Ichinen29
Date : 05 avr.18, 07:37
Message : ...Abyssal...
Auteur : zeste de savoir
Date : 05 avr.18, 09:08
Message : Ichinen29 a écrit :(Tiré des "Commentaires des lettres et traités de Nichiren Daishonin"- "Les désirs mènent à l'illumination"-).
"A propos de la phrase" Les études doctrinales sont superficielles, alors que les pratiques de méditation sont profondes", il y a deux façons d'approfondir le bouddhisme. Les études consistent à étudier fidèlement le Sûtra et ses commentaires de façon objective et scientifique, selon un procédé logique et déductif. La méditation, elle, consiste à rechercher l'éveil de manière intuitive. Elle est axée sur la pratique et fonctionne sur le mode inductif.
Pour enseigner la Loi à laquelle il s'est éveillé en tenant compte des capacités des simples mortels et de l'époque, le Bouddha utilise divers moyens. La doctrine est l'aspect visible, concret, tandis que la Loi à laquelle il s'est éveillé est un courant. la méditation est un moyen de parvenir directement à cet éveil et de puiser à ce courant. Ainsi le point de vue de la doctrine et celui de la méditation sont deux approches opposées. La doctrine est plus objective et elle laisse donc moins de place à l'erreur mais, par ailleurs, en ne s'attachant qu'à la doctrine, on risque de ne jamais arriver à l'éveil, étape que la méditation permet d'atteindre. Bien sûr, en approfondissant la doctrine, on peut approcher l'éveil du Bouddha, mais à elle seule cette approche théorique ne permet jamais d'atteindre réellement l'éveil, car celui-ci réside dans le passage de la théorie à l'action. Si,au contraire, on s'attache à la méditation en méprisant la doctrine, on risque fort de commettre des erreurs. Si on ne suit pas le Sûtra, on risque de s'égarer sur une voie autre que celle de l'éveil du Bouddha lui-même. Cette erreur est, par exemple, typique de l'attitude de l'école Zen selon laquelle les sûtras ne sont que "le doigt pointé vers la lune".
Autre exemple, Hoshin, dont Nichiren parle ici, qui a commis l'erreur de propager la récitation du nom du Bouddha Amida. La doctrine est superficielle et ne peut donc permettre d'atteindre l'éveil, tandis que la méditation est profonde mais étroite et comporte un risque d'égarement. Par conséquent, la pratique bouddhique correcte doit être accompagnée de ces deux pratiques, méditation et études doctrinales; il faut s'appliquer à acquérir l'enseignement en profondeur. Il en va de même dans le bouddhisme de Nichiren Daishonin. L'étude est nécessaire à une juste conception, et une profonde méditation est également nécessaire-c'est à dire qu'avec la pratique concrète de ces deux aspects, fonctionnant comme les deux roues d'une voiture ou les deux ailes d'un oiseau, s'aidant et se complétant mutuellement, on peut comprendre l'enseignement suprême du bouddhisme. "
Ainsi la "Shinjin" ou Foi bouddhique , dans le mouvement Soka, repose sur les 3 piliers de 'Foi,pratique étude"...
Attention à ne pas confondre, étude avec catéchisation et endoctrinement.
Ici on est ostensiblement dans le deuxième cas, il s'agit moins d'une étude que de l'expression d'un dogme d'un groupe de gens qui ont une démarche prosélyte très déclarée !

Auteur : IDRVDC
Date : 05 avr.18, 09:53
Message : Namasté,
zeste de savoir a écrit :Sutra d’Avalokiteshvara
Bhagavat lui répondit : »Sache que les centaines de millions de créatures qui souffrent en ce monde de divers maux n’ont qu’à entendre le nom du Bodhisattva Avalokiteshvara pour qu’aussitôt elles soient délivrées de leurs souffrances. Que ces créatures malheureuses tombent dans un feu dévorant, soient emportées par les eaux impétueuses d’un fleuve ou encore jetées à la suite d’un naufrage sur les rivages de l’île des Rakchasis, il leur suffira d’invoquer le Bôdhisattva Avaloliteshvara pour être sauvé, et même, dans le cas du navire en dérive un seul être aurait l’idée de solliciter ce Bodhisattva et tous seraient délivrés. Si un homme, qu’il fut coupable ou innocent, était enchaîné, il n’aurait qu’à prononcer ce nom pour qu’il fût libéré. Si cet univers composé d’un millier de trois mille mondes n’était habité que par des scélérats, des voleurs qui détroussent les marchands, et que l’un deux voyageant avec une grande caravane riche en objets précieux soit attaqué par ces brigands, il suffirait alors que le marchand priât les membres de la caravane d’invoquer d’une seule voix le Bodhisattva Avalokiteshvara en les rassurants, et toute la caravane serait en sécurité.
Ceux qui agissent sous l’influence de la passion, comme ceux qui sont soumis à l’emprise de la haine et de l’ignorance, seront libérés s’ils invoquent le nom d’Avalokiteshvara.
Ensuite le Bodhisattva Mahasattva Akchaiamati parla ainsi à Baghavat : « Comment le Bodhisattva Avalokiteshvara se trouve-t-il dans ce monde ? Comment enseigne-t-il la Loi aux créatures ? » Voici la réponse de Baghavat : « Dans certains univers Avalokiteshvara enseigne la Loi aux créatures sous l’apparence d’un Bouddha. Dans d’autres univers il le fait sous la figure d’un Bodhisattva ou de divers personnages. Quel que soit sa forme le Bodhisattva Avalokiteshvara procure la sécurité à tous ceux qui craignent. »
Alors Akchaiamati, le coeur plein de joie, prononça les stances suivantes :
O toi, dont les yeux sont pleins de bienveillance, toi qui est sage et savant, plein de compassion, de générosité et de pureté;
Toi qui est sans tache, sans souillure, dont la splendeur est comparable à celle d’un soleil de connaissance sans aucune trace d’obscurité, dont la lumière n’est interceptée par aucun nuage, tu brilles, majestueux au-dessus des univers.
Honoré pour ta grande compassion, tel un nuage de miséricorde, tu éteins le feu de la souffrance qui brûle les êtres, en faisant tomber sur eux la pluie délicieuse et vivifiante de la Loi.
L’homme qui se trouve au milieu d’un champs de flamme, d’une dispute, sur un champ de bataille ou en proie à quelque autre danger, celui-là, n’à qu’à invoquer Avalokiteshvara pour que la colère de ses ennemis s’apaise aussitôt.
Pensez à Avalokiteshvara, à cet être pur, au moment de mourir ou dans les périodes de souffrances: il est le refuge et le protecteur des hommes.
Ayant atteint la perfection de toutes les vertus, le regard plein de compassion et de charité Avalokiteshvara est comparable à un vaste océan de vertus.
Sage plein de bonté envers toutes les créatures, Avalokiteshvara sera dans les temps futurs un Bouddha qui anéantira toutes les souffrances de l’existence.
Ce guide des rois des chefs du monde est honoré par l’univers, car il est présent dans toutes les terres de Bouddha, ou il se tient à gauche d’Amitabha qui, siégeant sur un trône formé d’un pur et gracieux lotus, est resplendissant.
Pendant que Bhagavat exposait ce récit, quatre vingt-quatre mille êtres vivants de cette assemblée eurent la vision de l’état suprême de Bouddha parfaitement accompli.
(Source: Le Sutra du Lotus blanc de la Loi merveilleuse – trad. André Chédel – Dervy livres)
Merci pour cette Citation du Soutra.
Eclairez - Nous, SVP ! 
:
Rq :
Questions reposant simplement sur l'Objectivité et l'Honnêteté des Participants de ce forum ou d'ailleurs, SVP :
D'un côté, en reprenant ne serait-ce que ce qui vient d'être Cité du Soutra, Prenez les Lignes décrivant les Caractéristiques, les Attributs, les Capacités, les Mérites, etc ... du Bodhisattva Avalokiteshvara devenant Bouddha pour Enseigner comme Indiqué.
D'un autre côté, Prenez les Caractéristiques, les Attributs, les Capacités, les Mérites, etc ... que Vous Connaissez de Jésus Christ !
Alors selon Vous, d'où pourrait venir le Doute (Incrédulité) de tous ceux qui ne Reconnaissent pas Ce Qui Est, à savoir que Jésus Correspond parfaitement au "Corps de Manifestation" ou "corps de l'action" (oshin, ojin, 応身・応身仏, nirmanakaya, body of Condescension, Manifest body, Transformation body) du Bodhisattva Avalokiteshvara Prophétisé par Shakyamuni ?
Jésus n'était-il pas "
sage et savant, plein de compassion, de générosité et de pureté "
?
Par ailleurs, pour les disciples de Nichiren plus particulièrement :
Nichiren, s' exprimant en Esprit de Vérité, a-t-il affirmé des Eclairages Significatifs Le concernant tels que Ceux-qui suivent, Promettant d'Intervenir pour Accomplir les Prières de Ses Fidèles ? :
"
... je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne "
ou bien "
... En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom "
De même, Nichiren a-t-il fait des Promesses Telles que Celles-ci ? : "
Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. "
Bon ! Je Vous Laisse Y Réfléchir.
Je relève les copies ... disons dans quelques heures !
Bodhisattvament Vôtre !
Namasté Auteur : Ichinen29
Date : 05 avr.18, 22:16
Message : ...Nous ne prions pas Nichiren (tel un dieu vivant ou pas) pour qu'il exauce nos désirs,...Nous ouvrons et éveillons notre bouddhéité inhérente pour avoir la force, la bienveillance,la sagesse ,...nécessaire pour faire notre révolution humaine,...le bouddhisme est une voie d'éveil et d'émancipation pas de soumission à une entité extérieure quelconque!...Nous ne "suivons "pas Nichiren tel un "messie" et n'avons pas de"père" (bien qu'il s'agisse là du Grand Soi, en fait: on peut faite l'analogie avec la conscience Amala...)...Le bouddhisme est en accord avec la raison...sans amalgame douteux avec une religion déiste...
Auteur : algol-x
Date : 05 avr.18, 22:26
Message : Ichinen29 a écrit :...Nous ne prions pas Nichiren (tel un dieu vivant ou pas) pour qu'il exauce nos désirs,...Nous ouvrons et éveillons notre bouddhéité inhérente pour avoir la force, la bienveillance,la sagesse ,...nécessaire pour faire notre révolution humaine,...le bouddhisme est une voie d'éveil et d'émancipation pas de soumission à une entité extérieure quelconque!...Nous ne "suivons "pas Nichiren tel un "messie" et n'avons pas de"père" (bien qu'il s'agisse là du Grand Soi, en fait: on peut faite l'analogie avec la conscience Amala...)...Le bouddhisme est en accord avec la raison...sans amalgame douteux avec une religion déiste...
Mais vous priez le gohonzon afin qu'il exauce vos désirs, ce qui est une forme d’idolâtrie !

Auteur : Yvon
Date : 05 avr.18, 22:40
Message : Non nous pratiquons devant le gohonzon afine de développer notre état de bouddha .
Nichiren à inscrit son état de vie de bouddha afin que chacun de nous puisse révéler le sien .
Ce n'est que dans les prières silencieuses que nous formulons nos souhaits .
Auteur : algol-x
Date : 05 avr.18, 22:51
Message : Yvon a écrit :Non nous pratiquons devant le gohonzon afine de développer notre état de bouddha .
Nichiren à inscrit son état de vie de bouddha afin que chacun de nous puisse révéler le sien .
Ce n'est que dans les prières silencieuses que nous formulons nos souhaits .
Vraiment ?
directives de Tsuji
"Lorsque nous pouvons faire surgir le Nam-myoho-renge-kyo qui est à l’intérieur de nous, deux choses se passent : la première est que nous pouvons guérir n’importe qu’elle maladie, en d’autres mots cela agit comme un médicament. En général les médicaments prescrits agissent pour guérir un malaise bien précis ou un problème physique. Que nous ayons un mal de tête, un cancer ou des crises d’asthme, Nam-myoho-renge-kyo guérit tout. Le Sûtra que nous récitons dit que c’est le plus grand des médicaments ; l’autre pouvoir de daimoku lorsqu’il apparaît à l’intérieur de nous, est d’agir comme un aimant qui attire le bonheur. Dans le Gosho, Nichiren Daishonin dit : "Ceux qui croient en ce Sûtra s’attireront la bonne fortune de dix mille lieues à la ronde". Si nous désirons de l’argent, nous pouvons pratiquer pour cela, si nous n’avons pas de travail, la pratique nous conduira vers une nouvelle occupation ou un nouveau travail. Si nous désirons nous marier, nous trouverons un partenaire. Nous pouvons appeler chaque désir en récitant Nam-myoho-renge-kyo. Plus nous aurons de joie et de confiance, plus "l'aimant" deviendra fort...
Je ne sais pas ce que vous développez, à part quelque chose qui ressemble à du fanatisme, que votre "organisation" appelle "révolution humaine" !

Auteur : Ichinen29
Date : 06 avr.18, 00:41
Message : ..."Bonno Soku Bodai"...les désirs en tant que "moyen,....

Vous devriez essayer,...pour de bon,...
Auteur : algol-x
Date : 06 avr.18, 06:53
Message : Ichinen29 a écrit :..."Bonno Soku Bodai"...les désirs en tant que "moyen,....

Vous devriez essayer,...pour de bon,...
"Bonno" signifie : passion, troubles, illusions, c'est une manipulation et pas seulement sémantique: les adeptes s'épuisent à vouloir réaliser leurs "désirs" par la récitations du mantra, et comme ces bonnos amoindrissent leurs intuitions autant qu'il amplifie leurs désirs, le résultat peut s'avérer problématique, un exemple parmi d'autres: dans le cas ou les adeptes recherchent un compagnon, une compagne, leur "désirs" oblitérant leur perceptions, les conflits, les séparations sont fréquents !
Mais Gakkai est là avec ses injonctions à pratiquer, à s'investir davantage dans l'organisation, à "transformer son karma" jusqu’à ce qu'ils deviennent des militants décérébrés. C'est très différèrent du tantrisme, que votre organisation a déformé à son profit !
Voici l'interprétation des 108 bonnos d'après l’école zen soto:
http://www.sunyatazenconseil.com/blog/zen/bonnos-1.html

Auteur : Yvon
Date : 06 avr.18, 07:19
Message : Les désirs terrestres sont l'illumination :
Bonno Soku Bodai - Les bonno (troubles) impliquent l'Éveil
Le bouddhisme enseigne également un corollaire du principe du Poison changé en élixir : bonno soku bodai. Bonno signifie "afflictions" ou "défilements", "troubles" et également "désirs égocentriques de l'ignorance". Soku n'a pas de véritable équivalent, signifiant "s'identifie à" ou, dans ce contexte, "implique". Bodai signifie la bodhéité. Ainsi, bonno soku bodai signifie que les désirs égocentriques, qui affligent notre vie et créent tant de souffrances, impliquent l'Eveil et sont par eux-mêmes la bodhéité.
A première vue, cela paraît non seulement absurde mais dangereux. Et de fait, ce principe a engendré, à travers les âges, un lot considérable de mésinterprétations et de dommages. Beaucoup de personnes ont abusé de la traduction fallacieuse "les désirs sont en eux-mêmes l'Eveil" pour justifier leur égotisme et les pulsions hédonistes, prétextant que c'était une "activité d'Eveil".
Néanmoins, l'affirmation que les afflictions et les détresses impliquent l'Éveil est fondée sur le principe de la transformation du poison en élixir ainsi que sur le principe de la non-dualité, qui sont des enseignements fondamentaux du Sutra du Lotus. Lorsque ce corollaire est compris correctement, il nous indique une attitude saine et efficace dans notre relation avec nos émotions et nos besoins.
Avant d'analyser la nature non-duelle des bonno (désirs/détresses) et de la bodhéité, il faut bien préciser ce que nous entendons par ces termes. Il faut également comprendre de quelle manière cette relation est décrite dans la grande majorité des textes bouddhiques.
Les bonno sont ces caractéristiques ou ces traits personnels qui nous maintiennent dans un état d'agitation, d'anxiété ou de frustration, et nous empêchent d'atteindre la bodhéité. Nous appelons troubles les trois poisons - l'avidité, la colère et l'ignorance. On peut leur ajouter l'orgueil, les vues erronées et le doute.
L’orgueil est le fait de se considérer comme supérieur en capacités ou en savoir et une vision déformée d’un soi nombril du monde. Ce genre d’attitude erronée conduit à s’accrocher à des concepts d’existence et de non-existence, par exemple, ou à des notions que l’on ne peut pas prouver, comme Dieu, âme, etc.
Les gens s'attachent à ces croyances métaphysiques dans le vain espoir d'échapper à l'insécurité. Cette erreur est également propre à ceux qui nient la production conditionnée et la loi de causalité car cela permet de ne pas prendre en main sa propre vie et de ne pas regarder en face la vraie nature de la réalité.
En ce qui concerne le doute, un questionnement honnête et l’esprit de recherche n’est nullement un bonno. Mais ce doute peut conduire à la détresse par l’indécision, l’hésitation et une absence de confiance en soi.
D’après le bouddhisme, la misère des désirs dévorants, la paranoïa de la colère, la confusion de l’ignorance, la négativité engendrée par l’orgueil, les vues erronées et le doute sont des facteurs qui nous empêchent de nous sentir totalement à l’aise, heureux, sereins et confiants. C’est à cause d’eux que nous ne pouvons pas voir les choses sous leur véritable éclairage.
Les premiers enseignements bouddhiques présentaient la bodhéité comme un équivalent du nirvana. Nirvana signifie extinction des flammes des désirs-bonno. En d'autres termes, la bodhéité était vue comme un état où tous les troubles et le sentiment d'un moi qu'ils engendrent étaient entièrement détruits. C'est avec cette idée que les premiers adeptes se sont concentrés sur la négation des désirs-bonno et ont cherché à maintenir le pratiquant dans un état de conscience dépassionné par la méditation.
Parallèlement, on reconnaissait que les désirs-bonno pouvaient également avoir des côtés positifs qui n'avaient pas été développés. Par exemple, ceux qui étaient pleins de désirs dévorants et d'attachements étaient également capables d'un étonnant dévouement à l'égard des trois trésors. Ceux qui étaient particulièrement critiques et hostiles aux autres avaient également la capacité d'une analyse pénétrante et pouvaient distinguer le vrai du faux. Ceux dont l'esprit était facilement dispersé dans d'interminables spéculations sont aussi reconnus pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité. Ayant admis que des désirs ignorés pouvaient être canalisés et développés en qualités positives, ces premiers bouddhistes ont mis au point différentes méditations qui misaient sur la potentialité positive des désirs, et les encourageaient. Ils les associaient à d'autres formes de méditation afin de contrebalancer les aspects négatifs des désirs. Ainsi, une personne trop critique à l'égard des autres devait méditer régulièrement sur la bonté. Cette même personne pouvait également méditer sur différents éléments du corps afin d'exercer ses capacités d'analyse critique (note) .
Il faut également ne pas oublier que les désirs-bonno sont justement ce qui nous motive à pratiquer le bouddhisme. Si nos vies étaient parfaites et que nous n'éprouvions ni détresse ni frustration, nous n'aurions pas à chercher la véritable nature de l'existence ni à développer la sagesse et la compassion de la bodhéité. Dans un certain sens, nos détresses et nos désirs inconscients manifestent notre aspiration à un mode de vie meilleur. Les troubles sont le symptôme d'un besoin profond de trouver un sens à la vie, la sécurité et le bonheur authentique. Une personne en proie aux désirs venus de l'inconscient les renforce malgré elle dans son effort mal orienté pour les satisfaire. La tendance habituelle de rechercher la satisfaction durable de son ego dans des objets matériels, ou même spirituels, s'accroît à chaque nouvelle tentative. Et pourtant, il n'y a rien, sauf dans le bouddhisme, qui soit à même de procurer un bonheur tel qu'il comble nos désirs inconscients. C'est dans ce sens que les désirs sont des agents actifs de la bodhéité : ils nous poussent à chercher, même sans le savoir, notre état de bouddha. On pourrait même dire : "Ce que nous cherchons est précisément ce qui nous pousse à chercher."
Finalement, les désirs-bonno sont eux-mêmes des objets d'Éveil. La bodhéité n'est pas quelque chose qui existe dans un vacuum, un néant mystique. La bodhéité est le fait de s'éveiller à la véritable nature de la réalité ; c'est le jaillissement de ce qui est profondément enfoui. Lors de l'Éveil, les troubles ne sont pas simplement rejetés ou oubliés. Ils sont perçus comme une partie intégrante de la nature dynamique et interdépendante de notre vie. Celui qui est Éveillé à la véritable nature de ces troubles n'est plus en leur pouvoir et peut les voir dans leur pureté, celle de la nature dynamique et interdépendante de tout ce qui est. Avidité, colère, ignorance, orgueil, vues erronées et doutes sont transformés, par une perception éclairée, en leurs équivalents positifs, tout comme les blocs de glace se muent en eau sous la chaleur du soleil. Dans la bodhéité, l'avidité devient dévotion, la colère, une saine critique, l'ignorance, un esprit d'ouverture à la vérité ; l'orgueil devient confiance en soi, les vues erronées se transforment en raisonnement scrupuleux et le doute en examen prudent. On devient aussi capable d'utiliser les connaissances acquises dans notre vie intérieure pour comprendre et aider les autres, et partager leurs troubles.
La meilleure façon de faire face aux troubles est simplement de leur accorder notre attention à la lumière du Dharma merveilleux. C'est en cela que la récitation de Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à changer le poison des troubles en qualités de bodhéité. Par daimoku nous développons notre capacité d'attention et d'équilibre, ce qui nous permet de repérer et de réorienter nos désirs, au lieu de nous y engluer et nous laisser emporter dans leur tourmente. Namu Myoho Renge Kyo peut nous aider à réfléchir avant d'agir et même à reconnaître les pensées et les sentiments négatifs pour ce qu'ils sont, si bien que nous ne nous identifions plus à ces pensées et à ces sentiments, et prenons ainsi le contrôle de nos vies. Par ailleurs, le principe de Namu Myoho Renge Kyo ne condamne pas ces désirs, pas plus qu'il les nie : il nous fournit l'occasion et la force de faire sur eux un certain travail et de révéler leur aspect positif.
Auteur : zeste de savoir
Date : 06 avr.18, 09:04
Message : LES BONNO : QUELS SONT-ILS ?
Les bonno sont très nombreux. Lorsqu’on est assis en zazen on voit défiler un grand nombre de nos illusions. Dans la vie quotidienne on s’en aperçoit moins souvent, tout simplement car on vit dedans. On se laisse entraîner par les bonno et on ne réalise même pas qu’on est sous l’emprise d’une illusion, d’un attachement. On ne s’en aperçoit qu’après coup, quand la souffrance arrive; alors on se dit : c’était vraiment un bonno.
Il y a cent huit bonno. Dix sont dit ‘fondamentaux’ et je vais vous les présenter maintenant.
Il y a d’abord tout ce qui est de l’ordre de la convoitise, du désir, jusqu’à l’avidité, c'est-à-dire le désir d’obtenir ce qui nous parait être un objet de satisfaction. Sur ce point il faut faire une distinction par rapport aux besoins naturels. Nous sommes des êtres vivants, des êtres sensibles, interdépendants avec l’environnement et donc non autosuffisants : cela signifie que nous avons des besoins naturels comme de se nourrir, de s’habiller, de se protéger des intempéries, besoin également d’une certaine reconnaissance des autres et même d’une reconnaissance affective. Ces besoins sont naturels et inhérents au fait d’être vivant. Le fait d’avoir besoin de manger ou d’un toit pour s’abriter n’est pas un bonno, évidemment. Mais sur ces besoins naturels se greffent toutes sortes de bonno. Par exemple, sur le besoin de se nourrir vient se greffer la gourmandise, un petit bonno qui peut se transformer en avidité, la nourriture devenant le besoin de combler un manque, souvent affectif. On mange un morceau de chocolat, par exemple, dès que l’on éprouve une frustration : même en sesshin à La Gendronnière, où la boutique vend des sucreries aux pratiquants qui ont patienté en zazen, en ayant mal aux genoux, et ont besoin de réconfort. Cela peut devenir un bonno car on se détruit la santé.
Plus profondément, ce désir de combler un manque au-delà du besoin naturel, nous empêche de prendre conscience d’un manque beaucoup plus fondamental que la recherche de plaisir ou de confort.
Le thème fondamental de ce teisho est que le bonno le plus important, l’avidité, qui est à la base de la société dans laquelle nous vivons, est lié à un manque fondamental non reconnu : le manque de réalisation spirituelle. Même si nous accumulons avec avidité toutes sortes d’objets de satisfaction, nous ne serons jamais satisfaits si nous passons à côté de l’éveil à la véritable dimension de notre existence, à ce qui peut fonder un sens à cette vie, quoi qu’on obtienne.
Vous voyez déjà que le remède fondamental à tous les bonno est l’éveil. C’est le sens de la phrase bonno soku bodai, qui pourrait être traduit par : les bonno sont directement le satori, l’éveil. Nous reviendrons par la suite sur cette équivalence entre bonno et satori. C’est le point de départ vers l’éveil.
Le second bonno est la haine ou, sans aller jusque là, la pulsion, le mouvement de rejeter ce qu’on n’aime pas : la colère, l’impatience, tout ce que notre ego manifeste en n’étant pas satisfait, en ayant envie d’éloigner ce qui lui déplait. Cela recouvre aussi les critiques verbales, les insultes, le karma de la parole, la violence physique, etc.
Le troisième bonno est l’ignorance. Il existe toutes sortes d’ignorance. La première est de ne pas se connaître soi-même. Si on ne se connaît pas, c’est à dire si on ne connaît pas ses propres bonno, si on ne reconnaît pas la façon dont ses bonno nous meuvent et nous entraînent, on n’a aucune chance de s’en sortir. L’ignorance, c’est aussi ignorer la véritable nature de notre existence, ne pas connaître qu’on est déjà, en soi, bouddha : nous sommes déjà cette nature de bouddha et, si nous l’ignorons, nous sommes comme égarés. C’est ce que signifie l’ignorance : on erre dans la vie comme un fantôme, croyant parfois avoir trouvé ce que nous pensons être le sens de notre vie alors qu’il s’agit simplement d’un désir momentané plus ou moins durable. Mais on reste dans l’égarement, on ne fait que l’entretenir.
Le quatrième bonno est l’orgueil, tout ce qui relève de l’amour excessif de soi, de sa propre image : sa source est l’attachement à l’ego.
Tous les bonno sont interdépendants. L’ignorance entretient l’attachement à l’ego ; l’attachement à l’ego stimule la convoitise, l’avidité, et entraîne la haine de tout ce qui dérange.
Les bonno suivants sont relatifs aux vues erronées et à tout ce qui les produit.
Pour Bouddha, le point de vue erroné fondamental était la croyance en un ego substantiel, l’atman, qui sert de base à l’attachement au petit ego.
Le Bouddha critiquait beaucoup d’autres vues erronées, comme la croyance en l’éternité de son propre ego, ou en l’anéantissement de cet ego après la mort. Pour Dogen comme pour Bouddha, ce genre de croyance empêchait d’entrer dans la Voie, car cela revient à nier la loi du karma, à nier la voie du milieu où il n’y a ni éternité, ni anéantissement, mais entraînement dans le samsara, qui est l’enchaînement au cycle des Douze Causes Interdépendantes . Nier, cela fait partie des bonno, c’est une des graves causes de souffrance qui empêchent de se libérer.
Une autre vue erronée est la croyance au salut par les rites. A l’époque de Bouddha, les brahmanes prétendaient pouvoir libérer leurs « clients » du cycle de la souffrance, avec leurs rituels. Selon l’enseignement du Bouddha, cette croyance est un obstacle à la libération.
Parmi les vues spéculatives intellectuelles on trouve aussi le désir de réaliser certains états extatiques. Certains pratiquants de zazen ont ce genre de bonno et cherchent un état spécial dans la pratique de zazen.
Un autre bonno est le scepticisme qui érige le doute en règle et empêche un véritable engagement. Il ne s’agit pas ici du doute salutaire qui consiste à se questionner à propos de la vérité ou de l’erreur, ce qui est positif et permet d’approfondir sa compréhension. Le doute devient un bonno si on met systématiquement en question les enseignements du Dharma, ce qui constitue une manière de se dispenser de s’engager dans la pratique.
Un de ces doutes porte sur la possibilité de se libérer, comme le fatalisme qui est un grand bonno (quand on dit par exemple : « c’est mon karma, c’est comme ça, il n’y a rien à faire… »): les alcooliques ou les gens dépendants de substances toxiques, raisonnent ainsi. Ce doute entretient un cercle vicieux où on se condamne à ne pas pouvoir en sortir parce qu’on doute qu’il y ait une solution.
La paresse est un autre bonno. Par exemple pour quelqu’un qui ne peut jamais se lever le matin pour venir au zazen, c’est un réel bonno.
Il existe aussi l’agitation des sens, toujours à l’affût de ce qui pourrait nous satisfaire.
Le manque de pudeur et de conscience morale est encore un autre bonno… Il existent dix bonno dits « de base », mais ne nous attachons pas à leur nombre qui est infini !
LES CAUSES DES BONNO
Nous chantons chaque jour durant la cérémonie que nous voulons résoudre ces bonno. Il nous faut donc en comprendre les causes qui sont multiples. C’est ce qu’a fait Bouddha, le jour où il s’est éveillé.
La cause fondamentale est d’être né. A partir de la naissance, un corps se développe avec des organes des sens, qui vont entrer en contact avec des objets, d’où vont alors naître des sensations agréables ou désagréables, qui vont entraîner le désir, qui entraîne l’attachement, qui entraîne le désir de prolonger sa vie dans une vie ultérieure pour continuer à poursuivre ces objets de désir, d’où une nouvelle naissance, etc.
En résumé, ceci est la chaîne des Douze Innen. Bouddha, qui aurait pu dire comme Cioran « c’est l’inconvénient d’être né », avait voulu réaliser la non naissance. Dans le Bouddhisme Mahayana, la manière de comprendre l’enseignement du Bouddha ne consiste pas à de ne pas renaître dans cette vie, mais à réaliser la non naissance de notre ego et la libération dans le monde des phénomènes. Nous faisons le vœu de renaître constamment dans ce monde des phénomènes, non pas à cause de nos bonno, mais grâce au premier vœu du bodhisattva, shujo muhen seigando, le vœu de sauver tous les êtres. Ce vœu est-il un bonno ? Il peut le devenir, car c’est valorisant pour l’ego d’être celui ou celle qui a la capacité d’aider et de sauver. On pourrait devenir imbu de soi-même. Même un maître avec beaucoup de disciples peut tomber dans ce genre d’illusion.
Quelles sont les autres causes des bonno ? Mis à part le non éveil, une des causes fondamentales est constituée par les semences du karma passé.
Dans l’école de la conscience, le Vijnanavada, on dit que la conscience de l’être humain est imprégnée par les graines de karma passé, à un niveau plus ou moins inconscient. Et les graines, en germant, provoquent notre impression de rencontrer des phénomènes. Dans ce cas, si on pense que la cause des bonno est le karma passé et qu’on ne peut pas revenir en arrière, une vision fataliste peut apparaître. Mais dans l’enseignement du Bouddha, le karma passé peut être guéri. Bien sûr il produira ses effets, mais ceux-ci peuvent être amoindris par le repentir, qui est une pratique fondamentale dans le Bouddhisme. Le repentir n’a rien à voir avec la culpabilité, qui est un bonno relevant de la haine de soi. Au contraire, en reconnaissant ses erreurs passées, on se promet de ne plus les répéter : c’est une marque de bienveillance vis-à-vis de soi-même. Repentir veut dire ne plus vouloir créer de mauvais karma.
Une autre cause des bonno est l’ignorance, on en a parlé dans le contexte des Douze Innen, et aussi par rapport à l’attachement à l’ego. Vous voyez que les causes des bonno sont elles-mêmes des bonno, le processus s’auto entretient.
LES REMEDES DES BONNO
Avant d’évoquer le point important des remèdes, posons nous la question : faut-il vraiment remédier aux bonno ?
Je voudrais rappeler le mondo entre Nyojo et le jeune Dogen, âgé de vingt six ans séjournant en Chine près de Nyojo.
Dogen avait demandé ce que signifie shin jin datsu raku, corps et esprit abandonné.
Nyojo a répondu : « C’est être totalement concentré dans la pratique de zazen. A ce moment-là les cinq désirs et les cinq obstacles, globalement les dix bonno, sont résolus. »
Dogen remarque : « En disant cela, n’enseignez vous pas le Hinayana, le Petit Véhicule ? J’ai pourtant entendu dire bonno soku bodai, les bonno sont l’éveil. »
Nyojo donne cette réponse qui pour moi est essentielle et guide ma façon de vouloir pratiquer et enseigner la Voie : « Un disciple de Bouddha ne doit négliger aucun des enseignements du Bouddha, on ne doit pas créer de catégories entre Petit et Grand Véhicule. »
Nyojo insiste: « Celui qui abandonne ne serait-ce qu’un seul bonno, un seul attachement, rencontre Bouddha face à face. » Ce moment de lâcher prise d’un bonno est un moment d’éveil.
Par la suite dans le Genjo koan, Dogen dira : « Les gens ordinaires s’illusionnent sur l’éveil, les bouddha éclairent leurs illusions. » Cela veut dire qu’éclairer ses illusions est un des remèdes fondamentaux. Si on ne voit pas à quel point on est dans l’illusion, on n’a aucune chance de s’en sortir. Dès l’instant où en zazen on voit défiler ces bonno ou ces illusions, et qu’on les laisse être éclairés par la conscience hishiryo de zazen, c'est-à-dire une conscience qui ne s’attache pas, alors ce regard de zazen sur les bonno suffit à les purifier : c’est un grand remède. Reconnaître un bonno comme bonno c’est faire la moitié du chemin pour s’en libérer. La plupart du temps on ne reconnaît pas les bonno, on les voit comme des passions normales dans la vie. On a tendance à justifier nos bonno en pensant qu’ils mettent du piquant dans la vie. En reconnaissant le bonno, on reconnaît la souffrance, et aussi le non-éveil, qui en résulte, on voit le risque de passer à côté de l’essentiel dans la vie, en perdant son temps à poursuivre toutes sortes de bonno, et on comprend alors que c’est la plus grande souffrance. Si j’étais sur le point de mourir, je pense que ce serait une grande souffrance de me dire que je me suis complètement trompé, que je suis passé à côté de l’essentiel.
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Il existe deux méthodes pour remédier aux bonno: la concentration et l’observation, qu’il faut approfondir jusqu’à l’observation de leur vacuité, de la vacuité de notre ego comme créateur de bonno et de la vacuité des objets de satisfaction que l’on poursuit. Cela diminue l’attraction du processus : bonno, attachement, karma, etc.
Maître Deshimaru disait toujours : le remède aux bonno dans le Bouddhisme du Grand Véhicule c’est la réalisation de ku, la vacuité. Chaque jour quand on chante l’Hannya Shingyo, on récite la phrase clé : quand le Bodhisattva pratique shoken, l’observation juste, il voit clairement que les cinq agrégats sont vacuité. C’est le remède fondamental. Les maîtres Zen ont beaucoup utilisé ce remède.
Un jour, Eka vient voir Bodhidharma, en lui disant que son esprit n’est pas en paix, qu’il souffre beaucoup, et il demande de l’aide pour pacifier son esprit, c'est-à-dire le libérer des bonno. Bodhidharma lui répond : « Montre moi ton esprit et je le pacifierai. » Eka finit par reconnaître que son esprit est insaisissable. Bodhidharma dit alors : « Dans ce cas, si tu as vraiment réalisé shin fuka toku, l’esprit est insaisissable, ton esprit est déjà pacifié. »
Pratiquer zazen c’est devenir intime avec ça.
La question d’Eno à Nangaku « qu’est ce que c’est ? » déjà évoqué dans un autre teisho en est un autre exemple.
Réaliser que notre esprit est insaisissable, c’est réaliser la vacuité : cela revient à réaliser la nature de bouddha et la libération. Etrangement, peu de gens s’éveillent à travers cela. Je crois que tout le monde a peur de la vacuité, parce qu’on se trompe sur le sens de la vacuité. On a peur du néant : mais la vacuité n’est pas le néant. A cause de cette erreur, on ne parvient pas à pénétrer cette dimension de ku. Par exemple, en zazen on n’arrête pas de ruminer des pensées, on fait tout ce qu’il faut pour ne pas voir la vacuité de toutes ces ruminations : on s’occupe l’esprit pour ne pas voir. Je vous propose de faire, même brièvement, l’expérience de vraiment lâcher et d’expérimenter shin fuka toku, de ne pas essayer de recréer un objet à saisir.
Un autre mondo entre Eka et Sosan, deuxième et troisième patriarche, éclaire la même question. Sosan lépreux, persuadé que c’est son mauvais karma passé qui le rend malade, vient voir Eka (d’ailleurs beaucoup de gens qui ont un cancer pensent comme Sosan, ce qui ajoute un sentiment dépressif et coupable à leur maladie). Eka lui dit simplement : « montre moi ton karma passé. » Mais ce karma passé est insaisissable. Et Eka dit : « Alors, tu en es déjà purifié. » Effectivement, Sosan a guéri de la lèpre et est devenu le troisième patriarche du Zen. C’est le remède par l’observation de la vacuité.
Pour beaucoup de gens cela semble une approche redoutable. Si des malades allaient voir un psychothérapeute qui procéderait comme Bodhidharma (« de quoi souffrez vous ? Montrez moi vos souffrances »), il n’est pas sûr que ces gens s’éveilleraient, et c’est bien dommage. Peut-être n’avons-nous pas assez confiance en ce remède.
Pour s’éveiller à la vacuité, Bouddha a inventé des moyens habiles, et dans le Bouddhisme on a développé des capacités, qui ne sont pas vraiment des remèdes palliatifs.
Par exemple, face à l’avidité, un remède est de s’efforcer de pratiquer la générosité, le don. Plutôt que d’attaquer de front l’avidité pour le chocolat, on peut juste la reconnaître et dire : j’en prendrai plus tard, ou bien le distribuer à tout le monde.
Le remède à la haine, à l’hostilité consiste à pratiquer la bienveillance et la compassion. Cela peut paraître un peu hypocrite : on préfère parfois se dire qu’il vaut mieux être naturel et dire ce qu’on pense. Mais la haine ne se résout pas par la haine : au contraire, les gens agressifs entraînent l’agressivité autour d’eux, comme dans les scènes de ménage ! Mais pour arriver à pratiquer cette bienveillance face à la haine, il faut comprendre ce qui fait qu’on déteste ou qu’on hait l’autre. Souvent on déteste les gens qui manifestent des aspects de nous-même qui ne nous plaisent pas. Reconnaître ses propres bonno c’est un remède à cette haine : il ne s’agit pas de devenir complaisant, mais d’accepter qu’on ait ces bonno et de ne pas les refouler. Alors quand on voit se manifester ses propres bonno chez quelqu’un d’autre, au lieu d’en éprouver de la haine ou du mépris, on peut presque en éprouver de la tendresse par identification. Cela engage le mouvement de la bienveillance et rompt le cercle vicieux.
Quant à l’ignorance, elle peut se résoudre par l’observation, la lucidité. C’est notre pratique de base. Tous les phénomènes de la vie sont autant d’occasions d’apprendre à se connaître soi-même et de recevoir le Dharma. Notre pratique consiste à se rendre réceptif à tous les enseignements de la vie, pas seulement aux sutra. Si on est vraiment animé de bodaishin, l’esprit d’éveil, tous les phénomènes sont genjo koan : ils pointent vers une vérité profonde et peuvent nous aider à nous éveiller. La pratique de zazen rend notre esprit réceptif à cet enseignement des phénomènes qui aide à dissoudre l’ignorance, cause fondamentale de bonno et de souffrance. C’est ce que dit le troisième vœu, hommon muryo seigan gaku: les portes du Dharma sont innombrables et les étudier est aussi une occasion de s’éveiller. Ne laissons pas passer les occasions qui vont se présenter.
Dans le Zen en général pour remédier aux bonno, on a une approche simple et radicale. Cà commence par la concentration : ne pas laisser son esprit être entraîné par les pulsions, désirs ou émotions et rester complètement centré dans le hara. Donc avoir la capacité de laisser passer. Mais ce n’est pas suffisant, car de cette manière, la racine des bonno n’est pas tranchée. Les bonno deviennent simplement inoffensifs parce qu’on est assez concentré pour ne plus les suivre. Le Bouddha a toujours dit que la concentration, le samadhi, n’était pas le véritable éveil qui résulte de la compréhension, de la sagesse.
Suivant le point de vue de Shakyamuni, on enseigne dans le zen que les bonno sont résolus par la sagesse, par l’observation de la vacuité, ku, aussi bien de l’ego qui nous entraîne dans ses bonno que des objets que l’on poursuit à travers ses bonno.
Dans le célèbre mondo entre Dogen et son maître Nyojo à propos de shin jin datsu raku, corps et esprit abandonnés, qui est l’essence de zazen, Nyojo dit : « Lorsqu’on pratique zazen ainsi, les cinq désirs, les cinq obstacles, sont tranchés. »
Les cinq désirs sont les désirs relatifs aux cinq sens, mais aussi relatifs au sexe, à la propriété, de richesses par exemple, à la nourriture, à la renommée et au sommeil. Les cinq obstacles sont l’avidité, la colère, le sommeil, le doute et les regrets. Ces cinq désirs et cinq obstacles sont tranchés par la pratique de la méditation qui inclut concentration et observation, et donc la sagesse. Ceci est l’essence de l’enseignement du Zen par rapport aux bonno.
Un peu plus loin Nyojo cite un sutra Mahayana à propos de cette célèbre question de bonno soku bodai, ‘les bonno sont directement le satori’, qui préoccupait Dogen. Nyojo précise une chose importante pour nous : le Bouddha enseignait aux gens qui avaient beaucoup de désirs et d’obstacles, donc, de bonno. Pour eux, abandonner ces bonno, c’était le nirvana, l’éveil. Mais aux gens qui s’attachaient à l’éveil, au nirvana, ce qui est plus grave que de s’attacher aux bonno, il enseignait que les bonno sont eux-mêmes le nirvana ou l’éveil. L’intention du Bouddha est toujours thérapeutique, appropriée à l’interlocuteur. Si vous avez beaucoup de désirs, si vous êtes obsédé par le sexe, l’argent ou le pouvoir, on vous enseigne que c’est la cause de vos souffrances et qu’il faut abandonner tout cela. Mais si en abandonnant tous ces bonno, vous devenez obsédé par le nirvana, le satori, le remède inverse serait de vous rendre compte que ces bonno sont vacuité et donc pas différents du nirvana et du satori. C’est un enseignement dangereux qui n’était pas destiné à des gens comme nous. Peu de gens parmi nous sont obsédés par le nirvana et l’éveil, mais cela existait dans la sangha de Bouddha où beaucoup d’ascètes voulaient devenir des arhat. Bouddha leur a enseigné que les bonno étaient aussi le satori, ce qui montre que l’enseignement, comme les remèdes, doit toujours être adapté aux personnes. Un remède peut être très bon pour tel malade et peut en empoisonner un autre.
Un autre sutra de Shakyamuni Bouddha traite également des remèdes aux Bonno: le sutra Mulaparyaya : « Tous les obstacles. » (Ce sutra appartient au Mahjimanikaya, les sutra moyens. Ce sont des sutra du Theravada : le Mulaparyaya est le deuxième dans le recueil.) Son titre « Tous les obstacles » est au sens de ‘tous les bonno’. Dans ce sutra, le Bouddha ne décrit pas les bonno par rapport à leur nature, mais en fonction de leurs remèdes. Bouddha se place ici comme un maître et thérapeute qui veut aider les êtres à résoudre leurs souffrances. Un certain nombre d’obstacles, de bonno, y sont décrits.
Les premiers sont les bonno pouvant être vaincus par le discernement, c'est-à-dire par la sagesse, l’observation juste. Ce sont les pensées qui enclenchent ou augmentent tous les désirs. Ou bien, ceux qui accroissent l’ignorance ou le désir d’existence, de continuer à exister dans sa condition actuelle. Ce sont aussi toutes les pensées vaines, comme par exemple les questions suivantes : est-ce que j’existais dans le passé avant ma naissance, qu’est ce que j’étais dans les vies antérieures, que devient-on après la mort, ou même, qui suis-je, etc. ? Pour le Bouddha, ce sont des questions vaines. Les maîtres Zen ont souvent demandé à leurs disciples : qui es tu ? J’ai rappelé auparavant la question d’Eno à Nangaku : qu’est ce qui vient ainsi ? Eno avait posé cette question pour faire réaliser à Nangaku qu’elle était vaine. Et c’est bien ainsi qu’il s’est éveillé : au bout de sept ans de méditation sur cette question, il a fini par reconnaître qu’il ne pouvait pas y répondre. Et cette impossibilité de répondre à la question « qui je suis » a ouvert son esprit à l’éveil. Cette impossibilité n’a pas entraîné des regrets, mais au contraire une grande libération : ce que je suis est insaisissable et il n’y a rien d’autre à faire que de s’harmoniser avec cela. Et cela devient l’éveil.
bois
Les maîtres zen procèdent donc par koan. Bouddha enseignait directement qu’il est vain de se préoccuper de cela, qu’il ne faut pas perdre son temps avec des koan. Concernant ces obstacles vaincus par le discernement et les questions qu’on se pose, si par malheur on trouve des réponses, on arrive à des conclusions erronées. Par exemple qu’on a une âme éternelle, l’atman ; ou bien qu’on n’en ait pas. Ce genre de réponse métaphysique est un bonno, une illusion pour Bouddha qui les appelait « jungle d’opinions ». Pour Bouddha l’attachement à des concepts métaphysiques est un grand bonno. On s’attache à des notions, des concepts, et cela devient obstacle à la libération. Le remède à ces obstacles est la méditation des Quatre Nobles Vérités, qui permet de se libérer de l’illusion de l’ego et surtout du doute. Les gens qui veulent avoir des réponses métaphysiques à des questions comme « qui suis-je ? Où étais je avant ma naissance ? Que deviendrais je après ma mort ?» sont toujours remplis de doutes. Au lieu de se concentrer sur une pratique juste qui les libère ici et maintenant, elles se perdent dans des spéculations.
Le second genre d’obstacles, ce sont ceux qui peuvent être guéris par le contrôle des sens. Il ne s’agit pas de supprimer ses sensations, ses désirs ou ses émotions, mais d’être capable de les contrôler, de manière à pouvoir les laisser passer et ne pas se laisser embarquer automatiquement par la première pulsion venue. C’est exactement ce qu’on fait en zazen. Quels que soient les bonno ou les pensées qui surgissent en zazen, on reste assis face au mur sans bouger. Sans s’en apercevoir, on s’imprègne de cette faculté d’être en contact avec les bonno sans être entraînés par eux. C’est une grande liberté, car cela signifie qu’on n’a pas besoin de tuer ce qui est de l’ordre des pulsions ou du désir en nous. Devenir insensible n’est pas nécessaire : il s’agit seulement d’être capable d’en être conscient au moment où cela apparaît, afin de ne pas se laisser entraîner d’une manière impulsive et de ne pas s’embarquer dans des actions qui vont créer un karma pénible et douloureux pour soi-même et pour les autres.
Il y a ensuite les obstacles qui doivent être vaincus par le bon usage, ce qui est plus concret. Dans la plupart des sutra qui nous sont parvenus, le Bouddha parle aux moines car ce sont des moines qui ont transmis les sutra. Mais beaucoup d’enseignements de Bouddha aux laïcs ont été perdus, non retransmis, et traitent de cette question. Pour un « bon usage », les vêtements doivent être juste employés pour couvrir notre nudité et pour se protéger du froid ou du soleil, et non comme parure pour se faire remarquer ou par coquetterie. Le vêtement ne doit pas être une décoration de l’ego: en ce sens le kesa est le meilleur vêtement. Ensuite vient la nourriture qui doit être utilisée seulement pour maintenir le corps en bonne santé et pour permettre de mener une vie en harmonie avec la Voie. Dans le même sens, il parlait du bon usage de l’habitation. Chacun a besoin d’un toit pour se protéger des dangers des saisons et d’un endroit propice à la méditation dans la maison. La maison ne doit pas témoigner d’un standing supérieur, etc. En dernier lieu, les médicaments doivent être utilisés seulement pour conserver une bonne santé. Le Bouddha était déjà totalement contre le dopage ! Par exemple le ginseng est un bon remède quand on est fatigué, mais il ne doit pas être consommé comme aphrodisiaque, ce qui servirait à stimuler les désirs et pas seulement à se maintenir en bonne santé.
D’autres obstacles sont vaincus par l’endurance, comme la chaleur ou le froid : aujourd’hui, nous nous chauffons en hiver et créons de la fraîcheur en été, mais ce n’était guère possible à l’époque du Bouddha. Cela rejoint l’enseignement de Tosan à qui on demandait quel était le lieu où il ne fait ni chaud ni froid et qui a répondu : « c’est le lieu où quand il fait chaud on a totalement chaud et quand il fait froid on a totalement froid. » Cet enseignement de Tosan n’était pas seulement relatif au chaud et au froid, mais aussi à la vie et à la mort : il invite à être totalement un avec l’instant présent, en totale acceptation avec l’ici et maintenant. Si on est un avec la chaleur à l’instant présent, on ne regrette pas la fraîcheur et la chaleur devient beaucoup moins dramatique. Le processus est le même avec le mal aux genoux durant zazen : si on se bat avec le mal aux genoux, on augmente la douleur. Devenir un avec le mal aux genoux dédramatise la douleur. Les obstacles vaincus par l’endurance font l’objet d’une énumération : la faim, la soif, les taons, les moustiques, le vent, le soleil et aussi les discours médisants et critiques, ainsi que les sensations corporelles douloureuses et les maladies. Le Bouddha recommande de considérer tout cela avec sagesse et de l’endurer avec patience. Il conclut en disant : « Ainsi les obstacles oppressifs et brûlants n’apparaissent plus. » Cela ne veut pas dire que ces phénomènes disparaissent, mais ils cessent d’être des obstacles selon la manière dont on y fait face. Autrefois à la Gendronnière on faisait zazen dehors et le soir on était piqué par les moustiques. Certaines personnes se battaient avec les moustiques, leur visage se contractait et devenait colérique : ils vivaient un zazen infernal. Mais si on laissait le moustique piquer, en lui donnant en quelque sorte son sang, la piqûre était acceptée et très vite on n’y faisait plus attention : c’était toujours là, mais ne constituait plus un obstacle.
D’autres obstacles doivent être vaincus par l’évitement. En voici la liste : les animaux furieux, les serpents, les épines, les précipices, s’asseoir sur des sièges incorrects et trop luxueux, éviter des mauvais endroits comme les cabarets, et se lier d’amitié avec des personnes indignes. Ce dernier point est très important surtout pour les débutants. Un bodhisattva au contraire peut fréquenter des truands qu’il peut éventuellement aider, car il est assez fort pour les influencer. Un débutant fera mieux de s’entourer d’amis de bien qui auront une bonne influence sur lui et ne le détourneront pas de la pratique de zazen.
D’autres obstacles doivent être évités en les écartant : ce sont nos propres pensées, telles que la malveillance, la haine, l’avidité.
La dernière catégorie comprend les obstacles qui doivent être vaincus par le développement spirituel. Sept pratiques sont considérées comme les constituants essentiels de l’éveil ou conduisant à l’éveil. Ce sont les sept facteurs d’éveil :
la première pratique est l’attention. Dans la vie beaucoup d’obstacles et d’erreurs fâcheuses naissent par manque d’attention. Dans le Zen nous parlons plutôt de concentration qui est un facteur d’éveil fondamental.
le second est l’examen du Dharma, de la Loi. C’est ce qu’on fait dans les ateliers où on étudie les enseignements, où on y réfléchit.
le troisième est l’énergie, une des paramita (shoji) : l’effort, la capacité de se concentrer sur la pratique juste, de ne pas relâcher sa concentration et de continuer. C’est le gyoji en sesshin par exemple.
le quatrième facteur d’éveil est la joie. Maître Deshimaru était souvent joyeux, comme le sont souvent les moines et les nonnes. Ryokan était joyeux. Cette joie résulte du fait qu’on a allégé son karma, comme lorsqu’on dépose un fardeau pesant : on se sent léger, libéré.
le cinquième est la tranquillité : loin de l’agitation, ne pas avoir trop de désirs, être satisfait de ce que l’on a, être concentré. Avec l’énergie, cela constituait les derniers enseignements du Bouddha et de Dogen avant de mourir. On les nomme dans le Zen les huit satori du grand homme.
le sixième facteur est la concentration, qui est essentiellement la pratique de zazen.
le septième facteur d’éveil est l’équanimité : c’est très important, car si on est trop affecté par les souffrances, il devient difficile de mener une vie de bodhisattva. Certains se demandent si c’est bien de continuer de faire zazen alors qu’il y a tant de malheurs dans le monde, c’est une question souvent posée en mondo. Si on considère toutes les souffrances du monde dont les médias se font l’écho, on risque d’être perturbé et de culpabiliser : l’équanimité est alors fondamentale. Elle l’est aussi pour pouvoir soigner ceux qui souffrent car trop d’empathie empêche le soin. Tous les thérapeutes connaissent cela.
Pourquoi ai-je voulu évoquer ce sutra ? Pour montrer que dans l’enseignement originel de Shakyamuni, on voit Bouddha déployer énormément de moyens habiles pour aider tous les êtres. Dans le Zen, on a tendance à être trop absolu et concentré sur une seule chose. Pour certaines personnes, zazen est le remède à tout : c’est vrai d’une certaine manière, mais n’est ni sage ni habile dans beaucoup de cas. On ne peut recommander zazen comme unique solution à beaucoup de gens souffrant. Même si c’est vrai au fond, on n’aidera pas ces gens à ce moment-là. Bouddha, lui, a déployé un éventail de moyens très variés et appropriés à chaque situation pour remédier aux bonno.
Pour remplir notre vœu de bodhisattva Bonno mujin seigandan,’je fais le vœu de résoudre tous les bonno’, c’est bien d’être centré sur notre pratique de zazen, mais c’est utile aussi d’étudier les enseignements du Bouddha qui nous offrent d’autres remèdes.
Tous ces remèdes sont issus de sa sagesse, qui elle-même venait de zazen.
Roland Yuno Rech
https://www.abzen.eu/fr/enseignement/te ... odhisattva Auteur : Yvon
Date : 06 avr.18, 19:00
Message : Les désirs impliquent l’éveil ou les détresses impliquent l'Éveil. (bonno soku bodai,).
Principe fondamental de certains courants du bouddhisme du Mahayana et notamment des écoles qui se rattachent au Lotus. Selon ce principe, l'homme peut atteindre l'état de bouddha en transformant les illusions et les désirs terrestres en sagesse plutôt qu'en les supprimant. Selon la doctrine theravada, puisque ces désirs contribuent généralement à obscurcir la nature de bouddha et à faire obstacle à la pratique bouddhique, il faut les éliminer pour atteindre l'état de bouddha. Alors que selon le Sutra du Lotus, les désirs terrestres et l'Éveil ne sont pas différents dans leur essence. Il s'ensuit que l'Éveil n'est pas la suppression du désir, mais un état dont on peut faire l'expérience en transformant les désirs inhérents à la nature humaine. Le Sutra Fugen, (qui sert de conclusion au Sutra du Lotus) explique que "même sans éliminer leurs désirs terrestres ou nier les cinq désirs, les hommes peuvent purifier tous leurs sens et supprimer toutes leurs mauvaises actions." Le chapitre Juryo* (XVI) du Sutra du Lotus révèle que l'état de bouddha contient les neuf autres états (bukkai soku kukai). Même après avoir atteint l'Éveil, le Bouddha conserve encore les neuf états propres au commun des mortels. En se fondant sur l'état de bouddha, les hommes créent la joie plutôt que la souffrance sans transformer leur nature. "Les désirs impliquent l'Éveil " indique donc une caractéristique du processus de l'Éveil, c'est à dire l'instant où l'immense énergie contenue dans les désirs devient bodhéité. Le Sutra Vimalakirti, cité par Nichiren notamment, dit : "l'Éveil du Bouddha se trouve dans la vie humaine, montrant que de simples mortels peuvent devenir bouddha et que les souffrances de la naissance et de la mort peuvent se changer en nirvana". Le terme "s'identifier" (soku, ji) indique non seulement la non-dualité des passions et de l'Éveil mais leur identité atemporelle. Dans la réalité quotidienne il ne s’agit pas toutefois de confondre désir et Éveil,
https://www.nichiren-etudes.net/dico/d.htm#bonnosoku Auteur : algol-x
Date : 06 avr.18, 22:22
Message : zeste de savoir a écrit :
Les bonno sont très nombreux. Lorsqu’on est assis en zazen on voit défiler un grand nombre de nos illusions. Dans la vie quotidienne on s’en aperçoit moins souvent, tout simplement car on vit dedans. On se laisse entraîner par les bonno et on ne réalise même pas qu’on est sous l’emprise d’une illusion, d’un attachement. On ne s’en aperçoit qu’après coup, quand la souffrance arrive; alors on se dit : c’était vraiment un bonno. [...]
Roland Yuno Rech
https://www.abzen.eu/fr/enseignement/te ... odhisattva
Merci pour le texte !

Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 05:32
Message : 
Auteur : zeste de savoir
Date : 07 avr.18, 05:34
Message : Yvon a écrit :
HS et déjà posté, copie collique ?

Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 05:35
Message : C'est pour le poisson rouge Algol qui l'avait oublié . Et ce n'est pas HS .C'est de l'étude .
Auteur : algol-x
Date : 07 avr.18, 08:10
Message : Yvon a écrit :
zeste de savoir a écrit :HS et déjà posté, copie collique ?

C'est la légende Nichiren à l'usage des membres SGI ! voici un point de vue plus réaliste:
Quelques rappels historiques:
"Nichiren était très populaire parmi les samouraïs en raison de son mode de débat féroce, il était invaincu dans les joutes verbales, et ses compétences étaient légendaires au jeu stratégique de GO."
À ma connaissance, il n'y a aucune preuve d'une telle chose. Nichiren n'apparaît pas dans les documents historiques de son temps, et il n'y a aucune biographie faite par les disciples qui l'ont connu de son vivant...
Goden dodai, la biographie la plus ancienne, est de Nichido (1282-1342), qui est né l'année de la mort de Nichiren. Sa compilation ne contient pas d' informations non trouvée dans les propres écrits de Nichiren.
Deux cents ans plus tard, Nitcho (1422-1500) écrivit une biographie plus complète, Genso kedoki, qui fut imprimée pour la première fois en 1666. Celle-ci inclut la plupart du matériel légendaire qui est devenu ensuite une composante de l'histoire de Nichiren...
Le débat sur l'authenticité de certains des travaux attribués à Nichiren a commencé cinquante ans après son décès.
L'éclatement de la postérité de Nichiren dans des factions opposées quelques années après sa disparition a encouragé la composition de documents falsifiés, dont beaucoup d'érudits et de dévots se disputent encore sur l'authenticité.
"extrait de la préface de "Nichiren, Selected Writings," par Laurel Rasplica Rodd, 1980."
https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... o_history/

Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 21:13
Message : Pour les preuves littéral de Nichiren se proclamant être le bouddha fondamental voir ses écrits . merci
pour infos :
hosshaku kempon. Littéralement "Rejeter le transitoire et révéler le véritable". Le fait que le Bouddha rejette son identité éphémère et provisoire pour révéler sa véritable nature. Dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus, Shakyamuni nie son identité provisoire de Bouddha qui atteignit pour la première fois l'Éveil dans cette vie à Bodhgaya (sho shogaku) et fait part de son Éveil primordial à l'époque atemporelle (gohyaku jintengo - kuon jitsujo).
Auteur : algol-x
Date : 07 avr.18, 22:49
Message : Yvon a écrit :Pour les preuves littéral de Nichiren se proclamant être le bouddha fondamental voir ses écrits . merci
pour infos :
hosshaku kempon. Littéralement "Rejeter le transitoire et révéler le véritable". Le fait que le Bouddha rejette son identité éphémère et provisoire pour révéler sa véritable nature. Dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus, Shakyamuni nie son identité provisoire de Bouddha qui atteignit pour la première fois l'Éveil dans cette vie à Bodhgaya (sho shogaku) et fait part de son Éveil primordial à l'époque atemporelle (gohyaku jintengo - kuon jitsujo).
Cette doctrine qui voit Nichiren supplanter le Bouddha atemporel Śākyamuni, a été introduite en 1400 au Taisekiji sous le IXème patriarche Nichiu Shōnin (1409-1482) et devint plus tard la partie central de l'enseignement du Taisekiji, jusqu’à l’élaboration doctrinal du XXVIème patriarche Nichikan Shōnin (1665-1726) deux siècles plus tard. Les origines de cette théorie se trouvent dans un temple (aujourd'hui indépendant) à proximité du Taisekiji : le Honmonji appelé Nishiyama, et fondé par l'un des disciples de Nikkō Shōnin, nommé Nichidai (1294-1394). Malgré tout, cette conception particulière, qui diffère grandement de l'école traditionnelle fondée par Nikkō et des autres écoles de Nichiren, a été finalement adoptée par le Taisekiji.
Lorsque le Taisekiji adopta cette opinion, cela conduisit à des désaccords profonds avec les autres temples de Nikkō. Les temples de l'école de Nikkō, en fait, ont estimé qu'en fait le Taisekiji se détournait de l'enseignement et commençait à créer sa propre forme de bouddhisme de Nichiren, qui n'avait jamais été enseignée ni par Nikkō, ni par Nichiren lui-même.
Cette nouvelle tendance du Taisekiji a été accompagnée par un fort accent d'exclusivisme, précisant que seul leur temple possédait en conformité les enseignements de Nichiren Daishōnin, bien que ce type de querelle ne fût pas tellement inhabituel parmi les divers temples de Nichiren. Beaucoup d'entre eux, en fait, étaient en compétition les uns avec les autres, insistant qu'eux seuls avaient le meilleur temple et qu'ils possédaient le meilleur enseignement.
http://nichiren-shu.org/ Auteur : Yvon
Date : 07 avr.18, 23:07
Message : Faux c'est Nichiren lui même qui se proclama le bouddha fondamental . Il ne supplante pas le bouddha Shakyamuni , c'est simplement le bouddha qui apparait au momment ou l'enseignement de Shakyamuni n'a plus la capacité de mener les gens à la boddhéîte . C'est le bouddha des derniers jours de la Loi .
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 04:03
Message : Yvon a écrit :Faux c'est Nichiren lui même qui se proclama le bouddha fondamental . Il ne supplante pas le bouddha Shakyamuni , c'est simplement le bouddha qui apparait au momment ou l'enseignement de Shakyamuni n'a plus la capacité de mener les gens à la boddhéîte . C'est le bouddha des derniers jours de la Loi .
Vous y étiez ?
Vous êtes fort en Catéchisme !

Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 04:06
Message : Lire Nichiren
Auteur : zeste de savoir
Date : 08 avr.18, 04:18
Message : Yvon a écrit :Lire Nichiren
algol-x a écrit :
pour infos :
hosshaku kempon. Littéralement "Rejeter le transitoire et révéler le véritable". Le fait que le Bouddha rejette son identité éphémère et provisoire pour révéler sa véritable nature. Dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus, Shakyamuni nie son identité provisoire de Bouddha qui atteignit pour la première fois l'Éveil dans cette vie à Bodhgaya (sho shogaku) et fait part de son Éveil primordial à l'époque atemporelle (gohyaku jintengo - kuon jitsujo).
Cette doctrine qui voit Nichiren supplanter le Bouddha atemporel Śākyamuni, a été introduite en 1400 au Taisekiji sous le IXème patriarche Nichiu Shōnin (1409-1482) et devint plus tard la partie central de l'enseignement du Taisekiji, jusqu’à l’élaboration doctrinal du XXVIème patriarche Nichikan Shōnin (1665-1726) deux siècles plus tard. Les origines de cette théorie se trouvent dans un temple (aujourd'hui indépendant) à proximité du Taisekiji : le Honmonji appelé Nishiyama, et fondé par l'un des disciples de Nikkō Shōnin, nommé Nichidai (1294-1394). Malgré tout, cette conception particulière, qui diffère grandement de l'école traditionnelle fondée par Nikkō et des autres écoles de Nichiren, a été finalement adoptée par le Taisekiji.
Lorsque le Taisekiji adopta cette opinion, cela conduisit à des désaccords profonds avec les autres temples de Nikkō. Les temples de l'école de Nikkō, en fait, ont estimé qu'en fait le Taisekiji se détournait de l'enseignement et commençait à créer sa propre forme de bouddhisme de Nichiren, qui n'avait jamais été enseignée ni par Nikkō, ni par Nichiren lui-même.
Cette nouvelle tendance du Taisekiji a été accompagnée par un fort accent d'exclusivisme, précisant que seul leur temple possédait en conformité les enseignements de Nichiren Daishōnin, bien que ce type de querelle ne fût pas tellement inhabituel parmi les divers temples de Nichiren. Beaucoup d'entre eux, en fait, étaient en compétition les uns avec les autres, insistant qu'eux seuls avaient le meilleur temple et qu'ils possédaient le meilleur enseignement.
http://nichiren-shu.org/
Auteur : IDRVDC
Date : 08 avr.18, 10:48
Message : Namasté,
Yvon a écrit :Pour les preuves littéral de Nichiren se proclamant être le bouddha fondamental voir ses écrits . merci

Il faudrait effectivement Lire Ses originaux ...
Néanmoins, il y a certainement une confusion pour ceux qui pensent que Nichiren est le Bouddha de la Fin des Temps dénommé Maitreya ou surnommé « l’Ami» ou le « Bienveillant ». En effet, Nichiren a vécu de 1222 à 1282, et n’a donc pas vécu Ici-Bas dans la cinquième des cinq périodes de cinq cents ans.
Êtes-Vous d'accord avec ceci, Yvon, Ichinen29, Shonin ?
Yvon a écrit :pour infos : hosshaku kempon. Littéralement "Rejeter le transitoire et révéler le véritable". Le fait que le Bouddha rejette son identité éphémère et provisoire pour révéler sa véritable nature. Dans le chapitre XVI du Sutra du Lotus, Shakyamuni nie son identité provisoire de Bouddha qui atteignit pour la première fois l'Éveil dans cette vie à Bodhgaya (sho shogaku) et fait part de son Éveil primordial à l'époque atemporelle (gohyaku jintengo - kuon jitsujo).
Lorsqu’un Homme Pieux et Obéissant Pratique les Paramitas, qu’Il Devient suffisamment "Saint", Qu’Il a Intégré avec Foi et Intelligence les Lois d’Interdépendance, de Rétribution, de Purification, d’Espérance, etc … alors ce Saint (Qui Accomplit correctement Son Devoir, comme Celui de Maintenir et Propager le S d L pour Jogyo) Accède au Plan Divin des Eveillés, et, dans le Monde Saha, Il Participe Activement à Leur Vision Etablie pour Tous les Êtres depuis la Nuit des Temps !
C’est Expliqué et Prophétisé Par le Bouddha Shakyamuni Ici par exemple : "
Vous aurez part au trésor qu'est le savoir et la vision d'Éveillé."
Source Chapitre 4 du S d L : Paragraphe 18
https://www.nichiren-etudes.net/lotus/lotus-4.htm
Puis les Boddhisattvas (un peu équivalent des Junzi confucéens) deviennent et sont «
Des amis vertueux sont des précepteurs, des introducteurs, des conducteurs qui mènent à l'état suprême d'Éveillé parfaitement accompli. C'est une noble position, ô grand roi, que l'acquisition d'amis vertueux, laquelle procure la vue d'un Ainsi-Venu." » Source
http://lotus.leforum.eu/t3-Le-soutra-du ... art=15#p41
Bien sûr, ceci ne peut être Compris que par Ceux Qui « Adhérent » au Savoir et à la Vision (et notamment au Plan Divin Lié aux Prophéties pour le Salut de Tous).
Il est donc très probable que Nichiren ait Pris Conscience qu’il correspondait au Boddhisattva Jogyo et qu’Il se soit Accompli en tant que Bouddha (dans l’Unité), Atteignant Sa Bouddhéité « atemporelle », « éternelle » (hosshaku kempon).
Cela a été précisément le Cas du Bouddha Amitabha, qui s’Exprime ainsi :
«
En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. » Jean 8:58
«
Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. » Jean 17:24
Il y a aussi : «
12 Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son oeuvre. 13 Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. 14 Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! » Apo 22
Namasté Auteur : Yvon
Date : 08 avr.18, 20:54
Message : Le Bouddha Shakyamuni a déclaré : "Après ma mort, au début de l'époque des Derniers jours du Dharma qui suivra les deux millénaires des jours du Dharma correct et du Dharma formel, une personne apparaîtra qui propagera le Titre en cinq caractères, essence du Sutra du Lotus. A cette époque, un roi mauvais régnera et de mauvais moines, plus nombreux que des grains de poussière, opposeront les uns aux autres les divers sutras du Hinayana et du Mahayana.
Quand le Pratiquant du Sutra du Lotus exposera les erreurs de ces moines, ils inciteront leurs adeptes à le dénoncer, à le maltraiter, à le battre ou à le faire emprisonner, à lui confisquer ses terres, à l'exiler ou à le faire décapiter. Mais, en dépit de ces persécutions, il poursuivra sans se décourager sa propagation. Dans le même temps, le dirigeant qui le persécutera devra faire face à une rébellion, ses sujets s'entre-dévoreront comme des démons affamés. Finalement, le pays sera attaqué par une nation étrangère, car les divinités bouddhiques Bonten et Taishaku, Nitten, Gatten et les quatre Rois du Ciel ont décrété qu'un pays étranger doit attaquer une terre hostile au Sutra du Lotus."
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/a ... tement.htm Auteur : IDRVDC
Date : 10 avr.18, 11:43
Message : Namasté,
@ Yvon :
A défaut de Dialogue en rapport avec les Questions que Je Soumets à Votre Réflexion, (où Vous pourriez Reconnaïtre un Moyen Amical pour Faire Naître la Vérité en Vous), Merci pour Votre post et le lien qui s'Y trouve.
Celui-ci confirme Mes Propos au Sujet des datations. En effet, la plupart des historiens s’accordent pour dire que le Bouddha Shakyamuni est entré dans le nirvana vers 480 av. J.-C. alors que Nichiren, le 18 janvier 1268, situait cette date différemment : "
Plus de deux mille deux cent vingt ans se sont écoulés depuis l'entrée dans le nirvana du Bouddha Shakyamuni, mais personne n'a jamais entrepris cette mission (de propagation), pas même les plus grands de ses disciples Mahakashyapa, Ananda, Ashvaghosha, Nagarjuna, Huisi ou Zhiyi*, Zhanlan* ou Saicho* ! " Nichiren
Dans Votre lien, il y a aussi la Confirmation de la similitude de Volonté de Nichiren et de Confucius de Voir la Cité Administrée par un "Roi/Philosophe" (Boddhisattva /Junzi confucéens), du moins au niveau national à leur époque ...
Est-il étonnant de Constater qu'il y a aussi des Similitudes de Moyens comme l'Ecriture aux "puissants" de leur époque afin de les Eclairer, et les Moyens Pacifiques de Baha u Allah et La Mienne ? ... avec des Attitudes semblables d'Indifférence et de Mépris des "puissants"...
Selon Vous ! ?
Rq :
Pour les Nouveaux Venus des Auditeurs qui ne sont pas au courant, ici une petite partie de l'iceberg : http://www.forum-religion.org/islamo-ch ... 34884.html
Rq :
La terre vient de trembler (en Italie, cette fois-ci encore) ... Autres similitudes ! ?
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