Auteur : Fides Date : 05 sept.24, 08:27 Message :
La clé du ciel
Depuis la nuit des temps, les philosophes et les sages cherchent le secret de la paix et du bonheur. Ce trésor caché, que tous désirent ardemment, les petits enfants l’ont trouvé dans le céleste jardin des anges. Ils nous montrent avec candeur que la voie de l’enfance spirituelle est la clé précieuse qui ouvre les portes du paradis.
Avec leur foi simple et leur confiance inébranlable, ils nous enseignent que la véritable paix réside dans l’abandon total à l’amour divin. En vivant la foi comme eux, avec une innocence radieuse et une joie candide, nous pouvons entrer dans cette voie de l’enfance spirituelle.
L’enfance spirituelle est un retour à l’essentiel, à la simplicité et à la beauté originelle de l’être. Elle nous rappelle constamment que la véritable grandeur réside dans la douceur et la candeur. Ce paisible sentier, embaumé du parfum des Cieux, mène sûrement au royaume éternel.
Auteur : Fides Date : 10 sept.24, 13:55 Message :À mes petits frères du Ciel
(Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)
Heureux petits Enfants, avec quelles tendresses
Le Roi des Cieux
Vous bénit autrefois et combla de caresses
Vos fronts joyeux !
Vous avez contemplé les immenses richesses
Du Paradis
Avant d'avoir connu nos amères tristesses
Chers petits Lys.
On ne voit point briller de pierres précieuses
Dans vos cheveux
Seul le reflet doré de vos boucles soyeuses
Ravit les Cieux......
Ensemble vous jouez avec les petits anges
Près de l'Autel
Et vos chants enfantins, gracieuses phalanges
Charment le Ciel.
Le Bon Dieu vous apprend comment Il fait les roses
L'oiseau, les vents
Ici-bas nul génie ne sait autant de choses
Que vous, Enfants !...
Du firmament d'azur soulevant tous les voiles
Mystérieux
En vos petites mains vous prenez les étoiles
Aux mille feux.
En courant vous laissez une trace argentée
Souvent le soir
Quand je contemple au ciel la blanche voie lactée
Je crois vous voir......
C'est vous que Le Seigneur me donna pour modèle
Saints Innocents
Je veux être ici-bas votre image fidèle
Petits Enfants.
Ah ! daignez m'obtenir les vertus de l'enfance.
Votre candeur,
Votre abandon parfait, votre aimable innocence
Charment mon cœur.
Auteur : Coeur de Loi Date : 10 sept.24, 23:37 Message : Oui il faut redevenir simple comme des enfants sur le bien et le mal, mais pour la doctrine il faut être des adultes prudents sur le vrai et le faux, car toutes sortent d'hérésies circulent, vérifions dans la Bible directement, sans écouter les délires humains hors Bible.
1 Corinthiens 14.20 :
Frères, ne raisonnez pas comme des enfants; soyez des enfants par rapport au mal, mais soyez des adultes quant à la façon de raisonner.
Éphésiens 4.14 :
afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction
---
Matthieu 5.3 : "Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !"
Revenons à la Bible simple et fuyons les théories compliquées des orgueilleux.
Auteur : Fides Date : 20 sept.24, 09:53 Message : Bonsoir Coeur de Loi,
Tout à fait. Jésus a dit à ses apôtres : Voici que Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme des serpents, et simples comme des colombes. (Saint Matthieu 10:16)
Coeur de Loi a écrit : 10 sept.24, 23:37
Matthieu 5.3 : "Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !"
N'est-ce pas Dieu qui a créé des pauvres en esprit ? Qui donc a décidé de cette pauvreté ?
Auteur : prisca Date : 22 sept.24, 07:05 Message :
Stop ! a écrit : 22 sept.24, 05:17
N'est-ce pas Dieu qui a créé des pauvres en esprit ? Qui donc a décidé de cette pauvreté ?
La génétique.
Auteur : Fides Date : 28 sept.24, 07:20 Message :La colombe du Paradis
(Air : Panis Angelicus de César Franck)
Ô Saint et Doux Esprit
Venu du Paradis
Illumine nos cœurs
De ta noble Splendeur
Ravi de tes beaux chants
Les âmes de tes enfants
Amour, Amour, Éternel Amour
Amour, Amour, Éternel Amour
Colombe Immaculée
Aux ailes argentées
Daigne apporter la Paix
Et tes Divins Bienfaits
Révèle à nos yeux
L'éclat brillant des Cieux
Amour, Amour, Éternel Amour
Amour, Amour, Éternel Amour
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 28 sept.24, 10:44 Message : Bonjour,
J'ai une question qui n'a pas vraiment de rapport avec le sujet quoi que, peut-être de loin. Dans votre signature je vois ceci : « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean). Je suppose qu'il s'agit du verset d'1 Jean 4:16. La question que je me pose est la suivante. Pourquoi avoir remplacé le terme " amour " par " charité "? Ce sont deux choses différentes pourtant. La charité découle de l'amour mais pas l'inverse, l'amour c'est le fondement. D'ailleurs, la première facette du fruit de l'esprit c'est l'amour. A partir de là vient la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté (ou charité), la foi, la douceur et la maîtrise de soi.
Et nous avons appris à connaître l’amour que Dieu a pour nous et à croire en cet amour. Dieu est amour, et celui qui reste dans l’amour reste en union avec Dieu et Dieu reste en union avec lui. - 1 Jean 4:16
Je trouve que le terme " amour " est plus approprié pour qualifier notre Créateur car il englobe tout - y compris la charité - et ne se cantonne pas seulement à un aspect de cet amour. Alors que " charité " c'est plutôt réducteur. On peut être charitable sans pourtant aimer alors que si on aime, on est forcément charitable mais pas seulement. Avec l'amour, Dieu est bien plus que charitable.
Enfin je ne sais pas. Peut-être que ma question sera dérangeante auquel cas je m'en excuse mais ce petit détail a piqué ma curiosité.
Auteur : sansparole Date : 28 sept.24, 11:21 Message :
J'ai une question qui n'a pas vraiment de rapport avec le sujet quoi que, peut-être de loin. Dans votre signature je vois ceci : « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean). Je suppose qu'il s'agit du verset d'1 Jean 4:16. La question que je me pose est la suivante. Pourquoi avoir remplacé le terme " amour " par " charité "? Ce sont deux choses différentes pourtant. La charité découle de l'amour mais pas l'inverse, l'amour c'est le fondement. D'ailleurs, la première facette du fruit de l'esprit c'est l'amour. A partir de là vient la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté (ou charité), la foi, la douceur et la maîtrise de soi.
Et nous avons appris à connaître l’amour que Dieu a pour nous et à croire en cet amour. Dieu est amour, et celui qui reste dans l’amour reste en union avec Dieu et Dieu reste en union avec lui. - 1 Jean 4:16
Je trouve que le terme " amour " est plus approprié pour qualifier notre Créateur car il englobe tout - y compris la charité - et ne se cantonne pas seulement à un aspect de cet amour. Alors que " charité " c'est plutôt réducteur. On peut être charitable sans pourtant aimer alors que si on aime, on est forcément charitable mais pas seulement. Avec l'amour, Dieu est bien plus que charitable.
Enfin je ne sais pas. Peut-être que ma question sera dérangeante auquel cas je m'en excuse mais ce petit détail a piqué ma curiosité.
Vous faites une grosse erreur Gérard mais, je vous rassure, courante.
Le mot charité désigne l'amour parfait, l'amour de dieu vers ses créatures, l'amour de la créature envers dieu, son prochain, c'est donc un synonyme d'amour mais avec un sens plus fort, plus spirituel pour ne pas le confondre avec d'autres formes d'attachement.
Par extension, on parle d'actes de charité qui peut consister à donner une aumône par exemple et aujourd'hui beaucoup ont tendance à résumer "charité" à "actes de charité" et à oublier le véritable sens du mot. https://www.cnrtl.fr/definition/charit%C3%A9
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 28 sept.24, 11:30 Message : Ah d'accord ! Merci pour cet éclaircissement
Auteur : Sangdelagneau Date : 29 sept.24, 02:47 Message : Shalom à tous, shavua tov,
Justement dans 1 Corinthiens 13, la plupart des Bible utilisent le mot "amour", mais personnellement j'utilise une Bible de Jérusalem car elle est plus complète (73 livres contre 66 dans les Bibles protestantes) et conserve le Nom de YAHVE (généralement traduit par l'ETERNEL), et on trouve le mot "charité".
Et je ne me sens pas très à l'aise avec ça, je trouve que c'est plus parlant avec le mot "amour":
1 En effet, si je parlais les langues des hommes et même celles des anges mais sans avoir l’amour, je ne serais rien de plus qu’une trompette claironnante ou une cymbale bruyante[a].
2 Si j’avais des prophéties, si je connaissais tous les secrets et si je possédais toute la connaissance, si j’avais même dans toute sa plénitude, la foi jusqu’à transporter les montagnes, sans l’amour, je ne serais rien.
3 Si même je sacrifiais tous mes biens, et jusqu’à ma vie, pour aider les autres, au point de pouvoir m’en vanter, sans l’amour, cela ne me servirait de rien.
4 L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil. 5 Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal[c]. 6 L’injustice l’attriste, la vérité le réjouit.
7 En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère. 8 L’amour n’aura pas de fin. Les prophéties cesseront, les langues inconnues prendront fin, et la connaissance particulière cessera. 9 Notre connaissance est partielle, et partielles sont nos prophéties.
10 Mais le jour où la perfection apparaîtra, ce qui est partiel cessera.
11 Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais et je raisonnais en enfant. Une fois devenu homme, je me suis défait de ce qui est propre à l’enfant.
12 Aujourd’hui, certes, nous ne voyons que d’une manière indirecte[d], comme dans un miroir. Alors, nous verrons directement. Dans le temps présent, je connais d’une manière partielle, mais alors je connaîtrai comme Dieu me connaît.
13 En somme, trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour.
La charité est plus selon ma compréhension (je peux me tromper bien sûr) un fruit de l'amour, c'est à dire que je suis charitable envers les pauvres, envers mon prochain, parce que j'aime dans mon coeur.
J'ai une question qui n'a pas vraiment de rapport avec le sujet quoi que, peut-être de loin. Dans votre signature je vois ceci : « Nous avons cru en la charité » (Saint Jean). Je suppose qu'il s'agit du verset d'1 Jean 4:16. La question que je me pose est la suivante. Pourquoi avoir remplacé le terme " amour " par " charité "? Ce sont deux choses différentes pourtant. La charité découle de l'amour mais pas l'inverse, l'amour c'est le fondement. D'ailleurs, la première facette du fruit de l'esprit c'est l'amour. A partir de là vient la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté (ou charité), la foi, la douceur et la maîtrise de soi.
Et nous avons appris à connaître l’amour que Dieu a pour nous et à croire en cet amour. Dieu est amour, et celui qui reste dans l’amour reste en union avec Dieu et Dieu reste en union avec lui. - 1 Jean 4:16
Je trouve que le terme " amour " est plus approprié pour qualifier notre Créateur car il englobe tout - y compris la charité - et ne se cantonne pas seulement à un aspect de cet amour. Alors que " charité " c'est plutôt réducteur. On peut être charitable sans pourtant aimer alors que si on aime, on est forcément charitable mais pas seulement. Avec l'amour, Dieu est bien plus que charitable.
Enfin je ne sais pas. Peut-être que ma question sera dérangeante auquel cas je m'en excuse mais ce petit détail a piqué ma curiosité.
Bonjour Gérard C. Endrifel,
C'est une bonne question. La phrase dans ma signature provient bien du verset 1 Jean 4:16.
Le mot « charité » peut avoir plusieurs sens :
- Habituellement, on utilise le mot « charité » dans le langage courant lorsqu'on veut parler d'activités caritatives. (par exemple, faire l'aumône, aider les personnes malades, etc.)
- Toutefois, on utilise également le mot « charité » pour parler de l'amour infini et parfait du Bon Dieu. Dans ce cas, les mots « amour » et « charité » sont des synonymes.
J'ai choisi d'utiliser le mot « charité » plutôt que le mot « amour » dans ma signature parce que je pense que le mot « charité » met l'accent sur une vision plus spirituelle et surnaturelle de l'Amour Divin.
Cordialement,
Fides
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 29 sept.24, 09:27 Message : Bonsoir Fides et merci pour la réponse.
J'avais effectivement retenu le premier sens, j'ignorais totalement l'existence du second. Personnellement je préfère le terme " amour ", sans doute un peu trop classique, ça me parle plus, peut-être en raison de ma propre vie personnelle.
Bonne continuation dans votre paisible topic, je vous embête pas plus.
Auteur : Fides Date : 30 sept.24, 09:01 Message :
Gérard C. Endrifel a écrit : 29 sept.24, 09:27
Bonsoir Fides et merci pour la réponse.
J'avais effectivement retenu le premier sens, j'ignorais totalement l'existence du second. Personnellement je préfère le terme " amour ", sans doute un peu trop classique, ça me parle plus, peut-être en raison de ma propre vie personnelle.
Bonne continuation dans votre paisible topic, je vous embête pas plus.
Bonsoir Gérard C. Endrifel,
Je comprends votre point de vue. Vos commentaires sont toujours les bienvenus.
Cordialement,
Fides
Auteur : Pollux Date : 30 sept.24, 11:41 Message : Là où la Bible en grec utilise plusieurs mots différents pour désigner l'amour, le texte français n'en utilise qu'un seul; ce qui nous empêche parfois de bien comprendre ce qui est écrit.
Dans 1 Jean 4:16 c'est le mot agapè qui est utilisé.
Le mot grec agapè signifie affection, amour, tendresse, dévouement. Son équivalent latin est caritas, que nous traduisons par « charité » (dans les textes stoïciens comme dans les textes chrétiens).
Auteur : Fides Date : 01 oct.24, 01:10 Message : Vous souvient-il du jour où, petit enfant, les pieds dans l'herbe, les mains pleines de fleurs, les yeux perdus dans le vague horizon, vous avez commencé à comprendre la beauté des œuvres de Dieu ? Votre mère bien des fois vous avait parlé de lui, mais ce jour-là il se révélait lui-même à vous ; sa grande vie débordait dans votre poitrine ; la terre si belle vous apparaissait comme le temple de sa gloire, et, sans savoir encore bien lui parler, votre petite âme était un cierge brûlant dans ce temple. Oh ! qui nous rendra ces heures exquises, ces révélations de la souveraine grandeur à l'innocence ? (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Les enfants aiment à former des autels avec de la mousse, des pierres et des coquillages ; ce n'est pas un amusement comme les autres. Là, dans un petit coin de la ferme ou du jardin, il y aura un endroit consacré, un endroit où les regards de Dieu s'arrêteront avec amour, et chaque fleur qu'ils y déposeront sera le gracieux sacrifice de leur adoration. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Auteur : Fides Date : 03 oct.24, 00:23 Message :
« L'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! »
Nous sommes dans un siècle d'inventions maintenant ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j'ai recherché dans les livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Éternelle : Si quelqu'un est TOUT PETIT qu'il vienne à moi. (Pr 9,4)
Alors je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! (Is 66,12-13) Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !
Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes. (Ps 89,2) "Vous m'avez instruite dès ma jeunesse et jusqu'à présent j'ai annoncé vos merveilles, je continuerai à les publier dans l'âge le plus avancé." (Ps. LXX.)
(Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
Auteur : Natty Date : 06 oct.24, 21:49 Message : Petite Thérèse, mais Grande Sainte.
Mes amitiés Fides. J'aime beaucoup les écrits de la petite Thérèse, ils sont aussi beaux que lucides.
Tout comme l'Esprit, si vivifiant et naturel. Elle est un magnifique témoignage de l'Esprit, exprimant le Feu qui l'habitait.
Merci Fides, vous êtes bénie en ce que vous témoignez de grâce.
(ps: Natty c'est uzzi)
Auteur : Fides Date : 14 oct.24, 05:53 Message : Vous avez raison. Le Bon Dieu a comblé Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de ses dons et de ses bienfaits. Il a choisi cette humble enfant pour nous révéler les charmes de la Foi.
Dans la vaste plaine
Parmi les abeilles
La brebis sommeille
Près de Madeleine
La fillette ravie
Admire la blancheur
Et l'aimable candeur
De sa tendre amie
Les anges attendris
Sur leurs lyres dorées
Redisent la beauté
De cette harmonie
Douce Madeleine
Berce ta brebiette
Bientôt des rosettes
Orneront sa laine
Auteur : Fides Date : 25 oct.24, 06:08 Message :La voie de l'enfance spirituelle : la douce quiétude d'une enfant de Marie
Je me souviens, dit Monseigneur Dupanloup, avoir rencontré une fois dans ma vie, de l'efficacité de l'Ave Maria un exemple que je n'oublierai jamais. C'était auprès d'un lit de mort, en recueillant et en bénissant le dernier soupir d'une enfant qui m'était bien chère, une toute jeune femme, à qui, naguère, j'avais fait faire sa première communion.
J'avais coutume de ne jamais faire faire la Première Communion sans recommander à mes enfants de réciter au moins un Ave Maria par jour. Or, on m'appela auprès du lit d'une jeune mourante; elle avait vingt ans, riche, brillante, mère depuis quelques jours, heureuse au milieu de tous les bonheurs présents et de ses rêves d'avenir, elle allait mourir.
Je ne pus m'empêcher de lui dire : « Ô mon enfant, quel coup ! » Et elle avec un inexprimable accent... je suis encore ému en me rappelant, en retrouvant cet accent d'une voix qui m'est restée si chère... « Est-ce que vous ne croyez pas, me dit-elle, que j'irai au ciel ? — Mon enfant, répondis-je, j'en ai une grande espérance. — Et moi, reprit-elle, j'en suis sûre. — Je lui dis : Qu'est-ce qui vous donne cette certitude ? — C'est, me dit-elle, un conseil que vous m'avez donné autrefois. — Et quel est ce conseil ?... — Quand j'ai fait ma Première Communion, vous nous avez recommandé de dire tous les jours l'Ave Maria et de le bien dire. Je l'ai dit tous les jours, et même, depuis quatre ans, je n'ai pas manqué, un seul jour de dire mon chapelet tout entier. Et c'est cela qui fait que je suis sûre d'aller au ciel. — Et comment ? lui dis-je. — Je ne puis pas croire, ajouta-t-elle avec gravité, et c'est une pensée qui ne me quitte pas depuis que j'ai été frappée, je ne puis pas croire que j'aie dit, depuis quatre ans, cinquante fois par jour, à la très Sainte Vierge : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse, maintenant et à l'heure de ma mort », et qu'en ce moment, où je vais mourir, elle ne soit pas près de moi. Elle y est, j'en suis sûre; elle prie pour moi, et c'est elle qui va m'introduire au Ciel. »
Voilà ce que me dit cette jeune femme, et je vis alors un spectacle que rien ne pourrait retracer, une mort vraiment céleste. Je vis une tendre et frêle créature, enlevée à la fleur de son âge, à tout ce qui fait aimer la vie, quittant là, sur la terre, un père, un mari, dont elle était adorée, et qu'elle adorait, un pauvre petit enfant, gage si désiré et si cher, quittant tout cela, non sans larmes, mais avec une sérénité radieuse, consolant ses vieux parents, bénissant son petit enfant, encourageant son pauvre mari; et au milieu de ces liens qui se brisaient, de tous ces embrassements qui essayaient vainement de la retenir, ne voyant que le Ciel, ne parlant que du Ciel, et son dernier soupir a été un sourire à la gloire éternelle... Ce souvenir est pour moi ineffaçable. (Mgr Dupanloup)
Auteur : Gaetan Date : 25 oct.24, 16:20 Message :
sansparole a écrit : 28 sept.24, 11:21
Vous faites une grosse erreur Gérard mais, je vous rassure, courante.
Le mot charité désigne l'amour parfait, l'amour de dieu vers ses créatures, l'amour de la créature envers dieu, son prochain.
Pour avoir l'amour tu dois faire la charité donc du bénévolat. Autrement dit pour que les hormones de l'amour soient secrétées une bonne chose est d'abolir l'argent et de vivre en faisant du bénévolat donc en faisant comme ça tu crée la condition gagnante. Le diable a dit à Moïse (mais c'est pas ça qu'il voulait qu'il fasse) et son peuple d'aimer son prochain comme soi même et c'est ça la clef du ciel ce qui inclus en soi de vivre en faisant du bénévolat.
Auteur : Fides Date : 09 nov.24, 01:39 Message :L'abandon est le fruit délicieux de l'amour
(Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)
Non, rien ne m'inquiète
Rien ne peut me troubler
Plus haut que l'alouette
Mon âme sait voler.
Au-dessus des nuages
Le ciel est toujours bleu
On touche les rivages
Où règne le Bon Dieu.
Auteur : Fides Date : 28 nov.24, 02:44 Message :« Le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages et il rassemblera les petits agneaux »
Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père...
« Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi » a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon, et ce même Esprit d'Amour a dit encore que « La miséricorde est accordée aux petits ». En son nom le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour « le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein », et comme si toutes ces promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles s'écrie au nom du Seigneur : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux. » O Marraine chérie ! après un pareil langage, il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et d'amour...
Ah ! si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l'âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d'arriver au sommet de la montagne de l'amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance.
(Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
Auteur : Fides Date : 03 déc.24, 07:47 Message :« J'aime l’Église, ma Mère »
« La Charité me donna la clef de ma vocation. [...] Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour… ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation, c'est l'Amour !… Oui j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée… dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l'amour… ainsi je serai tout… ainsi mon rêve sera réalisé !… »
« O mon Jésus, je vous aime, j'aime l’Église, ma mère, je me souviens que le plus petit mouvement de pur amour lui est plus utile que toutes les autres œuvres réunies ensemble. »
(Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)
Auteur : Fides Date : 05 déc.24, 05:23 Message : Qu'il est beau, le nom de Jésus-Christ ! Comme il résonne dans les profondeurs de l'âme ! comme il console ! comme il ravit ! Il éclaire toute une page de livre, et le regard s'attache avec extase sur ce nom resplendissant de divinité. C'est l'oasis au désert, c'est la source d'eau vive, c'est la manne tombée du ciel. Qu'il est beau, le nom de Jésus-Christ ! (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Auteur : Fides Date : 07 déc.24, 04:35 Message : Si l'on savait comprendre cet attrait tout-puissant qu'exerce Jésus-Christ sur les âmes et qui confond les natures les plus opposées en un même cri d'immense amour, personne ne douterait plus de sa divinité. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Ajouté 15 heures 12 minutes 22 secondes après : Un rêve de Marie Jenna
Je me trouvais à Paris dans une délicieuse chapelle, et l'on chantait, et l'on allait donner la bénédiction du Saint-Sacrement, et l'impression que je ressentais était si céleste, qu'aucune parole ne peut la rendre, et que je vous souhaite pour votre bonheur de l'imaginer. Et je pensais : Qu'ai-je dit en écrivant que je ne pourrais me plaire à Paris ? Il y a des églises à Paris, et les églises, c'est le ciel... N'est-ce pas que c'est un beau rêve ? (Marie Jenna, mars 1867)
Auteur : Fides Date : 10 déc.24, 10:29 Message : J'ai entendu chanter les cloches d'un village voisin; car elles chantent, ces cloches-là; elles chantent divinement. Leur son est si radieux, il va si haut, que l'âme la plus terrestre serait, ce me semble, emportée dans leur élan. Oh ! les cloches, on en a parlé souvent, en prose et en vers; mais ce qu'elles font éprouver d'intime et de céleste, cette joyeuse illumination qu'elles apportent soudain au fond d'un cœur catholique, on n'a pas encore su le dire... (Marie Jenna, 5 décembre 1869)
Auteur : Fides Date : 16 déc.24, 04:10 Message : Les âmes que Dieu a touchées se reconnaissent d'un bout du monde à l'autre; elles s'appellent, elles s'aiment. Le même Esprit répandu sur elles fait qu'elles ne sont réellement qu'une seule âme, l'âme de l'humanité déifiée par le Christ. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Auteur : Fides Date : 17 déc.24, 05:51 Message :Les trois fondements de la voie de l'enfance spirituelle chez la petite Thérèse de l'Enfant Jésus
L'amour du beau
« Je sens encore les impressions profondes et poétiques qui naissaient en mon âme à la vue des champs de blé émaillés de bluets et de fleurs champêtres. »
« Après avoir encore visité Pise et Gênes nous revînmes en France. Sur le parcours la vue était magnifique, tantôt nous longions la mer et le chemin de fer en était si près qu'il me semblait que les vagues allaient arriver jusqu'à nous (ce spectacle fut causé par une tempête, c'était le soir, ce qui rendait la scène encore plus imposante), tantôt des plaines couvertes d'orangers aux fruits mûrs, de verts oliviers au feuillage léger, de palmiers gracieux... à la tombée du jour, nous voyions les nombreux petits ports de mer s'éclairer d'une multitude de lumières, pendant qu'au Ciel scintillaient les premières étoiles... Ah ! quelle poésie remplissait mon âme à la vue de toutes ces choses que je regardais pour la première et la dernière fois de ma vie !... »
« En regardant toutes ces beautés, il naissait en mon âme des pensées bien profondes. Il me semblait comprendre déjà la grandeur de Dieu et les merveilles du Ciel... »
« Que ces beautés de la nature répandues à profusion ont fait de bien à mon âme ! Comme elles l'ont élevée vers Celui qui s'est plu à jeter de pareils chefs-d'oeuvre sur une terre d'exil qui ne doit durer qu'un jour... Je n'avais pas assez d'yeux pour regarder. »
L'amour du bien
« J'ai vu de bien belles choses, j'ai contemplé toutes les merveilles de l'art et de la religion, surtout j'ai foulé la même terre que les Saints Apôtres, la terre arrosée du sang des Martyrs et mon âme s'est agrandie au contact des choses saintes... »
« Déjà je commençais à jouir de la vie, la vertu avait pour moi des charmes et j'étais, il me semble, dans les mêmes dispositions où je me trouve maintenant ayant déjà un grand empire sur mes actions. »
« Toutes les grandes vérités de la religion, les mystères de l'éternité, plongeaient mon âme dans un bonheur qui n'était pas de la terre... »
L'amour du vrai
« Je ne puis me nourrir que de la vérité. »
« Jésus, éclaire-moi, tu le sais, je cherche la vérité... »
« Je n'ai jamais fait comme Pilate qui refusa d'entendre la vérité. J'ai toujours dit au bon Dieu : O mon Dieu, je veux bien vous entendre, je vous en supplie, répondez-moi quand je vous dis humblement : Qu'est-ce que la vérité ? Faites que je voie les choses telle qu'elles sont, que rien ne me jette de poudre aux yeux. »
« Oui, il me semble que je n'ai jamais cherché que la vérité. Oui, j'ai compris l'humilité du cœur. »
« Parlez-moi du bon Dieu, de l'exemple des Saints, de tout ce qui est vérité... »
Auteur : Fides Date : 18 déc.24, 06:53 Message :À Ceprano, en Italie, guérison subite d'une petite fille de trois ans, atteinte d'une double pneumonie et mourante (1912)
Nulle part, peut-être, plus qu'en Italie, la dévotion à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ne devait rencontrer plus de sympathie et de popularité. Et son pouvoir de thaumaturge ne contribua pas seul à lui gagner la confiance du peuple. La spiritualité de sa « petite voie » s'acquit en peu de temps, au delà des monts, une telle faveur, que la « Piccola Teresa » y est universellement aimée et vénérée. Nombreuses, en retour, furent les roses que Thérèse se plut à répandre, sous le ciel d'azur, qui l'avait charmée jadis.
Agatina Arcese i Pannicia, une gracieuse fillette de trois ans, se mourait, en novembre 1912, d'une double pneumonie. Avec une angélique ingénuité, elle-même eut alors la pensée de se placer sous la protection de la Santina de Lisieux, très vénérée dans sa famille. Tant qu'elle fut en péril, elle ne permit pas que ses parents éloignassent d'elle son image et, quand on devait la lever pour faire son lit, l'aimable enfant pressait son trésor sur sa poitrine. Le docteur (Cav. Fausto Figoli) la déclarait absolument perdue.
Cependant, au milieu même des convulsions qui achevaient d'enlever tout espoir, quand les siens l'appelaient, la petite malade, ouvrant ses yeux bouleversés, répondait invariablement : « Thérèse me guérira. »
Une nuit, après une terrible crise qui devait être la dernière, l'enfant laisse retomber sa tête sur l'oreiller, ferme les yeux et demeure inerte et glacée. Déjà ses parents la croyaient morte. Le pauvre père, fou de douleur, prend sur l'oreiller l'image de la Servante de Dieu et s'exclame, plein de foi : « Ma Sœur Thérèse, si tu me la sauves, je te récompenserai malgré ma pauvreté ! » Puis il caresse la petite mourante avec l'image, pendant que la mère et les autres parents prient en pleurant.
Après environ une demi-heure d'angoisse et d'espérance, le père d'Agatina l'appelle par son nom, lui présentant le portrait de Sœur Thérèse. Alors, la petite, à la stupeur et à la joie des assistants, ouvre les yeux et répond : « Petite Thérèse m'a guérie ! »
Ses parents ne pouvaient croire à un tel miracle ; mais elle, de s'écrier : « Papa, j'ai vu la petite Thérèse. Oh ! qu'elle est belle ! toute blanche !... blanche !... c'est elle qui m'a guérie. »
Et, en parlant ainsi, ses yeux brillent de joie. En effet, elle était bien guérie, et n'eut garde d'oublier, dans la suite, la visite de sa céleste Amie. Après plus d'un an écoulé, elle répondait encore à ceux qui lui demandaient si elle connaissait Sœur Thérèse : « Oh ! la petite Thérèse ? Elle est si belle ! si belle ! Elle est toute blanche !... » (Pluie de Roses, IV.)
Auteur : Fides Date : 20 déc.24, 04:33 Message : Vous qui avez compris les harmonies de la nature,
et qui avez vu Dieu au milieu de ces harmonies !
Vous qui n'avez pas cru que la destinée de l'homme fût circonscrite ici-bas,
et qu'il dût vivre comme l'animal qui broute l'herbe des champs sans lever
la tête pour voir le ciel !
O vous qui savez que chaque être est un mot sorti de la bouche de Dieu !
O vous qui avez pris en pitié les vaines querelles des hommes
et leurs stériles agitations !
O vous qui avez tressailli chaque fois que le beau se révélait à vous,
chaque fois que le soleil se levait brillant à l'horizon, chaque fois
qu'une belle âme humaine avait su s'exprimer !
O vous qui aimiez la sereine majesté de la nuit, et qui jetiez
votre pensée plus haut que les mondes de l'espace !
O vous qui avez pleuré d'enthousiasme !
O vous qui vous sentiez brûler par un feu intérieur !
O vous qui avez consacré toute votre vie à une grande pensée
et à un grand amour !
Je suis des vôtres ! reconnaissez-moi ! aimez-moi !
Je vous comprends et je vous aime !
(Marie Jenna)
Auteur : uzzi21 Date : 20 déc.24, 06:07 Message :"Sœur de lumière, prisme sur les bordures de la perception, couleur douce, et suave sur les mots et les sentiments, Merci à toi, pour la clé du Ciel, Ô magnifique et belle jeune fille du Nord."
(uzzi21)
Sans vous, ce forum stagnerait toujours au même étage.
Auteur : Fides Date : 20 déc.24, 08:49 Message : « La clé du ciel » a vu le jour grâce à l'héritage spirituel légué par Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. La voie de l'enfance spirituelle est la clé de voûte de ce sujet. Mon but était de présenter la foi dans la plénitude de sa beauté. Les citations et les récits qui y sont présentés reflètent cet idéal. Ils expriment « le souffle catholique le plus pur ». (Frédéric Mistral)
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et Marie Jenna ont toutes deux chanté leur foi angélique dans leurs poésies. La suavité de leur spiritualité a charmé les coeurs sincères et généreux.
Marie Jenna disait : « Nous sommes encombrés de livres médiocres. On traite sans respect l'art d'écrire; je voudrais que chaque auteur n'offrît au public que la fleur exquise de son âme et de son talent. »
Un homme d'État, [M. Buffet] digne d'une haute estime, écrivait à Marie Jenna : « ...Il n'en sera pas, Mademoiselle, de vos pensées et de vos religieuses poésies comme de nos vains discours. Elles ont porté déjà, j'en suis certain, et porteront à l'avenir la consolation, le calme, l'espérance et la foi dans bien des âmes... »
« J'admire beaucoup vos Élévations, ce livre ferme et beau, pétri d'énergie et de tendresse, rayonnant de foi. » (Aubanel)
« Je ne crois pas, que la femme chrétienne ait jamais exprimé sa foi, son amour, ses tendresses, ses délicatesses d'âme, ses mystiques aspirations, son angélique humanité, d'une manière si haute, si éloquente, si gracieuse. Le souffle catholique le plus pur, le plus féminin, le plus suave rafraîchit toutes les pages de ce volume, et l'on est même étonné de trouver, en ce siècle où les architectes les plus fervents ne savent plus faire prier les pierres, un livre où la foi brille aussi vivante. » (M. Frédéric Mistral)
« Marie Jenna n'a jamais chanté, que le bien, le vrai et le beau; son inspiration a la pureté de l'hermine; sa muse chaste et pieuse est immaculée comme une vierge consacrée à Dieu. » (M. Victor Fournel)
« Dieu vous associera dans le ciel au chœur des anges, dont vous êtes sur la terre un admirable écho. » (un prêtre suisse)
« Que ses chants soient le Sursum corda des âmes à notre époque. » (Mgr Mermillod)
« Vos chants m'ont ravi. Quelle grâce ! quelle pureté ! quelle tendresse ! surtout quelle sincérité ! On oublie le talent du poète en vous lisant ; on oublie le charme de cette voix si suave, si pénétrante, pour admirer avant toutes choses la candeur d'une belle âme. J'ai pensé souvent que tel était le triomphe de la poésie vraiment religieuse ; il faut que l'art disparaisse et que l'âme seule se révèle ; la vôtre chante naturellement; vos pensées , vos sentiments, vos aspirations, vos joies ou vos douleurs sont des chants ; chacune de vos paroles est un poétique soupir; chaque tressaillement de votre âme est une mélodie. Il y a de ces harpes mystiques même dans les siècles les plus tumultueux, dans la mêlée humaine la plus grossière. Heureuses ces nobles âmes ! Heureux aussi ceux qui peuvent les entendre : vous m'avez procuré cette joie et cet honneur; recevez, Mademoiselle, l'expression de ma respectueuse gratitude... Les éloges purement littéraires auraient, ce semble, quelque chose de déplacé dans la sphère plus haute où plane votre esprit... » (M. Saint-René Taillandier)
Non, je ne savais pas que tu pouvais, nature,
Au soir de ton été, détacher ta ceinture,
Déposer ton manteau tissé des mains de Dieu,
Éteindre ton soleil et voiler ton ciel bleu;
Laisser tes rameaux verts, à l'heure où le vent passe,
Pâlir et s'affaisser sous un souffle de glace;
Effacer sur les murs tes festons gracieux,
Comme au bruit du matin s'efface un songe heureux;
Puis, sans fleur qui parfume et sans rayon qui dore,
Sans herbe dans le pré, sans rossignol au bois,
Sans nids, sans fruits dorés, sans ombrage et sans voix,
Être si belle encore.
(Marie Jenna, Élévations Poétiques et Religieuses, 1864)
Cieux, répandez votre rosée,
Nuages, qui couvrez les airs,
Donnez à la terre épuisée
Le Rédempteur de l'univers !
Auteur : Stop ! Date : 22 déc.24, 22:12 Message : Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la Terre
Qui est quelquefois si jolie
.....................
Jacques Prévert
Auteur : prisca Date : 23 déc.24, 02:26 Message :
Stop ! a écrit : 22 déc.24, 22:12
Notre Père qui êtes aux cieux
[censuré]
Et nous nous resterons sur la Terre
Qui est quelquefois si jolie
.....................
Jacques Prévert
Je tombe des nues.
Toi ici !
Auteur : Fides Date : 23 déc.24, 05:22 Message :
Stop ! a écrit : 22 déc.24, 22:12
Notre Père qui êtes aux cieux
Il (le Verbe) était dans le monde, et le monde par lui a été fait, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, Qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu sont nés.
Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous, (et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle qu’un fils unique tient de son Père) tout plein de grâce et de vérité. (Jean 1, 10-14)
Auteur : uzzi21 Date : 23 déc.24, 19:26 Message :Dieu est à la Vie, ce que le soleil est à la vie
Dieu, qui est la Vie, te prend comme tu es, peu importe ce que tu penses et dis, tu ne fais rien de mal pour Lui tant tu es de bonne volonté, car il te connait parfaitement, et tu n'es jamais que comme il a voulu que tu sois, il te prend tel qu'il t'a fait, ainsi donc tel que tu es. C'est un Père proche qui t'aime et qui t'attend, il ne veut que te faire passer de la vie à la Vie, car il est Dieu en ce qu'il est la Vie, et n'est vrai qu'en le sentiment de la Vie. Sinon il n'est qu'une croyance que l'on brode, qu'un mot dont on ignore tout le sens, et que l'on se traine comme un boulet. Ainsi, je vous le dis, il est une réalité, tant Vivre, est une réalité.
La plus belle prière que l'on puisse adresser à Dieu, c'est de Vivre en ce qu'il est la Vie.
(Uzzi21)
Auteur : Fides Date : 25 déc.24, 16:06 Message :Joyeux et Saint Noël 2024 ! Ma première messe de minuit - Conte de Noël
Aux accents de ces vieux cantiques, toujours impressionnants, je me sens rajeunir, les souvenirs repassent à tour de rôle dans mon âme et je me rappelle encore ma première messe de minuit entendue.
Oh ! quel souvenir ! quel moment d'attente, depuis un mois, ma mère m'a promis de me conduire à la messe de minuit, si j'étais bien sage. Vous comprenez que sage je fus comme jamais, j'étais le plus docile à la pensée seule de la promesse de maman, mon caractère avait changé à vue d'œil, je trouvais le temps long, je comptais les jours, les heures mêmes, les minutes, oserai-je dire, et tous les jours, de demander à Noël ? Maman : Combien d'heures faut-il pour se rendre à Noël ? et mère de répondre toujours avec ce sourire que seules les bonnes mères possèdent. Oh ! Frasquita, dans 20 jours, ceci donne 480 heures, ma fille.
– Le bon Petit Jésus naîtra pour vous, mignons enfants, pour vous combler de grâces et vous rendre heureux.
– C'est bien long, maman, vingt grandes journées, mais courage, donc ! Ayant toujours hâte, vivant dans l'anxiété, je trouvais le temps interminable, les heures me paraissent des jours et les minutes des heures. Mon cœur battait de joie à chaque fois que la grande horloge sonnait une heure de plus, car pour moi, ceci voulait dire une heure de moins à attendre.
Enfin ! nous voilà rendus la veille de Noël, onze heures, bientôt nous serons en route; [...] Sauter dans la voiture fut l'affaire d'un instant, toute emmitouflée de la digne crémonne, nous sommes installés dans le berleau rouge, et en route vers le village, à la messe de minuit, oh ! gai, à la messe de minuit gaîment. [...]
Maintenant nous voyons l'église du dehors, l'on voit scintiller comme des étoiles les feux brillants d'une lumière qui s'infiltre à travers les vitraux colorés; de plus en plus, ma joie augmente. Nous débarquons, non, dois-je dire plutôt je sautai à terre et sur le perron de l'église, on attendit notre père qui est allé remiser la grise. [...]
Enfin tous les paroissiens arrivent et nous entrons. [...]
La plus heureuse des fillettes fut moi à cette messe de minuit.
De questions je pressais ma mère à répondre.
Où est le petit Jésus ?
Où est la crèche ?
Va-t-il arriver bientôt ?
Sur un signe de ma mère, je regarde du côté gauche de la nef et j'aperçois des fillettes vêtues en anges, avec de belles ailes dorées, sur un coussin de soie avec de beaux glands verts, le petit Enfant-Jésus est porté par le plus grand des anges (ce doit être un archange), et à travers les allées, ils défilent ainsi, à l'adoration de tous.
Enfin, je l'aperçois, ce cher petit Enfant blond, avec sa robe blanche, ses beaux cheveux dorés, ses yeux bleus; il vient à nous... Et les vieux de se mettre à genoux en s'inclinant profondément pour demander au divin Bambino une bénédiction toute spéciale pour obtenir le bonheur du foyer.
Comme la curiosité m'emportait, je voulus voir et toute inclinée que j'étais, je risquai un œil, puis les deux, je fus des plus satisfaite, car je voyais l'Enfant-Jésus. De son air doux et gracieux, il nous sourit; comme il était beau, j'en ai jamais vu d'aussi joli.
La procession terminée "l'archange" va déposé dans la crèche le Divin Enfant, entouré de S. Joseph, de la Vierge Marie, des bergers, du petit bœuf qui de son haleine réchauffe l'illustre nouveau-né.
La cérémonie des plus imposantes, et toujours ébahie par tant d'éclat, je ne cessais de regarder un peu partout; lorsqu'on est enfant, l'on fait bien des choses, n'est-ce pas ? tandis que mon père et ma mère égrenaient pieusement leur chapelet en priant pour ceux qui ne reviendront plus à nos messes de minuit.
Auteur : Fides Date : 26 déc.24, 16:09 Message :Ma première messe de minuit - Conte de Noël (suite)
Le chant, la musique, le luminaire étaient pour moi une vraie féerie.
Dans cet enchantement, quelle heure de délice pour ces âmes enfantines, on dirait que le bon petit Enfant-Jésus nous fait voir ces choses si belles comme pour graver davantage ce mystère dans nos cœurs purs du jeune âge et nous faire entendre par ces fêtes, les beautés que nous réserve son Père au paradis.
Le cérémonial se continue et vêtus de leurs plus beaux habits, les prêtres célèbrent avec pompe la grandeur du jour en donnant plus d'éclat au divin sacrifice. Les trois messes finies, il est déjà deux heures et demie du matin, tout le monde retourne dans leur foyer pour prendre le réveillon. [...]
Ce fut un banquet pour moi ce réveillon, et pressée de questions par mes petits frères et sœurs moins heureux que moi pour ce soir, car ils ne sont pas allés à la messe de minuit, le temps passa vite, une réponse à celui-ci, une autre à celle-là. [...]
Les cantiques de Noël chantaient encore à mon oreille leur doux et mélodieux refrains, et je m'endormis bercée par la vision de ma première messe de minuit entendue. Comme ces souvenirs sont doux à notre âme, je voudrais encore avoir sept ans pour revoir cette première messe de minuit, entendue avec tout son charme du bon vieux temps.
(Frasquita, Le Passe-temps, vol. 29, n° 723, 6 janvier 1923, p. 2)
Auteur : Fides Date : 27 déc.24, 16:18 Message :L'ange de Noël (I)
– Père, j'ai peur. Entendez-vous le vent mugir et la neige fouetter les vitres de la chambre ? – Dors, ma chérie, dors; demain le temps s'éclaircira et la tempête sera loin. – Je ne puis dormir, père, je souffre...
Ces paroles furent un coup pour le père. Il prit la petite main de l'enfant qu'il pressa contre ses lèvres, et courba la tête pour lui dérober sa douleur. Hélas ! depuis bien des nuits la petite Angèle ne dormait plus. Une maladie de langueur qu'elle avait héritée de sa mère, la tenait clouée sur son lit. Une toux déchirante soulevait à chaque instant sa poitrine, pendant que la sueur inondait son gracieux visage.
Pauvre enfant ! Pauvre père surtout ! il n'avait plus qu'Angèle au monde. Comme il l'aimait, comme il l'entourait de soins affectueux ! Le cœur de la mère partie semblait être confondu avec le sien pour chérir davantage cette enfant. Il avait appelé à son aide les princes de la science; il avait invoqué les praticiens les plus célèbres, il avait dit à l'un d'eux : « Sauvez ma fille, et la moitié de ma fortune est à vous. » Le médecin s'était incliné avec reconnaissance, mais il n'avait pu guérir l'enfant.
Depuis quelques jours le mal semblait grandir encore; les joues pâles d'Angèle prenaient parfois des teintes livides, présage mystérieux de mort. Son père ne la quittait plus. Il avait abandonné toutes les préoccupations de la vie; il ne songeait qu'à une seule chose, retarder l'instant fatal de quelques heures. Oh ! il était bien malheureux, le pauvre père; car il lui manquait la suprême consolation que la bonté divine ménage aux infortunés : il lui manquait la foi. Depuis de longues années, il avait oublié le chemin de l'église. Et cependant il était entré dans l'âge mûr. Il avait vu partir sa jeune femme, pleine d'espérance et de foi, mais cette mort n'avait pu réveiller en lui les sentiments éteints. Et voilà que Dieu se rappelait de nouveau à sa mémoire, en venant lui demander son enfant.
Auteur : Fides Date : 29 déc.24, 08:00 Message :L'ange de Noël (II)
Il y eut un assez long silence. La pendule sonna onze heures. Alors dans l'air, une grande voix domina la tempête, les cloches de l'église voisine sonnèrent à toute volée pour annoncer le sublime événement de cette nuit. Noël ! chantaient les cloches. Noël ! Chrétiens ! réveillez-vous et accourez aux pieds des autels. Voici le jour béni entre tous les jours ! le jour par excellence ! L'enfant Jésus est né. Chrétiens, réveillez-vous et accourez !
Et le céleste écho était entendu, car les fenêtres s'éclairaient derrière les rideaux ; on se préparait à aller entendre la messe de minuit. Angèle soupira et regarda son père longuement avec une tendresse infinie. – Entendez-vous, père ? murmura-t-elle. – Oui, ma fille bien-aimée, ces cloches t'empêchent de dormir ! – Oh ! ce n'est pas cela.
Et l'enfant mit la main sur sa poitrine qu'un feu interne dévorait. Elle reprit bientôt : – L'année dernière, je n'étais pas malade, et le vent ne gémissait pas aussi fort. Maman n'était pas encore partie pour le ciel. Oh ! c'était un beau jour, père, je me le rappelle si bien.
Un instant. Angèle ferma les yeux comme pour revoir en pensée les péripéties de cette journée, qu'elle rappelait de ses vœux. – Le matin, poursuivit-elle, maman s'était levée de bonne heure, et elle avait dit à Thérèse de m'habiller pour sortir. J'étais contente. Il tombait de la neige pourtant. Thérèse me prit dans ses bras et me porta jusqu'à l'église de Jésus. Oh ! père, que c'était beau ! Il y avait tant de lumières, tant de fleurs autour de la crèche. Toutes les cloches sonnaient comme à présent et l'on chantait si bien ! L'église était remplie de monde; on s'y pressait, mais maman et Thérèse montèrent en haut, et alors maman me montra un petit enfant couché sur la paille. Il était si joli, si joli ; il me regardait en souriant ; je l'aimai tout de suite... Oh ! je voudrais le revoir encore !
– C'est impossible, ma chérie ; n'entends-tu pas au dehors la neige tourbillonner sous l'aquilon ? – Il neigeait aussi l'année dernière. – Oui, mais tu ne souffrais pas. – C'est vrai, dit Angèle tristement. Les cloches se taisaient à présent. On entendait dans la rue le bruit sec de la neige qui crépitait sous les pas. De temps à autre, la porte d'une maison se fermait avec bruit.
Angèle reprit tout à coup : – Père, je voudrais bien savoir si l'Enfant-Jésus est encore à l'église, cette année ? – Certes, il y est encore. – Comment le savez-vous ? – Mais, dit le père, il y est sans doute tous les ans. – L'avez-vous déjà vu ? – Oui, répondit-il, mais il y a déjà longtemps. – Ah ! si vous vouliez, continua Angèle en joignant ses petites mains ; si vous vouliez ! – Parle, parle vite, que veux-tu ? – Eh bien ! je voudrais que vous alliez à l'église pour me dire si le petit enfant est encore là sur la paille; s'il y a encore de belles fleurs alentour, et tant de lumières, tant de lumières !
– Mais, je ne puis te quitter en ce moment, ma bien-aimée ; qui te veillerait comme ton père ? – Vous appellerez Thérèse, dit l'enfant suppliante. – Et cela peut te faire plaisir ? – Un grand plaisir ! Maman m'a dit que l'Enfant-Jésus n'était exposé qu'une fois l'an, le jour de Noël. – Et tu sais que c'est Noël aujourd'hui ? – Oui, oui, je le sais. – Eh bien, dit le père avec hésitation, j'irai lorsqu'il fera jour.
Angèle baissa la tête et une larme brillante roula sur sa joue.
– Enfant gâtée, reprit son père en la couvrant de baisers, tu veux donc que je te quitte sur-le-champ ? – Pour aller à l'église seulement, dit-elle à travers ses larmes.
– Le père sonna : Thérèse accourut anxieuse. – Reste près d'Angèle, dit-il brièvement, je ne tarderai pas à rentrer. – Que vous êtes bon ! dit l'enfant toujours joyeuse, que vous êtes bon ! Thérèse s'assit au chevet du lit et Angèle ferma doucement ses yeux.
Un quart d'heure plus tard, M de B. entrait dans l'église de Jésus.
Auteur : Fides Date : 30 déc.24, 09:47 Message :L'ange de Noël (III)
Une foule pieuse et recueillie se pressait sous la voûte du temple. La grande voix des orgues résonnait, puissante parfois, comme le cri de l'ouragan, douce et plaintive l'instant d'après, comme le gémissement d'une âme repentante. De nombreux cierges entouraient l'autel, qu'on n'apercevait qu'à travers un nuage d'encens.
Le père d'Angèle, la tête haute, traversa la foule et monta jusqu'au pied du chœur où la crèche était dressée, au milieu d'un parterre de fleurs rares. « Caprice d'enfant, pensait-il ; m'envoyer ici à pareille heure ! enfin, si je puis la distraire un instant, ce n'est rien ! » Ce disant, M. de B. promena un regard assuré autour de lui. Il vit les fidèles prier avec une ferveur angélique, le front courbé, les mains jointes. L'auguste sacrifice était commencé ; le prêtre, revêtu des plus riches ornements, célébrait les saints mystères. Les voix des chantres s'unissaient au chœur des anges qui, dans le ciel, entonnaient l'éternel hosannah !
Et, reposant sur un peu de paille, la douce figure symbolique de l'Enfant-Jésus souriait à chacun, pendant que ses bras s'ouvraient comme pour presser contre son sein l'humanité entière. Le père d'Angèle le contempla longtemps. Une émotion singulière s'emparait de son être. Son regard allait du prêtre qui célébrait l'office divin à l'Enfant-Jésus qui lui tendait les bras. Il fit un effort pour s'arracher à cette espèce de fascination et se retourna pour sortir, mais le peuple lui fermait le passage. En ce moment, un prêtre quitta l'autel et vint se placer sur le seuil du chœur. M. de B. se remit à sa place. Le prêtre fit le signe de la croix, et, d'une voix que l'émotion faisait vibrer, il commença ainsi : « O vous tous qui souffrez, venez et je vous soulagerai. »
Ces paroles produisirent une commotion soudaine dans le cœur du malheureux père. Instinctivement, il fit un pas en avant pour recueillir mieux encore les paroles consolatrices qui se pressaient sur les lèvres du prédicateur. Tant que celui-ci parla, le père d'Angèle demeura immobile, savourant en quelque sorte les consolations suprêmes que le prêtre lui apportait de la part du divin Enfant. Et lorsque les dernières paroles eurent résonné sous la voûte, il plongea sa tête dans ses mains et demeura abîmé dans ses réflexions.
Le saint sacrifice s'acheva. Le père d'Angèle vit les fidèles se presser à la sainte table ; il remarqua toutes ces figures illuminées par la foi et la suprême espérance ; il songea à ces jours lointains où lui aussi participait à ce banquet sacré. Il revit en pensée sa mère, pieuse et sainte créature : il revit sa femme qu'il avait tant aimée, il songea à Angèle qui s'éteignait lentement, et une immense douleur envahit son âme. Quand il releva la tête, l'église était presque déserte, le gaz était éteint ; seule, la petite crèche brillait comme un phare de consolation.
M. de B. s'avança jusqu'au banc de communion, et s'y agenouillant : « O Dieu, dit-il, Dieu que j'ai cessé de servir depuis longtemps, rends-moi ma fille et je reviens à toi pour toujours ! » En disant ces mots, un torrent de larmes s'échappa de ses yeux.
Enfin, il sortit. Sous le porche, il trouva une mendiante à qui il donna une généreuse aumône, et revint lentement chez lui.
Auteur : Fides Date : 31 déc.24, 10:26 Message :L'ange de Noël (IV)
– Thérèse vint lui ouvrir la porte. – Comment va Angèle ? furent les premiers mots de M. de B. – Elle a dormi depuis votre départ ; elle vient seulement de s'éveiller. M. de B. monta et vint embrasser sa fille.
– Eh bien, je suis demeuré trop longtemps, n'est-ce pas ? — Non, non, père, dit Angèle, dont la figure rayonnait. C'était si beau ! – Mais oui, le petit Enfant était là, reprit M. de B. en s'efforçant de sourire. – Je le sais, dit Angèle, avec extase, il était encore plus mignon que l'année dernière.
M. de B. la regarda avec surprise et vit seulement alors l'air radieux de l'enfant. – Comment le sais-tu ? – Parce que je suis allée à l'église avec vous. Elle a le délire ! pensa le pauvre père en essayant de la calmer. – Écoutez bien, petit père, et dites-moi si c'est bien cela. – Calme-toi, mon enfant, mon Angèle. – Mais je suis calme, dit l'enfant blessée. – C'est vrai ! eh bien ?
– Eh bien, reprit l'enfant, quand nous sommes entrés dans l'église, il y avait déjà beaucoup de monde ; on chantait.... le prêtre était à l'autel.... nous avons traversé la foule et nous sommes allés admirer la crèche. Que de lumières, que de belles fleurs ! Il y avait surtout un arbre superbe qui se penchait au-dessus de l'Enfant-Jésus.
– Un palmier, dit M. de B., dont la surprise allait croissant.
– Oui, un palmier. Nous allions sortir de l'église, quand un prêtre est venu non loin de nous ; il a parlé. Vous l'écoutiez, petit père, et vous sembliez bien triste.
M. de B., à ce récit étonnant, sentit son cœur bondir dans sa poitrine, et regarda Angèle avec une sorte d'épouvante.
– Et sais-tu ce qu'il a dit ? demanda M. de B. d'une voix que l'émotion faisait trembler. – Il a dit, reprit Angèle en attirant son père, il a dit que l'Enfant-Jésus vous consolerait. M. de B. tressaillit. – Nous sommes encore demeurés bien longtemps, poursuivit la petite fille, puis on a éteint les lumières ; alors vous vous êtes approché de l'Enfant-Jésus ; vous vous êtes mis à genoux, et vous avez dit en pleurant : O Dieu ! rends-moi mon Angèle, et je serai à toi pour toujours ! M. de B. jeta un cri et devint pâle comme un mort.
– Oui, vous avez dit cela, dit Angèle triomphante, mais j'ai bien vu que vous n'entendiez pas la réponse de l'Enfant-Jésus. – Une réponse ? – Oui, petit père, l'Enfant Jésus vous a répondu. – O mon Dieu ! qu'a-t-il pu me dire ? s'écria M. de B avec une sorte d'égarement. Il a dit : Reviens d'abord à moi.
M. de B. se laissa tomber à genoux auprès de l'enfant dans une émotion indescriptible. – Et lorsque nous sommes sortis de l'église, acheva Angèle, vous avez donné une pièce d'or à la vieille Jeannette, en lui disant tout bas : « Prie pour Angèle et pour son père. » Cette fois M. de B. n'y tint plus, il entoura l'enfant de ses deux bras et laissa couler ses larmes.
Faut-il dire que le jour même M. de B. retournait à cette même église de Jésus, mais cette fois pour s'agenouiller dans un confessionnal ? Le lendemain, il s'approcha de la sainte table avec une ferveur qui édifia tous les assistants.
À partir de ce jour, un mieux se produisit dans la santé de l'enfant ; les médecins qui l'avaient abandonnée reprirent courage, et un mois ne s'était pas écoulé qu'Angèle, accompagnée de son père, venait à l'église de Jésus remercier Dieu de son entier rétablissement.
Auteur : Fides Date : 01 janv.25, 12:00 Message : Bonne et Sainte Année 2025 !
Ce temps n'est plus
(à M. Alexis Mouzin)
Étoile, fleur, perle, sourire,
Tout me charmait. Ce temps n'est plus.
J'aillais, par les sentiers connus,
Vers ce que toute âme désire :
Étoile, fleur, perle, sourire,
Tout me charmait. Ce temps n'est plus.
Les biens qui causaient mon délire,
Me semblent trésors superflus ;
Vers un bien meilleur je soupire :
Ton amour a pris le dessus,
Doux Enfant, dont le coeur m'attire.
Tout me charmait. Ce temps n'est plus ;
Et toi seul me tiens lieu, Jésus
D'étoile, fleur, perle et sourire...
Auteur : Fides Date : 02 janv.25, 14:11 Message :La berceuse du Petit Jésus
(À Madame Latrille, née Bonnel)
Dors, mon fils, dors, divin ami :
Quand tu reposes endormi,
Je vois un ange aux blanches ailes,
Venu des sphères éternelles,
Adorer ton berceau béni.
Dors, mon fils, dors, divin ami.
Et sa timide main couronne
Ton front, où la grâce rayonne
De roses et de boutons d'or.
Puis, il te baise, ô mon trésor,
Et pour t'endormir il fredonne
Tandis que sa main te couronne.
Dans ta douce et petite main,
Il met des branches de jasmin
Et des lis plus brillants que neige.
Une colombe te protège
Et plane sur ton front divin,
Moins douce que ta douce main.
Bien-aimé, vite, endors-toi vite,
C'est moi, ta mère, qui t'invite
À clore tes beaux yeux bleus.
Déjà l'ange descend des cieux,
Et vers nous il se précipite.
Bien-aimé, vite, endors-toi vite.
Auteur : Fides Date : 03 janv.25, 15:18 Message :La berceuse du Petit Jésus (suite)
L'ange vers toi s'inclinera,
Dans la crèche il te bercera :
Clos doucement, clos ta paupière.
Oh ! la ravissante prière
Que l'ange attendri te dira,
Vers toi quand il s'inclinera !
Mon Jésus, c'est bien, tu reposes :
Sur tes divines lèvres roses
Voltige un sourire charmant.
Bel ange, sur son front dormant
Verse à pleines mains lis et roses.
Mon Jésus, c'est bien, tu reposes.
Tandis que la Vierge chantait,
Ainsi la colombe agitait
Sur le petit Enfant son aile.
En extase, à genoux près d'Elle,
L'humble et doux Joseph écoutait,
Tandis que la Vierge chantait.
Sur le seuil de la maison sainte,
N'osant pas le franchir, de crainte
De réveiller l'Enfant Jésus,
Les pasteurs s'arrêtaient émus,
Écoutant la douce complainte
Sur le seuil de la maison sainte.
Envoi
Je t'offre cette simple fleur
Éclose sous l'œil du Sauveur
Ma petite nièce Marie...
Comme ta patronne chérie,
Aime Jésus de tout ton coeur !
Je t'offre cette simple fleur.
Auteur : Fides Date : 04 janv.25, 15:37 Message :Dans une étable obscure
Dans une étable obscure
Sous le ciel étoilé
Et d'une Vierge pure
Un doux Sauveur est né
Le Seigneur Jésus-Christ
Est né dans une crèche
Quand a sonné minuit
Tandis que les Rois mages
Tandis que les bergers
Lui portent leurs hommages
Portons-Lui nos baisers
Le Seigneur Jésus-Christ
Saura bien nous sourire
En cette heureuse nuit
Plein d'une foi profonde
Le monde est à genoux
Frêle Majesté blonde
Étends les mains sur nous
Ô tout petit Jésus
Le monde entier t'acclame
Dans l'adorable nuit
Auteur : Fides Date : 05 janv.25, 15:53 Message : Qu'il est doux de retrouver tous ses souvenirs d'enfance dans un son, dans une fleur, dans un parfum ! Toutes mes nuits de Noël sont dans l'Adeste fideles; toutes mes joies de printemps, dans une rose blanche. (Marie Jenna, Pensées d'une croyante, 1891)
Auteur : Fides Date : 08 janv.25, 01:53 Message :Jésus et les animaux
Une légende touchante me montre le gracieux Sauveur assis sur un rocher, avec des animaux sauvages couchés paisiblement à Ses pieds, et de petits oiseaux chantant de douces chansons autour de Sa tête, tandis qu’ils se blottissent dans les plis de Ses vêtements. J’apprends en voyant Jésus vivant parmi les animaux que la pureté et l’innocence attirent tous les cœurs, et que si je veux ressembler à Jésus, je dois être douce, gentille et vivre en paix avec tous, en supportant les défauts et la mauvaise humeur de mes semblables avec patience et charité, et en faisant preuve de bonté envers ceux qui sont rudes et dominateurs. J’apprends aussi à être bonne avec tous les animaux muets, qui sont des créatures de Jésus, et à ne jamais les blesser volontairement, mais à les chérir, car chacun d’eux représente un cadeau du Créateur et un don de Ses mains. Jésus les aime tendrement puisque qu’Il habite parmi eux.
(Abel Ram, The Most Beautiful Among the Children of Men, 1889)
Auteur : Fides Date : 09 janv.25, 02:10 Message :Les 12 traits de l'Enfance spirituelle
O Petit Enfant [Jésus] ! Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent ta petite épouse. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
1. L'abandon
Être petit, c'est s'abandonner dans les bras du Seigneur qui rassemblera des petits Agneaux. (Isaïe 40:11)
Si la nuit fait peur au petit enfant, s'il se plaint de ne pas voir Celui qui le porte, qu'il ferme les yeux : c'est le seul sacrifice que Jésus lui demande. En se tenant ainsi paisible, la nuit ne l'effraiera pas, puisqu'il ne la verra plus ; et bientôt le calme, sinon la joie, renaîtra dans son coeur.
Quand je serai au port, je vous enseignerai comment vous devez naviguer sur la mer orageuse du monde : avec l'abandon et l'amour d'un enfant qui sait que son père le chérit, et ne saurait le laisser seul à l'heure du danger. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
2. L'authenticité
Être petit, c'est être vrai et sincère dans ses paroles et ses actions : Je n’ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. (3 Jean 1:4)
Quand j'étais toute petite, on m'avait mis, chez ma tante, un beau livre entre les mains. En lisant une histoire, je vis qu'on louait beaucoup une maîtresse de pension parce qu'elle savait adroitement se tirer d'affaire sans blesser personne. Je remarquai surtout cette phrase : « Elle disait à celle-ci : Vous n'avez pas tort; à celle-là : Vous avez raison » ; et tout en lisant, je pensais : « Oh ! moi je n'aurais pas fait ainsi, il faut toujours dire la vérité. »
Et maintenant je la dis toujours. J'ai bien plus de peine, il est vrai, car ce serait si facile, quand on vient, vous raconter un ennui, de mettre le tort sur les absents ; aussitôt celle qui se plaint serait apaisée. Oui, mais... je fais tout le contraire. Si je ne suis pas aimée, tant pis ! Qu'on ne vienne pas me trouver si on ne veut pas savoir la vérité. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
3. La candeur
Être petit, c'est conserver sa candeur d'âme : Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. (Matthieu 5:8)
Au moment de communier, je me représente quelquefois mon âme sous la figure d'un petit bébé de trois ou quatre ans qui, à force de jouer, a ses cheveux et ses vêtements salis et en désordre. — Ces malheurs me sont arrivés en bataillant avec les âmes. — Mais bientôt la Vierge Marie s'empresse autour de moi. Elle a vite fait de me retirer mon petit tablier tout sale, de rattacher mes cheveux et de les orner d'un joli ruban ou simplement d'une petite fleur... et cela suffit pour me rendre gracieuse et me faire asseoir sans rougir au festin des anges. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Auteur : Fides Date : 10 janv.25, 03:13 Message :4. La douceur
Être petit, c'est comprendre la nécessité de l'esprit de douceur : Bienheureux ceux qui sont doux, car ils posséderont la terre. (Matthieu 5:4)
Il faudrait que vous deveniez bien douce ; jamais de paroles dures, de ton dur ; ne prenez jamais un air dur, soyez toujours douce. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
5. La générosité
Être petit, c'est tout donner et se donner soi-même : Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. (Jean 15:13)
Sœur Marie de la Trinité disait à Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus en regardant le Ciel : Que nous serons heureuses quand nous serons là haut ! — C'est vrai, reprit Thérèse, mais pour moi si j'ai le désir d'aller bientôt dans le Ciel, ne croyez pas que ce soit pour me reposer ! Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre jusqu'à la fin du monde. Après cela seulement je jouirai et me reposerai. Si je ne croyais fermement que mon désir pût se réaliser, j'aimerais mieux ne pas mourir et vivre jusqu'à la fin des temps afin de sauver plus d'âmes.
Si je devais vivre encore, l'office d'infirmière serait celui qui me plairait davantage. Je ne voudrais pas le solliciter; mais s'il me venait directement de l'obéissance, je me croirais bien privilégiée. Il me semble que je le remplirais avec un rendre amour, pensant à ce que dit Notre-Seigneur : « J'étais malade et vous m'avez visité (Matthieu 25:36). » La cloche de l'infirmerie devrait être pour vous une mélodie céleste. Il faudrait passer tout exprès sous les fenêtres des malades, pour leur donner la facilité de vous appeler et de vous demander des services. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
6. L'humilité
Être petit, c'est chérir l'humilité : la sagesse est avec les humbles (Proverbes 11:2)
Une novice disait à Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus : Vous êtes bien heureuse d'être choisie pour indiquer aux âmes la « Voie d'enfance » ! Elle répondit : Pourquoi en serais-je heureuse ? pourquoi désirerais-je que le bon Dieu se serve de moi plutôt que d'une autre ? Pourvu que son règne s'établisse dans les âmes, peu importe l'instrument. D'ailleurs, il n'a besoin de personne.
Je regardais, il y a quelque temps, la mèche d'une petite veilleuse presque éteinte. Une de nos sœurs y approcha son cierge ; et, par ce cierge, tous ceux de la communauté se trouvèrent allumés. Je fis alors cette réflexion : « Qui donc pourrait se glorifier de ses œuvres ? Ainsi, par la faible lueur de cette lampe, il serait possible d'embraser l'univers. Nous croyons souvent recevoir les grâces et les lumières divines par le moyen de cierges brillants ; mais d'où ces cierges tiennent-ils leur flamme ? Peut-être de la prière d'une âme humble et toute cachée, sans éclat apparent, sans vertu reconnue, abaissée à ses propres yeux, près de s'éteindre.
Oh ! que nous verrons de mystères plus tard ! Combien de fois ai-je pensé que je devais peut-être toutes les grâces dont j'ai été comblée aux instances d'une petite âme que je ne connaîtrai qu'au ciel ! (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Auteur : Fides Date : 11 janv.25, 04:25 Message :7. La joie
Être petit, c'est rayonner la joie : Soyez toujours dans la joie. (1 Thessaloniciens 5:16)
Jésus aime les cœurs joyeux, il aime une âme toujours souriante. [...] Le visage est le reflet de l'âme, disait-t-elle, vous devez sans cesse avoir un visage calme et serein, comme un petit enfant toujours content. Lorsque vous êtes seule, agissez encore de même, parce que vous êtes continuellement en spectacle aux Anges. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
8. La miséricorde
Être petit, c'est exercer la miséricorde : Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront eux-mêmes miséricorde. (Matthieu 5:7)
Une Sœur qui avait fait de la peine à Thérèse de l'Enfant Jésus allait lui demander pardon. Elle parut très émue et lui dit :
Si vous saviez ce que j'éprouve! Je n'ai jamais aussi bien compris avec quel amour Jésus nous reçoit quand nous lui demandons pardon après une faute ! Si moi, sa pauvre petite créature, j'ai senti tant de tendresse pour vous, au moment où vous êtes revenue à moi, que doit-il se passer dans le coeur du bon Dieu quand on revient vers lui !... Oui, certainement, plus vite encore que je ne viens de le faire, il oubliera toutes nos iniquités pour ne plus jamais s'en souvenir... Il fera même davantage : il nous aimera plus encore qu'avant notre faute !...
9. La paix
Être petit, c'est goûter les charmes de la paix : Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu. (Matthieu 5:9)
Il ne faut pas que nous soyons des juges de paix, mais seulement des anges de paix. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Auteur : Fides Date : 14 janv.25, 08:18 Message :10. La patience
Être petit, c'est triompher des épreuves par la patience : Soyez patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. (Romains 12:12)
C'est bon pour les grandes âmes de voler au-dessus des nuages quand l'orage gronde; pour nous, nous n'avons qu'à supporter patiemment les averses. Tant pis si nous sommes un peu mouillées ! Nous nous sécherons ensuite au soleil de l'amour. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
11. La persévérance
Être petit, c'est ne point se décourager de ses fautes, car les enfants tombent souvent, mais ils sont trop petits pour se faire beaucoup de mal. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. (Matthieu 24:13)
Sœur Thérèse de l'Enfant Jésus disait à une autre Sœur : Vous me faites penser au tout petit enfant qui commence à se tenir debout, mais ne sait pas encore marcher. Voulant absolument atteindre le haut d'un escalier pour retrouver sa maman, il lève son petit pied afin de monter la première marche. Peine inutile ! il retombe toujours sans pouvoir avancer. Eh bien, soyez ce petit enfant ; par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l'escalier de la sainteté, et ne vous imaginez pas que vous pourrez monter même la première marche ! non ; mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Du haut de cet escalier, il vous regarde avec amour.
Bientôt, vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même, et, vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son royaume où vous ne le quitterez plus. Mais si vous cessez de lever votre petit pied, il vous laissera longtemps sur la terre. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
12. La simplicité
Être petit, c'est découvrir la splendeur de la simplicité : Voici que Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme des serpents, et simples comme des colombes. (Matthieu 10:16)
Il faut pratiquer les petites vertus. C'est quelquefois difficile, mais le bon Dieu ne refuse jamais la première grâce qui donne le courage de se vaincre; si l’âme y correspond, elle se trouve immédiatement dans la lumière. (Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus)
Fides a écrit : 14 janv.25, 08:18
Être petit, c'est triompher des épreuves par la patience : Soyez patients dans l’affliction, persévérants dans la prière. (Romains 12:12)
Et ainsi a pu prendre fin la première guerre mondiale.
Auteur : Fides Date : 16 janv.25, 02:10 Message :La voie de l'Enfance spirituelle enseignée par Saint Clément d'Alexandrie vers la fin du 2e siècle
Les enfants, dit le prophète, « seront portés entre ses bras et bercés sur ses genoux. Comme une mère console son enfant, ainsi je vous consolerai. »
De la même manière qu'une mère rassemble ses enfants autour d'elle, ainsi nous nous réunissons autour de l'Église qui est notre mère. Tout ce qui est jeune et faible encore nous inspire un vif intérêt, nous charme, nous touche, nous attendrit par cette faiblesse même qui réclame nos secours. Nous sommes naturellement disposés à soulager les êtres qui ont besoin de nos soins. Comme donc les pères et les mères ne voient rien de plus doux que leur progéniture; les chevaux, leurs jeunes poulains ; les vaches, leurs petits veaux; les lions, leurs lionceaux; la biche, son faon; l'homme, son enfant : ainsi le Père commun de tous les êtres reçoit avec plaisir ceux qui se réfugient dans son sein. Les voyant pleins de douceur et régénérés par le Saint-Esprit, il les adopte comme ses enfants, il les aime, il les secourt, il combat pour eux, il les défend et leur donne le doux nom de fils.
Auteur : Fides Date : 20 janv.25, 01:54 Message :« Tous ceux qui marchent dans les voies de la vérité sont enfants de Dieu » Saint Clément d'Alexandrie
Il n'est pas besoin d'expliquer que la pédagogie a pour but la conduite des enfants, c'est-à-dire leur instruction ; l'étymologie seule de ce mot le prouve assez. Mais il nous reste à examiner quels sont les enfants dont parle l'Écriture, et à les placer sous la direction d'un Pédagogue. Ces enfants, dont parle l'Écriture, c'est nous. Elle nous donne souvent le nom d'enfants, employant à ce sujet une foule d'allégories diverses qui expriment toutes la même pensée, pour nous faire voir sous plus d'une forme quelle doit être la simplicité de notre foi.
« Comme le Seigneur, nous dit l'Évangile, se fut arrêté sur le rivage, il adressa ces paroles à ses disciples qui étaient occupés à pêcher : Mes enfants, n'avez-vous là rien à manger ? » (Jean 21:5)
Le Seigneur appelle ici ses enfants ceux que l'usage et une longue habitude de vivre avec eux lui ont rendus familiers.
Fides a écrit : 20 janv.25, 01:54« Tous ceux qui marchent dans les voies de la vérité sont enfants de Dieu » Saint Clément d'Alexandrie
Il est un peu contradictoire de suggérer aux athées et agnostiques qu'ils sont enfants de Dieu.
Auteur : Fides Date : 20 janv.25, 02:43 Message : Saint Clément d'Alexandrie s'adresse aux chrétiens. Toutefois, on peut donner deux sens à l'expression « enfants de Dieu » :
1) Dans le premier cas, cette expression désigne ceux qui vivent dans l'amitié du Bon Dieu : les chrétiens qui vivent en suivant les principes de l'Évangile.
2) Dans le deuxième cas, cette expression désigne tous les êtres humains (même les athées et agnostiques sont inclus) puisque tout être humain vient du Bon Dieu et retourne vers Lui le jour de sa mort.
Auteur : Stop ! Date : 20 janv.25, 02:55 Message : Oui, il ne sert pas à grand chose de faire le fayot toute sa vie.
Auteur : Gaetan Date : 20 janv.25, 04:18 Message : La clef du Ciel est d'aimer ton prochain comme toi même donc être juste, parabole du bon samaritain: Maître, que faut-il que je fasse pour avoir la vie éternelle? Traiter ton prochain comme toi même ou agir comme le bon samaritain entre autre.
Auteur : Pollux Date : 20 janv.25, 05:14 Message :
Fides a écrit : 20 janv.25, 02:43
Saint Clément d'Alexandrie s'adresse aux chrétiens. Toutefois, on peut donner deux sens à l'expression « enfants de Dieu » :
1) Dans le premier cas, cette expression désigne ceux qui vivent dans l'amitié du Bon Dieu : les chrétiens qui vivent en suivant les principes de l'Évangile
2) Dans le deuxième cas, cette expression désigne tous les êtres humains (même les athées et agnostiques sont inclus) puisque tout être humain vient du Bon Dieu et retourne vers Lui le jour de sa mort.
Les expressions bibliques peuvent avoir plus d'un sens effectivement.
C'est comme pour l'expression "fils de l'homme" qui désigne un homme lambda dans l'Ancien Testament mais qui devient synonyme de Messie dans la bouche de Jésus.
Gaetan a écrit : 20 janv.25, 04:18
La clef du Ciel est d'aimer ton prochain comme toi même donc être juste, parabole du bon samaritain: Maître, que faut-il que je fasse pour avoir la vie éternelle? Traiter ton prochain comme toi même ou agir comme le bon samaritain entre autre.
Traiter son prochain comme soi-même parce qu'on sait qu'il est par nature notre égal
est plus honorable que de le faire parce qu'on espère la vie éternelle... Me semble-t-il.
Ajouté 1 minute 18 secondes après :
Pollux a écrit : 20 janv.25, 05:14
Les expressions bibliques peuvent avoir plus d'un sens effectivement.
Une personne qui fait du zèle pour se faire bien voir ne suit pas la voie de l'Enfance spirituelle, car cette voie enseigne l'humilité et l'authenticité.
Auteur : Stop ! Date : 22 janv.25, 00:48 Message : Tout ça est un peu abscons.
Auteur : Fides Date : 22 janv.25, 08:04 Message : La voie de l'Enfance spirituelle est certainement la spiritualité la plus simple et la plus accessible. Il nous apprend à utiliser des moyens simples pour progresser tout au long de notre vie.
Auteur : Stop ! Date : 22 janv.25, 08:19 Message : Si les choses étaient toujours simples ! Et pourtant ce n'est pas ce qu'on ressent
en essayant de comprendre ce que Dieu a dans la tête (ses voies impénétrables).
Il suffit de lire Prisca.
Auteur : Fides Date : 23 janv.25, 02:22 Message : Je dirais qu'il faut aborder la question de la spiritualité de façon simple. Notre itinéraire spirituel débute au pied d'un berceau d'un enfant nouveau-né. L'Enfant Jésus nous demande alors si nous voulons être bon(ne). C'est notre réponse à cette question qui détermine la suite de notre cheminement.
Auteur : Stop ! Date : 23 janv.25, 02:25 Message : Mais alors, dès qu'on a compris, pourquoi ne pas monter au Ciel tout de suite
au lieu de perdre son temps sur cette vulgaire planète essentiellement matérialiste ?
Auteur : Fides Date : 23 janv.25, 02:31 Message : On ne monte pas tout de suite au Ciel parce qu'on a une mission à accomplir sur cette terre. Nous devons être au service de notre prochain.
Auteur : Stop ! Date : 23 janv.25, 02:33 Message : Personnellement je m'y emploie comme vous.
(enfin, autrement)
Auteur : Fides Date : 23 janv.25, 02:55 Message : Oh, je ne dis pas que vous ne cherchez pas à aider votre prochain. Je propose la voie de l'Enfance spirituelle puisque je constate que cette spiritualité nous permet d'aider notre prochain plus efficacement.
Auteur : Stop ! Date : 23 janv.25, 21:24 Message : La spiritualité débarrassée du mysticisme ne manque pas d'efficacité.
Auteur : Fides Date : 30 janv.25, 07:42 Message :« Nous sommes les petits du Seigneur » Saint Clément d'Alexandrie
Que le Seigneur nous appelle ses petits, l'Écriture l'atteste assez lorsqu'elle s'exprime ainsi :
« Comme la poule rassemble ses petits sous ses ailes. » (Matthieu 23:37)
De cette manière nous sommes les petits du Seigneur ; et ce terme de tendresse dont se sert le Verbe, ce terme tiré de la faiblesse de l'enfance exprime d'une manière mystique et admirable quelle doit être la simplicité de notre âme. Il n'est point de nom doux et tendre que le Seigneur ne nous donne et qu'il ne répète à chaque instant. Mes enfants, mes petits, mes petits enfants, mes fils, mes chers fils, peuple récent, peuple nouveau.
« Un nouveau nom, dit-il, sera donné à mes serviteurs. » (Apocalypse 2:17)
Nouveau, c'est-à-dire éternel, sans souillure, simple, ingénu, véritable, couvert de bénédictions sur toute la face de la terre.
Auteur : Fides Date : 02 févr.25, 11:30 Message :« Le Seigneur nous appelle ses agneaux » Saint Clément d'Alexandrie
Le Seigneur nous appelle ses agneaux. L'Esprit saint le témoigne par la bouche d'Isaïe :
« Il gouverne son troupeau comme un pasteur vigilant; il rassemble ses agneaux et les presse dans ses bras. » (Isaïe 40:11)
Ses agneaux, qui sont ce qu'il y a de plus timide et de plus doux dans le troupeau, sont une figure allégorique de cette simplicité enfantine qui plaît au Seigneur.
Nous-mêmes, nous donnons à ce qu'il y a de plus beau et de plus précieux parmi les biens de ce monde, à l'éducation, des noms dont l'étymologie est tirée du mot enfant, et nous honorons du nom de Pédagogie le gouvernement de l'enfance, l'art qui, ayant pour but l'étude de la vertu, nous apprend à la pratiquer. Le Seigneur lui-même nous révèle tout ce qu'il y a de grand et de noble dans la qualification d'enfants qu'il nous donne, lorsqu'il résout la question qui s'était élevée entre les apôtres :
« Quel est le plus grand dans le royaume des cieux? » (Matthieu 18:1)
Car, ayant placé un petit enfant debout au milieu d'eux, il leur dit :
« Quiconque s'humiliera comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. » (Matthieu 18:4)
Auteur : Stop ! Date : 03 févr.25, 02:04 Message : « Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers »
n'est qu'une roublardise conduisant à pratiquer un arrivisme inversé
tout aussi critiquable que celui au premier degré, et pour le bénéfice
de ceux qui ne cherchent qu'à manipuler leurs semblables.
Auteur : Fides Date : 03 févr.25, 02:11 Message : L'Évangile ne fait que rappeler la nécessité de l'humilité. Nous savons qu'il y aurait beaucoup moins de maux sur la terre si les gens étaient plus humbles. L'orgueil est la racine de tous les maux.
Auteur : Stop ! Date : 03 févr.25, 06:38 Message : Oui mais si les gens se montrent humbles pour être les premiers au Paradis, on n'est que dans la manigance.
Auteur : Fides Date : 03 févr.25, 12:30 Message : L'Évangile ne fait que rappeler que la véritable grandeur se trouve dans l'humilité.
Ajouté 5 heures 8 minutes 42 secondes après :
Jésus s’adapte au niveau de développement moral de ses auditeurs. Il adopte une pédagogie par étapes afin d’aider les gens s’élever peu à peu vers un idéal supérieur.
Jésus veut rappeler l’importance de l’humilité. Il sait qu’il s’adresse à des personnes qui sont préoccupées par leurs intérêts personnels. Il cherche à leur montrer qu’ils nuisent à leurs intérêts en ne pratiquant pas la vertu.
Cette approche pédagogique est très souvent utilisée par les mères lorsqu’elles veulent que leurs jeunes enfants comprennent la nécessité de bien agir.
Par exemple, une mère dira à son enfant : « Si tu es gentil avec ton frère aujourd’hui, je vais te récompenser. » Nous savons tous que cette mère ne veut pas que son fils soit gentil uniquement dans le but d’obtenir une récompense, mais elle sait que son fils apprendra ainsi à pratiquer la gentillesse. Plus tard, lorsque son fils aura atteint un niveau de développement moral plus élevé, il comprendra qu’il est important d’être gentil envers son prochain afin de lui faire plaisir.
Jésus agit de la même façon. Il forme les âmes à la pratique de la vertu en présentant des motifs moins élevés à des auditeurs débutant dans la vie spirituelle, puis il fait appel à des considérations supérieures lorsqu’il constate que le développement moral de son auditoire est plus avancé.
Fides a écrit : 03 févr.25, 12:30
Jésus veut rappeler l’importance de l’humilité. Il sait qu’il s’adresse à des personnes qui sont préoccupées par leurs intérêts personnels. Il cherche à leur montrer qu’ils nuisent à leurs intérêts en ne pratiquant pas la vertu.
Il aurait pu rappeler ça à sa "mère" qui demande à Fatima qu'on construise une chapelle "à sa gloire"
après avoir demandé qu'on prie (elle ?) pour que la guerre s'arrête.
Auteur : Fides Date : 04 févr.25, 07:43 Message : La Vierge Marie n’a pas demandé la construction d’une chapelle par orgueil. Elle se sert de ce sanctuaire pour combler de bienfaits ses enfants de la terre et les guider vers le Ciel. Pour les âmes pieuses, Fatima est un lieu de recueillement et de sérénité. Marie est apparue à cet endroit pour nous rappeler sa sollicitude maternelle envers nous.
De plus, le sanctuaire de Fatima n’est pas seulement un lieu de rencontre privilégié avec la Vierge Marie. C’est aussi une école de vertus. Dans ce sanctuaire, le message de l’Évangile est annoncé aux pèlerins qui viennent du monde entier pour s’édifier à l’école de Jésus et de sa douce Mère. Ainsi, les cœurs s’ouvrent sous l’action bienfaisante de la grâce et chacun peut découvrir la beauté des principes de la charité chrétienne en ce lieu béni.
Auteur : ronronladouceur Date : 04 févr.25, 07:47 Message : La clé du ciel?
Pourquoi une clé quand il n'y a même pas de porte?
Ainsi (de mémoire) : ''Dieu est si grand que personne ne peut le manquer...'' (Walsch)
L'optionnel réside dans les conceptions, les actions, tout ce que l'on veut pour se persuader soi-même...
Fides a écrit : 04 févr.25, 07:43
La Vierge Marie n’a pas demandé la construction d’une chapelle par orgueil. Elle se sert de ce sanctuaire pour combler de bienfaits ses enfants de la terre et les guider vers le Ciel.
Voici les termes exacts prononcés par la Vierge à Fatima, retranscrits sur un site des plus chrétiens nommé "Hozana, la prière sauvera le monde" :
Au cours de la troisième apparition :
« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire,
pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir. »
Au cours de la sixième apparition :
« Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours.
La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.»
Sauf à penser que la Sainte pratiquait une langue portugaise approximative, ou que les traducteurs aient été mauvais, ou qu'Hozana ait mal recopié,
"en mon honneur" et le souvenir que j'en avais "à ma gloire", sont assez peu différents et ne signifient pas « pour que je puisse vous combler de bienfaits. »
En ce qui concerne lesdits bienfaits qu'elle dispense à ses enfants de la Terre, ils ne semblent pas avoir été répertoriés et la guerre a duré encore plus d'un an
après ses paroles. En tout cas, on voit bien que c'est elle-même qu'il faut prier, que c'est elle-même qui peut faire arrêter la guerre, et qu'elle se livre
bel et bien à un chantage des plus odieux. Mais peut-être alors Gilbert Chevalier devrait-il orienter son chapelet vers Notre Dame du Rosaire,
les guerres à terminer ne manquent pas aujourd'hui.
Ceci montre l'extrême perniciosité des religions qui, par le recours à la vénération inconditionnelle, font prendre pour vénérable et sacré,
à leurs adeptes crédules, des épisodes qui sont en réalité des abjections caractérisées.
Lorsque je lis ça, ça me donne le sentiment que les prêtres qui ont organisé cette apparition et bien ils ont affaire à des gens illettrés à qui il faut insister pour dire les choses, et ils ont compté sur cette insistance pour que le peuple que je vois fait de manants de paysans de gens qui n'ont jamais connu l'école, et bien ces gens de champs en champs vont dire à leurs voisins de faire pareil afin que cela arrive jusqu'en Russie car ce que vise le vatican c'est la Russie qu'il voit comme étant l'ennemi numéro 1 à abattre puisque le communisme déplore le faste du vatican alors qu'il y a tellement de gens qui meurent de faim.
Pourquoi une clé quand il n'y a même pas de porte?
Jésus a dit : Je vous le dis, à moins que vous ne vous convertissiez, et que vous ne deveniez comme de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. (Matthieu 18:2-3)
En se basant sur cette phrase de Jésus, on peut conclure que la voie de l'Enfance spirituelle est la clé du ciel.
Stop ! a écrit : 04 févr.25, 21:48
Voici les termes exacts prononcés par la Vierge à Fatima, retranscrits sur un site des plus chrétiens nommé "Hozana, la prière sauvera le monde" :
Au cours de la troisième apparition :
« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire,
pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle seule pourra vous secourir. »
Je connais bien toutes les paroles prononcées par la Vierge Marie à Fatima. La Bible enseigne à honorer son père et sa mère. (Exode 20:12) Comme Marie est notre mère sur le plan spirituel, il est normal que nous l'honorions. Il ne s'agit pas d'une question d'orgueil. La mère a le droit de demander que son fils l'honore parce qu'elle l'a mis au monde. De même, nous devons honorer Marie parce qu'elle nous a enfantés à la vie de la grâce.
Auteur : Stop ! Date : 05 févr.25, 03:06 Message : On peut tout arranger à la sauce d'un mysticisme.
Auteur : Fides Date : 05 févr.25, 05:58 Message :La sagesse de la voie de l’Enfance spirituelle
Ne connaître que Dieu seul pour père, être simple, ingénu, innocent, sans artifices, sans détours, tels sont les caractères de la véritable enfance. Aussi est-ce à ceux qui sont déjà avancés dans la doctrine du Verbe que le Seigneur ordonne de rejeter loin d'eux tout souci importun des choses nécessaires à la vie, et d'imiter les petits enfants qui laissent ce soin à leur père. C'est dans ce sens qu'il faut entendre les paroles suivantes :
« Ne vous inquiétez point du lendemain ; à chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6:34)
C'est-à-dire quittez tout soin inutile, attachez-vous seulement à votre père. Votre père vous donnera tout ce dont vous aurez besoin. Celui qui accomplit ce précepte est véritablement enfant ; il l'est aux yeux du monde et aux yeux de Dieu. Le monde, en effet, le méprise comme un insensé ; Dieu l'aime comme son enfant.
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 05 févr.25, 07:34 Message :
Fides a écrit : 05 févr.25, 01:51De même, nous devons honorer Marie parce qu'elle nous a enfantés à la vie de la grâce.
Et quel verset de la Bible stipule qu'il faille honorer Marie ? Et un autre disant qu'elle nous aurait enfanté à la vie de la grâce ?
Auteur : Fides Date : 05 févr.25, 08:22 Message :
Gérard C. Endrifel a écrit : 05 févr.25, 07:34
Et quel verset de la Bible stipule qu'il faille honorer Marie ?
Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur, et Mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu Mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse de Sa servante. Car voici que, désormais, toutes les générations me diront bienheureuse, parce que Celui qui est puissant a fait en Moi de grandes choses, et Son nom est saint ; (Luc 1:46-49)
Gérard C. Endrifel a écrit : 05 févr.25, 07:34
Et un autre disant qu'elle nous aurait enfanté à la vie de la grâce ?
En acceptant de devenir la mère de Jésus, Marie a joué un rôle clé dans la venue de la grâce divine sur terre. Elle a enfanté celui qui est la source de la grâce divine. La grâce s'est manifestée dans le monde par elle. Lorsqu'elle a dit "oui" à Dieu au moment de l'Annonciation, elle a accepté de coopérer pleinement au plan divin de salut. Son obéissance et sa foi ont permis l'incarnation du Verbe.
Saint Jean dit : la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. (Jean 1:17)
C'est pour ces raisons que nous disons que Marie nous a enfantés à la vie de la grâce.
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 05 févr.25, 08:34 Message :
Fides a écrit : 05 févr.25, 08:22Et Marie dit : Mon âme glorifie le Seigneur, et Mon esprit a tressailli d’allégresse en Dieu Mon Sauveur, parce qu’Il a jeté les yeux sur la bassesse de Sa servante. Car voici que, désormais, toutes les générations me diront bienheureuse, parce que Celui qui est puissant a fait en Moi de grandes choses, et Son nom est saint ; (Luc 1:46-49)
Entre dire d'une personne qu'elle est bienheureuse et lui vouer un culte, il y a une marge. Une fois de plus, ce sont des considérations humaines et non la Bible qui enseignent à faire cela.
Auteur : Fides Date : 06 févr.25, 16:02 Message : Il est clair qu'il ne faut pas adorer la Vierge Marie, car ce serait de l'idolâtrie. Toutefois, on peut l'honorer puisqu'elle est la mère de notre Seigneur. (Luc 1:43)
Auteur : Stop ! Date : 06 févr.25, 20:38 Message : Si la Vierge est en attente d'honneurs, c'est qu'elle ne vole pas haut.
Auteur : prisca Date : 06 févr.25, 22:43 Message :
Auteur : Fides Date : 07 févr.25, 01:41 Message : On voit le mal là où il n'est pas, mais on ne voit pas le mal là où il est :
Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres, qui font ce qui est doux amer, et ce qui est amer doux ! (Isaïe 5:20)
Auteur : Fides Date : 07 févr.25, 10:02 Message :« Nous sommes donc un peuple nouveau » Saint Clément d'Alexandrie
Nous sommes donc un peuple nouveau, distingué de l'ancien peuple. Nous sommes jeunes, parce que nous avons appris à connaître les nouveaux biens. Nous trouvons dans la loi nouvelle une source intarissable de vie, une jeunesse qui ne connaîtra jamais la vieillesse, une vigueur sans cesse renaissante pour nous élever à la connaissance de Dieu, une source inaltérable. Il est nécessaire, en effet, que les disciples d'un Verbe nouveau soient nouveaux comme lui, et que ceux qui s'attachent à celui qui est éternel deviennent incorruptibles aussi bien que lui. Notre vie ressemble à un printemps perpétuel, parce que la vérité qui est en nous ne connaît point la vieillesse, et que cette vérité, qui se répand dans toutes nos actions, nous renouvelle sans cesse.
La sagesse qui nous éclaire est comme un arbre toujours vert. Cette sagesse, loin d'être changeante et variable, est éternellement la même.
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 07 févr.25, 11:17 Message :
Fides a écrit : 06 févr.25, 16:02
Il est clair qu'il ne faut pas adorer la Vierge Marie, car ce serait de l'idolâtrie. Toutefois, on peut l'honorer puisqu'elle est la mère de notre Seigneur. (Luc 1:43)
Après avoir nier que l'Eglise imposait le célibat, vous allez aussi nier qu'elle voue un culte à Marie ?
Auteur : Fides Date : 07 févr.25, 11:33 Message : Je ne nie pas que les catholiques vouent un culte à Marie. Je souhaite seulement rappeler qu'aucun catholique n'adore la Vierge Marie.
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 07 févr.25, 12:05 Message :
Fides a écrit : 07 févr.25, 11:33
Je ne nie pas que les catholiques vouent un culte à Marie. Je souhaite seulement rappeler qu'aucun catholique n'adore la Vierge Marie.
Et c'est en jouant sur la signification des mots que vous espérez me convaincre ? Synonyme du mot culte : adoration.
Adoration: Culte rendu à Dieu, à une divinité, à des objets sacrés en relation avec la divinité
Culte : Hommage religieux rendu à Dieu, à quelque divinité, à un saint
Naturellement, le Culte Marial n'a aucune bases bibliques. On y retrouve l'imposition du célibat alors qu'il paraitrait que l'Eglise Catholique ne l'impose pas du tout
Et puis :
a écrit :Pour de nombreux spécialistes de l'Antiquité, Marie « mère de Dieu » aurait hérité purement et simplement des symboles et des fonctions de la déesse Cybèle, Mater magna, « Mère des dieux » : « Marie viendrait remplir une case laissée vide par la défaite et l'exil des divinités féminines, Isis et Cybèle surtout »
Auteur : Fides Date : 08 févr.25, 03:48 Message :Il est interdit d'adorer Marie chez les catholiques
Q. Faut-il adorer Marie et les Saints ?
R. Non, il ne faut adorer que Dieu seul. Mais il faut honorer Marie et les autres Saints.
(Sicard, Catéchisme ou instruction chrétienne, 1792, page 119)
Q. Doit-on adorer Marie ?
R. « Marie ne veut pas qu’on lui rende un culte idolâtre ; elle ne fait rien, c’est Dieu qui fait tout : mais on l’invoque, pour que, par son intercession, Dieu accorde et fasse ce que l’on désire. C’est ainsi qu’on invoque également les Saints, pour que, par eux, la volonté de Dieu s’accomplisse. »
Ceux qui adorent Marie se séparent du catholicisme
Collyridiens : hérétiques du IVe siècle, ainsi appelés du grec […] petit gâteau, parce qu’ils offraient à la sainte Vierge cette sorte de pâtisserie. Cette secte prit naissance en Arabie ; elle se composait de gens grossiers qui rendaient à Marie un culte exagéré et superstitieux, la regardant comme une déesse. Des femmes étaient les prêtresses de ce nouveau culte ; […] elles présentaient un pain ou gâteau, l’offraient à la sainte Vierge, et se le partageaient entre elles. Ce culte impertinent fut combattu par saint Épiphane, qui apprit aux Collyridiens qu’il ne faut adorer que Dieu et seulement honorer Marie.
La Vierge Marie peut-elle être comparée à la déesse païenne Cybèle ?
Ralph Woodrow, un ministre protestant, reconnaît que « citer une similitude ne constitue pas une preuve ».
Il ajoute : Si le fait de trouver un parallèle païen constitue une preuve de paganisme, le Seigneur lui-même serait païen. La femme appelée Mystère de Babylone avait une coupe à la main ; le Seigneur a une coupe à la main (Ps. 75:8). Les rois païens étaient assis sur des trônes et portaient des couronnes ; le Seigneur est assis sur un trône et porte une couronne (Apoc. 1:4 ; 14:14). Les païens adoraient le soleil ; le Seigneur est le « Soleil de justice » (Mal. 4:2). Les dieux païens étaient comparés à des étoiles ; le Seigneur est appelé « l'étoile brillante et du matin » (Apoc. 22:16). Les dieux païens avaient des temples qui leur étaient consacrés ; le Seigneur a un temple (Apoc. 7:15). Les païens ont construit une haute tour à Babylone ; le Seigneur est une haute tour (2 Sam. 22:3). Les païens adoraient des colonnes idolâtres ; le Seigneur est apparu sous la forme d'une colonne de feu (Exode 13:21-22). Les dieux païens étaient représentés avec des ailes ; le Seigneur est représenté avec des ailes (Ps. 91:4).
(Ralph Woodrow, The Two Babylons: A Case Study in Poor Methodology)
Des « experts » cherchent à établir un parallèle païen autant avec Jésus qu'avec Marie
Par exemple, l'érudit américain Alvin Boyd Kuhn a soutenu que les détails de la vie et des enseignements de Jésus avaient des équivalents dans les idées religieuses égyptiennes. Ces considérations sont-elles pertinentes ? Pourquoi accepter les théories à propos des origines prétendument païennes de la dévotion envers la Vierge Marie et rejeter les théories à propos de Jésus-Christ qui s'appuient sur le même genre d'argument ?
Pourquoi insister sur le célibat pour les personnes consacrées ?
Nous insistons sur la nécessité du célibat pour les personnes consacrées parce qu'il s'agit de l'enseignement que nous avons reçus des apôtres. De plus, il y a aussi de nombreux avantages associés au respect de cette pratique apostolique. Toutefois, je me contenterai de citer deux extraits du témoignage d'un ministre protestant à ce sujet. Voici ce qu'il dit :
D'abord commençons par observer que l'Église catholique ne force personne à prononcer ce vœu ; elle dit seulement qu'elle n'admettra au sacerdoce ou dans les monastères aucun individu qui refuserait de le faire. Saint Paul recommande fortement le célibat à tous les instituteurs chrétiens ; l'Église l'établit comme règle, et cela pour ce motif, que ceux qui ont des troupeaux à soigner ou, pour me servir de l'expression des protestants, à qui on a confié le soin des âmes, doivent être libres de tous soins, et plus particulièrement de ceux qu'entraîne la surveillance d'un ménage. Quel est en effet le prêtre qui, ayant femme et enfants, ne portera pas de préférence son affection sur ces êtres chéris ? […] Et sans parler de mille autres motifs également puissants que je pourrais également citer, le prêtre marié sera-t-il aussi empressé à se rendre auprès d'un patient atteint d'une maladie contagieuse que le prêtre qui a fait le vœu de célibat ? C'est surtout alors que son devoir de prêtre devient plus impératif, et c'est précisément dans cette circonstance que le prêtre marié, cédant à la voix de la nature, restera sourd à celle de ses devoirs. (p. 77)
Pendant la guerre de 1776, le château royal de Winchester servit de prison aux Français que le sort des armes avait fait tomber entre nos mains. Une fièvre contagieuse, d'une violence extraordinaire, s'étant déclarée parmi eux, il en mourut un grand nombre. Presque tous étaient catholiques, et les deux ou trois prêtres de leur croyance qui résidaient dans la ville les assistèrent à leurs derniers moments ; mais il y avait aussi des protestants dans le nombre, et ceux-ci réclamèrent l'assistance de leurs ministres. […] Aucun d'eux n'alla consoler les protestants agonisants, et […] plusieurs de leurs malheureux coreligionnaires s'adressèrent aux prêtres catholiques, et moururent catholiques. C'est le docteur Milner qui rapporte ce fait. « Voici, dit-il, ce qu'ils (les ministres protestants) répondirent : Comme hommes nous ne craignons pas plus la mort que les prêtres catholiques; mais nous ne pouvons pas nous exposer à rapporter le poison de la contagion au sein de nos familles. » (p. 79)
Ces deux extraits sont tirés du livre Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande de William Cobbett.
Cordialement,
Auteur : Pollux Date : 08 févr.25, 04:20 Message :
Fides a écrit : 08 févr.25, 03:48Q. Doit-on adorer Marie ?
R. « Marie ne veut pas qu’on lui rende un culte idolâtre ; elle ne fait rien, c’est Dieu qui fait tout : mais on l’invoque, pour que, par son intercession, Dieu accorde et fasse ce que l’on désire. C’est ainsi qu’on invoque également les Saints, pour que, par eux, la volonté de Dieu s’accomplisse. »
La Bible affirme pourtant que Jésus-Christ est le seul intermédiaire valide entre Dieu et les hommes.
Voici ce qu'en dit l'IA:
Oui, dans la théologie chrétienne, il est généralement affirmé que Jésus-Christ est le seul intermédiaire valide entre Dieu et les hommes. Cette affirmation repose sur plusieurs passages bibliques, notamment dans le Nouveau Testament. Voici quelques éléments clés à considérer :
1 Timothée 2:5-6 : Ce passage est souvent cité pour soutenir l'idée que Jésus est le seul médiateur : > "Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous."
Ce verset souligne l'unicité de Jésus en tant que médiateur, permettant aux croyants d'accéder à Dieu.
Jean 14:6 : Jésus lui-même déclare : > "Je suis le chemin, la vérité, et la vie ; nul ne vient au Père que par moi."
Cette affirmation renforce l'idée que Christ est le seul moyen d'accéder à Dieu le Père.
Rôle sacrificiel de Jésus : Dans l'enseignement chrétien, la mort et la résurrection de Jésus sont vues comme un sacrifice expiatoire pour le péché de l'humanité. Cela permet aux croyants d'être réconciliés avec Dieu. Dans Hébreux 9:15, il est dit que Jésus est le médiateur d'une nouvelle alliance.
Conséquences pour la foi chrétienne : En affirmant que Jésus est le seul intermédiaire, cela implique que toute autre approche ou intermédiaire, que ce soit par des rituels religieux, des saints ou d'autres figures spirituelles, n'est pas nécessaire pour établir une relation avec Dieu.
Conclusion
En résumé, dans la tradition chrétienne, Jésus-Christ est considéré comme le seul intermédiaire valide entre Dieu et les hommes, fondé sur les Écritures et la croyance en sa nature divine et son œuvre rédemptrice.
Auteur : Pat1633 Date : 08 févr.25, 21:47 Message :
Jehovah notre créateur de tout les humains
A créé la Terre pour qu’elle sois habitée
Et son projet c’est qu’elle en sois remplie d’humains éternellement pour y vivre.
Quel beau grand projet il a
Ajouté 11 heures 9 minutes 42 secondes après :
Stop ! a écrit : 23 janv.25, 21:24
La spiritualité débarrassée du mysticisme ne manque pas d'efficacité.
Malheureusement il ni a PAS de clé du ciel car ce n’est PAS notre demeure.
Auteur : Stop ! Date : 08 févr.25, 21:49 Message : Mais Marie sait différencier l'adoration et "l'honoration". Elle filtre. Elle est très attentive :
« Attends, celui-là, il m'adore ou il m'honore ? Bon, il a l'air de m'honorer, c'est bien, je note. »
« Et celle-là ? Mais ma parole elle m'adore !! On peut pas laisser faire ça, Dieu va la massacrer ! »
« Comment ils veulent que j'arrête les guerres, moi ? »
Auteur : prisca Date : 09 févr.25, 08:53 Message :
Q. Doit-on adorer Marie ?
R. « Marie ne veut pas qu’on lui rende un culte idolâtre ; elle ne fait rien, c’est Dieu qui fait tout : mais on l’invoque, pour que, par son intercession, Dieu accorde et fasse ce que l’on désire. C’est ainsi qu’on invoque également les Saints, pour que, par eux, la volonté de Dieu s’accomplisse. »......
Personne n'est encore parti au Paradis de cette terre puisque tout le monde doit passer par le Jugement Dernier, par la Résurrection.
Jean 3:13 Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.
Marie pareillement comme tous les humains.
Donc invoquer qui ? Quelqu'un qui n'entend personne car humaine ?
Auteur : Pat1633 Date : 09 févr.25, 08:57 Message :
prisca a écrit : 09 févr.25, 08:53
Personne n'est encore parti au Paradis de cette terre puisque tout le monde doit passer par le Jugement Dernier, par la Résurrection.
Jean 3:13 Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.
Marie pareillement comme tous les humains.
Donc invoquer qui ? Quelqu'un qui n'entend personne car humaine ?
Une seul personne à prier
C’est Jéhovah Dieu notre créateur
Jesus a un Dieu et c’est son créateur Jéhovah
Même si Jesus est roi depuis un moment déjà
Personnes des 144 000 n’est transféré au ciel depuis leur vivant sur la terre, cela se produira à Harmagueddon.
Mais depuis son intronisation au ciel quand un des 144 000 meurt il est ressuscité au ciel
Auteur : prisca Date : 09 févr.25, 11:05 Message :
Pat1633 a écrit : 09 févr.25, 08:57
Une seul personne à prier
C’est Jéhovah Dieu notre créateur
Jesus a un Dieu et c’est son créateur Jéhovah
Même si Jesus est roi depuis un moment déjà
Personnes des 144 000 n’est transféré au ciel depuis leur vivant sur la terre, cela se produira à Harmagueddon.
Mais depuis son intronisation au ciel quand un des 144 000 meurt il est ressuscité au ciel
Auteur : Pollux Date : 09 févr.25, 11:27 Message :
Pat1633 a écrit : 09 févr.25, 08:57Personnes des 144 000 n’est transféré au ciel depuis leur vivant sur la terre, cela se produira à Harmagueddon.
Mais depuis son intronisation au ciel quand un des 144 000 meurt il est ressuscité au ciel
Belle contradiction: ça se produira seulement à Armageddon mais ça se produit déjà depuis 1914 ...
Auteur : Fides Date : 10 févr.25, 02:12 Message :
Pollux a écrit : 08 févr.25, 04:20
La Bible affirme pourtant que Jésus-Christ est le seul intermédiaire valide entre Dieu et les hommes.
La Bible nous enseigne que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes. Toutefois, je remarque que les versets qui traitent de ce sujet sont souvent utilisés pour déformer l'enseignement de la Bible. Il est donc important de rappeler les principes chrétiens que nous avons reçus des apôtres.
Nous pouvons prier les uns pour les autres
Les textes de la Sainte Écriture insistent sur la nécessité de prier les uns pour les autres. Ceux qui nous entourent peuvent prier pour nous. Dieu écoute leurs demandes et il les exauce.
Rendez donc présentement cette femme à son mari, parce que c’est un prophète ; et il priera pour vous, et vous vivrez. (Genèse 20:7)
Le Seigneur Se laissa aussi toucher par la pénitence de Job pendant qu’il priait pour ses amis, et Il lui rendit le double de tout ce qu’il possédait auparavant. (Job 42:10)
C’est pourquoi, nous aussi, depuis le jour où nous l’avons appris, nous ne cessons pas de prier pour vous, et de demander à Dieu que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. (Colossiens 1:9)
Je rends grâces à mon Dieu toutes les fois que je me souviens de vous, ne cessant pas, dans toutes mes prières pour vous tous, de prier avec joie (Philippiens 1:3-4)
Lorsque nous prions les uns pour les autres, nous ne nions pas le fait que Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Nous demandons à Dieu d'accorder des grâces aux personnes qui nous entourent. En s'appuyant sur ce principe, nous pouvons certainement affirmer que Marie peut prier pour nous. Nous disons à Marie ce qu'Ozias et les anciens disaient autrefois à Judith : Maintenant donc priez pour nous, parce que vous êtes une femme sainte et craignant Dieu. (Judith 8:29)
Les personnes défuntes peuvent prier pour les vivants
Il est également bon de rappeler que les personnes défuntes peuvent prier pour ceux qui vivent sur la terre. Le deuxième livre des Machabées rapporte que Judas Machabée a eu une vision dans laquelle il a vu le prophète Jérémie et le grand-prêtre Onias qui priaient pour toute la nation des Juifs. Jérémie et Onias étaient tous les deux décédés.
Quand il [Judas Machabée] eut armé chacun d’eux, non pas tant de la sécurité que donnent les boucliers et les lances, mais de la confiance qu’inspirent les bonnes paroles, il leur raconta en outre un songe digne de foi, une vision réelle, qui les réjouit tous. Voici ce qu’il avait vu : Le grand prêtre Onias, cet homme de bien, d’un abord modeste et de mœurs douces, distingué dans son langage et adonné dès l’enfance à toutes les pratiques de la vertu, il l’avait vu, les mains étendues, priant pour toute la nation des Juifs. Ensuite lui était apparu, de la même manière, un homme distingué par son grand âge et son air de dignité, d’un aspect admirable, et entouré de la plus imposante majesté. Onias, prenant la parole, lui avait dit : « Celui-ci est l’ami de ses frères, qui prie beaucoup pour le peuple et pour la ville sainte, Jérémie, le prophète de Dieu. » Puis Jérémie, étendant la main droite, avait donné à Judas une épée d’or et, en la lui remettant, il avait dit : « Prends cette sainte épée, c’est un don de Dieu ; avec elle tu briseras tes ennemis. » (2 Maccabées 15:11-16)
Les chrétiens des premiers siècles priaient les saints
En 2018, des archéologues ont trouvé une inscription très ancienne à Francfort en Allemagne. Cette amulette en argent se trouvait dans une tombe datée entre 230 et 260 après Jésus-Christ. Selon le site officiel du Musée archéologique de Francfort, « il n'y a jamais eu de preuves aussi anciennes et authentiques du christianisme pur au nord des Alpes. [...] L'Inscription en argent de Francfort est donc l'un des témoignages les plus importants du christianisme primitif au monde. » L'amulette en argent contient une inscription latine de 18 lignes, qui commence par : « Saint Titus, Saint, saint, saint ! Au nom de Jésus-Christ, Fils de Dieu ! » Cette découverte récente prouve que les chrétiens des premiers siècles priaient déjà les saints.
Pour en savoir plus au sujet de cette découverte, vous pouvez consulter le site de Musée de Francfort : ici
Cordialement,
Auteur : Dr Jones Date : 10 févr.25, 02:49 Message :
Fides a écrit : 10 févr.25, 02:12Les chrétiens des premiers siècles priaient les saints
En 2018, des archéologues ont trouvé une inscription très ancienne à Francfort en Allemagne. Cette amulette en argent se trouvait dans une tombe datée entre 230 et 260 après Jésus-Christ.
J'attire l'attention du lecteur sur le fait que Fides emploie régulièrement l'expression "chrétiens des premiers siècles", comme s'il fallait y voir un gage d'authenticité.
Or, comme on peut le constater ici, il s'agit d'événements et de pratiques qui se situent chronologiquement au moins deux siècles après Jésus-Christ.
Rappelons au passage que le Nouveau Testament annonce une apostasie générale qui avait déjà débuté du vivant des apôtres.
Ainsi, l'expression "les chrétiens des premiers siècles" renvoie ici à une période d'apostasie généralisée, et ne saurait donc en aucune manière constituer la moindre garantie d'orthodoxie chrétienne.
Fides joue allègrement avec cette expression trompeuse "les chrétiens des premiers siècles", espérant peut-être que le lecteur naïf la confonde avec celle, beaucoup plus conventionnelle de "premiers chrétiens" qui, quant à elle, renvoie bel et bien aux chrétiens contemporains du Christ et des apôtres.
Bien à vous.
Auteur : Stop ! Date : 10 févr.25, 05:40 Message : Les Chrétiens les plus aboutis seront certainement ceux des derniers siècles car
il faudra encore du temps pour décrypter le nouveau Testament et son hermétisme.
Auteur : prisca Date : 10 févr.25, 07:30 Message :
Stop ! a écrit : 10 févr.25, 05:40
Les Chrétiens les plus aboutis seront certainement ceux des derniers siècles...
C'est le contraire, ils sont les plus inaboutis.
Auteur : Gérard C. Endrifel Date : 10 févr.25, 08:09 Message :
Fides a écrit : 10 févr.25, 02:12Le deuxième livre des Machabées
Un livre apocryphe, vous êtes sérieuse ? La Bible nous enseigne qu'à notre mort, il n'y a plus rien, vous pouvez m'expliquer comment un mort peut prier Dieu ? Sans aller chercher ça dans un livre apocryphe si possible ? Le culte à Marie - qui soit dit en passant est clairement de l'idolâtrie. Un culte, c'est une adoration, ce n'est même pas moi qui l'invente mais le CNRTL - n'est pas biblique, l'imposition du célibat n'est pas biblique et prier les morts pour qu'ils prient pour nous n'est pas biblique non plus. Dites, ça commence à faire beaucoup non ?
Fides a écrit : 10 févr.25, 02:12En 2018, des archéologues ont trouvé une inscription très ancienne à Francfort en Allemagne. Cette amulette en argent se trouvait dans une tombe datée entre 230 et 260 après Jésus-Christ.
III ème siècle, on est loin des premiers chrétiens hein ? Prier les saints n'est pas biblique non plus. D'ailleurs qui les a nommé saints ? Des hommes. Personne n'est saint. Pas même un apôtre.
Auteur : Dr Jones Date : 10 févr.25, 08:48 Message :
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09
Personne n'est saint. Pas même un apôtre.
Voilà une déclaration très étonnante de la part d'un chrétien Témoin de Jéhovah.
Il y a de nombreux versets dans ta Bible (Traduction du Monde Nouveau) qui parlent explicitement des "saints".
Doit-on en déduire que tu commences enfin à remettre en question les stupidités bibliques ?
Auteur : Fides Date : 10 févr.25, 09:41 Message :
Pat1633 a écrit : 08 févr.25, 21:47
Malheureusement il ni a PAS de clé du ciel car ce n’est PAS notre demeure.
Pourtant, Jésus dit explicitement que nous ne pourrons entrer dans le royaume des Cieux si nous ne devenons comme de petits enfants. (voir Matthieu 18:3)
Auteur : Pat1633 Date : 10 févr.25, 10:12 Message :
Fides a écrit : 10 févr.25, 09:41
Pourtant, Jésus dit explicitement que nous ne pourrons entrer dans le royaume des Cieux si nous ne devenons comme de petits enfants. (voir Matthieu 18:3)
Diriger depuis le ciel
Et non d’aller au ciel …
« Les justes posséderont la terre et ils y vivront éternellement » (Psaume 37:29).
« [Dieu] a établi la terre sur ses fondations ; jamais elle ne sera enlevée de son emplacement » (Psaume 104:5).
« La terre demeure pour toujours » (Ecclésiaste 1:4).
« Celui qui a formé la terre, qui l’a faite et solidement établie, [...] ne l’a pas créée pour rien, mais [...] l’a formée pour être habitée » (Isaïe 45:18).
Est ce que le projet de Dieu est d’aller vivre au ciel ou de vivre sur la terre éternellement???
Fides a écrit : 10 févr.25, 09:41
Pourtant, Jésus dit explicitement que nous ne pourrons entrer dans le royaume des Cieux si nous ne devenons comme de petits enfants. (voir Matthieu 18:3)
Non, c'est les chameaux qui auront le plus de mal à entrer.
Auteur : prisca Date : 11 févr.25, 04:54 Message :
Stop ! a écrit : 11 févr.25, 02:50
Non, c'est les chameaux qui auront le plus de mal à entrer.
Non ce sont les riches qui auront le plus de mal à entrer au Paradis car aux chameaux ce sera plus facile d'entrer dans le chas d'une aiguille qu'aux riches d'entrer au Paradis.
C'est comme pour dire "Il est plus facile de trouver une aiguille dans une botte de foin que de trouver des gens sérieux dans ce bas monde"
Auteur : ronronladouceur Date : 11 févr.25, 07:03 Message :
prisca a écrit : 09 févr.25, 08:53
Personne n'est encore parti au Paradis de cette terre puisque tout le monde doit passer par le Jugement Dernier, par la Résurrection.
Pendant ce temps, on imagine très bien Élie et Moïse jouant aux cartes quelque part dans une salle du Royaume...
Disons qu'on pourrait les appeler les 'toujours vivants', vu qu'ils ne sont pas morts...
Pareillement pour Marie...
Auteur : Stop ! Date : 12 févr.25, 00:51 Message : Celui qui a formé la Terre, Dieu, assure l'approvisionnement permanent du soleil en hydrogène
pour préserver la planète sur laquelle il a mis des êtres qui lui ressemblent... Pas bête, hein ?
Auteur : Pat1633 Date : 12 févr.25, 04:06 Message :
Stop ! a écrit : 12 févr.25, 00:51
Celui qui a formé la Terre, Dieu, assure l'approvisionnement permanent du soleil en hydrogène
pour préserver la planète sur laquelle il a mis des êtres qui lui ressemblent... Pas bête, hein ?
Le créateur a la connaissance pour fabriquer quelque chose qui se régénère eternellement ce que les humains ne sont pas capable de faire.
Je ne doute aucunement de la capacité de notre Dieu
Auteur : Stop ! Date : 12 févr.25, 07:58 Message : Mais il se trouve que l'hydrogène du soleil ne se régénère pas éternellement,
et que si les hommes n'y remédient pas plus que Dieu, ils devront émigrer.
C'est très loin dans le temps mais face à l'éternité c'est un tout petit instant.
Auteur : Fides Date : 17 févr.25, 09:16 Message :
prisca a écrit : 09 févr.25, 08:53 Jean 3:13 Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel.
Personne n’était encore monté au Ciel lorsque Jésus a prononcé cette phrase. Toutefois, cette affirmation n'exclut pas que des saints soient montés au Ciel avant le Jugement Dernier.
Auteur : Pat1633 Date : 17 févr.25, 09:21 Message :
Fides a écrit : 17 févr.25, 09:16
Personne n’était encore monté au Ciel lorsque Jésus a prononcé cette phrase. Toutefois, cette affirmation n'exclut pas que des saints soient montés au Ciel avant le Jugement Dernier.
Seulement 144 000
Auront ce droit d’aller au ciel
Auteur : Gaetan Date : 17 févr.25, 09:55 Message :
Pat1633 a écrit : 17 févr.25, 09:21
Seulement 144 000
Auront ce droit d’aller au ciel
Qui t'a dit ça?
Auteur : Pollux Date : 17 févr.25, 12:11 Message : C'est la Watchtower qui lui a mis cette croyance dans la tête.
Auteur : prisca Date : 17 févr.25, 21:59 Message :
Fides a écrit : 17 févr.25, 09:16
Personne n’était encore monté au Ciel lorsque Jésus a prononcé cette phrase. Toutefois, cette affirmation n'exclut pas que des saints soient montés au Ciel avant le Jugement Dernier.
Il n'y a pas de saint tant que l'ETERNEL ne prononce pas le Jugement Dernier qui s'applique à tous les humains sans distinction pour équité.
Auteur : Pollux Date : 18 févr.25, 01:25 Message :
prisca a écrit : 17 févr.25, 21:59
Il n'y a pas de saint tant que l'ETERNEL ne prononce pas le Jugement Dernier qui s'applique à tous les humains sans distinction pour équité.
2 Chroniques 23;6 Que personne n'entre dans la maison de l'Éternel, excepté les sacrificateurs et les Lévites de service: ils entreront, car ils sont saints. Et tout le peuple fera la garde de l'Éternel.
Actes 9;32Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde.
Ephésiens 1;1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus Christ:
... et des dizaines d'autres versets.
Auteur : prisca Date : 18 févr.25, 01:35 Message :
Pollux a écrit : 18 févr.25, 01:252 Chroniques 23;6 Que personne n'entre dans la maison de l'Éternel, excepté les sacrificateurs et les Lévites de service: ils entreront, car ils sont saints. Et tout le peuple fera la garde de l'Éternel.
Dans le Temple sur terre les Sacrificateurs étant saints puisqu'ils sont prêtres.
a écrit :Actes 9;32Comme Pierre visitait tous les saints, il descendit aussi vers ceux qui demeuraient à Lydde.
Oui puisque ce sont les "heureux et saints" qui ont réchappé à la seconde mort car pardonnés, et qui ont revécu sur notre terre pour y être des Sacrificateurs durant mille ans, mais encore faut il qu'à la fin de notre monde ils n'aient pas trahi la Grâce qui leur a été accordée, ces saints, en ayant été fidèles à l'ETERNEL.
a écrit :Ephésiens 1;1 Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus Christ: ... et des dizaines d'autres versets.
Pareillement, dès que Jésus a tout accompli, l'ETERNEL donne la Grâce et en donnant sa Grâce l'ETERNEL les a sanctifiés (rendus saints) mais encore faut il qu'ils ne s'acoquinent pas avec le serpent pour mentir avec lui comme l'ont fait les catholiques Romains.
Il n'y a qu'à notre fin du monde que seront catégorisés les gens, les saints avec les pardonnés à droite et les blasphémateurs contre l'Esprit Saint à gauche pour le feu.
Auteur : Pollux Date : 18 févr.25, 01:45 Message :
prisca a écrit : 18 févr.25, 01:35
Pareillement, dès que Jésus a tout accompli, l'ETERNEL donne la Grâce et en donnant sa Grâce l'ETERNEL les a sanctifiés (rendus saints) mais encore faut il qu'ils ne s'acoquinent pas avec le serpent pour mentir avec lui comme l'ont fait les catholiques Romains.
Il n'y a qu'à notre fin du monde que seront catégorisés les gens, les saints avec les pardonnés à droite et les blasphémateurs contre l'Esprit Saint à gauche pour le feu.
Donc pour toi tous les saints de la Bible ont perdu leur sainteté et devront être jugés comme les autres au Jugement dernier ?
Auteur : prisca Date : 18 févr.25, 02:18 Message :
Pollux a écrit : 18 févr.25, 01:45
Donc pour toi tous les saints de la Bible ont perdu leur sainteté et devront être jugés comme les autres au Jugement dernier ?
Exactement !
Mais pas tous, Paul et les apôtres ainsi que des personnages qui ont pris part active à la Bible non.
Auteur : Pollux Date : 18 févr.25, 02:20 Message :
Mais pas tous, Paul et les apôtres ainsi que des personnages qui ont pris part active à la Bible non.
C'est donc contradictoire avec ce que tu disais ici:
prisca a écrit : 17 févr.25, 21:59
Il n'y a pas de saint tant que l'ETERNEL ne prononce pas le Jugement Dernier qui s'applique à tous les humains sans distinction pour équité.
Auteur : Gaetan Date : 18 févr.25, 02:53 Message :
Pollux a écrit : 17 févr.25, 12:11
C'est la Watchtower qui lui a mis cette croyance dans la tête.
Il faut prendre ça avec un grain de sel parce que Jésus n'a pas dis ça.
Auteur : prisca Date : 18 févr.25, 04:58 Message :
Pollux a écrit : 18 févr.25, 02:20
C'est donc contradictoire avec ce que tu disais ici:
Non puisque nous savons déjà que Paul est saint puisqu'il est dans la catégorie "vivants".
17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Auteur : Pollux Date : 18 févr.25, 06:03 Message :
prisca a écrit : 18 févr.25, 04:58
Non puisque nous savons déjà que Paul est saint puisqu'il est dans la catégorie "vivants".
C'est ce que je dis, qu'il y a des saints dans la Bible. C'est toi qui disais le contraire !
Auteur : prisca Date : 18 févr.25, 10:40 Message :
Pollux a écrit : 18 févr.25, 06:03
C'est ce que je dis, qu'il y a des saints dans la Bible. C'est toi qui disais le contraire !
Dans la Bible il y a des saints Apocalypse 20:6
Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n'a point de pouvoir sur eux; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans.
Car toujours avant une fin d'un monde il y a des "heureux et saints" lesquels font partie de la Bible et lesquels sont des humains qui eux font partie de l'histoire biblique.
Ces "heureux et saints" ont revécu sur notre terre pour y être des prêtres avec mille ans comme délai pour montrer leur fidélité à l'ETERNEL.
Tout comme il y aura des "heureux et saints" qui revivront sur terre nouvelle avec toujours mille ans comme délai.
Les "heureux et saints" qui ont revécu sur notre terre ce sont des "saints" saints à qui Paul s'adresse dans les versets que tu as cités, sauf que si en tant que saints ils s'acoquinent avec le serpent ils ne sont plus "saints" mais maudits.
Donc à part Paul et les apôtres et quelques personnes en ce temps là (au temps des apôtres) personne n'est saint.
Auteur : Fides Date : 19 févr.25, 09:45 Message :
Pat1633 a écrit : 09 févr.25, 08:57
Une seul personne à prier
C’est Jéhovah Dieu notre créateur
Le Nouveau Testament nous montre que les chrétiens priaient Jésus-Christ dès le commencement :
Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens bientôt. Amen ; venez, Seigneur Jésus. (Apocalypse 22:20)
Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, recevez mon esprit. Et s’étant mis à genoux, il cria à haute voix : Seigneur, ne leur imputez pas ce péché. Et quand il eut dit cela, il s’endormit dans le Seigneur. (Actes 7:59-60)
Pat1633 a écrit : 09 févr.25, 08:57
Personnes des 144 000 n’est transféré au ciel
Pat1633 a écrit : 09 févr.25, 08:57
cela se produira à Harmagueddon.
Saint Paul disait : Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir d’être dégagé des liens du corps, et d’être avec le Christ : ce qui est de beaucoup le meilleur ; cependant il est nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. (Philippiens 1:23-24)
Or, nous savons que Jésus est au Ciel. Saint Paul savait donc qu'il irait au Ciel auprès de Jésus lorsqu'il mourrait.
Auteur : prisca Date : 19 févr.25, 11:56 Message :
Or, nous savons que Jésus est au Ciel. Saint Paul savait donc qu'il irait au Ciel auprès de Jésus lorsqu'il mourrait.
C'est inexact puisqu'au son de la trompette de D.IEU au Jour de la Résurrection 17 Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Auteur : Pat1633 Date : 19 févr.25, 13:51 Message :
Fides a écrit : 19 févr.25, 09:45
Le Nouveau Testament nous montre que les chrétiens priaient Jésus-Christ dès le commencement :
Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens bientôt. Amen ; venez, Seigneur Jésus. (Apocalypse 22:20)
Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, recevez mon esprit. Et s’étant mis à genoux, il cria à haute voix : Seigneur, ne leur imputez pas ce péché. Et quand il eut dit cela, il s’endormit dans le Seigneur. (Actes 7:59-60)
Saint Paul disait : Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir d’être dégagé des liens du corps, et d’être avec le Christ : ce qui est de beaucoup le meilleur ; cependant il est nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. (Philippiens 1:23-24)
Or, nous savons que Jésus est au Ciel. Saint Paul savait donc qu'il irait au Ciel auprès de Jésus lorsqu'il mourrait.
Aucune personne n’a été ressuscité AVANT qu’il règne au ciel
Ce qui est arriver en 1914
PAUL fait parti des 144 000 choisi entre APRÈS la mort de Jesus et notre epoque
Auteur : Fides Date : 19 févr.25, 14:49 Message :
Stop ! a écrit : 10 févr.25, 05:40
Les Chrétiens les plus aboutis seront certainement ceux des derniers siècles car
il faudra encore du temps pour décrypter le nouveau Testament et son hermétisme.
La religion se développe au cours des siècles. Nous voyons ce développement autant sous l'Ancienne Alliance que sous la Nouvelle Alliance. Toutefois, on constate aussi des tentatives de falsification de l'enseignement de Jésus se multiplient au cours des siècles. Il faut donc être particulièrement vigilant afin de conserver la foi apostolique dans son intégrité spécialement à notre époque.
Auteur : Fides Date : 21 févr.25, 04:30 Message :
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09 La Bible nous enseigne qu'à notre mort, il n'y a plus rien
Jésus ne nous a pas enseigné qu'il n'y a plus rien à notre mort. Jésus explique clairement ce qui arrive après la mort dans le récit du mauvais riche et du pauvre Lazare :
Or il arriva que le mendiant mourut, et fut emporté par les Anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli dans l’enfer. Et levant les yeux, lorsqu’il était dans les tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein ; et s’écriant, il dit : Père Abraham, ayez pitié de moi, et envoyez Lazare, afin qu’il trempe l’extrémité de son doigt dans l’eau, pour rafraîchir ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham lui dit : Mon fils, souviens-toi que tu as reçu les biens pendant ta vie, et que Lazare a reçu de même les maux ; or maintenant il est consolé, et toi, tu es tourmenté. De plus, entre nous et vous un grand abîme a été établi ; de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là venir ici, ne le peuvent pas. Le riche dit : Je vous supplie donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père ; car j’ai cinq frères, afin qu’il leur atteste ces choses, de peur qu’ils ne viennent, eux aussi, dans ce lieu de tourments. Et Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Et il reprit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils feront pénitence. Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, quand même quelqu’un des morts ressusciterait, ils ne croiront pas. (Luc 16:19-31)
De plus, s'il n'y avait plus rien à la mort, les personnes défuntes ne pourraient pas apparaître. Or, la Bible mentionne plusieurs apparitions de défunts. Par exemple, Moïse apparaît lorsque Jésus est transfiguré sur une haute montagne. (Voir Matthieu 17:3)
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09 vous pouvez m'expliquer comment un mort peut prier Dieu ? Sans aller chercher ça dans un livre apocryphe si possible ?
La Bible enseigne que les morts peuvent prier Dieu :
Et lorsqu’il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient rendu. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Seigneur saint et véritable, différerez-Vous de juger et de venger notre sang sur les habitants de la terre ? Et il leur fut donné à chacun une robe blanche, et il leur fut dit de demeurer encore un peu de temps en repos, jusqu’à ce que fût complété le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. (Apocalypse 6:9-11)
Auteur : Pat1633 Date : 21 févr.25, 04:59 Message : C’est Une parabole
Donc pas la réalité
Auteur : prisca Date : 21 févr.25, 05:02 Message :
Fides a écrit : 21 févr.25, 04:30
Jésus ne nous a pas enseigné qu'il n'y a plus rien à notre mort. Jésus explique clairement ce qui arrive après la mort dans le récit du mauvais riche et du pauvre
Et lorsqu’il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient rendu. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Jusques à quand, Seigneur saint et véritable, différerez-Vous de juger et de venger notre sang sur les habitants de la terre ? Et il leur fut donné à chacun une robe blanche, et il leur fut dit de demeurer encore un peu de temps en repos, jusqu’à ce que fût complété le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux. (Apocalypse 6:9-11)
S'ils devaient être mis à mort cela signifie qu'ils sont vivants et s'ils sont vivants "âmes" veut dire " ces gens" puisque si on considère "âmes" pour dire "ce qu'il reste après la mort" dans ce verset ça ne correspond pas puisqu'ils attendent de mourir.
Ceci dit, bien sûr qu'il reste à notre mort une vie et c'est la vie de notre esprit.
Si donc Jésus chasse les esprits ça voudrait dire qu'il y a des gens qui sont morts mais qui restent là en tant qu'esprits, donc après la mort il est resté quelque chose d'eux : leur esprit méchant.
Auteur : Fides Date : 22 févr.25, 10:13 Message :
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09
Le culte à Marie - qui soit dit en passant est clairement de l'idolâtrie. Un culte, c'est une adoration, ce n'est même pas moi qui l'invente mais le CNRTL - n'est pas biblique
Vous conviendrez sans doute du fait qu'une définition de CNRL ne suffit pas pour prouver que les catholiques adorent la Vierge Marie. Il faut des preuves établies à partir de l'analyse des pratiques de dévotion des catholiques envers la Vierge Marie.
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09
III ème siècle, on est loin des premiers chrétiens hein ?
Ce n'est qu'un exemple. De plus, plusieurs chrétiens du troisième siècle ont vécu entre 100 à 150 ans après la mort du dernier apôtre. Cette époque n'est donc pas très éloigné du début du christianisme.
Gérard C. Endrifel a écrit : 10 févr.25, 08:09Prier les saints n'est pas biblique non plus. D'ailleurs qui les a nommé saints ? Des hommes. Personne n'est saint. Pas même un apôtre.
Ce sont les miracles qui permettent de savoir qu'une personne est sainte.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront les serpents, et s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains sur les malades, et ils seront guéris. (Marc 16:17-18)
Les vrais miracles sont la signature de Dieu. Beaucoup de personnes ont cru en Jésus en voyant ses miracles. Dieu se manifeste par ces miracles et l'être humain ne fait que reconnaître cette manifestation divine. Ainsi, c'est Dieu qui nous dit si une personne est sainte.
Auteur : Pollux Date : 22 févr.25, 10:35 Message :
Fides a écrit : 22 févr.25, 10:13Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en Mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront des langues nouvelles, ils prendront les serpents, et s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains sur les malades, et ils seront guéris. (Marc 16:17-18)
Marc 16;9-20 est considéré par plusieurs comme étant un ajout tardif.
Explications de l'IA:
La finale longue de l'Évangile selon Marc, c'est-à-dire les versets 16:9 à 20, est controversée pour plusieurs raisons :
Manuscrits anciens : Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament, comme le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus, ne contiennent pas ces versets. Cela soulève des questions sur leur authenticité et leur inclusion dans le texte original de Marc.
Style et vocabulaire : Les versets de la finale longue diffèrent stylistiquement et lexicalement du reste de l'Évangile de Marc. Certains chercheurs estiment que le ton et la formulation ne sont pas en accord avec le style d'écriture de l'auteur, ce qui suggère qu'ils pourraient avoir été ajoutés par un autre rédacteur.
Théologie : Les contenus de ces versets, qui incluent des éléments tels que la résurrection de Jésus et des instructions sur l'évangélisation et des miracles (comme parler en langues et guérir les malades), peuvent refléter des préoccupations théologiques qui sont plus alignées avec d'autres Évangiles ou traditions chrétiennes ultérieures.
Usage liturgique : Certains groupes chrétiens ont utilisé la finale longue dès les premiers siècles, ce qui a contribué à sa diffusion et à son acceptation dans certaines traditions. Toutefois, d'autres traditions, en raison des préoccupations mentionnées, préfèrent omettre ces versets lors de la lecture.
Auteur : Fides Date : 23 févr.25, 06:36 Message :
Pollux a écrit : 22 févr.25, 10:35
Marc 16;9-20 est considéré par plusieurs comme étant un ajout tardif.
Saint Marc n'est pas le seul à parler de ce sujet. De nombreux versets du Nouveau Testament indiquent que les fidèles serviteurs de Dieu accomplissaient des miracles.
L'Évangile de Saint Jean : En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père. (Jean 14:12)
L'Épître aux Hébreux : Comment pourrons-nous échapper, si nous venions à négliger un message si salutaire, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été sûrement transmis par ceux qui l’ont entendu de lui, Dieu confirmant leur témoignage par des signes, des prodiges et toutes sortes de miracles, ainsi que par les dons du Saint-Esprit, répartis selon sa volonté ? (Hébreux 2:3-4)
Les Actes des Apôtres : Et maintenant, Seigneur, considérez leurs menaces, et donnez à vos serviteurs d’annoncer votre parole avec une pleine assurance, en étendant votre main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de votre saint serviteur Jésus. (Actes 4:29-30)
Auteur : Fides Date : 27 févr.25, 14:13 Message :
Pat1633 a écrit : 10 févr.25, 10:12
Est ce que le projet de Dieu est d’aller vivre au ciel ou de vivre sur la terre éternellement???
Dieu nous prépare une demeure éternelle dans les cieux.
Ce ne sont pas tous ceux qui Me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des Cieux ; mais celui qui fait la volonté de Mon Père qui est dans les Cieux, celui-là entrera dans le royaume des Cieux. (Matthieu 7:21)
Mes frères, soyez mes imitateurs, et regardez ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il y en a beaucoup, dont je vous ai souvent parlé, et dont je vous parle encore maintenant avec larmes, qui marchent en ennemis de la Croix du Christ. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui est leur honte, et leurs pensées sont pour la terre. Quant à nous, notre vie est dans le Ciel, d’où nous attendons comme sauveur notre Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps d’humiliation, en le rendant semblable à Son corps glorieux, par le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses. (Philippiens 3:17-21)
Nous savons, en effet, que si cette maison de terre où nous habitons est détruite, nous avons un édifice qui vient de Dieu, une maison qui n’est pas faite de mains d’homme, mais qui est éternelle, dans les Cieux. Aussi, dans ce corps nous gémissons, désirant d’être revêtus de notre habitation céleste. (2 Corinthiens 5:1-2)
Auteur : Pat1633 Date : 27 févr.25, 14:52 Message :
Ceci est le projet de Dieu.
Que voyons nous?
Une Terre dans le vide des cieux.
Sur elle ici Dieu a commencer un projet
Un projet éternelle.
Genèse 1:1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre
Genèse 1:26
Puis Dieu dit : « Faisons l’être humain à notre image, à notre ressemblance, et qu’il tienne dans la soumission les poissons de la mer, les animaux ailés du ciel, les animaux domestiques, toute la terre et tous les animaux rampants qui se déplacent sur la terre.
« Les justes posséderont la terre et ils y vivront éternellement » (Psaume 37:29).
« Celui qui a formé la terre, qui l’a faite et solidement établie, [...] ne l’a pas créée pour rien, mais [...] l’a formée pour être habitée » (Isaïe 45:18).
Ceci est le projet de Dieu
Sur une il y a la vie actuellement.
Les cieux comprend de nombreuse planète et galaxie …
Comme il a dit au tout début de la création
« Faisons l’homme à NOTRE ressemblance.
On connais les écritures, on sais qu’il nlest PAS tout seul dans les cieux on connais aussi les autres livre qui parle de comment est fait son organisation au ciel.
Un Royaume il y a un roi et d’autre qui dirige avec lui.
Son Royaume est pour tout ce qu’il y a dans l’univers les milliard de planète et les milliard de galaxie et plus grand encore.
Notre vie est nos pensées sont diriger vers ce Royaume au ciel, Dieu le Roi ses sujets (les anges)
Son projet est que nous vivions éternellement sur la terre.
Lui et les autre dirige la Terre et les autres planète, nous n’avons PAS à aller régner la haut car qui vivra sur la Terre?
Les humains pour combien de temps?
Éternellement …
Nous vivons déjà dans le ciel, dans les cieux, la Terre flotte dans les cieux.
Son projet est que nous mangions toujours sur la Terre tout comme Adam si il n’aurais PAS désobéit il serais encore à nos côté sans jamais mourir …
Des versets parlent que certaines personnes irons au ciel
OUI, que quelques un
Pour régner avec Jesus au ciel
Mais cela il ne faut PAS « mélanger avec le reste de l’espérance de la majorité des humains »
Auteur : Pollux Date : 27 févr.25, 15:17 Message :
Dieu nous prépare une demeure éternelle dans les cieux.
Ce ne sont pas tous ceux qui Me disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume des Cieux ; mais celui qui fait la volonté de Mon Père qui est dans les Cieux, celui-là entrera dans le royaume des Cieux. (Matthieu 7:21)
Mes frères, soyez mes imitateurs, et regardez ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. Car il y en a beaucoup, dont je vous ai souvent parlé, et dont je vous parle encore maintenant avec larmes, qui marchent en ennemis de la Croix du Christ. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui est leur honte, et leurs pensées sont pour la terre. Quant à nous, notre vie est dans le Ciel, d’où nous attendons comme sauveur notre Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps d’humiliation, en le rendant semblable à Son corps glorieux, par le pouvoir qu’Il a de S’assujettir toutes choses. (Philippiens 3:17-21)
Nous savons, en effet, que si cette maison de terre où nous habitons est détruite, nous avons un édifice qui vient de Dieu, une maison qui n’est pas faite de mains d’homme, mais qui est éternelle, dans les Cieux. Aussi, dans ce corps nous gémissons, désirant d’être revêtus de notre habitation céleste. (2 Corinthiens 5:1-2)
Bien vu.
Auteur : Fides Date : 09 mars25, 14:26 Message :
prisca a écrit : 17 févr.25, 21:59
Il n'y a pas de saint tant que l'ETERNEL ne prononce pas le Jugement Dernier qui s'applique à tous les humains sans distinction pour équité.
Il n'est pas nécessaire d'attendre le Jugement Dernier pour canoniser une personne. Lorsque l'Église procède à une canonisation, elle déclare que la personne canonisée a pratiqué les vertus à un degré héroïque et qu'elle a accompli des miracles. Ces deux critères permettent d'affirmer que cette personne est au Ciel.
La première canonisation de l'histoire a été accomplie par Jésus-Christ lorsqu'Il était sur la croix :
Et il [l’un des voleurs suspendus en croix] disait à Jésus : Seigneur, souvenez-Vous de moi, lorsque Vous serez arrivé dans Votre royaume. Et Jésus lui dit : En vérité, Je te le dis, tu seras aujourd’hui avec Moi dans le paradis. (Luc 23:42-43)
Auteur : prisca Date : 09 mars25, 21:39 Message :
Fides a écrit : 09 mars25, 14:26
Il n'est pas nécessaire d'attendre le Jugement Dernier pour canoniser une personne. Lorsque l'Église procède à une canonisation, elle déclare que la personne canonisée a pratiqué les vertus à un degré héroïque et qu'elle a accompli des miracles. Ces deux critères permettent d'affirmer que cette personne est au Ciel.
La première canonisation de l'histoire a été accomplie par Jésus-Christ lorsqu'Il était sur la croix :
Et il [l’un des voleurs suspendus en croix] disait à Jésus : Seigneur, souvenez-Vous de moi, lorsque Vous serez arrivé dans Votre royaume. Et Jésus lui dit : En vérité, Je te le dis, tu seras aujourd’hui avec Moi dans le paradis. (Luc 23:42-43)
Je ne suis pas d'accord Fides car "vertus" signifient "oeuvres" et les "oeuvres" ne donnent pas accès à la sainteté car il faut aussi que la personne ait "la bonne foi" pas de celle qui est blasphématrice contre l'Esprit Saint.
Auteur : Fides Date : 20 mars25, 02:39 Message :La petite voie de l'Enfance Spirituelle
Transcription de la vidéo : Dans nos sociétés modernes, où l'agitation et la quête incessante de réussite dominent, plusieurs cherchent en vain la paix et le bonheur auxquels ils aspirent. Les vaines ambitions, nourries par l'illusion d'un bonheur superficiel ou d'une reconnaissance passagère, laissent les cœurs vides et les âmes fatiguées. Depuis la nuit des temps, les êtres humains cherchent désespérément à combler un vide profond par des moyens éphémères, s’égarant dans un tourbillon de mirages sans fin. L’angoisse, la peur de l’échec et la solitude intérieure pèsent sur l’âme, créant un monde où même les succès semblent éphémères et les joies, fugaces.
Au milieu de ce tumulte, la voie de l'Enfance Spirituelle offre à l'humanité un chemin nouveau, empreint de calme et de sérénité. Elle invite chacun à retrouver ce qui nourrit profondément l'âme, loin des artifices et des distractions incessantes de notre époque. Cette spiritualité est un appel à la grandeur véritable, celle qui s’exprime dans l’humilité et dans l'amour de la simplicité. Elle ne demande pas des exploits extraordinaires, mais un cœur sincère, une confiance pure, et la volonté de s’abandonner totalement à la bonté infinie du Seigneur.
L'âme se transforme peu à peu sous l'action de la grâce. Elle apprend à goûter pleinement les beautés de la vie et à découvrir la profondeur spirituelle que ce spectacle harmonieux révèle. La lumière d'un coucher de soleil, le murmure d'un ruisseau ou la danse des feuilles sous le vent deviennent pour elle des témoins silencieux d'une présence céleste qui imprègne toute chose. Dans cette communion avec la nature, l'âme se régénère et elle se nourrie de la douce contemplation qui s'offre à elle. Elle découvre enfin le royaume promis aux petits enfants et à ceux qui leur ressemblent. (Matthieu 19:14)
L'Enfance Spirituelle libère l'âme des vains embarras du siècle et l'élève vers les sommets de la foi. Elle s'épanouie alors par un renouvellement intérieur et accueille la sagesse divine avec un coeur d'enfant. Portée sur les ailes de l'Amour éternel, elle s'élance avec enthousiasme vers le ciel sur la douce voie qui a fait de la petite Thérèse la douce colombe de l'Enfant Jésus. Dans son ravissement, elle n'a qu'une aspiration, qu'un désir, celui de faire aimer l'Amour.