Il est interdit d'adorer Marie chez les catholiques
Q. Faut-il adorer Marie et les Saints ?
R. Non, il ne faut adorer que Dieu seul. Mais il faut honorer Marie et les autres Saints.
(
Sicard, Catéchisme ou instruction chrétienne, 1792, page 119)
Q. Doit-on adorer Marie ?
R. « Marie ne veut pas qu’on lui rende un culte idolâtre ; elle ne fait rien, c’est Dieu qui fait tout : mais on l’invoque, pour que, par son intercession, Dieu accorde et fasse ce que l’on désire. C’est ainsi qu’on invoque également les Saints, pour que, par eux, la volonté de Dieu s’accomplisse. »
(
Le Mémorial catholique, 1826, p. 324)
Ceux qui adorent Marie se séparent du catholicisme
Collyridiens : hérétiques du IVe siècle, ainsi appelés du grec […] petit gâteau, parce qu’ils offraient à la sainte Vierge cette sorte de pâtisserie. Cette secte prit naissance en Arabie ; elle se composait de gens grossiers qui rendaient à Marie un culte exagéré et superstitieux, la regardant comme une déesse. Des femmes étaient les prêtresses de ce nouveau culte ; […] elles présentaient un pain ou gâteau, l’offraient à la sainte Vierge, et se le partageaient entre elles. Ce culte impertinent fut combattu par saint Épiphane, qui apprit aux Collyridiens qu’il ne faut adorer que Dieu et seulement honorer Marie.
(
Migne, Encyclopédie théologique, 1848, p. 1013)
La Vierge Marie peut-elle être comparée à la déesse païenne Cybèle ?
Ralph Woodrow, un ministre protestant, reconnaît que
« citer une similitude ne constitue pas une preuve ».
Il ajoute :
Si le fait de trouver un parallèle païen constitue une preuve de paganisme, le Seigneur lui-même serait païen. La femme appelée Mystère de Babylone avait une coupe à la main ; le Seigneur a une coupe à la main (Ps. 75:8). Les rois païens étaient assis sur des trônes et portaient des couronnes ; le Seigneur est assis sur un trône et porte une couronne (Apoc. 1:4 ; 14:14). Les païens adoraient le soleil ; le Seigneur est le « Soleil de justice » (Mal. 4:2). Les dieux païens étaient comparés à des étoiles ; le Seigneur est appelé « l'étoile brillante et du matin » (Apoc. 22:16). Les dieux païens avaient des temples qui leur étaient consacrés ; le Seigneur a un temple (Apoc. 7:15). Les païens ont construit une haute tour à Babylone ; le Seigneur est une haute tour (2 Sam. 22:3). Les païens adoraient des colonnes idolâtres ; le Seigneur est apparu sous la forme d'une colonne de feu (Exode 13:21-22). Les dieux païens étaient représentés avec des ailes ; le Seigneur est représenté avec des ailes (Ps. 91:4).
(Ralph Woodrow, The Two Babylons: A Case Study in Poor Methodology)
Des « experts » cherchent à établir un parallèle païen autant avec Jésus qu'avec Marie
Par exemple, l'érudit américain Alvin Boyd Kuhn a soutenu que les détails de la vie et des enseignements de Jésus avaient des équivalents dans les idées religieuses égyptiennes. Ces considérations sont-elles pertinentes ? Pourquoi accepter les théories à propos des origines prétendument païennes de la dévotion envers la Vierge Marie et rejeter les théories à propos de Jésus-Christ qui s'appuient sur le même genre d'argument ?
Pourquoi insister sur le célibat pour les personnes consacrées ?
Nous insistons sur la nécessité du célibat pour les personnes consacrées parce qu'il s'agit de l'enseignement que nous avons reçus des apôtres. De plus, il y a aussi de nombreux avantages associés au respect de cette pratique apostolique. Toutefois, je me contenterai de citer deux extraits du témoignage d'un ministre protestant à ce sujet. Voici ce qu'il dit :
D'abord commençons par observer que l'Église catholique ne force personne à prononcer ce vœu ; elle dit seulement qu'elle n'admettra au sacerdoce ou dans les monastères aucun individu qui refuserait de le faire. Saint Paul recommande fortement le célibat à tous les instituteurs chrétiens ; l'Église l'établit comme règle, et cela pour ce motif, que ceux qui ont des troupeaux à soigner ou, pour me servir de l'expression des protestants, à qui on a confié le soin des âmes, doivent être libres de tous soins, et plus particulièrement de ceux qu'entraîne la surveillance d'un ménage. Quel est en effet le prêtre qui, ayant femme et enfants, ne portera pas de préférence son affection sur ces êtres chéris ? […] Et sans parler de mille autres motifs également puissants que je pourrais également citer, le prêtre marié sera-t-il aussi empressé à se rendre auprès d'un patient atteint d'une maladie contagieuse que le prêtre qui a fait le vœu de célibat ? C'est surtout alors que son devoir de prêtre devient plus impératif, et c'est précisément dans cette circonstance que le prêtre marié, cédant à la voix de la nature, restera sourd à celle de ses devoirs. (p. 77)
Pendant la guerre de 1776, le château royal de Winchester servit de prison aux Français que le sort des armes avait fait tomber entre nos mains. Une fièvre contagieuse, d'une violence extraordinaire, s'étant déclarée parmi eux, il en mourut un grand nombre. Presque tous étaient catholiques, et les deux ou trois prêtres de leur croyance qui résidaient dans la ville les assistèrent à leurs derniers moments ; mais il y avait aussi des protestants dans le nombre, et ceux-ci réclamèrent l'assistance de leurs ministres. […] Aucun d'eux n'alla consoler les protestants agonisants, et […] plusieurs de leurs malheureux coreligionnaires s'adressèrent aux prêtres catholiques, et moururent catholiques. C'est le docteur Milner qui rapporte ce fait. « Voici, dit-il, ce qu'ils (les ministres protestants) répondirent : Comme hommes nous ne craignons pas plus la mort que les prêtres catholiques; mais nous ne pouvons pas nous exposer à rapporter le poison de la contagion au sein de nos familles. » (p. 79)
Ces deux extraits sont tirés du livre
Lettres sur l'histoire de la réforme en Angleterre et en Irlande de William Cobbett.
Cordialement,