Résultat du test :

Auteur : zeste de savoir
Date : 22 mars18, 08:55
Message : Rapport Miviludes 2017
« Dans le domaine de la spiritualité «orientale» – pseudo-bouddhisme ou pseudo-hindouisme –, on observe peu d’évolution dans les interrogations. Ce sont en effet toujours les mêmes mouvements qui suscitent des inquiétudes, liées à des ruptures de comportement et de socialisation, un changement d’attitude de l’adepte à l’égard de ses proches. Souvent sur la défensive quand les proches expriment des interrogations, les adeptes déclarent que c’est leur choix libre et éclairé. Deux mouvements ont fait particulièrement l’objet d’interrogations : l’Association cultuelle Soka du bouddhisme Nichiren, anciennement Soka Gakkai (19 interrogations) et le Reiyukai (9 interrogations) qui font partie des «nouvelle religions » Observation et analyse du risque sectaire 19 d’origine japonaise. Les témoignages évoquent un fort prosélytisme, l'importance de l’entraide entre leurs membres, une progression spirituelle liée à la capacité de recrutement de chaque adepte. On peut aussi relever 13 signalements sur le comportement du lama tibétain, fondateur des centres Rigpa, Sogyal Rinpoche(1). »
(1) La conduite de Sogyal Rinpoche fait depuis des années l’objet de controverses dans de nombreux pays, mais en juillet 2017 plusieurs de ses disciples et le Centre Rigpa France ont confirmé les comportements déviants du maître, précédemment dénoncés par l’anthropologue Marion Dapsance dans l’ouvrage Les Dévots du bouddhisme, Paris, éd. Max Milo, 2017 (ouvrage issu de sa thèse sur le sujet soutenue en 2013).
Rapport Miviludes 2017 (page 18-19)


Je voudrais avoir votre avis sur la Soka Gakkai. 2 personnes de ma famille y sont rentrées et elles pensent avoir trouvé les clés du bonheur et ont perdu tout esprit critique. Elles sont maintenant entourées de personnes du même groupe et font des prières répétitives. Faut-il s'inquiéter pour elles ? [Enregistré le 13/12/2016]


http://www.derives-sectes.gouv.fr/sites ... b_v2_0.pdf
Auteur : algol-x
Date : 22 mars18, 12:59
Message : Intéressant ! merci du partage !

Je crains que les plaintes adressées à la Milvilude ne soient que la partie émergée de l'iceberg !

Les membres de Gakkai sur le forum et ailleurs ne pourront plus se réclamer d'une respectabilité de leur "organisation" attestée selon eux par la Milvilude, comme on l'a vu ici, je tacherai de retrouver les échanges.

Bien à vous !

:levitation:
Auteur : Yvon
Date : 22 mars18, 19:19
Message : Image
Auteur : zeste de savoir
Date : 22 mars18, 20:53
Message :
algol-x a écrit :Intéressant ! merci du partage !

Je crains que les plaintes adressées à la Milvilude ne soient que la partie émergée de l'iceberg !

Les membres de Gakkai sur le forum et ailleurs ne pourront plus se réclamer d'une respectabilité de leur "organisation" attestée selon eux par la Milvilude, comme on l'a vu ici, je tacherai de retrouver les échanges.

Bien à vous !

:levitation:
Ils ont besoin de se raccrocher à une ancienne déclaration de la Mivilude, pour oublier que depuis des années, c'est toujours les mêmes remarques, et dans tous les pays...
Ca doit être la faute du démon du 6ème ciel ! mais le tambour céleste leur rendra justice, et leurs ennemis auront la tête éclaté en 1000 morceaux car le bouddhisme c'est seulement la victoire ou la victoire ! :sourcils:

Avec un tel endoctrinement, étonnez-vous du résultat ! :velho:

Cordialement.


Ce sont en effet toujours les mêmes mouvements qui suscitent des inquiétudes, liées à des ruptures de comportement et de socialisation, un changement d’attitude de l’adepte à l’égard de ses proches. Souvent sur la défensive quand les proches expriment des interrogations, les adeptes déclarent que c’est leur choix libre et éclairé. Deux mouvements ont fait particulièrement l’objet d’interrogations : l’Association cultuelle Soka du bouddhisme Nichiren, anciennement Soka Gakkai (19 interrogations)
Auteur : Yvon
Date : 22 mars18, 22:40
Message : Affirmation sans preuves . Aucun problème de dérives sectaires avec la Soka Gakkai .
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 03:11
Message : :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 03:48
Message : Bis répétita :lol:
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 04:29
Message :
Yvon a écrit :Affirmation sans preuves . Aucun problème de dérives sectaires avec la Soka Gakkai .
Yvon a écrit :Bis répétita :lol:
Ce ne semble pas etre l'avis des gens qui en sont sortis, ou de ceux qui font état de leurs interrogations auprès de la Mivilude.

La seule victoire que vous gagnez est celle du déni ! :firefirefire:

Ce sont en effet toujours les mêmes mouvements qui suscitent des inquiétudes, liées à des ruptures de comportement et de socialisation, un changement d’attitude de l’adepte à l’égard de ses proches. Souvent sur la défensive quand les proches expriment des interrogations, les adeptes déclarent que c’est leur choix libre et éclairé. Deux mouvements ont fait particulièrement l’objet d’interrogations : l’Association cultuelle Soka du bouddhisme Nichiren, anciennement Soka Gakkai (19 interrogations)

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 06:17
Message : Image
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 mars18, 08:18
Message :
Yvon a écrit :Image
C'est ancien tout ça !. :Bye:

La preuve actuelle 2018 ! :sourcils:

Ce sont en effet toujours les mêmes mouvements qui suscitent des inquiétudes, liées à des ruptures de comportement et de socialisation, un changement d’attitude de l’adepte à l’égard de ses proches. Souvent sur la défensive quand les proches expriment des interrogations, les adeptes déclarent que c’est leur choix libre et éclairé. Deux mouvements ont fait particulièrement l’objet d’interrogations : l’Association cultuelle Soka du bouddhisme Nichiren, anciennement Soka Gakkai (19 interrogations)
Auteur : Yvon
Date : 23 mars18, 13:21
Message : Affirmation sans preuves . Aucun problème de dérives sectaires avec la Soka Gakkai .
Auteur : Ichinen29
Date : 23 mars18, 23:23
Message : ...le disque est rayé...Tous les procès ont été gagné et il y a belle lurette qu'on ne parle plus de secte en ce qui concerne la soka Gakai...Les minutes des procès ont été mis à dispo des membres et publiés et toutes les attaques déboutées depuis longtemps,...seuls quelques chacals errant ressortent encore ces vielles lanternes,...sic...cela n'a pas plus d'effet qu'un vieux pet de nonne,...
Auteur : zeste de savoir
Date : 24 mars18, 06:08
Message :
Ichinen29 a écrit :...le disque est rayé...Tous les procès ont été gagné et il y a belle lurette qu'on ne parle plus de secte en ce qui concerne la soka Gakai...Les minutes des procès ont été mis à dispo des membres et publiés et toutes les attaques déboutées depuis longtemps,...seuls quelques chacals errant ressortent encore ces vielles lanternes,...sic...cela n'a pas plus d'effet qu'un vieux pet de nonne,...
Vos qualificatifs masquent mal une haine profonde, dés que l'on relaye des faits ou des témoignages sur votre "organisation" !

Des procès qui auraient tous été gagnés ? il semblerait que l'on ne vous ai pas tout dit... mauvaise habitude de ne parler que des "victoires" du gohonzon ! :sourcils:

http://cixi-helene.over-blog.com/articl ... 72445.html

Celui ci était le dernier !
Pour info, il n'est plus question de sectes, le terme est trop fourre tout, mais de dérives sectaires !
Je vous laisse a votre conditionnement et vos hurlements, (de chacal errant :D pour vous retourner le compliment) !
Auteur : Yvon
Date : 24 mars18, 07:43
Message : La liste des procés gagnés par la SG dépassent largement votre pauvre internaute .
Auteur : zeste de savoir
Date : 24 mars18, 08:55
Message :
Yvon a écrit :La liste des procés gagnés par la SG dépassent largement votre pauvre internaute .
D'abord ce n'est pas une pauvre internaute, elle a du courage d'avoir lutté contre une structure aussi puissante que la SGI
Et votre collègue a dit que tous les procès étaient gagnés, que c était de l'histoire ancienne !

Manque de bol c'est le plus récent et il a été perdu par votre organisation.
Revoyez vos affirmations et prétentions ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 24 mars18, 11:51
Message : :D :lol:
Auteur : zeste de savoir
Date : 24 mars18, 21:32
Message :
Yvon a écrit :1. L'EVENEMENT DU JEUDI
Déclaration d'irrecevabilité le 22 janvier 1992 par le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Article publié dans l'Evènement du Jeudi n° 337 du 18 au 24 avril 1991 intitulé : " Espions, ces drôles de nippons qui courtisent Tonton ".


2. L'EVENEMENT DU JEUDI
Condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris le 5 février 1992, le jugement est infirmé par la Cour d'Appel de Paris le 23 février 1993.
Article publié dans l'Evènement du Jeudi n° 340 du 9 au 15 mai 1991 intitulé : " Soka Gakkaï (suite), l'ombre de Mitsubishi sur les bouddhistes nippons ".


3. LE POINT
Le Tribunal de Grande Instance de Paris par jugement du 1 avril 1992 Déclare l'action des associations SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE (SGF) et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE (NSF) recevable. Au fond, les déboute de leurs demandes.
Article publié dans LE POINT n° 979 du 24 au 30 juin 1991 intitulé : " Soka Gakkaï, les atomes crochus d'une secte étrange".


4. LE NOUVEL OBSERVATEUR
Condamné pour diffamation le 01/04/92 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif.
Article publié dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur du 18 juillet 1991, à la page 74, intitulé : " Péril jaune. Qui a peur de la Soka Gakkai ? ", avec en sous-titre: " Espionnage, lavage de cerveau, les accusations pleuvent sur la secte japonaise. Et si le danger était ailleurs ? ". Article accompagné de l'interview d'un ancien membre: " Un ancien conseiller de l'ombre accuse. Une stratégie de conquête ".


5. LE QUOTIDIEN DE PARIS
Condamné pour diffamation le 17/06/92, par le tribunal de Grande Instance de Nanterre, jugement définitif.
Article publié dans le numéro du Quotidien de Paris du 19juin 1991 sous la rubrique " Figure " intitulé "Daisaku Ikeda : Hugo et l'atome".


6. LE REPUBLICAIN DE L'ESSONNE
Condamné pour diffamation le 02/11/92 par le tribunal de Grande Instance d'Évry, jugement définitif.
Article paru dans le n0 2416 du Républicain de l'Essonne7 en date du 27 juin au 3 juillet 1991. Titre en première page: "Avec le musée Victor Hugo à Bièvres, la Soka Gakkai s'incruste dans l'Essonne ", et titre de l'article:" Polémique autour de la Soka Gakkai; pacifisme forcené ou prosélytisme dangereux ? "


7. LE PARISIEN LIBERE
Déclaration d'irrecevabilité le 02/06/92 par le Tribunal de Grande instance de Bobigny.
Condamné pour diffamation en appel le 22/10/93 par la Cour d'Appel de Paris.
Pourvoi en Cassation : le résultat ne nous est pas connu.
Article publié par le Parisien Libéré dans son numéro 14549 daté du 18 Juin 1991 annoncé en première page sous le titre: " Banzai sur nos secrets défense ", illustré de photographies. En pages deux et trois du même numéro, sont présentés plusieurs articles à propos des " inquiétantes infiltrations de la SOKA GAKKAI " sur le territoire français.


8. MINUTE
Condamné pour diffamation le 15/12/93 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif. Article paru dans le numéro du 12 au 18 août 1992 de l'hebdomadaire MINUTE LA FRANCE, intitulé " Cette étrange secte que soutient Danièle Mitterrand ".


9. LE CRAPOUILLOT
Condamné pour diffamation le 09/02/94 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif.
Article publié dans le numéro 111 du magazine Le Crapouillot daté de novembre-décembre 1992, pages 1 et 54 à 59. Titre du dossier en première page: " La conspiration des sectes ", et titre de l'article sur 6 pages: " Au bicentenaire de la Révolution... l'extrême droite japonaise ! ".


10. L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI
Condamné pour diffamation le 02/03/94 par le tribunal de Grande Instance de Pans, condamné en appel le 19/09/95 par la Cour d'Appel de Paris. Un pourvoi en cassation formé par l'Événement du Jeudi est rejeté le 29/04/98. Jugement définitif.
Article paru dans le numéro 407 de l'hebdomadaire L'EVENEMENT DU JEUDI, daté de la semaine du 20 au 26 août 1992. Titre du dossier en première page: " Les vrais maîtres du monde ", et titre de l'article " Une multinationale bouddhiste excommuniée par ses propres moines. Comment la Soka Gakkai a appliqué avec succès et quelques revers les recettes du marketing japonais à la religion ".


11. FLAMMARION
Condamné pour diffamation le 26/01/94 par le tribunal de Grande Instance de Paris, condamné en appel le 12/12/95 par la Cour d'Appel de Paris, arrêt définitif.
Les journalistes Jacques COTTA et Pascal MARTIN sont les auteurs d'un livre, intitulé " Dans le secret des sectes ". Au chapitre 6 de cet ouvrage - Les coffres très forts des Sectes -, ils mettent en évidence la puissance économique et financière des sectes et ils s'intéressent plus particulièrement aux sectes japonaises, dans un passage, figurant pages 153 à 156, sous le titre : " Les Sectes japonaises; trust, industrie, mafia ".


12. LIBERATION
Condamné pour diffamation le 26/06/98 par la cour d'Appel de Paris.
Pourvoi en cassation : la décision de la Cour de Cassation ne nous est pas connue.
Article publié par le journal Libération dans son numéro du 10 août 1995 intitulé " VSD, un trou de trésorerie et l'ombre d'une secte ".
EXTRAITS DES JUGEMENTS

1. L'EVENEMENT DU JEUDI
[…] LE TRIBUNAL,
Déclare irrecevable comme prescrite l'action formée par SOKA GAKKAI INTERNATIONAL FRANCE et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE à l'encontre d'Albert du ROY et de la S,A. L'EVENEMENT DU JEUDI;
Rejette le surplus des demandes, fins et autres conclusions ;
Dit n'y avoir lieu à application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Condamne les demanderesses aux dépens; […]


2. L'EVENEMENT DU JEUDI

JUGEMENT EN PREMIERE INSTANCE
[…] LE TRIBUNAL,
Condamne Albert du ROY et la S.A. L'EVENEMENT DU JEUDI à payer in solidum à la SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE à la NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE la somme de UN FRANC à titre de dommages-intérêts ;
Ordonne la publication, aux frais des défendeurs, dans le numéro de l'hebdomadaire " L'Evénement du Jeudi " qui suivra le jour où le présent jugement sera devenu définitif, du texte suivant : " La première chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris a, par jugement du 5 février 1992, condamné la Société éditrice de " L'Evénement du Jeudi " et son directeur de publication Albert du Roy, à payer à SOKA GAKKAI .INTERNATIONALE FRANCE et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE UN FRANC de dommages et intérêts pour avoir, dans le numéro 340 daté du 9 au 15 mai 1991, publié un article diffamatoire à leur encontre. " ;
[…]
Condamne Albert du Roy et la S.A. L'EVENEMENT DU JEUDI à payer in solidum à chaque demanderesses la somme de QUATRE MILLE francs (4000) sur le fondement des disposition de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Les condamne, sous la même solidarité, aux dépens […]

JUGEMENT EN APPEL : […] A la suite de la publication dans le numéro 337 de "L'Evènement du jeudi" du 18 avril 1991 d'un article intitulé "Espions : ces drôles de nippons qui courtisent tonton", les associations S.G.I.-France et NSF ont engagé le 26 avril suivant à l'encontre de la société éditrice de cette revue et de son directeur de la publication, M.Albert du ROY, une action en diffamation qui devait être déclarée prescrite par jugement du 22 janvier 1992.
Dans son numéro 340 du 9 mai 1991, "L'Evènement du jeudi" a publié un second article intitulé "SOKA GAKKAI (suite) : L'ombre de Mitsubishi sur les bouddhistes nippons" et ainsi libellé:
"L'Evènement du jeudi" avait révélé, voici quinze jours, la teneur d'un rapport remis par la DGSE au Premier ministre sur les activités de l'association bouddhiste Soka Gakkai. Les services de renseignements français s'inquiétaient en particulier de la proximité géographique entre les centres de cette association nippone et certains sites sensibles de la recherche nucléaire. La DGSE attirait également l'attention de Michel Rocard sur les nombreuses sympathies que compte la Soka au sein du conseil général de l'Essonne.
"Ces révélations n'ont pas été appréciées des responsables de la Soka, puisque celle-ci vient d'assigner "l'Edj" en diffamation. Au risque de leur déplaire encore davantage, nous sommes aujourd'hui en mesure d'apporter de nouvelles précisions sur le contenu du rapport de la DGSE. Celui-ci s'interroge longuement sur les liens existant entre la Soka et le trust Mitsubishi. Cette multinationale est intervenue à deux reprises dans les affaires de la secte. D'abord en 1983, lors de l'acquisition d'une propriété à Verrières-le- Buisson (Essonne), que la Soka a transformée en université. C'est en effet sur le compte de la Mitsubishi Bank qu'a été débité, via la Tokyo Bank puis la Société générale, le chèque de 6.300.000 F qui a servi à régler l'achat. En 1988, c'est encore Mitsubishi qui a négocié pour le compte de la Soka l'acquisition du château d'Arny, situé lui aussi dans l'Essonne. Après intervention de la DST, la Soka avait été contrainte de renoncer à son projet. " La DGSE -grâce au travail des RG- a également découvert qu'un administrateur de la Soka, Bernard Valle, qui a aujourd'hui démissionné, était cadre de haut niveau chez Mitsubishi France. Cela fait décidément beaucoup de coïncidences. . . " […]
[…] Considérant que les associations SGI-France et NSF soutiennent en premier lieu que l'article incriminé présente un caractère diffamatoire […] en ce que la Soka-Gakkai y est présentée comme une secte;
Mais considérant que l'utilisation de ce terme pour désigner une association dont les adhérents sont unis par une communauté de croyances ne saurait suffire à caractériser une atteinte à l'honneur et à la considération de ses membres en l'absence de tout dénigrement des pratiques qui leur seraient imputées;
Or considérant qu'en l'espèce ce terme est employé sans aucune connotation péjorative dans la phrase suivante: "Cette multinationale est intervenue au moins à deux reprises dans des opérations immobilières de la secte." ;
Qu'il s'ensuit que le grief de diffamation ne saurait être retenu; […]
[…] Considérant enfin [que les associations poursuivantes] ne contestent pas l'exactitude des informations données dans l'article litigieux et que leur publication dans un but d'information ne saurait constituer un abus fautif de la liberté d'expression;
Considérant qu'il convient en conséquence de réformer le jugement entrepris et de débouter les associations SGI-France et NSF de toute leurs demandes;
[…]
PAR CES MOTIFS [le Tribunal]

Déclare l'Association SOKA GAKKAI INTERNATIONAL
FRANCE et l'Association NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE mal fondées en leur action; les déboute de toutes leurs demandes;
Les condamne in solidum à payer à la Société L'EVENEMENT DU JEUDI et à M.Albert du ROY la somme globale de 10.000 F sur le fondement de l'article 700 du NCPC;
Les condamne aux dépens de première instance et d'appel […]


3. LE POINT
[…] attendu qu'on ne saurait reprocher au journaliste qui a réalisé une enquête sur le mouvement Soka Gakkai de citer un extrait du rapport Vivien sur les sectes en France, fût-il critique ou de faire état de la surveillance dont il est l'objet de la part de la D.S.T. ou des Renseignements Généraux en raison de la proximité de certaines de ses propriétés avec des sites stratégiques, alors qu'il n'est pas démontré que l'auteur de l'article, qui dans un souci d'objectivité souligne certains aspects positifs du mouvement,
en particulier ses activités philanthropiques, ait été animé d'une quelconque intention de nuire ou d'une volonté systématique de dénigrement;
Que l'article ne saurait dès lors être considéré au regard de la liberté de l'information comme fautif; […]


4 . LE NOUVEL OBSERVATEUR
[...] Attendu ... que le fait d'affirmer que la SOKA GAKKAI a " une tendance à s'installer prés des sites nucléaires " et " par des manipulations mentales brise tout esprit critique et développe une adhésion inconditionnelle à la SOKA, à son Maître IKEDA et au Grand JAPON " est une accusation précise de se livrer à l'espionnage, laquelle est expressément mentionnée en outre dans le corps de l'article, et de briser le libre-arbitre de ses membres dans la perspective de s'assurer leur adhésion sans faille, et porte ainsi atteinte à l'honneur et à la considération des demanderesses ; [...]PAR CES MOTIFS LE TRIBUNAL, statuant contradictoirement, condamne Claude PERDRIEL ès qualités de Directeur de la publication du Nouvel Observateur et la Société LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE à payer in solidum respectivement à la SOKA GAKKAI INTERNATIONALE France et à la NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE la somme de UN FRANC à titre de dommages intérêts ; [... ]Condamne in solidum Claude PERDRIEL ès qualités et la Société LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE à payer [...] somme de HUIT MILLE francs (8.000) en vertu de l'article 700 du Nouveau code de Procédure civile ; [...]


5. LE QUOTIDIEN DE PARIS
[...]Attendu que le qualificatif de " secte " employé à plusieurs reprises, s'il ne renferme aucune malveillance dans son sens premier s'appliquant à une communauté désirant vivre un idéal religieux ou humanitaire, a subi récemment une dérive sémantique puissante et rapide le chargeant d'une connotation fortement péjorative l'assimilant de façon quasi automatique à une organisation représentant un danger pour les libertés individuelles ; Que cette connotation est d'autant plus présente que l'article incriminé, sans faire preuve de l'ironie que son éditeur veut y voir ; fait appel à tous les préjugés défavorables éveillés par le seul emploi du mot secte, soit : la manipulation d'argent et le contrôle exercé sur ses membres ; Qu'ainsi le terme " secte " porte indiscutablement atteinte à l'honneur et à la considération des associations demanderesses. Attendu que les défendeurs excipent vainement du fait que le rapport commandé en 1982 par le Premier Ministre à M. Alain VIVIEN sur les sectes mentionne effectivement la Nichiren Shoshu décrite comme totalitaire, subversive, exerçant des pressions et des violences sur ses membres ; qu'en effet la simple lecture du passage le concernant, qui reproduit les griefs portés par une association concurrente présentés comme des réalités par le rapporteur, alors qu'aucune enquête sérieuse n'a été menée, devait amener le journaliste à observer la plus grande prudence, ce qu'il n'a pas fait. Attendu que l'article conclut de la façon suivante: " Voici que l'implantation de cette fière organisation épure la géographie des sites nucléaires français jusqu'à la belle demeure de Bertin, à portée du Centre nucléaire de Saclay ". Que procédant par suggestion, cette phrase conduit le lecteur à la conclusion que la Soka Gakkai poursuit des buts hostiles et se livre à l'espionnage du nucléaire français; que cette imputation revêt un caractère diffamatoire puisqu'il s'agit d'actes susceptibles d'être poursuivis pénalement. [...]PAR CES MOTIFS, [...] CONDAMNE in solidum M. Philippe TESSON et la société d'Editions LE QUOTIDIEN DE PARIS à payer la somme de un franc (1 F) à titre principal et la somme de sept mille cinq cents francs (7.500 F) au titre de l'article 700 du nouveau code de procédure civile à chacune des deux associations [...]


6. LE REPUBLICAIN DE L'ESSONNE
[...] " soupçonnée en France d'Espionnage au préjudice du C.E.A " [...] " l'association nipponne du Président IKEDA est dans le collimateur des agents du contre espionnage français (DGSE) qui s'inquiètent de l'apparent intérêt de ces drôles de bouddhistes pour l'atome "
" la SOKA GAKKAI semble " collée à la vie quotidienne du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) " Dans ces termes, l'auteur impute au mouvement SOKA GAKKAI (dans lequel est inclus la NSF) des faits précis d'espionnage, qui portent atteinte à l'honneur et à la considération de cette Association. L'atténuation sémantique apportée par une nuance dubitative " soupçonnée... " ne peut retirer à l'imputation de ces faits leur caractère diffamatoire. Il appartient aux défendeurs d'apporter la preuve de faits justificatifs, pour renverser la présomption de mauvaise foi qui résulte de la seule publication de propos diffamatoires. Le fait non contesté que les Associations liées au mouvement SOKA GAKKAI possèdent en France ou aient tenté d'acquérir plusieurs propriétés proches de centres d'étude du CEA, ou encore qu'un chercheur ingénieur du CEA sympathise avec cette spiritualité, n'autorisait certainement pas le journaliste à porter l'accusation grave d'espionnage. Par ailleurs, aucun des documents produits ne prouve l'existence d'un rapport de la DGSE, au demeurant secret, qui conclurait dans le même sens. [...] " Au Japon comme à l'étranger l'organisation est connue pour un prosélytisme militant et des méthodes de conversion discutables ". Les " méthodes de conversion discutables " évoquent des faits précis, renvoient à des notions de contrainte et d'asservissement de l'individu. Certes comme fait justificatif, les défendeurs se réfèrent à des sources diverses. Tout d'abord, un article publié dans l'AFP Hebdo n° 25 du 24juin 1991, intitulé " la SOKA GAKKAI, une organisation bouddhiste controversée en France comme au Japon ". Puis deux ouvrages publiés par le centre de documentation d'Éducation et d'Action Mentales " Sectes " " les Sectes en France " où sont évoqués des procédés de " captation mentale "? Enfin le rapport VIVIEN qui lui-même cite sans grande critique le Président d'une Organisation " rivale " l'Association des Bouddhistes de France. Cependant, force est de constater que les appréciations sévères contenues dans ces documents ont été habilement reprises sans nuances ni quête d'autres points de vue qui donneraient à cette présentation un caractère objectif en permettant au lecteur de prendre connaissance d'opinions divergentes. Les faits évoqués ne résultent d'aucune enquête approfondie. La consultation d'ouvrages moins orientés ne les confirme pas l'article de l'Encyclopédia Britannica aisément consultable met bien en évidence une organisation structurée et efficace au service d'un prosélytisme militant, on ne peut toutefois y trouver la description de " méthodes de conversions discutables ". Il est par ailleurs indéniable que la SOKA GAKKAI jouit d'une reconnaissance internationale. Depuis 1981 elle a reçu de l'ONU le statut d'Organisation non Gouvernementale. Une critique aussi directe de ses méthodes ne pouvait être émise sans plus ample vérification.
[...]PAR CES MOTIFS, [...] dit que Monsieur BONIS en sa qualité de Directeur de Publication du Républicain de l'Essonne, et la Société AVENIR HAVAS HEBDOS, Société Éditrice du Républicain de l'Essonne ont, dans un article sur la SOKA GAKKAI publié dans le n° 2416 (27juin au 3juillet 1991), commis des faits de diffamation [...], en accusant le mouvement SOKA GAKKAI " d'espionnage au préjudice du CEA ", et d'utiliser des " méthodes de conversion discutables ". Les condamne à verser [...] 1 Frs de dommages intérêts;
Ordonne la publication de la présente décision
1). dans trois hebdomadaires nationaux aux frais des défendeurs dans la limite d'une somme globale de 60.000 F
2).dans le Républicain de l'Essonne dans le mois suivant la signification de la présente décision, sous astreinte de 10.000 F par numéro de retard [...]Condamne solidairement Monsieur BONIS es qualité et la Société AVENIR HAVAS HEBDOS aux dépens, ainsi qu'à payer [...] 5.000 FRS, (CINQ MILLE FRANCS) en application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.


7. LE PARISIEN LIBERE
[...] Considérant que l'article du Parisien libéré, sous le titre " Banzai sur nos secrets défense" et le sous-titre " les inquiétantes infiltrations de la SOKA GAKKAI" a pour objet de dénoncer les activités réelles des groupements en France SOKA GAKKAI, qui se rattachent à une " Église japonaise d'origine bouddhiste ", ayant un caractère proche d'une secte militaire, et qui sont en fait intéressés par la recherche " des secrets dans les domaines nucléaires, économiques ou militaires " ; qu'il y est expliqué que les services secrets, qui " sont en état d'alerte ", surveillent de très près les activités des membres de ces " Églises ", que plusieurs ingénieurs du C.E.A. ont adhéré à la SOKA GAKKAI et ont été convertis à leurs idées anti-nucléaires, qu'en Avril 1991 une cellule de crise a été tenue à la Préfecture de Police à son propos, que la SOKA GAKKAI achète de nombreuses résidences précisément dans les environs des sites technologiques, qu'aux environs de Paris, " dans l'Essonne, des pieds à terre de la SOKA GAKKAI cernent littéralement le C.E.A. et son célèbre centre nucléaire ", avec photographie à l'appui ; Considérant que par la juxtaposition des faits relatés et leurs explications, par les suggestions qui en sont les conséquences et par les insinuations que ces propos recèlent, le Parisien libéré laisse croire au lecteur dans l'ensemble de l'article que les associations appelantes se livrent en France, pour le compte du Japon, à des activités d'espionnage industriel et militaire même si la preuve formelle n'en est pas rapportée ;
Considérant que ces propos constituent l'articulation de faits précis et déterminés portant atteinte à l'honneur et à la considération des associations appelantes et donc des diffamations publiques par voie de presse ; Considérant que de même, l'article affirme que le Président de la SOKA GAKKAI, Monsieur IKEDA, aurait fait visite " chez le trafiquant de drogue Noriega ", " ce qui est ambigu ", et, que la SOKA GAKKAI serait dans le collimateur du fisc japonais pour avoir commis la plus grosse fraude fiscale jamais vue au Japon ;
Considérant que par ces révélations, le journaliste insinue que la SOKA GAKKAI se livrerait à des activités suspectes et illicites, ce qui laisse inévitablement penser au lecteur que le financement en France des associations appelantes serait lui aussi d'origine illicite ;
Considérant que la relation de ces faits précis et déterminés constituent également des imputations de nature diffamatoires envers les associations SOKA GAKKAI en France ;
Considérant que pour établir la preuve de la vérité de leurs allégations ou celle de leur bonne foi, les intimés versent aux débats des coupures de presse ainsi qu'un extrait du " rapport Vivien " faisant mention de la SOKA GAKKAI ;
Mais considérant que la seule relation d'articles publiés dans des journaux à l'étranger ne peut pas constituer la preuve des faits imputés en France aux associations appelantes, que le " rapport Vivien sur les sectes " de 1982 ne fait que citer page 45 la SOKA GAKKAI comme ayant des liens directs avec une secte japonaise et comme un exemple d'influence étrangère en France, qu'en page 71, il est enfin noté l'existence de la " Nichiren Shoshu " dont les activités seraient désavouées constamment par l'Association des Bouddhistes de France dont une lettre est reproduite ;
Considérant que cependant, les associations appelantes, qui n'ont pas pu être entendues dans le cadre de l'élaboration de ce rapport, ont fait connaître au rapporteur leur opposition à se voir classer parmi les sectes ; Considérant que les termes de ce rapport ne prouvent pas la réalité des activités illicites ou d'espionnage dénoncées à l'encontre des associations appelantes ; Considérant que la seule légitimité de but poursuivi par te journaliste ne saurait établir la preuve de sa bonne foi alors qu'il n'est pas justifié d'une vérification suffisante des sources et des informations publiées ; Qu'il s'ensuit que les intimés n'ont pas apporté la preuve de la vérité des faits publiés ou de leur bonne foi ; […]
PAR CES MOTIFS, […] Condamne in solidum Philippe AMAURY en sa qualité de Directeur de la publication du quotidien " LE PARISIEN ", la S.A. " les Éditions Philippe AMAURY ", la S.N.C. LE PARISIEN LIBÉRÉ, à payer à chacune des deux associations appelantes : [...] LES SOMMES DE 15.000 F (quinze mille francs) à titre de dommages-intérêts et de 2.500 F (deux mille cinq cents francs) en application de l'article 700 du Nouveau Code de procédure civile ; […] Condamne solidairement les intimés aux entiers dépens de première instance et d'appel ; […]


8. MINUTE
[...] Attendu qu'en relatant de tels faits, l'hebdomadaire "MINUTE LA FRANCE" suggère que les associations SOKA GAKKAI se livreraient en France, pour le compte d'une puissance étrangère, à des activités d'espionnage industriel et militaire et porte ainsi atteinte à l'honneur ou à la considération des mis en cause; Attendu, en outre, qu'en faisant état, même de manière interrogative, d'une opération de " blanchiment d'argent " réalisée par la SOKA GAKKAI, d'une visite du responsable de celle-ci à " Manuel NORIEGA, dictateur déchu, grossiste en poudre blanche ", en affirmant que la SOKA GAKKAI avait été " condamnée par un tribunal de TOKYO pour avoir placé sur écoutes le téléphone du domicile privé " d'un responsable politique japonais, qu'elle avait été impliquée " dans une formidable affaire de corruption ", en ajoutant qu'au mois de juillet 1989 (avait été trouvé) " un coffre-fort recelant 170 millions de yens (?) dans une décharge " et que " le propriétaire du coffre, l'ex-trésorier de la SOKA GAKKAI (avait avoué) avoir tenté de dissimuler cette somme au fisc ", l'hebdomadaire "MINUTE LA FRANCE " impute également aux associations demanderesses I'accomplissement de faits constitutifs d'infractions pénales et, comme tels, de nature à porter atteinte à leur réputation; Attendu que, pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélatives aux diverses imputations dans toute leur portée; Attendu que ni les coupures de presse versées aux débats, dépourvues de valeur probante particulière, ni le rapport sur les sectes en France présenté au mois de février 1983 par Alain VIVIEN, qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de SOKA GAKKAI, ne satisfont aux exigences de l'article 35 susvisé ;
[...]PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL, condamne Serge MARTINEZ et la Société SEM à payer à chacune des associations demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages intérêts en réparation des propos diffamatoires retenus dans les motifs de ce jugement, et celle de TROIS MILLE francs (3.000) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile; Ordonne la publication par extraits dans le journal "Minute - La France" aux frais des défendeurs, sans que le coût de l'insertion excède 20.000 francs ; [...]


9. LE CRAPOUILLOT
[...] Attendu [...] que les demanderesses considèrent à juste titre comme diffamatoires les développements tenant à leur activité, visés dans l'assignation, figurant aux pages 55 et 58, selon lesquels elles se livreraient " à l'espionnage industriel " et tisseraient une " toile en France en se servant de l'alibi culturel ";
Attendu qu'en relatant de tels faits, le mensuel Le Crapouillot suggère, même de façon dubitative, que les associations demanderesses se livrent ainsi en France à des activités d'espionnage industriel et militaire et corrompent des ingénieurs français en les ralliant à leur cause ; qu'il porte ainsi atteinte à l'honneur ou à la considération des mises en cause; Attendu qu'en outre, il jette le même discrédit (page 58), en écrivant :" On le sait, la corruption, le blanchiment d'argent rythment la vie politique nippone. Ces pratiques font tomber les gouvernements. La "Soka Gakkai" sert souvent à faire pencher la balance ", suggérant ainsi au lecteur; également, que les demanderesses participent à la vie politique japonaise de façon frauduleuse constitutive d'infractions pénales, et comme telles de nature à porter atteinte à leur réputation; Attendu que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée; Attendu que les quelques coupures de presse produites et les citations de l'ouvrage de M. Jacques ROBERT sur le Japon, qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la Soka Gakkai ne satisfont nullement aux exigences du texte susvisé; qu'il en est de même de la seule référence à une enquête de la D.G.S.E.; Attendu que les défendeurs ne peuvent davantage arguer de leur bonne foi en l'absence de toute réserve dans la présentation des imputations et l'incapacité dans laquelle se trouve le journaliste de justifier d'une vérification personnelle avant publication que ce fait justificatif ne peut donc être retenu en l'espèce ; [...]PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL, condamne Jean-Claude VARANNE et la SARL LE CRAPOUILLOT à payer à chacune des demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages et intérêts en réparation des propos diffamatoires retenus dans les motifs de ce jugement, et celle de TROIS MILLE francs (3.000) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile; Ordonne la publication dans "Le Crapouillot" ; et aux frais des défendeurs. [...]


10. L'EVENEMENT DU JEUDI
JUGEMENT EN PREMIERE INSTANCE
[...] PAR CES MOTIFS LE TRIBUNAL, condamne solidairement la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer à SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE (S.G.I FRANCE) SOKA GAKKAI FRANCE (S.G.F) & SOKA GAKKAI, la somme de CINQUANTE MILLE francs (50.000) à titre de dommages intérêts; Ordonne, sous astreinte comminatoire de cinq mille francs par numéro de retard, la publication du communiqué dont le texte figure ci-après, et ce dans le premier numéro de l'ÉVÉNEMENT DU JEUDI, à paraître passé le délai de huit jours, suivant la signification du présent jugement: " Par jugement rendu le 2 mars 1993, la première Chambre, première section, du Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné solidairement la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer solidairement à SOKA GAKKAIINTERNATIONALE FRANCE (S.G.I FRANCE) SOKA GAKKAI FRANCE (S.G.F.) & SOKA GAKKAI, notamment la somme de 50.000 francs à titre de dommages intérêts, pour avoir tenu des propos diffamatoires à l'encontre de SOKA GAKKAI, dans un article paru en pages 66 & 67 du n° 407 de l'ÉVÉNEMENT DU JEUDI, daté du 20 au 26 août 1992 ".[...] Ordonne l'exécution provisoire, du chef de la publication qui précède; Condamne in solidum la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer aux demanderesses susnommées la somme de HUIT MILLE francs (8.000), en vertu de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ; [...]
JUGEMENT EN APPEL
[...] Considérant que l'article litigieux, " Une multinationale bouddhiste excommuniée par ses propres moines " est sous-titré : " Comment la Soka Gakkai a appliqué, avec succès et quelques revers, les recettes du marketing japonais à la religion " ; qu'est seule nommée " la Soka Gakkai ", présentée comme le bras laïc de la communauté bouddhiste NICHIREN SHOSHU; qu'y est notamment relaté le fait que le grand prêtre de la NICHIREN SHOSHU a excommunié la Soka Gakkai et son chef, Daisaku IKEDA;
Considérant que si cet article n'évoque que des événements ayant affecté la vie de la maison mère japonaise, se trouve clairement visée par ce biais, la "multinationale bouddhiste", au sujet de la quelle il est rappelé que, fondée en 1930 au Japon, " la Soka Gakkai est aujourd'hui présente dans plus de cent vingt pays : Etats-Unis, Canada, Mexique, Chine, Russie... " et qu'en France " où l'organisation revendique 20.000 membres, un musée Victor Hugo est venu l'année dernière s'ajouter aux quatre centres SOKA déjà ouverts ";
Considérant que l'accent est ainsi porté par le rédacteur sur les prétendues visées hégémoniques du mouvement SOKA GAKKAI, lequel se trouve mis en cause tout entier; qu'il s'ensuit que les imputations relatives à la branche japonaise de ce mouvement concernent le mouvement en général et chacune de ses composantes en particulier, celles françaises notamment; que quoique non désignées nommément, celles-ci sont identifiables tant en raison de l'emploi, sur le mode générique, de l'appellation SOKA GAKKAI, partie intégrante de leur propre dénomination, que des précisions chiffrées apportées quant à l'implantation en France du mouvement;
Considérant que S.G.I. FRANCE et S.G.F. FRANCE sont donc recevables à agir;
Sur le fond : Considérant que l'article fait partie d'un dossier annoncé en page de couverture par le titre " LES VRAIS MAÎTRES DU MONDE " " Les réseaux financiers et les organisations criminelles ont supplanté l'internationale d'hier " ; qu'en marge de ce titre figure un dessin représentant une main actionnant les ficelles d'une marionnette ayant la forme d'un globe terrestre sur lequel sont mentionnés les thèmes abordés;
Considérant qu'a bon droit, par des motifs pertinents que la Cour fait siens, les premiers juges ont estimé que les imputations contenues en pages 66 et 67, par eux exactement reproduites, étaient constitutives de diffamation au sens de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 ; qu'en effet portent atteinte à l'honneur et à la considération des associations intimées ces imputations, dès lors qu'elles ont pour effet de présenter la SOKA GAKKAI comme un groupement peu scrupuleux, usant de procédés malhonnêtes pour s'enrichir et sanctionné tant par sa hiérarchie religieuse que par les autorités civiles;
Considérant que, comme le soulignent à juste titre les intimées, les imputations tendent à présenter le mouvement comme participant à des entreprises criminelles et à des réseaux financiers qui sont devenus les vrais maîtres du monde et qui ont supplanté l'internationalisme;
[...] considérant que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée;
Considérant que tel n'est pas le cas des coupures de presse versées aux débats sans valeur probante, ni du rapport sur les sectes en FRANCE du député Alain VIVIEN, qui n'apporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la SOKA GAKKAI; que dès lors le jugement doit être confirmé en ce qu'il a écarté l'exception de vérité;
Considérant que les appelants revendiquent, à leur bénéfice, l'excuse de bonne foi; qu'a cet égard ils affirment que, comme journal d'opinion, après s'être livré à une enquête sérieuse à partir de faits objectifs, L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI a apporté, de manière prudente, sa contribution objective au débat relatif à la potentielle dangerosité des sectes;
Mais considérant que s'agissant d'un dossier publié hors la pression de l'événement, il n'apparaît pas des pièces produites que cet hebdomadaire ait cherché à éclairer ses lecteurs avec la prudence et la circonspection nécessaires ; que ne réservant aucune place au point de vue de la SOKA GAKKAI, l'article incriminé ne contient pas toutes les précisions que le devoir d'objectivité du journaliste commandait d'y insérer, quelle qu'ait été la croyance de celui-ci en l'exactitude des faits allégués ; [...]
PAR CES MOTIFS [...] fixe à la somme de 50.000 francs la créance de dommages et intérêts des associations SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE, SOKA GAKKAI FRANCE et SOKA GAKKAI, sur la société SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI; [...]
Condamne in solidum la société SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI et Albert du ROY aux dépens d'appel qui seront employés, en ce qui concerne la SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI en frais privilégiés de redressement judiciaire;


11. FLAMARION

EXTRAIT DU JUGEMENT EN PREMIÈRE INSTANCE
[...] attendu que ces propos liminaires associés au titre " trust, industrie, mafia " situent l'activité de la SOKA GAKKAI dans un contexte général, conférant un caractère, systématiquement suspect, aux richesses de la secte ; qu'ainsi, les faits relatés par la suite, ayant trait à l'origine ou à l'emploi de ces richesses, renvoient inéluctablement à des opérations occultes voire illicites, et portent, dans ces conditions, atteinte à l'honneur et à la considération des demanderesses ;
Attendu que celles-ci soutiennent, dès lors, à bon droit, qu'il est reproché à la SOKA GAKKAI de se livrer à la corruption, - passive, lorsqu'elle rend des " services et reçoit en retour des donations très importantes ", et active quand " elle distribuerait des cadeaux dans les hautes sphères de l'État, pour s'attirer les bonnes grâces des décideurs " ;
Attendu, de même, que la SOKA GAKKAI est, sans ambiguïté, accusée d'espionnage industriel par les auteurs du livre qui évoquent ses acquisitions immobilières à proximité des centres français d'étude nucléaire, avant d'affirmer, d'ailleurs expressément, " on commence à prononcer le terme d'espionnage ";
Attendu qu'il est encore imputé à la SOKA GAKKAI d'avoir réalisé une transaction douteuse, en acquérant, à un prix considérable, injustifié, deux tableaux de Renoir; qu'en outre, ce passage, rapproché du titre précité et de la conclusion peu après des journalistes, - " Au Japon le blanchiment de l'argent sale s'est élevé au rang de sport national " -, donne nécessairement à penser que l'achat de ses oeuvres d'art a été réalisé au moyen de sommes obtenues de manière frauduleuse et illégale ;
Attendu qu'enfin, si elles ne sont pas fondées à critiquer les propos concernant M. IKEDA, qui visent celui-ci, personnellement, les demanderesses soutiennent justement que la SOKA GAKKAI est accusée de fraude fiscale puisque les auteurs rapportent non seulement qu'elle a subi " le plus important redressement fiscal jamais entrepris" au Japon mais encore qu'elle a " soustrait à l'impôt des profits de 2,3 milliards de yens ";
Attendu que les défendeurs ne produisent aucune pièce susceptible d'établir la vérité de ces faits diffamatoires d'ailleurs non sérieusement alléguée ;
[...] Attendu que les autres accusations, portées contre la secte, ne résultant d'aucun élément objectif sérieux, de nature à les accréditer, la Société FLAMMARION ne saurait valablement invoquer sa bonne foi, alors, de surcroît, que les auteurs de l'ouvrage se sont délibérément livrés à une présentation péjorative de la SOKA GAKKAI, exclus de toute nuance, dans l'analyse et de toute prudence, dans l'expression;
[...] PAR CES MOTIFS [...] condamne la Société "Librairie Ernest FLAMMARION" à payer à chacune des demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages intérêts ; [...]
Condamne Jacques COTTA et Pascal MARTIN à verser, à chacune des demanderesses, la somme de 3.000 francs (TROIS MILLE) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Condamne, en outre, la Société Librairie "Ernest FLAMMARION" à verser à chacune des demanderesses, la somme de 3.000 francs (TROIS MILLE) en application de ce même texte ;
Condamne la Société "Librairie Ernest FLAMMARION" aux dépens.

EXTRAIT DU JUGEMENT EN APPEL
[...] Considérant que le passage de l'ouvrage intitulé "les sectes japonaises : trust, industrie et mafia", qui ne traite en réalité que de la SOKA GAKKAI, la présente avec un parti pris défavorable qu'aucun élément objectif ne justifie en l'état des pièces soumises à la Cour :
[...] Considérant qu'à bon droit, par des motifs pertinents que la Cour fait siens, les premiers juges ont estimé que les imputations contenues en pages 153 à 156, ci-dessus rappelées, étaient constitutives de diffamation au sens de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 ; qu'en effet, portent atteinte à l'honneur et à la considération des associations intimées ces imputations, dés lors qu'elles ont pour effet de présenter la SOKA GAKKAI comme un groupement peu scrupuleux, usant de procédés malhonnêtes, se livrant à l'espionnage et à la fraude fiscale; que ces propos, à l'égard de la SOKA GAKKAI en général sont de nature à faire planer le soupçon sur les trois associations en cause, chacune ayant de ce fait qualité et intérêt pour demander réparation du préjudice qui lui a été causé;
Considérant que MM. COTTA et MARTIN, qui ne prétendent pas avoir fait oeuvre d'imagination ou de polémique, soutiennent, en tant que journalistes et de " grands reporters à Antenne 2 ", s'être livrés à une enquête de plusieurs mois (dernière page de couverture) et affirment que les faits relatés sont avérés, à de multiples reprises relatés par la presse française et internationale;
Mais considérant que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée;
Considérant que tel n'est pas le cas des coupures de presse versées aux débats, sans valeur probante, ni du rapport sur les sectes en FRANCE du député Alain VIVIEN, qui n'apporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la SOKA GAKKAI; que, dès lors, le jugement doit être confirmé en ce qu'il a écarte l'exception de vérité;
Considérant que les appelants revendiquent, à leur bénéfice, l'excuse de bonne foi; qu'à cet égard; ils affirment qu'après s'être livrés à une enquête sérieuse à partir de faits objectifs, ils ont apporté leur contribution au débat relatif aux sectes ;
Mais considérant qu'il ne ressort pas des pièces produites que le passage incriminé du livre litigieux ait cherché à éclairer les lecteurs avec la prudence et la circonspection nécessaires; qu'il n'est pas prétendu que les auteurs se soient rendus au Japon pour y enquêter ni même qu'ils aient tenté, en France, d'interroger les dirigeants ou des membres de SOKA GAKKAI ; que ne réservant aucune place au point de vue de la SOKA GAKKAI, l'ouvrage de MM. COTTA et MARTIN, qui prétend informer, ne contient pas toutes les précisions que le devoir d'objectivité commandait d'y insérer, quelle qu'ait été la croyance de ceux-ci en l'exactitude des faits allégués
Considérant qu'en l'état des éléments précédemment rappelés, il apparaît que les premiers juges ont exactement apprécié l'étendue du préjudice subi par les intimées; que l'appel incident est donc sans fondement ; [...]
PAR CES MOTIFS : [...] confirme le jugement entrepris en toutes ses dispositions à l'exception de celle relative à la publication ; [...]
Dit que les éditions du livre " DANS LE SECRET DES SECTES ", postérieures au prononcé du présent arrêt, devront, si elles font état des passages susmentionnés concernant la SOKA GAKKAI, comporter en page de garde, de façon bien lisible, le texte suivant :
" Avis aux lecteurs
Par arrêt du 12 décembre 1995 de la Cour d'appel de Paris, la société LIBRAIRIE FLAMMARION a été condamnée à indemniser les associations SOKA GAKKAI en raison des propos diffamatoires que le présent ouvrage comporte à leur égard. "
Condamne d'office la société LA LIBRAIRIE FLAMMARION à une astreinte de 100 francs par livre ne comportant pas cet avertissement ; [...]
Condamne la société LIBRAIRIE FLAMMARION MM. Jacques COTTA et Pascal MARTIN aux dépens d'appel ; [...]


12. LIBERATION
[...] Considérant [...] que laisser entendre dans un article intitulé " VSD, un trou de trésorerie et l'ombre d'une secte ", que " 50 à 60 millions de francs auraient pu disparaître (de la comptabilité du groupe VSD) au profit d'une organisation religieuse japonaise pour le moins controversée dans les médias, la SOKA GAKKAI ", accusations confortées par l'affirmation suivant laquelle le directeur général de VSD serait " le numéro 4 " de la SOKA GAKKAI en France, constitue l'imputation de faits précis portant atteinte à l'honneur et à la réputation des associations appelantes; qu'il en est de même du passage aux termes duquel " sous couvert d'activités culturelles franco-japonaises... la SOKA GAKKAI pratiquait l'espionnage industriel activités confirmées par une enquête de la DST ", Considérant que ni les coupures de presse versées aux débats, dépourvues de valeur probante particulière, ni le rapport parlementaire sur les sectes en France présenté en décembre 1995 à l'Assemblée Nationale et qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de SOKA GAKKAI, ni l'attestation d'une personne ne portant que partiellement sur les faits incriminés, ne permettent d'établir la véracité des allégations diffamatoires; que l'incapacité dans laquelle se trouve le journaliste de justifier d'une vérification personnelle, avant publication, d'informations puisées essentiellement dans des articles de presse antérieurs, exclut, contrairement à ce qui a été jugé en première instance, que le bénéfice de la bonne foi puisse être reconnu aux intimés; que la décision déférée sera infirmée en ce sens;
PAR CES MOTIFS, [...] condamne in solidum la société Nouvelle de Presse et de Communication, SNPC, éditrice de LIBERATION, M. Serge JULY, directeur de la publication, et M. Philippe BONNET à payer à chacune des associations appelantes 10.000 francs à titre de dommages et intérêts et 3.000 francs sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile;
Rejette toute demande plus ample ou contraire;
Condamne in solidum la société Nouvelle de Presse et de Communication, SNPC, éditrice de LIBERATION M. Serge JULY; directeur de la publication, et M. Philippe BONNET aux dépens de première instance et d'appel qui pourront être recouvrés conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile.
C'est bien vieux tout ça, aucun intérêt maintenant !
Ichinen29 a écrit :...le disque est rayé...Tous les procès ont été gagné et il y a belle lurette qu'on ne parle plus de secte en ce qui concerne la soka Gakai...

N'empêche que !


En décembre 2009, je publiais l'article "Trets, les Féraud, et la secte Soka Gakkaï". Quelque temps auparavant, le maire Jean-Claude Féraud invitait son conseil municipal tretsois dans les somptueux locaux de la Soka Gakkaï pour un repas de fin d'année. Cet événement me donnait l'occasion de dénoncer les dérives politiques de ce maire UMP, bien loin de la laïcité auquel son état d'élu le soumettait et le soumet encore.

Après la publication de cet article, le 24 décembre 2009, mon hébergeur Overblog m'informait avoir reçu une mise en demeure de la SG contre mon article, la SG estimant que ce dernier comportait des propos diffamatoires. Overblog m’indiquait néanmoins son soutien total n'ayant pas relevé le moindre élément de diffamation. Il engageait ainsi sa responsabilité et son service juridique sur toute procédure éventuelle, si besoin, pour la défense de ma publication.

Ne parvenant pas à obtenir le retrait de mon article, l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren (ACSBN) ainsi que l'association Soka Gakkaï ont porté plainte pour diffamation publique. Le 16 février 2011, je suis donc convoquée devant le juge d’instruction, à Paris, en présence de mon avocat, et ami, Me Benoît Petit. Devant le juge, je confirmais être l'auteure de l'article, assumais entièrement ma responsabilité pénale et me prévalais de la bonne foi. A l’issue de l’audition, je suis mise en examen puis renvoyée devant la 17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris - chambre de la presse. L’audience de jugement est finalement fixée au 22 janvier 2013. Elle se poursuivra le 15 février suivant car suite à une difficulté liée aux pièces versées, un renvoi fut ordonné par la Présidente.

L’audience a été l’occasion d’approfondir tous les points de mon article. Le Ministère public a considéré que si certaines des phrases relevées par la SG pouvaient être considérées comme diffamatoires a priori, le Tribunal avait la possibilité de retenir ma bonne foi. En effet, en droit, si les propos diffamatoires sont condamnables, ils peuvent être néanmoins justifiés par la bonne foi de leur auteur, c’est-à-dire par le fait qu’ils ont été écrits sans animosité ni violence à l’endroit des plaignants, qu’ils procèdent d’une enquête de qualité, qu’ils poursuivent un but légitime et que leur auteur a fait preuve de prudence et de mesure dans l’expression.

Les deux associations plaignantes, parties civiles, ont de leur côté développé leur point de vue, à savoir que mon article était diffamant et ne respectait pas les critères juridiques de la bonne foi. Quant à mon avocat, il a défendu mon travail, replaçant l’article dans son contexte d'angle politique (la SG n’étant pas l’objet premier de l’article), soulevant les controverses relevées dans les milieux parlementaires, académiques et associatifs sur la SG et ses pratiques, et rappelant qu’en tout état de cause, les éléments de la bonne foi étaient réunis.

Par décision du 29 mars 2013, le Tribunal correctionnel de Paris prononce ma relaxe des faits qui m’étaient reprochés en caractérisant ma bonne foi au sens du droit de la presse et déboute les parties civiles de l’ensemble de leurs demandes (le retrait de l’article et le versement d’un euro de dommages et intérêts). Ma demande tendant à obtenir réparation des parties civiles pour procédure abusive a également été déboutée par le Tribunal.

Ni le Ministère public ni moi n’avons interjeté appel de cette décision. En conséquence, aux yeux de la loi, je suis définitivement relaxée et n’ai donc pas commis le délit de diffamation publique qui m’était reprochée. Techniquement, la Cour d’appel ne peut pas revenir sur la décision de non culpabilité, cependant, les parties civiles ont décidé de saisir la Cour d’appel de Paris, afin que cette dernière statue sur le rejet prononcé par le Tribunal correctionnel de leurs demandes.

Compte tenu des réactions provoquées par cet article et de la constance des lectures , il me semble important d'en informer ceux qui s'y intéressent.

- 2010, la Soka Gakkai se porte partie civile et porte plainte pour diffamation sur cet article. Le 29 mars 2013, la 17eme chambre du Tribunal correctionnel de Paris déboutait la Soka Gakkai (deux parties et me relaxait. Appel de la SG Clic.

- 27 mars 2014, la cour d'appel du TGI de Paris, confirme la décision du 29 mars 2013 de la 17eme chambre du Tribunal correctionnel de Paris. Pas de diffamation illégale pour cet article

- 28 mars 2014, pourvoi en cassation de la SG contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris

- Ordonnance N°14-82.614 N du 19 décembre 2014 : DESISTEMENT DU POURVOI EN CASSATION des deux parties parties civiles de la Soka Gakkai présentes (Association culturelle Soka Gakkai- Association culturelle Soka du bouddhisme de Nichiren)


Dissonance cognitive ou auto amnésie ? Plus sérieusement, vous n'avez toujours pas compris la différence entre diffamation et donner son opinion, ce jugement le rappelle opportunément ! :lol:
Auteur : Yvon
Date : 24 mars18, 21:58
Message : 1. L'EVENEMENT DU JEUDI
Déclaration d'irrecevabilité le 22 janvier 1992 par le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Article publié dans l'Evènement du Jeudi n° 337 du 18 au 24 avril 1991 intitulé : " Espions, ces drôles de nippons qui courtisent Tonton ".


2. L'EVENEMENT DU JEUDI
Condamné par le Tribunal de Grande Instance de Paris le 5 février 1992, le jugement est infirmé par la Cour d'Appel de Paris le 23 février 1993.
Article publié dans l'Evènement du Jeudi n° 340 du 9 au 15 mai 1991 intitulé : " Soka Gakkaï (suite), l'ombre de Mitsubishi sur les bouddhistes nippons ".


3. LE POINT
Le Tribunal de Grande Instance de Paris par jugement du 1 avril 1992 Déclare l'action des associations SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE (SGF) et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE (NSF) recevable. Au fond, les déboute de leurs demandes.
Article publié dans LE POINT n° 979 du 24 au 30 juin 1991 intitulé : " Soka Gakkaï, les atomes crochus d'une secte étrange".


4. LE NOUVEL OBSERVATEUR
Condamné pour diffamation le 01/04/92 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif.
Article publié dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur du 18 juillet 1991, à la page 74, intitulé : " Péril jaune. Qui a peur de la Soka Gakkai ? ", avec en sous-titre: " Espionnage, lavage de cerveau, les accusations pleuvent sur la secte japonaise. Et si le danger était ailleurs ? ". Article accompagné de l'interview d'un ancien membre: " Un ancien conseiller de l'ombre accuse. Une stratégie de conquête ".


5. LE QUOTIDIEN DE PARIS
Condamné pour diffamation le 17/06/92, par le tribunal de Grande Instance de Nanterre, jugement définitif.
Article publié dans le numéro du Quotidien de Paris du 19juin 1991 sous la rubrique " Figure " intitulé "Daisaku Ikeda : Hugo et l'atome".


6. LE REPUBLICAIN DE L'ESSONNE
Condamné pour diffamation le 02/11/92 par le tribunal de Grande Instance d'Évry, jugement définitif.
Article paru dans le n0 2416 du Républicain de l'Essonne7 en date du 27 juin au 3 juillet 1991. Titre en première page: "Avec le musée Victor Hugo à Bièvres, la Soka Gakkai s'incruste dans l'Essonne ", et titre de l'article:" Polémique autour de la Soka Gakkai; pacifisme forcené ou prosélytisme dangereux ? "


7. LE PARISIEN LIBERE
Déclaration d'irrecevabilité le 02/06/92 par le Tribunal de Grande instance de Bobigny.
Condamné pour diffamation en appel le 22/10/93 par la Cour d'Appel de Paris.
Pourvoi en Cassation : le résultat ne nous est pas connu.
Article publié par le Parisien Libéré dans son numéro 14549 daté du 18 Juin 1991 annoncé en première page sous le titre: " Banzai sur nos secrets défense ", illustré de photographies. En pages deux et trois du même numéro, sont présentés plusieurs articles à propos des " inquiétantes infiltrations de la SOKA GAKKAI " sur le territoire français.


8. MINUTE
Condamné pour diffamation le 15/12/93 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif. Article paru dans le numéro du 12 au 18 août 1992 de l'hebdomadaire MINUTE LA FRANCE, intitulé " Cette étrange secte que soutient Danièle Mitterrand ".


9. LE CRAPOUILLOT
Condamné pour diffamation le 09/02/94 par le tribunal de Grande Instance de Paris, jugement définitif.
Article publié dans le numéro 111 du magazine Le Crapouillot daté de novembre-décembre 1992, pages 1 et 54 à 59. Titre du dossier en première page: " La conspiration des sectes ", et titre de l'article sur 6 pages: " Au bicentenaire de la Révolution... l'extrême droite japonaise ! ".


10. L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI
Condamné pour diffamation le 02/03/94 par le tribunal de Grande Instance de Pans, condamné en appel le 19/09/95 par la Cour d'Appel de Paris. Un pourvoi en cassation formé par l'Événement du Jeudi est rejeté le 29/04/98. Jugement définitif.
Article paru dans le numéro 407 de l'hebdomadaire L'EVENEMENT DU JEUDI, daté de la semaine du 20 au 26 août 1992. Titre du dossier en première page: " Les vrais maîtres du monde ", et titre de l'article " Une multinationale bouddhiste excommuniée par ses propres moines. Comment la Soka Gakkai a appliqué avec succès et quelques revers les recettes du marketing japonais à la religion ".


11. FLAMMARION
Condamné pour diffamation le 26/01/94 par le tribunal de Grande Instance de Paris, condamné en appel le 12/12/95 par la Cour d'Appel de Paris, arrêt définitif.
Les journalistes Jacques COTTA et Pascal MARTIN sont les auteurs d'un livre, intitulé " Dans le secret des sectes ". Au chapitre 6 de cet ouvrage - Les coffres très forts des Sectes -, ils mettent en évidence la puissance économique et financière des sectes et ils s'intéressent plus particulièrement aux sectes japonaises, dans un passage, figurant pages 153 à 156, sous le titre : " Les Sectes japonaises; trust, industrie, mafia ".


12. LIBERATION
Condamné pour diffamation le 26/06/98 par la cour d'Appel de Paris.
Pourvoi en cassation : la décision de la Cour de Cassation ne nous est pas connue.
Article publié par le journal Libération dans son numéro du 10 août 1995 intitulé " VSD, un trou de trésorerie et l'ombre d'une secte ".
EXTRAITS DES JUGEMENTS

1. L'EVENEMENT DU JEUDI
[…] LE TRIBUNAL,
Déclare irrecevable comme prescrite l'action formée par SOKA GAKKAI INTERNATIONAL FRANCE et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE à l'encontre d'Albert du ROY et de la S,A. L'EVENEMENT DU JEUDI;
Rejette le surplus des demandes, fins et autres conclusions ;
Dit n'y avoir lieu à application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Condamne les demanderesses aux dépens; […]


2. L'EVENEMENT DU JEUDI

JUGEMENT EN PREMIERE INSTANCE
[…] LE TRIBUNAL,
Condamne Albert du ROY et la S.A. L'EVENEMENT DU JEUDI à payer in solidum à la SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE à la NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE la somme de UN FRANC à titre de dommages-intérêts ;
Ordonne la publication, aux frais des défendeurs, dans le numéro de l'hebdomadaire " L'Evénement du Jeudi " qui suivra le jour où le présent jugement sera devenu définitif, du texte suivant : " La première chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris a, par jugement du 5 février 1992, condamné la Société éditrice de " L'Evénement du Jeudi " et son directeur de publication Albert du Roy, à payer à SOKA GAKKAI .INTERNATIONALE FRANCE et NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE UN FRANC de dommages et intérêts pour avoir, dans le numéro 340 daté du 9 au 15 mai 1991, publié un article diffamatoire à leur encontre. " ;
[…]
Condamne Albert du Roy et la S.A. L'EVENEMENT DU JEUDI à payer in solidum à chaque demanderesses la somme de QUATRE MILLE francs (4000) sur le fondement des disposition de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Les condamne, sous la même solidarité, aux dépens […]

JUGEMENT EN APPEL : […] A la suite de la publication dans le numéro 337 de "L'Evènement du jeudi" du 18 avril 1991 d'un article intitulé "Espions : ces drôles de nippons qui courtisent tonton", les associations S.G.I.-France et NSF ont engagé le 26 avril suivant à l'encontre de la société éditrice de cette revue et de son directeur de la publication, M.Albert du ROY, une action en diffamation qui devait être déclarée prescrite par jugement du 22 janvier 1992.
Dans son numéro 340 du 9 mai 1991, "L'Evènement du jeudi" a publié un second article intitulé "SOKA GAKKAI (suite) : L'ombre de Mitsubishi sur les bouddhistes nippons" et ainsi libellé:
"L'Evènement du jeudi" avait révélé, voici quinze jours, la teneur d'un rapport remis par la DGSE au Premier ministre sur les activités de l'association bouddhiste Soka Gakkai. Les services de renseignements français s'inquiétaient en particulier de la proximité géographique entre les centres de cette association nippone et certains sites sensibles de la recherche nucléaire. La DGSE attirait également l'attention de Michel Rocard sur les nombreuses sympathies que compte la Soka au sein du conseil général de l'Essonne.
"Ces révélations n'ont pas été appréciées des responsables de la Soka, puisque celle-ci vient d'assigner "l'Edj" en diffamation. Au risque de leur déplaire encore davantage, nous sommes aujourd'hui en mesure d'apporter de nouvelles précisions sur le contenu du rapport de la DGSE. Celui-ci s'interroge longuement sur les liens existant entre la Soka et le trust Mitsubishi. Cette multinationale est intervenue à deux reprises dans les affaires de la secte. D'abord en 1983, lors de l'acquisition d'une propriété à Verrières-le- Buisson (Essonne), que la Soka a transformée en université. C'est en effet sur le compte de la Mitsubishi Bank qu'a été débité, via la Tokyo Bank puis la Société générale, le chèque de 6.300.000 F qui a servi à régler l'achat. En 1988, c'est encore Mitsubishi qui a négocié pour le compte de la Soka l'acquisition du château d'Arny, situé lui aussi dans l'Essonne. Après intervention de la DST, la Soka avait été contrainte de renoncer à son projet. " La DGSE -grâce au travail des RG- a également découvert qu'un administrateur de la Soka, Bernard Valle, qui a aujourd'hui démissionné, était cadre de haut niveau chez Mitsubishi France. Cela fait décidément beaucoup de coïncidences. . . " […]
[…] Considérant que les associations SGI-France et NSF soutiennent en premier lieu que l'article incriminé présente un caractère diffamatoire […] en ce que la Soka-Gakkai y est présentée comme une secte;
Mais considérant que l'utilisation de ce terme pour désigner une association dont les adhérents sont unis par une communauté de croyances ne saurait suffire à caractériser une atteinte à l'honneur et à la considération de ses membres en l'absence de tout dénigrement des pratiques qui leur seraient imputées;
Or considérant qu'en l'espèce ce terme est employé sans aucune connotation péjorative dans la phrase suivante: "Cette multinationale est intervenue au moins à deux reprises dans des opérations immobilières de la secte." ;
Qu'il s'ensuit que le grief de diffamation ne saurait être retenu; […]
[…] Considérant enfin [que les associations poursuivantes] ne contestent pas l'exactitude des informations données dans l'article litigieux et que leur publication dans un but d'information ne saurait constituer un abus fautif de la liberté d'expression;
Considérant qu'il convient en conséquence de réformer le jugement entrepris et de débouter les associations SGI-France et NSF de toute leurs demandes;
[…]
PAR CES MOTIFS [le Tribunal]

Déclare l'Association SOKA GAKKAI INTERNATIONAL
FRANCE et l'Association NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE mal fondées en leur action; les déboute de toutes leurs demandes;
Les condamne in solidum à payer à la Société L'EVENEMENT DU JEUDI et à M.Albert du ROY la somme globale de 10.000 F sur le fondement de l'article 700 du NCPC;
Les condamne aux dépens de première instance et d'appel […]


3. LE POINT
[…] attendu qu'on ne saurait reprocher au journaliste qui a réalisé une enquête sur le mouvement Soka Gakkai de citer un extrait du rapport Vivien sur les sectes en France, fût-il critique ou de faire état de la surveillance dont il est l'objet de la part de la D.S.T. ou des Renseignements Généraux en raison de la proximité de certaines de ses propriétés avec des sites stratégiques, alors qu'il n'est pas démontré que l'auteur de l'article, qui dans un souci d'objectivité souligne certains aspects positifs du mouvement,
en particulier ses activités philanthropiques, ait été animé d'une quelconque intention de nuire ou d'une volonté systématique de dénigrement;
Que l'article ne saurait dès lors être considéré au regard de la liberté de l'information comme fautif; […]


4 . LE NOUVEL OBSERVATEUR
[...] Attendu ... que le fait d'affirmer que la SOKA GAKKAI a " une tendance à s'installer prés des sites nucléaires " et " par des manipulations mentales brise tout esprit critique et développe une adhésion inconditionnelle à la SOKA, à son Maître IKEDA et au Grand JAPON " est une accusation précise de se livrer à l'espionnage, laquelle est expressément mentionnée en outre dans le corps de l'article, et de briser le libre-arbitre de ses membres dans la perspective de s'assurer leur adhésion sans faille, et porte ainsi atteinte à l'honneur et à la considération des demanderesses ; [...]PAR CES MOTIFS LE TRIBUNAL, statuant contradictoirement, condamne Claude PERDRIEL ès qualités de Directeur de la publication du Nouvel Observateur et la Société LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE à payer in solidum respectivement à la SOKA GAKKAI INTERNATIONALE France et à la NICHIREN SHOSHU SOKA GAKKAI FRANCE la somme de UN FRANC à titre de dommages intérêts ; [... ]Condamne in solidum Claude PERDRIEL ès qualités et la Société LE NOUVEL OBSERVATEUR DU MONDE à payer [...] somme de HUIT MILLE francs (8.000) en vertu de l'article 700 du Nouveau code de Procédure civile ; [...]


5. LE QUOTIDIEN DE PARIS
[...]Attendu que le qualificatif de " secte " employé à plusieurs reprises, s'il ne renferme aucune malveillance dans son sens premier s'appliquant à une communauté désirant vivre un idéal religieux ou humanitaire, a subi récemment une dérive sémantique puissante et rapide le chargeant d'une connotation fortement péjorative l'assimilant de façon quasi automatique à une organisation représentant un danger pour les libertés individuelles ; Que cette connotation est d'autant plus présente que l'article incriminé, sans faire preuve de l'ironie que son éditeur veut y voir ; fait appel à tous les préjugés défavorables éveillés par le seul emploi du mot secte, soit : la manipulation d'argent et le contrôle exercé sur ses membres ; Qu'ainsi le terme " secte " porte indiscutablement atteinte à l'honneur et à la considération des associations demanderesses. Attendu que les défendeurs excipent vainement du fait que le rapport commandé en 1982 par le Premier Ministre à M. Alain VIVIEN sur les sectes mentionne effectivement la Nichiren Shoshu décrite comme totalitaire, subversive, exerçant des pressions et des violences sur ses membres ; qu'en effet la simple lecture du passage le concernant, qui reproduit les griefs portés par une association concurrente présentés comme des réalités par le rapporteur, alors qu'aucune enquête sérieuse n'a été menée, devait amener le journaliste à observer la plus grande prudence, ce qu'il n'a pas fait. Attendu que l'article conclut de la façon suivante: " Voici que l'implantation de cette fière organisation épure la géographie des sites nucléaires français jusqu'à la belle demeure de Bertin, à portée du Centre nucléaire de Saclay ". Que procédant par suggestion, cette phrase conduit le lecteur à la conclusion que la Soka Gakkai poursuit des buts hostiles et se livre à l'espionnage du nucléaire français; que cette imputation revêt un caractère diffamatoire puisqu'il s'agit d'actes susceptibles d'être poursuivis pénalement. [...]PAR CES MOTIFS, [...] CONDAMNE in solidum M. Philippe TESSON et la société d'Editions LE QUOTIDIEN DE PARIS à payer la somme de un franc (1 F) à titre principal et la somme de sept mille cinq cents francs (7.500 F) au titre de l'article 700 du nouveau code de procédure civile à chacune des deux associations [...]


6. LE REPUBLICAIN DE L'ESSONNE
[...] " soupçonnée en France d'Espionnage au préjudice du C.E.A " [...] " l'association nipponne du Président IKEDA est dans le collimateur des agents du contre espionnage français (DGSE) qui s'inquiètent de l'apparent intérêt de ces drôles de bouddhistes pour l'atome "
" la SOKA GAKKAI semble " collée à la vie quotidienne du Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) " Dans ces termes, l'auteur impute au mouvement SOKA GAKKAI (dans lequel est inclus la NSF) des faits précis d'espionnage, qui portent atteinte à l'honneur et à la considération de cette Association. L'atténuation sémantique apportée par une nuance dubitative " soupçonnée... " ne peut retirer à l'imputation de ces faits leur caractère diffamatoire. Il appartient aux défendeurs d'apporter la preuve de faits justificatifs, pour renverser la présomption de mauvaise foi qui résulte de la seule publication de propos diffamatoires. Le fait non contesté que les Associations liées au mouvement SOKA GAKKAI possèdent en France ou aient tenté d'acquérir plusieurs propriétés proches de centres d'étude du CEA, ou encore qu'un chercheur ingénieur du CEA sympathise avec cette spiritualité, n'autorisait certainement pas le journaliste à porter l'accusation grave d'espionnage. Par ailleurs, aucun des documents produits ne prouve l'existence d'un rapport de la DGSE, au demeurant secret, qui conclurait dans le même sens. [...] " Au Japon comme à l'étranger l'organisation est connue pour un prosélytisme militant et des méthodes de conversion discutables ". Les " méthodes de conversion discutables " évoquent des faits précis, renvoient à des notions de contrainte et d'asservissement de l'individu. Certes comme fait justificatif, les défendeurs se réfèrent à des sources diverses. Tout d'abord, un article publié dans l'AFP Hebdo n° 25 du 24juin 1991, intitulé " la SOKA GAKKAI, une organisation bouddhiste controversée en France comme au Japon ". Puis deux ouvrages publiés par le centre de documentation d'Éducation et d'Action Mentales " Sectes " " les Sectes en France " où sont évoqués des procédés de " captation mentale "? Enfin le rapport VIVIEN qui lui-même cite sans grande critique le Président d'une Organisation " rivale " l'Association des Bouddhistes de France. Cependant, force est de constater que les appréciations sévères contenues dans ces documents ont été habilement reprises sans nuances ni quête d'autres points de vue qui donneraient à cette présentation un caractère objectif en permettant au lecteur de prendre connaissance d'opinions divergentes. Les faits évoqués ne résultent d'aucune enquête approfondie. La consultation d'ouvrages moins orientés ne les confirme pas l'article de l'Encyclopédia Britannica aisément consultable met bien en évidence une organisation structurée et efficace au service d'un prosélytisme militant, on ne peut toutefois y trouver la description de " méthodes de conversions discutables ". Il est par ailleurs indéniable que la SOKA GAKKAI jouit d'une reconnaissance internationale. Depuis 1981 elle a reçu de l'ONU le statut d'Organisation non Gouvernementale. Une critique aussi directe de ses méthodes ne pouvait être émise sans plus ample vérification.
[...]PAR CES MOTIFS, [...] dit que Monsieur BONIS en sa qualité de Directeur de Publication du Républicain de l'Essonne, et la Société AVENIR HAVAS HEBDOS, Société Éditrice du Républicain de l'Essonne ont, dans un article sur la SOKA GAKKAI publié dans le n° 2416 (27juin au 3juillet 1991), commis des faits de diffamation [...], en accusant le mouvement SOKA GAKKAI " d'espionnage au préjudice du CEA ", et d'utiliser des " méthodes de conversion discutables ". Les condamne à verser [...] 1 Frs de dommages intérêts;
Ordonne la publication de la présente décision
1). dans trois hebdomadaires nationaux aux frais des défendeurs dans la limite d'une somme globale de 60.000 F
2).dans le Républicain de l'Essonne dans le mois suivant la signification de la présente décision, sous astreinte de 10.000 F par numéro de retard [...]Condamne solidairement Monsieur BONIS es qualité et la Société AVENIR HAVAS HEBDOS aux dépens, ainsi qu'à payer [...] 5.000 FRS, (CINQ MILLE FRANCS) en application de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile.


7. LE PARISIEN LIBERE
[...] Considérant que l'article du Parisien libéré, sous le titre " Banzai sur nos secrets défense" et le sous-titre " les inquiétantes infiltrations de la SOKA GAKKAI" a pour objet de dénoncer les activités réelles des groupements en France SOKA GAKKAI, qui se rattachent à une " Église japonaise d'origine bouddhiste ", ayant un caractère proche d'une secte militaire, et qui sont en fait intéressés par la recherche " des secrets dans les domaines nucléaires, économiques ou militaires " ; qu'il y est expliqué que les services secrets, qui " sont en état d'alerte ", surveillent de très près les activités des membres de ces " Églises ", que plusieurs ingénieurs du C.E.A. ont adhéré à la SOKA GAKKAI et ont été convertis à leurs idées anti-nucléaires, qu'en Avril 1991 une cellule de crise a été tenue à la Préfecture de Police à son propos, que la SOKA GAKKAI achète de nombreuses résidences précisément dans les environs des sites technologiques, qu'aux environs de Paris, " dans l'Essonne, des pieds à terre de la SOKA GAKKAI cernent littéralement le C.E.A. et son célèbre centre nucléaire ", avec photographie à l'appui ; Considérant que par la juxtaposition des faits relatés et leurs explications, par les suggestions qui en sont les conséquences et par les insinuations que ces propos recèlent, le Parisien libéré laisse croire au lecteur dans l'ensemble de l'article que les associations appelantes se livrent en France, pour le compte du Japon, à des activités d'espionnage industriel et militaire même si la preuve formelle n'en est pas rapportée ;
Considérant que ces propos constituent l'articulation de faits précis et déterminés portant atteinte à l'honneur et à la considération des associations appelantes et donc des diffamations publiques par voie de presse ; Considérant que de même, l'article affirme que le Président de la SOKA GAKKAI, Monsieur IKEDA, aurait fait visite " chez le trafiquant de drogue Noriega ", " ce qui est ambigu ", et, que la SOKA GAKKAI serait dans le collimateur du fisc japonais pour avoir commis la plus grosse fraude fiscale jamais vue au Japon ;
Considérant que par ces révélations, le journaliste insinue que la SOKA GAKKAI se livrerait à des activités suspectes et illicites, ce qui laisse inévitablement penser au lecteur que le financement en France des associations appelantes serait lui aussi d'origine illicite ;
Considérant que la relation de ces faits précis et déterminés constituent également des imputations de nature diffamatoires envers les associations SOKA GAKKAI en France ;
Considérant que pour établir la preuve de la vérité de leurs allégations ou celle de leur bonne foi, les intimés versent aux débats des coupures de presse ainsi qu'un extrait du " rapport Vivien " faisant mention de la SOKA GAKKAI ;
Mais considérant que la seule relation d'articles publiés dans des journaux à l'étranger ne peut pas constituer la preuve des faits imputés en France aux associations appelantes, que le " rapport Vivien sur les sectes " de 1982 ne fait que citer page 45 la SOKA GAKKAI comme ayant des liens directs avec une secte japonaise et comme un exemple d'influence étrangère en France, qu'en page 71, il est enfin noté l'existence de la " Nichiren Shoshu " dont les activités seraient désavouées constamment par l'Association des Bouddhistes de France dont une lettre est reproduite ;
Considérant que cependant, les associations appelantes, qui n'ont pas pu être entendues dans le cadre de l'élaboration de ce rapport, ont fait connaître au rapporteur leur opposition à se voir classer parmi les sectes ; Considérant que les termes de ce rapport ne prouvent pas la réalité des activités illicites ou d'espionnage dénoncées à l'encontre des associations appelantes ; Considérant que la seule légitimité de but poursuivi par te journaliste ne saurait établir la preuve de sa bonne foi alors qu'il n'est pas justifié d'une vérification suffisante des sources et des informations publiées ; Qu'il s'ensuit que les intimés n'ont pas apporté la preuve de la vérité des faits publiés ou de leur bonne foi ; […]
PAR CES MOTIFS, […] Condamne in solidum Philippe AMAURY en sa qualité de Directeur de la publication du quotidien " LE PARISIEN ", la S.A. " les Éditions Philippe AMAURY ", la S.N.C. LE PARISIEN LIBÉRÉ, à payer à chacune des deux associations appelantes : [...] LES SOMMES DE 15.000 F (quinze mille francs) à titre de dommages-intérêts et de 2.500 F (deux mille cinq cents francs) en application de l'article 700 du Nouveau Code de procédure civile ; […] Condamne solidairement les intimés aux entiers dépens de première instance et d'appel ; […]


8. MINUTE
[...] Attendu qu'en relatant de tels faits, l'hebdomadaire "MINUTE LA FRANCE" suggère que les associations SOKA GAKKAI se livreraient en France, pour le compte d'une puissance étrangère, à des activités d'espionnage industriel et militaire et porte ainsi atteinte à l'honneur ou à la considération des mis en cause; Attendu, en outre, qu'en faisant état, même de manière interrogative, d'une opération de " blanchiment d'argent " réalisée par la SOKA GAKKAI, d'une visite du responsable de celle-ci à " Manuel NORIEGA, dictateur déchu, grossiste en poudre blanche ", en affirmant que la SOKA GAKKAI avait été " condamnée par un tribunal de TOKYO pour avoir placé sur écoutes le téléphone du domicile privé " d'un responsable politique japonais, qu'elle avait été impliquée " dans une formidable affaire de corruption ", en ajoutant qu'au mois de juillet 1989 (avait été trouvé) " un coffre-fort recelant 170 millions de yens (?) dans une décharge " et que " le propriétaire du coffre, l'ex-trésorier de la SOKA GAKKAI (avait avoué) avoir tenté de dissimuler cette somme au fisc ", l'hebdomadaire "MINUTE LA FRANCE " impute également aux associations demanderesses I'accomplissement de faits constitutifs d'infractions pénales et, comme tels, de nature à porter atteinte à leur réputation; Attendu que, pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélatives aux diverses imputations dans toute leur portée; Attendu que ni les coupures de presse versées aux débats, dépourvues de valeur probante particulière, ni le rapport sur les sectes en France présenté au mois de février 1983 par Alain VIVIEN, qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de SOKA GAKKAI, ne satisfont aux exigences de l'article 35 susvisé ;
[...]PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL, condamne Serge MARTINEZ et la Société SEM à payer à chacune des associations demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages intérêts en réparation des propos diffamatoires retenus dans les motifs de ce jugement, et celle de TROIS MILLE francs (3.000) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile; Ordonne la publication par extraits dans le journal "Minute - La France" aux frais des défendeurs, sans que le coût de l'insertion excède 20.000 francs ; [...]


9. LE CRAPOUILLOT
[...] Attendu [...] que les demanderesses considèrent à juste titre comme diffamatoires les développements tenant à leur activité, visés dans l'assignation, figurant aux pages 55 et 58, selon lesquels elles se livreraient " à l'espionnage industriel " et tisseraient une " toile en France en se servant de l'alibi culturel ";
Attendu qu'en relatant de tels faits, le mensuel Le Crapouillot suggère, même de façon dubitative, que les associations demanderesses se livrent ainsi en France à des activités d'espionnage industriel et militaire et corrompent des ingénieurs français en les ralliant à leur cause ; qu'il porte ainsi atteinte à l'honneur ou à la considération des mises en cause; Attendu qu'en outre, il jette le même discrédit (page 58), en écrivant :" On le sait, la corruption, le blanchiment d'argent rythment la vie politique nippone. Ces pratiques font tomber les gouvernements. La "Soka Gakkai" sert souvent à faire pencher la balance ", suggérant ainsi au lecteur; également, que les demanderesses participent à la vie politique japonaise de façon frauduleuse constitutive d'infractions pénales, et comme telles de nature à porter atteinte à leur réputation; Attendu que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée; Attendu que les quelques coupures de presse produites et les citations de l'ouvrage de M. Jacques ROBERT sur le Japon, qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la Soka Gakkai ne satisfont nullement aux exigences du texte susvisé; qu'il en est de même de la seule référence à une enquête de la D.G.S.E.; Attendu que les défendeurs ne peuvent davantage arguer de leur bonne foi en l'absence de toute réserve dans la présentation des imputations et l'incapacité dans laquelle se trouve le journaliste de justifier d'une vérification personnelle avant publication que ce fait justificatif ne peut donc être retenu en l'espèce ; [...]PAR CES MOTIFS, LE TRIBUNAL, condamne Jean-Claude VARANNE et la SARL LE CRAPOUILLOT à payer à chacune des demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages et intérêts en réparation des propos diffamatoires retenus dans les motifs de ce jugement, et celle de TROIS MILLE francs (3.000) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile; Ordonne la publication dans "Le Crapouillot" ; et aux frais des défendeurs. [...]


10. L'EVENEMENT DU JEUDI
JUGEMENT EN PREMIERE INSTANCE
[...] PAR CES MOTIFS LE TRIBUNAL, condamne solidairement la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer à SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE (S.G.I FRANCE) SOKA GAKKAI FRANCE (S.G.F) & SOKA GAKKAI, la somme de CINQUANTE MILLE francs (50.000) à titre de dommages intérêts; Ordonne, sous astreinte comminatoire de cinq mille francs par numéro de retard, la publication du communiqué dont le texte figure ci-après, et ce dans le premier numéro de l'ÉVÉNEMENT DU JEUDI, à paraître passé le délai de huit jours, suivant la signification du présent jugement: " Par jugement rendu le 2 mars 1993, la première Chambre, première section, du Tribunal de Grande Instance de Paris a condamné solidairement la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer solidairement à SOKA GAKKAIINTERNATIONALE FRANCE (S.G.I FRANCE) SOKA GAKKAI FRANCE (S.G.F.) & SOKA GAKKAI, notamment la somme de 50.000 francs à titre de dommages intérêts, pour avoir tenu des propos diffamatoires à l'encontre de SOKA GAKKAI, dans un article paru en pages 66 & 67 du n° 407 de l'ÉVÉNEMENT DU JEUDI, daté du 20 au 26 août 1992 ".[...] Ordonne l'exécution provisoire, du chef de la publication qui précède; Condamne in solidum la Société L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI & Monsieur Albert du ROY, ès qualités de directeur de la publication de cet hebdomadaire, à payer aux demanderesses susnommées la somme de HUIT MILLE francs (8.000), en vertu de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ; [...]
JUGEMENT EN APPEL
[...] Considérant que l'article litigieux, " Une multinationale bouddhiste excommuniée par ses propres moines " est sous-titré : " Comment la Soka Gakkai a appliqué, avec succès et quelques revers, les recettes du marketing japonais à la religion " ; qu'est seule nommée " la Soka Gakkai ", présentée comme le bras laïc de la communauté bouddhiste NICHIREN SHOSHU; qu'y est notamment relaté le fait que le grand prêtre de la NICHIREN SHOSHU a excommunié la Soka Gakkai et son chef, Daisaku IKEDA;
Considérant que si cet article n'évoque que des événements ayant affecté la vie de la maison mère japonaise, se trouve clairement visée par ce biais, la "multinationale bouddhiste", au sujet de la quelle il est rappelé que, fondée en 1930 au Japon, " la Soka Gakkai est aujourd'hui présente dans plus de cent vingt pays : Etats-Unis, Canada, Mexique, Chine, Russie... " et qu'en France " où l'organisation revendique 20.000 membres, un musée Victor Hugo est venu l'année dernière s'ajouter aux quatre centres SOKA déjà ouverts ";
Considérant que l'accent est ainsi porté par le rédacteur sur les prétendues visées hégémoniques du mouvement SOKA GAKKAI, lequel se trouve mis en cause tout entier; qu'il s'ensuit que les imputations relatives à la branche japonaise de ce mouvement concernent le mouvement en général et chacune de ses composantes en particulier, celles françaises notamment; que quoique non désignées nommément, celles-ci sont identifiables tant en raison de l'emploi, sur le mode générique, de l'appellation SOKA GAKKAI, partie intégrante de leur propre dénomination, que des précisions chiffrées apportées quant à l'implantation en France du mouvement;
Considérant que S.G.I. FRANCE et S.G.F. FRANCE sont donc recevables à agir;
Sur le fond : Considérant que l'article fait partie d'un dossier annoncé en page de couverture par le titre " LES VRAIS MAÎTRES DU MONDE " " Les réseaux financiers et les organisations criminelles ont supplanté l'internationale d'hier " ; qu'en marge de ce titre figure un dessin représentant une main actionnant les ficelles d'une marionnette ayant la forme d'un globe terrestre sur lequel sont mentionnés les thèmes abordés;
Considérant qu'a bon droit, par des motifs pertinents que la Cour fait siens, les premiers juges ont estimé que les imputations contenues en pages 66 et 67, par eux exactement reproduites, étaient constitutives de diffamation au sens de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 ; qu'en effet portent atteinte à l'honneur et à la considération des associations intimées ces imputations, dès lors qu'elles ont pour effet de présenter la SOKA GAKKAI comme un groupement peu scrupuleux, usant de procédés malhonnêtes pour s'enrichir et sanctionné tant par sa hiérarchie religieuse que par les autorités civiles;
Considérant que, comme le soulignent à juste titre les intimées, les imputations tendent à présenter le mouvement comme participant à des entreprises criminelles et à des réseaux financiers qui sont devenus les vrais maîtres du monde et qui ont supplanté l'internationalisme;
[...] considérant que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29 juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée;
Considérant que tel n'est pas le cas des coupures de presse versées aux débats sans valeur probante, ni du rapport sur les sectes en FRANCE du député Alain VIVIEN, qui n'apporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la SOKA GAKKAI; que dès lors le jugement doit être confirmé en ce qu'il a écarté l'exception de vérité;
Considérant que les appelants revendiquent, à leur bénéfice, l'excuse de bonne foi; qu'a cet égard ils affirment que, comme journal d'opinion, après s'être livré à une enquête sérieuse à partir de faits objectifs, L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI a apporté, de manière prudente, sa contribution objective au débat relatif à la potentielle dangerosité des sectes;
Mais considérant que s'agissant d'un dossier publié hors la pression de l'événement, il n'apparaît pas des pièces produites que cet hebdomadaire ait cherché à éclairer ses lecteurs avec la prudence et la circonspection nécessaires ; que ne réservant aucune place au point de vue de la SOKA GAKKAI, l'article incriminé ne contient pas toutes les précisions que le devoir d'objectivité du journaliste commandait d'y insérer, quelle qu'ait été la croyance de celui-ci en l'exactitude des faits allégués ; [...]
PAR CES MOTIFS [...] fixe à la somme de 50.000 francs la créance de dommages et intérêts des associations SOKA GAKKAI INTERNATIONALE FRANCE, SOKA GAKKAI FRANCE et SOKA GAKKAI, sur la société SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI; [...]
Condamne in solidum la société SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI et Albert du ROY aux dépens d'appel qui seront employés, en ce qui concerne la SA L'ÉVÉNEMENT DU JEUDI en frais privilégiés de redressement judiciaire;


11. FLAMARION

EXTRAIT DU JUGEMENT EN PREMIÈRE INSTANCE
[...] attendu que ces propos liminaires associés au titre " trust, industrie, mafia " situent l'activité de la SOKA GAKKAI dans un contexte général, conférant un caractère, systématiquement suspect, aux richesses de la secte ; qu'ainsi, les faits relatés par la suite, ayant trait à l'origine ou à l'emploi de ces richesses, renvoient inéluctablement à des opérations occultes voire illicites, et portent, dans ces conditions, atteinte à l'honneur et à la considération des demanderesses ;
Attendu que celles-ci soutiennent, dès lors, à bon droit, qu'il est reproché à la SOKA GAKKAI de se livrer à la corruption, - passive, lorsqu'elle rend des " services et reçoit en retour des donations très importantes ", et active quand " elle distribuerait des cadeaux dans les hautes sphères de l'État, pour s'attirer les bonnes grâces des décideurs " ;
Attendu, de même, que la SOKA GAKKAI est, sans ambiguïté, accusée d'espionnage industriel par les auteurs du livre qui évoquent ses acquisitions immobilières à proximité des centres français d'étude nucléaire, avant d'affirmer, d'ailleurs expressément, " on commence à prononcer le terme d'espionnage ";
Attendu qu'il est encore imputé à la SOKA GAKKAI d'avoir réalisé une transaction douteuse, en acquérant, à un prix considérable, injustifié, deux tableaux de Renoir; qu'en outre, ce passage, rapproché du titre précité et de la conclusion peu après des journalistes, - " Au Japon le blanchiment de l'argent sale s'est élevé au rang de sport national " -, donne nécessairement à penser que l'achat de ses oeuvres d'art a été réalisé au moyen de sommes obtenues de manière frauduleuse et illégale ;
Attendu qu'enfin, si elles ne sont pas fondées à critiquer les propos concernant M. IKEDA, qui visent celui-ci, personnellement, les demanderesses soutiennent justement que la SOKA GAKKAI est accusée de fraude fiscale puisque les auteurs rapportent non seulement qu'elle a subi " le plus important redressement fiscal jamais entrepris" au Japon mais encore qu'elle a " soustrait à l'impôt des profits de 2,3 milliards de yens ";
Attendu que les défendeurs ne produisent aucune pièce susceptible d'établir la vérité de ces faits diffamatoires d'ailleurs non sérieusement alléguée ;
[...] Attendu que les autres accusations, portées contre la secte, ne résultant d'aucun élément objectif sérieux, de nature à les accréditer, la Société FLAMMARION ne saurait valablement invoquer sa bonne foi, alors, de surcroît, que les auteurs de l'ouvrage se sont délibérément livrés à une présentation péjorative de la SOKA GAKKAI, exclus de toute nuance, dans l'analyse et de toute prudence, dans l'expression;
[...] PAR CES MOTIFS [...] condamne la Société "Librairie Ernest FLAMMARION" à payer à chacune des demanderesses la somme de VINGT MILLE francs (20.000) à titre de dommages intérêts ; [...]
Condamne Jacques COTTA et Pascal MARTIN à verser, à chacune des demanderesses, la somme de 3.000 francs (TROIS MILLE) sur le fondement de l'article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile ;
Condamne, en outre, la Société Librairie "Ernest FLAMMARION" à verser à chacune des demanderesses, la somme de 3.000 francs (TROIS MILLE) en application de ce même texte ;
Condamne la Société "Librairie Ernest FLAMMARION" aux dépens.

EXTRAIT DU JUGEMENT EN APPEL
[...] Considérant que le passage de l'ouvrage intitulé "les sectes japonaises : trust, industrie et mafia", qui ne traite en réalité que de la SOKA GAKKAI, la présente avec un parti pris défavorable qu'aucun élément objectif ne justifie en l'état des pièces soumises à la Cour :
[...] Considérant qu'à bon droit, par des motifs pertinents que la Cour fait siens, les premiers juges ont estimé que les imputations contenues en pages 153 à 156, ci-dessus rappelées, étaient constitutives de diffamation au sens de l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 ; qu'en effet, portent atteinte à l'honneur et à la considération des associations intimées ces imputations, dés lors qu'elles ont pour effet de présenter la SOKA GAKKAI comme un groupement peu scrupuleux, usant de procédés malhonnêtes, se livrant à l'espionnage et à la fraude fiscale; que ces propos, à l'égard de la SOKA GAKKAI en général sont de nature à faire planer le soupçon sur les trois associations en cause, chacune ayant de ce fait qualité et intérêt pour demander réparation du préjudice qui lui a été causé;
Considérant que MM. COTTA et MARTIN, qui ne prétendent pas avoir fait oeuvre d'imagination ou de polémique, soutiennent, en tant que journalistes et de " grands reporters à Antenne 2 ", s'être livrés à une enquête de plusieurs mois (dernière page de couverture) et affirment que les faits relatés sont avérés, à de multiples reprises relatés par la presse française et internationale;
Mais considérant que pour produire l'effet absolutoire prévu par l'article 35 de la loi du 29juillet 1881, la preuve de la vérité des faits diffamatoires doit être parfaite, complète et corrélative aux diverses imputations dans toute leur portée;
Considérant que tel n'est pas le cas des coupures de presse versées aux débats, sans valeur probante, ni du rapport sur les sectes en FRANCE du député Alain VIVIEN, qui n'apporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de la SOKA GAKKAI; que, dès lors, le jugement doit être confirmé en ce qu'il a écarte l'exception de vérité;
Considérant que les appelants revendiquent, à leur bénéfice, l'excuse de bonne foi; qu'à cet égard; ils affirment qu'après s'être livrés à une enquête sérieuse à partir de faits objectifs, ils ont apporté leur contribution au débat relatif aux sectes ;
Mais considérant qu'il ne ressort pas des pièces produites que le passage incriminé du livre litigieux ait cherché à éclairer les lecteurs avec la prudence et la circonspection nécessaires; qu'il n'est pas prétendu que les auteurs se soient rendus au Japon pour y enquêter ni même qu'ils aient tenté, en France, d'interroger les dirigeants ou des membres de SOKA GAKKAI ; que ne réservant aucune place au point de vue de la SOKA GAKKAI, l'ouvrage de MM. COTTA et MARTIN, qui prétend informer, ne contient pas toutes les précisions que le devoir d'objectivité commandait d'y insérer, quelle qu'ait été la croyance de ceux-ci en l'exactitude des faits allégués
Considérant qu'en l'état des éléments précédemment rappelés, il apparaît que les premiers juges ont exactement apprécié l'étendue du préjudice subi par les intimées; que l'appel incident est donc sans fondement ; [...]
PAR CES MOTIFS : [...] confirme le jugement entrepris en toutes ses dispositions à l'exception de celle relative à la publication ; [...]
Dit que les éditions du livre " DANS LE SECRET DES SECTES ", postérieures au prononcé du présent arrêt, devront, si elles font état des passages susmentionnés concernant la SOKA GAKKAI, comporter en page de garde, de façon bien lisible, le texte suivant :
" Avis aux lecteurs
Par arrêt du 12 décembre 1995 de la Cour d'appel de Paris, la société LIBRAIRIE FLAMMARION a été condamnée à indemniser les associations SOKA GAKKAI en raison des propos diffamatoires que le présent ouvrage comporte à leur égard. "
Condamne d'office la société LA LIBRAIRIE FLAMMARION à une astreinte de 100 francs par livre ne comportant pas cet avertissement ; [...]
Condamne la société LIBRAIRIE FLAMMARION MM. Jacques COTTA et Pascal MARTIN aux dépens d'appel ; [...]


12. LIBERATION
[...] Considérant [...] que laisser entendre dans un article intitulé " VSD, un trou de trésorerie et l'ombre d'une secte ", que " 50 à 60 millions de francs auraient pu disparaître (de la comptabilité du groupe VSD) au profit d'une organisation religieuse japonaise pour le moins controversée dans les médias, la SOKA GAKKAI ", accusations confortées par l'affirmation suivant laquelle le directeur général de VSD serait " le numéro 4 " de la SOKA GAKKAI en France, constitue l'imputation de faits précis portant atteinte à l'honneur et à la réputation des associations appelantes; qu'il en est de même du passage aux termes duquel " sous couvert d'activités culturelles franco-japonaises... la SOKA GAKKAI pratiquait l'espionnage industriel activités confirmées par une enquête de la DST ", Considérant que ni les coupures de presse versées aux débats, dépourvues de valeur probante particulière, ni le rapport parlementaire sur les sectes en France présenté en décembre 1995 à l'Assemblée Nationale et qui ne comporte aucune indication suffisamment précise sur les activités de SOKA GAKKAI, ni l'attestation d'une personne ne portant que partiellement sur les faits incriminés, ne permettent d'établir la véracité des allégations diffamatoires; que l'incapacité dans laquelle se trouve le journaliste de justifier d'une vérification personnelle, avant publication, d'informations puisées essentiellement dans des articles de presse antérieurs, exclut, contrairement à ce qui a été jugé en première instance, que le bénéfice de la bonne foi puisse être reconnu aux intimés; que la décision déférée sera infirmée en ce sens;
PAR CES MOTIFS, [...] condamne in solidum la société Nouvelle de Presse et de Communication, SNPC, éditrice de LIBERATION, M. Serge JULY, directeur de la publication, et M. Philippe BONNET à payer à chacune des associations appelantes 10.000 francs à titre de dommages et intérêts et 3.000 francs sur le fondement de l'article 700 du nouveau code de procédure civile;
Rejette toute demande plus ample ou contraire;
Condamne in solidum la société Nouvelle de Presse et de Communication, SNPC, éditrice de LIBERATION M. Serge JULY; directeur de la publication, et M. Philippe BONNET aux dépens de première instance et d'appel qui pourront être recouvrés conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile.
Auteur : zeste de savoir
Date : 25 mars18, 04:46
Message : Je vous ai déjà répondu : http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 59548.html

Déplacez vos messages, ce qui est une forme de trollage , ne changera rien au fait que c'est le dernier procès en date de votre "organisation" contre un particulier, et qu'il a été perdu par celle-ci, contrairement aux affirmations de votre collègue qui ne semblait pas au courant ! :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 01:12
Message : Anecdotique,....un procès sur la forme plutôt que sur le fond,...à savoir secte ou pas secte,...et sur un non évènement dont j'étais au courant,....aucune incidence,....!
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 04:00
Message :
Ichinen29 a écrit :Anecdotique,....un procès sur la forme plutôt que sur le fond,...à savoir secte ou pas secte,...et sur un non évènement dont j'étais au courant,....aucune incidence,....!
Si c 'était le cas, vous ne seriez pas allé jusqu'en cassation pour ensuite vous désister piteusement !

Le gohonzon était en réparation? :sourcils:

Non, ca a bien une incidence, il faut vous faire un cours pour vous expliquer laquelle ! :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 26 mars18, 07:21
Message : Allez y faites dons un "court"...il n'existe pas de Gohonzon piteux!
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 07:40
Message :
Ichinen29 a écrit :Allez y faites dons un "court"...il n'existe pas de Gohonzon piteux!
C'est juste une photocopie a 50cts de divinité indiennes et japonaises et un bout de plastique.
Un support de superstition parmi d'autres ! :Bye:



"Vous passez 13 ans dans une organisation où vous pensez que vous pouvez ignorer les choses que vous n'aimez pas, les étiquetant comme secondaires. J'ai pensé: d'accord, il y a des gens dogmatiques, fermés, mais je ne suis pas comme ça. Oui, il y a un parti politique au Japon, mais nous ne l'accepterions jamais ici. Oui, ils changent l'objet du culte selon la commodité, peut-être que le premier était aussi un faux, peut-être même l'actuel, ce qui compte « est en nous ».

Oui, ils parlent toujours d'Ikéda, ils l'adorent comme une idole, ils prétendent qu'il est actif et lucide, mais il a disparu de la scène depuis des années. Ils vous disent que si vous voulez, vous pouvez "changer" l'organisation, en réalité, ils vous isolent. De vrais amis (Je les ai toujours) ils vous soutiennent mais ils ont peur d'être arrogant ou accumuler des causes négatives, de sorte qu'ils le font en silence et un peu caché. Puis vient le jour où vous ne pouvez plus le supporter, et partez.

Puis il peut vous arriver, comme cela m'est arrivé, de commencer à avoir des difficultés, réelles, au travail, au niveau santé, vous êtes malade, et vous pensez que peut-être vous avez fait quelque chose de mal. Vous pensez que vous aviez tort de critiquer, d'avoir offensé la sensibilité et la pureté de la croyance des autres, et que pour cette raison la « vie » se retourne contre vous.

Mettre en pratique ce que vous avez toujours pensé rationnellement, et le lier avec une religion et vérifier sa validité selon la réalisation d'objectifs, est une superstition et un esclavage opposé au Bouddhisme.

Je n'ai pas choisi cette voie et ma vie d'aujourd'hui redevient libre, vraie, inconditionnelle. Je gagne et perds, comme tout être humain, j'ai surmonté des difficultés comme tout être humain, tôt ou tard, c'est le cas, mais j'ai transpiré et souffert. En dehors de quelques amis merveilleux, les membres ils sont proches de vous seulement si vous revenez. Ils sont empoisonnés par le chantage superstitieux comme vous l'étiez. Ils ont peur de perdre des objectifs, des liens d'amitié, le sens d'appartenance et d'identité.

J'ai remarqué que ce que je ressentais en moi, en quittant l'organisation, c'était de la peur.

Avec toute ma culture et mon sens de l'équilibre, j'avais absorbé pendant des années les tabous, les superstitions et le chantage toujours devoir être reconnaissant envers ce monsieur Ikéda et son organisation, comme s'il était le seul salut du monde.

Aujourd'hui je me sens libre! Je me sens libre d'accepter tout le clair-obscur de la la vie sans avoir à établir un planning, avec des heures de pratique superstitieuse et le prosélytisme comme sauveur du monde. Aussi libre de vivre le présent sans planifier les "victoires" anxiogènes propres à Soka Gakkai. Je programme, j'ai des désirs, comme tout être humain, mais je ne pratique pas de religions. Je peux même essayer de m’améliorer sans attendre de prix en retour, sinon la joie de vivre."

Source: Soka Detox - Facebook

https://docs.wixstatic.com/ugd​/885ddd_1 ... 0f395c.pdf

Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 07:56
Message : Beaucoup de manque d'étude et de sentimentalisme exarcébé dans ces témoignages .
On suit la personne et non l'enseignement .
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:08
Message :
Yvon a écrit :Beaucoup de manque d'étude et de sentimentalisme exarcébé dans ces témoignages .
On suit la personne et non l'enseignement .
Dit-il en pratiquant l'Ikédaisme ! :Bye:

Eh bien, le numéro de janvier 2018 de "bouddhisme vivant" est sorti. Il est entièrement consacré à "Célébrer le 90e anniversaire du président Ikeda".

Attends quoi? Il est toujours en vie?

Donc la première page est le message mensuel d' ... Ikeda.

L'article suivant, "bon a savoir" aborde des questions, ainsi qu'une citation sur le bonheur de ... Ikeda.

"Fondamental" est le suivant, qui est extrait d'un article de ... Ikeda.

L'article suivant est une histoire sur l'Académie de la Sagesse d'IKEDA. Il s'agit de "Protéger le mentor et ses enseignements".

Ensuite, dans Réflexions sur un anniversaire, il y a un groupe de "célébrités" de la SGI qui s'extasie sur comment est le merveilleux Ikeda. Les seuls noms que j'ai reconnu étaient Herbie Hancock et le Dr Carter (de l'infâme Gandhi, exposition King & Ikeda).

L'article suivant est un essai de ... vous l'avez deviné, Ikeda, intitulé "se renouveler soi meme chaque jour".

Puis il y a l'éternel article "Favoriser la jeunesse" et un autre article intitulé "sagesse et force" avec des photos d'Ikeda adulé par les foules.

Viennent ensuite "la Diplomatie citoyenne" cette fois avec des photos d'Ikeda en compagnie de plusieurs leaders politiques.

Vient ensuite une expérience intitulée "Construire une famille Soka".
Au moins, pensais-je, cela pourrait être un article qui n'inclut pas les louanges à Ikeda. FAUX! L'auteur attribue son intérêt renouvelé pour SGI à la révolution humaine et aux conseils d'Ikeda.

Ensuite, la série de conférences d'Ikeda avec toujours encore plus de photos d'Ikeda.

Le magazine se termine par un extrait de La Nouvelle Révolution Humaine ("histoire de la" SGI revue et corrigée par Ikeda) et un tas d'œuvres rassemblées par Ikeda.

Ce type n'est pas vénéré et ce n'est certainement pas une secte ! ;)

Alors ... Est-ce que tout le monde a fait ses plans pour célébrer les 90 ans d'Ikedaisme ?
https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] _birthday/

Image
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:12
Message : Cette revue n'existe pas en France .
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 08:15
Message :
Yvon a écrit :Cette revue n'existe pas en France .
Et alors, elle existe ça suffit pour la citer !
Ikeda n'est pas en France, Nichiren non plus, vous ne faites pourtant que vous référer a leur idées ! :tap:
Auteur : Yvon
Date : 26 mars18, 08:38
Message : Mais je m'en fou :lol:
Auteur : zeste de savoir
Date : 26 mars18, 20:34
Message :
Yvon a écrit :Mais je m'en fou :lol:
C'est fou ! :sourcils:

Tant mieux, comme ça vous n'aurez pas a commenter !


L’adhésion des disciples est intensifiée à dessein en faisant de sa dévotion au(x) gourou(s) de l’institution une des bases de son nouveau lien social. C'est-à-dire qu’il est offert au disciple de se dédier à tout instant, mentalement, émotionnellement et activement au maître et à ses assesseurs, en affirmant que ce sacrifice (appelé « offrande corps, parole, esprit » dans certaines écoles) est indispensable à l’apprentissage de la pratique du bouddhisme.

De plus l’esprit critique et le doute, portés tant sur soi-même que sur les cadres de l’organisation, est découragé explicitement. Le disciple doit renoncer à évaluer l’outillage comportemental qu’il est invité à adopter, ainsi que le comportement éthique des dirigeants de l’institution, pour être un bon adepte. Il ne lui est ainsi plus laissé aucune chance de déjouer l’efficacité du système cultuel en entonnoir mis en place au niveau tant collectif qu’individuel.

Pour ceux des disciples qui adoptent intimement cet arsenal comportemental, c’est souvent le début d’une nouvelle addiction subtile, un nouvel habitus dont ils auront plus de mal à se passer que de la cigarette, du tétra-hydro-cannabinol, des médicaments psychotropes ou de l’alcool.
. :Bye:
Auteur : Ichinen29
Date : 27 mars18, 08:31
Message : Hahahahaha!!...quel délire!...Allez vviennnttdonc boire un coup à a la maisonn,...allez vient,...on....hic!
Auteur : algol-x
Date : 28 mars18, 00:27
Message :
Ichinen29 a écrit :Hahahahaha!!...quel délire!...Allez vviennnttdonc boire un coup à a la maisonn,...allez vient,...on....hic!
Aucun arguments, mais des réactions: affirmations non valides, spam, propos grossiers etc...

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 28 mars18, 01:42
Message : ben voyons,....parce que vous vous n'êtes pas grossier dans vos allégations?...
Auteur : algol-x
Date : 28 mars18, 03:40
Message :
Ichinen29 a écrit :ben voyons,....parce que vous vous n'êtes pas grossier dans vos allégations?...
Je n'allègue rien, la victimisation trouble vos perceptions !

Rapport Miviludes 2017

« Dans le domaine de la spiritualité «orientale» – pseudo-bouddhisme ou pseudo-hindouisme –, on observe peu d’évolution dans les interrogations. Ce sont en effet toujours les mêmes mouvements qui suscitent des inquiétudes, liées à des ruptures de comportement et de socialisation, un changement d’attitude de l’adepte à l’égard de ses proches. Souvent sur la défensive quand les proches expriment des interrogations, les adeptes déclarent que c’est leur choix libre et éclairé. Deux mouvements ont fait particulièrement l’objet d’interrogations : l’Association cultuelle Soka du bouddhisme Nichiren, anciennement Soka Gakkai (19 interrogations) [...]

"Je voudrais avoir votre avis sur la Soka Gakkai. 2 personnes de ma famille y sont rentrées et elles pensent avoir trouvé les clés du bonheur et ont perdu tout esprit critique. Elles sont maintenant entourées de personnes du même groupe et font des prières répétitives. Faut-il s'inquiéter pour elles ?" [Enregistré le 13/12/2016]

http://www.derives-sectes.gouv.fr/sites ... b_v2_0.pdf

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 28 mars18, 09:18
Message : PRRRooouuutt!....'ho zut,ça c'est grossier...)...Que dire d'autre...?
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 08:34
Message :
Ichinen29 a écrit :PRRRooouuutt! Que dire d'autre...?
Que vous devez avoir mauvaise haleine ! :sourcils:

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 02 avr.18, 09:09
Message : seulement quand je vous lit,...
Auteur : zeste de savoir
Date : 02 avr.18, 09:24
Message :
Ichinen29 a écrit :PRRRooouuutt! Que dire d'autre...?
algol-x a écrit : Que vous devez avoir mauvaise haleine ! :sourcils:

:levitation:
Dans une prochaine vie, grâce a sa dévotion au sutra du lotus, Ichi sentira meilleur et sera beau, ce qui le changera ! :sourcils:
Et il ne sera non plus ni africain, ni arabe, manquerait plus que ça ! :Bye:


Il n'aura pas mauvaise haleine. Sa langue sera toujours saine, tout comme sa bouche; ses dents ne seront pas noircies, ni jaunies, ni cariées, elles ne se déchausseront ni ne tomberont, elles ne seront pas inégales, ni de travers. Il n'aura pas les lèvres pendantes, ni retroussées, ni gercées ni pustuleuses; elles ne seront ni abîmées ni tordues, ni épaisses ni grandes, pas plus qu'elles ne seront noircies, ni avec aucun autre défaut. Il n'aura pas le nez aplati ou tordu, ni le visage basané, allongé, étroit ou concave; il n'aura aucune marque rébarbative. Ses lèvres, sa langue, ses dents seront toutes magnifiques, il aura le nez long, haut et droit, la figure parfaite, les sourcils hauts et longs, le front large et plat; sa physionomie sera totalement accomplie.
Auteur : algol-x
Date : 02 avr.18, 09:31
Message :
Ichinen29 a écrit :seulement quand je vous lit,...
Certes, tout miel quand il s'agit d'essayer d’embringuer des gens dans votre organisation qui rends malade, et face à la critique, vous vomissez vos déjections, cela ne me gène guère bien au contraire, vous contribuez ainsi à ce que certains membres de votre "organisation" saisissent la vraie nature de Gakkai, qui ne fleure pas la rose ! vous êtes un "idiot utile" ! :)

:levitation:
Auteur : Ichinen29
Date : 02 avr.18, 20:57
Message : "...le royaume des cieux leur appartient?..."...Aux innocents les mains pleines....Quand à "vomir"...il est certain que vous susciter ce spasm...e!...
Auteur : vic
Date : 13 avr.18, 01:35
Message : Personnellement je déteste les religions politiques , comme l'islam politique . La soka gakkaÏ est une nouvelle religion politique .
C'est un mélange politico religieux .
Et je comprends les inquiétudes quand on voit ce mauvais mélange s'avancer .
On a eu un mélange similaire avec la secte AUM qui s'affirmait bouddhiste .Les mélanges politico religieux finissent toujours mal , les gens deviennent souvent instrumentalisés à travers le religieux dans un but détourné politique .
Tout ce qu'on sait c'est que Bouddha n'a jamais baigné dans la politique , et que tout ça c'est de la récupération .
Il est plus simple d'instrumentaliser des gens politiquement à travers le religieux , l'irrationnel .
Ca permet de faire faire aux gens des choses irrationnelles qu'on ne pourrait pas justifier seulement politiquement et de détourner la raison des peuples .
On le voit très bien au cours de l'histoire et notamment avec l'islam politique à notre époque .
Moi c'est essentiellement ça qui me gène dans la soka gakkaï , je trouve ce mouvement très malsain .
Tant qu'un mouvement religieux se contente de croire en des superstitions non dangereuses mais qu'il n'essait pas de manipuler les gens dans un but détourné politique , je respecte ses croyances, même si je n'y crois pas . Mais quand le religieux n'est que le paravent pour autre chose de masqué , de politique là je m'y oppose .
Très honnêtement qu'est ce que ce mélange vient foutre là dans le bouddhisme ? C'est quand même là la vrai question , comme ça l'était pour la secte AUM .
Auteur : Yvon
Date : 13 avr.18, 08:29
Message : Il n'y a pas de politique dans la Soka gakkai . Faut le dire comment ?
Auteur : zeste de savoir
Date : 13 avr.18, 20:18
Message : Si vous le dites... (face)

Cette énorme secte japonaise (la plus grosse de l’archipel), partie d’une poignée d’adeptes dans les années 30, s’est constituée en Etat dans l’Etat, sur un mode mafieux, et s’est implantée dans environ 190 pays, avec une logistique qui sert de support à des activités de renseignement. L’étude replace les grandes étapes du développement de cette secte dans le contexte historique, économique, politique, culturel de ces différentes époques et souligne son adaptation légendaire au changement de paradigme international (dont l’auteur livre une analyse) en cours. Elle insiste beaucoup sur les déterminants culturels sous-jacents aux stratégies. Elle est articulée autour de 5 parties qui abordent : 1/ les tenants et aboutissants de la problématique sectaire contemporaine 2/ l’imposture spirituelle que constitue la SG par rapport au bouddhisme en général et à celui de Nichiren en particulier 3/ les mécanismes et enjeux de l’emprise développée sur les adeptes 4/ l’Etat dans l’Etat qu’elle est devenue au Japon 5/ Son expansion à l’étranger, ses stratégies internationales et les accointances de celles-ci avec Etats, sociétés et système international. Cette thèse est réellement interdisciplinaire ; elle s’inscrit à l’articulation, notamment, des sciences religieuses, de la sociologie et des relations internationales, de l’histoire et de la géopolitique, de la criminologie, de la psychologie, de la politologie, de l’économie, de la philosophie.

http://www.theses.fr/2011EPHE5​004

Auteur : Yvon
Date : 13 avr.18, 23:53
Message : Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».

En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien



Dans les 192 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Auteur : zeste de savoir
Date : 14 avr.18, 05:23
Message :
Yvon a écrit : « Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai.
Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien

Dans les 192 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
C'est beau la dialectique ! :sourcils:



Non, la soka gakkai n'aime pas la critique, pour ces aficionados il faut donner l' image d'un groupe principalement préoccupé du bonheur et du bien être de l'humanité.

La réalité, quand elle arrive à émerger, est parfois plus surprenante, ainsi il aura fallu plus de 10 ans de luttes juridiques et de lutte contre les pressions à junya yano, ancien membre et ex président du new komeito, le groupe politique de la soka gakkai, pour voir enfin reconnu les méfaits a son encontre.

Les adeptes sur les blogs a la gloire de la cause sont pendant ce temps, entretenus dans l'idée que l'organisation n'a jamais perdu aucun procès, et davantage invités à s'extasier sur la dernière médaille ou le dernier diplôme de doctora honoris causa de Daisaku ikeda, qu'informés de ces faits qui déparent dans le paysage !

Finalement ceux qui en parlent le mieux, sont ceux qui en sont revenu, sachant que parfois, il faut aller au fond de l'aliénation pour en sortir... !



Membre de la Soka Gakkai (SG) pendant plus de 50 ans, Junya Yano a quitté le mouvement en 2008 après des difficultés longues et répétées qui l’ont conduit à porter plainte contre l’organisation.
J. Yano a été Secrétaire général du Nouveau Komeito de 1967 à 1986, puis Président de 1986 à 1989. Commentateur politique, il a écrit une série d’articles, publiés dans le journal Bugei Shunju entre 1993 et 1994, dans lesquels il dénonce certaines positions de la SG amalgamant politique et religion. La SG n’a pas admis d’être critiquée : elle a réagi en exerçant des pressions violentes sur J. Yano et sa famille, leur rendant la vie difficile durant 14 années.
En 1994, l’organisation contraint J. Yano à présenter des excuses et à rectifier les articles incriminés lors de leur prise en compte dans un livre qu’il est en train de terminer.
Il s’exécute et l’affaire semble close.
Mais en avril 2005, plus de 10 ans plus tard, J. Yano , toujours membre du mouvement, est convoqué et informé de la colère de la section jeunesse de la SG qui exige son expulsion ; on exige de lui une lettre d’excuses (texte pré-rédigé). Tenant compte de sa longue relation avec le mouvement, il s’exécute. La presse du mouvemement s’en fait l’écho.
Cependant, la section jeunesse ne désarme pas, exige une réunion avec J. Yano, au cours de laquelle des propos violents et des menaces sont proférés à son encontre. Les membres présents essayent de le forcer à arrêter son activité de commentateur politique. On exige de lui qu’il signe un texte préparé.
Le lendemain, trois anciens élus du Komeito se rendent, sans le prévenir, au domicile de J. Yano, le menacent et obtiennent de lui qu’il s’engage à leur donner ses carnets de notes. Plus tard, dans la nuit, ils retournent chez lui et lui confisquent non seulement ses carnets de notes mais aussi des documents personnels. Et, quelques jours plus tard encore, ils se rendent de nouveau au domicile de J. Yano et emmènent tout le reste des documents personnels (carnets et agendas).
Quelques jours plus tard, au cours d’un « entretien », plusieurs membres de la SG redisent à J. Yano la colère de la section jeunesse et l’incitent à faire un don de… 200 à 300 millions de Yen (entre 1,3 et 2 millions d’euros).
D’août à décembre 2005, la SG fait paraître des articles à répétition, diffamant J. Yano.
A partir de mai 2006 des caméras sont installées permettant de surveiller la maison de J. Yano, les membres de la famille sont fréquemment pris en filature et tous se sentent souvent en danger physique.
J. Yano dépose plainte contre X auprès de la police et demande une protection policière.
En décembre 2007, le tribunal local de Tokyo rejette la plainte, considérant qu’il a remis « librement » ses carnets de notes et autres documents.
Entre 2006 et 2008, la SG a maintenue sa pression sur J. Yano avec de nouveaux articles dans la presse du mouvement.
Début 2008, lors d’une conférence au club des correspondants de presse étrangers, J. Yano déclare à nouveau que dans son conflit avec la SG cette dernière a conduit des actions qui ne respectent ni sa personne ni ses droits de citoyen.
En mai de cette même année, il quitte le mouvement et intente un procès en dommages et intérêts contre la SG et sept de ses responsables : il considère que ces derniers ont exercé sur lui et sa famille des pressions pour qu’il abandonne son activité de commentateur politique.
Le tribunal local de Tokyo rejette à nouveau les arguments du plaignant. J. Yano fait appel et gagne en deuxième instance. Enfin, le 1er septembre 2009, la Cour de Cassation (Saikô Saibansho) prononce la non recevabilité du pourvoi engagé par la SG : le jugement en faveur de J. Yano est définitif.
La Soka Gakkai n’aime pas les critiques… même venant d’un adepte fidèle de longue date. Il aura fallu 15 longues années et beaucoup de ténacité pour qu’il retrouve son honneur et sa liberté d’action.

Auteur : Yvon
Date : 14 avr.18, 07:17
Message : Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».

En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien



Dans les 192 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Auteur : zeste de savoir
Date : 14 avr.18, 07:30
Message :
Yvon a écrit :Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».

En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien



Dans les 192 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Yvon a écrit :Tiens l'imbécile se répète . (face)

Auteur : Yvon
Date : 14 avr.18, 11:39
Message : Comme tout citoyen au sein d’un système démocratique, les pratiquants du bouddhisme de
Nichiren reconnaissent pleinement le rôle légitime des autorités publiques et s’évertuent à promouvoir le
bien commun, l’intérêt général au sein de la société.
M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Si certains pratiquants sont appelés, en qualité de citoyens, à remplir des mandats politiques, c’est
à titre strictement personnel au terme d’une décision libre et individuelle. Par ailleurs, la Soka Gakkai
Internationale, association japonaise dont le siège est fixé à Tokyo, a toujours précisé que les associations
du mouvement hors du Japon « ne s’impliqueront dans aucune activité politique quelle qu’elle soit ».

En France, ni le mouvement religieux ni ses dirigeants, indépendants et apolitiques,
n’appellent à voter pour un parti politique, ni à prendre position pour tel ou tel élu. Aucune
formation politique en France n’est le fait du mouvement religieux, ni en est son émanation.
Chacun reste libre de ses choix politiques même lorsque des pratiquants exercent des mandats ou
des fonctions politiques ou sociales ; et si au sein de la démocratie japonaise, le parti politique
« Komeito » est composé de certains pratiquants de la Soka Gakkai, cela ne diffère en rien de la
situation en France où certains partis politiques d’inspiration démocrate chrétienne rassemblent des
chrétiens. Le mouvement s’interdit en outre de faire usage d’outils politiques pour propager ses
croyances bouddhistes et n’est en aucun cas financé par la Soka Gakkai, dont il est indépendant sur
le plan juridique et financier.
Par ailleurs, au Japon, est prohibé le cumul de responsabilités au sein de la Soka Gakkai et du
Komeito, qualifié improprement de « parti bouddhiste ». Mr Aruga compare la situation du Komeito au
Japon, à l’Union Démocratique Chrétienne dite CDU en Allemagne2
. Karel Dobbelaere, sociologue des
religions, évoque à titre comparatif la situation en Belgique du Parti Populaire Chrétien



Dans les 192 pays où est implanté la Sokka Gakkai , il n'y a aucune implication politique de celle ci .
Auteur : vic
Date : 16 avr.18, 23:42
Message : Tous les mouvements à dérives sectaires comme la scientologie font dans l'action humanitaire .
On sait très bien que c'est un moyen pour eux en infiltrant l'éducation par exemple de faire un prosélytisme agressif et de répandre leur idéologie .
Je ne vois pas Yvon en quoi votre démonstration sur l'humanitaire à un rapport avec les questions soulevées sur votre mouvement soka gakkaï concernant les dérives sectaires .
Vous ne répondez pas aux questions qu'on vous pose , et vous nous faites de l'enfumage , en détournant les questions posées ,comme le font tous les mouvements à dérive sectaire quand on leur met le nez sur les véritables problèmes de leur mouvement .
Tout au contraire , vous dites que IKeda , le président de votre nouvelle religion s'introduit dans les universités . Ben c'est ça qui est dangereux , qu'une secte s'ntroduise dans les universités .
Bien au contraire ça prouve surtout que votre nouvelle religion tente de s'introduire dans l'enseignement dans un plan de conversion idéologique qui n'est pas du simple sentiment de compassion , mais de la recherche de manipulation mentale afin de faire de nouvelles recrues .
Ce qui confirme encore plus l'aspect dangereux et de dérive sectaire de ce mouvement très manipulateur et prosélyte .
On connaissait déjà la soka gakkaï comme parti 3 ème parti politique au japon , et possédant un des plus grand empire de presse .
C'est une énorme machine de manipulation mentale , une pieuvre .
Yvon a dit :M. Aruga, politologue japonais, précise à cet égard que : « La croissance du nombre de
pratiquants (du culte du bouddhisme de Nichiren) au Japon a suscité une augmentation analogue de leur
capacité à exercer, en qualité de citoyens, une influence sociale et politique, en raison de leur nombre »,
à savoir, près de 12 millions de pratiquants1
.
Les pratiquants du culte du bouddhisme de Nichiren, s’exprimant comme tout un chacun selon les
voies et les garanties démocratiques, participent de la sorte à la vie politique et civile des pays
démocratiques où ils résident.
Très honnêtement , je ne vois pas pourquoi la soka gakkaï a formé un parti politique au japon, ni pourquoi la soka gakkaï possède un empire de presse là bas , si ça n'est pour se comporter comme une pieuvre .
Auteur : zeste de savoir
Date : 17 avr.18, 05:52
Message :
vic a écrit :
Très honnêtement , je ne vois pas pourquoi la soka gakkaï a formé un parti politique au japon, ni pourquoi la soka gakkaï possède un empire de presse là bas , si ça n'est pour se comporter comme une pieuvre .
Après guerre, la soka gakkai partait du principe posé par Nichiren que réciter ce mantra et suivre son enseignement suffirait à faire une sorte de paradis sur terre.
"Kosen rufu" reste un idéal de développement pour eux, comme pour les communistes les "lendemains qui chantent" :hum:
S'impliquer dans le pouvoir et faire un prosélytisme quasi militaire, ont permis de faire grossir l'organisation jusqu'a représenter environ 10% de la société japonaise.
Après quand on observe, c'est une sorte de vente, avec des réponses toutes faites aux argumentations, comme dans d'autres groupes à l'esprit très missionnaire..
Leur objectif reste le développement continue et pour cela il faut des gens bien conditionnés ! :sourcils:
Auteur : vic
Date : 17 avr.18, 23:31
Message :
zeste de savoir :Leur objectif reste le développement continue et pour cela il faut des gens bien conditionnés !
Comme infiltrer les universités par exemple en france , et infiltrer certaines personnes ayant des fonctions importantes au niveau de l'état , ici cela permet à IKeda de recevoir des médailles , des titres honorifiques .
On y reconnait là la tactique d'une autre secte , la scientologie .
Ce sont des techniques de propagande et de manipulation bien éprouvées en terme d'efficacité .
Heureusement pour l'instant , ils n'ont pas comme au japon en france réussi aussi bien à infiltrer les médias , pour l'instant .
zeste de savoir a dit :Après quand on observe, c'est une sorte de vente, avec des réponses toutes faites aux argumentations, comme dans d'autres groupes à l'esprit très missionnaire..


Toutes leurs réponses ici sont invariablement des copiés collsé du site soka gakkaï ou de leur gourou Nichiren . Ils n'ont pas de vue personnelle , ils répondent aux questions par des copiés collés comme des sortes d'automates . Aucune autre personne qui se dit bouddhiste sur le forum ne fait cela . Oui on sent un malaise devant ça assez tangible . Ensuite ils profèrent des insultes quand on s'oppose aux idées qu'ils postent , comme si ils n'avaient pas d'idée personnelle et que quand on les mettait en face d'y réfléchir , ils ne savaient pas quoi répondre d'autres que d'insulter . Hors on sait que l'insulte n'arrive que quand on se trouve dans l'impuissance d'argumenter . Hors ce qui caractérise aussi un mouvement à dérive sectaire c'est qu'il coupe la personne de sa réflexion. Et la meilleure de faire pour un mouvement mal intentionné c'est de leur faire réciter des vérités toutes faites afin qu'ils n'aient pas à penser par eux même . Réciter un mantra est une façon aussi de ne plus avoir à penser , on utilise cela dans un certain nombre d'écoles bouddhistes , mais la pratique du mantra est très loin de constituer une méthode centrale . Là ça devient dans leur école comme une sorte de truc hypnotique , de mise sous hypnose pour faire taire toute réflexion . Il n'y a pas à réfléchir , on leur dit qu'il faut admettre ceci ou cela , les pouvoirs magiques du mantra imaginé par Nichiren , de la grandeur de nichiren et d'ikeda etc ...C'est manifestement un détournement du bouddhisme qui le réduit à une forme d'hypnose collective .
Auteur : IDRVDC
Date : 19 avr.18, 09:12
Message : Namasté,
vic a écrit :Toutes leurs réponses ici sont invariablement des copiés collsé du site soka gakkaï ou de leur gourou Nichiren . Ils n'ont pas de vue personnelle , ils répondent aux questions par des copiés collés comme des sortes d'automates . Aucune autre personne qui se dit bouddhiste sur le forum ne fait cela . Oui on sent un malaise devant ça assez tangible . Ensuite ils profèrent des insultes quand on s'oppose aux idées qu'ils postent , comme si ils n'avaient pas d'idée personnelle et que quand on les mettait en face d'y réfléchir , ils ne savaient pas quoi répondre d'autres que d'insulter . Hors on sait que l'insulte n'arrive que quand on se trouve dans l'impuissance d'argumenter . Hors ce qui caractérise aussi un mouvement à dérive sectaire c'est qu'il coupe la personne de sa réflexion. Et la meilleure de faire pour un mouvement mal intentionné c'est de leur faire réciter des vérités toutes faites afin qu'ils n'aient pas à penser par eux même . Réciter un mantra est une façon aussi de ne plus avoir à penser , on utilise cela dans un certain nombre d'écoles bouddhistes , mais la pratique du mantra est très loin de constituer une méthode centrale . Là ça devient dans leur école comme une sorte de truc hypnotique , de mise sous hypnose pour faire taire toute réflexion . Il n'y a pas à réfléchir , on leur dit qu'il faut admettre ceci ou cela , les pouvoirs magiques du mantra imaginé par Nichiren , de la grandeur de nichiren et d'ikeda etc ...C'est manifestement un détournement du bouddhisme qui le réduit à une forme d'hypnose collective .
Si Vous pensez pouvoir faire mieux que ce que Vous estimez d'eux, pourquoi ne pas montrer l'exemple et répondre (après mûres Réflexions) aux Questions que Je Pose ?
Comme ici : http://www.forum-religion.org/post1233627.html#p1233627
Ou là : http://www.forum-religion.org/post1235178.html#p1235178
Ou là : http://www.forum-religion.org/bouddhism ... l#p1236655

Etc ...

Vos Eclairages détachés de tous dogmes et Votre Impartialité Objective Y seraient appréciés !
:timide:

Namasté
Auteur : Shonin
Date : 23 avr.18, 08:51
Message : Yvon, il y a toujours la possibilité d'encrer ces messages mensongers et de porter plainte à l'encontre du site (administrateur) et zeste de savoir, cet internaute là...
Frais de dommage et intérêt -si elle préfère payer plutôt que de s'ouvrir l'esprit-
et effacement par voie légale de toute diffamation mensongère .

Bien à vous :Bye:
Auteur : zeste de savoir
Date : 23 avr.18, 09:29
Message :
Shonin a écrit :Yvon, il y a toujours la possibilité d'encrer ces messages mensongers et de porter plainte à l'encontre du site (administrateur) et zeste de savoir, cet internaute là...
Frais de dommage et intérêt -si elle préfère payer plutôt que de s'ouvrir l'esprit-
et effacement par voie légale de toute diffamation mensongère .

Bien à vous :Bye:
Moi aussi je veux encrer ce message, et porter plainte pour vos diffamations mensongères et votre esprit fermé à mon égard ! (face) :hi:
Auteur : zeste de savoir
Date : 24 avr.18, 07:43
Message :
Yvon a écrit :Toi t'as rien à dire

Et t'as pensé à imiter un dinosaure ? :sourcils:


Auteur : vic
Date : 30 avr.18, 02:09
Message :
Shonin a écrit :Yvon, il y a toujours la possibilité d'encrer ces messages mensongers et de porter plainte à l'encontre du site (administrateur) et zeste de savoir, cet internaute là...
Frais de dommage et intérêt -si elle préfère payer plutôt que de s'ouvrir l'esprit-
et effacement par voie légale de toute diffamation mensongère .

Bien à vous :Bye:
:interroge:
Shonin a dit : Frais de dommage et intérêt -si elle préfère payer plutôt que de s'ouvrir l'esprit-
S'ouvrir l'esprit c'est donner la liberté de penser , lorsque vous l'interdisez vous faites le contraire .
Est ce que vous êtes entrain de nous dire que dans la soka gakkaï ouverture d'esprit veut dire imposer votre pensée unique ? Tout comme Nichiren disait vouloir faire .
Si une personne était convoquée au tribunal par votre mouvement , si j'étais elle , je viendrais avec les citations de nichiren sur la volonté de décapiter tous les bouddhistes qui ne pensent pas comme lui pour qu'on voit l'ouverture d'esprit du fondateur de votre nouvelle religion . Ainsi le juge pourra comparer qui a plus d'ouverture d'esprit que l'autre, votre mouvement ou celui que votre mouvement accuse de manque d'ouverture d'esprit .
Quand on sait l'ouverture d'esprit qu'avait Nichiren envers les autres , faire de la leçon sur l'ouverture d'esprit et aller jusqu’à porter plainte devant un tribunal pour manque d'ouverture d'esprit c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité non ?

Quelques citations de grande ouverture d'esprit de Nichiren , le maitre à penser de la soka gakkaÏ:
" Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples du Nembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohama pour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"

(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)

" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."

( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).

"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"

(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996)

Auteur : Yvon
Date : 30 avr.18, 04:58
Message : Vic n'as pas finit de délirer sur ce qu'il ne connait pas

Des affirmations de ce genre se trouvant dans le Sûtra du Nirvana et suggérant que ceux qui offensent la Loi devraient êtres mis à mort , sont citées dans le Rissho Ankaku Ron . Dans ce traité Nichiren Daishonin rend tout à fait évident que de telles déclarations ne doivent pas être prises à la lettre . C'est l'offense à la Loi plutôt que la personne qui la commet qu'il faut éliminer.
Dans ce même écrit Nichiren prédit : "La grande loi pure du Sûtra du Lotus se propagera largement partout dans le Japon et dans tous les pays du monde "
Auteur : algol-x
Date : 30 avr.18, 07:43
Message : Il y a près de 40 factions Nichiren différentes actuellement actives dans le monde, et si le nombre de ces « croyants » était combiné, cela ferait du Nichirenisme l'une des formes de Bouddhisme les plus suivies, devancée seulement de Terre Pure. Un groupe, l'organisation laïque Soka Gakkai, affirme à lui seul avoir 12 millions de membres dans le monde.

L'intolérance et l'extrémisme de Nichiren ont été presque universellement passés sous silence, minimisés par ses disciples et par les universitaires bouddhistes modernes. Ce "laissez-faire" est regrettable. Convaincu de la supériorité du Sutra du Lotus, Nichiren a enseigné que toutes les autres formes de bouddhisme étaient non seulement hérétiques, mais aussi invalidées par les enseignements du Lotus. Il a prédit que les adeptes d'autres traditions bouddhistes "tomberaient invariablement dans la grande citadelle de l'enfer d'Avichi". silver

Dans une lettre adressée à une femme nommée Konichi-bo, Nichiren a évoqué un incident au cours duquel il a été confronté à un certain nombre de représentants du gouvernement (qui l'ont ensuite exilé à l'île de Sado),

"J'ai attaqué l'école Zen comme l'invention du diable céleste, et l'école Shingon comme une doctrine perverse qui va ruiner la nation, et j'ai insisté pour que les temples des prêtres Nembutsu [Terre Pure], Zen et Ritsu soient brûlés et que les prêtres Nembutsu et les autres décapités. "[3]

Aujourd'hui, les disciples de Nichiren diront qu'il ne le pensait vraiment pas. Cependant, à la manière dont la lettre de Nichiren continue, demandez-vous si il ressemble à un homme qui ne sait pas ce qui dit !

"J'ai répété de telles choses matin et soir et j'en ai discuté jour et nuit. J'ai également informé sévèrement [le fonctionnaire du gouvernement] et plusieurs centaines d'officiers que, quelle que soit la punition que je pourrais encourir, je n'arrêterais pas de déclarer ces choses. "

Dans Senji Sho, "La sélection du temps", il raconte la même histoire, cette fois disant qu'il a dit au fonctionnaire du gouvernement,

"Nichiren est le pilier et le faisceau du Japon. En finir avec moi, c'est renverser le pilier du Japon! . . Tous les temples Nembutsu et Zen, tels que Kenchoji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsuden et Choraku-ji, devraient être brûlés et leurs prêtres emmenés à la plage de Yui pour se faire couper la tête. Si ce n'est pas fait, alors le Japon est certain d'être détruit! "

Nichiren (1222-1282) se décrivait comme le « fils d'un pêcheur », la classe la plus basse du Japon médiéval. Il a été éduqué dans un temple retiré qui avait des liens avec des adeptes du nembutsu au sein de la faction Sanmon du Tendai. L'abbé du temple était un prêtre nembutsu [4]. L'absence d'une éducation « formelle » et l'origines de classe inférieure de Nichiren donne un aperçu de sa pensée. Basé sur une bourse de Yutaka Takagi (Nichiren: sono kodo à shiso, Tokyo: Hyoronsha, 1970), Laurel Rasplica Rodd écrit dans sa biographie de Nichiren,

Les origines modestes de Nichiren étaient uniques parmi les leaders religieux du Moyen Age au Japon. Honen, Shinran, Dogen et Eisai sont tous issus de familles nobles ou samouraïs. Au Mont. Hiei, le centre japonais de l'apprentissage bouddhiste, Nichiren n'a pas probablements été admis dans les cercles de disciples proches rassemblés autour des enseignants célèbres. Ainsi, si Nichiren pouvait assister à des conférences publiques, il était obligé de tirer ses propres conclusions des écritures et des commentaires, qu’il n’aurait peut être pas eu si il avait été dirigé par l'un des maîtres. »[5]

Cela pourrait expliquer comment Nichiren, lorsqu'il étudia Nagarjuna, fut incapable d'apprécier l'avertissement du grand philosophe de saisir l'absolu, et pourquoi, comme le note Bruno Petzold [6], même si « Nichiren incorpore dans son propre système toute la philosophie Tendai ». il ne pouvait pas comprendre la subtilité de la doctrine de cette école.

Nichiren s'était convaincu que la vague apparemment sans précédent de catastrophes naturelles qui s'abattait sur le Japon et, plus tard, la menace d'invasion étrangère, était directement attribuable à la prolifération de "religions mauvaises": les formes hérétiques du bouddhisme d'après lui.

La superstition et une vision erronée de l'histoire bouddhiste, comme la notion que le Bouddha a enseigné directement les sûtras du Mahayana et l'idée de l'âge dégénératif de Mappo ("Dernier Jour du Dharma" ), contribueront à la position radicale de Nichiren. Et pourtant, d'autres enseignants bouddhistes de la même époque ont étudié et connus les mêmes croyances et n'ont pas adopté de tels points de vue.

Contrairement aux militants en Birmanie aujourd'hui, Nichiren avait plus de considération pour « l'ennemi étranger » que pour ses compatriotes bouddhistes japonais. Quand Kublai Khan a commencé à envoyer des messagers au Japon pour exiger que la nation lui rende hommage ou fasse face à l'invasion, Nichiren a écrit: "Comme ils ont décapité les innocents envoyés mongols et n'ont pas réussi à couper la tête des prêtres du Nembutsu, Shingon Zen et Ritsu, qui sont les véritables ennemis de notre pays.[7]

En lisant Nichiren, on est impressionné par la façon dont il peut parfois être poétique, tendre et sage, et pourtant un courant continue dérangeant de paranoïa et d'auto-valorisation imprègne ses écrits:

Maintenant un grand tremblement de terre et l’apparition d’une énorme comète sont des calamités envoyées par le ciel, qui est en colère parce que le souverain de notre pays déteste Nichiren et se range du côté des prêtres Zen, Nembutsu et Shingon qui prêchent des doctrines qui détruiront la nation!

Senji Sho, "La sélection du temps"

Parmi tous les enseignements sacrés exposés par le Bouddha au cours de sa vie, le Sûtra du Lotus détient à lui seul la position de supériorité absolue. "

Jimyo Hokke Mondo-Sho, "Questions et réponses sur l'adoption des Lotus Sutras"

Moi, Nichiren, je suis souverain, enseignant et père et mère de tous les Japonais.

Kaimoko Sho, "Ouverture des yeux"

Moi, Nichiren, je suis seul, sans un seul allié.

Nanjo Hyoe Shichiro dono gosho, "Lettre à Hyoe Shichiro" ("Encouragement à une personne malade" )

Il ne s'agit pas de prendre ces déclarations hors contexte. Ces déclarations sont le contexte. S'il s'agissait simplement de remarques isolées qui pourraient être excusées ou rationalisées, mais ces déclarations sont répétées quasiment ad naseum.

Contrairement à son affirmation, Nichiren avait en réalité de nombreux partisans et alliés, y compris un grand nombre de samouraïs. Le bouddhisme au Japon, surtout pendant la période de Kamakura, était une affaire plutôt violente. Beaucoup de sectes bouddhistes entretenaient de petites armées, et certains des enseignants influents avaient au moins une petite bande de guerriers armés à leur sujet. Certains érudits ont suggéré que Nichiren, aussi, maintenait une petite armée, ce qui n’est pas déraisonnable à envisager. Et même s'il y a eu de violents affrontements entre diverses sectes bouddhistes japonaises, à ma connaissance, Nichiren est le seul dirigeant bouddhiste à préconiser le meurtre au nom de la religion.

À plusieurs reprises, les partisans de Nichiren ont été accusés d'incendie volontaire, même d’assassinats, charges qu'ils ont nié en rejetant la faute sur les croyants Nembutsu (Terre Pure). La contre-accusation était qu'ils étaient entourés par des gens qui voulaient la chute de Nichiren. Ce sentiment de persécution paranoïaque résonne encore parmi certains disciples contemporains de Nichiren.

Aujourd'hui, ces croyants Nichiren soutiendront que son bouddhisme radical appartient au passé. Cependant, ma propre expérience en tant que membre d'une tradition Nichiren depuis 12 ans, les expériences de beaucoup d'autres personnes que j'ai connues et auxquelles j'ai parlé, ainsi que de nombreuses anecdotes publiées et des épisodes documentés, racontent toutes une histoire différente. Les germes de l'intolérance et de l'extrémisme de Nichiren continuent de mûrir et de porter leurs fruits.

Et c'est le point: les extrémistes bouddhistes et les fondamentalistes ne sont pas contenus simplement dans un ou deux pays asiatiques. Ils peuvent être dans votre ville, dans votre quartier, dans la rue, peut-être à côté de vous. Ils peuvent ne pas être dangereux, et pourtant, l'extrémisme n'est presque jamais inoffensif.


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trophy Washington Post, 21 juin 2013

silver Yakuo-bon tokui sho, "Essence du Chapitre du Médecin-Roi"

bronze Konichibo gosho, "Lettre à Konichi-bo"

[4] Alicia et Daigan Matsunaga, Fondations du bouddhisme japonais Vol. II, Livres bouddhistes internationaux, Los Angeles-Tokyo, 1976; et d'autres.

[5] Rodd, Laurel Rasplica, Nichiren: Une biographie, Arizona State University, 1978

[6] Petzold, Bruno, Prophète bouddhiste Nichiren: Une Lotus au soleil, Tokyo: Hokke Journal, Inc., 1978

[7] Moko Tsukai Gosho, "Écrire sur les envoyés mongols"

Toutes les citations de Nichiren tirées des versions SGI de ces écrits se trouvent dans la série Major Writings of Nichiren Daishonin.

http://theendlessfurther.com/n​ichiren- ... st-terror/
Auteur : Repons12
Date : 20 juil.19, 09:01
Message : Bonsoir tout lemonde, juste une petite baffouille pour vous dire que je me rends et dépose les armes après 27 ans de vie commune, le lavage de cerveau version reyjukaï à une fois de plus fonctionné et à bousillé un couple de plus : le mien...Il faut dire qu'à à force d'entendre que tu es une personne unique avec de grandes valeurs, que tu es quazi capable de construire ton propre empire, car tu as une force et une capacité de diriger ta vie sans l'aide de personne et si jamais tu venais à en douter, les réunions hebdomadaires, mensuelles et annuelles sont là pour te le regonfler à bloc voir même de t'engueuler un peu car tu vaux mieux que ça, mais que c'est pas grave car lui aussi est passé par des moments de doutes et avait même étai jusqu'à arrêter de pratiquer....Et puis n'oublions pas que vous devez rester en contact quotidiennement avec vos supérieurs ou avec vos pigeons enrôlés...Conclusion, on en veut + tels un champion supportés par ses fans, et petit à petit, tout en douceur en gentillesse et surtout avec beaucoup de compassion et de compréhension, on vous embobine, on vous enchante à tel point que certains ne sont plus capables psychologiquement de quitter ce cercle qui vous veut tant de bien ,car au dehors on ne vous traite pas comme ça, sauf si vous pratiquez le reyjukaï bien sûr, car selon on ne sait qui, celui ou celle qui amène le bien et te donnera de l'amour sera récompensé pour ces bonnes actions et son petit nettoyage de Karma, par contre celui ou celle qui sème le mal, la discorde et le chaos se rependront autour de lui. ( ça vous rappelle rien ? )
Par contre pour ceux qui ne sont pas adepte malgrès le rabachage des ainés rencontrés au détour d'une soirée ou simplement d'une discussion tout à fait " innocente " et impromptue, discussion qui bifurque très vites lorsqu' arrive à la fameuse phrase : " Tu sais, moi je fais une pratique avec des amis qui aide beaucoup à avancer dans la vie, qui te ferait le plus grand bien, puis rassures toi c'est une pratique laïque et non religieuse, personne ne te force à pratiquer, d'ailleurs, il, y a une réunion Mercredi chez une copine (car malgrè le paquet de réunion au centre Méli..... de Nantes et les divers activités entre reyjukayens et hyennes, ils font des réunions chez les uns et les autres ( et bien souvent devant leurs enfants qui pour certains ne sont agés que de quelques années ! ) pour réciter le soutra du lotus, soutra de 13 pages je crois, tirés d'"un autre soutra qui lui contient environs 450 pages ! Et blablater sur le pouvoir de la puissance du bouddhisme à l'européenne pour être quelqu'un de bien, de fort qui nettoie quotidiennement son karma en faisant de bonnes actions ( je vais vomir ;( ), faire le bien et toutes sortes de choses déjà entendues depuis des millénaires, la même rengaine le même pouvoir à la japonaise, vicieux, pervers et silencieux, et ceux qui me traite de raciste à une fois de plus tout compris et , qu'il aille voir de lui-même l'ambiance qu'il règne dans leur forum !
Lire le soutra x fois par jour ( comptez 20 bonnes minutes de lecture, enfin de récitation )devant son autel (représentant à la fois la mémoire des morts par rapport à son karma venant directement des ancêtres, oui je sais ils ont bon dos! Ainsi que les personnes proches et vivantes le tout entrecoupé par le célèbre tube transcendant NAMUMYORENGUEKYO, mais ça doit pa s'écrire comme ça, mais on s'en tape royal car c'est illisible, cherche pas à comprendre c'est une clef qui ouvre l'esprit, ça fait pas mal ) tout seul ou à plusieurs prendrait trop de temps avant d'aller bosser ( la méditation oui, mais en livre de poche svp ) , Mais de toute façon et une fois de plus, il faut un être supérieur pour déchiffrer ce soutra, car il est incompréhensible, et je défis quiconque de le traduire clairement et compréhensible pour nous, simple mortel... Mais bon c'est pas grave car en plus de faire livre, il ouvre les portes de l'esprit ! Une sorte de serrure du nirvana.Il faut savoir aussi que le nouveau pigeaon venu, va devoir au fur et à mesure doucement mais sûrement, appâter au moins 2 pigeons de préférence paumés ou en rupture, dépressifs, le plus manipulables et naïfs possibles pour enfin devenir membre actif ! ).
Ce qui est étrange, c'est le nombre de personnes faisant parti du corps enseignant présent dans cette semi-secte dangereuse à mon goût pour le faible équilibre mental de certain...
Quand on arrive à entendre dans un de leur colloque devant 200/300 personnes " heu oui mon père m'a violée à maintes reprises et souvent violemment de mes six ans jusqu'à mes treize ans, mais grâce à la pratique je lui ai pardonné et d'ailleurs il est ici avec moi..." fin de citation et de conneries; j' en appelle à tout ceux ( hommes, femmes, enfants ) qui ont des choses à dire sur le reyukaï positives comme négatives.
Auteur : Yvon
Date : 22 juil.19, 00:09
Message : Reiyukai

Reiyukai (霊友会 en Japonais) signifie association de l'amitié spirituelle. Il fait partie des Shinshūkyō, nouveaux mouvements religieux au Japon.

Créé en 1920 au Japon, implanté en France en 1979, le bouddhisme Reiyukai appartient à l'école du Mahayana qui affirme que l'Éveil est accessible à tous les êtres. Pragmatique, il se définit comme enseignement bouddhiste destiné aux laïcs.

Ce mouvement s’appuie essentiellement sur le Soutra du Lotus, considéré dans le bouddhisme Mahayana comme l'enseignement ultime du Bouddha Shakyamuni, et notamment sur deux concepts essentiels : l’affirmation, d’une part, que tous les êtres sans distinction, peuvent suivre le chemin de l’Éveil, et l’assertion, d’autre part, que le développement du potentiel humain et spirituel de chacun repose sur des pratiques accomplies au sein de la vie quotidienne. Il invite à suivre l’exemple des bodhisattvas du Soutra du Lotus qui œuvrent pour le bonheur des êtres.

En France, il est cité comme secte par la commission Brard de 19953 bien que toutefois non répertorié parmi les « Groupes et mouvances » listés par l'Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l'Individu (Unadfi)4.



Histoire
Au Japon[modifier

Kakutaro KUBO (1892-1944)

Kakutaro Kubo fonde le bouddhisme Reiyukai au Japon en 1920. Convaincu que la prospérité de toute société est liée au niveau de conscience et d’humanité des individus qui la composent, il n’a de cesse de trouver comment aider les êtres humains à édifier un monde en paix et à répondre aux problèmes causés par une société en expansion industrielle vertigineuse. Il s’intéresse alors tout particulièrement à la Trilogie du Soutra du Lotus, à l’automne 1919, commence à l’étudier et à en pratiquer quotidiennement la récitation. Il saisit une idée maîtresse de cet enseignement : les êtres humains doivent donner une dimension essentielle à leur vie par leurs propres efforts. Grâce au progrès du système éducatif, presque tous ses compatriotes savent lire et écrire. Il réalise que, pour la première fois dans l’histoire, les conditions sont réunies pour que tous les citoyens aient directement accès à l’enseignement du Bouddha et s’engagent pleinement dans la pratique de cet enseignement. Il fonde alors le bouddhisme laïque Reiyukai1.

Kimi KOTANI (1901-1971)

À la mort du Fondateur en 1944, sa belle-sœur Kimi Kotani devient la première présidente et assume l'ensemble des fonctions de direction. Sous son influence, le mouvement accroît son développement. Selon elle, il est essentiel, dans cette période d’après-guerre, d'œuvrer à la construction de l'être humain : elle invite les pratiquants à redoubler d'efforts, en vue de leur évolution et de l'épanouissement de tous. À partir de 1950, le Reiyukai accorde aussi une attention plus particulière à la jeunesse et crée, pour eux, des lieux de rencontres et de pratique, édifie un collège et un lycée dont l'objectif essentiel est le développement harmonieux de la personne, en dehors de tout esprit de compétition.

Kimi Kotani engagera le Reiyukai dans de nombreuses actions humanitaires et sociales, parfois en collaboration avec des associations internationales comme la Croix-Rouge5.

Tsugunari KUBO

À la mort de Kimi Kotani en 1971, Tsugunari Kubo, son neveu, lui succède. Docteur en philosophie indienne, auteur de nombreux ouvrages consacrés à l’analyse de la philosophie bouddhiste et à l’étude de textes bouddhiques6,7, en particulier du Soutra du Lotus, il offre une analyse intellectuelle des fondements philosophiques de la pratique du Reiyukai. À son initiative, le Reiyukai se dote d’une bibliothèque d’œuvres bouddhiques rares que consultent les spécialistes du monde entier8,9,10 et fonde à Tokyo l’Université Internationale d’Études Bouddhiques11. Il quitte la présidence du Reiyukai en 1996.

Masaharu SUEYOSHI12 a été élu 5e président après le décès d'Ichitaro Ogata survenu le 6 avril 2013.

Au Japon, le Reiyukai est enregistré au Ministère de l'Éducation comme congrégation religieuse, déclarée d'utilité publique.

Du Japon à la France
En 1975, une jeune diplômée de lettres classiques part au Japon où elle enseigne pendant cinq ans la littérature française à l’Université de Nagoya. Elle y rencontre son mari et par son intermédiaire, le Reiyukai. Mus tous deux par leur souhait de rendre accessible aux Français la pratique du Soutra du Lotus, ils s'installent en France en 1979 et fondent l'association Reiyukai, régie par la loi du 1er juillet 1901, enregistrée à la préfecture de Loire-Atlantique.

Le souhait du Reiyukai de coopérer, en harmonie avec les autres traditions bouddhistes implantées en France, au bon développement et à une meilleure connaissance de l’enseignement du Bouddha, se concrétise, dès 1995, par une implication dans divers projets collectifs comme l’Université Bouddhique Européenne13.

L'association Reiyukai devient membre de l’Union bouddhiste européenne14 (European Buddhist Union) en 1997, ses objectifs étant de favoriser le développement de relations amicales entre les organisations bouddhistes d’Europe et leur coopération sur des sujets d’intérêt commun, leur permettre de travailler en synergie et de favoriser ainsi la connaissance de cet enseignement. Claudine Shinoda, directrice spirituelle au sein du Reiyukai, est élue vice-présidente de l’Union Bouddhiste Européenne en 2002, et présidente en 2005.

Doctrine[modifier
Il s'inspire du bouddhisme Nichiren et s’appuie sur 3 soutras : le Soutra du Lotus, le Soutra de la Pleine Conscience selon la méthode du bodhisattva Vertu Universelle et le Soutra aux Sens Innombrables. Les fondateurs du Reiyukai ont sélectionné des extraits essentiels de ces 3 soutras pour constituer le soutra bleu et permettre aux membres une récitation quotidienne compatible avec la vie des laïcs. Le Soutra bleu s’ouvre sur l’évocation de tous les bodhisattvas qui ont contribué à préserver et faire connaître ces soutras. L’ensemble du soutra bleu est un encouragement à suivre le chemin des bodhisattvas qui souhaitent leur propre éveil et celui de tous les êtres.


Schisme
En 1938 un nouveau groupe se sépare de la branche principale et aboutit à la création du Risshō Kōsei Kai.

Développement[modifier
Il compte plus de 3 millions de membres dans le monde15, et il existe des centres Reiyukai dans de nombreux pays : Japon, Inde, Sri Lanka, Corée, Thaïlande, Philippines, Népal, Taiwan, États-Unis, Canada, Pérou, Bolivie, Brésil, Mexique, Paraguay, France, Italie, Espagne.

En France le Reiyukai avait été inscrit dans la liste du rapport commission parlementaire sur les sectes en 1995 (Mouvements sectaires de 50 à 500 adeptes)3. Mais non répertorié parmi les "groupes et mouvances sectaires" comme le précise les Associations de Défense des familles et de l'Individu.

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