La WT / CC et les instance jéhoviste semble vouloir continuer à nier le problème et pratiquent ad nauseam la chasse aux témoins

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Les victimes d'abus des Témoins de Jéhovah craignent une chasse aux sorcières".
Les Témoins de Jéhovah tentent par tous les moyens de mettre la main sur les comptes rendus d'interviews de personnes qui ont coopéré à une enquête sur les abus. Les victimes craignent que leur identité puisse être retracée par l'organisation religieuse, rapporte Trouw.
Les chercheurs de l'université d'Utrecht ont mené l'étude en interrogeant des victimes et d'autres personnes impliquées dans la manière dont les Témoins de Jéhovah ont traité les incidents d'abus en interne.
La recherche a montré l'année dernière que les victimes sont très négatives quant au traitement de leur plainte. Les trois quarts des plaignants donnent une note négative, la note la plus courante étant même 1.
Arbitrage interne
L'étude a été menée en réponse aux rapports d'abus sexuels au sein de l'église. Des centaines de rapports ont été reçus par la ligne d'assistance téléphonique qui a été mise en place.
L'organisation, qui compte 30 000 membres aux Pays-Bas, ne dénonce pas les auteurs d'abus sexuels à la police. Ils sont jugés en interne, dans des commissions dites judiciaires. Des rapports sur ces procès internes et sur les conversations des délinquants avec les anciens sont établis et conservés.
Dans la recherche de l'Université d'Utrecht, 750 personnes ont coopéré. 300 d'entre eux ont déclaré avoir été eux-mêmes victimes d'abus.
Les Témoins de Jéhovah essaient maintenant de demander du matériel de recherche par toutes sortes de procédures. Dans les ministères, mais aussi à l'université.
Chasse aux sorcières
Lorsque l'information est rendue publique, les participants craignent une chasse aux sorcières. Kees van den Bos, responsable de la recherche, déclare à Trouw que "la protection des participants à la recherche est primordiale".
"Il s'agit d'une affaire très sensible qui peut également être retracée de manière anonyme, car elle concerne une petite communauté. Par exemple, des personnes ont raconté avec leurs propres mots ce qui leur est arrivé et en reliant les réponses, vous obtenez rapidement un soupçon de qui cela concerne. La possibilité d'une chasse aux sorcières doit être évitée."
Un porte-parole des Témoins de Jéhovah a répondu à Trouw que leur demande portait sur des documents anonymes. "Dans le respect total de la vie privée de chacun et conformément à la politique d'AVG.
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Cordialement