L'un d'entre vous a t'il déjà compris qu'Abraham avait reçu plusieurs promesses différentes.
Celle-ci : Genèse 12:3
- Je bénirai ceux qui te bénissent, et je maudirai celui qui appelle le mal sur toi. Et vraiment, toutes les familles du sol seront bénies par ton moyen. »
Celle ci : Genèse 18:18
- En effet, il va vraiment devenir une nation grande et forte, et toutes les nations de la terre seront bénies par son moyen.
Nous avons ici une promesse faite à Abraham et sa répétition. Dans ces 2 textes,
le moyen, c'est Abraham. Aucune mention d'une postérité.
Et effectivement Abraham est l'homme qui a permis que toutes les nations de la terre soient bénies un jour..
Seulement, une autre promesse, différente, est venu s'ajouter et non pas remplacer celles que nous venons de voir.
Genèse 22:18.
- Du ciel, l’ange de Jéhovah appela Abraham une deuxième fois16 et lui dit : « Jéhovah déclare : “Je jure par moi-même que, puisque tu as fait cela et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique,17 à coup sûr je te bénirai et à coup sûr je rendrai tes descendants aussi nombreux que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance prendra possession des villes de ses ennemis.18 Et par le moyen de ta descendance, toutes les nations de la terre se procureront une bénédiction, parce que tu as écouté ma voix.”
Cette fois ci, le moyen n'est plus Abraham, mais sa descendance.
J'ai lu que Thomas a cité Galates 3:8 et 9.
- Or le passage des Écritures, voyant que Dieu déclarerait les gens des nations justes sur la base de la foi, a annoncé d’avance la bonne nouvelle à Abraham, en disant : « Par ton moyen toutes les nations seront bénies. » Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi. -
Or, ce texte cite Genèse 18:18 et Genèse 12:3, mais pas Genèse 22. Or Genèse 12 et 18 ne parlent d'aucune postérité, c'est Abraham qui est
le moyen du salut.
Ainsi Paul relie le fait que des gens des nations seraient déclarés justes sur la base de la foi, non pas à la descendance, mais à Abraham, ce dernier étant le père de tous ceux qui ont foi.
Qu'explique Paul en Galates 3:1 à 9 ? Que c'est la foi qui sauve et non pas la Loi. Le texte se termine ainsi :
Ceux qui sont attachés à la foi sont donc en train d’être bénis avec Abraham, qui a eu foi
Il n'est donc à aucun moment fait référence à la postérité dans le contexte qui précède la citation choisie, hors contexte, par Thomas.
Ce n'est qu'à partir du verset 14 que le texte intègre l'action de Jésus pour ensuite citer, non pas Genèse 12 ou Genèse 18, mais uniquement Genèse 22 où le moyen n'est plus Abraham, mais Jésus et ceux qui lui appartiennent.
Thomas est donc hors sujet, il confond 2 promesses.
Toute sa construction ne repose plus sur la bible.
Ainsi comme les promesses faites à Abraham, et citées par Thomas, ont pour objet la foi des chrétiens juifs ou non, et seulement la foi en opposition à la Loi, alors oui, la promesse faite à Abraham que sa foi sauverait des gens des nations se réalisait déjà au premier siècle.
Par Abraham, par son moyen, pas son exemple de foi, les nations étaient bénies dès le premier siècle par le fait que des non juifs devenaient des chrétiens élus. Nous sommes d'accord.
Cependant, cette promesse faite à Abraham s'arrêtait là, elle ne concernait pas encore Jésus.
L'erreur de Thomas est de confondre 2 promesses différentes alors qu'elles ont pour objets 2 notions différentes. Genèse 12 et 18 nous apprennent que Abraham est le père de tous les humains qui ont foi, alors que Génèse 22 nous apprend en qui il faut avoir foi pour être sauvé.
Ainsi, les nations qui seront bénies par la postérité seront elles aussi des enfants d'Abraham, par leur foi, tout en n'étant pas la postérité d'Abraham.
Si vous comprenez qu'être un enfant d'Abraham, c'est avoir la foi, et simplement la foi, vous comprendrez que tous les chrétiens oints ou non sont des enfants d'Abraham. Par contre, la postérité d'Abraham de la promesse est beaucoup plus réduite puisque Paul insiste pour dire que seul Jésus est cette postérité en y ajoutant ceux qui lui sont unis, formant avec lui un seul "individu".
Je ne change donc absolument rien à mon explication.
T a écrit :Des chrétiens qui ne sont pas unis à Jésus, qui ne lui appartiennent pas, ça n'existe pas !
Ben si. La preuve:
Rév 14.
- Puis j’ai vu, et regardez ! l’Agneau debout sur le mont Sion, et avec lui 144 000 ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. 2 J’ai entendu un bruit venant du ciel, comme le bruit d’un torrent et comme le bruit d’un fort tonnerre ; et le bruit que j’ai entendu était comme celui de chanteurs qui s’accompagnent à la harpe. 3 Et ils chantent ce qui semble être un chant nouveau devant le trône et devant les quatre créatures vivantes et les anciens ; et personne n’était capable d’apprendre ce chant à fond, à part les 144 000, qui ont été achetés de la terre. 4 Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges. Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille. Ils ont été achetés parmi les humains comme premiers fruits pour Dieu et pour l’Agneau, 5 et il ne s’est pas trouvé de tromperie dans leur bouche ; ils sont sans tache
Donc 144000 oints, achetés par Jésus.
Et je dirais seulement 144000 !. Est ce symbolique ? Non puisque même le texte s'en étonne et qu'une solution est exprimée: ils sont peu nombreux car ils sont offerts à Dieu comme premiers fruits.
Voilà pourquoi 144000 seulement, le reste de la récolte n'est pas offert à Dieu.
Seulement médites sur la phrase :
Ils ont été achetés parmi les humains comme premiers fruits pour Dieu
Ainsi, nous apprenons que la raison de leur achat par Jésus est qu'il les offre à Dieu. Il les a achetés pour cela, et ça explique qu'ils ne soient que 144000.
Ce qui amène la conclusion logique suivante : si Jésus a besoin d'acheter des humains pour les offrir à Dieu, il n'a pas besoin d'acheter ceux qu'il ne va pas offrir à Dieu ce qui fait que le reste de la récolte, les non-offerts à Dieu, n'ont pas besoin d'être achetés par Jésus, en tout cas pas avant ce moment là.
J'insiste aussi sur cette expression :
Ce sont ceux qui continuent à suivre l’Agneau où qu’il aille
L'expression "
ce sont ceux" est toujours limitative et signifie qu'ils sont les seuls qui suivent Jésus au ciel.
une preuve, ce texte :
De plus, une voix venant du ciel dit : « Voici mon Fils, le bien-aimé, qui a mon approbation. »
Littéralement "celui-ci est mon fils" avec comme mot grec le singulier de "ce sont ceux..." Combien de personnes concernées ici par ce témoignage divin. Un seul. Le grec "ce sont ceux" est donc bien limitatif.
Nous comprenons donc que les 144000 sont ceux, les seuls, qui suivent Jésus au ciel..et ils ont été achetés pour cela par Jésus, d'où le nombre relativement restreint..