C'était un homme déterminé à être rigoureusement respectueux de l'ETERNEL en soutenant mordicus qu'il n'y a pas d'autre Dieu à part l'ETERNEL et que donc Jésus est un homme, seulement un homme.
Cette ébauche de la foi est véritablement partie d'un bon sentiment du fait que cet homme (Arius) a voulu par dessus tout, et contre vents et marées, honorer D.IEU.
Arius a donné le mot arianisme.
Arius est un homme natif de Libye né en 256 après Jésus-Christ et mort en 336.
Il étudie à l’école théologique de Lucien d’Antioche avant d’être ordonné prêtre.
Arius adresse sa profession de foi à Alexandre, évêque d'Alexandrie : « Nous reconnaissons un seul Dieu, seul non engendré, seul éternel, seul sans principe, seul véritable, seul immortel, seul sage, seul bon, seul puissant, seul juge de tous, qui conduit et gouverne tout ; le Dieu de la loi, des prophètes et du Nouveau Testament ;
Arius reçoit alors l’appui des évêques de Palestine et se voit accueillir d’abord à Césarée puis à Nicomédie ; de là, sa doctrine se diffuse dans le milieu oriental partisan d’un monothéisme strict, pour lequel la doctrine de la Trinité peut paraître éloignée de l’idée d’un Dieu unique.
L’arianisme est condamné par le concile de Nicée en 325.
L’empereur Constantin défend au peuple de lire les ouvrages d'Arius et ordonne de les détruire, par un édit : « Tous les livres écrits par Arius devront être brûlés partout où ils se trouveront, afin que non seulement son odieuse doctrine soit anéantie, mais que la mémoire n'en passe pas à la postérité. Si quelqu'un est surpris ayant caché un livre d'Arius et ne le brûle pas sur-le-champ, il subira la peine de mort. Le supplice capital suivra immédiatement la découverte de la faute. Que Dieu vous conserve ! »
"L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
"L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 01:28


"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 02:25Je me suis permis d'ajouter en rouge ce qui est à coup sûr un oubli de la part d'Arius.prisca a écrit : 21 janv.25, 01:28 ... Arius adresse sa profession de foi à Alexandre, évêque d'Alexandrie : « Nous reconnaissons un seul Dieu, seul non engendré, seul éternel, seul sans principe, seul véritable, seul immortel, seul sage, seul bon, seul méchant, seul puissant, seul juge de tous, qui conduit et gouverne tout ; le Dieu de la loi, des prophètes et du Nouveau Testament ;
Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 02:26Tu sais que c'est interdit ? Chut on va faire comme si de rien... juste tu modifies et puis moi après je supprime ce message là ou alors je le modifie, tout dépend.Stop ! a écrit : 21 janv.25, 02:25 Je me suis permis d'ajouter en rouge ce qui est à coup sûr un oubli de la part d'Arius.



"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 02:33On sait tous que Dieu est le plus gentil, le plus méchant, le plus grand, le plus petit,
le plus beau, le plus moche... Comment quiconque pourrait-il être plus que lui ?
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Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 04:26Référence exacte?prisca a écrit : 21 janv.25, 01:28 L’empereur Constantin défend au peuple de lire les ouvrages d'Arius et ordonne de les détruire, par un édit : « Tous les livres écrits par Arius devront être brûlés partout où ils se trouveront, afin que non seulement son odieuse doctrine soit anéantie, mais que la mémoire n'en passe pas à la postérité. Si quelqu'un est surpris ayant caché un livre d'Arius et ne le brûle pas sur-le-champ, il subira la peine de mort. Le supplice capital suivra immédiatement la découverte de la faute. Que Dieu vous conserve ! »
Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 21 janv.25, 08:16


"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
Re: "L'arianisme : une ébauche partant d'un bon sentiment.""
Ecrit le 23 janv.25, 00:53Je voudrais vous alerter sur une chose importante. Il s'agit du fait que notre destin s'est joué au premier concile de Nicée puisque deux choix s'offraient aux évêques, celui de suivre la théorie d'Arius et celui de suivre la théorie de Constantin.
Je rappelle qu'Arius prêtre de son état a évoqué avec engouement qu'il soutenait que Jésus peut être un fils de D.IEU (puisqu'il le lit dans l'Evangile) mais que ce fils est complètement subordonné à son Père, et en rien égal à son Père, en rajoutant de plus que Jésus n'existait pas de toute éternité, et en cela Arius avait tort puisque la Bible dit le contraire.
Mais Arius ne pensait pas que Jésus était un second Dieu au même niveau que Dieu le Père. Il croyait que le Fils (Jésus-Christ) était un être créé par le Père et, par conséquent, subordonné à Lui. Pour Arius, cela signifiait qu'il n'y avait qu'un seul Dieu véritable, D.IEU le Père, et que le Fils, bien qu'ayant une nature divine, était une création distincte et inférieure.
En maintenant cette distinction, Arius pensait préserver le monothéisme strict, évitant ainsi toute notion de polythéisme ou de divinité égalitaire entre le Père et le Fils.
En fait, Arius reste paien dans l'âme malgré tout car il conçoit l'existence d'une progéniture divine issue de l'ETERNEL et en cela, que ce fils unique eut été de toute éternité ou pas n'enlève rien au fait qu'il est un Dieu à part entière aussi dans cette explication arienne.
En effet, la conception d'Arius d'une progéniture divine issue de Dieu le Père pourrait être perçue comme une forme de dualité divine, malgré ses efforts pour maintenir un monothéisme strict.
Dans ce contexte, même si Arius refusait l'idée que Jésus soit de la même substance et coéternel avec le Père, il accordait néanmoins au Fils une nature divine unique, ce qui pourrait être interprété comme l'introduction d'une forme de divinité distincte, bien que subordonnée.
Il est vrai que cette vision pourrait paraître paradoxale : en cherchant à préserver l'unicité de Dieu, Arius introduit en même temps l'idée d'une divinité subordonnée, ce qui soulève des questions théologiques complexes sur la nature de Dieu et du Fils. Cette tension entre le désir de maintenir un monothéisme pur et l'attribution d'une nature divine au Fils a été au cœur des controverses qui ont agité l'Église à cette époque.
Mais l'ébauche d'une explication chez Arius est parti d'un meilleur sentiment que les trinitaires qui eux n'ont pas hésité à faire de Jésus un second Dieu complètement égal à l'ETERNEL.
Ce choix a été déterminant pour notre humanité.
Je rappelle qu'Arius prêtre de son état a évoqué avec engouement qu'il soutenait que Jésus peut être un fils de D.IEU (puisqu'il le lit dans l'Evangile) mais que ce fils est complètement subordonné à son Père, et en rien égal à son Père, en rajoutant de plus que Jésus n'existait pas de toute éternité, et en cela Arius avait tort puisque la Bible dit le contraire.
Mais Arius ne pensait pas que Jésus était un second Dieu au même niveau que Dieu le Père. Il croyait que le Fils (Jésus-Christ) était un être créé par le Père et, par conséquent, subordonné à Lui. Pour Arius, cela signifiait qu'il n'y avait qu'un seul Dieu véritable, D.IEU le Père, et que le Fils, bien qu'ayant une nature divine, était une création distincte et inférieure.
En maintenant cette distinction, Arius pensait préserver le monothéisme strict, évitant ainsi toute notion de polythéisme ou de divinité égalitaire entre le Père et le Fils.
En fait, Arius reste paien dans l'âme malgré tout car il conçoit l'existence d'une progéniture divine issue de l'ETERNEL et en cela, que ce fils unique eut été de toute éternité ou pas n'enlève rien au fait qu'il est un Dieu à part entière aussi dans cette explication arienne.
En effet, la conception d'Arius d'une progéniture divine issue de Dieu le Père pourrait être perçue comme une forme de dualité divine, malgré ses efforts pour maintenir un monothéisme strict.
Dans ce contexte, même si Arius refusait l'idée que Jésus soit de la même substance et coéternel avec le Père, il accordait néanmoins au Fils une nature divine unique, ce qui pourrait être interprété comme l'introduction d'une forme de divinité distincte, bien que subordonnée.
Il est vrai que cette vision pourrait paraître paradoxale : en cherchant à préserver l'unicité de Dieu, Arius introduit en même temps l'idée d'une divinité subordonnée, ce qui soulève des questions théologiques complexes sur la nature de Dieu et du Fils. Cette tension entre le désir de maintenir un monothéisme pur et l'attribution d'une nature divine au Fils a été au cœur des controverses qui ont agité l'Église à cette époque.
Mais l'ébauche d'une explication chez Arius est parti d'un meilleur sentiment que les trinitaires qui eux n'ont pas hésité à faire de Jésus un second Dieu complètement égal à l'ETERNEL.
Ce choix a été déterminant pour notre humanité.



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