Rien est très exagéré

Vous avez émis l'idée que l'enfant ne développe une "conscience de soi" que vers 24 mois, vous avez donc suggéré que cette "conscience de soi" n'est pas innée mais le fruit d'une élaboration.
Je suis assez d'accord avec votre sentence mais de qui parlez-vous ?Didjey a écrit :aucune démonstration scientifique, aucun argument même le plus rationnel et le plus irréfutable au monde ne peut faire le poids face à une croyance fermement ancrée.
"Je le" connais déjà très bien.Gérard C. Endrifel a écrit : ↑07 juil.25, 09:05 Concernant Tony Parsons vous devriez en faire alors.
Vu les quelques recherches que j'ai faites sur le bonhomme, je dirais catégoriquement non.
La première chose que fera un esclave après avoir quitté son maître, c'est s'en trouver un autre encore pire que le précédent. Et il n'y a pas pire maître que soi-même. - "Principe d’élévation - Réalité ou Illusionnisme pervers ?" G. C. Endrifel
Juste un petit conseil amical, chère Pauline : si jamais "vous" pensez que quelque chose d'important puisse être "suggéré" dans "mes" propos, alors "je vous" invite à "me" poser directement la question pour en avoir le cœur net. Ça évitera bien des malentendus.pauline.px a écrit : ↑07 juil.25, 09:33 Vous avez émis l'idée que l'enfant ne développe une "conscience de soi" que vers 24 mois, vous avez donc suggéré que cette "conscience de soi" n'est pas innée mais le fruit d'une élaboration.
Tout à fait.Vous avez donc admis implicitement qu'il s'agit d'un processus qui commence par "aucune conscience de soi" (si c'est possible ?) jusqu'à une conscience de soi réflexive capable de s'autoétudier, de percevoir sa propre pensée comme un objet, voire de songer qu'en soi un être échappe à la matérialité et jouit d'une existence propre.
Le terme "spectre" est trop ambigu, voilà pourquoi "je vous" ai demandé gentiment de bien vouloir en préciser le sens, ce que malheureusement "vous vous" refusez à faire. "Je" ne peux donc pas commenter ce paragraphe-là à cause de la polysémie des termes.À moins d'imaginer un brutal saut discret passant de "0 conscience de soi" à "1 conscience de soi" instantanément, c'est vous même qui envisagez le spectre.
Le bébé Homo Sapiens n'a pas la moindre notion ni de "soi", ni de "mère".Je note que l'enfant âgé de moins de 24 mois a probablement une "conscience de soi" qui englobe dans son "soi" sa mère
Le seuil de 24 mois nous invite à songer que cette "conscience de soi" n'est pas le fruit d'un endoctrinement.
Il n'y a pas de "vous" pour pouvoir avoir une idée toute faite de quoi que ce soit.Votre souci est que vous avez une idée toute faite du "soi".
Fantasme et projection anthropomorphique.Les insectes sociaux ont sans doute une conscience de soi avec un "soi" qui n'est pas réduit à leur individualité matérielle.
Il n'a jamais été prétendu ici qu'il s'agissait d'un changement brutal de type on/off, comme si "on" appuyait sur un interrupteur pour allumer une ampoule.Je note enfin que vous suggérez que cette "conscience de soi" relève de l'illusion humaine, ce n'est donc qu'une élaboration qui, là encore, nous invite à envisager un continuum.
Les guillemets permettent tout simplement d'employer des termes tout en indiquant clairement qu"on" ne croit absolument pas au concept auquel ces termes renvoient. C'est sans autre prétention.Hélas, il ne suffit pas de mettre des guillemets à "je" pour dissiper l'illusion.
La conscience de soi est un processus d'une extrême complexité dont seul le primate Homo Sapiens est capable.Par ailleurs, je considère que la "conscience de soi" avec un "soi" individualisé peut être très élaborée mais peut aussi être très frustre quand il s'agit simplement de savoir que l'on existe sans confusion avec ce qui est autour, que l'on peut être menacé voire perturbé par ce qui est autour, et qu'il faut préserver ce "soi" et donc connaître ses limites, ses aptitudes et certaines différences tactiques entre "soi" et le reste de l'univers.
Il n'y a ni "vous", ni "moi", ni "quelqu'un" pour pouvoir en parler.Je suis assez d'accord avec votre sentence mais de qui parlez-vous ?
de vous ou de moi ?
Ce qui "me" paraît évident dans "vos" propos, c'est surtout l'ignorance de faits scientifiques fermement démontrés depuis pourtant plusieurs décennies, ainsi que la projection de cette ignorance sur l'interlocuteur.Que savez-vous de moi dans ce domaine de la "conscience de soi" ? Quelle est ma croyance fermement ancrée ?
Revenons sur cette Lapalissade.
Pourquoi parler de l'être humain comme n'étant "rien"?
Toutes les espèces animales ont leurs propres spécificités, voilà pourquoi ça s'appelle des "espèces".Si on est logique on remarque donc chez l'humain au moins cette spécificité unique sur terre.
Le fait est qu'il n'y a pas "quelqu'un" pour pouvoir se libérer de l'illusion du "je-me-moi". L'illusion se dissipe d'elle-même, ou demeure d'elle-même.Et bizarrement le fait d'avoir cette spécificité permet aussi en parallèle soit à l'humain soit à quelque chose d'autre ou à rien du tout de se libérer de cette illusion pour appréhender des réalités dont les autres animaux n'ont pas idée.
Un ego imaginaire.Résultat : l'humain est certes un animal avec un ego
C'est aussi cet ego imaginaire qui pousse le primate Homo Sapiens à détruire l'environnement et à massacrer "ses" congénères pour des raisons idéologiques, politiques ou religieuses.mais paradoxalement cette ânerie illusoire donne accès à des horizons assez merveilleux.
En effet, mais si on va par là c'est l'ego tout seul qui s'imagine être une personne dans le corps d'un homo sapiens.
Je parlais de la spécificité d'avoir un ego hypertrophié.a écrit :Toutes les espèces animales ont leurs propres spécificités, voilà pourquoi ça s'appelle des "espèces".
Voilà pourquoi j'ai mis aussi, à ton intention spéciale, "rien du tout"a écrit : Le fait est qu'il n'y a pas "quelqu'un" pour pouvoir se libérer de l'illusion du "je-me-moi". L'illusion se dissipe d'elle-même, ou demeure d'elle-même.
Cela se produit librement, et ce n'est ni bien, ni mal.
a écrit :Un ego imaginaire.
On le saura.a écrit :C'est aussi cet ego imaginaire qui pousse le primate Homo Sapiens à détruire l'environnement et à massacrer "ses" congénères pour des raisons idéologiques, politiques ou religieuses.
Pas vraiment. C'est plutôt l'imagination débordante du primate Homo Sapiens qui le pousse à imaginer un "moi" (ego) et à y croire.
Cet ego est seulement imaginaire, voilà pourquoi il est qualifié d'illusion.Je parlais de la spécificité d'avoir un ego hypertrophié.
Justement, il n'y a pas de "on" pour pouvoir savoir quoi que ce soit.On le saura.
On le saura.
Photo qui ne rend pas compte de la progression du phénomène... ''Par exemple, les bébés montrent des préférences pour la voix et l'odeur de leur mère très tôt, ce qui peut être considéré comme une forme primitive de reconnaissance.''
Choix d'auteur ou distinction?1) Les 24 mois ne constituent aucunement un "seuil". Ce n'est qu'une moyenne assez grossière.
2) Le terme "endoctrinement" revêt un caractère particulièrement péjoratif et ne convient donc pas du tout ici. Celui de "conditionnement" est très nettement préférable.
''Il n'y a pas de vous'' s'adresse à qui?Il n'y a pas de "vous" pour pouvoir avoir une idée toute faite de quoi que ce soit.
(à chaque fois que le projecteur sera braqué sur le membre plutôt que sur le sujet, au mépris de l'article C-24 de la charte, il y aura systématiquement une réponse de ce genre-là, désolé).
On ne croit pas??Les guillemets permettent tout simplement d'employer des termes tout en indiquant clairement qu"on" ne croit absolument pas au concept auquel ces termes renvoient. C'est sans autre prétention.
Ce qui est faux : ''Plusieurs espèces animales ont montré des signes de reconnaissance de soi dans le test du miroir : des chimpanzés, des bonobos et des orangs-outans ont réussi le test, ainsi que certains dauphins et des éléphants d'Asie.''La conscience de soi est un processus d'une extrême complexité dont seul le primate Homo Sapiens est capable.
Il ne faut surtout pas confondre la conscience de soi avec la capacité d'identifier d'autres individus distincts les uns des autres.
- la conscience de soi est un procédé extrêmement complexe qui nécessite le langage articulé.
"Je" répète : pas de langage articulé, pas de conscience de soi.
La contradiction dans l'expression même...Il n'y a ni "vous", ni "moi", ni "quelqu'un" pour pouvoir en parler.
De scoop en scoop qu'on dirait un Tarzan du scoop...
Oui, merci le bullshit de l'intelligence artificielle (probablement), mais ce phénomène de reconnaissance est commun à quasiment tous les mammifères. Cela ne signe aucunement l'existence réelle d'un "je-me-moi".ronronladouceur a écrit : ↑08 juil.25, 03:15 Photo qui ne rend pas compte de la progression du phénomène... ''Par exemple, les bébés montrent des préférences pour la voix et l'odeur de leur mère très tôt, ce qui peut être considéré comme une forme primitive de reconnaissance.''
Il n'y a pas de "qui" à "qui" quoi que ce soit puisse être adressé.''Il n'y a pas de vous'' s'adresse à qui?
Le "on" est tout aussi illusoire que le "je-me-moi".On ne croit pas??
Encore du gros bullshit de l'intelligence artificielle ou d'une source idoine qui opère ici un glissement sémantique entre "reconnaissance de soi" (déjà très abusif) et "conscience de soi" qui sont deux procédés cognitifs totalement différents.Ce qui est faux : ''Plusieurs espèces animales ont montré des signes de reconnaissance de soi dans le test du miroir : des chimpanzés, des bonobos et des orangs-outans ont réussi le test, ainsi que certains dauphins et des éléphants d'Asie.''
Et donc langage articulé conscience de soi... Mais le soi n'existant pas??
Tout à fait.ronronladouceur a écrit : ↑08 juil.25, 03:58 Et donc langage articulé conscience de soi... Mais le soi n'existant pas?
L'expression "configuration neurologique" appliquée au cerveau est incorrecte car il n'y a pas à proprement parler de nerfs dans le cerveau.À propos, quelle est l'importance de la condition du cerveau ou de sa configuration neurologique dans la façon d'appréhensder le réel?
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