Comment le Coran a été préservé
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La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
La religion musulmane l'Islam, se veut une révélation en langue arabe de la religion originelle d'Adam, de Noé, et de tous les prophètes parmi lesquels elle place aussi Jésus. Ainsi, elle se présente comme un retour à la religion d'Abraham (appelé, en arabe, Ibrahim par les musulmans) du point de vue de la croyance, le Coran le définissant comme étant la voie d'Ibrahim (millata Ibrahim) c'est-à-dire une soumission exclusive à Allah.
- slamani
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Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 08 juil.09, 07:28salut,
La mémorisation du Coran, à l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), de même qu’aujourd’hui, par des millions de musulmans :
Le Coran, qui est l’Écriture religieuse des musulmans, a été révélé en arabe au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette révélation s’est faite petit à petit, par fragments, sur une période de vingt-trois ans, tant sous la forme de courts versets que sous la forme de longs chapitres (sourates).(1)
Le Coran (litt. « récitation ») est un ouvrage distinct de la sounnah du Prophète qui elle, constitue un recueil (en plusieurs ouvrages) de ses actes et de ses paroles rapportés par ses compagnons (hadiths).
Lorsqu’il recevait la révélation, le Prophète la transmettait directement à ses compagnons en leur récitant fidèlement les mots qu’il avait reçus, et dans le même ordre. Cela apparaît évident lorsque nous considérons qu’il répétait même les paroles de Dieu qui lui étaient personnellement adressées, comme par exemple « qoul » (qui signifie « dit », à l’impératif comme dans « dit aux gens, ô Mohammed, que…).
Le style et l’éloquence du Coran en font un texte relativement facile à mémoriser. En fait, Dieu affirme qu’il s’agit là d’une de ses plus grandes qualités, car elle facilite sa préservation et sa mémorisation (Coran 44:58; 54:17, 22, 32, 40), surtout pour une société arabe qui s'enorgueillissait d’une longue tradition de composition et de récitation de poèmes. Michael Zwettler écrit que :
« À ces époques reculées, alors que l’écriture était à peine utilisée, la mémorisation et la transmission orale étaient pratiquées à un degré qui nous est pratiquement inconnu et étranger, aujourd’hui. »(2)
La révélation était donc facilement mémorisée par une grande partie des gens de la communauté du Prophète.
Le Prophète encourageait ses compagnons à apprendre chaque verset qui lui était révélé et à le transmettre aux autres. Il leur suggérait également, comme acte d’adoration, de réciter le Coran sur une base régulière, de même qu’au cours des prières. De cette façon, les musulmans de l’époque entendaient fréquemment les mêmes versets récités à répétition; ils les mémorisaient et les récitaient à leur tour lorsqu’ils faisaient leurs prières. C’est ainsi que le Coran tout entier fut mémorisé mot pour mot par certains compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi eux, Zaid ibn Thabit, Oubayy ibn Ka’b, Mouadh ibn Jabal, et Abou Zaid.(3)
Non seulement les mots du Coran étaient-ils mémorisés, mais aussi leur prononciation, qui plus tard allait devenir une véritable science appelée « tajwid », la science de la prononciation exacte de chaque lettre et de chaque mot du Coran, en tenant compte également des liaisons et du contexte syntaxique. Grâce à cette science, de nos jours, de nombreux non-arabophones arrivent à réciter le Coran aussi bien que des arabophones.
Par ailleurs, l’ordre des sourates et des versets du Coran a été agencé par le Prophète lui-même et était bien connu de ses compagnons. [4] Chaque Ramadan, l’ange Gabriel venait faire réciter le Coran tout entier au Prophète; ce dernier répétait après l’ange, en présence de certains compagnons.[5] L’année de sa mort, Gabriel le lui fit réciter deux fois en entier.[6] Ainsi, l’ordre des versets dans chaque sourate, de même que l’ordre des sourates, a également été mémorisé par les compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
Plus tard, lorsque certains compagnons allèrent s’installer dans d’autres provinces, ils enseignèrent la récitation du Coran à ces nouvelles populations.[7] De cette façon, le Coran fut mémorisé par de nombreuses personnes à travers toute l’Arabie, et même au-delà.
En fait, la mémorisation du Coran devint une véritable tradition qui se perpétua à travers les siècles, dans le monde musulman, grâce, entre autres, à l’implantation d’écoles de mémorisation.[8] Dans ces écoles, les élèves mémorisaient le Coran et apprenaient les règles de tajwid en présence d’un maître qui avait lui-même appris d’un autre maître, de sorte qu’il s’était créé une véritable chaîne d’apprentissage qui remontait jusqu’au Prophète de Dieu lui-même. Cet apprentissage durait (et dure toujours) de trois à six ans. Lorsque l’apprentissage est terminé, l’élève reçoit un certificat officiel (ijaza) attestant qu’il maîtrise les règles de récitation et qu’il peut désormais réciter le Coran de la même manière que le récitait le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
L’image ci-dessus représente un certificat typique (ijaza) accordé à la personne qui a terminé l’apprentissage du Coran, certificat qui atteste que cette personne fait partie de la chaîne d’apprentissage remontant au Prophète de l’islam. Le certificat ci-dessus est celui du qari Mishari bin Rashid al-Afasy, un qari (réciteur) bien connu du Koweit, accordé par le sheikh Ahmad al-Ziyyat. L’image est une courtoisie de (http://www.alafasy.com.)
A.T. Welch, un orientaliste non-musulman, écrit :
« Pour les musulmans, le Coran est bien plus qu’une Écriture sacrée comme on l’entend généralement en Occident. Pour la vaste majorité [des musulmans], à travers les siècles, le Coran, a toujours été avant tout un texte oral, c’est-à-dire la forme sous laquelle il a d’abord été révélé, une « récitation » qu’a psalmodié Mohammed à ses fidèles sur une période de plus de vingt ans… Les révélations étaient mémorisées par certains compagnons de Mohammed du vivant de ce dernier, et la tradition orale ainsi établie s’est poursuivie, jusqu’à nos jours, de façon plus ou moins indépendante, et peut-être même supérieure au Coran écrit… À travers les siècles, la tradition orale du Coran a été perpétuée par les réciteurs professionnels (qourra). Jusqu’à tout récemment, la récitation du Coran a rarement été pleinement appréciée en Occident. »[9]
Le Coran est probablement l’unique livre, parmi les livres religieux et laïques confondus, qui ait été mémorisé en entier par des millions de personnes à travers le monde.[10]
L’orientaliste Kenneth Cragg écrit que :
« … ce phénomène de récitation du Coran signifie que le texte a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. On ne peut donc le considérer comme une antiquité ni comme un document historique provenant d’un passé lointain. La récitation a fait du Coran un Livre présent à toutes les époques de l’histoire de l’islam, à chaque génération, et a fait en sorte qu’il ne soit jamais relégué à un simple rôle de référence. » [11]
Footnotes:
(1) Muhammad Hamidullah, Introduction to Islam, London: MWH Publishers, 1979, p.17.
(2) Michael Zwettler, The Oral Tradition of Classical Arabic Poetry, Ohio State Press, 1978, p.14.
(3) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.525.
(4) Ahmad von Denffer, Ulum al-Quran, The Islamic Foundation, UK, 1983, p.41-42; Arthur Jeffery, Materials for the History of the Text of the Quran, Leiden: Brill, 1937, p.31.
(5] Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.519.
(6) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.518 & 520.
(7] Ibn Hisham, Seerah al-Nabi, Cairo, n.d., Vol.1, p.199.
(8) Labib as-Said, The Recited Koran, traduit par Morroe Berger, A. Rauf, et Bernard Weiss, Princeton: The Darwin Press, 1975, p.59.
(9) The Encyclopedia of Islam, ‘The Quran in Muslim Life and Thought.’
(10) William Graham, Beyond the Written Word, UK: Cambridge University Press, 1993, p.80.
(11) Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
La mémorisation du Coran, à l’époque du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), de même qu’aujourd’hui, par des millions de musulmans :
Le Coran, qui est l’Écriture religieuse des musulmans, a été révélé en arabe au prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette révélation s’est faite petit à petit, par fragments, sur une période de vingt-trois ans, tant sous la forme de courts versets que sous la forme de longs chapitres (sourates).(1)
Le Coran (litt. « récitation ») est un ouvrage distinct de la sounnah du Prophète qui elle, constitue un recueil (en plusieurs ouvrages) de ses actes et de ses paroles rapportés par ses compagnons (hadiths).
Lorsqu’il recevait la révélation, le Prophète la transmettait directement à ses compagnons en leur récitant fidèlement les mots qu’il avait reçus, et dans le même ordre. Cela apparaît évident lorsque nous considérons qu’il répétait même les paroles de Dieu qui lui étaient personnellement adressées, comme par exemple « qoul » (qui signifie « dit », à l’impératif comme dans « dit aux gens, ô Mohammed, que…).
Le style et l’éloquence du Coran en font un texte relativement facile à mémoriser. En fait, Dieu affirme qu’il s’agit là d’une de ses plus grandes qualités, car elle facilite sa préservation et sa mémorisation (Coran 44:58; 54:17, 22, 32, 40), surtout pour une société arabe qui s'enorgueillissait d’une longue tradition de composition et de récitation de poèmes. Michael Zwettler écrit que :
« À ces époques reculées, alors que l’écriture était à peine utilisée, la mémorisation et la transmission orale étaient pratiquées à un degré qui nous est pratiquement inconnu et étranger, aujourd’hui. »(2)
La révélation était donc facilement mémorisée par une grande partie des gens de la communauté du Prophète.
Le Prophète encourageait ses compagnons à apprendre chaque verset qui lui était révélé et à le transmettre aux autres. Il leur suggérait également, comme acte d’adoration, de réciter le Coran sur une base régulière, de même qu’au cours des prières. De cette façon, les musulmans de l’époque entendaient fréquemment les mêmes versets récités à répétition; ils les mémorisaient et les récitaient à leur tour lorsqu’ils faisaient leurs prières. C’est ainsi que le Coran tout entier fut mémorisé mot pour mot par certains compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi eux, Zaid ibn Thabit, Oubayy ibn Ka’b, Mouadh ibn Jabal, et Abou Zaid.(3)
Non seulement les mots du Coran étaient-ils mémorisés, mais aussi leur prononciation, qui plus tard allait devenir une véritable science appelée « tajwid », la science de la prononciation exacte de chaque lettre et de chaque mot du Coran, en tenant compte également des liaisons et du contexte syntaxique. Grâce à cette science, de nos jours, de nombreux non-arabophones arrivent à réciter le Coran aussi bien que des arabophones.
Par ailleurs, l’ordre des sourates et des versets du Coran a été agencé par le Prophète lui-même et était bien connu de ses compagnons. [4] Chaque Ramadan, l’ange Gabriel venait faire réciter le Coran tout entier au Prophète; ce dernier répétait après l’ange, en présence de certains compagnons.[5] L’année de sa mort, Gabriel le lui fit réciter deux fois en entier.[6] Ainsi, l’ordre des versets dans chaque sourate, de même que l’ordre des sourates, a également été mémorisé par les compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
Plus tard, lorsque certains compagnons allèrent s’installer dans d’autres provinces, ils enseignèrent la récitation du Coran à ces nouvelles populations.[7] De cette façon, le Coran fut mémorisé par de nombreuses personnes à travers toute l’Arabie, et même au-delà.
En fait, la mémorisation du Coran devint une véritable tradition qui se perpétua à travers les siècles, dans le monde musulman, grâce, entre autres, à l’implantation d’écoles de mémorisation.[8] Dans ces écoles, les élèves mémorisaient le Coran et apprenaient les règles de tajwid en présence d’un maître qui avait lui-même appris d’un autre maître, de sorte qu’il s’était créé une véritable chaîne d’apprentissage qui remontait jusqu’au Prophète de Dieu lui-même. Cet apprentissage durait (et dure toujours) de trois à six ans. Lorsque l’apprentissage est terminé, l’élève reçoit un certificat officiel (ijaza) attestant qu’il maîtrise les règles de récitation et qu’il peut désormais réciter le Coran de la même manière que le récitait le Prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).
L’image ci-dessus représente un certificat typique (ijaza) accordé à la personne qui a terminé l’apprentissage du Coran, certificat qui atteste que cette personne fait partie de la chaîne d’apprentissage remontant au Prophète de l’islam. Le certificat ci-dessus est celui du qari Mishari bin Rashid al-Afasy, un qari (réciteur) bien connu du Koweit, accordé par le sheikh Ahmad al-Ziyyat. L’image est une courtoisie de (http://www.alafasy.com.)
A.T. Welch, un orientaliste non-musulman, écrit :
« Pour les musulmans, le Coran est bien plus qu’une Écriture sacrée comme on l’entend généralement en Occident. Pour la vaste majorité [des musulmans], à travers les siècles, le Coran, a toujours été avant tout un texte oral, c’est-à-dire la forme sous laquelle il a d’abord été révélé, une « récitation » qu’a psalmodié Mohammed à ses fidèles sur une période de plus de vingt ans… Les révélations étaient mémorisées par certains compagnons de Mohammed du vivant de ce dernier, et la tradition orale ainsi établie s’est poursuivie, jusqu’à nos jours, de façon plus ou moins indépendante, et peut-être même supérieure au Coran écrit… À travers les siècles, la tradition orale du Coran a été perpétuée par les réciteurs professionnels (qourra). Jusqu’à tout récemment, la récitation du Coran a rarement été pleinement appréciée en Occident. »[9]
Le Coran est probablement l’unique livre, parmi les livres religieux et laïques confondus, qui ait été mémorisé en entier par des millions de personnes à travers le monde.[10]
L’orientaliste Kenneth Cragg écrit que :
« … ce phénomène de récitation du Coran signifie que le texte a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. On ne peut donc le considérer comme une antiquité ni comme un document historique provenant d’un passé lointain. La récitation a fait du Coran un Livre présent à toutes les époques de l’histoire de l’islam, à chaque génération, et a fait en sorte qu’il ne soit jamais relégué à un simple rôle de référence. » [11]
Footnotes:
(1) Muhammad Hamidullah, Introduction to Islam, London: MWH Publishers, 1979, p.17.
(2) Michael Zwettler, The Oral Tradition of Classical Arabic Poetry, Ohio State Press, 1978, p.14.
(3) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.525.
(4) Ahmad von Denffer, Ulum al-Quran, The Islamic Foundation, UK, 1983, p.41-42; Arthur Jeffery, Materials for the History of the Text of the Quran, Leiden: Brill, 1937, p.31.
(5] Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.519.
(6) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.518 & 520.
(7] Ibn Hisham, Seerah al-Nabi, Cairo, n.d., Vol.1, p.199.
(8) Labib as-Said, The Recited Koran, traduit par Morroe Berger, A. Rauf, et Bernard Weiss, Princeton: The Darwin Press, 1975, p.59.
(9) The Encyclopedia of Islam, ‘The Quran in Muslim Life and Thought.’
(10) William Graham, Beyond the Written Word, UK: Cambridge University Press, 1993, p.80.
(11) Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 09 juil.09, 20:40Tout a fait mais il y a le cas particulier des hadith qudsi qui viendraient en première ligne de Dieu.... mais pourtant ne seraient pas dans le Coran...Le Coran (litt. « récitation ») est un ouvrage distinct de la sounnah du Prophète qui elle, constitue un recueil (en plusieurs ouvrages) de ses actes et de ses paroles rapportés par ses compagnons (hadiths).
Et pourtant il y a eu des variantes avec des sourates en plus, en moinsLe style et l’éloquence du Coran en font un texte relativement facile à mémoriser. En fait, Dieu affirme qu’il s’agit là d’une de ses plus grandes qualités, car elle facilite sa préservation et sa mémorisation (Coran 44:58; 54:17, 22, 32, 40), surtout pour une société arabe qui s'enorgueillissait d’une longue tradition de composition et de récitation de poèmes.

Donc beaucoup étaient morts a la bataille de YamamaLa révélation était donc facilement mémorisée par une grande partie des gens de la communauté du Prophète.

comme le montrent les variantes, les mémorisateurs n'étaient pas tous d'accord...
Et pourtant uthman fut prevenu par Hudayfa que les musulmans divergeaient et c'est que qui a précipité la deuxième collecte :Le Prophète encourageait ses compagnons à apprendre chaque verset qui lui était révélé et à le transmettre aux autres. Il leur suggérait également, comme acte d’adoration, de réciter le Coran sur une base régulière, de même qu’au cours des prières. De cette façon, les musulmans de l’époque entendaient fréquemment les mêmes versets récités à répétition; ils les mémorisaient et les récitaient à leur tour lorsqu’ils faisaient leurs prières. C’est ainsi que le Coran tout entier fut mémorisé mot pour mot par certains compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Parmi eux, Zaid ibn Thabit, Oubayy ibn Ka’b, Mouadh ibn Jabal, et Abou Zaid.(3)
Tiens tiens, Masud et Ubayy font leur retour...Hudhaifah therefore said to Othman: "Oh Commander of the Faithful, be careful of the people." He answered, "What is the problem?" Hudhaifah said, "I took part in the expedition against Armenia where there were Iraqis as well as Syrians. But the Syrians follow the reading of the Qur'an according to Ubai ibn Ka`b, and they say some things which the Iraqis have not heard, so the latter accuse them of unbelief. In the same way the Iraqis, who follow the reading of Ibn Mas`ud, read some things which the Syrians have not heard. and the Syrians accuse them of unbelief. Restrain this people before they differ in the book, as do the Jews and the Christians."
Dans le meilleur des cas, le premier codex date du caliphat de Abu Bakr et donc est postérieur à la mort du Prophète... donc il est impossible de démontrer que le contenu intégral du Coran en tant que livre était fixé avec son accord surtout vu l'existence des variantesPar ailleurs, l’ordre des sourates et des versets du Coran a été agencé par le Prophète lui-même et était bien connu de ses compagnons. [4] Chaque Ramadan, l’ange Gabriel venait faire réciter le Coran tout entier au Prophète; ce dernier répétait après l’ange, en présence de certains compagnons.[5] L’année de sa mort, Gabriel le lui fit réciter deux fois en entier.[6] Ainsi, l’ordre des versets dans chaque sourate, de même que l’ordre des sourates, a également été mémorisé par les compagnons du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui).

Citons le Coran de Ali qui classait les sourates par ordre chronologique et non selon l'ordre que nous connaissons aujourd'hui
Justement certaines variantes se sont installées dans les régions en dehors de l'Arabie comme l'irak du SudPlus tard, lorsque certains compagnons allèrent s’installer dans d’autres provinces, ils enseignèrent la récitation du Coran à ces nouvelles populations.[7] De cette façon, le Coran fut mémorisé par de nombreuses personnes à travers toute l’Arabie, et même au-delà.
En conclusion citons Ibn Umar qui déclara
"Let none of you say 'I have acquired the whole of the Qur'an'. How does he know what all of it is when much of the Qur'an has disappeared? Rather let him say 'I have acquired what has survived.'"
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 09 juil.09, 22:31Le Coran écrit :
Le Coran tout entier a été mis par écrit au fur et à mesure de sa révélation à Mohammed par certains de ses compagnons lettrés, dont le plus connu était Zaid ibn Thabit.[1) Parmi les autres scribes, il y avait également Oubayy ibn Ka’b, Ibn Mas’oud, Mou’awiyah ibn Abi-Soufyan, Khalid ibn Walid et Zoubayr ibn Awwam.[2) Les versets étaient écrits sur des pièces de cuir, sur des parchemins, sur l’os d’omoplate de certains animaux et sur des tiges de palmier desséchées.[3)
La codification du Coran sous forme de livre a été faite peu après la bataille de Yamamah (en l’an 11 de l’Hégire – 633 de notre ère), après la mort du Prophète, durant le califat d’Abou Bakr. De nombreux compagnons sont morts en martyrs au cours de cette bataille et l’on craignait qu’à moins qu’une copie écrite du Coran tout entier ne soit produite, certaines parties puissent être perdues à jamais avec la mort de ceux qui les avait mémorisées. Par conséquent, suivant la suggestion d’Omar de mettre le Coran tout entier par écrit, Zaid ibn Thabit fut nommé par Abou Bakr à la tête d’un comité qui allait devoir colliger tous les versets écrits ici et là et produire une copie renfermant le Coran dans toute son intégralité.[4) Afin de préserver cette compilation de toute erreur, le comité n’accepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence du Prophète et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu le Prophète réciter les versets en question.[5) Une fois complétée et approuvée à l’unanimité par les compagnons du Prophète, cette copie du Coran fut gardée par Abou Bakr (mort en l’an 13 de l’Hégire), puis transférée au calife ‘Omar, puis à fille d’Omar et veuve du Prophète, Hafsah.[6)
Le troisième calife, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) demanda à Hafsah de lui envoyer le manuscrit du Coran, qui était sous sa garde, et demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées. Cette tâche revint aux compagnons Zaid ibn Thabit, Abdoullah ibn Az-Zoubair, Sa’id ibn As-’As, et Abdour-Rahman ibn Harith ibn Hisham.[7) Lorsque les copies furent complétées (en l’an 25 de l’Hégire), Outhman rendit à Hafsah le manuscrit original et envoya les copies aux principales provinces musulmanes.
Un certain nombre d’érudits non-musulmans qui ont étudié la question de la compilation et de la préservation du Coran ont conclu à l’authenticité de ce dernier. John Burton, à la fin de son ouvrage étoffé sur la compilation du Coran, affirme que le Coran, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est :
« … un texte qui nous est parvenu exactement sous la même forme que celle dans laquelle il a été arrangé et approuvé par le Prophète. (…) Ce que nous tenons aujourd’hui dans nos mains, c’est le moushaf de Mohammed. »[8)
Kenneth Cragg décrit la transmission du Coran de l’époque de la révélation à nos jours comme « un texte qui a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. »[9)
Schwally, quant à lui, affirme que :
« En ce qui concerne la révélation, nous pouvons être certains que la transmission de son texte a été faite en respectant avec exactitude la disposition qu’en avait faite le Prophète. »[10)
La crédibilité historique du Coran est encore soutenue par le fait que l’une des copies envoyées par le calife Outhman existe toujours aujourd’hui. Elle se trouve au musée de la ville de Tashkent, en Ouzbékistan. Selon le programme « Mémoire du monde » de l’Unesco, une division des Nations Unies, « il s’agit de la version définitive, connue comme étant le moushaf de ‘Outhman. »[11)
Ce manuscrit, gardé par le Conseil musulman d’Ouzbékistan, est la plus ancienne version écrite du Coran. Il s’agit de la version définitive, connue sous le nom de « moushaf de ‘Outhman ». Cette photo est une courtoisie du Registre international de la Mémoire du monde.
Un fac-similé du moushaf qui se trouve à Tashkent est disponible à la Bibliothèque de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis.[12) Cette copie est une preuve que le Coran qui est en circulation, de nos jours, est identique à celui de l’époque du Prophète. Une copie du moushaf envoyée en Syrie (et reproduite avant qu’un incendie ne détruise la Mosquée Jaami’, où elle se trouvait, en 1892) se trouve également au Musée Topkapi d’Istanboul [13) et, un manuscrit ancien, rédigé sur des peaux de gazelle, se trouve à Dar al-Koutoub as-Soultaniyyah, en Égypte. D’anciens manuscrits datant de diverses périodes de l’histoire islamique trouvés à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, au Musée Chester Beatty, à Dublin (Irlande) et au Musée de Londres ont été comparés à ceux de Tashkent, de Turquie et d’Égypte, et il a été conclu qu’aucun n’avait subi la moindre modification et que tous correspondaient au texte original.[14)
Par ailleurs, l’Institut Koranforschung, de l’Université de Munich (Allemagne) a recueilli près de 42 000 copies anciennes du Coran, certaines complètes et d’autres non. Après environ cinquante années de recherches, ils ont rapporté n’avoir trouvé aucune différence entre les différentes copies, à l’exception d’erreurs de copistes occasionnelles, qui étaient faciles à repérer. Cet institut a malheureusement été détruit par les bombes durant la deuxième guerre mondiale.[15)
Ainsi, grâce aux efforts des compagnons du Prophète, et avec l’aide de Dieu, le Coran que nous possédons aujourd’hui est récité de la même manière que lors de sa révélation. Cela en fait l’unique Écriture religieuse qui soit encore mémorisée complètement et comprise dans sa langue originale. Comme le déclarait Sir William Muir : « Il n’existe probablement aucun autre livre, dans le monde, qui soit passé à travers douze siècles [aujourd’hui quatorze] tout en conservant une telle pureté de texte. »[16)
Cela confirme d’ailleurs la promesse faite par Dieu, dans le Coran :
« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel; et c’est Nous qui le garderons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Le Coran a été préservé à la fois sous forme orale et sous forme écrite, comme aucun autre livre ne l’a été; et chaque forme a constitué une preuve de l’authenticité de l’autre.
Footnotes:
[1) Jalal al-Din Suyuti, Al-Itqan fee ‘Uloom al-Quran, Beirut: Maktab al-Thiqaafiyya, 1973, Vol.1, p.41 & 99.
[2) Ibn Hajar al-’Asqalani, Al-Isabah fee Taymeez as-Sahabah, Beirut: Dar al-Fikr, 1978; Bayard Dodge, The Fihrist of al-Nadeem: A Tenth Century Survey of Muslim Culture, NY: Columbia University Press, 1970, p.53-63.
Muhammad M. Azami, dans Kuttab al-Nabi, Beirut: Al-Maktab al-Islami, 1974, mentionne plus de 48 personnes qui écrivaient pour le Prophète.
[3) Al-Harith al-Muhasabi, Kitab Fahm al-Sunan, cité dans Suyuti, Al-Itqan fi ‘Uloom al-Quran, Vol.1, p.58.
[4) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.201 & 509; Vol.9, Hadith No.301.
[5) Ibn Hajar al-’Asqalani, Fath al-Bari, Vol.9, p.10-11.
[6) Sahih Al-Boukhari, Vol.6, Hadith No.201.
[7) Sahih Al-Boukhari Vol.4, Hadith No.709; Vol.6, Hadith No.507
[8) John Burton, The Collection of the Quran, Cambridge: Cambridge University Press, 1977, p.239-40.
[9) Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
[10) Schwally, Geschichte des Qorans, Leipzig: Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung,1909-38, Vol.2, p.120.
[11) (http://www.unesco.org.)
I. Mendelsohn, “The Columbia University Copy Of The Samarqand Kufic Quran”, The Moslem World, 1940, p. 357-358.
A. Jeffery & I. Mendelsohn, “The Orthography Of The Samarqand Quran Codex”, Journal Of The American Oriental Society, 1942, Volume 62, pp. 175-195.
[12) The Muslim World, 1940, Vol.30, p.357-358
[13) Yusuf Ibrahim al-Nur, Ma’ al-Masaahif, Dubai: Dar al-Manar, 1st ed., 1993, p.113
[14) Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.157
[15) Mohammed Hamidullah, Muhammad Rasullullah, Lahore: Idara-e-Islamiat, n.d., p.179.
[16) Sir William Muir, Life of Mohamet, London, 1894, Vol.1, Introduction.
Le Coran tout entier a été mis par écrit au fur et à mesure de sa révélation à Mohammed par certains de ses compagnons lettrés, dont le plus connu était Zaid ibn Thabit.[1) Parmi les autres scribes, il y avait également Oubayy ibn Ka’b, Ibn Mas’oud, Mou’awiyah ibn Abi-Soufyan, Khalid ibn Walid et Zoubayr ibn Awwam.[2) Les versets étaient écrits sur des pièces de cuir, sur des parchemins, sur l’os d’omoplate de certains animaux et sur des tiges de palmier desséchées.[3)
La codification du Coran sous forme de livre a été faite peu après la bataille de Yamamah (en l’an 11 de l’Hégire – 633 de notre ère), après la mort du Prophète, durant le califat d’Abou Bakr. De nombreux compagnons sont morts en martyrs au cours de cette bataille et l’on craignait qu’à moins qu’une copie écrite du Coran tout entier ne soit produite, certaines parties puissent être perdues à jamais avec la mort de ceux qui les avait mémorisées. Par conséquent, suivant la suggestion d’Omar de mettre le Coran tout entier par écrit, Zaid ibn Thabit fut nommé par Abou Bakr à la tête d’un comité qui allait devoir colliger tous les versets écrits ici et là et produire une copie renfermant le Coran dans toute son intégralité.[4) Afin de préserver cette compilation de toute erreur, le comité n’accepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence du Prophète et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu le Prophète réciter les versets en question.[5) Une fois complétée et approuvée à l’unanimité par les compagnons du Prophète, cette copie du Coran fut gardée par Abou Bakr (mort en l’an 13 de l’Hégire), puis transférée au calife ‘Omar, puis à fille d’Omar et veuve du Prophète, Hafsah.[6)
Le troisième calife, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) demanda à Hafsah de lui envoyer le manuscrit du Coran, qui était sous sa garde, et demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées. Cette tâche revint aux compagnons Zaid ibn Thabit, Abdoullah ibn Az-Zoubair, Sa’id ibn As-’As, et Abdour-Rahman ibn Harith ibn Hisham.[7) Lorsque les copies furent complétées (en l’an 25 de l’Hégire), Outhman rendit à Hafsah le manuscrit original et envoya les copies aux principales provinces musulmanes.
Un certain nombre d’érudits non-musulmans qui ont étudié la question de la compilation et de la préservation du Coran ont conclu à l’authenticité de ce dernier. John Burton, à la fin de son ouvrage étoffé sur la compilation du Coran, affirme que le Coran, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est :
« … un texte qui nous est parvenu exactement sous la même forme que celle dans laquelle il a été arrangé et approuvé par le Prophète. (…) Ce que nous tenons aujourd’hui dans nos mains, c’est le moushaf de Mohammed. »[8)
Kenneth Cragg décrit la transmission du Coran de l’époque de la révélation à nos jours comme « un texte qui a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. »[9)
Schwally, quant à lui, affirme que :
« En ce qui concerne la révélation, nous pouvons être certains que la transmission de son texte a été faite en respectant avec exactitude la disposition qu’en avait faite le Prophète. »[10)
La crédibilité historique du Coran est encore soutenue par le fait que l’une des copies envoyées par le calife Outhman existe toujours aujourd’hui. Elle se trouve au musée de la ville de Tashkent, en Ouzbékistan. Selon le programme « Mémoire du monde » de l’Unesco, une division des Nations Unies, « il s’agit de la version définitive, connue comme étant le moushaf de ‘Outhman. »[11)
Ce manuscrit, gardé par le Conseil musulman d’Ouzbékistan, est la plus ancienne version écrite du Coran. Il s’agit de la version définitive, connue sous le nom de « moushaf de ‘Outhman ». Cette photo est une courtoisie du Registre international de la Mémoire du monde.
Un fac-similé du moushaf qui se trouve à Tashkent est disponible à la Bibliothèque de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis.[12) Cette copie est une preuve que le Coran qui est en circulation, de nos jours, est identique à celui de l’époque du Prophète. Une copie du moushaf envoyée en Syrie (et reproduite avant qu’un incendie ne détruise la Mosquée Jaami’, où elle se trouvait, en 1892) se trouve également au Musée Topkapi d’Istanboul [13) et, un manuscrit ancien, rédigé sur des peaux de gazelle, se trouve à Dar al-Koutoub as-Soultaniyyah, en Égypte. D’anciens manuscrits datant de diverses périodes de l’histoire islamique trouvés à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, au Musée Chester Beatty, à Dublin (Irlande) et au Musée de Londres ont été comparés à ceux de Tashkent, de Turquie et d’Égypte, et il a été conclu qu’aucun n’avait subi la moindre modification et que tous correspondaient au texte original.[14)
Par ailleurs, l’Institut Koranforschung, de l’Université de Munich (Allemagne) a recueilli près de 42 000 copies anciennes du Coran, certaines complètes et d’autres non. Après environ cinquante années de recherches, ils ont rapporté n’avoir trouvé aucune différence entre les différentes copies, à l’exception d’erreurs de copistes occasionnelles, qui étaient faciles à repérer. Cet institut a malheureusement été détruit par les bombes durant la deuxième guerre mondiale.[15)
Ainsi, grâce aux efforts des compagnons du Prophète, et avec l’aide de Dieu, le Coran que nous possédons aujourd’hui est récité de la même manière que lors de sa révélation. Cela en fait l’unique Écriture religieuse qui soit encore mémorisée complètement et comprise dans sa langue originale. Comme le déclarait Sir William Muir : « Il n’existe probablement aucun autre livre, dans le monde, qui soit passé à travers douze siècles [aujourd’hui quatorze] tout en conservant une telle pureté de texte. »[16)
Cela confirme d’ailleurs la promesse faite par Dieu, dans le Coran :
« En vérité, c’est Nous qui t’avons révélé le Rappel; et c’est Nous qui le garderons, certes, (contre toute altération). » (Coran 15:9)
Le Coran a été préservé à la fois sous forme orale et sous forme écrite, comme aucun autre livre ne l’a été; et chaque forme a constitué une preuve de l’authenticité de l’autre.
Footnotes:
[1) Jalal al-Din Suyuti, Al-Itqan fee ‘Uloom al-Quran, Beirut: Maktab al-Thiqaafiyya, 1973, Vol.1, p.41 & 99.
[2) Ibn Hajar al-’Asqalani, Al-Isabah fee Taymeez as-Sahabah, Beirut: Dar al-Fikr, 1978; Bayard Dodge, The Fihrist of al-Nadeem: A Tenth Century Survey of Muslim Culture, NY: Columbia University Press, 1970, p.53-63.
Muhammad M. Azami, dans Kuttab al-Nabi, Beirut: Al-Maktab al-Islami, 1974, mentionne plus de 48 personnes qui écrivaient pour le Prophète.
[3) Al-Harith al-Muhasabi, Kitab Fahm al-Sunan, cité dans Suyuti, Al-Itqan fi ‘Uloom al-Quran, Vol.1, p.58.
[4) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith Nos.201 & 509; Vol.9, Hadith No.301.
[5) Ibn Hajar al-’Asqalani, Fath al-Bari, Vol.9, p.10-11.
[6) Sahih Al-Boukhari, Vol.6, Hadith No.201.
[7) Sahih Al-Boukhari Vol.4, Hadith No.709; Vol.6, Hadith No.507
[8) John Burton, The Collection of the Quran, Cambridge: Cambridge University Press, 1977, p.239-40.
[9) Kenneth Cragg, The Mind of the Quran, London: George Allen & Unwin, 1973, p.26.
[10) Schwally, Geschichte des Qorans, Leipzig: Dieterich’sche Verlagsbuchhandlung,1909-38, Vol.2, p.120.
[11) (http://www.unesco.org.)
I. Mendelsohn, “The Columbia University Copy Of The Samarqand Kufic Quran”, The Moslem World, 1940, p. 357-358.
A. Jeffery & I. Mendelsohn, “The Orthography Of The Samarqand Quran Codex”, Journal Of The American Oriental Society, 1942, Volume 62, pp. 175-195.
[12) The Muslim World, 1940, Vol.30, p.357-358
[13) Yusuf Ibrahim al-Nur, Ma’ al-Masaahif, Dubai: Dar al-Manar, 1st ed., 1993, p.113
[14) Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.157
[15) Mohammed Hamidullah, Muhammad Rasullullah, Lahore: Idara-e-Islamiat, n.d., p.179.
[16) Sir William Muir, Life of Mohamet, London, 1894, Vol.1, Introduction.
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 09 juil.09, 22:39Comment est il possible de dire que le coran a été préservé alors qu'on sais que le calife Otman a brulé les manuscrits que Mahomet prétend avoir reçu ! :
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... entes_news
Les musulmans ne peuvent dire que Le coran actuel est authentique par rapport aux manuscrits de leur "prophète" !
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... entes_news
Les musulmans ne peuvent dire que Le coran actuel est authentique par rapport aux manuscrits de leur "prophète" !

Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 10 juil.09, 00:09Et pourtant les codex de Ubayy et Ibn Masud étaient différents de celui de Uthman (supervisé par Zayd)Le Coran tout entier a été mis par écrit au fur et à mesure de sa révélation à Mohammed par certains de ses compagnons lettrés, dont le plus connu était Zaid ibn Thabit.[1) Parmi les autres scribes, il y avait également Oubayy ibn Ka’b, Ibn Mas’oud, Mou’awiyah ibn Abi-Soufyan, Khalid ibn Walid et Zoubayr ibn Awwam.[2) Les versets étaient écrits sur des pièces de cuir, sur des parchemins, sur l’os d’omoplate de certains animaux et sur des tiges de palmier desséchées.[3)
Et ces sources primitives si importantes que tu cites ont disparu...
Le codex d'Hafsa fut détruit plus tard (par Marwân Ibn al-Hakam)La codification du Coran sous forme de livre a été faite peu après la bataille de Yamamah (en l’an 11 de l’Hégire – 633 de notre ère), après la mort du Prophète, durant le califat d’Abou Bakr. De nombreux compagnons sont morts en martyrs au cours de cette bataille et l’on craignait qu’à moins qu’une copie écrite du Coran tout entier ne soit produite, certaines parties puissent être perdues à jamais avec la mort de ceux qui les avait mémorisées. Par conséquent, suivant la suggestion d’Omar de mettre le Coran tout entier par écrit, Zaid ibn Thabit fut nommé par Abou Bakr à la tête d’un comité qui allait devoir colliger tous les versets écrits ici et là et produire une copie renfermant le Coran dans toute son intégralité.[4) Afin de préserver cette compilation de toute erreur, le comité n’accepta que les écrits qui avaient été rédigés en présence du Prophète et exigea deux témoins fiables à l’appui, qui avaient réellement entendu le Prophète réciter les versets en question.[5) Une fois complétée et approuvée à l’unanimité par les compagnons du Prophète, cette copie du Coran fut gardée par Abou Bakr (mort en l’an 13 de l’Hégire), puis transférée au calife ‘Omar, puis à fille d’Omar et veuve du Prophète, Hafsah.[6)
Le troisième calife, Outhman (calife entre l’an 23 et l’an 35 de l’Hégire) demanda à Hafsah de lui envoyer le manuscrit du Coran, qui était sous sa garde, et demanda qu’on en fasse plusieurs copies reliées. Cette tâche revint aux compagnons Zaid ibn Thabit, Abdoullah ibn Az-Zoubair, Sa’id ibn As-’As, et Abdour-Rahman ibn Harith ibn Hisham.[7) Lorsque les copies furent complétées (en l’an 25 de l’Hégire), Outhman rendit à Hafsah le manuscrit original et envoya les copies aux principales provinces musulmanes.

Donc on peut supposer que le codex d'Hafsa != codex d'uthman mais c'est indémontrable sans les sources et surtout cela n'explique pas l'existence des variantes
Oui enfin bon l'ouvrage de John Burton date de 1977...Un certain nombre d’érudits non-musulmans qui ont étudié la question de la compilation et de la préservation du Coran ont conclu à l’authenticité de ce dernier. John Burton, à la fin de son ouvrage étoffé sur la compilation du Coran, affirme que le Coran, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est :
Depuis le Dictionnaire du Coran est apparu et a remis les pendules a l'heure
Kenneth Cragg est un révérend chretien qui a travaillé sur les relations entre l'islam et le christianisme selon Wikipedia : on ne peut pas dire qu'il soit objectifKenneth Cragg décrit la transmission du Coran de l’époque de la révélation à nos jours comme « un texte qui a traversé les siècles en une succession ininterrompue de dévotion. »[9)
et l'ouvrage dont tu parles date de 1973 !

Le Schwally qui est mort en 1919 ? Tu as plus récent comme source ?Schwally, quant à lui, affirme que :
« En ce qui concerne la révélation, nous pouvons être certains que la transmission de son texte a été faite en respectant avec exactitude la disposition qu’en avait faite le Prophète. »[10)
Personne ne nie le fait que Uthman et ses successeurs a voulu standardisé le Coran que nous connaissons... mais cela n'explique pas l'existence des variantes de Masud et UbbayLa crédibilité historique du Coran est encore soutenue par le fait que l’une des copies envoyées par le calife Outhman existe toujours aujourd’hui. Elle se trouve au musée de la ville de Tashkent, en Ouzbékistan. Selon le programme « Mémoire du monde » de l’Unesco, une division des Nations Unies, « il s’agit de la version définitive, connue comme étant le moushaf de ‘Outhman. »[11)
Seul problème : Il n'y avait pas de Coran unifié en tant que livre a l'époque du ProphèteUn fac-similé du moushaf qui se trouve à Tashkent est disponible à la Bibliothèque de l’Université de Columbia, aux Etats-Unis.[12) Cette copie est une preuve que le Coran qui est en circulation, de nos jours, est identique à celui de l’époque du Prophète. Une copie du moushaf envoyée en Syrie (et reproduite avant qu’un incendie ne détruise la Mosquée Jaami’, où elle se trouvait, en 1892) se trouve également au Musée Topkapi d’Istanboul [13) et, un manuscrit ancien, rédigé sur des peaux de gazelle, se trouve à Dar al-Koutoub as-Soultaniyyah, en Égypte. D’anciens manuscrits datant de diverses périodes de l’histoire islamique trouvés à la Bibliothèque du Congrès, à Washington, au Musée Chester Beatty, à Dublin (Irlande) et au Musée de Londres ont été comparés à ceux de Tashkent, de Turquie et d’Égypte, et il a été conclu qu’aucun n’avait subi la moindre modification et que tous correspondaient au texte original.[14)

C'est la le problème fondamental qui détruit toute ta demonstration
Par ailleurs, l’Institut Koranforschung, de l’Université de Munich (Allemagne) a recueilli près de 42 000 copies anciennes du Coran, certaines complètes et d’autres non. Après environ cinquante années de recherches, ils ont rapporté n’avoir trouvé aucune différence entre les différentes copies, à l’exception d’erreurs de copistes occasionnelles, qui étaient faciles à repérer. Cet institut a malheureusement été détruit par les bombes durant la deuxième guerre mondiale.[15)
Il est normal que les Corans qui restent et qui proviennent de la version d'Uthman soient identiques entre eux
mais le ver est dans le fruit puisque l'existence des variantes est averée

Le Sir William Muir qui est mort en 1905 ?Ainsi, grâce aux efforts des compagnons du Prophète, et avec l’aide de Dieu, le Coran que nous possédons aujourd’hui est récité de la même manière que lors de sa révélation. Cela en fait l’unique Écriture religieuse qui soit encore mémorisée complètement et comprise dans sa langue originale. Comme le déclarait Sir William Muir : « Il n’existe probablement aucun autre livre, dans le monde, qui soit passé à travers douze siècles [aujourd’hui quatorze] tout en conservant une telle pureté de texte. »[16)
Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 10 juil.09, 00:16Pour ceux qui n'auraient pas accès au Dictionnaire du Coran, voici un site qui fait un résumé de l'état des doutes des chercheurs sur son authenticité
==> http://anglesdevue.canalblog.com/archiv ... 99933.html
==> http://anglesdevue.canalblog.com/archiv ... 99933.html
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 10 juil.09, 07:47 Les paroles d’un être humain? :
Bien qu’il soit prouvé que le texte du Coran est demeuré intact jusqu’à nos jours, comment pouvons-nous être certains que les mots qui le composent proviennent de Dieu et non d’une autre source? Cette question nous amène à nous pencher sur l’authenticité, l’autorité ou la source du Coran.
Concernant la paternité du Coran, les musulmans croient que Dieu l’a révélé mot pour mot à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cependant, les non-musulmans qui ne sont pas de cet avis ne réfutent pas les témoignages selon lesquels Mohammed, un Arabe qui vivait à la Mecque au 7ème siècle de notre ère, a été le premier à en prononcer les paroles. Et, tel que mentionné plus haut, il n’y a eu, depuis lors, aucun changement à ce qui a été consigné par écrit des paroles qu’il a prononcées.
Pour soutenir la thèse que Dieu est l’auteur du Coran, les musulmans se basent sur une « preuve interne » c’est-à-dire sur des affirmations allant dans ce sens qui proviennent du Coran lui-même (par exemple 4:28; 6:19, 6:92, 27:6, 45:2, etc.). On peut comprendre que les non-musulmans considèrent cette « preuve » avec scepticisme, car pratiquement n’importe qui peut citer des passages de ses écritures qui prétendent que les écritures en question sont une révélation divine. Nous sommes donc contraints par la logique et par le souci d’objectivité de rechercher ailleurs des « preuves externes » prouvant que le Coran est la parole de Dieu et qu’il provient donc d’une source divine.
Pour présenter cette « preuve externe » et trouver la réponse à la question « Qui est l’auteur du Coran? », nous proposons de procéder par élimination en rayant de la liste des réponses possibles toute réponse qui paraîtrait comme définitivement non-plausible. En d’autres termes, nous allons déterminer avec certitude ou (au moins) avec le plus de probabilité possible qui est l’auteur ou la source du Coran en éliminant les candidats potentiels inacceptables.
Les non-musulmans ont des opinions variées et contradictoires sur la source véritable du Coran. La liste suivante des auteurs « possibles » reflète, selon eux, les principales théories :
1) Mohammed
2) Un ou des poètes, ou des savants ou érudits d’origine arabe
3) Des poètes ou des savants ou érudits, ou encore des personnalités religieuses d’origine non-arabe
4) Des moines ou des rabbins (i.e. des sources bibliques ou judéo-chrétiennes)
5) Satan (ou autres « esprits trompeurs » ou « extraterrestres », etc.)
6) Dieu.
Nous pouvons maintenant passer à un examen plus approfondi du texte coranique et de certains événements relatés par des historiens afin de déterminer à quel point ces théories sont plausibles.
Mohammed : Illettré et sans instruction
C’est un fait notoire que Mohammed ne savait ni lire ni écrire (Coran 29:48) et personne, parmi ses contemporains non-musulmans ou parmi les historiens contemporains, ne conteste cela. Il n’a jamais reçu d’éducation ou d’enseignement d’aucune sorte. Il n’a jamais été connu pour composer de la poésie ou de la prose orale. Or, même les savants non-musulmans reconnaissent la grandeur du Coran et l’étendue des textes de loi qu’il renferme et ne trouvent, en lui, aucune contradiction.[1) Son contenu traite, de façon parfaitement cohérente, des relations sociales et économiques, de législation politique et religieuse, d’histoire, de conception de l’univers, des êtres vivants, des idées et des systèmes de pensée, des interactions humaines, de guerre, de paix, de mariage, de culte, de négoce et de tout ce qui touche à la vie en général.
Le Coran n’a jamais été édité ou révisé car il n’a jamais eu besoin de révision ou de correction. Comment tous ces sujets auraient-ils pu être traités avec autant de précision par un Arabe du 7e siècle n’ayant reçu aucune instruction, ne sachant même pas lire et n’ayant donc aucun accès aux rares écrits relatifs à ces sujets? Existe-t-il un autre exemple, dans l’histoire, où un illettré aurait produit un ouvrage de cette envergure?
L’intégrité reconnue de Mohammed
Avant la révélation de l’islam, la sincérité, la franchise et l’honnêteté de Mohammed étaient tellement connues dans sa communauté et parmi ses contemporains qu’ils lui avaient donné le surnom de « Al-Amine » (celui à qui on peut faire confiance). Aucun mensonge ne lui a jamais été attribué, et plusieurs orientalistes occidentaux modernes ont admis que, contrairement aux tentatives de tromperies délibérées faites par d’autres orientalistes dans le passé, il leur apparaît indéniable que le Prophète était profondément et sincèrement convaincu que la révélation lui venait de Dieu Lui-même.[2)
Si son intégrité avait pu être mise en doute et s’il avait vraiment été motivé par le désir de s’attirer une certaine gloire personnelle en produisant le Coran, alors pourquoi en attribuer la source à Dieu plutôt que de prétendre en être lui-même l’auteur? D’autant plus que les païens de la Mecque ne pouvaient que s’émerveiller devant un tel texte et avaient déjà concédé que personne n’était en mesure de produire d’écrit similaire (Coran 2:23-24, 17:88, etc.). Ses ennemis lui offrirent même de devenir ses sujets en lui prêtant allégeance comme roi de la Mecque et de lui donner toutes les richesses auxquelles il pouvait aspirer à la condition qu’il cesse de réciter le Coran. S’il avait vraiment été motivé par la gloire personnelle et par la soif du pouvoir, pourquoi décliner l’offre lorsqu’elle lui fut présentée et lui préférer une vie d’humilité, de simplicité, où il était soumis à la persécution, aux sanctions et même aux attaques hostiles de ceux qui se sentaient menacés par le message du Dieu unique.
De plus, est-il raisonnable de penser que Mohammed, l’illettré, ait pu être l’auteur du Coran pour en tirer un bénéfice personnel et que dans ce même Coran, il se soit critiqué lui-même et ait réprouvé ses propres actions? Par exemple :
« Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. … » (Coran 80:1-2)
Et aussi,
« … Tu craignais les gens alors que Dieu est plus digne d’être craint. » (Coran 33:37)
Les versets 18:23-24 et d’autres versets y font également référence. Pourquoi se serait-il lui-même mis dans l’embarras alors qu’il aurait pu simplement omettre ou modifier à son avantage ces versets du Coran? Ces versets ne le faisaient certainement pas paraître à son avantage si son but avait été d’obtenir pouvoir et prestige. L’existence même de ces versets prouve sans l’ombre d’un doute que Mohammed était véritablement un Messager de Dieu sincère et véridique!
Footnotes:
[1) Voir Fredrick Denny, Islam, NY: Harper & Row, 1987, p.88; Dr. Maurice Bucaille, The Bible, the Quran and Science, Indianapolis: American Trust Publications, 1983, p.163; et H.A.R. Gibb, Wither Islam, NY: A.M.S. Press, 1932, p.350; etc.
[2) Voir, par exemple, H.A.R. Gibb, Mohammedanism, London: Oxford University Press, 1962, p.25
( a suivre...)
Bien qu’il soit prouvé que le texte du Coran est demeuré intact jusqu’à nos jours, comment pouvons-nous être certains que les mots qui le composent proviennent de Dieu et non d’une autre source? Cette question nous amène à nous pencher sur l’authenticité, l’autorité ou la source du Coran.
Concernant la paternité du Coran, les musulmans croient que Dieu l’a révélé mot pour mot à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cependant, les non-musulmans qui ne sont pas de cet avis ne réfutent pas les témoignages selon lesquels Mohammed, un Arabe qui vivait à la Mecque au 7ème siècle de notre ère, a été le premier à en prononcer les paroles. Et, tel que mentionné plus haut, il n’y a eu, depuis lors, aucun changement à ce qui a été consigné par écrit des paroles qu’il a prononcées.
Pour soutenir la thèse que Dieu est l’auteur du Coran, les musulmans se basent sur une « preuve interne » c’est-à-dire sur des affirmations allant dans ce sens qui proviennent du Coran lui-même (par exemple 4:28; 6:19, 6:92, 27:6, 45:2, etc.). On peut comprendre que les non-musulmans considèrent cette « preuve » avec scepticisme, car pratiquement n’importe qui peut citer des passages de ses écritures qui prétendent que les écritures en question sont une révélation divine. Nous sommes donc contraints par la logique et par le souci d’objectivité de rechercher ailleurs des « preuves externes » prouvant que le Coran est la parole de Dieu et qu’il provient donc d’une source divine.
Pour présenter cette « preuve externe » et trouver la réponse à la question « Qui est l’auteur du Coran? », nous proposons de procéder par élimination en rayant de la liste des réponses possibles toute réponse qui paraîtrait comme définitivement non-plausible. En d’autres termes, nous allons déterminer avec certitude ou (au moins) avec le plus de probabilité possible qui est l’auteur ou la source du Coran en éliminant les candidats potentiels inacceptables.
Les non-musulmans ont des opinions variées et contradictoires sur la source véritable du Coran. La liste suivante des auteurs « possibles » reflète, selon eux, les principales théories :
1) Mohammed
2) Un ou des poètes, ou des savants ou érudits d’origine arabe
3) Des poètes ou des savants ou érudits, ou encore des personnalités religieuses d’origine non-arabe
4) Des moines ou des rabbins (i.e. des sources bibliques ou judéo-chrétiennes)
5) Satan (ou autres « esprits trompeurs » ou « extraterrestres », etc.)
6) Dieu.
Nous pouvons maintenant passer à un examen plus approfondi du texte coranique et de certains événements relatés par des historiens afin de déterminer à quel point ces théories sont plausibles.
Mohammed : Illettré et sans instruction
C’est un fait notoire que Mohammed ne savait ni lire ni écrire (Coran 29:48) et personne, parmi ses contemporains non-musulmans ou parmi les historiens contemporains, ne conteste cela. Il n’a jamais reçu d’éducation ou d’enseignement d’aucune sorte. Il n’a jamais été connu pour composer de la poésie ou de la prose orale. Or, même les savants non-musulmans reconnaissent la grandeur du Coran et l’étendue des textes de loi qu’il renferme et ne trouvent, en lui, aucune contradiction.[1) Son contenu traite, de façon parfaitement cohérente, des relations sociales et économiques, de législation politique et religieuse, d’histoire, de conception de l’univers, des êtres vivants, des idées et des systèmes de pensée, des interactions humaines, de guerre, de paix, de mariage, de culte, de négoce et de tout ce qui touche à la vie en général.
Le Coran n’a jamais été édité ou révisé car il n’a jamais eu besoin de révision ou de correction. Comment tous ces sujets auraient-ils pu être traités avec autant de précision par un Arabe du 7e siècle n’ayant reçu aucune instruction, ne sachant même pas lire et n’ayant donc aucun accès aux rares écrits relatifs à ces sujets? Existe-t-il un autre exemple, dans l’histoire, où un illettré aurait produit un ouvrage de cette envergure?
L’intégrité reconnue de Mohammed
Avant la révélation de l’islam, la sincérité, la franchise et l’honnêteté de Mohammed étaient tellement connues dans sa communauté et parmi ses contemporains qu’ils lui avaient donné le surnom de « Al-Amine » (celui à qui on peut faire confiance). Aucun mensonge ne lui a jamais été attribué, et plusieurs orientalistes occidentaux modernes ont admis que, contrairement aux tentatives de tromperies délibérées faites par d’autres orientalistes dans le passé, il leur apparaît indéniable que le Prophète était profondément et sincèrement convaincu que la révélation lui venait de Dieu Lui-même.[2)
Si son intégrité avait pu être mise en doute et s’il avait vraiment été motivé par le désir de s’attirer une certaine gloire personnelle en produisant le Coran, alors pourquoi en attribuer la source à Dieu plutôt que de prétendre en être lui-même l’auteur? D’autant plus que les païens de la Mecque ne pouvaient que s’émerveiller devant un tel texte et avaient déjà concédé que personne n’était en mesure de produire d’écrit similaire (Coran 2:23-24, 17:88, etc.). Ses ennemis lui offrirent même de devenir ses sujets en lui prêtant allégeance comme roi de la Mecque et de lui donner toutes les richesses auxquelles il pouvait aspirer à la condition qu’il cesse de réciter le Coran. S’il avait vraiment été motivé par la gloire personnelle et par la soif du pouvoir, pourquoi décliner l’offre lorsqu’elle lui fut présentée et lui préférer une vie d’humilité, de simplicité, où il était soumis à la persécution, aux sanctions et même aux attaques hostiles de ceux qui se sentaient menacés par le message du Dieu unique.
De plus, est-il raisonnable de penser que Mohammed, l’illettré, ait pu être l’auteur du Coran pour en tirer un bénéfice personnel et que dans ce même Coran, il se soit critiqué lui-même et ait réprouvé ses propres actions? Par exemple :
« Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. … » (Coran 80:1-2)
Et aussi,
« … Tu craignais les gens alors que Dieu est plus digne d’être craint. » (Coran 33:37)
Les versets 18:23-24 et d’autres versets y font également référence. Pourquoi se serait-il lui-même mis dans l’embarras alors qu’il aurait pu simplement omettre ou modifier à son avantage ces versets du Coran? Ces versets ne le faisaient certainement pas paraître à son avantage si son but avait été d’obtenir pouvoir et prestige. L’existence même de ces versets prouve sans l’ombre d’un doute que Mohammed était véritablement un Messager de Dieu sincère et véridique!
Footnotes:
[1) Voir Fredrick Denny, Islam, NY: Harper & Row, 1987, p.88; Dr. Maurice Bucaille, The Bible, the Quran and Science, Indianapolis: American Trust Publications, 1983, p.163; et H.A.R. Gibb, Wither Islam, NY: A.M.S. Press, 1932, p.350; etc.
[2) Voir, par exemple, H.A.R. Gibb, Mohammedanism, London: Oxford University Press, 1962, p.25
( a suivre...)
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
- erwan
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 10 juil.09, 13:21salam alaykom
il y a des exemples de ces variantes dans les recueils.et mêmes plusieurs ainsi que des versets abrogés ....
et de plus dire que le coran n'est pas authentique c'est conteedire un verset er donc dire que Dieu swt ne peut pas protéger sa révélation quIl a dit protéger .
attention mon frère le classement des sourates a été fait en partie par mohamed saws.
il n'a classé que quelques sourates par rapport à d'autres. le classement définitif a été fait par le consensus à l'épouse du califat de othmane ra.
Pour les variantes elles ont été enseignées par le prophète saws lui même. Voilà pourquoi quelques compagnons ont préféré gardé et enseigner l'apprentissage fait par le prophète saws lui même.
Quelqus une de ces variantes furent abrogés ainsi que des versets et l'ont peut voir que deux petites sourates ont été abrogés et ne devaient pas être mis dans le livre suite àau recensement définitif 5 mois avant la mort du prophète saws.
Quelques uns de ces versets sont encore dans les traditions ainsi que ces variantes enseigné par le prophète saws afin de faciliter la mémorisation et la prononciation.
Ces variantes ont apparu à médine suite la conversion de tribu ayant un accent différent mais le sens resta le même.
Ubbay , ibn mas'ud ,omar ,aïcha ,ibn abbas avait des prononciations différentes des mêmes versets ,et le sens le même.
La réunification du coran par abu bakr (le codex de hafsa) est dû suite à la perte de plusieurs connaisseurs du coran ,mais surtout afin de différencier ce qui était abrogé de ce qui ne l'était pas.
En effet plusieurs compagnons ont noté les versets avec la signification donné par mohamed saws. Avec le temps il aurait été possible qu'on ne sache plus différencier les deux.
Zayd fut parmi les personnes qui eut la tâche de réunir ces versets dans un livre. (il est inutile de détaillé). Zayd fut un des scribes du prophète saws et aussi il fut l'un des 4 qui devaient universaliser le coran sous le califat de othmane ra.zayd fut entreprenuer du codex de hafsa et de version outhmanienne.
ibn mas'ud ne voulut délaisser l'apprentissage du prophète saws pour celui de cette forme standard.
Mais la décision prise par othmane était nécessaire même si ça a été au dépend de perdre des variantes enseignés par le prophète saws. Car les élèves de chaque compagnons ne connaissaient qu'une variante et lors de la rencontre des musulmans de la syrie et des musulmans d'irak il y eut division car chacun pensait avoir la véritable version alors que les deux étaient accepté. Voilà pourquoi hudayfa alerta othmane ra.
Il aurait très bien pu officialiser la variante d'ibn mas'ud ou une autre mais il a préféré prendre celle de zayd pour plusieurs raisons.
de toute façon si la version universalisé par othmane n'était pas valide il y aurait eut division net , car n'oublions qu'à son époque il y avait plusieurs compagnons dont l'intégrité n'est pas à remettre en question .
Ces questions de variantes , de sourate et verset abrogé , sont connus de tous et sont inscrits dans plusieurs recueils notament bukhari , muslim ...
7 types de variantes
1- Variantes d’accents : nas/nes ; yumin/yu’min
2- Variantes dans le genre d’un nom fémini/masculin
3- Variante de termes liés au différences dialectale existant alors entre différentes régions d’arabie
4- Variante lié aux cas syntaxiques al’ayna /al ‘aynu
5- Variante de temps de conjugaison des verbes
6- Variante li é à une inversion de mots
7- Variantes liées à la majoration ou à la diminution d’un ou deux mots
en gros
le prophète saws n'a pas entrepris la réunification du coran en un livre car il pouvait y avoir une révélation
le codex de hafsa suite à la demande de omar ra , fut un texte rédigé dans sa totalité sur des feuillets suivant le recensement finale donné par le prophète saws , et ainsi afin de différencier les versets abrogés et séparé les significations .2 ans après la mort de mohamed saws.
Sous le califat de othmane le territoire s'est considérablement agrandi et de nouveaux problèmes surgirent à propos des variantes non abrogés. Il ty eut consensus afin d'universaliser le coran en officialisant un type unique d'écriture et d'établir une classification des sourates.
En uniformisant le type d'écriture plusieurs variantes durent disparaitre et donc un des enseignements du prophète saws. mais je rappelle que ces variantes ne changent rien au sens des versets sinon ils n'auraient pas été enseignés par le prophète saws lui même.
il y a des exemples de ces variantes dans les recueils.et mêmes plusieurs ainsi que des versets abrogés ....
et de plus dire que le coran n'est pas authentique c'est conteedire un verset er donc dire que Dieu swt ne peut pas protéger sa révélation quIl a dit protéger .
attention mon frère le classement des sourates a été fait en partie par mohamed saws.
il n'a classé que quelques sourates par rapport à d'autres. le classement définitif a été fait par le consensus à l'épouse du califat de othmane ra.
Pour les variantes elles ont été enseignées par le prophète saws lui même. Voilà pourquoi quelques compagnons ont préféré gardé et enseigner l'apprentissage fait par le prophète saws lui même.
Quelqus une de ces variantes furent abrogés ainsi que des versets et l'ont peut voir que deux petites sourates ont été abrogés et ne devaient pas être mis dans le livre suite àau recensement définitif 5 mois avant la mort du prophète saws.
Quelques uns de ces versets sont encore dans les traditions ainsi que ces variantes enseigné par le prophète saws afin de faciliter la mémorisation et la prononciation.
Ces variantes ont apparu à médine suite la conversion de tribu ayant un accent différent mais le sens resta le même.
Ubbay , ibn mas'ud ,omar ,aïcha ,ibn abbas avait des prononciations différentes des mêmes versets ,et le sens le même.
La réunification du coran par abu bakr (le codex de hafsa) est dû suite à la perte de plusieurs connaisseurs du coran ,mais surtout afin de différencier ce qui était abrogé de ce qui ne l'était pas.
En effet plusieurs compagnons ont noté les versets avec la signification donné par mohamed saws. Avec le temps il aurait été possible qu'on ne sache plus différencier les deux.
Zayd fut parmi les personnes qui eut la tâche de réunir ces versets dans un livre. (il est inutile de détaillé). Zayd fut un des scribes du prophète saws et aussi il fut l'un des 4 qui devaient universaliser le coran sous le califat de othmane ra.zayd fut entreprenuer du codex de hafsa et de version outhmanienne.
ibn mas'ud ne voulut délaisser l'apprentissage du prophète saws pour celui de cette forme standard.
Mais la décision prise par othmane était nécessaire même si ça a été au dépend de perdre des variantes enseignés par le prophète saws. Car les élèves de chaque compagnons ne connaissaient qu'une variante et lors de la rencontre des musulmans de la syrie et des musulmans d'irak il y eut division car chacun pensait avoir la véritable version alors que les deux étaient accepté. Voilà pourquoi hudayfa alerta othmane ra.
Il aurait très bien pu officialiser la variante d'ibn mas'ud ou une autre mais il a préféré prendre celle de zayd pour plusieurs raisons.
de toute façon si la version universalisé par othmane n'était pas valide il y aurait eut division net , car n'oublions qu'à son époque il y avait plusieurs compagnons dont l'intégrité n'est pas à remettre en question .
Ces questions de variantes , de sourate et verset abrogé , sont connus de tous et sont inscrits dans plusieurs recueils notament bukhari , muslim ...
7 types de variantes
1- Variantes d’accents : nas/nes ; yumin/yu’min
2- Variantes dans le genre d’un nom fémini/masculin
3- Variante de termes liés au différences dialectale existant alors entre différentes régions d’arabie
4- Variante lié aux cas syntaxiques al’ayna /al ‘aynu
5- Variante de temps de conjugaison des verbes
6- Variante li é à une inversion de mots
7- Variantes liées à la majoration ou à la diminution d’un ou deux mots
en gros
le prophète saws n'a pas entrepris la réunification du coran en un livre car il pouvait y avoir une révélation
le codex de hafsa suite à la demande de omar ra , fut un texte rédigé dans sa totalité sur des feuillets suivant le recensement finale donné par le prophète saws , et ainsi afin de différencier les versets abrogés et séparé les significations .2 ans après la mort de mohamed saws.
Sous le califat de othmane le territoire s'est considérablement agrandi et de nouveaux problèmes surgirent à propos des variantes non abrogés. Il ty eut consensus afin d'universaliser le coran en officialisant un type unique d'écriture et d'établir une classification des sourates.
En uniformisant le type d'écriture plusieurs variantes durent disparaitre et donc un des enseignements du prophète saws. mais je rappelle que ces variantes ne changent rien au sens des versets sinon ils n'auraient pas été enseignés par le prophète saws lui même.
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 11 juil.09, 02:27La vie de Mahomet
source : Humanitas
L'Islam, troisième religion monothéiste, apparaît après le judaïsme et le christianisme. Il ne surgit pas de nulle part ; mais comme toutes les idées et les religions, il s'inscrit dans la continuité de ce qui l'a précédé. En l'occurence, il apparaît comme une reprise de la pensée judéo-chrétienne, reprise éminemment simplifiée. Mahomet, ne sachant pas même lire comme il le déclare prétendument à l'ange Gabriel, comprend comme il le peut la Bible. De surcroît, il ne s'adresse pas à des milieux instruits, à des Juifs ou à des Grecs, mais à des tribus à l'écart de toute civilisation... La tare rédhibitoire que porte l'islam, c'est d'avoir été mâtiné d'une violence et d'une sauvagerie absolument intolérables.
Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est que tous, absolument tous les versets du Coran sont censés avoir été dictés par l'Ange Gabriel, celui de la Bible. Muhammad ne serait qu'un simple réceptacle de la parole divine. Comment alors peut-on trouver dans le Coran ces imprécations et ces mesquineries qui sont d'une bassesse tristement humaine?
1- Cadre historique
En 570, quand naît Mohammed (à ce qu'on suppose), la péninsule arabique est prise entre l'Empire byzantin et l'Empire perse. Les caravanes apportent avec elles les idées et les religions nouvelles. Dans une Arabie encore polythéiste, qui pratique le culte des pierres sacrées (l'islam a conservé une part de litholâtrie dans la vénération de la Kaaba, la "pierre noire"), ces religions exercent une certaine fascination. Cependant, adhérer au christianisme, c'est adopter la religion des Byzantins, et ce n'est guère acceptable pour les tribus arabes. De même, le mazdéisme est avant tout la religion officielle de la Perse. Les Arabes sont certes prêts à se convertir au monothéisme, mais il serait nettement préférable que ce ne soit pas la religion de leurs ennemis... Il faudrait décidément que quelqu'un "invente" une religion monothéiste proprement arabe...
Le Hedjaz, région d'origine de l'islam, est un plateau désertique d'Arabie occidentale. Les bédouins arabes y mènent une vie nomade, hormis quelques groupes sédentarisés dans les oasis. On ne compte que trois villes dans le Hedjaz : Taïf, Médine et La Mecque, une cité caravanière sise dans une vallée aride. Les Juifs se concentrent pour la plupart dans les villes et font vivre le commerce.
2- Mohammed à la Mecque
Avant toute chose, il faut préciser que la vie de Mohammed ne nous est connue que par quelques allusions dans le Coran et surtout par la "Sira" (ou vie de Mohammed). Mais cette "Sira" comprend bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a été rédigée qu'un siècle après la mort de Mohammed... Voici cependant ce qu'on sait de certain.
Mohammed est un membre de la famille des Hachémites, une branche de la tribu dirigeante des Koreichites tombée dans la misère. Orphelin dès l'enfance, il est recueilli par son grand-père Abd al-Muttalib, puis par son oncle Abu Talib (dont le fils Ali épousera plus tard Fatima, l'une des filles de Mohammed). Pour vivre il devient berger et emmène les troupeaux des voisins paître là où il y a un peu d'herbe verte. Quand Mohammed atteint ses 10 ans, son oncle doit conduire une caravane (un cortège de chameaux portant des marchandises à vendre) vers la Syrie : Mohammed l'accompagne. Il est par la suite embauché comme commis par Khadidja, une riche veuve qui organise des caravanes jusqu'en Syrie. Mohammed parvient à s'en faire épouser : il a alors 25 ans (elle en a 40) et est libéré des privations matérielles.
Dans le même temps Mohammed s'intéresse aux religions venues de Palestine. Il apprend l'histoire biblique en côtoyant les minorités chrétiennes de la Mecque, qui sont pauvres et relativement peu instruites, ainsi que les minorités juives qui sont plus nombreuses et possèdent des savants. Mohammed est dès lors convaincu de l'existence d'un Dieu unique, maître absolu de l'Univers, qui juge les hommes après leur mort.
C'est dans les années 605-610, à l'exemple des ermites chrétiens, qu'il va prendre l'habitude de se se retirer dans des cavernes pour méditer. On sait qu'il rencontra d'ailleurs un ermite chrétien près de la Mecque. Celui-ci appartenait vraisemblablement à une des nombreuses hérésies chrétiennes existant à l'époque (entre l'arianisme, le monophysisme, le nestorianisme...). Cet ermite, au cours des discussions qu'il aura avec Muhammad, va exercer une certaine influence sur le peu cultivé Muhammad et lui inculquer une partie de ses idées. Voici un texte significatif : « Cependant, lors de ses voyages en Syrie, Mohammed avait rencontré le moine chrétien Bahira. Plus tard à Marwa, près de la Mekke, il rencontrait souvent un esclave chrétien du nom de Djabr » (Voir Sirâ du Prophète).
D'ailleurs, il est temps pour Muhammad de se faire prophète. Nous sommes en 610, et toutes ces idées qu'il a lues dans la Bible, qu'il a empruntées aux Juifs et aux chrétiens, il va désormais les prêcher et surtout les utliser à son profit car il se dira l'envoyé d'Allah! Il est bien plus sûrement un de ces illuminés-qui-parlent-au-nom-de-Dieu comme il y en eut tant à cette époque au Proche-Orient (et ce n'est pas si grave, du moment qu'un troupeau de crédules n'ajoute pas foi à ces délires mystiques) ou un gourou opportuniste, car nous avons vu que l'Arabie du VIIème siècle était réceptive au monothéisme et attendait quelqu'un...
Malheureusement, l'état pathologique de Muhammad ne sera pas reconnu par les petites gens illettrées qui seront ses premiers fidèles (les Mohadjirs). Le parvenu Mohammed s'en prend en effet aux riches marchands mecquois (dont il supportait mal la condescendance à son égard). Les réactions des notables iront de la raillerie à l'hostilité franche, à partir du moment où Mohammed lancera ses sbires à l'assaut des caravanes richement chargées.
Après la mort de Khadidja et d'Abu Talib, ce dernier est remplacé à la tête des Hachémites par son frère Abu Lahab (619), qui n'apprécie pas les méthodes de Mohammed. Le manque de protection et l'indignation face aux actes de brigandage commis par la petite secte contraindront celle-ci à s'exiler à Médine en 622 : c'est l'Hégire, point de départ du calendrier musulman (hidjra ; "émigration", avec une connotation vindicative).
3- Mohammed à Médine (622-629)
A Médine, Muhammad trouve deux tribus arabes rivales et trois tribus juives qui décident de mettre fin à leurs conflits en faisant appel à un étranger. Voilà donc Mahomet législateur, ce dont le Coran conserve une trace singulière.
Les Juifs vont jouer un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Muhammad n'avait pas encore eu la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique. Le chef des musulmans se comporte en guerrier. Il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Bientôt, il décide d'en finir avec les Juifs et les chrétiens qui ne le considèrent pas comme un prophète : les Juifs sont massacrés et les chrétiens considérés comme des parias. Mahomet, dès lors, cherchera à se démarquer des religions qui l'avaient inspiré. Il décide brutalement (sur un décret d'Allah, qui ne craint pas la versatilité), que la prière sera désormais tournée vers la Mecque. Incidemment, il se découvre un nouvel ancètre : Abraham, celui de la Bible, ni plus ni moins.
Dates importantes : 623, première victoire des musulmans sur les Mecquois (le mois de ramadan sera désormais situé en fonction de cette date : cela montre l'importance considérable de la guerre en islam) ; 625, défaite cuisante au mont Uhud.
C'est à Médine que le gourou mit la main sur une dizaine de femmes : en particulier Aïcha (elle avait alors six ans et Mohammed eut des relations sexuelles avec elle alors qu'elle avait neuf ans) et Zaynab, qu'il ravit à son fils et épousa grâce à l'autorisation spéciale d'Allah.
4- Deuxième péridode mecquoise (630-632)
En 630, La Mecque tombe par surprise : Mohammed avait signé un pacte en mars 628 qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme il l'explique dans le Coran, la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés.
Mohammed conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge. En 632 le prophète se rend à l'occasion du pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage est désormais interdit à tout "mécréant". Mahomet retourne à Médine où il meurt de maladie.
Une anecdote : Mohammed avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane a retenu que c'est Mohammed qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
source : Humanitas
L'Islam, troisième religion monothéiste, apparaît après le judaïsme et le christianisme. Il ne surgit pas de nulle part ; mais comme toutes les idées et les religions, il s'inscrit dans la continuité de ce qui l'a précédé. En l'occurence, il apparaît comme une reprise de la pensée judéo-chrétienne, reprise éminemment simplifiée. Mahomet, ne sachant pas même lire comme il le déclare prétendument à l'ange Gabriel, comprend comme il le peut la Bible. De surcroît, il ne s'adresse pas à des milieux instruits, à des Juifs ou à des Grecs, mais à des tribus à l'écart de toute civilisation... La tare rédhibitoire que porte l'islam, c'est d'avoir été mâtiné d'une violence et d'une sauvagerie absolument intolérables.
Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est que tous, absolument tous les versets du Coran sont censés avoir été dictés par l'Ange Gabriel, celui de la Bible. Muhammad ne serait qu'un simple réceptacle de la parole divine. Comment alors peut-on trouver dans le Coran ces imprécations et ces mesquineries qui sont d'une bassesse tristement humaine?
1- Cadre historique
En 570, quand naît Mohammed (à ce qu'on suppose), la péninsule arabique est prise entre l'Empire byzantin et l'Empire perse. Les caravanes apportent avec elles les idées et les religions nouvelles. Dans une Arabie encore polythéiste, qui pratique le culte des pierres sacrées (l'islam a conservé une part de litholâtrie dans la vénération de la Kaaba, la "pierre noire"), ces religions exercent une certaine fascination. Cependant, adhérer au christianisme, c'est adopter la religion des Byzantins, et ce n'est guère acceptable pour les tribus arabes. De même, le mazdéisme est avant tout la religion officielle de la Perse. Les Arabes sont certes prêts à se convertir au monothéisme, mais il serait nettement préférable que ce ne soit pas la religion de leurs ennemis... Il faudrait décidément que quelqu'un "invente" une religion monothéiste proprement arabe...
Le Hedjaz, région d'origine de l'islam, est un plateau désertique d'Arabie occidentale. Les bédouins arabes y mènent une vie nomade, hormis quelques groupes sédentarisés dans les oasis. On ne compte que trois villes dans le Hedjaz : Taïf, Médine et La Mecque, une cité caravanière sise dans une vallée aride. Les Juifs se concentrent pour la plupart dans les villes et font vivre le commerce.
2- Mohammed à la Mecque
Avant toute chose, il faut préciser que la vie de Mohammed ne nous est connue que par quelques allusions dans le Coran et surtout par la "Sira" (ou vie de Mohammed). Mais cette "Sira" comprend bonne part de légendes et d'enjolivements ; elle n'a été rédigée qu'un siècle après la mort de Mohammed... Voici cependant ce qu'on sait de certain.
Mohammed est un membre de la famille des Hachémites, une branche de la tribu dirigeante des Koreichites tombée dans la misère. Orphelin dès l'enfance, il est recueilli par son grand-père Abd al-Muttalib, puis par son oncle Abu Talib (dont le fils Ali épousera plus tard Fatima, l'une des filles de Mohammed). Pour vivre il devient berger et emmène les troupeaux des voisins paître là où il y a un peu d'herbe verte. Quand Mohammed atteint ses 10 ans, son oncle doit conduire une caravane (un cortège de chameaux portant des marchandises à vendre) vers la Syrie : Mohammed l'accompagne. Il est par la suite embauché comme commis par Khadidja, une riche veuve qui organise des caravanes jusqu'en Syrie. Mohammed parvient à s'en faire épouser : il a alors 25 ans (elle en a 40) et est libéré des privations matérielles.
Dans le même temps Mohammed s'intéresse aux religions venues de Palestine. Il apprend l'histoire biblique en côtoyant les minorités chrétiennes de la Mecque, qui sont pauvres et relativement peu instruites, ainsi que les minorités juives qui sont plus nombreuses et possèdent des savants. Mohammed est dès lors convaincu de l'existence d'un Dieu unique, maître absolu de l'Univers, qui juge les hommes après leur mort.
C'est dans les années 605-610, à l'exemple des ermites chrétiens, qu'il va prendre l'habitude de se se retirer dans des cavernes pour méditer. On sait qu'il rencontra d'ailleurs un ermite chrétien près de la Mecque. Celui-ci appartenait vraisemblablement à une des nombreuses hérésies chrétiennes existant à l'époque (entre l'arianisme, le monophysisme, le nestorianisme...). Cet ermite, au cours des discussions qu'il aura avec Muhammad, va exercer une certaine influence sur le peu cultivé Muhammad et lui inculquer une partie de ses idées. Voici un texte significatif : « Cependant, lors de ses voyages en Syrie, Mohammed avait rencontré le moine chrétien Bahira. Plus tard à Marwa, près de la Mekke, il rencontrait souvent un esclave chrétien du nom de Djabr » (Voir Sirâ du Prophète).
D'ailleurs, il est temps pour Muhammad de se faire prophète. Nous sommes en 610, et toutes ces idées qu'il a lues dans la Bible, qu'il a empruntées aux Juifs et aux chrétiens, il va désormais les prêcher et surtout les utliser à son profit car il se dira l'envoyé d'Allah! Il est bien plus sûrement un de ces illuminés-qui-parlent-au-nom-de-Dieu comme il y en eut tant à cette époque au Proche-Orient (et ce n'est pas si grave, du moment qu'un troupeau de crédules n'ajoute pas foi à ces délires mystiques) ou un gourou opportuniste, car nous avons vu que l'Arabie du VIIème siècle était réceptive au monothéisme et attendait quelqu'un...
Malheureusement, l'état pathologique de Muhammad ne sera pas reconnu par les petites gens illettrées qui seront ses premiers fidèles (les Mohadjirs). Le parvenu Mohammed s'en prend en effet aux riches marchands mecquois (dont il supportait mal la condescendance à son égard). Les réactions des notables iront de la raillerie à l'hostilité franche, à partir du moment où Mohammed lancera ses sbires à l'assaut des caravanes richement chargées.
Après la mort de Khadidja et d'Abu Talib, ce dernier est remplacé à la tête des Hachémites par son frère Abu Lahab (619), qui n'apprécie pas les méthodes de Mohammed. Le manque de protection et l'indignation face aux actes de brigandage commis par la petite secte contraindront celle-ci à s'exiler à Médine en 622 : c'est l'Hégire, point de départ du calendrier musulman (hidjra ; "émigration", avec une connotation vindicative).
3- Mohammed à Médine (622-629)
A Médine, Muhammad trouve deux tribus arabes rivales et trois tribus juives qui décident de mettre fin à leurs conflits en faisant appel à un étranger. Voilà donc Mahomet législateur, ce dont le Coran conserve une trace singulière.
Les Juifs vont jouer un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Muhammad n'avait pas encore eu la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.
La communauté, en fait, est surtout une association politique. Le chef des musulmans se comporte en guerrier. Il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.
Bientôt, il décide d'en finir avec les Juifs et les chrétiens qui ne le considèrent pas comme un prophète : les Juifs sont massacrés et les chrétiens considérés comme des parias. Mahomet, dès lors, cherchera à se démarquer des religions qui l'avaient inspiré. Il décide brutalement (sur un décret d'Allah, qui ne craint pas la versatilité), que la prière sera désormais tournée vers la Mecque. Incidemment, il se découvre un nouvel ancètre : Abraham, celui de la Bible, ni plus ni moins.
Dates importantes : 623, première victoire des musulmans sur les Mecquois (le mois de ramadan sera désormais situé en fonction de cette date : cela montre l'importance considérable de la guerre en islam) ; 625, défaite cuisante au mont Uhud.
C'est à Médine que le gourou mit la main sur une dizaine de femmes : en particulier Aïcha (elle avait alors six ans et Mohammed eut des relations sexuelles avec elle alors qu'elle avait neuf ans) et Zaynab, qu'il ravit à son fils et épousa grâce à l'autorisation spéciale d'Allah.
4- Deuxième péridode mecquoise (630-632)
En 630, La Mecque tombe par surprise : Mohammed avait signé un pacte en mars 628 qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme il l'explique dans le Coran, la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés.
Mohammed conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge. En 632 le prophète se rend à l'occasion du pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage est désormais interdit à tout "mécréant". Mahomet retourne à Médine où il meurt de maladie.
Une anecdote : Mohammed avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane a retenu que c'est Mohammed qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 12 juil.09, 20:49Heu non cela n'est pas prouvé du tout : entre le premier Coran compilé "public" (vers 650) et la mort du Prophète (vers 632), il y a plus de 15 ans.Bien qu’il soit prouvé que le texte du Coran est demeuré intact jusqu’à nos jours, comment pouvons-nous être certains que les mots qui le composent proviennent de Dieu et non d’une autre source? Cette question nous amène à nous pencher sur l’authenticité, l’autorité ou la source du Coran.
Quand en plus on prend en compte les variantes de Masud et Ubayy, on ne peut que douter de l'histoire officielle.
Ce n'est pas en le disant 1000 fois que cela sera plus vérifiqueConcernant la paternité du Coran, les musulmans croient que Dieu l’a révélé mot pour mot à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui). Cependant, les non-musulmans qui ne sont pas de cet avis ne réfutent pas les témoignages selon lesquels Mohammed, un Arabe qui vivait à la Mecque au 7ème siècle de notre ère, a été le premier à en prononcer les paroles. Et, tel que mentionné plus haut, il n’y a eu, depuis lors, aucun changement à ce qui a été consigné par écrit des paroles qu’il a prononcées.

Les preuves historiques vont contre cette thèse.
Oui la preuve interne est douteuse ca c'est surPour soutenir la thèse que Dieu est l’auteur du Coran, les musulmans se basent sur une « preuve interne » c’est-à-dire sur des affirmations allant dans ce sens qui proviennent du Coran lui-même (par exemple 4:28; 6:19, 6:92, 27:6, 45:2, etc.). On peut comprendre que les non-musulmans considèrent cette « preuve » avec scepticisme, car pratiquement n’importe qui peut citer des passages de ses écritures qui prétendent que les écritures en question sont une révélation divine. Nous sommes donc contraints par la logique et par le souci d’objectivité de rechercher ailleurs des « preuves externes » prouvant que le Coran est la parole de Dieu et qu’il provient donc d’une source divine.
Maintenant regardons ce que tu nous propose comme preuve logique
Heu... tu oublies pas mal de monde la notamment les compagnons du prophète qui ne sont pas dans la listePour présenter cette « preuve externe » et trouver la réponse à la question « Qui est l’auteur du Coran? », nous proposons de procéder par élimination en rayant de la liste des réponses possibles toute réponse qui paraîtrait comme définitivement non-plausible. En d’autres termes, nous allons déterminer avec certitude ou (au moins) avec le plus de probabilité possible qui est l’auteur ou la source du Coran en éliminant les candidats potentiels inacceptables.
Les non-musulmans ont des opinions variées et contradictoires sur la source véritable du Coran. La liste suivante des auteurs « possibles » reflète, selon eux, les principales théories :
1) Mohammed
2) Un ou des poètes, ou des savants ou érudits d’origine arabe
3) Des poètes ou des savants ou érudits, ou encore des personnalités religieuses d’origine non-arabe
4) Des moines ou des rabbins (i.e. des sources bibliques ou judéo-chrétiennes)
5) Satan (ou autres « esprits trompeurs » ou « extraterrestres », etc.)
6) Dieu.
Deja cela commence mal
La thèse du prophète illettré n'est pas unanime : certains pensent inconcevable que Muhammad ayant du géré des caravanes notamment lors de son premier mariage avec Khadija puis plus tard des expeditions devait avoir des notions de lecture et de calcul. Ou alors il devait avoir a son service des gens pour l'aider a tenir les comptes.Mohammed : Illettré et sans instruction
C’est un fait notoire que Mohammed ne savait ni lire ni écrire (Coran 29:48) et personne, parmi ses contemporains non-musulmans ou parmi les historiens contemporains, ne conteste cela. Il n’a jamais reçu d’éducation ou d’enseignement d’aucune sorte. Il n’a jamais été connu pour composer de la poésie ou de la prose orale. Or, même les savants non-musulmans reconnaissent la grandeur du Coran et l’étendue des textes de loi qu’il renferme et ne trouvent, en lui, aucune contradiction.[1) Son contenu traite, de façon parfaitement cohérente, des relations sociales et économiques, de législation politique et religieuse, d’histoire, de conception de l’univers, des êtres vivants, des idées et des systèmes de pensée, des interactions humaines, de guerre, de paix, de mariage, de culte, de négoce et de tout ce qui touche à la vie en général.
Le Coran n’a jamais été édité ou révisé car il n’a jamais eu besoin de révision ou de correction. Comment tous ces sujets auraient-ils pu être traités avec autant de précision par un Arabe du 7e siècle n’ayant reçu aucune instruction, ne sachant même pas lire et n’ayant donc aucun accès aux rares écrits relatifs à ces sujets? Existe-t-il un autre exemple, dans l’histoire, où un illettré aurait produit un ouvrage de cette envergure?
Quand a la preuve par le contenu (soi disant exceptionnel ), c'est gravement sous estimer les échanges de connaissances et les rencontres entre personnes
Après tout Muhammad aurait bien rencontrer ou discuter avec des chrétiens comme Bahira quand il était tout petit (et "le sceau de la prophétie") et Waraqa qui était cousin de Khadija si je ne m'abuse.
Et puis il y a des hadtihs qui mentionnent le Prophète en train d'écrire comme celui ci
Le prophète aurait donc écrit des chosesNarrated Yazid ibn Abdullah:
We were at Mirbad. A man with dishevelled hair and holding a piece of red skin in his hand came.
We said: You appear to be a bedouin. He said: Yes. We said: Give us this piece of skin in your hand. He then gave it to us and we read it. It contained the text: "From Muhammad, Apostle of Allah (peace_be_upon_him), to Banu Zuhayr ibn Uqaysh. If you bear witness that there is no god but Allah, and that Muhammad is the Apostle of Allah, offer prayer, pay zakat, pay the fifth from the booty, and the portion of the Prophet (peace_be_upon_him) and his special portion (safi), you will be under by the protection of Allah and His Apostle."
We then asked: Who wrote this document for you? He replied: THE APOSTLE OF ALLAH (peace_be_upon_him). (Sunan Abu Dawud, Book 19, Number 2993)
Du coup on est pas plus avancé...
L'intégrité du Prophète est un débat très complexe : les musulmans ne voient que le bon coté des choses, les historiens doutent de la parfaite intégrité notamment en lisant certains récits de la Sira ou certains hadithsL’intégrité reconnue de Mohammed
Avant la révélation de l’islam, la sincérité, la franchise et l’honnêteté de Mohammed étaient tellement connues dans sa communauté et parmi ses contemporains qu’ils lui avaient donné le surnom de « Al-Amine » (celui à qui on peut faire confiance). Aucun mensonge ne lui a jamais été attribué, et plusieurs orientalistes occidentaux modernes ont admis que, contrairement aux tentatives de tromperies délibérées faites par d’autres orientalistes dans le passé, il leur apparaît indéniable que le Prophète était profondément et sincèrement convaincu que la révélation lui venait de Dieu Lui-même.[2)
Si son intégrité avait pu être mise en doute et s’il avait vraiment été motivé par le désir de s’attirer une certaine gloire personnelle en produisant le Coran, alors pourquoi en attribuer la source à Dieu plutôt que de prétendre en être lui-même l’auteur? D’autant plus que les païens de la Mecque ne pouvaient que s’émerveiller devant un tel texte et avaient déjà concédé que personne n’était en mesure de produire d’écrit similaire (Coran 2:23-24, 17:88, etc.). Ses ennemis lui offrirent même de devenir ses sujets en lui prêtant allégeance comme roi de la Mecque et de lui donner toutes les richesses auxquelles il pouvait aspirer à la condition qu’il cesse de réciter le Coran. S’il avait vraiment été motivé par la gloire personnelle et par la soif du pouvoir, pourquoi décliner l’offre lorsqu’elle lui fut présentée et lui préférer une vie d’humilité, de simplicité, où il était soumis à la persécution, aux sanctions et même aux attaques hostiles de ceux qui se sentaient menacés par le message du Dieu unique.
De plus, est-il raisonnable de penser que Mohammed, l’illettré, ait pu être l’auteur du Coran pour en tirer un bénéfice personnel et que dans ce même Coran, il se soit critiqué lui-même et ait réprouvé ses propres actions? Par exemple :
« Il s’est renfrogné et il s’est détourné parce que l’aveugle est venu à lui. … » (Coran 80:1-2)
Et aussi,
« … Tu craignais les gens alors que Dieu est plus digne d’être craint. » (Coran 33:37)
Les versets 18:23-24 et d’autres versets y font également référence. Pourquoi se serait-il lui-même mis dans l’embarras alors qu’il aurait pu simplement omettre ou modifier à son avantage ces versets du Coran? Ces versets ne le faisaient certainement pas paraître à son avantage si son but avait été d’obtenir pouvoir et prestige. L’existence même de ces versets prouve sans l’ombre d’un doute que Mohammed était véritablement un Messager de Dieu sincère et véridique!
En tout cas je suis deçu : ou est la preuve logique incontestable ?
Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 26 juil.09, 05:22[quote="gabrielange"]La vie de Mahomet
source : Humanitas
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Modifié en dernier par Rafeka le 13 sept.12, 03:02, modifié 1 fois.
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 27 juil.09, 07:22 Les paroles d’un poète ou d’un enseignant?
Le Style du Coran
Il y a un monde de différence entre le style du Coran et le style du Prophète Mohammed, dans sa façon de parler, tel que rapporté dans les livres de hadiths. À tous égards, la différence entre les deux est évidente au premier coup d’œil, que ce soit au niveau du style ou du contenu. Les paroles de Mohammed (hadiths) étaient prononcées sur le ton de la conversation ou du discours oratoire, et il avait également recours à l’exposé logique des faits et des idées, types de communication avec lesquels les arabes étaient déjà familiers. Par contraste, le style du Coran est empreint d’une autorité tranchante:
« Nous avons créé les cieux et la terre… » (Coran 15:85, 44:38, 46:3, 50:38)
Et l’ordre maintes fois répété :
« Dis… »[1)
Voir aussi,
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)
Et :
« Dis : « Composez donc une sourate semblable et appelez, pour vous aider, tous ceux que vous pouvez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran 10:38)
Voir également :
« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable. (…) Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais… » (Coran 2:23-24)
Quel être humain faillible écrirait un livre et défierait l’humanité entière d’y trouver des contradictions comme le fait l’auteur du Coran? (Coran 4:82 – voir plus haut). Serait-il raisonnable, pour un étudiant ou un élève, après avoir terminé d’écrire sa copie d’examen d’y ajouter une note à son professeur disant : « Lisez mes réponses bien attentivement et je vous mets au défi d’y trouver des contradictions ou des erreurs! »? Le style du Coran est tout simplement celui du Créateur Omniscient.
De plus, le Coran est un chef d’œuvre de littérature arabe qui a été et demeure inégalé en matière d’éloquence. De par son style rythmique, ses rimes, la profondeur de ce qu’il exprime – qui parfois nous tourmente presque – , sa majesté, son « inimitable symphonie, dont les sonorités mêmes émeuvent jusqu’aux larmes et provoquent un état d’extase »[2), il a fait vaciller les fondations d’une société enorgueillie par sa poésie et qui adorait se prévaloir de ses talents oratoires. Des concours annuels étaient organisés à La Mecque pour déterminer qui pourrait réciter, de mémoire, les poèmes les plus longs et les plus expressifs, et les concurrents rivalisaient d’éloquence. Lorsque le Coran fut révélé, toutes ces compétitions furent interrompues. Les Arabes avaient compris que toute compétition serait désormais futile.
Tout comme le miracle du bâton de Moïse se transformant en serpent réel avait surpassé les pouvoirs de tous les magiciens de Pharaon au temps où les Égyptiens étaient au sommet de leur maîtrise de la magie et de la sorcellerie, et tout comme les miracles de Jésus guérissant l’aveugle de naissance et ressuscitant les morts l’avaient emporté sur les pouvoirs des guérisseurs au temps où les juifs étaient connus pour leur maîtrise de la médecine, le Coran fut le miracle personnel du prophète Mohammed.[3) Comment des expressions aussi magnifiques et ce style insurpassable auraient-ils pu provenir d’un homme, qui durant 40 ans, n’avait jamais été connu pour posséder de tels talents?
Similitudes et différences entre le Coran et la Bible
Le fait qu’il existe des similarités entre deux livres n’est pas suffisant pour pouvoir conclure que l’un doit nécessairement avoir été copié sur l’autre. Les deux pourraient avoir pris leurs informations d’une tierce source commune, expliquant ainsi les quelques similarités entre eux. L’idée de Dieu comme source de toute révélation authentique est d’ailleurs un argument que l’on retrouve dans le Coran lui-même. (Coran 4:47).
Certains chercheurs ont noté que les seuls chrétiens auxquels le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a été présenté avant sa mission n’ont pas passé suffisamment de temps en sa compagnie pour qu’ils aient pu lui enseigner quoi que ce soit de leurs Écritures. Aucune autre annale historique ne fait mention de quelqu’un qui aurait pu être l’enseignant du prophète, ni parmi les juifs ni parmi les chrétiens.[4) Par ailleurs, ses contemporains, parmi les Arabes, rivalisaient d’ardeur pour le discréditer. S’il avait eu un professeur secret, ils l’auraient à coup sûr dévoilé.
De plus, comment le Coran pourrait-il être une copie de la Bible alors que les différences de credo exprimées dans les deux textes sont à ce point irréconciliables? Le concept de Dieu et celui de prophète, les concepts de péché et de pardon que l’on retrouve dans le Coran sont très différents de ceux que l’on retrouve dans la Bible. En fait, le Coran s’adresse parfois directement aux juifs et aux chrétiens pour corriger ce qu’il affirme être des corruptions survenues dans leurs propres écritures. Il est intéressant de noter aussi que les révélations coraniques qui traitent des problèmes de la doctrine du christianisme sont apparues au cours de la période mecquoise, c’est-à-dire avant que le prophète ne migre à Médine, où il aurait été plus facilement en contact avec des érudits juifs et chrétiens.
Même dans le cas de narrations communes aux deux textes, nous observons des différences fondamentales entre les deux Écritures. Par exemple, contrairement à la Bible, le Coran :
— ne rejette pas le blâme sur les femmes pour l’erreur commise par Adam (que la paix de Dieu soit sur lui) et Ève lorsqu’ils ont désobéi à Dieu au jardin d’Éden. (Comparez Genèse 3:12-17 avec Coran 91:7-8 et 2:35-37);
— met bien l’accent sur le fait qu’Adam et Ève se sont repentis à Dieu (Coran 7:23) et ont obtenu Son pardon (Coran 2:37);
— mentionne que le fait qu’Adam et Ève se soient finalement retrouvés sur la terre faisait déjà partie du plan de Dieu avant même qu’Il ne les crée (Coran 2:30) et n’est donc pas une sorte de punition (Genèse 3:17-19).
D’autres variations significatives se manifestent dans les récits de Salomon [5), d’Abraham[6), d’Ismaël et d’Isaac, de Lot, de Noé [7), de Moïse et de Jésus[8) (que la paix de Dieu soit sur eux).
Le Coran mentionne aussi un grand nombre d’informations historiques qui ne sont pas du tout mentionnées dans la Bible. De quelle partie de la Bible le Coran aurait-il copié ce qui suit?
· Le récit des peuples de ‘Aad et Thamoud et de leurs prophètes, Houd et Saleh.
· Le dialogue entre le prophète Noé et son fils avant le déluge (Coran 11:42-43)
· Le dialogue entre Abraham et son père (Coran 6:74), celui entre lui et un roi (Coran 2:258), et celui entre lui et son peuple (Coran 22:70-102, 29:16-18, 37:83-98, 21:57)
· La mention de la ville de Iram (Coran 89:7)
· Que le pharaon de l’Exode est mort noyé, et que son corps été préservé comme un signe pour les générations futures. (Coran 10:90-92)
· Le miracle de Jésus qui a parlé aux gens dès le berceau (Coran 3:46), et qui a façonné un oiseau d’argile avant de le transformer (par la volonté de Dieu) en oiseau véritable en soufflant dessus (Coran 3:49), etc.
Pour d’autres exemples, voir Coran 21:69, 2:260 et 3:37.
Footnotes:
[1)Cet ordre est répété de trop nombreuses fois pour que nous en fassions la liste, mais vous en trouverez un exemple aux sourates 112,113,114.
[2) Marmaduke Pickthall, The Meaning of the Glorious Quran, New York: The Muslim World League, 1977, p.vii.
[3) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.504; Sahih Mouslim Vol.1, Hadith No.283.
[4] Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.127-128.
[5] Le Coran rejette l’opinion selon laquelle ce prophète aurait été un adorateur d’idoles – comparez Coran 2:102 et 1 Rois 11:4.
[6] Le Coran rapporte que Dieu a commandé le sacrifice de son fils à Abraham par l’intermédiaire d’un rêve et que son fils était d’accord avec ce commandement (il fut ensuite sauvé par l’intervention de Dieu). Mais la Bible affirme que Dieu lui aurait parlé de vive voix et que son fils n’était pas au courant. Comparez Coran 37:99-111 et Genèse 22:1-19.
[7] La Bible affirme que le déluge a touché la planète tout entière tandis que le Coran affirme que le phénomène ne s’est produit que localement. La description coranique concorde d’ailleurs avec les nombreuses preuves scientifiques touchant cet événement. Comparez Coran 25:37 et Genèse 7:23.
[8] Le Coran insiste à maintes reprises sur le fait que Jésus n’a jamais été crucifié.
Le Style du Coran
Il y a un monde de différence entre le style du Coran et le style du Prophète Mohammed, dans sa façon de parler, tel que rapporté dans les livres de hadiths. À tous égards, la différence entre les deux est évidente au premier coup d’œil, que ce soit au niveau du style ou du contenu. Les paroles de Mohammed (hadiths) étaient prononcées sur le ton de la conversation ou du discours oratoire, et il avait également recours à l’exposé logique des faits et des idées, types de communication avec lesquels les arabes étaient déjà familiers. Par contraste, le style du Coran est empreint d’une autorité tranchante:
« Nous avons créé les cieux et la terre… » (Coran 15:85, 44:38, 46:3, 50:38)
Et l’ordre maintes fois répété :
« Dis… »[1)
Voir aussi,
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre que Dieu, ils y trouveraient maintes contradictions. » (Coran 4:82)
Et :
« Dis : « Composez donc une sourate semblable et appelez, pour vous aider, tous ceux que vous pouvez en dehors de Dieu, si vous êtes véridiques. » (Coran 10:38)
Voir également :
« Et si vous êtes dans le doute au sujet de ce que Nous avons révélé à Notre serviteur (Mohammed), alors essayez donc de produire ne serait-ce qu’une sourate semblable. (…) Et si vous n’y parvenez pas, et à coup sûr vous n’y parviendrez jamais… » (Coran 2:23-24)
Quel être humain faillible écrirait un livre et défierait l’humanité entière d’y trouver des contradictions comme le fait l’auteur du Coran? (Coran 4:82 – voir plus haut). Serait-il raisonnable, pour un étudiant ou un élève, après avoir terminé d’écrire sa copie d’examen d’y ajouter une note à son professeur disant : « Lisez mes réponses bien attentivement et je vous mets au défi d’y trouver des contradictions ou des erreurs! »? Le style du Coran est tout simplement celui du Créateur Omniscient.
De plus, le Coran est un chef d’œuvre de littérature arabe qui a été et demeure inégalé en matière d’éloquence. De par son style rythmique, ses rimes, la profondeur de ce qu’il exprime – qui parfois nous tourmente presque – , sa majesté, son « inimitable symphonie, dont les sonorités mêmes émeuvent jusqu’aux larmes et provoquent un état d’extase »[2), il a fait vaciller les fondations d’une société enorgueillie par sa poésie et qui adorait se prévaloir de ses talents oratoires. Des concours annuels étaient organisés à La Mecque pour déterminer qui pourrait réciter, de mémoire, les poèmes les plus longs et les plus expressifs, et les concurrents rivalisaient d’éloquence. Lorsque le Coran fut révélé, toutes ces compétitions furent interrompues. Les Arabes avaient compris que toute compétition serait désormais futile.
Tout comme le miracle du bâton de Moïse se transformant en serpent réel avait surpassé les pouvoirs de tous les magiciens de Pharaon au temps où les Égyptiens étaient au sommet de leur maîtrise de la magie et de la sorcellerie, et tout comme les miracles de Jésus guérissant l’aveugle de naissance et ressuscitant les morts l’avaient emporté sur les pouvoirs des guérisseurs au temps où les juifs étaient connus pour leur maîtrise de la médecine, le Coran fut le miracle personnel du prophète Mohammed.[3) Comment des expressions aussi magnifiques et ce style insurpassable auraient-ils pu provenir d’un homme, qui durant 40 ans, n’avait jamais été connu pour posséder de tels talents?
Similitudes et différences entre le Coran et la Bible
Le fait qu’il existe des similarités entre deux livres n’est pas suffisant pour pouvoir conclure que l’un doit nécessairement avoir été copié sur l’autre. Les deux pourraient avoir pris leurs informations d’une tierce source commune, expliquant ainsi les quelques similarités entre eux. L’idée de Dieu comme source de toute révélation authentique est d’ailleurs un argument que l’on retrouve dans le Coran lui-même. (Coran 4:47).
Certains chercheurs ont noté que les seuls chrétiens auxquels le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a été présenté avant sa mission n’ont pas passé suffisamment de temps en sa compagnie pour qu’ils aient pu lui enseigner quoi que ce soit de leurs Écritures. Aucune autre annale historique ne fait mention de quelqu’un qui aurait pu être l’enseignant du prophète, ni parmi les juifs ni parmi les chrétiens.[4) Par ailleurs, ses contemporains, parmi les Arabes, rivalisaient d’ardeur pour le discréditer. S’il avait eu un professeur secret, ils l’auraient à coup sûr dévoilé.
De plus, comment le Coran pourrait-il être une copie de la Bible alors que les différences de credo exprimées dans les deux textes sont à ce point irréconciliables? Le concept de Dieu et celui de prophète, les concepts de péché et de pardon que l’on retrouve dans le Coran sont très différents de ceux que l’on retrouve dans la Bible. En fait, le Coran s’adresse parfois directement aux juifs et aux chrétiens pour corriger ce qu’il affirme être des corruptions survenues dans leurs propres écritures. Il est intéressant de noter aussi que les révélations coraniques qui traitent des problèmes de la doctrine du christianisme sont apparues au cours de la période mecquoise, c’est-à-dire avant que le prophète ne migre à Médine, où il aurait été plus facilement en contact avec des érudits juifs et chrétiens.
Même dans le cas de narrations communes aux deux textes, nous observons des différences fondamentales entre les deux Écritures. Par exemple, contrairement à la Bible, le Coran :
— ne rejette pas le blâme sur les femmes pour l’erreur commise par Adam (que la paix de Dieu soit sur lui) et Ève lorsqu’ils ont désobéi à Dieu au jardin d’Éden. (Comparez Genèse 3:12-17 avec Coran 91:7-8 et 2:35-37);
— met bien l’accent sur le fait qu’Adam et Ève se sont repentis à Dieu (Coran 7:23) et ont obtenu Son pardon (Coran 2:37);
— mentionne que le fait qu’Adam et Ève se soient finalement retrouvés sur la terre faisait déjà partie du plan de Dieu avant même qu’Il ne les crée (Coran 2:30) et n’est donc pas une sorte de punition (Genèse 3:17-19).
D’autres variations significatives se manifestent dans les récits de Salomon [5), d’Abraham[6), d’Ismaël et d’Isaac, de Lot, de Noé [7), de Moïse et de Jésus[8) (que la paix de Dieu soit sur eux).
Le Coran mentionne aussi un grand nombre d’informations historiques qui ne sont pas du tout mentionnées dans la Bible. De quelle partie de la Bible le Coran aurait-il copié ce qui suit?
· Le récit des peuples de ‘Aad et Thamoud et de leurs prophètes, Houd et Saleh.
· Le dialogue entre le prophète Noé et son fils avant le déluge (Coran 11:42-43)
· Le dialogue entre Abraham et son père (Coran 6:74), celui entre lui et un roi (Coran 2:258), et celui entre lui et son peuple (Coran 22:70-102, 29:16-18, 37:83-98, 21:57)
· La mention de la ville de Iram (Coran 89:7)
· Que le pharaon de l’Exode est mort noyé, et que son corps été préservé comme un signe pour les générations futures. (Coran 10:90-92)
· Le miracle de Jésus qui a parlé aux gens dès le berceau (Coran 3:46), et qui a façonné un oiseau d’argile avant de le transformer (par la volonté de Dieu) en oiseau véritable en soufflant dessus (Coran 3:49), etc.
Pour d’autres exemples, voir Coran 21:69, 2:260 et 3:37.
Footnotes:
[1)Cet ordre est répété de trop nombreuses fois pour que nous en fassions la liste, mais vous en trouverez un exemple aux sourates 112,113,114.
[2) Marmaduke Pickthall, The Meaning of the Glorious Quran, New York: The Muslim World League, 1977, p.vii.
[3) Sahih Al-Boukhari Vol.6, Hadith No.504; Sahih Mouslim Vol.1, Hadith No.283.
[4] Bilal Philips, Usool at-Tafseer, Sharjah: Dar al-Fatah, 1997, p.127-128.
[5] Le Coran rejette l’opinion selon laquelle ce prophète aurait été un adorateur d’idoles – comparez Coran 2:102 et 1 Rois 11:4.
[6] Le Coran rapporte que Dieu a commandé le sacrifice de son fils à Abraham par l’intermédiaire d’un rêve et que son fils était d’accord avec ce commandement (il fut ensuite sauvé par l’intervention de Dieu). Mais la Bible affirme que Dieu lui aurait parlé de vive voix et que son fils n’était pas au courant. Comparez Coran 37:99-111 et Genèse 22:1-19.
[7] La Bible affirme que le déluge a touché la planète tout entière tandis que le Coran affirme que le phénomène ne s’est produit que localement. La description coranique concorde d’ailleurs avec les nombreuses preuves scientifiques touchant cet événement. Comparez Coran 25:37 et Genèse 7:23.
[8] Le Coran insiste à maintes reprises sur le fait que Jésus n’a jamais été crucifié.
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
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Re: Comment le Coran a été préservé
Ecrit le 07 août09, 01:46Ah bon Mémorisé c'est preserver ? explique moi comment tu preserve en memorisant, en general en preserve en ecrivant et en preservant l'ecriture non ? Dans ce dernier cas, Othman auraient bruler tout les corans et garder que le sien........ donc question preservation on est loin du compte.
De plus, ta definition de coran est incomplete............. quor'an ( coran) ne veut pas dire " reciter", mais plutot , reciter des ecrit(ures), avec la notion de lire et non pas t'ecouter en memorisant .......... ce qui est pas pareil.Ce qui change tout dans la comprehension
De plus, ta definition de coran est incomplete............. quor'an ( coran) ne veut pas dire " reciter", mais plutot , reciter des ecrit(ures), avec la notion de lire et non pas t'ecouter en memorisant .......... ce qui est pas pareil.Ce qui change tout dans la comprehension
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