Re: Il y a des touts mais pas un grand Tout qui engloberait tout.
Posté : 02 déc.25, 19:04
C'est précisément l'objet du topic.
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C'est précisément l'objet du topic.
Qu'il n'y a rien qui comprenne (contienne) tout, en effet.
J’ai cru comprendre que votre formule initiale "Une chose existe si aucune autre ne l’en empêche" peut devenir "Une chose existe si aucune autre ne la rend impossible en termes de compatibilité structurelle".J'm'interroge a écrit : 01 déc.25, 11:17 L’expression n’individualise pas arbitrairement ; elle englobe déjà toutes les interdépendances nécessaires pour que la condition d’existence soit remplie.
Pouvez-vous nous donner un exemple concret d’un possible qui n’a pas été réalisé.J'm'interroge a écrit :dire qu’une chose existe si rien ne l’en empêche ne signifie pas qu’un possible doive encore se réaliser
Non, je considère simplement "toutes les choses", un peu comme vous avec votreJ'm'interroge a écrit : 08 déc.25, 10:57 De plus, quel est cet "Ω" que tu évoques ici ? Reviens-tu avec cet idée saugrenue d'ensemble tout englobant ?
Qui postule implicitement que « toutes les autres choses » a un sens.Naguère J'm'interroge a écrit : - Une chose existe si aucune autre ne l'en empêche.
Quel sens donnez-vous à "rien" ?J'm'interroge a écrit : Quand je dis « une chose existe si rien ne l’empêche »…
Je pense que nous retrouvons ici notre débat avorté sur la "chose" car à vous lire, je me demande spontanément « Comment appeler "chose" ce qui n’existe pas ? »J'm'interroge a écrit : des choses inexistantes → impossibles, car empêchées et/ou contradictoires selon ce dont on parle.
Je pense qu’il faudrait préciser "une chose n’est jamais seule à apparaître" car votre proposition suggère qu’il y a déjà des choses avant que n'apparaisse une chose.J'm'interroge a écrit :Je pars de l’évidence phénoménale : une chose apparaît toujours avec d’autres choses
Et c’est peut-être là que tout se joue puisque vous rappelez que, dans notre vie, le "aucune autre l’empêche" est désespérant mince et peu probant. :J'm'interroge a écrit :Dire “aucune autre ne l’empêche” n'isole aucune chose. Je désigne l’ensemble des interdépendances déjà présentes, je ne fais pas une dichotomie.
Nous retrouvons ici l’ignorance qui rend possible l’usage du mot "possible".J'm'interroge a écrit :D'ailleurs un observable nécessite toujours toute une trame non observable. Son statut d’observable dépend toujours de conditions non observables. C’est une banalité méthodologique : l’observation ne capture jamais l’ensemble des conditions qui la rendent possible.
Certes, on peut poser que "être possible" est condition nécessaire à "exister", mais j’ignore si elle est une condition "minimale".J'm'interroge a écrit :Parce que “possible”, dans mon cadre, désigne la condition minimale de l’existence :
pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Non, je considère simplement "toutes les choses", un peu comme vous avec votre
Naguère J'm'interroge a écrit : - Une chose existe si aucune autre ne l'en empêche.
Du moment que nous parlons de quelque chose, parler de "toutes les autres choses" a évidemment un sens, mais ce n'est pas du tout équivalent à parler d'un "Tout englobant tout", cela ne le suppose en rien nécessairement. Je dirais même qu'en bonne logique : cela ne le suppose pas du tout.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Qui postule implicitement que « toutes les autres choses » a un sens.
J'm'interroge a écrit : Quand je dis « une chose existe si rien ne l’empêche »…
Entendre ici "rien d'autre" ou "aucune autre chose" et non "le rien" ou un néant.
À cette question j'en infère que tu avais compris que je parlais d'un concept qui m'est complètement étranger : celui d'un néant.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Pour moi c’est le complémentaire de "tout", à quel tout faites-vous implicitement référence ?
Ah non, pas du tout. Il n'y a rien qui englobe les interdépendances (le réel).pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 D’ailleurs, votre « Je désigne l’ensemble des interdépendances déjà présentes » ressemble à un truc englobant toutes les interdépendances entre tout ce qui existe.
Non. Il n'y a pas à considérer tout ce qui existe. C'est à mon sens une erreur de le croire.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Encore notre fameux "tout" puisqu’il faut bien considérer tout ce qui existe pour en effleurer l’ensemble des interdépendances.
Au contraire, c'est très important de le comprendre, puisque c'est le coeur du sujet qui nous intéresse ici.
J'm'interroge a écrit : des choses inexistantes → impossibles, car empêchées et/ou contradictoires selon ce dont on parle.
Tu as raison, on ne peut pas appeler "chose" un inexistant.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Je pense que nous retrouvons ici notre débat avorté sur la "chose" car à vous lire, je me demande spontanément « Comment appeler "chose" ce qui n’existe pas ? »
Non. Un possible n'étant pas un inexistant, mais un élément de la trame d'interdépendance.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Et j’avoue soupçonner que votre concept de "chose possible" servirait un peu à contourner cette antinomie.
J'm'interroge a écrit :Je pars de l’évidence phénoménale : une chose apparaît toujours avec d’autres choses
Avant ? Je ne vois pas comment tu en arrives à dire que ma proposition le suggèrerait.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Je pense qu’il faudrait préciser "une chose n’estjamais seule à apparaître" car votre proposition suggère qu’il y a déjà des choses avant que n'apparaisse une chose.
Suggéreriez-vous qu’il y aurait généralement surgissement ?
Je constate à ce que tu dis, que nous n'avons pas du tout la même vision ou compréhension des choses.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Ceci dit, j’ignore si, quand la chose "Cosmos" apparaît, il y a d’autres choses AVEC lui, je pense plutôt qu’il y a plutôt plein de choses qui apparaissent en même temps que lui…
Tu m'as perdu là.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Dans ma phénoménologie simpliste personnelle, "Apparaître" est en réalité un verbe passif dont l’agent est (pour simplifier) l’humanité. En effet, il n’est ni utile ni prudent de poser a priori que la "chose" existe déjà et que c’est elle qui agit pour nous apparaitre.
[...]
Je dirais qu'il y a les apparaîtres et les relations qui sont faites. Mais les apparaîtres sont eux mêmes relatifs les uns aux autres. Il y a les interdépendances et les relations faites.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Évidemment dans le processus "apparaître" il n’y a pas que des "choses" qui apparaissent, il y a des tas de relations, relations que je répugne à appeler "chose".
Pour moi, une chose possible est une chose existante. Et inversement, une chose existante est une chose possible. On ne peut pas comprendre l'un ou l'autre concept séparément.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Peut-être que ce processus requiert une étape de flou artistique où il vaudrait mieux parler de "chose possible" avant que l’on puisse vraiment parler de l"chose existante".
pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Si je répugne à appeler "chose" une relation, en revanche vous semblez considérer que le verbe "empêcher" pourrait embrasser l’infinité des interconnections quand vous écrivez :
J'm'interroge a écrit :Dire “aucune autre ne l’empêche” n'isole aucune chose. Je désigne l’ensemble des interdépendances déjà présentes, je ne fais pas une dichotomie.
pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Et c’est peut-être là que tout se joue puisque vous rappelez que, dans notre vie, le "aucune autre l’empêche" est désespérant mince et peu probant. :
J'm'interroge a écrit :D'ailleurs un observable nécessite toujours toute une trame non observable. Son statut d’observable dépend toujours de conditions non observables. C’est une banalité méthodologique : l’observation ne capture jamais l’ensemble des conditions qui la rendent possible.
Je pense que nous ne donnons pas la même signification au mot "possible".pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Nous retrouvons ici l’ignorance qui rend possible l’usage du mot "possible".
J'm'interroge a écrit :Parce que “possible”, dans mon cadre, désigne la condition minimale de l’existence :
Elle est forcément minimale si tu reprends mon critère : "ce qui n'est empêché pas rien d'autre".pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Certes, on peut poser que "être possible" est condition nécessaire à "exister", mais j’ignore si elle est une condition "minimale".
Quelle différence fais-tu entre condition minimale et condition suffisante ?pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Néanmoins, mon parallèle très osé avec la décohérence quantique me suggère plutôt de m’interroger sur les conditions suffisantes.
Tu l'as dit : il ne s'agit que de ton observation.pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Mon observation naïve me suggère que la densité d’existant est assez faible, pourquoi n’y en a-t-il pas davantage ?
De mon point de vue, cette question n'a aucun sens pour au moins deux très bonnes raisons :pauline.px a écrit : 13 déc.25, 06:45 Qu’est-ce qui a forcé si peu de "choses" à passer du statut de "possible non-existant" à "existant" ?
J'ai bien l'impression que quel que soit notre degré de connaissance, nous n'épuiserons jamais le réel.