BenFis a écrit : 23 août25, 21:56
D'un autre côté, lorsque quelqu'un lit par ex. le nom Jéhovah ou Yahweh dans un texte en français, aucun sens n'en ressort. Et c'est normal puisque ce n'est pas le but d'une transcription.
C’est vrai, ce qui est très dommage.
BenFis a écrit : 23 août25, 21:56
C'est une tradition humaine, d'ailleurs quasiment élevée au niveau d'une loi (humaine) ; je ne dis pas le contraire.
La constatation est que Jésus ne s'est pas élevé contre celle-ci.
Je ne suis pas vraiment d’accord. Jésus est venu pour accomplir la Loi qui le concernait, et non pour annuler la Loi d’Israël. Autrement dit, il est venu accomplir ce qui le concernait personnellement, mais il n’est pas venu pour bafouer les lois propres à Israël. D’ailleurs, la Loi d’Israël comprend aussi des coutumes et pratiques religieuse.
BenFis a écrit : 23 août25, 21:56
Non seulement Shem Tov a employé HaShem dans son Évangile de Matthieu en hébreu, mais aussi dans le restant de son œuvre, et cela en remplacement soit d'Adonaï, soit de YHWH, soit même de kyrios pour le cas où le Matthieu originel aurait été rédigé en grec.
Donc, le nom HaShem ne permet pas de remonter au terme employé par Matthieu lors de la rédaction de son Evangile.
Comme mentionné dans le premier message, le tétragramme a été vocalement remplacé par “Adonaï”. Par la suite, “Adonaï” est lui aussi devenu si sacré qu’un autre substitut a été ajouté : “HaShem”. On peut clairement constater l’excès de superstition dans cette évolution. On utilise un substitut uniquement lorsque la source est le tétragramme, et non dans d’autres cas.
BenFis a écrit : 23 août25, 21:56
Manifestement, Jésus prend grand soin dans ses directives de ne pas vocaliser le tétragramme (outre le terme Père).
Oui, je te l’accorde. Mais Jésus a dit dans Jean 17:6 : “J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde.” Je pense qu’il fait référence à la signification de son propre nom "Jésus", qui renvoie à son Père : “Jéhovah est salut”.
Chrétien a écrit : 24 août25, 03:17
Je préfère l'appeler Seigneur que de me tromper de nom, alors que lui-même a bien dit de ne pas utiliser son nom en vain. [...] Le mot “vain” en hébreu est שָׁוְא (shav), qui signifie « vide, faux, inutile, trompeur ». L’interdit ne concerne pas seulement le juron, mais tout usage irrespectueux ou détourné du nom de Dieu.
Voici un exemple où le peuple a utilisé le nom de Dieu en vain. Tu peux t’y référer, ainsi qu’à d’autres exemples du même genre, pour faire une comparaison.
Jérémie 8:8 « Comment pouvez-vous dire : Nous sommes sages, la loi de Jéhovah est avec nous ? C’est bien en vain que s’est mise à l’œuvre la plume mensongère des scribes. » Jérémie 23:16 « Ainsi parle Yahweh des armées: N'écoutez pas les paroles des prophètes qui vous prophétisent. Ils vous entraînent à la vanité ; ils disent les visions de leur propre cœur, et non ce qui sort de la bouche de Yahweh. »
- Jérémie 23:25 « J'ai entendu ce que disent ces prophètes qui disent en mon nom des mensonges, en disant : "J'ai eu un songe ; j'ai eu un songe !" (26) Jusques à quand ? Veulent-ils, ces prophètes, ces prophètes de mensonge, ces prophètes de l'imposture de leur coeur, 27 Pensent-ils faire oublier mon nom à mon peuple, pour les rêves qu'ils se racontent les uns aux autres, comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal ? (28) Que le prophète qui a eu un songe raconte ce songe ; que celui qui a ma parole rapporte fidèlement ma parole. qu'a de commun la paille avec le froment, dit Jéhovah ? (29) Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit Jéhovah, comme un marteau qui brise le roc ? (30) Aussi je viens à ces prophètes qui dérobent mes paroles les uns aux autres. (31) Je viens à ces prophètes, dit Jéhovah, qui agitent leur langue et qui disent : "Parole de Jéhovah !" (32) Je viens à ces prophètes de songes menteurs, dit Jéhovah, qui les racontent, qui égarent mon peuple par leurs mensonges et par leur légèreté ; et je ne les ai point envoyés, et je ne leur ai rien commandé ; ils ne servent de rien à ce peuple ; dit Jéhovah. (33) Quand ce peuple, ou des prophètes, ou un prêtre te demanderont : "quel est aujourd'hui le fardeau de Jéhovah ?" tu leur répondras : "c'est vous qui êtes ce fardeau, et je vous rejetterai," dit Jéhovah. (34) Et le prophète, le prêtre ou l'homme du peuple qui dira : "fardeau de Jéhovah," Je le visiterai, lui et sa maison. (35) Voici comment vous parlerez l'un à l'autre et chacun à son frère : "qu'a répondu Jéhovah :" et "qu'a dit Jéhovah ?" (36) Mais vous ne répéterez plus : "fardeau de Jéhovah ;" Car le fardeau de chacun sera sa parole, parce que vous avez tordu les paroles du Dieu vivant, De Jéhovah des armées, notre Dieu. (37) Tu diras au prophète : "Que t'a répondu Jéhovah ? qu'a dit Jéhovah ?" (38) Mais si vous dites : "fardeau de Jéhovah," alors Jéhovah parle ainsi : parce que vous dites ce mot : "fardeau de Jéhovah," Après que j'ai envoyé vers vous pour vous dire : ne dites plus : "Fardeau de Jéhovah," (39) À cause de cela, je vous oublierai entièrement et vous rejetterai de devant ma face, vous et la ville que j'avais donnée à vous et à vos pères ; (40) Et je ferai venir sur vous un opprobre éternel, une honte éternelle, qui ne s'oublieront jamais. »
Les faux prophètes prétendent recevoir des rêves et des visions de "Yahweh", alors qu'en réalité, ils les inventent. Le texte indique "en mon nom", ce qui montre clairement qu'ils utilisent le nom divin de Yahweh pour valider leurs mensonges "en vain".
Vous donnez une dimension exagérée à la manière de comprendre l’expression “en vain”.
