Le Coran et le Talmud
Posté : 26 juin14, 19:26
Bonjour,
Avant toute chose, je tiens à préciser que je poste le présent sujet dans un but de recherche religieuse uniquement ; toute forme de prosélytisme, critique stérile ou forme d'irrespect est à bannir. Pour parer à une réponse éventuelle, je ne suis pas fondamentalement islamocritique : je ne fais que soulever avec respect et curiosité un point qui me semble être important.
Ces précisions apportées, rentrons dans le vif du sujet : j'ai remarqué certains points communs textuels entre le Coran, lequel aurait été je le rappelle révélé au 7ème siècle, et le Talmud, texte rabbinique fondamental (non révélé) qui lui est postérieur d'au moins deux siècles.
Je vous laisse en juger :
Traité Sanhedrin, chapitre 5, Mishna 5
(…) C’est pour cela que l’homme a été créé seul, pour t’apprendre que celui qui ôte la vie à un fils d’Israël, détruit un monde entier; et celui qui sauve la vie d’un fils d’Israël, sauve un monde entier. (…)
Celui qui sauve un seul homme, c'est comme s'il avait sauvé l'humanité tout entière
(Coran 5.32)
Peut-être l'exemple est-il un peu superficiel, mais textuellement une certaine similitude apparaît. Le parallèle pourrait se poursuivre avec certains récits communs au Coran et au Talmud, tels que ceux concernant Abraham ou encore l'histoire des dormants d'Ephèse.
De façon sans doute hâtive, et n'étant pas musulman, j'aurais été tenté d'émettre l'hypothèse suivante : Muhammad n'aurait-il pas été personnellement issu de la culture rabbinique et en aurait été influencé lors de la formation du Coran ? Cela expliquerait ces liens textuels avec l'exégèse judaïque.
Une seconde thèse me paraît vraisemblable, davantage en accord avec la foi musulmane : Ces récits et citations ne seraient-ils pas issus de traditions bien antérieures au Talmud et au Coran qui auraient une base extra-humaine à l'image du Coran ? Hypothèse que je ne privilégie pas mais que je n'écarte pas d'un revers de la main ; nous touchons à la théologie et à l'histoire, il faut savoir garder l'esprit ouvert.
En remerciant toutes celles et ceux qui participeront au débat avec minutie et bonne foi,
Diogène.
Avant toute chose, je tiens à préciser que je poste le présent sujet dans un but de recherche religieuse uniquement ; toute forme de prosélytisme, critique stérile ou forme d'irrespect est à bannir. Pour parer à une réponse éventuelle, je ne suis pas fondamentalement islamocritique : je ne fais que soulever avec respect et curiosité un point qui me semble être important.
Ces précisions apportées, rentrons dans le vif du sujet : j'ai remarqué certains points communs textuels entre le Coran, lequel aurait été je le rappelle révélé au 7ème siècle, et le Talmud, texte rabbinique fondamental (non révélé) qui lui est postérieur d'au moins deux siècles.
Je vous laisse en juger :
Traité Sanhedrin, chapitre 5, Mishna 5
(…) C’est pour cela que l’homme a été créé seul, pour t’apprendre que celui qui ôte la vie à un fils d’Israël, détruit un monde entier; et celui qui sauve la vie d’un fils d’Israël, sauve un monde entier. (…)
Celui qui sauve un seul homme, c'est comme s'il avait sauvé l'humanité tout entière
(Coran 5.32)
Peut-être l'exemple est-il un peu superficiel, mais textuellement une certaine similitude apparaît. Le parallèle pourrait se poursuivre avec certains récits communs au Coran et au Talmud, tels que ceux concernant Abraham ou encore l'histoire des dormants d'Ephèse.
De façon sans doute hâtive, et n'étant pas musulman, j'aurais été tenté d'émettre l'hypothèse suivante : Muhammad n'aurait-il pas été personnellement issu de la culture rabbinique et en aurait été influencé lors de la formation du Coran ? Cela expliquerait ces liens textuels avec l'exégèse judaïque.
Une seconde thèse me paraît vraisemblable, davantage en accord avec la foi musulmane : Ces récits et citations ne seraient-ils pas issus de traditions bien antérieures au Talmud et au Coran qui auraient une base extra-humaine à l'image du Coran ? Hypothèse que je ne privilégie pas mais que je n'écarte pas d'un revers de la main ; nous touchons à la théologie et à l'histoire, il faut savoir garder l'esprit ouvert.
En remerciant toutes celles et ceux qui participeront au débat avec minutie et bonne foi,
Diogène.