Sourate 10 : Jonas

[francis]

Sourate 10 : Jonas

Cette sourate est une des dernières de La Mecque.
v.3 :
Allusion à « Allah qui créa les cieux et la terre en six jours ».

v.4 :
« […] Quant à ceux qui n'ont pas cru, ils auront un breuvage d'eau bouillante et un châtiment douloureux à cause de leur mécréance ».

v.5 :
« C'est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul [du temps]. »
Comme les païens de son époque, Mahomet éprouve de l’intérêt pour l’astronomie.

v.19 :
« Les gens ne formaient [à l'origine] qu'une seule communauté. Puis ils divergèrent. »

v.22 :
« C'est Lui qui vous fait aller sur terre et sur mer, quand vous êtes en bateau. [Ces bateaux] les emportèrent, grâce à un bon vent. Ils s'en réjouirent jusqu'au moment où, assaillis par un vent impétueux, assaillis de tous cotés par les vagues, se jugeant enveloppés [par la mort], ils prièrent Allah, Lui vouant le culte [et disant]: « Certes, si Tu nous sauves de ceci, nous serons parmi les reconnaissants ! » »
Allah serait donc le maître des vents, en contradiction avec la science moderne qui affirme que les vents n’obéissent qu’à des conditions atmosphériques et non à une quelconque volonté divine.

v.24 :
« La vie présente est comparable à une eau que Nous faisons descendre du ciel et qui se mélange à la végétation de la terre dont se nourrissent les hommes et les bêtes. Puis lorsque la terre prend sa parure et s'embellit, et que ses habitants pensent qu'elles est à leur entière disposition, Notre Ordre lui vient, de nuit ou de jour, c'est alors que Nous la rendrons toute moissonnée, comme si elle n'avait pas été florissante la veille. Ainsi exposons-Nous les preuves pour des gens qui réfléchissent. »
Ne connaissant pas les raisons scientifiques au phénomène des précipitations, il est facile pour Mahomet d’invoquer une origine divine à des phénomènes naturels.

v.27 :
« Et ceux qui ont commis de mauvaises actions, la rétribution d'une mauvaise action sera l'équivalent. […] Ceux-là sont là les gens du Feu où ils demeureront éternellement. »
Ce verset se contredit complètement : comment l’équivalent à une mauvaise action limitée dans le temps pourrait-elle être un supplice éternel ?

v.31 :
« Dis: « Qui vous attribue de la nourriture du ciel et de la terre? Qui détient l'ouïe et la vue, et qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et qui administre tout ? » Ils diront: « Allah ». Dis alors: « Ne le craignez-vous donc pas? ». »
Mahomet n’imagine évidemment pas une seconde que tous ces phénomènes naturels sont bien mieux explicables par la science que par une prétendue action divine.

v.37 :
« Ce Coran n'est nullement à être forgé en dehors d'Allah mais c'est la confirmation de ce qui existait déjà avant lui…»
L’origine divine du Coran est confirmée.

v.38 :
« Ou bien ils disent: « [Mahomet] l'a inventé? » Dis: « Composez donc une Sourate semblable à ceci, et appelez à votre aide n'importe qui vous pourrez, en dehors Allah, si vous êtes véridiques ».
Vu le nombre d’incohérences, de contradictions, de maladresses que comporte chaque sourate, cet argument en faveur de l’origine divine est plutôt amusant.

v.44 :
« Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes. »
Cela est faux, à cause du principe de prédestination que revendique l’Islam : selon l’enseignement coranique, les infidèles ne choisissent pas la mécréance librement, mais s’avèrent prédestinés à la damnation par Allah. Or comment les infidèles pourraient être les seuls responsables à leurs torts, si Allah les prédestinent à l’incroyance ?

v.56 :
« C'est [Allah] qui donne la vie et qui donne la mort… »

v.61 :
« […] Il n'échappe à ton seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel […] »
L’allusion à la théorie des atomes du grec Démocrite peut sembler surprenante, de la part d’un homme assez frustre en apparences. Il ne faut pas oublier que Mahomet disposait sans doute d’une mémoire extraordinaire, et qu’il avait peut-être entendu parler de cette théorie lors de son voyage en Syrie ou en fréquentant des rabbins cultivés. Loin d’être complètement arriéré, Mahomet avait un grand talent pour compiler dans le Coran toutes sortes de connaissances disparates, les unes archaïques et barbares, les autres en avance sur son temps.

v.68 :
Critique des Chrétiens qui ont « donné un enfant [Jésus] » à Allah.

v.71-73 :
Allusion à Noé.

v.75 :
Allusion à Moïse et Aaron.