a écrit :Dan 26 a dit : le message spirituel n'existe que pour ceux qui y croient . Raison pour laquelle je pense sincérement que ces vieux textes sont de fabuleux révélateurs psy . il suffit d'y croire fortement et c'est simple d'y voir un message spirituel , qui en définitive est le reflet de ce que le croyant à besoin de croire .
Oui , derrière la croyance peut se cacher une réelle léthargie .
Le but des croyances est de faire disparaitre le questionnement et le doute de façon conditionnée , afin de rassurer , comme l'autruche qui se met la tête dans la terre pour ne pas voir .
L'athée va plutôt apprendre à vivre avec le doute , ses doutes et préférer les examiner , pour aller plus profond si besoin . Par contre si l'athée ne fait pas une introspection régulière lorsque quelque chose de psychologique ne va pas , il se retrouve face à un problème psy de taille .
Je dirais que c'est la voie du Bouddha , celle de l'athéïsme et de l'introspection .
Pour moi ça n'est pas tant la croyance qui pose problème , mais la passion en général , que ce soit pour ou contre la croyance , qui génère une conscience appropriatrice imaginaire et plonge dans l'illusion .
On retrouve cette passion appropriatrice même dans certaines sectes bouddhiques actuelles , tel que la Soka Gakkaï par exemple , qui est le clone des témoins de jéovah en terme de prosélytisme et de passion .
C'est ce qu'on appelle la "conscience appropriatrice"dans le bouddhisme , ou l'attachement qui me semble générer la souffrance accrue .
En fait le problème est de confondre pensée conditionnée et libre intuition .
Ce dieu par sa transcendance ne peut être vu . Et ce qui ne peut être vu ne peut être qu'imaginé . je ne vois guère de différence entre cette histoire de dieu et l'imagination qui tourne en rond dans son bocal .Même si ce dieu existait , ça n'y changerait rien du tout au fond du problème .