JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la Bible

L'Église catholique est à la fois une communion de communautés et d'Églises ainsi qu'une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique.
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Pierre-Elie Suzanne

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 01 avr.17, 18:05

Message par Pierre-Elie Suzanne »

Rappel des enseignements précédents (liens internes) :
Préambule : Écrits non chrétiens qui témoignent de Jésus au premier siècle.
I/ Je crois en Jésus Christ
II/ Son Fils unique, Notre Seigneur.


Dans cet article, nous traitons de cette phrase du Credo :

III) Il a été conçu du Saint Esprit.
Plan de l'enseignement :
1. Cur Deus homo ? Le pourquoi de l’Incarnation.
2. La conception virginale.
3. L’admirable échange. Vraiment Dieu et vraiment homme.




III) Il a été conçu du Saint Esprit.

1. Cur Deus homo ? Le pourquoi de l’Incarnation.
Définition : Incarnation signifie que le Fils de Dieu (qui est éternel, sans age, immuable) s'est fait homme en entrant dans la chair.

Pourquoi le Fils de l'homme s'est-il fait homme ?
Jésus s'est fait homme pour nous sauver.

" Le Père a envoyé son Fils comme sauveur du monde " (1 Jean 4, 14).
" Celui-là a paru pour ôter les péchés. " (1 Jean 3, 8).

C'est un fait (si on lit la Bible) : Dieu s'est fait homme.
Or, si Dieu s'est fait homme, c'est qu'Il l'a voulu.
Il n'est pas strictement indispensable qu'il y ait des raisons à l'Incarnation. En effet, Dieu fait ce qu'Il veut.

Cependant, des explications de cette Volonté de Dieu ont été données par la Bible : " Dieu a tant aimé le monde qu'il nous a donné son Fils " (Jean 3, 16).
C'est l'amour de Dieu (pour nous les hommes) qui explique l'Incarnation.

Si l'homme n'avait pas péché, Dieu se serait-il incarné ?
Les penseurs chrétiens pensent que oui.
Dieu a créé l'univers en vue de l'incarnation de Jésus, le Fils de Dieu fait homme.
Le péché ne justifie pas que le Fils se soit incarné,
c'est l'amour de Dieu pour les hommes qui justifie l'incarnation.

Dieu aurait-Il pu sauver nos péchés autrement qu'en s'incarnant ?
Effectivement, Dieu aurait pu nous sauver autrement.
Dieu n'avait pas un besoin impérieux de s'incarner pour nous pardonner, mais c'était un moyen possible.
L'incarnation n'est donc pas une nécessité impérieuse,
mais c'est une nécessite relative, car c'est le moyen le plus parlant pour Dieu de nous exprimer son amour.

Saint Anselme explique :
Le péché est une offense infinie, qui nous éloigne infiniment de la perfection absolue de Dieu.
Pour réparer une offense infinie, il faut une réparation infinie.
Or, Dieu seul peut (a la capacité d') offrir un bien infini,
alors que l'homme seul doit (a le besoin d') offrir un bien infini pour réparer l’offense infinie dont il est l'auteur.
La seule solution est que Dieu se fasse homme pour payer la dette contractée par le péché des hommes.


2. La conception virginale.

Conçu de l'Esprit Saint, le Fils de Dieu a pris chair de la Vierge Marie.
L'ange Gabriel annonce clairement à Marie qu'elle va concevoir par l'intervention de l'Esprit Saint (Luc 1, 35).
Marie conçoit virginalement. Il n'y a donc aucun rapport sexuel, et aucune pratique corporelle pour que Marie tombe enceinte. Marie n'a pas eu de rapport sexuel avec Dieu (comme dans les mythologies grecque où on voit Zeus venir sur terre pour copuler avec une femme).

Joseph est le père adoptif de Jésus. Cela donne à Jésus la légitimité pour être le Messie. En effet, Joseph descend de David.
On se souvient que le Messie devait absolument descendre de David (Isaïe 11, 1-10).
Joseph est l'époux de Marie, mais il n'a pas engendré le Christ (Matthieu 1, 24).
D'ailleurs Matthieu précise explicitement que Marie n'a eu aucun rapport sexuel avec Joseph avant la naissance de Jésus (Mat 1, 25).


Isaïe (7, 14) avait annoncé qu'une Vierge enfanterait. Quand les rabbins juifs ont traduit la Bible hébraïque en grec, c'est bien ainsi qu'ils l'avaient compris.
La conception virginale de Jésus est clairement affirmée par la Bible. Marie était vierge : elle a enfanté Jésus sans aucun rapport sexuel, ni avec un homme, ni avec Dieu. Elle est Vierge.

Jésus est le fruit des entrailles de Marie. N'ayant pas de père, Jésus tient toute son humanité de Marie.
Marie a donné son oui, pour que l'Incarnation du Fils éternel soit possible.
Le conception virginale aurait pu être une invention des auteurs du Nouveau Testament. Cependant, ce fait a suscité les moqueries depuis l'origine du Christianisme. Si ce fait n'avait pas été avéré, il n'y avait aucun intérêt à inventer une chose pareille.


3. L’admirable échange. Vraiment Dieu et vraiment homme.

Nous avons vu dans le deuxième enseignement la divinité de Jésus telle que la Bible nous permet de la connaitre,
aujourd'hui nous analysons la réalité de son humanité.


Dès le ventre de Marie, embryon et fœtus, Jésus est homme pleinement. Il sanctifie donc par son incarnation l'humanité dès sa conception.
Jésus a connu toute la vie humaine, ses joies, ses fatigues, ses apprentissages, ses souffrances, ses réussites, ses déceptions.
Jésus a connu toute la vie humaine, à l’exception du péché, explique Paul (Hébreux 4, 15).

Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme,
c'est ce qui ressort des Écritures (de la Bible).
Cela a conduit les hommes à formuler le Credo correctement au concile de Nicée (en 325) puis de Chalcédoine (451).

Jésus est pleinement homme et pleinement Dieu, et non 50-50.
Les chrétiens adorent un homme de chair et de sang qui a dit un jour Maman à une femme vierge.

Les Pères de l'Eglise ont médité sur l'admirable échange entre Dieu et les hommes.
Dieu s'est fait homme pour que nous devenions Dieu (Saint Athanase).
Dieu n'avait pas en lui de quoi mourir,
et nous n'avions pas en nous de quoi vivre.
Dieu a pris de nous de quoi mourir, pour nous donner de quoi vivre (Saint Athanase).

Toutes les mythologies ont parlé de dieux parcourant la terre. Le christianisme ne parle pas d'un dieu visitant la terre, mais de la véritable humanité du Christ. C'est parce qu'il est homme pleinement qu'il nous sauve.
Il n'y a qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes,
Jésus-Christ, qui s'est donné en rançon pour sauver l'humanité (1 Tim 2, 6 ; Tite 2, 14).

Jésus devait être homme pleinement pour nous sauver pleinement.
Jésus devait être Dieu pleinement pour nous donner le salut.

Dieu devait assumer notre humanité pour nous sauver : seul ce qui est assumé est sauvé (disent les Père de l'Eglise).

" Il n’avait pas en lui de quoi mourir pour nous, s’il ne prenait de nous une chair mortelle. Ainsi seulement l’Immortel pouvait mourir, ainsi il voulut donner la vie aux mortels, ainsi pouvaient un jour prendre part à sa vie ceux dont il avait d’abord partagé la vie. Car ni nous n’avions en nous le moyen de vivre, ni lui n’avait le moyen de mourir. Ce fut donc un étonnant échange que réalisa cette
prise en charge réciproque : nôtre était sa mort, sienne sera notre vie. Cependant même la chair qu’il nous emprunta pour mourir, il nous l’avait d’abord donnée comme créateur, alors que la vie, dont nous vivrions en lui et avec lui, il ne l’avait pas reçue de nous. De même, en ce qui concerne notre nature qui nous fait hommes, il n’est mort par sa faute mais par la nôtre, car de sa nature qui le fait Dieu, il ne peut aucunement mourir. Mais en ce qui concerne la créature qu’il créa en tant que Dieu, elle mourut du sien, car la chair dans laquelle il mourut dut son œuvre
" (Saint Augustin, Sermon Morin Guelferbytanus 3, 1-2 : PLS 2,545-546)


Préambule : Écrits non chrétiens qui témoignent de Jésus au premier siècle.

I/ Je crois en Jésus Christ
II/ Son Fils unique, Notre Seigneur.

III/ Il a été conçu du Saint Esprit.
L'archéologie et la science peuvent-elles nous renseigner sur les monothéismes ?
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l'hirondelle

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 02 avr.17, 05:46

Message par l'hirondelle »

Saint Anselme explique :
Le péché est une offense infinie, qui nous éloigne infiniment de la perfection absolue de Dieu.
Pour réparer une offense infinie, il faut une réparation infinie.
Or, Dieu seul peut (a la capacité d') offrir un bien infini,
alors que l'homme seul doit (a le besoin d') offrir un bien infini pour réparer l’offense infinie dont il est l'auteur.
La seule solution est que Dieu se fasse homme pour payer la dette contractée par le péché des hommes.
Ce point de la théologie de saint Anselme est dépassée depuis longtemps, et contesté par les théologiens catholiques.
COMMISSION THÉOLOGIQUE INTERNATIONALE LE DIEU RÉDEMPTEUR : QUESTIONS CHOISIES* (1995) a écrit : [40] Enfin, il faut prêter attention à ce que l’on pourrait appeler le débat interne au christianisme sur la rédemption, spécialement à la question de savoir quel lien la souffrance et la mort du Christ entretiennent avec l’obtention de la rédemption du monde. L’importance de cette question s’intensifie aujourd’hui en de nombreux milieux qui perçoivent combien certaines façons traditionnelles de comprendre l’œuvre de rédemption accomplie par le Christ en termes de compensation ou de châtiment pour nos péchés sont insatisfaisantes, ou du moins exposées à de graves et dangereux malentendus. En outre, le problème du mal et de la souffrance n’a pas perdu de son acuité avec le temps ; il est même allé plutôt en s’intensifiant et, chez beaucoup durant ce siècle, face à la brutalité des faits, la capacité de croire qu’on peut en traiter convenablement a été sapée. Dès lors, il semble important de repenser la façon dont la rédemption révèle la gloire de Dieu. Il faut se demander si la tentative de comprendre la doctrine de la rédemption ne serait pas, au fond, un exercice de théodicée, un effort destiné à répondre de façon crédible au « mystère d’iniquité » (suivant l’expression paulinienne) à la lumière de la foi chrétienne. Dieu répond par le mystère du Christ et de l’Église. Bref, la rédemption est-elle la justification donnée par Dieu, c’est-à-dire la plus profonde révélation qu’il nous fait de lui-même et, par là, le don de la paix « qui surpasse toute intelligence[7] » ?
http://www.vatican.va/roman_curia/congr ... ne_fr.html

Pierre-Elie Suzanne

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 04 avr.17, 23:15

Message par Pierre-Elie Suzanne »

l'hirondelle a écrit : Saint Anselme explique : Le péché est une offense infinie, qui nous éloigne infiniment de la perfection absolue de Dieu.
Pour réparer une offense infinie, il faut une réparation infinie.
Or, Dieu seul peut (a la capacité d') offrir un bien infini,
alors que l'homme seul doit (a le besoin d') offrir un bien infini pour réparer l’offense infinie dont il est l'auteur.
La seule solution est que Dieu se fasse homme pour payer la dette contractée par le péché des hommes.


Ce point de la théologie de saint Anselme est dépassée depuis longtemps, et contesté par les théologiens catholiques.
COMMISSION THÉOLOGIQUE INTERNATIONALE :
LE DIEU RÉDEMPTEUR : QUESTIONS CHOISIES : (1995) :
[40] Enfin, il faut prêter attention à ce que l’on pourrait appeler le débat interne au christianisme sur la rédemption, spécialement à la question de savoir quel lien la souffrance et la mort du Christ entretiennent avec l’obtention de la rédemption du monde. L’importance de cette question s’intensifie aujourd’hui en de nombreux milieux qui perçoivent combien certaines façons traditionnelles de comprendre l’œuvre de rédemption accomplie par le Christ en termes de compensation ou de châtiment pour nos péchés sont insatisfaisantes, ou du moins exposées à de graves et dangereux malentendus. En outre, le problème du mal et de la souffrance n’a pas perdu de son acuité avec le temps ; il est même allé plutôt en s’intensifiant et, chez beaucoup durant ce siècle, face à la brutalité des faits, la capacité de croire qu’on peut en traiter convenablement a été sapée. Dès lors, il semble important de repenser la façon dont la rédemption révèle la gloire de Dieu. Il faut se demander si la tentative de comprendre la doctrine de la rédemption ne serait pas, au fond, un exercice de théodicée, un effort destiné à répondre de façon crédible au « mystère d’iniquité » (suivant l’expression paulinienne) à la lumière de la foi chrétienne. Dieu répond par le mystère du Christ et de l’Église. Bref, la rédemption est-elle la justification donnée par Dieu, c’est-à-dire la plus profonde révélation qu’il nous fait de lui-même et, par là, le don de la paix « qui surpasse toute intelligence[7] » ?


Je pense que le mal-entendu provient de la place de la souffrance dans la Rédemption.
Ma façon de comprendre ce problème,
est de signaler que ce n'est pas la souffrance de Jésus qui nous sauve,
mais c'est sa sainteté.


La souffrance de la Croix a été le moyen le plus explicite par lequel Jésus a démontré, vécu la sainteté.
Dans la souffrance, dans l'épreuve, dans l'échec, dans la terreur absolue, Jésus est resté fidèle, saint, obéissant.

Ce n'est pas la souffrance de Jésus qui nous sauve,
c'est sa sainteté héroïque, sa perfection absolue.


Ce salut universel obtenu par l'existence d'un seul homme parfait avait été annoncé prophétiquement par l'histoire de Noé.

Noé est un mythe sumérien polythéiste, invraisemblable, et totalement imaginaire (comment croire qu'un couple de chaque animal puisse monter dans une arche unique, de l’anaconda du Brésil, ou Koala d’Australie, du cancrelat à l'éléphant)....
Ce mythe de Noé (sumérien) a été recyclé dans la Bible.... pour nous annoncer prophétiquement le comment et le pourquoi du salut !

Ce mythe de Noé nous annonce qu'un homme unique, saint, juste, justifiera que l'humanité puisse être sauvée, malgré ses nombreux péchés.
Dieu ne traitera donc pas les hommes selon leurs fautes, mais il permettra à un homme juste de les sauver par sa sainteté.
Noé emporte les sauvés dans son arche
comme Jésus emporte les élus dans l'arche du baptème.


Ce n'est pas la souffrance qui nous sauve,
mais c'est d'accepter de revêtir le Christ (Romains 13, 14) par le baptême, et plus précisément d'endosser la sainteté du Christ par le baptême.
L'archéologie et la science peuvent-elles nous renseigner sur les monothéismes ?
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prisca

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 04 avr.17, 23:33

Message par prisca »

Tu es tiède Pierre Elie.

Ne pas croire à l'image, qu'elle soit allégorique ou réelle de Noé, est offensant envers Dieu à qui, tu dois le savoir car croyant, rien d'impossible, quand bien même Dieu a inondé le monde, quand bien même Dieu a choisi une famille, quand bien même Dieu a décidé un couple de chaque espèce animale, quand bien même la mer s'ouvre devant Moise, quand bien même Sodome et Gomorrhe soit détruite, quand bien même la femme de Lot soit transformée en statue, quand bien même Goliath est un géant, quand bien même Jésus ait marché sur l'eau.....

Si tu crois en Dieu tu crois en tout, car croire partiellement, c'est faire du tri dans la croyance et faire du tri c'est avoir des doutes, et avec des doutes ce n'est pas la foi bouillante, pas froide, mais tiède.

Le Salut par Jésus est surtout le devoir à des hommes sensibilisés par la très grande souffrance de Jésus, le devoir de ces hommes là de rendre en retour. C'est faire appel à la sensibilité et qui est sensible au dévouement que Jésus a montré jusqu'à en mourir, ces hommes là doivent pouvoir, par respect de la souffrance de Jésus, donner à leur tour, faire preuve de mansuétude pour leurs prochains, afin de se donner une raison d'exister sur terre, se dire que la mort de Jésus n'est pas vaine, ils agissent, ils oeuvrent, ils donnent, et non pas pour eux, leur avenir au Royaume des Cieux, ce n'est pas dans un but égoiste, mais pour marcher dans les pas de Christ qui a tout donné pour nous, ces hommes là donnent tout pour les hommes et donnent en retour à Jésus.

Ils vont vers le Salut naturellement.

La Sainteté de Jésus n'a pas besoin d'être prouvée par le sacrifice de Jésus, l'on sait que Jésus est Dieu, nul besoin pour Jésus de prouver par des actes qu'il soit Saint. C'est un lapsus.

Le baptême ne suffit pas, c'est un sacrement, mais seules les oeuvres prouvent aux hommes vis à vis des autres hommes qu'ils sont chrétiens, le baptême lui ne se voit pas, il se prend, fin. Et le meilleur est pour la fin, car par mimétisme les hommes donnent pour donner ce qui donne la paix, la paix est engendrée par le Salut, l'attitude salutaire donne des hommes accédant au Salut, et la chaine se forme, l'éducation se propage, l'homme change.
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"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"

Pierre-Elie Suzanne

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 08 avr.17, 21:58

Message par Pierre-Elie Suzanne »

prisca a écrit :Tu es tiède Pierre Elie.
Merci, Prisca, d'avoir rebondi sur mon dernier message, tu me permets de continuer.
Vous pouvez accéder directement aux enseignements précédents en cliquant sur les liens.
A/ Jésus est Le Chemin

Préambule : Écrits non chrétiens qui témoignent de Jésus au premier siècle.

I/ Je crois en Jésus Christ
II/ Son Fils unique, Notre Seigneur.

III/ Il a été conçu du Saint Esprit.

Aujourd'hui, nous traitons de cette partie :
IV) Il est né de la Vierge Marie
Plan :
1. Marie, Mère de Dieu. Le nestorianisme.
2. Jésus vraiment homme. Monophysisme, appolinarisme.
3. Les grands conciles christologiques, la communication des idiomes.



1. Marie, Mère de Dieu. Le nestorianisme.
Jésus est Dieu, totalement.
Jésus est homme, totalement.

Or, Jésus est né de la Vierge Marie.
Le Fils de Dieu est né du Père avant les siècles,
et il est né de Marie dans le temps... au cours des siècles.
Il est sans mère dans sa génération éternelle,
et sans père dans sa génération charnelle et temporelle.

C'est le charme de la théologie qui fait tenir ensemble des concepts a priori contradictoires.

Comment le Verbe éternel peut-il entrer dans le temps ?
Prenons une analogie.
Quand on réfléchit, on a une pensée,
pour que cette pensée soit transmise à autrui, notre pensée se coule dans des mots.
De même, la Parole de Dieu se coule dans une nature humaine pour nous rejoindre.
Différentes hérésies nous permettent de comprendre les difficultés de ce mystère,Jésus est pleinement Dieu et pleinement homme. et le cheminement théologique et intellectuel qui a permis de comprendre la cohérence de la Bible.
Nous allons voir dans cet enseignement comment la Bible a conduit à récuser deux hérésies :
- la première consiste à confondre les natures divine et humaine du Christ. C'est l'hérésie monophysite.
- la seconde consiste à séparer les natures divine et humaine du Christ. C'est l'hérésie de Nestorius (mort en 450) Jésus était homme d'un coté et Dieu de l'autre. Naître est le fait de l'humanité et non de la divinité , Marie n'aurait engendré qu'un homme auquel s'était adjoint la divinité.
En fait, le concile d’Éphèse (en 431) a discerné qu'on pouvait appeler Marie Théotokos, la Mère de Dieu. Marie a engendré le Fils de Dieu fait homme, elle est donc la Mère de Dieu.
Prenons une analogie :
Toute mère met au monde le corps de son enfant, elle met pourtant au monde un enfant pourvu d'une âme donnée par Dieu. Cette femme est la mère pleine et entière de cet enfant, y compris avec son âme qui lui est indissociable.
De même, Marie est la mère pleinement de Jésus, elle est donc mère du Verbe incarne, elle est donc la mère de Dieu.
Tous les dogmes concernant la Vierge Marie proviennent de la méditation de sa vocation de Mère de Dieu. Marie ne permet pas que Jésus soit coupé en deux, homme d'un coté, et Dieu de l'autre. En cela, elle est la véritable mère du Jugement de Salomon, la mère qui refuse que son enfant soit coupé en deux.
Le role de Marie n'est pas que la génitrice de Dieu, elle est pleinement sa mère, donc sa nourricière et son éducatrice.
Jésus est soumis à ses parents (Luc 2, 51).
Jésus a une vie cachée.
Saint Louis Marie Grignon de Montfort expliquait que sur les 33 années de sa vie, Jésus n'a pas craint de rendre gloire à son Père, en obéissant à sa mère de la terre, au cours de sa vie cachée.
Le poète Péguy (1873-1914) disait au XXe siècle : «  Jésus, c'est d'abord 30 ans de charpente. ».

2. Jésus vraiment homme. Monophysisme, appolinarisme.

Jésus a aimé sa nature humaine.
Il était vraiment homme. Ce qu'il a vécu n'était pas plus facile que cela l'aurait été pour nous. Il était réellement humain. Sa divinité n'a pas rendu facile ses épreuves.
Certains ont cru qu'il n'avait que l'apparence humaine. Il aurait fait semblant d'être un homme. C'est l'hérésie docète. Jean se lève contre cette hérésie « celui qui ne confesse pas que Jésus est venu dans la chair est l'antéchrist » (1 Jean 4, 2).
Jésus ne fait pas semblant de se faire l'homme. Il n'est pas homme pour de faux. Il pleure, il a faim, il a soif, il est fatigué et il souffre vraiment.
Les nestoriens séparent les deux natures du Christ, les monophysites les confondent.
Les monophysites pensent que la nature divine de Jésus est tellement vaste, qu'elle engloutit forcement la nature humaine de Jésus, comme la goutte d'eau dans le calice de vin.
En Christ, il ne resterait qu'une seule nature (la nature divine), selon eux.
L’Église va tenir une position d'équilibre. Le souvenir de sa réflexion théologique a été conservé grâce aux hérésies contre lesquelles elle a luté :
- Contre Arius, l’Église avait réagit en réaffirmant la pleine divinité de Jésus. En effet, si Jésus n'est pas Dieu, il ne peut pas nous sauver, puisque seul Dieu sauve.
-vContre les monophysites, l’Église dit que seul ce qui est assumé est sauvé.

En effet, tout l'homme est sauvé en Jésus, donc Jésus a assumé toute l'humanité.
Raisonnement :
Jésus serait-il simplement un corps animé par le Verbe de Dieu ? Jésus n'aurait-il pas d'âme, le Verbe de Dieu lui en tenant place ? Ainsi le pense le courant appolinariste.
L’Église répond que, si Jésus n'avait pas d’âme, l’âme humaine ne serait pas sauvée.
Jésus a donc une âme, et un corps.

En 461 au concile de Chalcedoine, on formule ainsi la foi : Jésus est vraiment Dieu et vraiment homme, sans changement, sans séparation, sans division, sans fusion,
Jésus est unique, Fils de Dieu et fils de l'homme.

Union de la créature et du créateur, rien de divin ne manqua à sa nature humaine,
et rien d'humain (assumé) ne manqua à sa nature divine.
Jésus connaît tout de l'humanité à l’exception du péché. En effet, le péché ne fait pas partie de la nature humaine créée par Dieu. Jésus, homme sans péché, est donc parfaitement homme : « Ecce homo » : « voici l’homme » dit Jean sans son Évangile (Jean 19, 5).

3. Les grands conciles christologiques, la communication des idiomes.

Les conciles permettent de préciser intellectuellement, verbalement, correctement, ce qui était confusément la foi de l'Eglise depuis sa naissance. C'est l'apparition d'hérésies (c'est à dire de conceptions différentes sur un sujet précis) qui oblige l'Eglise a discerner qu'elle est la position correcte.

Image
Tableau récapitulatif des grands conciles qui ont permis d'exprimer en langage humain, une foi née de la méditation de la Bible. Les hérésies qui ont permis ces formulations théologiques précises sont signalées, ainsi que les grands théologiens (les hérauts) qui ont contribué à convaincre les Pères Évêques. Comme disent nos frères juifs, " c'est de la controverse que naît la vérité ".

L'Eglise récuse les docètes : pour qui Jésus n'aurait pris qu'une apparence humaine
Elle récuse les ariens, pour qui Jésus n'est pas Dieu,
A Nycée, Jésus est défini comme étant consubstantiel au Père. Jésus est Dieu, sinon il ne nous sauve pas.
Contre les pneumatomaques (fin du IVe siècle), qui nient la divinité du Saint Esprit, l'Eglise précise que l'Esprit Saint est Dieu et qu'Il reçoit même adoration et même gloire.

Les nestoriens disjoignent les deux natures de Jésus, la nature divine et sa humaine. Ils refusent donc que Marie soit dite Mère de Dieu.
Selon l'Eglise, Marie a conçu la Personne du Fils de Dieu fait homme, elle est donc mère de Dieu.


Jésus est une seule Personne en deux natures.
La différence des natures n'est pas supprimée par leur union, mais les caractéristiques de chaque nature sont préservées en une seule Personne,
ou une seule hypostase.
La communication des idiomes. Idiome est un synonyme de nature.
Cela signifie que ce qui est propre à une nature se communique à l'autre nature.
Donc,
- ce qui est le propre à la nature humaine : naître, souffrir ou mourir, se communique à la nature divine de Jésus. On peut donc dire que Dieu est né, ou que Dieu est mort.
- Ce qui le propre à la nature divine : faire des miracles, ou pardonner les péchés, se communique à la nature humaine de Jésus. On peut donc dire que Jésus, vrai homme, fait des miracles.
En Jésus, ce qui est le propre de la nature divine se communique à sa nature humaine, et vice versa.

Qui est Jésus ?
Il a deux natures en lui (humaine et divine),
soit !
mais qui est le Je du Christ ?
Qui est-il ?
Le dogme christologique est précisé finalement au concile de Constantinople II en 553 :
Jésus a qu'une seule hypostase, soit une seule Personne, qui est notre Seigneur Jésus.
Jésus n'est pas un homme uni à Dieu, mais IL est la seconde Personne de la Trinité ayant assumé la nature humaine.
En Jésus, Dieu et l'homme sont définitivement unis. C'est cela l'Alliance nouvelle annoncée par Jérémie (Jer 31, 31).



Rappel du plan :
A/ Jésus est Le Chemin

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III/ Il a été conçu du Saint Esprit.
IV/ Il est né de la Vierge Marie
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hérétique

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 09 avr.17, 11:49

Message par hérétique »

Pierre-Elie Suzanne a écrit : 3. Les grands conciles christologiques, la communication des idiomes.

Les conciles permettent de préciser intellectuellement, verbalement, correctement, ce qui était confusément la foi de l'Eglise depuis sa naissance. C'est l'apparition d'hérésies (c'est à dire de conceptions différentes sur un sujet précis) qui oblige l'Eglise a discerner qu'elle est la position correcte.

Image
Tableau récapitulatif des grands conciles qui ont permis d'exprimer en langage humain, une foi née de la méditation de la Bible. Les hérésies qui ont permis ces formulations théologiques précises sont signalées, ainsi que les grands théologiens (les hérauts) qui ont contribué à convaincre les Pères Évêques. Comme disent nos frères juifs, " c'est de la controverse que naît la vérité ".
Récit de l'histoire du point de vue vue de l’église catholique...
Le but du 1er concile était d'unifier les différentes église, et non retrouver "la foi correcte" d'une soit-disante église originelle. Dès les premiers l'église fut multiple. Par ex. le gnosticisme est aussi vieux que les 1ers églises ; dans les premiers communautés chrétiennes il y avait des communauté juives pour qui jesus n'était que le messie (qu'un homme) annoncé et non le Fils de Dieu tel que dans la trinité.

l'hirondelle

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 10 avr.17, 09:08

Message par l'hirondelle »

Récit de l'histoire du point de vue vue de l’église catholique...
Tu es sur le forum enseignement du catholicisme, !

prisca

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 10 avr.17, 09:19

Message par prisca »

Pierre Elie

Il ne faut pas dire "3".

Tu vois moi, bête et méchante, j'écoute.

Alors si Dieu dit "ne dites pas 3", je ne dis pas "3".

Tu dis "2"
Jésus n'est pas un homme uni à Dieu, mais IL est la seconde Personne de la Trinité ayant assumé la nature humaine.
Non non ne le dit pas, Dieu dit de ne pas le dire, il faut t'abstenir P.E.

:pout:

A part ça, ça va tu chauffes un peu. (la salle hein :wink: )
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Pierre-Elie Suzanne

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 14 avr.17, 04:51

Message par Pierre-Elie Suzanne »

prisca a écrit :Pierre Elie, Il ne faut pas dire "3".
Toujours aussi coraniste, Prisca ?

Les musulmans ne comprennent rien au christianisme, car ils ont peur de lire la Bible.
Ils ne comprennent rien au christianisme, car ils se contentent de la confusion du Coran, où il est effectivement conseillé (ordonné) aux chrétiens de ne pas dire 3 à propos de Dieu.

Bref, cessons de nous égarer dans le paganisme des gens ignorants,
et continuons à étudier la Bible pour comprendre qui est Dieu réellement.

Tout ce qu'il y à savoir sur Dieu pour accéder au salut se trouve dans la Bible.

Continuons donc à apprendre qui est le Seigneur Jésus, vrai Dieu et vrai homme, car lui seul conduit au salut par le Baptème.
Par ailleurs, la Bible est formelle : la révélation est achevée avec Jésus (Hé 1, 1-2) ! Le Coran n'est donc pas une révélation divine (mais simplement la manipulation d'un bédouin psychopathe au service de sa sexualité, de son amour de l'argent, et de son désir du pouvoir).

Plan :

A/ Jésus est Le Chemin

Préambule : Écrits non chrétiens qui témoignent de Jésus au premier siècle.

I/ Je crois en Jésus Christ
II/ Son Fils unique, Notre Seigneur.

III/ Il a été conçu du Saint Esprit.
IV/ Il est né de la Vierge Marie

Dans cet article, nous étudions cette phrase du Credo :
VI/ Il a souffert sous Ponce Pilate.
1/ Le Royaume de Dieu.
2/ Signe de contradiction.)
3/ Le Serviteur souffrant.


VI/ Il a souffert sous Ponce Pilate.
1/ Le Royaume de Dieu.
Le Credo passe de la naissance de Jésus, à sa passion sous Ponce Pilate.
Dans le Credo, il n'y a rien sur la vie cachée de Jésus, ni sur ses actions, ni sur son message.
La vie de Jésus est pourtant la clé du mystère du Seigneur : son mystère est qu'il révèle le Père.
Ainsi, quand ses parents le retrouvent au Temple, après qu'il les ait quitté pour rester en arrière quand il avait 12 ans, il répond " Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père " (Luc 2, 49).
Jésus est venu nous révéler le Père : il est l'image du Dieu invisible (Jean 12, 45) ainsi qu'il le confirme à Philippe : " Qui me voit, voit le Père " (Jean 14, 9).
Jésus est polarisé vers son Heure, vers le calice qu'il doit boire, vers la mission qui doit achever se vie.
L'heure de la passion est inscrite dans le temps : sa condamnation a eut lieu sous le Préfet romain Pilate.
La raison de sa condamnation est qu'il s'est dit Dieu : cela a justifié que les juifs veuillent sa mort.
Pilate le fera pourtant condamner pour avoir prétendu être roi. Les juifs ne pouvaient pas obtenir des romains sa condamnation pour blasphème (avoir affirmé qu'il était Dieu), car les romains ne considéraient pas le blasphème comme un crime. Ils instrumentalisent donc la prétention de Jésus à être roi, ce qui le faisait concurrent de l'autorité romaine, pour obtenir sa condamnation. Jésus dit pourtant explicitement à Pilate que " son royaume n'est pas de ce monde " (jean 18, 36).

En fait, Jésus est le roi, mais il est aussi le Royaume lui-même. Sa venue signe l’avènement du royaume (Marc 1, 15).
Il règne sur le trône de David et son règne n'a pas de fin, ainsi qu'il a été promis à Marie à l'annonciation (Luc 1, 32-33).
Le Christ en pratiquant des exorcismes installe le règne de Dieu (Mat 12, 28) sur terre.

Le Royaume de Dieu est le point essentiel de son enseignement. Il en dispose pour ses disciples. Il le leur promet.
Pourtant, le royaume n'est pas de ce monde. Jésus se retire souvent loin des foules qui veulent le faire roi (Jean 6, 15). Son royaume n'est pas de nature politique, mais de nature mystique, hors du temps. La pancarte " Jésus, le roi des juifs " est inscrite au dessus de sa croix par Pilate. Le bon larron crucifié lui demande de l'accueillir dans son Royaume. Il avait compris que le Royaume de Dieu était uni au Christ et hors de notre monde.
Jésus demande souvent à ses apôtres : " Pour vous, qui suis-je ? " (Marc 8, 27-33).
En fait le message de Jésus est Jésus lui-même. Il est le message qu'il annonce.
C'est en lui que le Royaume de Dieu s'est rendu présent. Le royaume de Dieu est la Personne de Jésus, beaucoup plus qu'un concept.

Jésus est le Verbe, la parole du Père, il est donc lui-même le Royaume qu'il annonce.
Jésus annonce le Royaume de Dieu, mais en lui, le Royaume est rendu présent.
L'Eglise, corps du Christ, est donc déjà le règne de Dieu mystérieusement déjà présent.

2/ Jésus, signe de contradiction.
Ponce Pilate a réellement existé : il était préfet de Judée sous l'empereur Tibère. Ces informations contenues dans les Evangiles ont été confirmées par une pierre gravée, découverte au XXe siècle, à Cesarée maritime près de Nazareth.
Jésus est un signe de contradiction
Jésus est un signe de contradiction :
- dans sa façon de respecter la loi.

Jésus a respecté la Loi de Moise. Il a dit sans équivoque qu'il n'était " pas venu abolir la loi de Moise, mais l'accomplir " (Mt 5, 17).
Sujet de la loi, il se place pourtant au dessus de la Loi. Il se permet de corriger la Loi de Moise, quand il dit :
on vous à dit ceci (Mt 5), dans la Loi de Moise, et bien moi, je vous discela !
Jésus met sa parole au dessus de la sainte Loi de Dieu.
Même si la loi de Moise ordonnait certains rituels de purification rituelle, certains interdits alimentaires, Jésus les a transgressés.
Il ose faire des miracles le jour du sabbat, et même affirmer qu'il est le Maître du sabbat (Mat 12, 8).

- dans sa façon de considérer les pécheurs.
Jésus n'a pas tenu à l'écart les pécheurs. C'est l'inverse. Il dit être venu pour eux. Il se complaît avec les marginaux, les exclus, les pécheurs. Il donne comme modèle les petits enfants.
Il admet les femmes parmi ses disciples. Il a même donné à une femme la mission d'annoncer sa résurrection aux apôtres. Etrangers, pécheurs, membres du peuple élu, homme femme, esclave homme livre : il ne fait aucune différence.
Jésus ne fait aucune différence entre les gens.

- dans sa façon de considérer le Temple.
Jésus a fréquenté le Temple de Jérusalem trois fois par an, comme chaque bon juif pieux. Jésus aimait le Temple de Jérusalem.
Jésus chasse les marchands du Temple pour manifester que toute cette économie sacrificielle est inutile, maintenant qu'il est là.
Cependant, Jésus annonce la destruction du Temple, il annonce qu'il n'en restera pas pierre sur pierre, ainsi que cela sera réalisé en 70, quand les romains matent une révolte juive.
Cette annonce prophétique de la destruction du Temple a été un des motifs de sa condamnation. Jésus avait dit que le Temple serait détruit, et cela avait scandalisé les juifs. Or, Jésus parlait en fait de son corps (Jean 2, 21), en qui vit corporellement la plénitude de la divinité (Col 2, 9).
Jésus est le Temple de Dieu.

3/ Le serviteur souffrant.


Sa mort douloureuse est déjà annoncée prophétiquement dès sa naissance. Siméon annonce à Marie qu'un glaive lui transpercera le coeur, quand Jésus a juste 8 jours.

Deux mystères sont plus spécifiquement des annonces de sa passion :
Son Baptème.
Jésus est plongé dans les eaux du Jourdain, comme dans les eaux de la mort. En effet, il parle de sa passion comme d'un baptème (Luc 12, 50). Il est l'agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, annonce Jean le Baptiste (jean 1, 29), juste après qu'il a baptisé Jésus.
Jésus est baptisé dans le Jourdain, fleuve qui est au fond d'une faille, donc sous le niveau de la mer. Lors de son baptème, il est au plus bas, lui qui est le Très Haut.
Certaines prophéties de l'Ancien Testaments, l'avaient déjà annoncé :
Abraham parlant à son fils bien aimé Isaac, quand il le conduit au sacrifice, est l'annonce prophétique du seul Fils qui sera réellement sacrifié pour le salut : c'est à dire Jésus-Christ.

Isaïe a donné une étonnante prophétie de la mort de Jésus. Six siècles avant Jésus, Isaïe décrit la passion d'un serviteur souffrant, qui est surprenante de réalisme (Isaïe 52). Elle reprend point par point la passion de Jésus.

La Transfiguration
Avant la transfiguration, Jésus est le prophète qui fait des miracles,
Après la transfiguration, il est le serviteur souffrant (d'Isaïe) qui monte vers Jérusalem pour sa passion.
Il s'est montré dans sa divinité lors de la Transfiguration pour affermir ses apôtres.
La Transfiguration est donc en lien étroit avec sa mort en croix. Il interdit d'ailleurs à ses apôtres d'en parler tant qu'il n'est pas ressuscité d'entre les morts (Marc 9, 9).
L'archéologie et la science peuvent-elles nous renseigner sur les monothéismes ?
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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 14 avr.17, 06:31

Message par prisca »

Pierre-Elie Suzanne a écrit :
Jésus est un signe de contradiction :
- dans sa façon de respecter la loi.

Jésus a respecté la Loi de Moise. Il a dit sans équivoque qu'il n'était " pas venu abolir la loi de Moise, mais l'accomplir " (Mt 5, 17).
Sujet de la loi, il se place pourtant au dessus de la Loi. Il se permet de corriger la Loi de Moise, quand il dit :
on vous à dit ceci (Mt 5), dans la Loi de Moise, et bien moi, je vous discela !
Jésus met sa parole au dessus de la sainte Loi de Dieu.
Même si la loi de Moise ordonnait certains rituels de purification rituelle, certains interdits alimentaires, Jésus les a transgressés.
Il ose faire des miracles le jour du sabbat, et même affirmer qu'il est le Maître du sabbat (Mat 12, 8).
Tu peux modifier ce paragraphe Pierre Elie. Si Jésus a rendu licite des interdits et si Jésus a réalisé des miracles le jour du sabbat, non pas que Jésus ait transgressé, mais Jésus a pouvoir sur toutes choses car Jésus est Dieu lui même.

Par conséquent, s'il plait à Dieu de changer ce que lui même a ordonné, ainsi soit il.

C'est vrai qu'au début, quand je l'ai su, j'ai eu du mal à en prendre conscience, même s'il n'y a vraiment pas l'ombre d'un doute que Jésus est Dieu mais encore faut il en prendre conscience soi même. J'avoue qu'encore aujourd'hui je pense à Dieu en Esprit, lorsque je pense à Jésus, c'est Jésus que je vois même sachant que Jésus est Dieu, ma préférence va pour ma pensée en Esprit.

Pierre Elie tu peux en être certain, Jésus est Dieu lui même, il faut en prendre conscience.

De même, je trouve que vous Catholiques passiez trop vite sur certaines choses alors que vous vous perdez dans d'autres.

La Transfiguration de Jésus mérite plus d'attention de ta part, ainsi que l'Apocalypse que tu attribues à tort à des visions hallucinatoires de Jean.

Jean est apôtre du Christ, Jean n'est plus l'apôtre que l'on connaît mais le Prophète qui joue le rôle qui lui a été attribué, annoncer la prophétie, celle qui est la clé de voute de la Bible car c'est elle qui est l'issue de notre monde déclinant et qui donne son sens au Salut auquel nous devons prêter toute notre attention, le Salut que Jésus nous promet, avec un terme fixé, lequel nous l'ignorons, mais comme le disent les Versets, il faut veiller à ne pas dormir car ce jour viendra comme un voleur.

Il faudrait donc que vous Catholiques reconsidériez tout cela.
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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 16 avr.17, 21:03

Message par Pierre-Elie Suzanne »

prisca a écrit : Jésus a respecté la Loi de Moise. Il a dit sans équivoque qu'il n'était " pas venu abolir la loi de Moise, mais l'accomplir " (Mt 5, 17).
Sujet de la loi, il se place pourtant au dessus de la Loi. Il se permet de corriger la Loi de Moise, quand il dit :
on vous à dit ceci (Mt 5), dans la Loi de Moise, et bien moi, je vous dis cela !
Jésus met sa parole au dessus de la sainte Loi de Dieu.


Tu peux modifier ce paragraphe Pierre Elie ? Si Jésus a rendu licite des interdits et si Jésus a réalisé des miracles le jour du sabbat, non pas que Jésus ait transgressé, mais Jésus a pouvoir sur toutes choses car Jésus est Dieu lui même.
Ma chère Prisca, je te félicite, tu es en train de comprendre la foi apportée par Jésus.
Tu es en bon chemin.

Jésus était juif, il est donc sujet de la loi. Il a respecté la Loi. Il l'a également accomplie, c'est à dire qu'il l'a conduite à sa compréhension parfaite.
Le point que tu soulèves est intéressant, car il confirme que Jésus possède une double nature.
Jésus, vrai homme, a obéi à la Loi de Moise.
Jésus, vrai Dieu, l'a purifiée, expliquée, conduite à sa perfection et à sa révélation totale, complète et définitive. C'est ce que signifie le terme accomplir (Mat 5, 17), employé par Jésus au sujet de la Loi. En l'accomplissant, Jésus lui donne son sens plein et entier. Aucune autre révélation ne peut donc plus venir de Dieu après lui (donc l'islam n'est pas une révélation divine, pas plus que les fausses prophétie des Mormons ou des Témoins de Jéhovah, ou autres ahmadis).

La relation de Jésus à la Loi nous donne un exemple parfait de ce que signifie sa double nature.
En tant qu'homme, il est sujet de la Loi et en respecte la lettre et la profondeur spirituelle,
En tant que Dieu, il s’assoie sur la montagne sainte, comme Moise au Sinaï, et il rectifie de sa souveraine autorité ce que Moise avait prescrit en raison de la dureté du coeur des hébreux ( Mat 19, 8).


C'est vrai qu'au début, quand je l'ai su, j'ai eu du mal à en prendre conscience, même s'il n'y a vraiment pas l'ombre d'un doute que Jésus est Dieu mais encore faut il en prendre conscience soi même.
Pierre Elie tu peux en être certain, Jésus est Dieu lui même, il faut en prendre conscience.
Je sais, je sais Prisca, Jésus est Dieu ! En fait, c'est la foi de l'Eglise catholique !
Tu es en bon chemin.


Il te faut encore méditer sur qui est Dieu ?
Qui est le Créateur de l'univers visible (que nous voyons en levant la tête vers l'immensité des galaxies de notre univers vieux de 13 milliards d'années)
et de l'univers invisible (la première création du Jardin d'Eden, et la Nouvelle Création du Royaume de Dieu : univers hors de notre univers matériel et visible).


Il faudrait donc que vous Catholiques reconsidériez tout cela.
il faudrait que toi, ma charmante Prisca, tu veuilles bien avoir la modestie de considérer que tu es en train de redécouvrir ce qui est la foi de l'Eglise depuis 2000 ans.

Tu enfonces des portes ouvertes, Prisca, mais c'est très bien ainsi.

C'est cela être chrétien,
c'est accepter de se mettre en chemin à la suite de Jésus, pour découvrir peu à peu, la vérité sur son admirable Personne.

Continue à cheminer en recherchant la Vérité, charmante Prisca,
car c'est cela une démarche de chrétien.

(Quand on est en chemin, c'est à dire quand on accepte de voir modifier ses certitudes pour découvrir autre chose,
quand on est en chemin, attentif à la voix de la vérité,
on est déjà avec et en Jésus,
car il est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14, 6)..... ).

Continue à chercher et à cheminer, tu es en bonne route.....
tu auras bien avancé dans ton chemin, quand tu accepteras de te réconcilier avec la Sainte Eglise catholique,
c'est à dire quand tu auras pris conscience que la Vérité sur Jésus n'a été préservée dans la mémoire des hommes,
que grâce à l'orthodoxie, à la fidélité, à l'honnêteté, à l'intelligence de la Sainte Eglise catholique romaine.
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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 16 avr.17, 21:17

Message par Saint Glinglin »

Pierre-Elie Suzanne a écrit :Jésus était juif, il est donc sujet de la loi. Il a respecté la Loi. Il l'a également accomplie, c'est à dire qu'il l'a conduite à sa compréhension parfaite.
Ainsi donc un chrétien doit manger casher ?

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 16 avr.17, 22:32

Message par l'hirondelle »

La grande majorité des chrétiens actuels ne sont pas issus du judaïsme. Nous sommes des pagano-chrétiens, pas des judéo-chrétiens.
Dons, nous ne sommes pas tenus aux lois du judaïsme.
J'en profite pour mettre une lien vers un document encore trop méconnu des catholiques.
Prisca a écrit :Tu peux modifier ce paragraphe Pierre Elie. Si Jésus a rendu licite des interdits et si Jésus a réalisé des miracles le jour du sabbat, non pas que Jésus ait transgressé, mais Jésus a pouvoir sur toutes choses car Jésus est Dieu lui même.
Quels interdits ?
Souvent ce genre de lecture relève d'une méconnaissance du judaïsme.
Par exemple en guérissant le jour du shabbat, Jésus ne transgressait aucun interdit : il n'était pas permis de poser un acte médical, mais là, il guérissait d'une parole. Les discussions qui en découlent sont typiques de celles que les pharisiens avaient entre eux sur la torah orale.
Et le fait de consommer des aliments impurs ne rend pas l'homme impur c'est quelque chose qui effectivement est exact au point de vue de la loi juive. Il est interdit de consommer des escargots, du lapin ou du jambon, mais cela n'entraîne pas d'impureté rituelle, c'est à dire que celui qui en a mangé peut très bien par la suite effectuer un sacrifice au temple. Il faut prendre le terme "impur" dans le sens qu'il a dans le judaïsme et pas celui qui l'a à nos yeux de pagano-chrétiens.

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 16 avr.17, 23:27

Message par Saint Glinglin »

A quoi servent des interdits dont la transgression est sans conséquences ?

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Re: JÉSUS L'INCOMPARABLE : que dit l'histoire ? que dit la B

Ecrit le 17 avr.17, 02:00

Message par l'hirondelle »

Qui a dit qu'elles étaient sans conséquences ?
Ne pas avoir la conséquence que l'on pensait ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres.

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