Résultat du test :
Auteur : Bragon
Date : 19 févr.21, 13:15
Message : "Tatonga à quoi penses-tu ?
-Tictoc, je me dis qu’il ne sert à rien de penser. Notre pensée n’est pas objective, elle n’est pas neutre, elle est par nature orientée.
-Comment ça, orientée ?
-En cherchant à comprendre, Tictoc, on cherche toujours un sens, et qui dit sens dit intention. On est naturellement orientés à chercher un sens, une intention, et l’intention suppose un Dieu, Tictoc. On se trouve ainsi directement dirigés vers Dieu.
-Mais cette démarche, cette recherche du sens, est logique, Tatonga.
-Oui, c’est notre logique, mais ce n’est pas parce que nous l’appelons logique qu’elle est logique.
-Tatonga, du moment que tu sais que ta pensée est orientée, tu n’as qu’à la redresser.
-Impossible, Tictoc, dès que tu cherches à comprendre, dès que tu commences à penser, elle s’oriente vers la recherche d’un sens, du sens.
-Ils sont pourtant nombreux, Tatonga, à penser sans aboutir à Dieu.
-C’est parce qu’ils stoppent leur pensée à mi-chemin, ils s’arrêtent, ils ne vont pas jusqu’au bout chercher le pourquoi et le sens.
-Alors, cesse de penser, Tatonga.
-Je ne peux pas, Tictoc, parce que le monde et moi sommes là et posons problème. Même si je cesse de penser, le problème continue de se poser et ça revient au même, car le problème ne dépend pas de moi, ce n’est pas moi qui le pose.
-Tu déconnes là, Tatonga. Parce que ta pensée te conduit directement à Dieu, tu dis qu’elle est orientée et pas objective. Ne faut-il pas plutôt dire que tu aboutis à Dieu parce qu’il s’impose objectivement. Vraiment, tu déconnes, Tatonga.
-Oui, on peut dire ça, Tictoc, mais il y a un grand problème : une fois arrivé à Dieu, on ne comprend pas à quoi il sert. Et si on ne sait pas à quoi il sert, que vaut la pensée qui aboutit à ce dont elle ne sait rien, pas même à quoi il sert ? Le résultat invalide la démarche, Tictoc. Les religions nous disent qu’il sert à nous faire vivre sur Terre et à nous donner encore à manger au paradis, mais tout cela fait un peu puéril pour un Dieu, et c’est trop se soucier des asticots que nous sommes. C’est là, Tictoc, la vraie, la grande, l’alpha et l’oméga, la mère de toutes les questions : à quoi sert-il ?
-Je crois qu’il n’existe pas, Tatonga, c’est notre pensée qui est orientée, qui cherche un sens et partant un Dieu là où il n’y a rien, ni sens, ni intention, ni Dieu. C’est le règne de l’absurde aussi absurde soit-il. Il y a un monde et c’est tout, sans raison, et il y a des créatures qui y sont apparues comme une pourriture et qui finiront par disparaitre. C’est simple, Tatonga, mais au lieu de le comprendre, tu dis que les autres s’arrêtent à mi-chemin et ne cherchent pas le sens, alors que c’est toi qui veux les pousser trop loin. Or plus loin, tu te retrouves dans une impasse avec un Dieu qui te colle aux doigts, dont tu ne sais quoi faire, et c’est à moi que tu demandes à quoi il sert."
Auteur : Inti
Date : 19 févr.21, 13:22
Message : Un copié collé sur les pérégrinations de tatonga à maison Inès! Un soliloque que tout le monde peut entendre!

Auteur : septour1
Date : 19 févr.21, 15:43
Message : OUI, a quoi sert DIEU?
A tenir l'univers en etat de fonctionner et c deja beaucoup! Notre petite planéte est en train de mourir et les humains qui l'ont poussés a cette mort se demande a quoi sert DIEU?? il serait plus intelligent de se demander A QUOI NOUS SERVONS!!!!
RÉVEILLEZ vous, il nous reste une toute petite chance de servir a qq chose!!!!!Empecher GAIA notre mére la terre de mourir!.............
Auteur : Gaetan
Date : 19 févr.21, 17:21
Message : Dieu sert avec ses collègues à prendre des décisions en regard des mondes de ce système solaire.
Auteur : uzzi21
Date : 20 févr.21, 03:28
Message : Dieu sert à inspirer et à espérer.
Auteur : J'm'interroge
Date : 20 févr.21, 08:16
Message : Dieu émerge avec l'intentionnalité. S'il y en a un, fondamentalement, il est comme nous.
Auteur : Inti
Date : 20 févr.21, 12:17
Message : J'm'interroge a écrit : 20 févr.21, 08:16
Dieu émerge avec l'intentionnalité
Donc du coco humain.

Auteur : Estrabolio
Date : 20 févr.21, 22:44
Message : Dieu est une échappatoire.
Il permet de tout accepter, même le pire, de tout espérer, même le plus insensé, d'avoir une réponse à tout....
Auteur : indian
Date : 21 févr.21, 00:57
Message : Dieu, pour moi, ca sert à poser toutes les questions.
Simple question de science.
Auteur : J'm'interroge
Date : 21 févr.21, 08:37
Message : J'm'interrroge a écrit :Dieu émerge avec l'intentionnalité
Inti a écrit : 20 févr.21, 12:17
Donc du coco humain.
Non pas "donc".
Je n'ai volontairement pas précisé "... avec l'intentionnalité humaine."
Ce que je dis est plus général.
. Auteur : Inti
Date : 21 févr.21, 10:32
Message : J'm'interroge a écrit : 21 févr.21, 08:37
Non pas "donc".
Je n'ai volontairement pas précisé "... avec l'intentionnalité humaine."
Ce que je dis est plus général.
Plus général? Tu penses que tes chats ont dieu dans leur imaginaire comme intentionnalité du réel fondamental?
C'est très anthropomorphique parler d'intentionnalité pour décrire le développement du spatio temporel! Tu y mets un esprit pensant comme les croyants. C'est théologique ton affaire pas scientifique. En sciences et naturalisme philosophique on parle plus de probabilités et possibilités d'organisation que d'intention.

Auteur : J'm'interroge
Date : 21 févr.21, 13:21
Message : Tu préjuges que Dieu est un concept humain et rien que cela, parce qu'il y a des concepts et des notions de Dieu que se font les hommes, pas moi, je ne le préjuge pas.
Auteur : Inti
Date : 21 févr.21, 13:32
Message : J'm'interroge a écrit : 21 févr.21, 13:21
Tu préjuges que Dieu est un concept humain et rien que cela, parce qu'il y a des concepts et des notions de Dieu que se font les hommes, pas moi, je ne le préjuge pas.
C'est l'argument des croyants. Que les non croyants préjugent de l'inexistence de Dieu sans preuve. Que l'univers est un esprit pensant ( intentionnalité, dessein intelligent). C'est du spiritualisme d'héritage biblique.

Auteur : J'm'interroge
Date : 21 févr.21, 22:36
Message : J'm'interroge a écrit : 21 févr.21, 13:21
Tu préjuges que Dieu est un concept humain et rien que cela, parce qu'il y a des concepts et des notions de Dieu que se font les hommes, pas moi, je ne le préjuge pas.
Inti a écrit : 21 févr.21, 13:32
C'est l'argument des croyants. Que les non croyants préjugent de l'inexistence de Dieu sans preuve. Que l'univers est un esprit pensant ( intentionnalité, dessein intelligent). C'est du spiritualisme d'héritage biblique.

A force de caricaturer et de préjuger l'on en arrive à affirmer (ou nier) n'importe quoi.
C'est pourquoi je m'efforce de ne jamais caricaturer ni de présumer quoi que ce soit au sujet de quoi que ce soit. Ce faisant, je n'affirme que ce que je peux démontrer, n'excluant aucune hypothèses sur la base de connaissances mal assurées ou de concepts mal défini, inconsistants, voire de simples notions vagues.
N'est pas philosophe, scientifique ou rationaliste qui veut.
. Auteur : ESTHER1
Date : 22 févr.21, 00:09
Message : On peut entendre DIEU sans pouvoir le démontrer cela est personnel donc non transmissible .
Auteur : Inti
Date : 22 févr.21, 02:20
Message : J'm'interroge a écrit : 21 févr.21, 22:36
C'est pourquoi je m'efforce de ne jamais caricaturer ni de présumer quoi que ce soit au sujet de quoi que ce soit. Ce faisant, je n'affirme que ce que je peux démontrer, n'excluant aucune hypothèses sur la base de connaissances mal assurées ou de concepts mal défini, inconsistants, voire de simples notions vagues.
N'est pas philosophe, scientifique ou rationaliste qui veut.
Non ça c'est ton admiration pour la pensée mystique sur le phénomène de la conscience. Rien à voir avec un rationalisme scientifique et philosophique. Du spiritualisme pseudo scientifique.

Auteur : ESTHER1
Date : 22 févr.21, 02:46
Message : L 'absence de preuve n' est pas une preuve de l' absence !
Auteur : Inti
Date : 22 févr.21, 03:07
Message : ESTHER1 a écrit : 22 févr.21, 02:46
L 'absence de preuve n' est pas une preuve de l' absence !
Oui ça laisse beaucoup de place pour le doute métaphysique. On ne peut pas prouver ce qui n'existe pas mais on peut le chercher éternellement..

Auteur : vic
Date : 22 févr.21, 03:22
Message : uzzi21 a écrit : 20 févr.21, 03:28
Dieu sert à inspirer et à espérer.
On souffre souvent plus quand on espère , d'autant que si cet espoir ne se réalise pas .....
Cultiver l'espoir c'est aussi cultiver la frustration qui sera d'autant plus grande que l'espoir aura été grand .
Alors que lorsqu'on n'a pas beaucoup d'attente , on risque moins de souffrir .
je ne suis pas convaincu de la stratégie de croire en dieu quand on me sort l'idée d'espoir, bien au contraire .
Moi j'ai même l'impression que les croyants n'aiment pas la vie terrestre et apprennent à fantasmer sur un paradis dans l'au delà . Ils rêvent toujours de plus tard , sans s'harmoniser avec l'instant présent .
Auteur : J'm'interroge
Date : 22 févr.21, 05:41
Message : Inti a écrit : 22 févr.21, 02:20
Non ça c'est ton admiration pour la pensée mystique sur le phénomène de la conscience. Rien à voir avec un rationalisme scientifique et philosophique. Du spiritualisme pseudo scientifique.
Il y a la pensée mystique et la vie ou l'expérience mystique. Le rationalisme scientifique doit reconnaitre ses limites, sans quoi il ne serait pas ce qu'il est censé être.
(Quand au spiritualisme que tu vois derrière tout propos se heurtant à ton matérialisme ontologique métaphysique, sache que les thèses également ontologiques et métaphysiques auxquelles renvoient ce mot "spiritualisme" ne sont pas les miennes.)
Auteur : Inti
Date : 22 févr.21, 06:36
Message : J'm'interroge a écrit : 22 févr.21, 05:41
Il y a la pensée mystique et la vie ou l'expérience mystique. Le rationalisme scientifique doit reconnaitre ses limites, sans quoi il ne serait pas ce qu'il est censé être.
(Quand au spiritualisme que tu vois derrière tout propos se heurtant à ton matérialisme ontologique métaphysique, sache que les thèses également ontologiques et métaphysiques auxquelles renvoient ce mot "spiritualisme" ne sont pas les miennes.
Mais non c'est toi qui erre encore dans le dualisme physique et métaphysique qui soutient l'existence d'une physique ou lois physiques supérieures à la " vile matière" pour expliquer le phénomène de la conscience. Voir la métaphysique, physique de l'esprit, comme obéissant à d'autres lois inaccessibles pour le " matérialisme scientifique".
Pour ça que tu crois aux umittes qui auraient eux accès à ces " incogniscibles lois de l'esprit qui mystifient le monde" ou lois d'une physique supérieure qui dépassent notre entendement même scientifique. Dieu sert un peu à ça. Croire qu'il existe une réalité supraphysique de loin supérieure à la nature et condition humaine. Matière et esprit sont concomitantes pas dichotomiques comme dans ton schéma de pensée sur une sublimation du phénomène de la conscience et connaissance.

Auteur : J'm'interroge
Date : 22 févr.21, 10:03
Message : Inti a écrit : 22 févr.21, 06:36
Mais non c'est toi qui erre encore dans le dualisme physique et métaphysique....
Je t'ai déjà expliqué qu'il n'y a aucun dualisme entre la physique et la métaphysique, pas plus qu'il n'y a de dualisme par exemple entre la géométrie et l'algèbre. La physique et la métaphysique ne sont pas des natures ou des substances, ce sont des disciplines théoriques.
Tu racontes n'importe quoi Inti.
Inti a écrit : 22 févr.21, 06:36
....métaphysique qui soutient l'existence d'une physique ou lois physiques supérieures à la " vile matière" pour expliquer le phénomène de la conscience.
Non. Tu te fais des idées, tu parles de ce que tu ne connais pas.
Rappel :
La métaphysique est la discipline de la philosophie qui en lien étroit avec l'épistémologie cherche à établir ce qu'il est possible de dire rationnellement de la réalité en soi que suppose le réalisme scientifique, position métaphysique par excellence, donc en cohérence avec les données des sciences en général et principalement avec la physique.
Quant à l'explication scientifique de la conscience, sache que la science ne l'a pas encore donnée, ni la physique, ni la biologie, ni les neurosciences. Il y a certes de nombreuses hypothèses sur tel ou tel aspect de ce que tu désignes comme un phénomène, mais en l'état des connaissances actuelles la conscience n'a même pas encore à proprement parler obtenu le statut d'objet de science.
Inti a écrit : 22 févr.21, 06:36
Voir la métaphysique, physique de l'esprit, comme obéissant à d'autres lois inaccessibles pour le " matérialisme scientifique".
Charabia.
La physique est une science, la métaphysique une branche de la philosophie.
Tu confonds la physique avec ce que tu t'imagines être un plan physique "matériel" obéissant à des lois elles mêmes "matérielles", que tu opposes à ce que tu imagines que je supposerais à ta manière quand je parle de métaphysique, ce que je ne fais pas. Tu projettes.
Inti a écrit : 22 févr.21, 06:36
Pour ça que tu crois aux umittes qui auraient eux accès à ces " incogniscibles lois de l'esprit qui mystifient le monde" ou lois d'une physique supérieure qui dépassent notre entendement même scientifique. Dieu sert un peu à ça. Croire qu'il existe une réalité supraphysique de loin supérieure à la nature et condition humaine. Matière et esprit sont concomitantes pas dichotomiques comme dans ton schéma de pensée sur une sublimation du phénomène de la conscience et connaissance.
Je ne crois rien, en tout cas certainement rien de ce que tu suggères ici que je professerais. En fait tu ne comprends rien de ce dont je parle, pas plus que tu ne comprends les sciences ou les concepts de la philosophie que tu ne maîtrises pas.
. Auteur : Mic
Date : 22 févr.21, 16:55
Message : Dieu sert a tous et a tout.
Dit yeux serrent.
Auteur : J'm'interroge
Date : 22 févr.21, 23:47
Message : .
Revenons en au sujet.
A quoi sert Dieu ?
Pour y répondre il faudrait déjà savoir de quel "Dieu" l'on parle, car selon ce dont on parle quand on parle de Dieu, la réponse sera différente.
On fait comme si le mot "Dieu" référait à une notion commune à tout le monde, voire à un concept clairement défini.
-----------> Ce n'est pas le cas !
.
Auteur : vic
Date : 23 févr.21, 00:03
Message : J'm'interroge a écrit : 22 févr.21, 23:47
.
Revenons en au sujet.
A quoi sert Dieu ?
Pour y répondre il faudrait déjà savoir de quel "Dieu" l'on parle, car selon ce dont on parle quand on parle de Dieu, la réponse sera différente.
On fait comme si le mot "Dieu" référait à une notion commune à tout le monde, voire à un concept clairement défini.
-----------> Ce n'est pas le cas !
.
On en revient toujours à la même idée , dieu est juste un terme pour désigner l'indéfini .
Quelle différence avec l'athéïsme ou l'incroyance ?
Je mets au défi tout croyant de ce forum de me définir clairement ce qu'il entend pas dieu . Etant donné qu'en plus ce dieu est sensé être transcendant et donc ne se limitant pas à notre monde et donc obligatoirement en partie inconnaissable .
Simplement l'athée ou l'incroyant, ou même le scientifique admet que tout est indéfini dans le fond des choses , si on cherche une essence ou une origine au monde .
IL est simplement honnête .
Le monothéïste est purement malhonnête .
Auteur : Inti
Date : 23 févr.21, 02:42
Message : J'm'interroge a écrit : 22 févr.21, 23:47
Pour y répondre il faudrait déjà savoir de quel "Dieu" l'on parle, car selon ce dont on parle quand on parle de Dieu, la réponse sera différente.
On fait comme si le mot "Dieu" référait à une notion commune à tout le monde, voire à un concept clairement défini
Arrêtes tes tergiversations! Dieu c'est le même pour tout le monde quant à son essence. L'idée d'une conscience supérieure à la matière et nature qui gouverne l'univers ou une force supérieure qui nous anime en tant qu'être humain.
Après chacun y va de sa personnalité sur la psycho rigidité du divin, sa bienveillance, bonté ou tolérance.
Dieu c'est l'idée que l'univers est un être conscient ou esprit pensant et tu sembles y tenir beaucoup pour un prétendu, logicien, rationaliste et philosophe.

Auteur : J'm'interroge
Date : 23 févr.21, 03:42
Message : Inti a écrit : 23 févr.21, 02:42
Arrêtes tes tergiversations!
Je ne tergiverse pas. J'énonce un point problématique qui continue de t'échapper.
Inti a écrit : 23 févr.21, 02:42
Dieu c'est le même pour tout le monde quant à son essence. L'idée d'une conscience supérieure à la matière et nature qui gouverne l'univers ou une force supérieure qui nous anime en tant qu'être humain.
Non, ça c'est ta formulation et c'est ton idée, lesquelles ne sont pas les miennes. Idée plutôt vague, puisque tu ne parviens pas à l'énoncer par des concepts clairs que tu maîtriserais.
Inti a écrit : 23 févr.21, 02:42
Dieu c'est l'idée que l'univers est un être conscient ou esprit pensant et tu sembles y tenir beaucoup pour un prétendu, logicien, rationaliste et philosophe.

Ce que tu dis là contredit ce que tu dis juste au-dessus...
Faut savoir ! Dieu est-il une conscience supérieure à la matière et à la nature ou est-ce l'univers ?
Je n'ai pas d'idée arrêtée sur Dieu. J'essaye de voir ce qu'un Dieu pourrait hypothétiquement être et de le conceptualiser. Je vois que je ne peux pas compter sur toi pour me donner des éléments cohérents pour y parvenir.
. Auteur : vic
Date : 23 févr.21, 04:13
Message : a écrit :J'minterroge a dit à Inti : Ce que tu dis là contredit ce que tu dis juste au-dessus...
Faut savoir ! Dieu est-il une conscience supérieure à la matière et à la nature ou est-ce l'univers ?
Je n'ai pas d'idée arrêtée sur Dieu. J'essaye de voir ce qu'un Dieu pourrait hypothétiquement être et de le conceptualiser. Je vois que je ne peux pas compter sur toi pour me donner des éléments cohérents pour y parvenir.
C'est le coté transcendant qui empêche de définir ce dieu clairement .
Le dieu panthéïste de spinoza est certainement bien plus simple à définir , puisque dieu devient la nature , l'univers .Je le répète , il n'y a pas de différence notable entre ce dieu monothéïste et l'indéfini . C'est du pareil au même .
C'est juste une façon de rafistoler l'indéfini pour en faire une sorte de personnage pensant .
Auteur : Inti
Date : 23 févr.21, 04:18
Message : J'm'interroge a écrit : 23 févr.21, 03:42
Faut savoir ! Dieu est-il une conscience supérieure à la matière et à la nature ou est-ce l'univers ?
Ben c'est simple. Soit dieu c'est l'univers soit l'univers c'est l'univers!
Dieu c'est l'univers ... c'est surtout l'idée du code moral venu des confins de l'univers et volonté-intention du divin. Le lien mystique entre ordre cosmique et ordre humain. Se référer à Dieu pour expliquer la " chose" c'est faire de la théologie pas de la logique. Connais toi toi même!

Auteur : vic
Date : 23 févr.21, 04:21
Message : a écrit :Inti a dit : Ben c'est simple. Soit dieu c'est l'univers soit l'univers c'est l'univers!
Dans le panthéïsme dieu c'est l'univers , mais pas dans le monothéïsme Inti .
Oui , le dieu panthéïsite est définissable, le dieu monothéïste pas clairement du tout .
C'est la notion de transcendance qui noie le poisson , et qui rend le truc très indéfini .
Auteur : Inti
Date : 23 févr.21, 05:30
Message : vic a écrit : 23 févr.21, 04:21
Dans le panthéïsme dieu c'est l'univers , mais pas dans le monothéïsme Inti .
Oui , le dieu panthéïsite est définissable, le dieu monothéïste pas clairement du tout
Et ... Déjà expliqué que le panthéisme était une façon de replacer dieu au sein de la nature plutôt qu'au dessus ( monothéisme). Comme pour vouloir le naturaliser en le mettant même dans la fleur. C'est d'ailleurs ce qui a valu à Spinoza et spinozisme d'être assimilés à une forme d'athéisme pour les tenants du dieu transcendant la nature.
Mais monothéisme ou panthéisme ça demeure du théisme, de la théologie et la vision d'un univers pensant et même " bien pensant".

Auteur : J'm'interroge
Date : 23 févr.21, 06:10
Message : .
L'univers est-ce tout ?
Sans parler de Dieu, la conscience, les vécus, ne sont déjà pas des phénomènes physiques.
___________
Inti a écrit : 23 févr.21, 04:18
Se référer à Dieu pour expliquer la " chose" c'est faire de la théologie pas de la logique.
Je ne me réfère pas à Dieu pour expliquer quoi que ce soit.
Ceci dit, il serait intéressant de trouver un phénomène tel que seule l'hypothèse d'un Dieu, à défaut de toute autre hypothèse, serait en mesure de l'expliquer, ce serait déjà un bon début.
. Auteur : vic
Date : 23 févr.21, 08:23
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Sans parler de Dieu, la conscience, les vécus, ne sont déjà pas des phénomènes physiques.
Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
Auteur : J'm'interroge
Date : 23 févr.21, 09:54
Message : vic a écrit : 23 févr.21, 08:23
Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
Et tu n'en sais rien s'ils ont pour support le cerveau ou autre chose.
Je ne dis pas qu'ils n'ont pas de support *, mais je dis ceci :
- 1) Tu ne sais pas si leur "support" est le cerveau et je suis certain d'une chose : tu ne peux pas le prouver.
- 2) Le fait qu'ils soient en partie dépendant des structures cérébrales et de ce qui s'y passe, en tout cas pour ce qui est des vécus ordinaires associés à la vie humaine physique ordinaire (ce que je ne remets pas en question), ne signifie pas nécessairement que leur support serait le cerveau, ni qu'ils se réduiraient à une activité du cerveau. En effet, il faudrait déjà savoir si le cerveau est capable de conscience, l'est-il ? Il se pourrait bien que la structure qui en permet une ne soit même pas quelque part dans le corps, ni même située dans ce que nous appréhendons comme un espace-temps physique, en l'occurrence le nôtre.
* Je reprends ce mot, mais il faudrait que tu m'expliques clairement ce que tu entends par "support d'un vécu conscient".
. Auteur : Inti
Date : 23 févr.21, 11:17
Message : J'm'interroge a écrit : 23 févr.21, 09:54
Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple
Déconnecté le bonhomme. Un corps biologique est une dimension physique qui vit dans une réalité universelle. Le fond ( la sensation) et la forme ( corps). Qu'est ce qu'on a en a foutre de la mesure si ce n'est que pour mieux connaître la matière ( physique) et ses effets ?( la métaphysique pour les idéalistes comme toi cher ami
maudit français

Auteur : pierrem333
Date : 23 févr.21, 11:18
Message : Dieu sert a refaire l'équilibre que nous prenons plaisir a déséquilibré par manque de connaissance que nous avons de ça création.
Sa seule fonction construire a l'infini. Mon avis.
Auteur : Inti
Date : 23 févr.21, 11:21
Message : pierrem333 a écrit : 23 févr.21, 11:18
Dieu sert a refaire l'équilibre que nous prenons plaisir a déséquilibré par manque de connaissance que nous avons de ça création.
Sa seule fonction construire a l'infini. Mon avis.
C'est bon ça. Dieu ce serait notre quête de comportement responsable face à la nature et condition humaine.

Auteur : pierrem333
Date : 23 févr.21, 11:25
Message : A mon avis

Auteur : J'm'interroge
Date : 23 févr.21, 20:50
Message : @ Inti,
Déjà répondu. Quand tu cesseras de dire des âneries je donnerai suite.
Auteur : vic
Date : 23 févr.21, 23:13
Message : pierrem333 a écrit : 23 févr.21, 11:18
Dieu sert a refaire l'équilibre que nous prenons plaisir a déséquilibré par manque de connaissance que nous avons de ça création.
Sa seule fonction construire a l'infini. Mon avis.
Très honnêtement , je ne vois pas la nécessité d'un dieu pour faire ça , l'équilibre étant dans la nature .
La nature ne fait pas de choix entre ordre et désordre .
Il en résulte en moyenne un équilibre entre les extrêmes .
Je ne vois pas trop pourquoi il faudrait un dieu pour refaire cet équilibre , la nature sans rien faire le fait toute seule .Et c'est parce qu'elle ne fait rien quelle n'a pas besoin d'énergie et qu'elle ne dépense rien .
Ton dieu tire son énergie de où pour porter toutes les planètes , pour agir en permanence pour équilibrer chaque chose ?
Ton dieu sorti tout droit d'un chapeau n'explique rien .
a écrit :J'minterroge a dit : Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
Mais tout est indéfini sur le fond , parce qu'on ne peut pas tout mesurer . Mais en quoi faudrait il appeler l'indéfini dieu ? Je ne vois pas où tu veux en venir . Dieu ne se mesure pas plus et ne va pas plus répondre à la question de l'absence de mesure pour autant puisqu'il est l'indéfini et qu'on ne peut pas le mesurer non plus . Il faut bien que tu comprennes que dieu c'est l'indéfini et qu'il n'est pas besoin d'appeler l'indéfini dieu .Ca complexifie les choses pour rien .De plus ce dieu , personne ne l'a jamais vu , c'est l'homme invisible

. Le mot dieu est juste un pseudo faire valoir pour parler d'indéfini .Il a quelle taille , il pèse combien , quel âge a t'il etc ....?
Auteur : J'm'interroge
Date : 24 févr.21, 00:11
Message : J'm'interroge a écrit :Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
vic a écrit : 23 févr.21, 23:13
Mais tout est indéfini sur le fond , parce qu'on ne peut pas tout mesurer .
Dire que tout est indéfini et en rester là ne permet pas de distinguer quoi que ce soit ni donc de comprendre quoi que ce soit sur quoi que ce soit. La distinction est nécessaire à la conceptualisation, à l'analyse et à la compréhension.
Si l'on en reste à dire que tout est indéfini sur le fond, autant ne parler de rien et se taire, vic.
Quant à la mesure, le fait qu'on ne puisse pas tout mesurer n'empêche pas qu'il est néanmoins possible de mesurer un grand nombre de choses, faudrait peut être le considérer.
Dire ou suggérer des choses telles que "les vécus sont physiques ou non" n'apprend rien. Ils le sont ou bien ils ne le sont pas, selon selon les critères mêmes de la physique. Ce qui nous apprend quelque chose à ce sujet c'est de déterminer s'ils le sont ou bien s'ils ne le sont pas et en quoi ils le seraient ou bien ne le seraient pas.
Eluder le problème en disant qu'ils "le sont ou non" sans reconnaitre ni comprendre qu'ils ne le sont pas et qu'il n'y a aucun sens à dire qu'il le seraient, n'apprend rien, c'est comme dire qu'un théorème mathématique est démontré ou non, cela ne présente aucun intérêt. Soit il l'est soit il ne l'est pas.
. Auteur : vic
Date : 24 févr.21, 00:14
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Dire ou suggérer des choses telles que "les vécus sont physiques ou non" n'apprend rien. Ils le sont ou bien ils ne le sont pas, selon selon les critères mêmes de la physique.
Tu mesures que les pensées sont non mesurables , donc tu mesures sans mesurer . C'est indéfini .
Auteur : J'm'interroge
Date : 24 févr.21, 23:39
Message : vic a écrit : 24 févr.21, 00:14
Tu mesures que les pensées sont non mesurables , donc tu mesures sans mesurer . C'est indéfini .
Bien essayé, mais ça ne marche pas. En physique la mesure est clairement définie et là tu utilises le mot dans deux acceptions différentes dont l'une n'est pas celle de la physique.
Quand je parlais de mesure j'en parlais dans le sens qui vaut en physique.
Ajouté 15 heures 33 minutes 56 secondes après :
pierrem333 a écrit : 23 févr.21, 11:18
Dieu sert a refaire l'équilibre que nous prenons plaisir a déséquilibré par manque de connaissance que nous avons de ça création.
Sa seule fonction construire a l'infini. Mon avis.
Une intelligence régulatrice, opérative, collectrice et intégrative de données ?
Les esprits-consciences en seraient des sous-éléments structuraux et fonctionnels ?
Auteur : vic
Date : 25 févr.21, 03:42
Message : a écrit :j'minterroge a dit : Quand je parlais de mesure j'en parlais dans le sens qui vaut en physique.
Mais le terme indéfini convient parfaitement en physique ou en mathématique pour désigner quelque chose dont on ne connait pas le résultat de mesure , ton objection n'est pas justifiée .
a écrit :J'minterroge a dit : En physique la mesure est clairement définie et là tu utilises le mot dans deux acceptions différentes dont l'une n'est pas celle de la physique.
La mesure du physicien est définie par convention, elle est donc arbitraire et donc indéfinie par nature .
Je le répète , tout ce que les croyants nomment dieu , c'est simplement l'indéfini .
Du reste tu te mets au même niveau qu'eux , quand tu dis que la pensée qui ne peut être mesurée prouve dieu . En gros tu te ranges à leur idée qui est que tout ce qui est indéfini doit être nommé dieu, ou âme , ou anges etc ... . C'est grotesque .
Là tu nous fait du Descartes qui depuis très longtemps a été battu en brêche par de nombreux philosophes avec son "je pense donc je suis " et son soi disant "je" qui devient une âme non mesurable , indéfinie , donc divine .
Comme si tout ce qui était non mesurable , indéfini devait s'appeler dieu ou âme etc ....
je le répète , dieu n'est autre que l'indéfini , un incroyable fourre tout .
Auteur : pierrem333
Date : 25 févr.21, 09:24
Message : vic a écrit : 23 févr.21, 23:13
Je ne vois pas trop pourquoi il faudrait un dieu pour refaire cet équilibre , la nature sans rien faire le fait toute seule .Et c'est parce qu'elle ne fait rien quelle n'a pas besoin d'énergie et qu'elle ne dépense rien .
Ton dieu tire son énergie de où pour porter toutes les planètes , pour agir en permanence pour équilibrer chaque chose ?
Ton dieu sorti tout droit d'un chapeau n'explique rien .
Comme tu dis ¨ la nature sans rien faire le fait toute seule¨ il semble y avoir une contradiction dans cette phrase mais on comprend d'idée. Et ne je peux que te donné raison a 100%.
Mais la nature a mon avis est beaucoup plus large que de simple plante.
Mais j'aimerais que tu m'expliques pourquoi tu dis que la nature ne fait pas de choix entre ordre et désordre ? cela me semble nous diriger tout droit en direction d'un chaos.
Pour moi la nature comme je disais est beaucoup plus large que l'ont pense a un tel point que je ne vois pas la différence entre Dieu et le mot naturel.
Toute forme de contrôle d’homme est naturelle que ce soit dans nos créations électroniques ou autres ou nos actions de groupe ou individuel. Qui sont la cause des déséquilibres de la nature, qui ne tardera pas a refaire l'équilibre tôt ou tard , nous pouvons en être sûr.

Dieu ne fait que construire mon avis
Ton dieu tire son énergie de où pour porter toutes les planètes , pour agir en permanence pour équilibrer chaque chose ? Du soleil ,la source de tout notre énergie sur terre et en suite de toi qui a demandé qui te rend responsable de l'équilibre en question
Auteur : J'm'interroge
Date : 25 févr.21, 11:21
Message : vic a écrit : 25 févr.21, 03:42
Mais le terme indéfini convient parfaitement en physique ou en mathématique pour désigner quelque chose dont on ne connait pas le résultat de mesure , ton objection n'est pas justifiée .
Non c'est la tienne.
Je te remets la discussion:
vic a écrit :Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
J'm'interroge a écrit :Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
vic a écrit : 23 févr.21, 23:13
Mais tout est indéfini sur le fond , parce qu'on ne peut pas tout mesurer .
Tu n'as pas compris le point.
vic a écrit :En gros tu te ranges à leur idée qui est que tout ce qui est indéfini doit être nommé dieu, ou âme , ou anges etc ... . C'est grotesque .
Absolument pas. Tu t'embrouilles avec ton indéfini à toutes les sauces.
vic a écrit :Là tu nous fait du Descartes qui depuis très longtemps a été battu en brêche par de nombreux philosophes avec son "je pense donc je suis " et son soi disant "je" qui devient une âme non mesurable , indéfinie , donc divine .
Comme si tout ce qui était non mesurable , indéfini devait s'appeler dieu ou âme etc ....
Rien à voir avec le dualisme de Descartes.
Tu affirmais :
vic a écrit :Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
C'est une ânerie.
. Auteur : vic
Date : 25 févr.21, 22:33
Message : a écrit :J'minteroge a dit : Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
La réponse est oui on peut mesurer des pensées , des sensations tactiles oui .
On fabrique des prothèses électroniques pour les personnes ayant perdu un bras .
Hors les dernières générations de ces prothèses permettent de ressentir comme dans le bout des doigt les sensations tactiles .
https://www.lemonde.fr/sciences/article ... 50684.html
La prothèse est conçue pour
mesurer les pensées de la personnes et les exécuter .
La prothèse électronique ne pourrait pas exécuter les pensées de la personne sans les avoir préalablement mesurées .
Pensées de volonté de mouvement , pensées tactiles etc ....
Bien sûr ces prothèses ne mesurent et n'analysent que pensées spécifiques à l'action du bras et de la main , mais ça prouve quand même qu'on peut mesurer les sensations tactiles et les analyser ainsi que les pensées de volonté de mouvement du bras et de la main .
En fait les pensées ne sont que des signaux électriques produits par le corps humain .
Prétendre que les pensées ne seraient pas le corps , je maintiens que tu fais du Descartes , qui est aujourd'hui battu en brêche depuis longtemps par les preuves de le science et des philosophes qui l'ont contredis .
a écrit :J'minterroge a dit : Peux-tu mesurer un vécu ?
Oui , pour exemple que j'ai donné , le bras artificiel électronique mesure et analyse les pensées de vécu de la personne concernant la fonction du bras et de la main . Sinon il ne pourrait pas exécuter une action commandée par la pensée de la personne qui porte cette prothèse .
Auteur : J'm'interroge
Date : 26 févr.21, 09:08
Message : J'm'interroge a écrit :Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
vic a écrit :La réponse est oui on peut mesurer des pensées , des sensations tactiles oui .
On fabrique des prothèses électroniques pour les personnes ayant perdu un bras .
Hors les dernières générations de ces prothèses permettent de ressentir comme dans le bout des doigt les sensations tactiles .
Et en quoi cela serait une mesure des ressentis tactiles ?
vic a écrit :La prothèse est conçue pour mesurer les pensées de la personnes et les exécuter .
Elle ne mesure pas les pensées mais répond à des impulsions électriques. Pensée et impulsions électriques : ce n'est pas tout-à-fait la même chose...
Et je parlais de vécus, de ressentis conscients vic. Tu parles d'autre chose.
vic a écrit :La prothèse électronique ne pourrait pas exécuter les pensées de la personne sans les avoir préalablement mesurées .
Même remarque.
vic a écrit :.....] En fait les pensées ne sont que des signaux électriques produits par le corps humain .
Tu reviens avec la pensée, alors que j'ai été plus précis en parlant des vécus-conscients. D'ailleurs tu supposais toi-même une différence entre ceux-ci et ce que tu considérais comme leur "support physique".
Je te cites :
vic a écrit :Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
vic a écrit :Prétendre que les pensées ne seraient pas le corps , je maintiens que tu fais du Descartes , qui est aujourd'hui battu en brêche depuis longtemps par les preuves de le science et des philosophes qui l'ont contredis .
En quoi ce que je dis ici serait la même chose que ce que dit Descartes puisqu'à la différence de lui je ne défends pas une position dualiste.
Et de quelles preuves scientifiques parles-tu ? Je ne les connais pas.
J'm'interroge a écrit :Peux-tu mesurer un vécu ?
vic a écrit :Oui , pour exemple que j'ai donné , le bras artificiel électronique mesure et analyse les pensées de vécu de la personne concernant la fonction du bras et de la main . Sinon il ne pourrait pas exécuter une action commandée par la pensée de la personne qui porte cette prothèse .
Ce n'est pas une réponse pertinente. Le bras artificiel électronique comme je l'ai dit, répond à des impulsions électriques, il ne mesure pas une pensée et encore moins des vécus conscients.
Pour ce qui est de la mesure d'une pensée ou d'une structure logique de pensée, et là nous ne parlons pas de conscience mais d'intelligence, la seule chose que j'en sais mesurable, et encore, ce n'est qu'une valeur minimale qui est évaluable, c'est sa profondeur logique. (Profondeur logique de Bennett.)
. Auteur : pierrem333
Date : 26 févr.21, 10:46
Message : Je ne c'est pas si je me trompe mais tout ce qui a rapport a l'électricité est mesurable a mon avis non !
Que ce soit une pensée , un vécu ou autre, puisqu’il ne peut y avoir de vécu s’il n'y a pas d'énergie ainsi que tout phénomène physique. . Logique!
Ajouté 22 minutes 45 secondes après :
J'm'interroge a écrit : 26 févr.21, 09:08
Elle ne mesure pas les pensées mais répond à des impulsions électriques. Pensée et impulsions électriques : ce n'est pas tout-à-fait la même chose...
.
A non alors c'est quoi la différence?
Auteur : J'm'interroge
Date : 26 févr.21, 12:12
Message : pierrem333 a écrit : 26 févr.21, 10:23
Je ne c'est pas si je me trompe mais tout ce qui a rapport a l'électricité est mesurable a mon avis non !
Que ce soit une pensée , un vécu ou autre, puisqu’il ne peut y avoir de vécu s’il n'y a pas d'énergie ainsi que tout phénomène physique. . Logique!
C'est ce que pense aussi vic. Mais c'est une erreur. Ce n'est pas logique, non.
Un vécu conscient c'est un vécu conscient ; de l'électricité dans le cerveau ou qui vient du cerveau et qui passe dans une fibre nerveuse, ou une réaction chimique à la surface d'une membrane de synapse sont des phénomènes physiques. Ce qui est mesurable ce sont ici des choses comme des sommes de potentiels d'actions ou la concentration de tel ou tel neuromédiateur dans le milieu cérébral, autrement dit : ce n'est pas ce qui en conséquence de cela est rendu comme un vécu conscient.
Prends note du fait que tu ne peux pas mesurer la hauteur ni la largueur de ton champ visuel.
pierrem333 a écrit : 26 févr.21, 10:23A non alors c'est quoi la différence?
Je vais te donner une analogie pour que tu comprennes. Elle n'est pas parfaite, c'est une analogie. La voici :
L'image photographiée d'un feu de forêt projetée sur un écran de tissu ne le brûle pas. Tu ne peux pas mesurer la température du feu sur l'écran, tu ne peux que la déduire en fonction de connaissances acquises et à partir de critères calibrés comme la couleur des flammes par exemple. Le feu de forêt qui a été photographié et l'image projetée de la photographie n'ont pas le même lieu, ni la même nature. De plus, je te ferais remarquer le "support" de l'image projetée a beau être physique, l'écran se trouve dans une salle à 10 000 km du lieu du feu de forêt photographié.
. Auteur : pierrem333
Date : 26 févr.21, 23:48
Message : J'm'interroge a écrit : 26 févr.21, 12:12
C'est ce que pense aussi vic. Mais c'est une erreur. Ce n'est pas logique, non.
Un vécu conscient c'est un vécu conscient ; de l'électricité dans le cerveau ou qui vient du cerveau et qui passe dans une fibre nerveuse, ou une réaction chimique à la surface d'une membrane de synapse sont des phénomènes physiques. Ce qui est mesurable ce sont ici des choses comme des sommes de potentiels d'actions ou la concentration de tel ou tel neuromédiateur dans le milieu cérébral, autrement dit : ce n'est pas ce qui en conséquence de cela est rendu comme un vécu conscient.
Prends note du fait que tu ne peux pas mesurer la hauteur ni la largueur de ton champ visuel.
Je vais te donner une analogie pour que tu comprennes. Elle n'est pas parfaite, c'est une analogie. La voici :
L'image photographiée d'un feu de forêt projetée sur un écran de tissu ne le brûle pas. Tu ne peux pas mesurer la température du feu sur l'écran, tu ne peux que la déduire en fonction de connaissances acquises et à partir de critères calibrés comme la couleur des flammes par exemple. Le feu de forêt qui a été photographié et l'image projetée de la photographie n'ont pas le même lieu, ni la même nature. De plus, je te ferais remarquer le "support" de l'image projetée a beau être physique, l'écran se trouve dans une salle à 10 000 km du lieu du feu de forêt photographié.
.
a écrit :
L'image photographiée d'un feu de forêt projetée sur un écran de tissu ne le brûle pas. Tu ne peux pas mesurer la température du feu sur l'écran, tu ne peux que la déduire en fonction de connaissances acquises et à partir de critères calibrés comme la couleur des flammes par exemple. Le feu de forêt qui a été photographié et l'image projetée de la photographie n'ont pas le même lieu, ni la même nature. De plus, je te ferais remarquer le "support" de l'image projetée a beau être physique, l'écran se trouve dans une salle à 10 000 km du lieu du feu de forêt photographié
Intéressant dans ton analogie se qui me questionne est comment cette photographie peut garder l'image de cette histoire?
Comment cet enregistrement fait pour reproduire des choses qui n'existent plus?
Quel phénomène électrique peut permettre cette possibilité?
Le phénomène électrique est-il de la même nature que les images enregistrées dans notre cerveau?
vu que l'ont c'est que tout est fait d'atome
Auteur : vic
Date : 27 févr.21, 02:46
Message : a écrit :j'minterroge a dit : Ce n'est pas une réponse pertinente. Le bras artificiel électronique comme je l'ai dit, répond à des impulsions électriques, il ne mesure pas une pensée et encore moins des vécus conscients.
Bien sûr que la prothèse électronique mesure les pensées propres au mouvement du bras pour calibrer le mouvement du bras en fonction de la volonté de la personne .
Quand au vécu conscient c'est tout autre chose , tu viens de changer ton fusil d'épaule en cours de route , parce qu'il était question au départ que de mesure de la pensée . Et la pensée et la conscience ça n'est effectivement plus tout à fait la même chose . Donc c'est bien moi qui avait raison , tu ne fais que changer ton fusil d'épaule en cours de route pour enfumer .
La conscience en tant que telle n'existe pas vraiment ou pas , puisque les pensées sont changeantes , impermanentes et il n'existe pas d'en soi permanent qui se nomme conscience en réalité .En tous cas c'est indéfini de le dire .
En fait tu cherches à reproduire l'idée du soi auquel croyait Descartes , selon laquelle le conscience serait les pensées . Hors le pensées sont changeantes et non permanentes et ne constituent pas un en soi à quelque chose .
Donc effectivement , tu ne pourras pas mesurer la conscience puisqu'elle est une illusion d'un soi , une sorte de mirage qui disparaitra au moment où tu cherches à la mesurer, puisque les pensées fluctuent .
Donc, cette conclusion que tu as qu'on ne peut pas mesurer la conscience montre plutôt le caractère incertain de sa réalité , l'indéfini, et non l'indépendance de celle ci du corps physique .Du reste comment espères tu prouver l'existence de la conscience si tu ne peux la mesurer ? Simplement en te fiant en tes impressions ? En quoi une impression est elle une preuve logique ? Une impression peut tout aussi bien être une illusion .
Oui , effectivement la conscience ne peut pas se mesurer elle même , se voir elle même , pour une raison assez simple qui n'a rien à voir avec tes allégations d'esprit qui sort du corps ou indépendant du corps , qu'on pourrait résumer à travers cette citation :
" Si ton esprit est l'objet du travail de ton esprit . Comment éviteras tu une immense confusion ? " Seng Ts'an .
Cette pour cette raison même que l'existence ou non de la conscience restera toujours un problème irrésolvable ,qui nous mène tout droit à l'indéfini .
Auteur : Inti
Date : 27 févr.21, 03:38
Message : vic a écrit : 27 févr.21, 02:46
" Si ton esprit est l'objet du travail de ton esprit . Comment éviteras tu une immense confusion ? " Seng Ts'an
Ah c'est tout JM ça et toute la démarche mystique. L'esprit qui cherche l'esprit partout où il n'est pas mais jamais où il est vraiment.
Maître inti

Auteur : pierrem333
Date : 27 févr.21, 04:12
Message : vic a écrit : 23 févr.21, 23:13
Ton dieu tire son énergie de où pour porter toutes les planètes , pour agir en permanence pour équilibrer chaque chose ?
Ton dieu sorti tout droit d'un chapeau n'explique rien .
.Du soleil ,la source de toute notre énergie sur terre se n'est pas pour rien que les anciens adorent le dieu soleils, les e.t. leur avaient probablement expliquer le phénomène et en suite cette énergie vient de toi de nous qui a demandé, qui nous rend responsables de l'équilibre en question.
Auteur : vic
Date : 27 févr.21, 05:22
Message : C'est bien ce que je dis , dieu ne crée pas , puisque c'est la nature ( le soleil par exemple ou autre ) qui fait et pas lui .
Et si tu ne distingues plus dieu de la nature , alors impossible de parler de création , ça n'aurait plus aucun sens .
Auteur : pierrem333
Date : 27 févr.21, 07:02
Message : vic a écrit : 27 févr.21, 05:22
C'est bien ce que je dis , dieu ne crée pas , puisque c'est la nature ( le soleil par exemple ou autre ) qui fait et pas lui .
Et si tu ne distingues plus dieu de la nature , alors impossible de parler de création , ça n'aurait plus aucun sens .
Bien là tu je suis obliger de te donner raison tu me fermes le bec.
Cela fait très longtemps que j'ai sorti de l'idée d'un bonhomme avec une barbe blanche qui pointe du doigt pour faire des créations à son bon plaisir. Lol
Par contre je veux bien accepter que Jésus avait un père mais ce même père e.t. comme toute être suprême est soumis a la nature pour faire c'est création. Mon avis ,mais c'est un autre sujet.
Je préfère regarder toutes les possibilités que mon Dieu nature peut nous donner ,suivre le chemin de Jésus, je suis sûr que Jésus était bien au courant de la différence entre son père biologique et son Père céleste

Auteur : J'm'interroge
Date : 27 févr.21, 08:16
Message : pierrem333 a écrit : 26 févr.21, 23:48
Intéressant dans ton analogie se qui me questionne est comment cette photographie peut garder l'image de cette histoire?
Comment cet enregistrement fait pour reproduire des choses qui n'existent plus?
Quel phénomène électrique peut permettre cette possibilité?
Le phénomène électrique est-il de la même nature que les images enregistrées dans notre cerveau?
vu que l'ont c'est que tout est fait d'atome
Dans cette analogie la mémoire de l'évènement est une diapositive qui en conserve la trace analogique.
L'électricité ici ne sert qu'à faire briller l'ampoule du projecteur et n'est pas représentative de celle qui circule dans nos neurones.
L'analogie que j'ai donnée servait surtout à illustrer la différence qu'il y a entre une image projetée d'un évènement photographié et cet évènement. Une image projetée d'un feu ne brûle pas et elle n'est pas composée d'atomes. On va peut-être rétorquer qu'elle est faite de photons, mais c'est là que l'analogie s'arrête, car un vécu n'est pas composé de matière ni même de photons ou d'énergie, mais de qualias.
- Un élément du domaine physique se
quantifie (on parle même de quanta)
- Un élément du domaine des vécus conscients se
qualifie (qualia)
___________
J'm'interroge a écrit :Ce n'est pas une réponse pertinente. Le bras artificiel électronique comme je l'ai dit, répond à des impulsions électriques, il ne mesure pas une pensée et encore moins des vécus conscients.
vic a écrit :Bien sûr que la prothèse électronique mesure les pensées propres au mouvement du bras pour calibrer le mouvement du bras en fonction de la volonté de la personne .
"Les pensées propres au mouvement du bras"... Mais de quoi parles-tu ?
vic a écrit :Quand au vécu conscient c'est tout autre chose , tu viens de changer ton fusil d'épaule en cours de route , parce qu'il était question au départ que de mesure de la pensée .
Non, c'est toi. Inversion accusatoire...
Relis bien, je te remets une nouvelle fois la discussion :
vic a écrit :Les vécus , ça n'existe plus sans support physique du cerveau et de la mémoire . Donc il n'est pas possible de prétendre que le vécu n'est pas un phénomène physique .
J'm'interroge a écrit :Les vécus ne sont pas physiques, je maintiens. Qu'auraient-ils de physique (c'est-à-dire de dimensionnel) ? Peux-tu mesurer un vécu ? Peux-tu mesurer un souvenir ou une sensation tactile par exemple ?
vic a écrit : 25 févr.21, 22:33
La réponse est oui on peut mesurer
des pensées , des sensations tactiles oui .
On fabrique des prothèses électroniques pour les personnes ayant perdu un bras .
Hors les dernières générations de ces prothèses permettent de ressentir comme dans le bout des doigt les sensations tactiles .
En rouge et en gras. C'est bien toi et non moi qui as changé de fusil au cours de la discussion.
Je sais ce que je dis vic.
vic a écrit :Et la pensée et la conscience ça n'est effectivement plus tout à fait la même chose . Donc c'est bien moi qui avait raison , tu ne fais que changer ton fusil d'épaule en cours de route pour enfumer .
Pas moi, toi. Donc non, tu n'avais pas raison, c'est toi qui es venu avec la pensée alors que je n'en parlais pas.
vic a écrit :En fait tu cherches à reproduire l'idée du soi auquel croyait Descartes , selon laquelle le conscience serait les pensées .
Absolument pas, c'est ce que tu as cru comprendre à travers ce que j'ai dit, mais c'est parce que tu extrapoles.
Je ne défends pas du tout l'idée d' "un soi" de la conscience, ni l'idée que la conscience serait les pensées. Pas du tout.
D'ailleurs si tu savais lire tu l'aurais sans doute compris. J'en veux pour preuve ce que je t'avais répondu dans le post plus haut :
https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 1#p1375991
vic a écrit :Hors le pensées sont changeantes et non permanentes et ne constituent pas un en soi à quelque chose .
Donc effectivement , tu ne pourras pas mesurer la conscience puisqu'elle est une illusion d'un soi , une sorte de mirage qui disparaitra au moment où tu cherches à la mesurer, puisque les pensées fluctuent .
Rien à voir avec la fluctuation elle-même illusoire des pensées. Et note que tu repasses de la conscience à la pensée...
vic a écrit :Donc, cette conclusion que tu as qu'on ne peut pas mesurer la conscience montre plutôt le caractère incertain de sa réalité , l'indéfini, et non l'indépendance de celle ci du corps physique .
Mon propos ne portait pas sur le caractère indéfini de la conscience.
Je n'ai pas non plus parlé d'indépendance de la conscience par rapport au corps physique. Tu as mal lu. J'ai toujours reconnu que la conscience corporelle dépend du corps. Par contre ce que j'ai dit c'est qu'elle ne dépend pas que du corps et qu'elle ne dépend pas non plus que de ce qui s'observe et se mesure, autrement dit : j'ai dit qu'elle ne dépend pas que de ce qui entre dans le cadre d'étude de la physique.
vic a écrit :Du reste comment espères tu prouver l'existence de la conscience si tu ne peux la mesurer ? Simplement en te fiant en tes impressions ? En quoi une impression est elle une preuve logique ? Une impression peut tout aussi bien être une illusion .
Je ne sais pas de quoi tu parles quand-tu parles d' "impression", si tu parles comme moi de vécus conscients, qu'ils soient illusoires ou non, ils sont néanmoins des vécus conscients. Bien qu'ils ne soient pas mesurables, ils sont tout aussi forts qu'une mesure faite. D'ailleurs comment savons-nous qu'une mesure a été faite, si ce n'est par des perceptions sensorielles, autrement dit : par des vécus conscients ?
vic a écrit :Oui , effectivement la conscience ne peut pas se mesurer elle même , se voir elle même , pour une raison assez simple qui n'a rien à voir avec tes allégations d'esprit qui sort du corps ou indépendant du corps...
Je n'ai jamais parlé d'esprit qui sortirait du corps. Tu inventes vic.
vic a écrit :" Si ton esprit est l'objet du travail de ton esprit . Comment éviteras tu une immense confusion ? " Seng Ts'an .
Cette pour cette raison même que l'existence ou non de la conscience restera toujours un problème irrésolvable ,qui nous mène tout droit à l'indéfini .
Encore ta confusion entre esprit et conscience...
___________
vic a écrit : 27 févr.21, 02:46
" Si ton esprit est l'objet du travail de ton esprit . Comment éviteras tu une immense confusion ? " Seng Ts'an
Inti a écrit : 27 févr.21, 03:38
Maître inti

Maître de quoi lol ?
Auteur : vic
Date : 27 févr.21, 23:29
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Je n'ai pas non plus parlé d'indépendance de la conscience par rapport au corps physique. Tu as mal lu. J'ai toujours reconnu que la conscience corporelle dépend du corps. Par contre ce que j'ai dit c'est qu'elle ne dépend pas que du corps et qu'elle ne dépend pas non plus que de ce qui s'observe et se mesure, autrement dit : j'ai dit qu'elle ne dépend pas que de ce qui entre dans le cadre d'étude de la physique.
En résumé , tu ne fais que reconnaitre le caractère indéfini .
Ce qui n'est pas mesurable reste indéfini . C'est le cas de la conscience .
Si tu reconnais que la conscience n'est pas mesurable , tu ne peux pas reconnaitre qu'elle existe plutôt que pas , sauf en évaluant par une sorte de mesure de tes impressions qui reste sujette à caution.
Certes par son caractère indéfinie , la conscience n'entre plus dans le cas de recherche de la physique , mais on pourrait dire la même chose de n'importe quel autre phénomène qu'on pense mesurer à l'aide de nos impressions , c'est à dire tous les phénomènes . Depuis quand une impression prouve t'elle une réalité ?
a écrit :J'minterroge a dit : Je ne sais pas de quoi tu parles quand-tu parles d' "impression", si tu parles comme moi de vécus conscients, qu'ils soient illusoires ou non, ils sont néanmoins des vécus conscients. Bien qu'ils ne soient pas mesurables, ils sont tout aussi forts qu'une mesure faite. D'ailleurs comment savons-nous qu'une mesure a été faite, si ce n'est par des perceptions sensorielles, autrement dit : par des vécus conscients ?
Non , une impression n'est pas nécessairement logiquement vraie , les hallucinations le démontrent par exemple , nos sens peuvent nous tromper . C'est pour cette raison que je dis que sur un plan logique , la réalité n'étant pas mesurable en dehors de nos impressions et de nos sens reste sujette à caution .
Parler de nos impressions n'est pas nécessairement parler de la réalité en soi .C'est indéfini .
Du reste , parler de la réalité en soi à travers nos impressions uniquement humaines résulterait sans doute d'un anthropomorphisme exacerbé .Ca n'a peut être plus grand rapport avec une recherche objective de la réalité .C'est indéfini .
Ce que j'explique c'est que plus on va au fond des choses et plus on se heurte comme à un certain mur de l'indéfini , comme le mur de planck par exemple .
En surface nous vivons selon nos impressions, mais nos impressions ne mesurent peut être pas grand chose de la réalité .C'est indéfini .
Auteur : pierrem333
Date : 28 févr.21, 01:28
Message : J'm'interroge a écrit : 27 févr.21, 08:16
un vécu n'est pas composé de matière ni même de photons ou d'énergie, mais de qualias.
- Un élément du domaine physique se
quantifie (on parle même de quanta)
- Un élément du domaine des vécus conscients se
qualifie (qualia)
___________
Je ne voir pas pour quoi un vécu serait composé que de qualias.
Il y a une différence entre un vécu imaginaire et un vécu réel ,un vécu réel est un phénomène réel entièrement constituer d'action d'atome donc mesurable . Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas assez avancés pour pouvoir le mesurer que cela ne se mesure pas. Un vrai vécu et non un vécu imaginaire est un mode de vie qui est fait de preuve tangible et perpétuelle.
Il faut apprendre a faire la différence entre un vécu imaginaire et utopique et un vécu fait de preuve tangible et perpétuelle mesurable oui mais pas encore a notre époque.
Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 01:42
Message : a écrit :Pierrem a dit à j'minterroge : Je ne voir pas pour quoi un vécu serait composé que de qualias.
C'est ça qui est assez drôle , il s'invente un terme , "qualia" ,qualifiant quelque chose qu'on ne peut pas mesurer pour en faire un pseudo concept de définition purement vaseux qu'il nomme qualia .
Ca ressemble du coup beaucoup à l'indéfini . Pourquoi aller chercher un mot qui fait extra terrestre pour qualifier l'indéfini et le remplacer , alors qu'on a le vocabulaire adéquat, le terme indéfini, à notre disposition sans avoir a inventer un autre mot ?
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 02:57
Message : J'm'interroge a écrit :Je n'ai pas non plus parlé d'indépendance de la conscience par rapport au corps physique. Tu as mal lu. J'ai toujours reconnu que la conscience corporelle dépend du corps. Par contre ce que j'ai dit c'est qu'elle ne dépend pas que du corps et qu'elle ne dépend pas non plus que de ce qui s'observe et se mesure, autrement dit : j'ai dit qu'elle ne dépend pas que de ce qui entre dans le cadre d'étude de la physique.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
En résumé , tu ne fais que reconnaitre le caractère indéfini .
Ce qui n'est pas mesurable reste indéfini . C'est le cas de la conscience .
Absolument pas. Ce n'est pas parce qu'une chose n'est pas descriptible en termes de mesures ou quantifiable et donc n'appartient pas à ce qui peut être objet d'une physique, qu'elle ne serait n'est pas qualifiable ou définissable ou descriptible. Tu tires tes conclusions bien trop rapidement vic.
L'on peut parfaitement définir et parler de choses qui ne sont pas mesurables ou quantifiables. Exemple : d'une douleur à l'épaule ou d'une sensation de picotement par exemple.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
Si tu reconnais que la conscience n'est pas mesurable , tu ne peux pas reconnaitre qu'elle existe plutôt que pas , sauf en évaluant par une sorte de mesure de tes impressions qui reste sujette à caution.
Existante ou non selon des critères physiques ne concerne que des choses qui entrent dans le domaine de la physique. Si tu limites l'existence à ce qui est mesurable ou quantifiable, tu n'appréhenderas comme tel que ce qui peut-être objet de physique. Ce faisant, en restreignant l'existence seulement à ce que peut appréhender la physique, tu n'élimines pas pour autant ce qui n'entre pas dans le cadre de cette science. Tu défends une position métaphysique réductionniste : le physicalisme.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
Certes par son caractère indéfinie , la conscience n'entre plus dans le cas de recherche de la physique , mais on pourrait dire la même chose de n'importe quel autre phénomène qu'on pense mesurer à l'aide de nos impressions , c'est à dire tous les phénomènes . Depuis quand une impression prouve t'elle une réalité ?
Ce que tu dis là est paradoxal ou circulaire. Tu restreins la preuve d'existence à ce qui constitue un critère d'objectivité en physique.
J'm'interroge a écrit :Je ne sais pas de quoi tu parles quand-tu parles d' "impression", si tu parles comme moi de vécus conscients, qu'ils soient illusoires ou non, ils sont néanmoins des vécus conscients. Bien qu'ils ne soient pas mesurables, ils sont tout aussi forts qu'une mesure faite. D'ailleurs comment savons-nous qu'une mesure a été faite, si ce n'est par des perceptions sensorielles, autrement dit : par des vécus conscients ?
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29Non , une impression n'est pas nécessairement logiquement vraie...
Mais ai-je dit le contraire ? Tu mélanges tout. Une impression (un vécu conscient) n'a pas à être logiquement vraie ou fausse d'un point de vue logique. Une impression est une donnée
qualitative.
Par ailleurs, un vécu conscient est un fait conscient, non un fait scientifique et il n'a pas à l'être, rien à voir.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
... , les hallucinations le démontrent par exemple , nos sens peuvent nous tromper .
Tu confonds hallucination et illusion.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29C'est pour cette raison que je dis que sur un plan logique , la réalité n'étant pas mesurable en dehors de nos impressions et de nos sens reste sujette à caution .
Tu aurais pu rajouter : "...et en dehors des mesures que nous réalisons...".
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
Parler de nos impressions n'est pas nécessairement parler de la réalité en soi .
Vrai, mais je n'ai jamais soutenu le contraire.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
C'est indéfini .
Pas nécessairement. D'ailleurs, pour en parler il faut bien que tu t'appuies sur quelques définitions, non ?
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
Du reste , parler de la réalité en soi à travers nos impressions uniquement humaines résulterait sans doute d'un anthropomorphisme exacerbé .
Tout-à-fait, je dis la même chose.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
Ca n'a peut être plus grand rapport avec une recherche objective de la réalité .C'est indéfini .
Ce que j'explique c'est que plus on va au fond des choses et plus on se heurte comme à un certain mur de l'indéfini , comme le mur de planck par exemple .
En effet. Mais, c'est aussi ce que je dis.
vic a écrit : 27 févr.21, 23:29
En surface nous vivons selon nos impressions, mais nos impressions ne mesurent peut être pas grand chose de la réalité .C'est indéfini .
Les impressions n'ont pas pour vocation de mesurer la réalité...
_____________
J'm'interroge a écrit : 27 févr.21, 08:16
un vécu n'est pas composé de matière ni même de photons ou d'énergie, mais de qualias.
- Un élément du domaine physique se
quantifie (on parle même de quanta)
- Un élément du domaine des vécus conscients se
qualifie (qualia)
pierrem333 a écrit : 28 févr.21, 01:28
Je ne voir pas pour quoi un vécu serait composé que de qualias.
Il y a une différence entre un vécu imaginaire et un vécu réel ,un vécu réel est un phénomène réel entièrement constituer d'action d'atome donc mesurable .
L'imaginaire est toujours actif même quand tu as bien les yeux en face des trous, parfaitement éveillé et lucide et un vécu est toujours "réel" dans le sens qu'il est tel qu'il paraît. Il n'est pas composé d'atomes ni de rien de physique. Les atomes sont des concepts et représentations théoriques que nous devons à la physique, ce sont des modèles théoriques. Nous n'expérimentons pas la réalité physique, nous la
théorisons à partir de données quantifiées (mesures). Je dis "nous", mais je devrais dire les physiciens, car la plupart des gens ne théorisent rien du tout, mais se représentent les choses comme ils se les imaginent, d'après ce qu'il ont lu dans des revues de vulgarisation scientifique.
pierrem333 a écrit : 28 févr.21, 01:28
Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas assez avancés pour pouvoir le mesurer que cela ne se mesure pas.
C'est vrai pour un grand nombres de choses qui ne sont pas encore à la portée de la science, mais qui le seront un jour, mais ce n'est pas vrai pour ce qui est des vécus conscients.
pierrem333 a écrit : 28 févr.21, 01:28
Un vrai vécu et non un vécu imaginaire est un mode de vie qui est fait de preuve tangible et perpétuelle.
Si tu parles de preuve scientifique, sache qu'il n'est pas du tout question de vécus mais de données quantifiées (mesures), rien à voir.
pierrem333 a écrit : 28 févr.21, 01:28
Il faut apprendre a faire la différence entre un vécu imaginaire et utopique et un vécu fait de preuve tangible et perpétuelle mesurable oui mais pas encore a notre époque.
déjà répondu.
___________
Pierrem a à j'minterroge a écrit : : Je ne voir pas pour quoi un vécu serait composé que de qualias.
vic a écrit : 28 févr.21, 01:42
C'est ça qui est assez drôle , il s'invente un terme , "qualia" ,qualifiant quelque chose qu'on ne peut pas mesurer pour en faire un pseudo concept de définition purement vaseux qu'il nomme qualia .
Tu es très ignare, je n'ai pas inventé le mot.
vic a écrit : 28 févr.21, 01:42
Ca ressemble du coup beaucoup à l'indéfini .
Selon toi. Mais tu te trompes, c'est clairement défini.
vic a écrit : 28 févr.21, 01:42
Pourquoi aller chercher un mot qui fait extra terrestre pour qualifier l'indéfini et le remplacer , alors qu'on a le vocabulaire adéquat, le terme indéfini, à notre disposition sans avoir a inventer un autre mot ?
Ce qui est clairement défini n'est pas indéfini...
Placer le mot "indéfini" à toute les sauces ne fait pas avancer le schmilbick.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 03:22
Message : a écrit :J'minterrge a dit : L'on peut parfaitement définir et parler de choses qui ne sont pas mesurables ou quantifiables. Exemple : d'une douleur à l'épaule ou d'une sensation de picotement par exemple.
Quand j'ai mal à l'épaule , je mesure bien que j'ai mal , c'est une mesure , c'est quoi sinon ?
Evaluer c'est mesurer .
Du reste le médecin nous demande souvent de quantifier notre douleur de 1 à 10 .
Même si c'est une mesure approximative , c'est une mesure quand même .
En physique ou en mathématique tu as aussi des valeurs de mesures approximatives , sous forme de probabilité etc ...
Mesurer approximativement n'est pas ne pas mesurer .
De même on peut approximativement évaluer une douleur psychique , nul besoin de la localiser parfaitement pour la mesurer .
Tu es extrême quand tu prétends qu'une douleur n'est pas mesurable, même une douleur psychique .
Une mesure a toujours un fond de subjectivité de toutes manières .
a écrit :J'minterroge a dit : ...ou d'une sensation de picotement par exemple
Si tu sents que c'est une sensation de picotement et pas une sensation de caresse , c'est que tu évalues , quoi d'autres ? Donc tu mesures , même si c'est approximatif .Tu mesures du reste que cette douleur est ceci et pas cela . Bien sûr que tu mesures et que tu quantifies et que tu peux faire une valeur d'échelle même approximative de 1 à 10 de la puissance de ta douleur .Tu fixes l'idée que 5 sur 10 est une douleur moyennement supportable , et tu essais de chiffrer un niveau d'échelle de ta douleur .
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 04:00
Message : J'm'interroge a écrit :L'on peut parfaitement définir et parler de choses qui ne sont pas mesurables ou quantifiables. Exemple : d'une douleur à l'épaule ou d'une sensation de picotement par exemple.
vic a écrit : 28 févr.21, 03:22
Quand j'ai mal à l'épaule , je mesure bien que j'ai mal , c'est une mesure , c'est quoi sinon ?
Evaluer c'est mesurer .
Du reste le médecin nous demande souvent de quantifier notre douleur de 1 à 10 .
Même si c'est une mesure approximative , c'est une mesure quand même .
On peut évaluer l'intensité d'une douleur oui. Mais ça reste subjectif. Quelqu'un qui n'a jamais vraiment souffert évaluera à 8 ou 10 la douleur occasionnée par un petit bobo.
Mais le point n'était pas là, une douleur, une sensation de brûlure ou de picotement par exemple ça reste pour l'essentiel du qualitatif inexprimable en termes de quantitatifs.
vic a écrit : 28 févr.21, 03:22
En physique ou en mathématique tu as aussi des valeurs de mesures approximatives , sous forme de probabilité etc ...
Mesurer approximativement n'est pas ne pas mesurer .
Le problème que je soulève n'est pas là. Il réside dans le fait que le qualitatif n'est pas exprimable en termes quantitatifs.
vic a écrit : 28 févr.21, 03:22
De même on peut approximativement évaluer une douleur psychique , nul besoin de la localiser parfaitement pour la mesurer .
Tu es extrême quand tu prétends qu'une douleur n'est pas mesurable, même une douleur psychique .
Une mesure a toujours un fond de subjectivité de toutes manières .
Dans ce que je disais plus haut, il était implicite que je parlais de mesure telles que celles que l'on pratique dans les sciences.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 04:11
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Quelqu'un qui n'a jamais vraiment souffert évaluera à 8 ou 10 la douleur occasionnée par un petit bobo.
Qui ne souffre jamais ?
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 04:17
Message : vic a écrit : 28 févr.21, 04:11
Il existe une famille dont c'est la particularité génétique de ne pas ressentir la souffrance . Mais du coup on sait que si une de ces personnes a particularité génétique ressentent une petite douleur cela signifie un problème plus important et grave , on transpose c'est tout . La douleur est un signal qui nous permet d'évaluer qu'il se passe un problème . Suggestive en partie ou non , elle permet de quantifier qu'il existe un problème .
Dire que la douleur ne quantifie rien , c'est de l'extrémisme JM .
Vic, tu ne sais pas lire. Tu n'as pas compris les points que j'aborde.
Et, je n'ai jamais dit que la douleur ne quantifie rien...
Ensuite, tu confonds le signal de la douleur et le ressenti de la douleur.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 04:20
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Ensuite, tu confonds le signal de la douleur et le ressenti de la douleur.
Mais c'est la même chose , c'est le ressenti de la douleur qui est le signal .
a écrit :J'minterroge a dit: Et, je n'ai jamais dit que la douleur ne quantifie rien...
Tiens , changement de paradigme .
Etrangement , en méditation on peut localiser une pensées ou des pensées , mais c'est une localisation abstraite , qui est sans être , c'est indéfini . Mais ça n'est pas non mesurable ou mesurable . C'est indéfini .
Par contre quantifier la pensée , on peut le faire , mais ça reste une mesure abstraite , mais on peut le faire , sachant que c'est effectivement soumis à une part de subjectivité .
a écrit :J'minterrge a dit : Toute mesure Dans ce que je disais plus haut, il était implicite que je parlais de mesure telles que celles que l'on pratique dans les sciences
.
Toute mesure en soit a une part de subjectivité , puisque c'est un concept . Et le concept est une pensée , une abstraction .
Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 04:54
Message : vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Mais c'est la même chose , c'est le ressenti de la douleur qui est le signal .
Ah non ! Ce n'est pas du tout la même chose. Le signal est chimique et ou électrique. C'est ce que traite le cerveau. La douleur ressentie est un vécu conscient.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Tiens , changement de paradigme .

Non. Le tiens peut-être.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Saches qu'en plus quand tu médites , tu peux localiser la douleur , même psychique .
Simplement c'est une localisation qui devient abstraite .
Une localisation c'est toujours abstrait. Surtout en physique.
Faudra que tu m'expliques comment tu localises une douleur psychique...
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
C'est donc une interprétation très partiale que de dire qu'une pensée ne peut pas être localisée ou même le contraire .
A force de dire tout et son contraire, ce que tu dis perd toute pertinence.
Il n'y a pas d'interprétation dans le fait de dire qu'une pensée, et à plus forte raison encore un vécu conscient, ne peuvent pas être localisée. C'est factuel.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Une abstraction n'est pas immatérielle ou même matérielle , c'est indéfini .
C'est indéfini chez toi.
Une abstraction n'est certes pas quelque chose de matériel t'as raison sur ça, je dis la même chose.
Une abstraction ça n'existe que dans et par une forme de langage.
.
Ajouté 7 minutes 42 secondes après :
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
...on peut le faire , mais ça reste une mesure abstraite , mais on peut le faire , sachant que c'est effectivement soumis à une part de subjectivité .
Non, une mesure physique n'a rien de subjectif.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Toute mesure quelqu'elle soit a une part de subjectivité , puisque c'est un concept .
Un concept n'a rien de subjectif. Tu confonds concept et notion.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:20
Et le concept est une pensée , une abstraction .
Oui. Ça c'est juste.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 04:54
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Ah non ! Ce n'est pas du tout la même chose. Le signal est chimique et ou électrique. C'est ce que traite le cerveau. La douleur ressentie est un vécu conscient.
Mais on ne peut pas dissocier les deux voyons .
Quand je parle de ma douleur , ça comprend aussi mon vécu conscient de cette douleur .
Si j'en parle et que je la ressents , c'est que j'en ai pris conscience .
Une douleur non vécue , non consciente ,c'est quoi ?

Excuse moi , mais ta démonstration devient ridicule .

Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 04:57
Message : vic a écrit : 28 févr.21, 04:54
Mais on ne peut pas dissocier les deux voyons .
Il ne s'agit pas de les dissocier, mais de les distinguer.
Distinguer n'est pas dissocier, il y a un sujet là-dessus.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:54
Une douleur non vécue , non consciente ,c'est quoi ?

Un signal de douleur n'entraine pas toujours une douleurs consciente. C'est une fait dont très connu en neuroscience.
vic a écrit : 28 févr.21, 04:54
Excuse moi , mais ta démonstration devient ridicule .

C'est ton manque de précision conceptuelle qui devient fatigante, ainsi que ta tendance à remanier tes messages.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 04:58
Message : Alors explique nous ce qu'est une douleur non consciente et non vécue .
Ca devient comique là .
a écrit :j'minterroge a dit : Il ne s'agit pas de les dissocier, mais de les distinguer.
Il faut distinguer quoi ? Une douleur non consciente et non vécue d'une douleur vécue ?
C'est du Devos ...

Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 05:04
Message : vic a écrit : 28 févr.21, 04:58
Alors explique nous ce qu'est une douleur non consciente et non vécue .
Ca devient comique là .

C'est toi le comique et en plus tu ne sais pas lire.
Un signal de douleur n'entraîne pas nécessairement une douleur ressentie.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 05:10
Message : a écrit :J'minterroge a dit : Un signal de douleur n'entraîne pas nécessairement une douleur ressentie.
.
Donc tu crois qu'il existe des douleurs non conscientes et non vécues .
C'est bien ce qui me semblait .

Auteur : J'm'interroge
Date : 28 févr.21, 05:14
Message : vic a écrit : 28 févr.21, 05:10
Donc tu crois qu'il existe des douleurs non conscientes et non vécues .
C'est bien ce qui me semblait .
Tu ne sais vraiment pas lire...
Un signal de douleur n'est pas une douleur ressentie.
Il faut te l'expliquer comment ?
Toute douleur ressentie est consciente ou autrement dit : vécue.
J'avais écrit plus haut :
J'm'interroge a écrit :Ah non ! Ce n'est pas du tout la même chose. Le signal est chimique et ou électrique. C'est ce que traite le cerveau. La douleur ressentie est un vécu conscient.
. Auteur : vic
Date : 28 févr.21, 05:24
Message : a écrit :j'minterroge a dit : Un signal de douleur n'est pas une douleur ressentie.
Tu t'embourbes dans la connerie là .

Auteur : J'm'interroge
Date : 01 mars21, 02:52
Message : C'est toi qui t'embourbes dans ta connerie. Demande à un anesthésiste, à un neurologue ou à un tétraplégique.
Lis ça :
Un nocicepteur (ou récepteur nociceptif) est un récepteur sensoriel de la douleur qui fait naître un message nerveux lorsqu’il est stimulé, ce message passe d'abord par le bulbe ou la moelle épinière, où se déclenche un réflexe de sauvegarde de l'intégrité physique (réflexe défensif, réflexe court), avant d'être relayé jusqu’au cerveau où il sera interprété (intégration, modulation, habituation).
Un message nerveux ou signal électrique de quoi ? De douleur.
Et l'hypnose par exemple peut couper le ressenti d'une douleur, alors que le cerveau traitre l'information du signal.
.
Ajouté 21 heures 20 minutes 30 secondes après :
Pour ceux qui penseraient que je digresse, ce n'est pas le cas. C'est très important de déblayer si l'on veut traiter le sujet correctement.
Auteur : Bragon
Date : 01 mars21, 18:55
Message : Inti a écrit : 23 févr.21, 05:30
Mais monothéisme ou panthéisme ça demeure du théisme, de la théologie et la vision d'un univers pensant et même " bien pensant".
Oui, il est "pensant". Le fait même qu'il soit est en soi une intention. Je ne dis pas qu'il résulte de l'intention de quelqu'un. Je dis qu'il est en soi, par le fait même d'être, une intention. Sinon, je ne vois pas pourquoi et comment il serait, pourquoi et comment il est là. Le fait même d'être est une intention. C'est cette intention d'ailleurs qui explique, justifie et différencie ce qui est de ce qui n'est pas.
Et je dirais la même chose de la vie ; elle est en soi intention, sinon il n'y aurait pas eu de vie du tout.
Auteur : J'm'interroge
Date : 01 mars21, 21:29
Message : Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55Oui, [l'univers] est "pensant". Le fait même qu'il soit est en soi une intention. Je ne dis pas qu'il résulte de l'intention de quelqu'un. Je dis qu'il est en soi, par le fait même d'être, une intention.
Il est vu comme intentionnel par des êtres intentionnels qui sont des possibilités en son sein. Je ne dirais donc pas qu'il est une intention en soi ou qu'il serait en soi intentionnel, mais qu'il porte en lui toute intentionnalité parmi ses possibilités, en soi il n'y a rien d'autre qu'une ça : une trame de possibilités mutuellement compatibles.
Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55
Sinon, je ne vois pas pourquoi et comment il serait, pourquoi et comment il est là.
La réponse est simple : c'est parce qu'il est fait parties des possibilités en soi. L'en soi n'a pas de pourquoi, il est sans pourquoi, fondamentalement sans intention. Ce qui est n'est qu'en tant que possibilité.
Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55
Le fait même d'être est une intention.
Pas l'être en soi non, mais le fait conscient oui, forcément.
Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55
C'est cette intention d'ailleurs qui explique, justifie et différencie ce qui est de ce qui n'est pas.
Non, ça ce sont des tentatives par l'intellect et c'est toujours par une forme de langage.
Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55
Et je dirais la même chose de la vie ; elle est en soi intention, sinon il n'y aurait pas eu de vie du tout.
La vie est elle-même une possibilité en soi. L'intention vient de la délibération. Toute vie n'est pas délibérative ni consciente.
L'on en revient donc à l'intelligence ou autrement dit : l'esprit, et à la conclusion que ce qui structure en soi un esprit est nécessaire parmi les possibles en soi, pour qu'il y ait délibération et par conséquent intention. Il est même indispensable pour qu'il y conscience, la conscience étant un fruit de l'esprit.
. Auteur : Bragon
Date : 02 mars21, 01:11
Message : Je pense, J'M, que l’univers est intention, il est intention en soi, pour la simple raison qu’il n’est pas stérile. Il est un possible portant des possibles, pour reprendre ta terminologie, des possibles qui sont autant de richesses. D’une pierre trainant dans un champ, je ne dirais pas qu’elle est intention pour la simple raison qu’elle est inutile et ne sert à rien. C’est cette différence entre la pierre et l’univers qui me fait dire qu’il y a intention ou pas.
Note bien que je ne dis pas qu’une intention l’a précédé ou que l’univers a une intention, un dessein. Je dis qu’il est intention en soi pour les raisons que je viens d’invoquer.
Si j’ai bien compris ton approche, je crois que tu vas me rétorquer que les notions d’utilité, de richesse, etc. ne sont que des vues de notre esprit. Là, je ne te suis pas du tout, car si tu récuses ce que nous pensons, si tu dénies toute objectivité à notre pensée, je ne vois pas alors de quel autre étalon tu vas te servir pour explorer la question, et tu vas pouvoir dire tout ce que tu veux. Et justement, ce faisant, je te vois bannir tout sens, aucun sens n’a plus droit de citer. Tu exclus tout sens, c'est l'absurde total.
Si Dieu existe, tu ne lui laisses aucune chance, tu l'as emmuré.
Auteur : Inti
Date : 02 mars21, 02:14
Message : Bragon a écrit : 01 mars21, 18:55
Oui, il est "pensant". Le fait même qu'il soit est en soi une intention. Je ne dis pas qu'il résulte de l'intention de quelqu'un. Je dis qu'il est en soi, par le fait même d'être, une intention. Sinon, je ne vois pas pourquoi et comment il serait, pourquoi et comment il est là. Le fait même d'être est une intention. C'est cette intention d'ailleurs qui explique, justifie et différencie ce qui est de ce qui n'est pas
Ça reste de la théologie ou spiritualisme. Intention c'est trop mental ou psychique. L'univers est plus un objet avec une dynamique "positive" qui peut engendrer de l'esprit au sens anatomique. Atomique et anatomique. Toi tu inverses le processus en plantant une intention du domaine anatomique avant l'atomique. C'est comique!
Tu vois le schéma? Atomique ( physique) et anatomique ( métaphysique). Pour le spiritualisme la métaphysique ( esprit pensant, intention) serait venue avant la physique universelle.
C'est un vieux paradigme philosophique qui date de l'antiquité. Une mise à jour serait bienvenue!

Auteur : Bragon
Date : 02 mars21, 02:52
Message : Inti a écrit : 02 mars21, 02:14
Toi tu inverses le processus en plantant une intention du domaine anatomique avant l'atomique. C'est comique!
Tu as mal lu.
Je ne place rien avant.
C'est le mot "intention" qui te déroute.
Auteur : Inti
Date : 02 mars21, 03:03
Message : Bragon a écrit : 02 mars21, 02:52
Tu as mal lu.
Je ne place rien avant.
C'est le mot "intention" qui te déroute
Je ne t'ai pas mal lu. Je t'explique ce à quoi tu adhères sans le comprendre.
Le mot intention ne me déroute pas. C'est seulement une projection anthropomorphique ou ontologique de ta part. Une intention c'est du domaine du psychique. Pourquoi tu mets un esprit pensant comme causalité organisationnelle?
Parce que tu verses dans le théologique ou le spiritualisme.
C'est clair!

Auteur : septour1
Date : 02 mars21, 03:30
Message : Salut Bragon.
Mais OUI, les ames sont nées AVANT la matiere et le ''pere'' est DIEU !Pas de matiere, pas d'incarnations.
Les AMES sont donc tres ''vieilles''.Il a fallu la matiere brute puis les planétes, puis les prototypes de corps a partir de la matiére des planétes.....
Auteur : Bragon
Date : 02 mars21, 08:52
Message : Salut Septour
Comme toujours, j'apprécie beaucoup ce que tu dis.
Je n'arrive pa à dialoguer avec Inti, c'est un vrai perroquet qui ne sait que ressasser son schéma.
Bon je vais renoncer au mot "intention", il semble poser problème.
Je vais poser la question autrement.
Ne peut-on pas dire que l'univers a une qualité = un caractère = une caractérisque, comme être immense, comme exister ?
Et c'est là qu'est justement ma question : le fait qu'il existe n'a-t-il aucun contenu.
Je sais bien qu'Inti n'y voit aucun sens, aucun sens dans le fait d'exister.
Mais qu'il y a-t-il dans ce mot exister, dans le fait d'exister ? C'est ce contenu que j'appelle "intention".
Qu'y a-t-il (de significatif) de ce mot "exister".
Il est vide ?
Auteur : Inti
Date : 02 mars21, 09:04
Message : Bragon a écrit : 02 mars21, 08:52
Ne peut-on pas dire que l'univers a une qualité = un caractère = une caractérisque, comme être immense, comme exister ?
Et c'est là qu'est justement ma question : le fait qu'il existe n'a-t-il aucun contenu.
Je sais bien qu'Inti n'y voit aucun sens, aucun sens dans le fait d'exister.
Mais qu'il y a-t-il dans ce mot exister, dans le fait d'exister ? C'est ce contenu que j'appelle "intention".
Qu'y a-t-il (de significatif) de ce mot "exister".
Il est vide
En plus je vais devoir soigner tes angoisses existentielles?
Ce n'est pas parce qu'on éjecte ton esprit pensant de l'équation cosmique qu'il devient sans sens. Il.y a d'abord le sens universel, celui emprunté par le cosmos et que la science nous révèle qu'il est en expansion. La vie organique est tributaire de ce sens premier. Ensuite une fois qu'on aborde la question du vivant il y a le sens organique et biologique. Le support et les conditions physiologiques qui commandent nos actions. La survie, la vie, la pérennité. Une fois jeté sur terre on n'a plus qu'à faire avec les paramètres d'existence élaborés par le fait cosmique ( Matérialisme Intégral et Universel

)
Tu ne trouves que ce dont le genre humain souffre le plus c'est de sa fascination pour le surréalisme. Une sublimation qui fait ignorer les vrais fondements de la vie. Toi avec ton esprit pensant supérieur à la nature tu sépares le monde entre êtres inférieurs et supérieurs. On se doute à quelle sphère tu crois appartenir!!!

Auteur : Bragon
Date : 02 mars21, 09:59
Message : Inti a écrit : 02 mars21, 09:04
En plus je vais devoir soigner tes angoisses existentielles?
Ce n'est pas parce qu'on éjecte ton esprit pensant de l'équation cosmique qu'il devient sans sens. Il.y a d'abord le sens universel, celui emprunté par le cosmos et que la science nous révèle qu'il est en expansion. La vie organique est tributaire de ce sens premier. Ensuite une fois qu'on aborde la question du vivant il y a le sens organique et biologique. Le support et les conditions physiologiques qui commandent nos actions. La survie, la vie, la pérennité. Une fois jeté sur terre on n'a plus qu'à faire avec les paramètres d'existence élaborés par le fait cosmique ( Matérialisme Intégral et Universel

)
Tu ne trouves que ce dont le genre humain souffre le plus c'est de sa fascination pour le surréalisme. Une sublimation qui fait ignorer les vrais fondements de la vie. Toi avec ton esprit pensant supérieur à la nature tu sépares le monde entre êtres inférieurs et supérieurs. On se doute à quelle sphère tu crois appartenir!!!
Il n'est pas question d'angoisse existentielles.
Pour schématiser, tu t'arrêtes à la cause physique, matérielle.
Pour moi, cela ne suffit pas. Pour moi, comprendre exige plus, exige d'aller plus loin, exige de s'interroger sur la cause de la cause physique. Pour toi, poser une telle question, c'est chercher un dieu. Tu peux l'appeler comme tu veux, mais c'est une question incontournable (la question, pas dieu), c'est une question que pose le sens, et je ne peux pas faire abstraction du sens. Ou alors, je dois me taire.
Je suis comme celui qui s'est demandé pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. En se posant une telle cause, je ne pense pas qu'il cherchais une cause physique. Il cherchais autre chose qu'il estimait nécessaire pour le sens.
Auteur : Inti
Date : 02 mars21, 10:20
Message : Bragon a écrit : 02 mars21, 09:59
Pour schématiser, tu t'arrêtes à la cause physique, matérielle.
Pour moi, cela ne suffit pas. Pour moi, comprendre exige plus, exige d'aller plus loin, exige de s'interroger sur la cause de la cause physique. Pour toi, poser une telle question, c'est chercher un dieu. Tu peux l'appeler comme tu veux, mais c'est une question incontournable (la question, pas dieu), c'est une question que pose le sens, et je ne peux pas faire abstraction du sens. Ou alors, je dois me taire
Aurait fallu suivre quelques raisonnements de ma part ici au gré des postes plutôt que de perdre ton temps à maison Inès avec tes pérégrinations.
C'est arbitraire de séparer la matière de l'esprit qui l'anime. Tu es atteint du préjugé spiritualiste défavorable à la matière. Pourquoi séparer en deux réalités , dont l'une serait supérieure à la " vile matière", ce qui est justement unifié pour l'organisation du spatio temporel. Tu erres encore dans le dualisme physique ( matière) et métaphysique ( esprit supérieur).
La matière/nature aurait besoin d'un principe spirituel supérieur... à quoi???
C'est même tout le problème de la science qui se demande encore si c'est la matière qui est incomplète en elle même ou si ce sont nos théories scientifiques qui sont incomplètes. Devine!
La matière est complète en elle même pour expliquer le sens organisationnel de la matière au même titre qu'un électron est lié à son noyau. Un électron c'est un peu un esprit en la matière.
Mais tu peux en faire un esprit au dessus de la matière parce qu'il est volatile. Cette idée de séparer les origines de l'esprit et de la matière en deux réalités distinctes est carrément schizophrènique.
Et pourquoi quelque chose plutôt que rien ( ?) est une très bonne question. La question est toujours philosophique et la réponse scientifique. Y a des réponses qui relèvent du domaine du spiritualisme et d'autres du physicalisme. Choisis ta chapelle!

Auteur : J'm'interroge
Date : 02 mars21, 21:37
Message : Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Je pense, J'M, que l’univers est intention, il est intention en soi, pour la simple raison qu’il n’est pas stérile. Il est un possible portant des possibles, pour reprendre ta terminologie, des possibles qui sont autant de richesses.
Sais-tu ce que les mathématiciens appellent un nombre univers ? Ils pensent que Pi par exemple peut en être un. C'est un nombre tel que : quelque soit la base utilisée, il contient quelque part dans ses décimales ton code génétique, le mien, la bibliothèque de Paris, etc. ?
Et tu vas me dire que le champ des possibles en soi ne peut pas contenir notre univers et tous les autres ?
Ce n'est pas parce que toi, Bragon, être vivant, t'émerveille de la richesse de la vie qui t'entoure et de la beauté de ton organisation corporelle, que tu as en soi été voulu, et cela même s'il est hypothétiquement possible en soi (peut-être, peut-être pas) qu'un Dieu t'ait d'une certaine manière créé.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
D’une pierre trainant dans un champ, je ne dirais pas qu’elle est intention pour la simple raison qu’elle est inutile et ne sert à rien. C’est cette différence entre la pierre et l’univers qui me fait dire qu’il y a intention ou pas.
Dans ce cas ce raisonnement n'est pas bon. La pierre du champ fait bien partie de notre l'univers.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Note bien que je ne dis pas qu’une intention l’a précédé ou que l’univers a une intention, un dessein. Je dis qu’il est intention en soi pour les raisons que je viens d’invoquer.
Et c'est bien ce que je conteste.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Si j’ai bien compris ton approche, je crois que tu vas me rétorquer que les notions d’utilité, de richesse, etc. ne sont que des vues de notre esprit.
L'utilité oui. C'est une vue de l'esprit, car l'on ne peut parler d'utilité qu'en fonction d'un objectif fixé. Mais si tu parles de fonctionnalité, alors là non, ce n'est pas une simple vue de l'esprit, c'est objectif.
Quant à la richesse, ça peut être une vue de l'esprit ou une réalité quantifiable à condition de bien en définir le concept. Mais là évidemment, je ne parle pas de comptes en banques ou de patrimoines immobiliers.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Là, je ne te suis pas du tout, car si tu récuses ce que nous pensons, si tu dénies toute objectivité à notre pensée, je ne vois pas alors de quel autre étalon tu vas te servir pour explorer la question, et tu vas pouvoir dire tout ce que tu veux.
Tu m'as alors très mal compris.
L'objectivité est un concept, or sans une pensée ni un langage, pas de concept.
C'est bien par la pensée et donc par le langage que nous formons des propos cohérents ou non, objectifs ou non.
Je n'ai jamais supposé ou suggéré le contraire.
Je le sais très bien Bragon.
C'est aussi ce que je dis et c'est notamment ce qui me fait dire qu'il n'y a fondamentalement pas d'intentionnalité.
Une intentionnalité c'est toujours "en vue de".
La réalité fondamentale n'est pas en vue de quoi que ce soit. Elle n'est qu'en tant que possibilités en soi.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Et justement, ce faisant, je te vois bannir tout sens, aucun sens n’a plus droit de citer. Tu exclus tout sens, c'est l'absurde total.
Non.
Je n'exclus pas du tout le sens. L'univers a bien un sens
Pour nous.
Bragon a écrit : 02 mars21, 01:11
Si Dieu existe, tu ne lui laisses aucune chance, tu l'as emmuré.
Pas du tout.
Je laisse une chance à un Dieu bien plus intéressant que le Dieu un peu niais, purement imaginaire et impossible de la plupart des croyants.
. Auteur : indian
Date : 03 mars21, 04:41
Message : Dieu, ca se sert surtout à se poser la question: ''mais qu'est-ce donc diantre?'' (''what the fuck?'')
Dieu est une question scientifique, depuis la nuit des temps.
Humaine dans la mesure où l'on se souvient.
Auteur : Inti
Date : 04 mars21, 11:26
Message : indian a écrit : 03 mars21, 04:41
Dieu est une question scientifique, depuis la nuit des temps.
Humaine dans la mesure où l'on se souvient
Tu veux dire? Comment l'univers s'est pris pour créer dieu ou l'inverse?

Auteur : Bragon
Date : 04 mars21, 12:12
Message : J'm'interroge a écrit : 02 mars21, 21:37
Je laisse une chance à un Dieu bien plus intéressant que le Dieu un peu niais, purement imaginaire et impossible de la plupart des croyants.
.
Déjà là, tu dérives, pourquoi aller évoquer ce que certains imaginent ? Comme si nous n'avions pas assez de problèmes comme ça !
Alors, tu le conçois comment ce "Dieu intéressant" ?
Auteur : Inti
Date : 04 mars21, 12:28
Message : Bragon a écrit : 04 mars21, 12:12
Déjà là, tu dérives, pourquoi aller évoquer ce que certains imaginent ? Comme si nous n'avions pas assez de problèmes comme ça
https://youtu.be/rAn-AWXtHv0

Auteur : J'm'interroge
Date : 04 mars21, 12:43
Message : Bragon a écrit : 04 mars21, 12:12
Déjà là, tu dérives, pourquoi aller évoquer ce que certains imaginent ?
Parce que l'on entend très généralement parler que de ce que les gens s'imaginent quand ils parlent de Dieu, quand ce ne sont pas que de pures spéculations basées sur des croyances puisées dans des versets...
Bragon a écrit : 04 mars21, 12:12
Alors, tu le conçois comment ce "Dieu intéressant" ?
Comme une instance intelligente multi-universelle, ramifiée, non centralisée de structure, pluri-originelle, non centralisatrice, transversale, de laquelle tout esprit et conscience procèdent, en laquelle ils trouvent leur capacités et accèdent à d'autres, que tout esprit, toute conscience enrichissent comme elle les enrichit aussi premièrement et en conséquence, collectrice de données, inspiratrice, média entre les esprits, coordinatrice, productrice d'idées, opératrice, investigatrice, prospectrice, innovatrice, régulatrice, etc...
. Auteur : Bragon
Date : 04 mars21, 13:05
Message : J'm'interroge a écrit : 04 mars21, 12:43
Comme une instance intelligente multi-universelle, ramifiée, non centralisée de structure, pluri-originelle, non centralisatrice, transversale, de laquelle tout esprit et conscience procèdent, en laquelle ils trouvent leur capacités et accèdent à d'autres, que tout esprit, toute conscience enrichissent comme elle les enrichit aussi premièrement et en conséquence, collectrice de données, inspiratrice, média entre les esprits, coordinatrice, productrice d'idées, opératrice, investigatrice, prospectrice, innovatrice, régulatrice, etc...
.
Je vois.
Disons que tu le vois comme le jet d'eau de la place, dont les eaux montent en gerbes avant de retomber puiser une nouvelle force et remonter en gerbes, alimentant ainsi le jet d'eau en puissance dont elles tirent leurs forces.
Ça se tient.
Pas besoin de te demander sa finalité, elle est lui-même, elle est de toujours tourner. La finalité d'un jet d'eau est d'être jet d'eau.
Mais tu as dit "intéressant", et c'est là que je ne vois pas. Vue originale, je veux bien te le concéder, mais intéressant ? Mais peut-être as-tu voulu tout simplement dire "conception originale"
Auteur : Inti
Date : 04 mars21, 13:12
Message : Bragon a écrit : 04 mars21, 13:05
Disons que tu le vois comme le jet d'eau de la place, dont les eaux montent en gerbes avant de retomber puiser une nouvelle force et remonter en gerbes, alimentant ainsi le jet d'eau en puissance dont elles tirent leurs forces.
Ça se tient.
Pas besoin de te demander sa finalité, elle est lui-même, elle est de toujours tourner. La finalité d'un jet d'eau est d'être jet d'eau
On appelle ça une fontaine!
Bragon a écrit : 04 mars21, 13:05
Mais tu as dit "intéressant", et c'est là que je ne vois pas. Vue originale, je veux bien te le concéder, mais intéressant ? Mais peut-être as-tu voulu tout simplement dire "conception originale
Avec le théisme c'est plus consensuel. Avec le déisme chacun y mets de son originalité comme toi et ta prose " poétique".

Auteur : J'm'interroge
Date : 04 mars21, 13:13
Message : @ Bragon,
Pas un jet, un jet n'est pas intelligent, il n'apprend ni ne produit rien, et un jet ne cadre pas avec plein d'autres choses que j'énonce ici.
Intéressant dans le sens où pour une fois ça décrit quelque chose de réel et donne d'autres pistes.
Auteur : Bragon
Date : 04 mars21, 13:23
Message : Vous êtes nuls en métaphores et poésie
Et vous ne savez pas ce qu'est un exemple, vous ne savez pas que l'image d'une oie n'est pas une oie

Auteur : Inti
Date : 04 mars21, 13:27
Message : Bragon a écrit : 04 mars21, 13:23
Vous êtes nuls en métaphores et poésie
Et vous ne savez pas ce qu'est un exemple, vous ne savez pas que l'image d'une oie n'est pas une oie
Pauvre Bragon tu rames pour nous rattraper dans notre pluralisme idéologique. Ta consanguinité idéologique à maison Inès est en train de te dégénérer ontologiquement

Auteur : J'm'interroge
Date : 04 mars21, 14:07
Message : Bragon a écrit : 04 mars21, 13:23
Vous êtes nuls en métaphores et poésie
Et vous ne savez pas ce qu'est un exemple, vous ne savez pas que l'image d'une oie n'est pas une oie

Ce n'est pas un exemple justement. Tu ne peux pas extrapoler à partir d'un exemple qu'il n'illustre qu'un aspect.
D'ailleurs, je suis peut-être nul, mais je n'ai pas bien saisi l'aspect que ton image illustrerait.
. Auteur : vic
Date : 04 mars21, 22:37
Message : Pour moi , le fait qu'il y aurait nécessairement une utilité à tel ou tel phénomène ne tombe pas vraiment absolument sous l'évidence . Y compris pour l'idée d'un dieu .
Pourquoi l'univers, la nature penserait en terme d'utilité ?
Hors l'utilité se définit en rapport à l'inutilité , ce sont des principes co émergeants .
En quelques sortes l'inutilité devient alors utile , au point qu'a un certain stade utilité et inutilité se confondent .
Aucun de ces deux principes contraires d'utilité et d'inutilité ne peuvent donc clairement exister ou pas ou se distinguer ou pas .
Il ne reste que l'indéfini .
a écrit :J'minterroge a dit à Bragon : D'ailleurs, je suis peut-être nul, mais je n'ai pas bien saisi l'aspect que ton image illustrerait.
Moi non plus concernant ta définition de dieu j'mnterroge , ça parait flou , vaseux , avec des termes à qui on peut vouloir faire dire tout ce qu'on veut . C'est assez proche de l'indéfini . Quelle différence ? Pourquoi ne pas plutôt au lieu de ta phrase descriptive pompeuse utiliser le terme indéfini ?
Dire :"dieu c'est l'indéfini" .
Auteur : J'm'interroge
Date : 05 mars21, 02:15
Message : vic a écrit : 04 mars21, 22:37
Pour moi , le fait qu'il y aurait nécessairement une utilité à tel ou tel phénomène ne tombe pas vraiment absolument sous l'évidence . Y compris pour l'idée d'un dieu .
Pourquoi l'univers, la nature penserait en terme d'utilité ?

Parce qu'une toute intelligence a un coté pragmatique.
vic a écrit : 04 mars21, 22:37
Hors l'utilité se définit en rapport à l'inutilité....
Non, l'utilité se définit en fonction d'objectifs pratiques.
vic a écrit : 04 mars21, 22:37
....concernant ta définition de dieu j'mnterroge , ça parait flou , vaseux , avec des termes à qui on peut vouloir faire dire tout ce qu'on veut . C'est assez proche de l'indéfini . Quelle différence ? Pourquoi ne pas plutôt au lieu de ta phrase descriptive pompeuse utiliser le terme indéfini ?
Dire :"dieu c'est l'indéfini" .
C'est mieux que du complétement indéfini.
Dire que Dieu c'est l'indéfini ne définit pas grand chose vic, c'est beaucoup plus flou est vaseux que ce que je propose.
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