J'm'interroge a écrit : ↑29 mai25, 22:55
"Entité" ou "chose", c’est kif-kif bourricot. Ces mots correspondent au même concept absurde, ne désignant rien de réel […
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Existe-t-il des concepts qui désignent quelque chose de réel ?
Certains concepts désignent des réalités : le concept de nombres premiers, le concept de qualia, le concept de chaise, le concept de forme, etc.. etc.. Tout concept qui désigne des caractéristiques identifiables, en ce que sa définition les caractérise, désigne des réalités.
J'm'interroge a écrit :…] si par le mot "chose" l’on entend autre chose qu’une désignation de configurations différentes mises en lien.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21On ne perçoit que des flux (1) il faut donc se faire une raison (2), le mot "chose" n’est lié à aucune permanence autre que langagière (3), il pointe néanmoins vers la possibilité du lien que nous opérons entre diverses configurations (4).
Vos
configurations sont-elles réelles ? (5) - correspondent-elles à configurations dans une réalité ? (6)
Vous employez le mot "
différent", mais ce n’est pas n’import quelle "différence" c’est
une différence qui alimente le lien (7). Ce n'est pas la différence "patate/clou" (8)
Je note que votre «
autre chose qu’ » suggère que le mot "chose" pourrait fort bien désigner des «
configurations différentes mises en lien » (9) mais que vous vous y refusez tout au long de votre message (10). Pour quel motif ? (11)
- (1) Non. On ne perçoit pas des flux. Un flux est un concept, or un concept n'est jamais une perception ni même une représentation mentale. Un concept ça se comprend. Le problème du concept de flux est qu'il repose sur des concepts creux, il est donc lui-même creux, bien que logiquement cohérent dans un cadre conceptuel théorique (champ de cohérence) restreint et biaisé.
------> Je pense que tu confonds concept, notions, et perceptions.
- (2) Se faire une raison à partir de notions aussi bancales en terme de cohérence logique ? Non merci, ce ne serait pas entièrement rationnel.
- (3) Une permanence langagière ? Tu fais référence à quoi ? Quelle permanence ? Et qu'est-ce qui serait permanent dans le langage ou par le langage ? Il me semble que tu enchaines parfois des mots sans raison, simplement selon tes impressions.
- (4) Définis "pointer". Selon ce que je comprends, le mot "chose" désigne exactement ce que j'ai dit : soit des configurations différentes d'éléments distingués, prises en considération et mises en relations.
- (5) Ces configurations dont je parles, sont réelles en ce qu'elles sont non spéculatives ou dit autrement : des données. Ce sont des « apparaîtres ».
- (6) Dans une réalité ????? Les configurations dont je parle sont des réalités, et une réalité est toujours une configuration de données.
>>>>>
Rappel : une configuration est un ordre de caractéristiques distinguées.
- (7) ????? Je ne comprends pas cette formulation. Quel lien ?
- (8) Non et ? Décidément, j’ai du mal à te suivre.. Mais je constate que toi de même.
- (9) Un concept est une définition, autrement dit : une configuration de signes ou de mots formant un propos exprimant une compréhension de ce qui est désigné par le concept ou le mot qui est défini par ce concept.
Le concept, quand il n’est pas creux (incohérent) désigne autre chose que sa définition, autrement dit il désigne une réalité identifiable, caractérisable.
- (10) Ceci à tout d’une affirmation gratuite trahissant une incompréhension de ta part. Qu’est-ce que je refuserais ?
- (11) Quel motif et pour quoi au juste ?
(J’espère que ça ne va pas être comme ça pour le reste de ton message… Si oui, je vais devoir me montrer plus expéditif.)
J'm'interroge a écrit :N’as-tu pas compris qu’il s’agissait d’un raisonnement par l’absurde ?
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21J’ai compris que votre mantra «
il est absurde d’affirmer qu’une même chose peut être différente » maniait trois notions floues, "même", "chose" et "différent".
Notions auxquelles vous accordez parfois le titre de concept, parfois non...
Il ne s’agit pas d’un mantra, mais de l’énonciation d’une vérité logique et dialectique imparable.
"Différent" et "chose" sont des concepts cohérents comme je les définis. Celui d’identité par contre, non. Et je te défie d’en proposer un qui le soit.
Rappel :
Le mot "chose", mon concept de "chose" désigne exactement ce que j'ai dit : soit des configurations différentes d'éléments distingués, prises en considération et mises en relations.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21
Notamment par votre mot "chose", votre mantra semble désormais «
entendre autre chose qu’une désignation de configurations différentes mises en lien » […
Non. Il y a mon concept de "chose" et ce que d’autre entendent ou notionnent par ce mot.
Rappel :
J'm'interroge a écrit :"Entité" ou "chose", c’est kif-kif bourricot. Ces mots correspondent au même concept absurde, ne désignant rien de réel, si par le mot "chose" l’on entend autre chose qu’une désignation de configurations différentes mises en lien.
.
J'm'interroge a écrit :Sur le concept – montré absurde – d’"entité" ou de "chose", entendu comme des réalités en elles-mêmes, auxquels on peut ajouter celui d’"identité" ?
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21
Le domaine de pertinence du concept d’identité est minuscule, en effet.
Il s’agit d’une notion et non d’un vrai concept. Mais oui, cette notion a un domaine d’application où elle a une signification, celui-ci étant forcément bien réduit, puisqu'il se limite aux applications pertinentes de cette notion.
J'm'interroge a écrit :J'expliquais que ce que nous observons, ce sont différentes configurations de perceptions, et non des configurations d'une même "chose", "entité", "spécimen" ou "être" qui passerait par ces différentes configurations ou les prendrait l'une après l'autre.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Ben oui !
C’est une banalité (1) puisqu’on ne peut accorder aucun sens ontologique à vos notions (2) de "chose", "entité", "spécimen" ou "être".
- (1) Ce n’est pas si banal que tu le suggères. Si c’était le cas, je n’aurais pas dû l’expliquer aussi longuement et à plusieurs reprises.
- (2) Mes notions ? Non, tu te méprends. Ce ne sont pas mes notions. Mes concepts de "chose", "entité", "spécimen" ou "être" sont clairement définis et n’ont rien à voir avec des concepts ontologiques ou les notions répandues que justement je critique. Tu dis n’importe quoi pauline.
J'm'interroge a écrit :>>>>> Il n’y a pas d’entité permanente qui changerait.
Est-ce si difficile à comprendre ? Me suis-je mal exprimé ?
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Certes, "entité" semble rendre incompatible "permanence" et "changement". D’où l’idée que le mot "entité" doit être considéré comme un abus de langage comme tout ce qui concerne le réel.
Tu l’affirmes tout à fait gratuitement.
Mon concept d’ "entité" ou de "chose" n’est pas forcément en lui-même incompatible avec celui de "permanence". Il est par contre, effectivement incompatible avec celui de "changement".
C’est la contradiction qu’entraine le concept creux (incohérent) formé sur cette notion d’ "identité" qui rend le concept formé sur la notion de "changement" creux (incohérent).
J'm'interroge a écrit :Je n'attribue aucune caractéristique à ce que je sais ne pas exister en réalité.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21C’est bizarre d’exhiber des raisonnements sur ce qui n’existe pas et de tirer des conséquences sur autre chose. Évidemment ce qui n’existe pas n’est ni permanent ni changeant mais l'inexistant ne dit rien ni de l'identité ni de la permanence ni du changement.
J’avais écrit "inexistant " mais c’était une coquille.
Comment caractériserais-tu un changement ou une identité ?
J'm'interroge a écrit :Ce qui existe en réalité ce sont des possibles. Donc si un concept proposé est incohérent, il est nécessairement impossible et donc creux, ne correspondant à rien de réel.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Qu’entendez-vous par "réel" et "possible" ?
- "Réel" : caractère de ce qui est donné et qu’il est impossible de nier rationnellement, ainsi que ce que cela implique. Est donc notamment réel ce que désigne un concept cohérent.
- "Possible" : ce qui ne peut pas ne pas exister au sens logique, qui n’est empêché par rien, qui est cohérent ou compatible avec le reste et existe nécessairement.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Ne sont-ce pas des concepts creux ?
Non. Tout concept n’est pas nécessairement creux ma chère. Il serait faux de le croire.
J'm'interroge a écrit :P et non P ne peuvent pas être vraies en même temps
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21J’ignore ce que vous entendez pas le macronisme "
en même temps", je préfère l’idée de "
domaine de validité" ou mieux "
de pertinence".
Ce n’est pas du macronisme. S’il y a un ou une macroniste ici, c’est toi. N’inverse pas.
Tu n’as honte de rien : c’est bien toi et non moi qui affirmes "en même temps", c’est-à-dire en utilisant la conjonction "et" quand tu affirmes "P et non P".
(Tu as écrit une ânerie, le mieux aurait été de l’admettre.

)
J'm'interroge a écrit :Tu confonds l'univers de la logique formelle avec celui des propos incohérents appartenant au monde des gens qui s'expriment de manière ambiguë
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Non.
C’est vous qui introduisez ces deux univers. Vous flirtez ici avec le sophisme.
Tu n’as vraiment honte de rien. Lol
"Univers", "monde", "domaines de validité". C’est bien toi qui es venue avec cette notion de "domaines de validité", pour ne pas reconnaître ta contradiction.
Je ne suis pas dupe.
J'm'interroge a écrit :C'est en base 2 que 1 + 1 = 10 et ceci est une proposition vraie en arithmétique. (Je pense que c'est une coquille.)
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Ben non.
Mon affirmation ne se situe pas en base 2 mais en base deux. Les nombres entiers n'exigent pas une écriture dite en chiffres arabes.
En base deux, l’expression "base deux" s’écrit en chiffres "base 10".
Dans toutes les bases, la base s’écrit toujours 10, il n’y a jamais de chiffre pour désigner la base en elle-même.
Tu avais écrit en base 10. En français, lorsqu’on écrit "2", on lit normalement "deux" et quand on écrit "10", on lit normalement "dix".
Mais je vais rectifier :
RECTIFICATION :
C’est en base deux que 1 + 1 = 10 et ceci est une proposition vraie en arithmétique.
J'm'interroge a écrit :Et dans l'univers des propositions langagières qui expriment des structures logiques formelles et dialectiques, les propositions "une chose ne change pas" et "une chose ne cesse de changer" sont toutes les deux incohérentes et donc fausses, ce concept de "chose" étant incohérent, puisqu'il s'agit ici d'un concept de "substrat" ontologique, dont les différents état n'en seraient que des modalités.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Pourquoi voulez-vous que le mot "chose" désignât un substrat ontologique ?
Ah mais ce n’est pas moi qui le veux ! C’est toi qui le veux, puisque tu le suggères et parce que ton concept de "chose" l’implique. Le tien pauline.px, pas le mien.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Vous avez prétendu le contraire.
Pas du tout. Mon concept de "chose" n’implique pas (et donc ne désigne pas) un tel concept de substrat ontologique. C’est précisément ce que tu as un mal fou à comprendre.
J'm'interroge a écrit :Il s'agit seulement, dans mon esprit, de ne pas dire n'importe quoi et donc de ne pas se fourvoyer dans des erreurs conceptuelles et de raisonnement.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Que faites-vous avec vos choses, entités, êtres, réel ?
J’en fais des propos cohérents et cela m’aide à comprendre des choses, sans tomber dans un scepticisme d’asile psychiatrique.
J'm'interroge a écrit :Je n'ai pas parlé d'illusions que je sache. Je parle d'erreurs de jugement.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Je corrige donc : «
Quand on pointe les "erreurs de jugement" chez autrui on laisse entendre que l’on fait preuve de davantage de lucidité ».
Oui et ? C’est bien le cas, au moins pour ce dont il s’agit, lorsque les erreurs présentées en sont bien. Mais croire que la raison de pointer ces erreurs de jugement (sans guillemets) est simplement de se montrer plus lucide que celui qui les commet, c’est ce que tu suggères toi. Or, cela n’est rien d’autre qu’un procès d’intention tout à fait hors de propos.
J'm'interroge a écrit :Je parle du langage en ce qu'il permet d'exprimer des concepts cohérents et des raisonnements formels, autrement dit : des propositions logiques vraies, dans leur cadre formel.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Je Je n’avais pas remarqué.
Oui, tu ne l’avais pas compris.
J'm'interroge a écrit :Comme je l'ai déjà expliqué plusieurs fois maintenant : ce "moi-même" désigne un ensemble de configurations différentes mises sous le même vocable. Je n'entends pas par ces mots une entité qui passerait par ces différentes configurations ou je ne sais quel substrat ontologique auquel je ne crois pas et que je sais n'être qu'un concept creux.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Ici, il n’y a que vous à parler d’entité et d’ontologie.
Oui, je précise souvent ce dont je ne parle pas quand je parle de quelque chose. C’est notamment, assez fréquemment, pour bien faire comprendre à certaines personnes ce dont elle parlent, sans forcément le savoir, quand elles disent ne pas en parler.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Je ne suis pas opposée par principe à l’idée qu’il puisse y avoir une cause à nos perceptions et à une cohérence de nos interprétations, mais je n’accorde aucune valeur à cette éventualité et je ne m’autorise pas à y voir une hypothèse pertinente.
Je ne pense pas avoir parlé de cause aux perceptions.
J'm'interroge a écrit :…] supposer que ce serait la même eau est illogique
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21C’est illogique selon ce que vous entendez par "même eau", parlez-vous d’une entité ou d’un substrat ou de rien de tout ça ?
Incroyable !
J’ai expliqué en quoi c’est illogique et tu reviens avec ces notions ou concepts dont j’ai expliqué les incohérences, me demandant de les justifier ?
C’est le monde à l’envers.
Lol.
J'm'interroge a écrit :Moi-même je peux affirmer m'être plusieurs fois baigné dans une certaine rivière du Massif Central. Mais je n'entends par là certainement pas la même chose que la personne qui croit en des entités ontologiques et/ou muables.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21Vous n’y croyez pas mais tout votre message repose sur ces mots-là avec ces sens-là.
Bon.. Je ne suis pas psychiatre et je ne veux pas devenir fou. Donc j’abandonne.
J'm'interroge a écrit :Encore une fois, je parlerais plutôt d'erreurs que d'illusions.
pauline.px a écrit : ↑01 juin25, 03:21"Erreur" suggère une vérité qui autoriserait à penser qu’on est moins dans l’erreur que les autres.
Il y a bien des propos vrais et des propos faux. Des jugements vrais et des jugements faux. C’est comme ça. Tout avis n’est pas nécessairement équivalent en termes de cohérence.
Conclusion :
- Douter de tout sauf de ses erreurs, est le propre d’un fou sans intelligence.
- S’il est vrai que le doute méthodique et rationnel est intelligent, en revanche : le doute sceptique est idiot et fou.
- Douter ! Mais toujours sur la base d’éléments rationnels !
_______________
aerobase a écrit : ↑01 juin25, 02:00
En espérant ne pas etre hors sujet:
il s'agit du problème de l'identité et de la multiplicité et il se pose concrètement de la façon suivante :
Si par exemple A et B sont deux atomes d'hydrogene alors on ne peut dire A=B car cela viole le principe d'identité et pour le respecter il faut poser que alors ce qui diferencie A et B est que ce n'est pas A n'est pas identique à ce que n'est pas B
Si M et N désignent x, x désigné par M est identique à x désigné par N.
Les problèmes et les contradictions interviennent dans des formulations du type : "A est identique à B".
Ainsi, de même, pour les propositions comme : "x et y désignés par Q, sont identiques".
Propriétés remarquables : Plusieurs propositions ou termes peuvent désigner une unique réalité, et une proposition ou un terme unique peut en désigner plusieurs, nécessairement différentes.
Difficulté :
Comment établir que ce que désignent plusieurs propositions ou termes soit un unique x, et non plusieurs réalités ou objets différents : x1, x2, x3, ... , xn ?
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !