DAVID... roi seulement?

[nasser]

pour deserweler, kate et tous ceux qui disent que david n'est pas prophète...


tenez une preuve flagrante que vous êtes dans l'erreur!


actes ch 2 v 29

frères, il est permis de vous le dire en toute assurance, le patriarche DAVID est mort et a été enseveli et son tombeau est encore aujourd'hui parmi nous, mais comme il etait prophète
et savait que DIEU lui avait juré par serment...

bon comme david est prophète et qu'il avait des femmes 99 au total, et que DIEU ne lui a rien dit, ceci prouve que la polygamie est autorisé par DIEU!!!

aller vous renier que david n'est pas prophète maintenant?

avez vous le courage de le faire???

[kate]

Le roi David



Les grandes figures bibliques
David, entre le luth et la fronde


David dans l'histoire

David est incontestablement l'une des figures les plus vivantes, complexes, voire contradictoires de l'Ancien Testament. Choisi par Dieu pour remplacer le roi Saül, il régnera quarante ans sur les tribus hébraïques, en menant souvent des guerres pour fortifier les frontières de son royaume. Représenté comme un souverain juste et vertueux, il commettra aussi de graves erreurs envers ses serviteurs.
Néanmoins, certaines questions se posent quant à l'historicité du texte biblique qui prend parfois forme d'un récit romanesque, rédigé bien des siècles après le règne de David. Or en dépit des contradictions qui émergent aujourd'hui suite aux fouilles archéologiques de ces dix dernières années (1996) et aux études plus approfondies d'autres textes de l'époque, ce personnage a joué un rôle très important dans l'histoire du peuple juif et y tient encore une place prépondérante.


La victoire de David
sur Goliath © CFRT

Chronologie de David, roi d'Israël, 1004-965 avant J.C.

Aux environs de l'an 1040 avant J.C., naissance de David, huitième fils de Jessé, à Bethléem.
Saül (1020-1004) devient le premier roi des tribus hébraïques
Onction sainte de David par le prophète Samuel et admission à la cour du roi Saül
Combat de David avec le géant Goliath
Mariage de David avec Mikal, fille de Saül, et fuite du royaume
Mort de Saül à la bataille de Gilboâ
David est proclamé roi par l'assemblée de Hébron ; il règne sur le sud (1004-997)
Jérusalem est conquise par Joab (997), général de David, et devient capitale d'Israël
David, roi de Juda et d'Israël (997-965)
Legs du royaume d'Israël à Salomon, l'un des fils de David
Quatre siècles de règne de la dynastie de David sur les Hébreux (jusqu'à 586 avant J.C.), malgré la division en deux du royaume

"Va, donne-lui l'onction : c'est lui"


David, joueur de luth © CIRIC

David est le deuxième roi des Hébreux, après Saül. Il est surtout le premier qui règne véritablement sur les tribus de Juda et d'Israël unis. Il n'est pourtant pas un fils de roi, mais un élu de Dieu. Yahvé envoie son prophète Samuel à la recherche de celui qu'Il a choisi, car Saül Lui déplaît. Samuel suit les ordres de Yahvé qui lui demande : "Ne considère pas son apparence, ni la hauteur de sa taille, car je l'ai écarté. Il ne s'agit pas de ce que voient les hommes, car ils ne voient que les yeux, mais Yahvé voit le cœur" (1S16,6-7). Ainsi, le huitième et le plus jeune des fils de Jessé le Béthléemite reçoit l'onction* sainte des mains de Samuel, au détriment de ses frères aînés, et "l'esprit de Yahvé fondit sur David" (1S16,13).

Le jeune homme, admis à la cour de Saül pour ses talents musicaux, se fait remarquer par sa victoire surprenante remportée contre le géant Goliath, lors des affrontements avec les Philistins qui envahissent les terres des Hébreux : David se présente au combat uniquement avec cinq pierres dans son sac de berger, la fronde à la main. Contre toute attente, "il abattit le Philistin et le fit mourir" (1S17,40-54). Mais cette victoire, qui permet à l'armée israélite de chasser l'ennemi loin de la terre promise et vaut à David la fille du roi, déclenche la haine de Saül qui se met à jalouser le guerrier, devenu trop célèbre. A partir de ce moment, il cherchera à faire périr David qui se voit obligé de quitter le royaume.

* L'onction sainte est le geste rituel qui consiste à oindre, à marquer le fidèle d'une huile sainte pour le bénir ou le sacrer. Cette huile est aussi appelée le saint chrême.

David, roi de Juda et d'Israël

Or voilà que la mort de Saül à la bataille de Gilboâ et celle de son fils Jonathan, ouvrent à David le chemin du trône. Proclamé roi du royaume de Juda, c'est-à-dire à la tête des tribus hébraïques du Sud, David conquiert la cité de Jérusalem où il instaure la capitale de son royaume. Il y "régna trente-trois ans sur tout Israël et sur Juda" réunis (2S5,5)*. Ces années de règne seront semées de guerres violentes contre les ennemis, ce qui permet de faire reculer les frontières de l'Etat hébraïque. Des conflits l'opposeront aussi à ses propres fils qui, ambitieux et intrigants, fomentent des soulèvements contre leur père.


David roi © CFRT
L'un des moments importants pour le royaume et le culte religieux des Hébreux, est le transfert à Jérusalem de l'Arche que l'"on installa à sa place, au milieu de la tente que le roi avait faite pour elle" (2S6,17). Mais David, qui désire construire le Temple, "maison de Dieu et pour Dieu", n'y sera pas autorisé (2S7,5-7). En revanche, Yahvé promet à David par le biais de Nathân, prophète que Dieu lui envoie pour le guider, "un grand nom comme le nom des plus grands de la terre" et une descendance : "Je maintiendrai après toi le lignage issu de tes entrailles et j'affermirai sa royauté" (2S7,8-16).



* Jusqu'au règne de David, les tribus hébraïques vivaient dispersés, avec des autorités locales autonomes, sans instance royale unique et unifiante.

De la nécessité d'un roi

Nathân prédit également à David que son fils régnera et que la fidélité de Dieu ne s'écartera plus de lui : "Je serai pour lui un père et il sera pour moi un fils ; […] celui qui bâtira une maison pour mon Nom". C'est donc au fils de David qu'il reviendra de construire le Temple.

David se marie plusieurs fois. La fille de Saül, Mikal, ne lui donnera pas d'enfants car elle avait méprisé David pour avoir dansé devant l'Arche "comme un homme de rien" (2S6) ; Haggit lui donnera Adonias, qui tentera de succéder à son père ; mais celui qui remplacera David sur le trône d'Israël est Salomon, né de l'alliance du roi et de Bethsabée. Celle-ci est la femme du général Urie, que David fait tuer au combat pour pouvoir épouser Bethsabée.
Ainsi a été instauré le royaume de Juda et d'Israël. Mais pourquoi le peuple juif, sans institution royale depuis Abraham et Moïse, cherche-t-il à être "comme toutes les nations" et demande-t-il un roi à son Seigneur ? C'est le contexte politique précaire du début du dernier millénaire avant Jésus qui éveille chez les Hébreux l'aspiration à la stabilité, à une protection militaire efficace et à un rapport plus proche avec Dieu, par l'intermédiaire de leur représentant. Le destin d'exception du roi David constitue une sorte de prélude à l'instauration d'une autonomie politique de l'Etat hébraïque, œuvre qui sera achevée par son fils Salomon.


L'Élu de Dieu ... et pourtant pécheur !

Le destin de David, d'une richesse et complexité étonnantes, est une mine d'enseignements pour tout lecteur des textes bibliques. Chaque instant important de la vie davidique, de son onction jusqu'à sa mort, cache un sens divin et humain profonds.

Un simple berger qui devient roi

Prenons déjà la scène du choix de David par Samuel... Tenant comptes des injonctions du Seigneur, Samuel verse l'onction sainte sur le dernier et le plus petit des fils de Jessé, en dépit de la loi de primogéniture qui donne la préférence à l'aîné. Yahvé éloignera du trône Saül et sa descendance pour y installer celui qu'Il a aimé, simple berger, dont la renommée perdura jusqu'à nos jours. Et ce choix gratuit de Dieu n'est pas anodin, car David deviendra l'ancêtre du Fils de l'Homme, Jésus (Mt1 : Joseph, époux de Marie, est le descendant de David). Dieu choisit parmi les petits.
A partir du jour où David reçoit l'esprit du Seigneur, conscient du rôle qu'il devra jouer et des tâches qui l'attendent, le jeune homme puisera toute sa force dans sa foi en Dieu. Sans crainte, il affronte et bat le géant Goliath en affirmant : "Yahvé qui m'a arraché aux griffes du lion et de l'ours, m'arrachera de la main de ce Philistin" (1S17,37). C'est grâce à sa confiance en Dieu que David l'emportera toujours sur ces ennemis, car "ce n'est ni par l'épée ni par la lance que le Seigneur donne la victoire".


La reconnaissance de David

David, en roi reconnaissant, chantera toute sa vie la gloire de Dieu, avec toute la simplicité d'un chantre. Le célèbre passage du Livre de Samuel rappelle sa danse devant l'Arche : "David tournoyait de toutes ses forces devant le Seigneur" (2S6,14). Celui qui a su réunir les tribus de Juda et d'Israël et organiser son royaume, se transforme ici en humble serviteur qui exprime sa joie d'une manière quasi enfantine. Aussi, n'est-il pas étonnant de voir attribuer à David une grande partie des Psaumes : "Mon coeur est prêt ô Dieu, je veux chanter, je veux jouer !" (Ps108,1).
Ce roi, dont la foi dépasse celle de ses contemporains, ramène toute action à Dieu : il accepte toujours avec la même modestie ses décisions et se plie devant sa volonté : "Qu'Il me fasse comme bon lui semble" (2S15,26), déclare David devant le prêtre Sadoq, chargé de ramener dans la ville l'Arche de Dieu. Respectueux des choix divins, il épargnera à plusieurs reprises le roi Saül qui cherchait à le faire tuer...

Les défaillances de l'Élu


Les faiblesses du roi David © CFRT

Or, David est un être humain et ses faiblesses lui font commettre des péchés à la hauteur de ses bienfaits. La Bible relate avec précision l'épisode où le roi, ébloui par la beauté de Bethsabée, femme de l'un des ses officiers, abuse de son pouvoir pour s'emparer d'elle et commettre le crime d'adultère. Pis, il envoie à la mort certaine son mari, pour pouvoir l'épouser ! Mais là encore, un sens profond jaillit : David ne nous apparaît pas comme un héros parfait, inaccessible, quasi inhumain ; au contraire, il est proche des hommes par ses péchés et montre que la sainteté est à la portée de tout le monde, car le pardon et la bonté de Dieu n'ont pas de limites envers ceux qui se repentissent et reconnaissent leurs fautes.
En effet, malgré les faiblesses David, l'amour de Dieu à son égard est immense et sa promesse reste inchangée. Il fera régner sa descendance et sa "fidélité ne s'écartera point". Depuis David, on attendait le Fils promis par Nathân (2S7), le vrai berger d'Israël, venu en la personne de Jésus. Ainsi s'accomplissait la parole de Dieu : "Tu es mon fils ; moi aujourd'hui, je t'ai engendré" (Ps2,7).

[nasser]

bon kate au lieu de faire copie collé, tu devrais me dire si david est prophète ou pas???

si tu dis oui, alors tu as reconnu ton ereur et je t'en félicite...

si tu dis non, alors tu as renié l'apotre pierre...

alors oui ou non???

aller un peu de courage!

[Simplement moi]

Mon Cher Nasser, si ce livre est jugé "corrompu" par les musulmans car il dit:

2.22
Hommes Israélites, écoutez ces paroles! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu'il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes;
2.23
cet homme, livré selon le dessein arrêté et selon la prescience de Dieu, vous l'avez crucifié, vous l'avez fait mourir par la main des impies.
2.24
Dieu l'a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu'il n'était pas possible qu'il fût retenu par elle.

et la suite d'ailleurs...

2.30
Comme il était prophète, et qu'il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône,
2.31
c'est la résurrection du Christ qu'il a prévue et annoncée, en disant qu'il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption.
2.32
C'est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes tous témoins.
2.33
Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint Esprit qui avait été promis, et il l'a répandu, comme vous le voyez et l'entendez.
2.34
Car David n'est point monté au ciel, mais il dit lui-même: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite,
2.35
Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
2.36
Que toute la maison d'Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.

pourquoi tu le prends à témoin pour David ?

Si tu réponds oui, alors tu dois croire au reste car c'est la même phrase ou discours qui englobe les deux choses non ?

Juste une question.... d'éthique finalement non ?


Araf'tek ?[/b]

[issa]

non car nous soutenons que ce dont tu cite ne sont pas les originaux et que les originaux on subit des "retouche" par moment (falsifications) au cours des copies et des siecles (come par exemple l evangile de mathieu dont dans un manuscrit un textye se trouvait en marge ,quelques decennie plus tard sur les copies de ce meme texte le texte en marge se retrouvait incorporé directement au texte il y a ajout (et parfois suppression) ou pour dire plus simplement la paroledes hommes est melange avec ce qui vient de Dieu


et cela tu le sais tres bien ,pas la peine de faire un debats ici sur ce sujet car de nombreux postes en traite mais juste pour dire que de ce fait nasser a le droit d utilise ce qu il veut


et enfin ici nasser parle a kate donc utilise les paroles de sa Bible ,de ce qu elle pense etre la parole de Dieu pour lui montrer que meme sa Bible affirme que david est prophete alors qu elle tente de nier ,cela ne signifie pas que nasser reconnaisse le fait que david est prophete grace a la Bible( car ca le Coran le dit) mais c est pour montrer a kate que malgre ce qu elle dit que david n est pas prophete ,meme sa Bible di le contraire tout simplement

[Simplement moi]

Je laisserai Kate te répondre catholiquement.

Mais je persiste a dire que l'on ne peut prendre comme base d'argumentation un texte considéré "frelaté" pour ensuite s'appuyer sur lui pour justifier un autre texte qui lui ne le serait pas.

Comment juger dans une suite plus que logique des phrases et des mots que l'une est bonne et l'autre pas ?

C'est ensuite le chemin pour "approuver" avec un texte "soi disant" retouché la "véracité" d'un texte qui lui on se refuse de penser un tant soi peu qu'il ait pu l'être, tout en le "validant" par le premier.

C'est ce qu'on définit comme hypocrisie.

Amicalement