actrice agressée au maroc: décadence de l'islam ?

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
Répondre
wook

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 590
Enregistré le : 12 juin15, 18:59
Réponses : 0

actrice agressée au maroc: décadence de l'islam ?

Ecrit le 07 nov.15, 12:18

Message par wook »

Violence, indif­fé­rence, igno­rance, pour au final un mot: conster­na­tion. Au mois de mai, lorsque Much Loved a été présenté à Cannes à la Quin­zaine des réali­sa­teurs, l’ac­cueil a été des plus chaleu­reux. Une semaine après, avant même que ce cinquième film signé Nabil Ayouch soit vu par le comité du cinéma local, il a été inter­dit au Maroc. L’as­so­cia­tion maro­caine de défense des citoyens avait porté plainte contre l’équipe du film et son réali­sa­teur consi­dé­rant qu’il portait atteinte à l’image des femmes maro­caines. Much Loved a pour­tant conti­nué tranquille­ment son chemin, avec notam­ment une sortie en France au mois de septembre. Mais pour les acteurs, l'histoire est tout autre. Pendant la promo­tion du film, Loubna Abidar, 29 ans, l’ac­trice prin­ci­pal du film qui joue Noah une pros­ti­tuée maro­caine, avait accordé une inter­view à Gala. Elle confiait alors s’être mis à dos une partie de sa famille, mais surtout avoir été victime de menaces au point de quit­ter le pays pendant trois mois avant d’y reve­nir avec une burqa et de vivre cachée. Cette fois-ci, c’est allé beau­coup plus loin: dans une vidéo postée ce vendredi où elle appa­raît ensan­glan­tée, elle raconte l’agres­sion qu’elle vient de subir et le trai­te­ment odieux qui lui a été réservé. Une larme coule sur sa joue blême et tumé­fiée, son arcade ouverte brille dans le peu de lumière qui l’éclaire, mais le visage de Loubna Abidar est lisible: on y voit de la colère et de l’in­com­pré­hen­sion. “J’ai été agres­sée. Les méde­cins, les cliniques et les commis­sa­riats ont refusé de m’ac­cueillir. Je suis allée au grand commis­sa­riat en pleine nuit et on m’a reçue avec des rires.” Horrible? Ce n’est pas fini. “Enfin, Abidar a été frap­pée!” s’est exclamé un poli­cier. Elle conclut dans l’écoeu­re­ment, convain­cue que ses agres­seurs n’ont même pas le vu le film qu’ils lui reprochent. Témé­raire, elle leur propose de la juger sur le vrai film, et non la version partielle et censu­rée par les auto­ri­tés maro­caines.



Être tabassé pour oser montrer la prostitution dans un pays musulman ...

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « GÉNÉRAL Libre »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : BenFis, J'm'interroge, Majestic, Yacine et 4 invités