Oiseau du paradis a écrit :À la bonne heure, l'union fait la farce.
Absenthéiste a écrit :Je m'excuse pour cette indélicatesse, d'autant que j'aurais pu faire l'effort d'exprimer les nuances de mes opinions sur certaines de vos idées. Pour n'en reprendre qu'une :
Oiseau du paradis a écrit :Je crois personnellement que la religion a contribué à l’évolution de l’homme, à son développement spirituel et à l’avancement de la civilisation.
Absenthéiste a écrit :Je suis entièrement d'accord. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que l'humanité, dans toute sa diversité, puisse s'en passer dans l'immédiat. La spiritualité est importante, mais selon moi, celle-ci peut très bien se passer de religions (au sens traditionnel du terme). Je ne reconnais pas la nécessité (fondamentale) de ce "pivot" dont vous parlez.
Je considère moi-même certaines personnes comme sortant du lot sur le plan de la connaissance ou des qualités humaines. Mais je n'y accole pas de sacralité. Ces personnes, nonobstant leurs qualités, ne restent que des humains comme nous, avec leurs défauts. L'admiration ne doit pas empêcher de garder son esprit critique.
D'un autre coté, certains ne s’intéresseront jamais à la spiritualité (faute d'envie, faute de capacité...). Pour ceux-là, et bien que je le déplore, sans doute ce "pivot" offre t-il un socle pratique. Basique et imparfait, mais fonctionnel, à minima.
Amicalement,
Mais y a pas d'offense, voyons donc ! Cette attitude m'a momentanément permis de mettre quelques oeufs dans un même panier. Mais puisque je suis agréablement surprise que vous me reveniez avec plus de spécificité, je profite de l'occasion pour vous inviter à développer le sujet plus avant. En fait, deux questions d'éclaircissement me viennent à l'esprit en ce moment.
À quoi faites-vous référence quand vous mentionnez les religions au sens traditionnel du terme ? Et que proposez-vous comme fondement et structure de société tant sur le plan spirituel qu'administratif ?
Crisdean a écrit :Je considère moi-même certaines personnes comme sortant du lot sur le plan de la connaissance ou des qualités humaines. Mais je n'y accole pas de sacralité. Ces personnes, nonobstant leurs qualités, ne restent que des humains comme nous, avec leurs défauts. L'admiration ne doit pas empêcher de garder son esprit critique.
Crisdean a écrit :Einstein n'a jamais caché son panthéisme et son admiration pour Spinoza. Il s'est exprimé très clairement sur cela, bien loin de la conception qu'on se fait de la religiosité.
Un des principes baha'is est l'abandon de préjugés ou à tout le moins de travailler à les enrayer. En ce sens, je crois bien qu'Einstein avait une longueur d'avance sur ses contemporains en termes d'esprit religieux. Tu me vois donc ravie que nos écrits honorent son nom par une anecdote qui illustre le sens de l'un de ses propos.
Un jour, l'épouse d'Einstein lui demande si sa théorie sera sanctionnée par l'expérience.
"De deux choses l'une", répond Einstein. "Si ma théorie est sanctionnée par l'expérience, alors les Allemands diront:
"C'était à prévoir parce qu'Einstein est Allemand."
Et les Français de leur côté feront remarquer:
"Mais naturellement, c'est un Juif."
Et si ma théorie est rejetée par la science, les Allemands diront:
"C'est un Juif !"
Et les Français de leur côté:
"C'est un Allemand !"
http://www.bahai-biblio.org/centre-doc/ ... imer11.htm
Alors quelle que soit la confession spirituelle, la couleur ou la nationalité des gens, là n'est vraiment pas l'essentiel, loin s'en fut ! Et je suis soulagée de clore ce chapitre de "quote-mining" en passant mon tour sur la connotation de "démarche fallacieuse" d'utiliser indûment des personnages en position d'autorité pour arriver à ses fins. D'autres savent le faire avec beaucoup plus de panache, je t'assure.
En ce qui a trait à la sacralité, tu me vois vraiment désolée d'apprendre que les "athées" n'y accordent aucune importance. Et dire que j'ai dû, à maintes reprises, réfréner l'envie de partager ce dont il en retourne de mon côté. Non mais t'sé ! Cette grossière erreur m'aurait valu le rôle du dindon de la farce. Non, mais quel dîner de cons tu viens de m'épargner. Alors merci et que le spectacle continue !