tu sembles oublier que les depressifs profonds ou chroniques sont ceux qui se suicides,tu sembles oublier aussi que ceux qui souffrent le martyr jour et nuit,veulent egalement en finir avec la vie,bien souvent.

oui mais si la science et l'entourage peut sauver la personne, penses tu que c'est mal ?septour a écrit :IIUOWOLUS
tu sembles oublier que les depressifs profonds ou chroniques sont ceux qui se suicides,tu sembles oublier aussi que ceux qui souffrent le martyr jour et nuit,veulent egalement en finir avec la vie,bien souvent.
merci antique , grâce à des gens comme toi, je risque de finir ma vie dans une grave état de déchéance et personne ne pourra légalement m'euthanasier malgré le fait que j'en ai fait la demandee ne pense qu'aucun trouble mentaux ne le justifie, ni d'ailleurs d'abréger une fin de vie
article 2 si la souffrance ne peut être atténuéeflorence_yvonne a écrit :le suicide assité ce fait sur demande du malade et sa demande est confirmée par écrit ou bien par vidéo si la personne n'est pas en état d'écrire.
Donner ce choix à faire à la famille n'est pas chose aisée... Y avait il amour familiale ? Y a t il interet d'héritage ? Tou n'est pas simple et aisé.antique a écrit : Bref. Je sais que je vais encore pinailler mais il y a une limite à poser entre euthanasie et suicide assisté. Le dernier cas, celui le plus facile à régler éthiquement à mon avis, la demande vient du malade lui meme. Une fois qu'on a pu établir avec lui que la douleur ou la déchéance physique est irrémédiable et incurable, je ne vois aucune raison de s'y opposer.
L'euthanasie me pose beaucoup plus de problème. Car là il faut choisir à la place du patient. Il faut déjà déterminer à partir de quand on peut décider à sa place. Je ne pense qu'aucun trouble mentaux ne le justifie, ni d'ailleurs d'abréger une fin de vie. Je pense surtout aux comateux inconscients, ou pire aux conscients prisonniers de leur corps et incapables de communiquer. Ne croyer pas que les "débrancher" soit une bonne solution. Ca consiste en fait à les laisser mourrir de faim, de soif, de détresse respiratoire... Une véritable torture mais qui ne se voit pas. Il est donc impératif de prévoir une mort douce et assistée. Donc un acte volontaire et assumé. Pas juste débrancher une machine "pour voir si le patient peut s'en passer", ce qui est une supreme lacheté.
C'est un peu ce que la loi française commence timidement à envisager.
Le point crucial est qui décide, sur quelle base. Et qui le fait ? Les soignants sont souvent réticents. Le professionnel prend souvent le pas sur le compationnel. Alors la famille ? Imaginez vous en train de le faire.
Ma mère est vraisemblablement en train de mourir. Et sincèrement j'espère ne pas etre confonté à ce choix. Alors meme que je suis d'accord sur le principe.
j'avais lu :antique a écrit :
Accessoirement la dernière fois qu'on a pensé comme ça, c'était en allemagne en 33, quand on testait les bus avec échappement trafiqué.
Excuse les "gens comme moi" d'essayer de penser euthanasie sans penser eugénisme.
la déchéance serait apparemment prise en compte aussi par jurisprudence en hollande je n'en suis pas certain mais un reportage récent sur un suicidé semblait le confirmerLa Belgique a aussi tenu à ce que la loi ne s'applique qu'aux cas terminaux où la mort est prévisible à court terme. La loi hollandaise pourrait aussi inclure des patients souffrant, par exemple, de sclérose en plaques, même si le décès n'est pas dans un horizon proche
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 12 invités