Analyse des versets du Coran

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Pierre-Elie Suzanne

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 15 févr.15, 03:23

Message par Pierre-Elie Suzanne »

bercam a écrit :
je vais lire des que j'ai le temps et vous faire quelques citation et ce que je pense.

bien à vous.

C'est bien volontiers que je discuterais de tout cela avec vous,
N'hésitez pas à m'envoyer un message personnel avec le lien vers le forum ou vous avez posté... juste pour je le vois et que je puisse vous répondre.

Très bonne journée à vous.
L'archéologie et la science peuvent-elles nous renseigner sur les monothéismes ?
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eric121

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 15 févr.15, 23:42

Message par eric121 »

Ren' a écrit :
"eric121"]Le Tafsir al-Jalalayn ne permet pas de dire qui sont les croyants, mais celui de Ibn Abbas, oui

...Réponse qui n'est cependant valable que pour l'orthodoxie sunnite, les autres courants de l'Islam sont en droit de ne pas y adhérer...

"eric121"]Ne sais-tu pas que "Nul contrainte en religion !" a été abrogé et remplacé par le verset dit de l'épée ?

Cette abrogation n'est pas un fait, c'est uniquement ce que croient certains musulmans... il n'y a aucune autorité universelle en Islam !
Je ne vois pas pourquoi tu me parles de sunnite, je ne me suis basé que sur la lecture de l’exégèse de al-Jalalayn qui ne permet pas de préciser qui sont les croyants

Cette abrogation (et les autres) n'a pas été décidée par certains musulmans, mais par Mahomet (à travers les hadiths rapportés par ses compagnons)

Ren'

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 15 févr.15, 23:56

Message par Ren' »

eric121 a écrit :Je ne vois pas pourquoi tu me parles de sunnite
Parce que les deux tafsirs donnés en exemple plus haut sont sunnites, les autres courants de l'Islam n'en ont rien à faire...
eric121 a écrit :Cette abrogation (et les autres) n'a pas été décidée par certains musulmans, mais par Mahomet (à travers les hadiths rapportés par ses compagnons)
Les hadiths sont des écrits tardifs, apparus pour répondre aux besoins de l'époque... Il n'existe AUCUNE unanimité en Islam a leur sujet, qu'on le veuille ou non. Chaque musulman pioche dedans comme bon lui semble... (c'est valable aussi pour la Sira... Il n'existe en fait, hors du Coran, AUCUNE source musulmane universellement admise)
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 00:14

Message par eric121 »

Ren' a écrit : Parce que les deux tafsirs donnés en exemple plus haut sont sunnites, les autres courants de l'Islam n'en ont rien à faire...

Les hadiths sont des écrits tardifs, apparus pour répondre aux besoins de l'époque... Il n'existe AUCUNE unanimité en Islam a leur sujet, qu'on le veuille ou non. Chaque musulman pioche dedans comme bon lui semble... (c'est valable aussi pour la Sira... Il n'existe en fait, hors du Coran, AUCUNE source musulmane universellement admise)
La question était, il me semble, s'agit-il de tous les croyants ou uniquement des musulmans ? La réponse est donnée par le 2me tafsir que tu as cité et personne n’a prouvé qu'il s'agit de tous les croyants comme l'affirmait Bercam.

Je ne discute de la viabilité du principe des hadiths, c’est un autre sujet. Le principe de l'abrogation est reconnu et n'est pas rejeté vu que les exégètes en parlent.

Ren'

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 00:18

Message par Ren' »

eric121 a écrit :La réponse est donnée par le 2me tafsir
UNE réponse est donnée, pas "la" réponse.
eric121 a écrit :Le principe de l'abrogation est reconnu
...ça dépend par qui.
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eric121

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 06:05

Message par eric121 »

Ren' a écrit : UNE réponse est donnée, pas "la" réponse.
S'il y en a d'autres, quelles sont -elles ?

Ren'

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 06:18

Message par Ren' »

eric121 a écrit :S'il y en a d'autres, quelles sont -elles ?
Il faut demander à bercam ;)
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Etoiles Célestes

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 07:17

Message par Etoiles Célestes »

eric121 a écrit :5.101 Ô les croyants! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. Et si vous posez des questions à leur sujet, pendant que le Coran est révélé, elles vous seront divulguées. Allah vous a pardonné cela. Et Allah est Pardonneur et Indulgent.
Muhammad a simplement remplit des pages pour remplir des pages, preuve en est les innombrables injonctions à l'enfer.

C'est tout les trois versets.
Si on enlevait toutes les répétitions du Coran, que resterait t'il?
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

bercam

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 08:17

Message par bercam »

Que se passe t-il , les amis ? :)

Que disait Jésus au pharisiens , qu'ils empêchent les gens d'atteindre Dieu .

Quoi vous vous tournés vers des paroles d'hommes et délaissés le Coran ?

Comment vous en vouloir quand les dits savants musulmans sont les premiers à cacher la vérité.

un Exemple parmi des centaines :

Mauvaise traduction ou bonne manipulation .. :wink:

17.46 Nous avons mis des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu´ils ne le comprennent pas: et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran, tu évoques Ton Seigneur l´Unique, ils tournent le dos par répulsion.


Bonne traduction :

Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion. sourate 17:46

si vous voulez vérifier ;coran en phonétique:

Sourate 17:46

Wa Ja`alnā `Alá Qulūbihim 'Akinnatan 'An Yafqahūhu Wa Fī 'Ādhānihim Waqrāan Wa 'Idhā Dhakarta Rabbaka Fī Al-Qur'āni Waĥdahu Wa Llaw `Alá 'Adbārihim Nufūrāan

indian

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 08:27

Message par indian »

Bien humblement, du peu que j'en sais, le Coran m'apparaissait comme des enseignements spécifiques aux Arabes de ces temps... Mais aussi certaines leçons pour l'humanité entière pour les siècles et les siècles...
Tout en révélant également Dieu dans toute sa mysticité.


Les lois de ce temps qui changèrent radicalement les barbares et tyran de cet époque. Regardons comment les us et coutumes arabes ont été complètement transformées depuis ces enseignements. Dieu Unique. Communautarisme. Tourner vers Dieu dans les rites et les doctrines les plus ancrés.

Comment toutes ces lois de Justice, de Jugement, d'actions conséquente, de Peines et Châtiments pour les Actes les plus Inhumains, ceux qui sont en dépit de l'autre. Vole, Prostitution, Meurtre, Adultère,.. Lois et peine qui aujourd'hui sont tout de même appliqué dans toutes les démocraties tant Orientale qu'Occidentales... partout...

Tout le mystère de dieu, ses noms, ses attributs... une meilleure connaissance de tous ce qu'IL est... tel qu'un Père à nouveau, tel un Patriarche pour ses fils et petits fils

Il me semble bien bon ce Coran que je ne connais pas...


David
Modifié en dernier par indian le 16 févr.15, 09:24, modifié 1 fois.
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

bercam

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 16 févr.15, 09:02

Message par bercam »

C'est bien volontiers que je discuterais de tout cela avec vous,
N'hésitez pas à m'envoyer un message personnel avec le lien vers le forum ou vous avez posté... juste pour je le vois et que je puisse vous répondre.

Très bonne journée à vous.
salam ,

je ne vous oublies pas , l'ami ..je vais bientôt arreter de travailler ...sert plus à rien .. :D

Donc plus de temps .

bien à vous !

eric121

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 21 févr.15, 00:54

Message par eric121 »

bercam a écrit :Que se passe t-il , les amis ? :)

Que disait Jésus au pharisiens , qu'ils empêchent les gens d'atteindre Dieu .

Quoi vous vous tournés vers des paroles d'hommes et délaissés le Coran ?

Comment vous en vouloir quand les dits savants musulmans sont les premiers à cacher la vérité.

un Exemple parmi des centaines :

Mauvaise traduction ou bonne manipulation .. :wink:

17.46 Nous avons mis des voiles sur leurs coeurs, de sorte qu´ils ne le comprennent pas: et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran, tu évoques Ton Seigneur l´Unique, ils tournent le dos par répulsion.


Bonne traduction :

Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion. sourate 17:46

si vous voulez vérifier ;coran en phonétique:
Sourate 17:46
Wa Ja`alnā `Alá Qulūbihim 'Akinnatan 'An Yafqahūhu Wa Fī 'Ādhānihim Waqrāan Wa 'Idhā Dhakarta Rabbaka Fī Al-Qur'āni Waĥdahu Wa Llaw `Alá 'Adbārihim Nufūrāan
Et qu'est ce qui prouve que ta traduction est bonne ?
Voici une autre traduction (karpinky) : Quand tu prononces dans le Koran le nom du Dieu unique, ils tournent le dos pour fuir avec dégoût.
Si elle a été traduite ainsi c'est parce que l'exégèse le dit
Tout le monde sait que la traduction ne se fait pas mot à mot, ça n"a aucun sens de dire : Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul , ils tournent leur dos ...
Il suffit de litre l'exegèse pour avoir confirmation

PetitPoucet

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 21 févr.15, 03:10

Message par PetitPoucet »

Connaissez-vous l'histoire du scribe de Mahomet ?
La voilà.

Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh

‘Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh se convertit durant le début de la prédication à la Mecque où il devint un scribe de la révélation et écrivait le coran sous la dictée de Mahomet. C’était un noble et un chevalier de Bani ‘Âmmir bin Lou’ayy. On dit que sa mère s’appelait Ach’ariyya ou al-Mahâba bint Jâber, et que son père faisait partie des mécréants hypocrites1. Il était également le frère de lait d’Othmân ibn ‘Affân, le troisième calife. ‘Abdullah passa en tête de liste des ennemis du Prophète lorsqu’il renonça à sa foi musulmane, en emportant avec lui, la preuve de l’imposture de ce prétendu Messager de Dieu.

Il tourna le dos à Mahomet et ses compagnons tandis qu’il se trouvait à Médine. La ville étant infestée de musulmans et sa vie menacée, il prit la décision de partir afin de rejoindre ses compatriotes, les Qoraychites, à La Mecque. Ibn Abi Sarh redevint alors polythéiste. À cause de ce qu’Abdullah savait, gagner les cœurs des mecquois à l’islam par la prédication s’avérait par conséquent mission impossible. La conversion par la force restait l’unique alternative ; il suffisait d’attendre le moment opportun. Le ralliement des mecquois à l’islam était indispensable, ils devaient coûte que coûte rejoindre le troupeau de mahométans car la ville abritait la Ka’ba, la maison d’Allah et sa météorite tombée du paradis, construite par Abraham et son fils Ismaël au centre de la Terre.

Lors de l’écriture du Coran, Ibn Abi Sarh modifia la parole de Dieu à maintes reprises avec le consentement de Mahomet. Par exemple, Ibn al-‘Athîr (m. 1233) rapporte que lorsque Mahomet dictait « tout-puissant, sage »(‘azîz, hakîm), ‘Abdullah suggérait « omniscient, sage »(‘alîm, hakîm), et le Prophète répondait : « oui, c’est la même chose tout ça »2. Neuf versets s’achèvent ainsi (4.26 ; 8.71 ; 12.6 ; 22.52 ; 24.18 ; 24.58 ; 24.59 ; 49.8 ; 60.10 – sont exclus les versets 15, 28, 60, 97, 106 et 110 de la sourate 9 étant donné qu’ils furent révélés après la conquête de La Mecque). En d’autres occasions, ‘Ikrima, l’esclave affranchi d’Ibn ‘Abbâs décédé en 723, a relaté que le scribe transformait aussi « tout-puissant, sage » (‘azîz, hakîm) en « pardonneur, miséricordieux » (ghafour, rahîm), toujours avec l’approbation du Prophète3. On recense 32 versets se terminant de cette manière (2.173 ; 2.182 ; 2.192 ; 2.199 ; 2.218 ; 2.226 ; 3.31 ; 3.129 ; 4.25 ; 5.3 ; 5.34 ; 5.39 ; 5.74 ; 5.98 ; 6.54 ; 6.145 ; 8.69 ; 8.70 ; 12.53 ; 14.36 ; 15.49 ; 16.115 ; 24.5 ; 24.22 ; 24.62 ; 27.11 ; 41.32 ; 57.28 ; 58.12 ; 64.14 ; 66.1 ; 73.20 – ne sont pas compris 3.89, 9.5, 9.27, 9.91, 9.99, 9.102, 49.5, 49.14 et 60.7, car probablement ou certainement révélés après la conquête de La Mecque ou peu de temps avant pour le verset 60.7). ‘Abdullah ne s’arrêta pas en si bon chemin et osa encore rectifier de nombreux passages comme l’a mentionné Tabari (m. 923) dans son exégèse par l’intermédiaire d’as-Souddi (m. 745) : « il lui dictait « audient, omniscient » (samî’an, ‘alîman), il écrivait « omniscient, sage » (‘alîman, hakîman). Et quand il disait « omniscient, sage » (‘alîman, hakîman), il écrivait « audient, omniscient » (samî’an, ‘alîman) »4. Dix versets se finissent par « ‘alîman, hakîman » (4.11 ; 4.17 ; 4.24 ; 4.92 ; 4.104 ; 4.111 ; 4.170 ; 33.1 ; 48.4 ; 76.30) et un seul par « samî’an, ‘alîman » (4.148). Le moufassir al-Baghawi (m. 1122) a signalé, de surcroît, que lorsque Mahomet « lui dictait « audient, clairvoyant » (samî’an, basîran), il écrivait « omniscient, sage » (‘alîman, hakîman). Et quand il disait « omniscient, sage » (‘alîman, hakîman), il écrivait « pardonneur, miséricordieux » (ghafouran, rahîman) »5. Les mots « ghafouran, rahîman » closent quinze versets (4.23 ; 4.96 ; 4.100 ; 4.106 ; 4.110 ; 4.129 ; 4.152 ; 25.6 ; 25.70 ; 33.5 ; 33.24 ; 33.50 ; 33.59 ; 33.73 ; 48.14). D’autre part, Ibn ‘Attiya (m. 1148) nous a informés que « le Prophète lui dictait souvent « et Dieu est pardonneur, miséricordieux » et il substituait cela en « et Dieu est audient, omniscient » (wa-Allahou samî’oun ‘alîmoun) ». Le Prophète répondait : « c’est pareil, ça se ressemble »6. Cinq versets se concluent de cette façon (2.224 ; 2.256 ; 3.121 ; 24.21 ; 24.60 – sont retranchés 3.34, 9.98 et 9.103 puisque descendus après la victoire sur La Mecque). Enfin, Mouqâtil bin Soulaymân (m. 767) a quant à lui enregistré qu’un jour le scribe écrivait la sourate an-Nisâ’ pour Mahomet et remplaçait « ghafouran, rahîman » par « ‘alîman, hakîman » (4.11 ; 4.17 ; 4.24 ; 4.92 ; 4.104 ; 4.111 ; 4.170), et « samî’an, basîran » par « samî’an, ‘alîman » (4.148). Ensuite, ‘Abdullah est allé voir les hypocrites de Médine en disant : « j’ai écrit autre chose que ce qu’il me dictait. Il l’a vu mais n’a rien changé »7. En prenant l’ensemble du Coran descendu avant la conquête de la ville sainte, on dénombre jusqu’à soixante-douze retouches possibles réalisées par Ibn Abi Sarh et il n’est pas improbable que le texte ait pu subir d’autres modifications vu le culot dont l’audacieux mecquois faisait preuve : « j’écrivais pour lui et je changeais ce que je voulais »8.

Le faux prophète s’était trouvé un complice avec lequel il pouvait composer un livre en faisant croire aux plus idiots qu’il venait du ciel. Mahomet avait accordé sa confiance à ‘Abdullah étant donné que celui-ci était plus versé dans la littérature que lui. Il arriva aussi que les paroles d’Ibn Abi Sarh se mélangent à la révélation sans que ce dernier ne l’eût suggéré :

Un jour, le Messager de Dieu l’a appelé pour qu’il lui écrive quelque chose. Quand est descendu le verset qui est dans la sourate « les croyants » : « Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile », il lui a dicté, et lorsqu’il est arrivé à sa parole « ensuite Nous l’avons transformé en une tout autre création », ‘Abdullah s’est étonné au sujet des détails de la création de l’homme. Il a dit : « gloire à Allah, le meilleur des créateurs ! » Le Messager de Dieu a dit : « il m’a été révélé ainsi ».9

Et effectivement, le verset 23.14 contient toujours les mots d’Abdullah : « Ensuite, Nous l’avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs ! ». Mais le scribe était plus intègre et honnête que Mahomet, si bien qu’à un moment, il apostasia et retourna au pays en disant aux Qoraychites : « si Mohammad est véridique, la révélation m’a été faite comme elle lui a été faite, et s’il est un menteur, j’ai dit comme ce qu’il a dit »10. C’est à son propos que fut révélé : « et celui qui dit : je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre » (6.93). Néanmoins, d’après le tabi’i Qatâda (m. 734), ceci fait plutôt référence à Mousaylima le faux prophète rival de Mahomet, mais Tabari n’est pas d’accord avec ce point de vue :

Le premier des avis, concernant cela, est le plus juste selon moi. Allah a dit : « et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « révélation m’a été faite », quand rien ne lui a été révélé. Et celui qui dit : « je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre », il n’y a pas d’objection entre les savants de la oumma que Ibn Abi Sarh fut parmi ceux qui ont dit : « j’ai dit comme ce que Mohammad a dit », et il a apostasié de son islam et rejoint les païens. Il n’y a pas de doute à ce sujet, que ce qu’il a dit est une calomnie et un mensonge. De même, il n’y a pas de divergence dans l’ensemble des savants que Mousaylima et al-‘Ansyy sont deux menteurs qui ont affirmé des mensonges contre Dieu en disant qu’il les a envoyés en tant que prophètes. Chacun d’eux a dit que Dieu leur a envoyé la révélation, mais ils mentent dans leurs propos.11

Si le coran était d’essence divine, pensa ‘Abdullah, il ne pouvait être altéré par un gratte-papier comme lui. Par la suite, Ibn Abi Sarh dénonça ‘Ammâr et Joubayr, secrètement musulmans, à Ibn Al-Hadrami ou au Bani ‘Abd al-Dâr qui les torturèrent jusqu’à ce qu’ils apostasièrent. ‘Ammâr perdit une oreille ce jour-là et se rendit auprès du Prophète pour lui raconter toutes les souffrances qu’il dû endurer au nom d’Allah, mais le Messager de Dieu l’envoya paître, il était le cadet de ses soucis, puis est descendu le verset « quiconque a renié Allah après avoir cru sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible » (16.106), au sujet d’Abdullah, d’Ammâr et de leurs compagnons.

Quand Mahomet rassembla des troupes en quantité suffisante après avoir massacré, pillé et soumis par la force des tribus entières à l’islam, il envoya dix mille hommes marcher sur la Mecque et « ordonna de tuer plusieurs personnes en les nommant, même si on les trouve sous les voiles de la Ka’ba, et parmi eux : ‘Abdullah bin Sa’d, le frère des Bani ‘Âmir bin Lou’ayy »12. ‘Abdullah, se sachant recherché, alla se mettre à l’abri chez son frère de lait ‘Othmân bin ‘Affân qui n’avait aucune intention de remettre son ami entre les mains du Prophète. Ce fut un acte courageux de sa part, lui qui auparavant fit preuve de peu de bravoure en désertant le jour de la bataille d’Ohod. Il risquait d’être accusé d’apostasie et encourait la peine capitale en hébergeant en sa demeure un ennemi d’Allah, attendu que le coran défend d’entretenir des relations amicales ou alliances militaires avec les infidèles, même de proches parents, hormis pour se protéger d’eux (3.28 ; 4.144 ; 5.51 ; 9.23). Un commandement divin qui n’est guère respecté aujourd’hui par les gouvernements « renégats » des pays musulmans. Lorsque le calme revint à la Mecque, et que le sang fut épongé, ‘Othmân proposa censément à ‘Abdullah de se convertir de nouveau à l’islam afin qu’il puisse garder sa tête sur ses épaules. Les deux hommes se présentèrent alors devant le Messager de Dieu qui était entouré d’Ansârs, sabre à la main, prêt à bondir sur le scribe mécréant au moindre geste du gourou. ‘Othmân intercéda en faveur de son ami : « Ô Messager de Dieu, accepte l’allégeance d’Abdullah »13, le Prophète leva les yeux vers lui et rejeta sa demande. Le futur calife insista mais continua à se heurter au refus de celui qu’il avait trahi jusqu’à sa troisième demande, où enfin sa requête fut satisfaite. Ibn Abi Sarh prononça la profession de foi puis les deux frères se retirèrent. Mahomet était furieux que ses compagnons n’eussent pas réagit, car il souhaitait être témoin du sang d’Abdullah.

Il s’est tourné vers ses compagnons et a dit : « n’y avait-il pas d’homme sage parmi vous qui aurait pu se lever quand il m’a vu retirer ma main de son allégeance et le tuer ? » Ils ont répondu : « nous ne connaissons pas, Ô Messager de Dieu, ce qu’il y a dans ton cœur. Pourquoi ne nous as-tu pas fait un signe des yeux ? » Il a dit : « il n’est pas convenable pour un Prophète de tromper avec ses yeux ».14

‘Abdullah n’avait plus à craindre pour sa sécurité, il avait, avec l’aide de son frère de lait, roulé Mahomet qui ne pouvait plus revenir sur sa parole. Il se servit de la religion dans un but personnel afin de s’enrichir et d’obtenir le pouvoir politique, toujours avec la complicité d’Othmân. Le Cheikh al-Qortobi (m. 1273) a rédigé une petite biographie du scribe :

‘Othmân l’a nommé gouverneur d’Égypte en l’an vingt-cinq. Il a conquis l’Afrique en l’an vingt-sept et attaqué la Nubie en l’an trente-et-un. C’est lui qui a conclu un armistice avec eux restant toujours en vigueur aujourd’hui. Il a attaqué les romains en l’an trente-quatre à la bataille des mâts. Quand il en est revenu, Ibn Abi Houdhayfa l’a empêché d’entrer à al-Foustât. Alors, il est parti à ‘Asqalân où il y a résidé jusqu’au meurtre d’Othmân. Et on a dit : il a résidé à Ramla jusqu’à ce qu’il meurt durant la période de troubles. Il a appelé son Seigneur en disant : « Ô Dieu ! Fais que la prière as-Soubh soit la dernière de mes actions ». Il a fait les petites ablutions et il a prié. Il a récité pendant la première rak’at la mère du Coran et la sourate des coursiers. Et pendant la seconde rak’at, la mère du Coran et une autre sourate. Il a fait le salam à sa droite puis il est parti en faisant le salam à sa gauche. Dieu a capturé son âme. Tout cela a été rapporté par Yazîd bin Abi Habîb et d’autres. Il n’a prêté allégeance ni à ‘Ali ni à Mou’âwiya. Il est mort avant que les gens ne s’entendent sur Mou’âwiya. Et on a dit : il est mort en Afrique. Mais le plus authentique est qu’il est mort à ‘Asqalân en l’an trente-six ou trente-sept. Et il a été plutôt dit : en l’an trente-six.15

Ibn al-‘Athîr a rapporté que certains ont dit qu’il mourut en l’an cinquante-neuf et fut toujours vivant aux derniers jours du calife Mou’âwiya (m. 680), mais l’historien estime que le plus juste est qu’il rendit l’âme en l’an trente-six16.



______________________

Sinon voilà l'histoire de l'écriture du Coran

Ibn Abbas a dit "une fois que le Messager de Dieu ("Sur lui la bénédiction et la paix") recevait la révélation, il éprouvait une certaine peine et on constatait ce fait en le voyant remuer ses lèvres et sa langue dès le début pour ne pas l'oublier ".

Dès qu'il recevait une révélation, il la mémorisait, d'abord, en présence de l'ange Jibrîl (Gabriel), puis il en faisait, tout de suite, part aux compagnons dont beaucoup se penchaient sur sa mémorisation. D'autant plus qu'il faisait appel à des scribes (29 compagnons s'était relayés sur cette tâche) pour leur dicter la nouvelle révélation. Il leur demandait, enfin, de lire ce qu'ils avaient noté, afin de corriger les fautes éventuelles de ces copistes.

"[...] (l'Ange Gabriel) rendait visite au prophète "Sur lui la bénédiction et la paix" afin decontrôler la récitation [...]"
Tous les ans, Jibrîl (l'Ange Gabriel) rendait visite au Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") afin de contrôler la récitation du Coran, et s'assurer de sa conformité. Le dernier ramadan du vivant du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), Gabriel lui a rendu visite à deux reprises pour effectuer la même mission.

A la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), le Coran était compilé en une oeuvre, écrit en totalité sur des supports divers et épars (pierre, feuille de palmier, cuivre, os de bête mort, peau séché). Les textes étant structurés de manière anachronique, il était plus pratique de classer les versets par support distinct afin de s'y retrouver beaucoup plus facilement.

Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui-même n'a pas utilisé cette méthode d'archivage (non parce qu'il n'y avait pas pensé) parce qu'il n'en a pas eu le temps. En effet, le moment qui s'est écoulé entre la dernière révélation et la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") était extrêmement court.

2. Le Coran à l'époque du premier Calife Abou Bakr (632-634/11-13 H.)
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La mort de nombreux compagnons connaissant le Coran par coeur lors des "Houroûb ar-ridda" (batailles de l'anathème) qui avait éclaté dès le début du règne du calife Abou Bakr a poussé 'Omar à proposer au Calife de rassembler le Coran en un Livre qui servira de "référence", afin d'éviter sa disparition (alors même que Dieu a promis que le Livre sera éternel !).

Le Calife confia donc la tâche à un jeune compagnon Zayd ibn thâbit qui était, à la fois, l'un des scribes et l'un de ceux qui avaient mémorisé le Coran en entier. Il lui fixa également la méthode de travail suivante :

Vérifier, pour chaque document écrit, s'il a été bel et bien écrit en présence du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Et ce en demandant la confirmation de deux témoins occulaires. Faute de quoi, le document ne peut être retenu comme base pour le recopiage du Coran
Confronter l'écrit, reconnu valable, avec la mémorisation de ceux qui connaissaient le mieux le Coran par coeur (al-Qourrâ)
Un an plus tard, environ, Zayd remis le fruit de son travail au Calife. Une copie assemblée sur des feuillets va être gardée par les califes successifs (Abou Bakr, puis 'Omar). A la mort de ce dernier, en 643 / 23 H. (12 ans après la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), le calife qui allait succéder n'étant pas encore choisi, 'Omar demanda que la copie soit remise à sa fille et veuve du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") Hafça .

3. Le Coran à l'époque du 3ème Calife 'Othmâne (643-655/23-35 H.)
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Au début de son califa, le territoire musulman s'étend déjà jusque sur l'Afrique du Nord et sur l'Asie. Les convertis de chaque région ont appris des passages du Coran auprès du ou des çahaba (compagnons du prophète Muhammad "Sur lui la bénédiction et la paix") installés chez eux.

Or, il existe des variantes de prononciations entre les lectures des différents çahaba, car la lecture du Coran leur a été ainsi enseignée par le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui même.

Un an après le début du califat d'Othmâne, à l'occasion de la rencontre entre deux détachements militaires, l'un originaire de l'Irak et l'autre de Syrie, une grande divergence entre eux, au sujet de ces variantes de prononciation, surgit. Chaque clan, étant sûr de sa source, pensait que l'autre était dans l'erreur.

Dès que 'Othmâne eu connaissance de la nouvelle, il décida de charger une commission de quatre membres, présidée par Zayd ibn Thâbit, de reproduire plusieurs exemplaires de la copie gardée jusque là par Hafsa en y intégrant les différentes variantes de lecture. Chaque exemplaire fût envoyé à une province, accompagné d'un enseignant, parmi les çahaba, connaissant le Coran par coeur.

Ceci fait, et afin d'éviter toute éventualité de divergence ou de confusion ultérieure, il ordonna à tout les détenteurs de copies personnelles (complètes ou partielles) du Coran de les détruire.

4. Comparaison entre les oeuvres d'Abou Bakr et d'Othmane
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L'analyse suivante met en lumière le caractère radicalement différent tant au niveau du contexte, de l'objectif que des mesures pratiques mises en oeuvre par les Califes :

OEUVRE D'ABOU BAKR
OEUVRE D'OTHMANE

CONTEXTE : La guerre de l'apostasie, et la perte de 70 membres du groupe "Al Qurra", formant l'élite des orateurs du Livre Saint de la communauté.


CONTEXTE : Le choc des cultures et surtout du langage des différentes régions ayant adopté l'Islam comme religion d'Etat, a entraîné un certain nombre de conflits et de désaccords, notamment concernant la récitation ou la lecture du Coran.


LE SOUCI : la disparition pure et simple du Coran.


LE SOUCI : la division de la communauté.


OBJECTIF : Concentrer le Texte pour éviter sa perte.


OBJECTIF : Unifier la communauté autour de la récitation du Coran.


DISPOSITIONS :
Zayd était chargé de rédiger la "Copie de référence".

DISPOSITIONS :
Diffuser la copie référence dans les régions concernées ;
Intégrer les différents "ahrouf" dans la copie de référence, c'est-à-dire insérer les différentes variantes de lecture.
Désigner des compagnons pour enseigner le Coran dans chacune de ces régions.
Détruire toutes les copies appartenant aux compagnons.

5. Evolution de l'écriture du Coran
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L'orthographe des copies du Coran faites par la commission présidée par Zeyd ibnou Thabit à la demande du Calife Othmane, ne présentait, rappelons le, aucun signe diacritique ni symbole de voyelles.

Dès le premier siècle de l'hégire (7ème siècle de l'ère chrétienne), avec l'expansion de l'islam et les conversions successives de peuples non arabes, le besoin de faciliter l'accès au Coran en améliorant son orthographe s'est fait sentir.

Bien que les règles d'écriture n'avaient subi aucun changement (jusqu'à nos jours) des signes diacritiques (points distinguant des lettres) et des symboles de voyelles ont été introduits. Cette amélioration a été faite par étapes successives. Malgré l'intérêt et la nécessité de cette oeuvre elle ne s'est pas faite sans hésitation. Car des savants débattirent jusqu'au du 4ème sièclede l'Hégire (9ème siècle de l'ère chrétienne) au sujet de sa légalité. Certains y voyaient une forme d'hérésie (Bid'a)! Avec le temps, cette crainte de "déformer" le Coran par l'introduction des signes diacritiques fût dépassée par une autre crainte que des gens finissent par réciter le Coran d'une manière erronée faute de signes.

L'amélioration du texte écrit va continuer, avec le temps, par l'introduction de signes marquants la fin des versets, puis, leur numérotation, les titres des Sourates, le découpage du Coran en parties (Qui permet de fixer un programme de lecture quotidienne selon les convenances de chacun)

Il est à remarquer que toutes ces améliorations avaient connu, au début, le rejet de certains savants, puis leur utilité d'une part et l'absence de risque par rapport au texte coranique d'autre part les ont rendu unanimement admises.


Puis, Aisha, la jeune veuve de mahomet, admit qu'un jour ses moutons ont mangé l'unique exemplaire du Coran qu'elle avait et qui était écrit sur des supports périssables. Il ne restait donc plus aucun coran du vivant des personnes qui ont connu mahomet.

bahhous

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 24 févr.15, 10:24

Message par bahhous »

remarque :

que pensez - vous de ce verset qui est un verset coranique ??
Nous avons mis des voiles sur leur cœur, de sorte qu'ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles une surdité. Et quand tu mentionnes ton Seigneur, dans le Coran seul, ils tournent leur dos par aversion. sourate 17:46


si vous avez bien compris ; ce verset décrit une réalité ; cette réalité a existé dans le passé ; et elle existe aujourd'hui et existera dans le futur !!
donc c'est un exemple de verset coranique qui montre que le coran décrit la réalité !! le coran décrit la création et les lois dela création !!
en un mot le coran décrit l'existence physique c'est à dire le réel ???
l’islam est la religion qui est en harmonie constante avec la nature humaine ; qu’Allah a originellement donné aux êtres humains.

eric121

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Re: Analyse des versets du Coran

Ecrit le 25 févr.15, 23:45

Message par eric121 »

bahhous a écrit :
si vous avez bien compris ; ce verset décrit une réalité ; cette réalité a existé dans le passé ; et elle existe aujourd'hui et existera dans le futur !!
donc c'est un exemple de verset coranique qui montre que le coran décrit la réalité !! le coran décrit la création et les lois dela création !!
en un mot le coran décrit l'existence physique c'est à dire le réel ???
Oui, mais ça on l'a répété plusieurs fois, le coran décrit des choses qui sont connues de l'homme depuis des millénaires, tiens meme les animaux se déplacent en fonction des zones de pluies (migration de animaux du seren ghiti) ... donc ce que dit le coran meme les animaux le savent

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