MonstreLePuissant a écrit :Fondamentalement, ça ne change rien. Quel différence entre celui qui ne croit pas en Dieu, et celui qui croit en Dieu sans pratiquer la moindre religion ? Quelle différence entre l'athée dont la vie n'est pas influencée par Dieu, et le croyant en Dieu dont la vie n'est pas influencée par Dieu ? Athée, théisme, agnostique, c'est juste pour faire de la philosophie. Catégoriser des choses qui n'ont même pas besoin de l'être.
Je suis, moi aussi, réservée vis à vis de ce découpage assez arbitraire de la réalité.
Quand j'étais plus jeune la question de Dieu ne se posait pas pour moi, je ne croyais ni à son existence ni à son inexistence.
J'ai l'impression que, compte-tenu du domaine où la preuve indiscutable n'existe pas pour l'instant, nous avons affaire à un continuum tentaculaire entre les différences croyances et incroyances, entre intégrisme et conviction tiédasse, entre indifférence et militantisme épidermique, entre le peut-être et le certain, "tout ça n'est pas très important" et "mon interlocuteur est dans l'erreur et l'illusion"... etc.
Et puis il y a les personnes qui attachent une grande importance à avoir raison et scrutent les arguments des uns et des autres pour consolider leurs convictions, et les personnes qui sont fidèles à une conviction sans trop se casser la tête...
Ce qui me turlupine dans ce domaine où la preuve indiscutable n'existe pas c'est l'importance des débats aux allures rationnelles alors que la raison y montre très vite ses limites.
Il y a dans toutes ces polémiques "rationnelles" autour d'une question aussi floue que celle de l'existence de dieu comme une propension à voir les autres convictions comme des erreurs logiques, des fautes de discernement...