Je me disais aussi.... Puis-je compléter en disant:Falenn a écrit : J'ai édité.
Peu importe le message ET le messager... ce qui compte ce sont les ACTES.

C un style unique . .Elimélec a écrit :Uniquement la parole de Dieu ?
Il existe des passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués à Dieu et sont vraisemblablement dits par Muhamamd ou par l'ange Gabriel.
Voici par exemple la sourate d'introduction, la Fatihah
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
De toute évidence, ces paroles sont adressées à Dieu. Il ne s'agit donc pas d'une révélation que Dieu donna à Muhammad, mais d'une prière ou des louanges que Muhammad adresse à son Dieu, lui demandant secours et assistance. Certains ont fait remarquer qu'il suffirait d'ajourter l'injonction "dis" au début de la sourate pour éliminer cette contradiction.
De faire, le verbe dire à l'impératif est répété 350 fois dans le Coran et il est évident que ce mot a été inséré par des compilateurs tardifs pour supprimer des difficultés du même ordre, qui sont au demeurant embarassantes. On peut penser que la Fatihah et les sourantes 113 et 114 ne faisaient pas partie du Coran, car elle contiennent ces paroles “Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante" On peut encore citer la sourate 6:104 où il est évident que seul Muhammad peut avoir dit : "..car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde".
Dans cette même sourate, au verset 114, Muhammad dit encore : "chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent"
On peut conclure que la sourate 111 est aussi de Muhammad, car ces propos sont vraiment indignes d'un Dieu. "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres".
Cette sourate fait référence à Abu Lahab, l'oncle de Muhammad, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires. Alors de deux choses l'une : ou bien Muhammad est l'auteur de ces paroles, ou bien Dieu aime les jeux de mots douteux, car Abu Lahab veut dire "père des flammes". De toute façon de telles facéties ne sont guère plus dignes d'un prophète.
Dieu n'aurait pu qualifier de "noble Coran" sur une table gardée les parties dans lesquelles Muhammad profère des malédictions contre ses ennemis (tel Abu Lahab).
Si on appliquait ce même raisonnement à l'ensemble du Coran, il n'en resterait plus grand chose, car seule une très petite partie reflèterait vraiment les paroles qu'un Dieu miséricordieux, sage et clément peut prononcer.
On peut citer la sourate 17:1, comme autre exemple de confusion entre Dieu et Muhammad. "Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant".
La louange de celui qui fit voyager son serviteur de La Mecque jusqu'en Palestine ne peut pas être une parole de Dieu parce que Dieu ne se loue pas lui-même. Ce doit être au contraire l'action de grâces que Muhammad adresse à Dieu pour ses faveurs. L'autre partie de la phrase décrivant la Mosquée très éloignée (dont nous avons béni l'enceinte) est dite par Dieu et il en est de même pour la troisième proposition (et ceci pour lui montrer certains de nos signes) La conclusion de la sourate (Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement) est vraisemblement de Muhammad.
Dans la sourate 27:91, Muhammad est sans équivoque possible le locuteur : “Il m'a été seulement commandé d'adorer le Seigneur de cette Ville (la Mecque) qu'Il a sanctifiée, - et à Lui toute chose - et il m'a été commandé d'être du nombre des Musulmans"
Dans la sourate 81:15-20, on suppose que c'est Muhammad qui jure : Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent qui courent et disparaissent ! par la nuit quand elle survient ! et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône"
Muhammad, qui a décidemment bien du mal à se défaire de son héritage païen, jure encore dans la sourate 84:16-19: "Non ! ... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs !" Il existe d'autre passages où il est possible que ce soit Muhammad qui parle, par exemple les sourates 111 et 112.
Prétendre que Dieu lui-même serait l'unique locuteur dans tout le Coran crée des difficultés. On fait fréquemment référence à Dieu en employant la troisième personne, on permet à un locuteur de se désigner occasionnellement par la troisième personne, mais la fréquence à laquelle Dieu utilise la troisième personne "nous" pour s'adresser et parler de lui-même au prophète est inhabituelle. De fait, c'est devenu un sujet de plaisanterie que de faire jurer Dieu par lui-même car, en vérité, on peut difficilement nier qu'il utilise des jurons dans les passages qui commencent par "Non ! Je jure..." (sourate 75:1) "Non ! ... Je jure par le jour de la Résurrection !" (sourate 90:1) "Par le soleil et par sa clarté !"
Un juron tel que "par Dieu !" est plutôt incongru dans la bouche du Tout-Puissant. Voici maintenant un passage que tous reconnaissent comme étant dit par des anges, c'est la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
Quand on a admis ce raisonnement, il est possible de l'appliquer à des passages qui sont moins évidents. En fait la difficulté disparait souvent dès que l'on interprète le "nous" comme étant un pronom qui désigne collectivement les anges plutôt qu'un "nous" de majesté.
Il n'est cependant pas toujours facile de faire la différence entre les deux et les passages, où brusquement on cesse de parler de Dieu à la troisième personne pour utiliser un "nous" qui prétend faire des choses que l'on attribue généralement à Dieu, posent de belles énigmes.
Sourate 6:99
Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent . Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.
Sourate 25:45
N'as-tu pas vu comment ton Seigneur étend l'ombre ? S'Il avait voulu, certes, Il l'aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil son indice
El Mahjouba-Marie a écrit : C un style unique . .
En plus que leur soupe (theories fumeuses de falsification) est très révélatrice sur le Coran qui nous montre clairement que cela est dans leur Coranahasverus a écrit :Enfin un discours qui sort de l'apologie habituelle.
L'analyse de certains verset du coran ci-haut me permettent de tirer certains paralelles avec celle proposee par les musulmans qui utilisent la bible pour demontrer leurs theories fumeuses de falsification.
Ca leur fera du bien de goutter a leur propre soupe.
CQFDEl Mahjouba-Marie a écrit :
http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... 606&ln=fre
la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
C LA PAROLE DE CEUX QUI ENTRERONT AU PARADIS. .
[63] Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux.
[64] "Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
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