Noble caractère du prophète:

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Simplement moi

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Ecrit le 16 avr.06, 21:59

Message par Simplement moi »

Falenn a écrit : J'ai édité. :D
Je me disais aussi.... Puis-je compléter en disant:

Peu importe le message ET le messager... ce qui compte ce sont les ACTES. :D

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 23 avr.06, 23:03

Message par Elimélec »

Qui était vraiment Mohammad ?

Mohammad a été un habile législateur ; il a fondé un vaste empire ; mérite-t'il l'estime ou l'exécration de la terre ? Plusieurs l'on regardé comme un des plus grands hommes qui ayent paru dans le monde ; ils ne voyent en lui qu'un génie sublime, un jugement sain & toujours infaillible, mille excellentes qualités, toutes les vertus morales, toutes les vertus sociales : ses instructions, disent-ils, étaient d'une profonde sagesse, ses principes d'une solidité inébranlable, la religion qu'il annonça, vraie, pure, simple, & auguste par sa simplicité.

Quelques autres moins éblouis des succès de Mohammad, qu'indignés de ses fourberies, le peignent comme un imposteur. Ce fut, s'il faut les en croire, un scélérat couvert de crimes, plein de vices, d'ambition, d'hypocrisie ; il fut cruel, sanguinaire, barbare, audacieux, dissimulé jusqu'aux derniers excès de la perfidie, corrompu, débauché jusqu'au dernier dégré de la dépravation. L'une de ces opinions est certainement fausse ; quelle des deux choisir ; à quelle s'arrêter ? Ni à l'une ni à l'autre : l'enthousiasme a dicté la première, la fanatisme, la seconde.

Mohammad ne fut, ni un monstre, ni un homme de bien. Il fut ambitieux, & pour le malheur du monde, il naquit dans un temps & chez une nation très-favorable à ses hardi projets. Je n'entreprends point de combattre ses principes, sa doctrine & ses instructions ; son édifice croule par sa propre faiblesse. Je ne veux me rétracer quelques traits de sa vie, qu'afin de me convaincre que c'est bien moins à ses talens, à son génie qu'il doit le succès de ses vues, de ses complots, de ses crimes, qu'à la disposition du peuple qu'il s'était proposé de subjuguer, au penchant des Arabes pour la superstition, à la molesse des Grecs, à la décadence de l'empire Persan, à la corruption générale des mœurs de ses compatriotes, à l'ignorance, aux préjugés & aux divisions qui régnaient alors parmi les Chrétiens d'Orient. Car ce furent là les principales causes qui concoururent à l'établissement, aux progrès & à la stabilité de l'islam.

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 23 avr.06, 23:11

Message par Elimélec »

Ses premières actions

Enveloppé du voile de la sagesse, & sous prétexte de s'instruire, il préparait les esprits à recevoir ses impostures, à adopter la législation qu'il se proposoit de donner, & à embrasser la nouvelle doctrine & la religion qu'il vouloit établir sur les ruines de l'idolâtrie, sur les débris de tous les cultes reçus en Arabie, & s'il le pouvait même, sur le renversement de la religion naturelle, qui cependant devoit être la base de sa morale & de ses dogmes.

Il ne suffisait pas à Mohammad de passer pour le plus sage & le plus religieux de ses concitoyens ; il était nécessaire de leur donner aussi une haute idée de sa valeur dans les combats, & de sa profonde habileté dans l'art de gouverner ; car il était important d'intimider par avance les ennemis que la hardiesse de ses projets pourroit lui susciter, & de décourager les rivaux qui voudroient lui disputer un jour les rênes de l'état. Courageux, parce qu'il fallait l'être pour remplir ses projets, Mohammad profita de la première occasion que la fortune lui offrit de donner des preuves éclatantes de son intrépidité. Les Koréishites avaient déclaré la guerre aux Tribus de Kénan & de Hawazan, & ils marchèrent contre elles commandés par Abu Taleb. L'armée des deux Tribus réunies, était infiniment supérieure à celle de Koreishites, soit par le nombre, la force & la bravoure des soldats qui la composaient, soit par l'exacte discipline qui regnait dans leur camp. Mohammad seul balança tous ces avantages, inspira par sa confiance de la valeur à ses compatriotes, qui honteux de voir le plus jeune d'entr'eux, (il n'avoit alors que 20 ans) s'exposer aux dangers, & leur donner l'exemple, fondirent sur les ennemis, & précédés de Mohammad met, battirent les deux Tribus, les dispersèrent, & en firent un horrible carnage.

Les lauriers que le neveu d'Abu-Taleb cueillit dans cette guerre, l'éclat de ses exploits, sa modestie, & son humanité dans le sein même de la victoire, le firent regarder comme le plus grand des Héros qui eussent jusqu-alors illustré l'Arabie : une nouvelle circonstance acheva de lui concilier l'estime & l'admiration de ses concitoyens. Les Koreishites avaient fait démolir la Caaba, maison carrée du Temple de la Mecque, dans le dessein de l'aggrandir & de lever. Quand le nouveau batiment se trouva à la hauteur prescrite pour placer la pierre noire, idole principale du temple, les habitans de la Mecque divisés en plusieurs Tribus, ne furent pas d'accord sur le choix de celui qui aurait le bonheur de placer cette pierre. Après beaucoup de discussions, on consentit à s'en rapporter à celui qui le lendemain paroitroit le premier à la porte du temple. Mohommad fut instruit de cette délibération, & il n'eut garde de manquer de se présenter le premier. Les tribus s'assemblèrent, & chacun attendait en silence la décision de Mohammad : mais il était bien éloigné de céder à quelqu'autre un choix qu'il était maitre de faire tomber sur lui-même : il fit coucher la pierre noire sur un riche tapis, qu'il fit élever ensuite par deux Arabes de chaque Tribu, & la prenant alors, il la plaça lui-même, au bruit des applaudissemens de tous les habitans de la Mecque, trop enchantés de la noblesse de cette action, pour démêler l'orgueil qui en avoit été le motif.

La vie de Mohammad, depuis cette époque jusqu'à ce qu'il eut atteint l'âge de vingt-cinq ans, fut obscure, ou du moins ses actions ont été inconnues même aux Docteurs Musulmans, qui sont très-embarrassés de remplir ce vide de cinq ans. Il est toutefois bien aisé de comprendre par ce qu'il a fait dans la suite, qu'il employa tout cet espace de tems à préparer l'édifice de sa fausse doctrine, & à chercher les moyens les plus propres à la faire adopter.

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 23 avr.06, 23:16

Message par Elimélec »

Soins que Mohammad prend pour disposer les esprits à recevoir l'islam

Mohammad connaissait trop l'importance & les difficultés du rôle qu'il allait jouer, pour commencer son entreprise, sans avoir prévu les obstacles qui pourraient l'arrêter, & sans avoir préparé tous les matériaux qu'il devait employer. Il étudia les dogmes des Juifs ; il médita ceux des Chrétiens ; & quand il eut appris avec quelle fureur les diverses sectes de ces deux religions se déchiraient, il pensa, ce me semble, avec beaucoup de justesse, que le plus sûr moyen de réussir était de proposer une religion dont les principes fussent propres à séduire ce qu'il y avait de plus relâché parmi les Juifs, les Chrétiens & les idolâtres même. Ce moyen, très-condamnable, impie, sacrilège, infernal, si l'on veut, mais bien adroit & fort ingénieux, fut la base du système de Mohommad, de sa doctrine, de ses loix, & du culte dont il fut l'instituteur ; il ne s'en éloigna jamais.

La lecture du coran suffit pour se convaincre de la vérité de cette observation, & pour y découvrir l'esprit de l'Islam ; qui n'est que mélange bizarre de tout ce qui peut irriter & flatter la sensualité ; un assemblage, monstrueux en apparence, mais d'un art infini, de quelques principes hétérodoxes pris de diverses sectes hérétiques, de quelques préceptes sur les devoirs moraux, & de rites empruntés du judaïsme & du paganisme. Une telle doctrine démontre, à mon avis, que l'entreprise de Mohammad ne fut rien moins qu'un effet de son enthousiasme, qu'elle fut & plutôt une suite très-naturelle de son ambition. Il vouloit dominer, & donner aux Arabes une législation ; mais pour les assujétir à l'empire qu'il se proposait d'établir, pour les rendre dociles à ses loix, il comprit qu'il était nécessaire de flatter leurs passions, & de ne pas contraindre leurs desirs ; projet réfléchi de sang froid par un imposteur habille, adroitement couvert du masque de la religion.

Veut-on savoir combien une telle doctrine devait plaire aux Arabes, & s'assurer de la facilité qu'elle eut à se répandre dans l'Orient ? Qu'on examine à quel dégré d'ignorance & de corruption les Arabes étaient parvenus ; qu'on songe à leur ardeur pour la débauche & les débordemens ; qu'on jette un coup d'œil seulement sur l'étonnante quantité & sur la bisarrerie de leurs superstitions ; qu'on se fasse une idée de leur empressement à croire, à adopter tout ce qui pouvoit flatter la perversité de leurs inclinations ; & l'on conviendra que Mohammad eut bien moins de génie que d'adresse ; qu'il eut l'art de profiter des circonstances, auxquelles il fut redevable de ses premiers succès & de la rapidité des progrès que fit sa doctrine, quand la force & le bonheur de ses armes lui eurent fait franchir les bornes de l'Arabie.

J'ai au contraire bien de la peine à comprendre pourquoi les progrès de l'Islamisme ne furent pas plus rapides, quand je me représente la faiblesse de l'empire Romain & la confusion qui régnait dans la monarchie des Perses, qui, s'ils eussent conservé quelques restes de leur ancienne force, eussent été l'inébranlable écueil contre lequel tous les efforts de Mohammad seraient venus se briser & s'enéantir. Mais comment ces Puissances, jadis si rédoutables, eussent-elles alors pu servir de barrière aux Arabes ? Des guerres intestines, le feu des factions, une foule de fanatiques divisés en plusieurs sectes, les désordres de l'anarchie, agitoient, déchiroient le royaume des Perses. L'empire d'Orient étoit plus foible encore. La Grèce étoit plongée dans une molle léthargie, d'où elle ne devoit sortir que pour tomber dans les chaînes flétrissantes du despotisme. L'Arabie profitait des malheurs de ces états ; elle devenait florissante à mesure que la Grèce & la Perse penchaient vers leurs destruction, & Mohammad seul connoissait les causes de l'accroissement de sa nation. Il ne s'agissait donc que de persuader à ses concitoyens que ce ferait à leur zèle pour la religion qu'il se proposoit de fonder, qu'ils devraient le succès de leurs armes & la conquête des nations.

Telle était la situation de l'Arabie & de l'Orient, quand Mohammad jugea qu'il ne fallait plus différer l'exécution de ses projets. Les plus grands obstacles qu'il avait à surmonter, étaient l'attachement des Koréishites à leurs anciennes erreurs, la difficulté de leur persuader qu'il étoit envoyé du ciel pour leur donner un nouveau culte, les efforts des chefs des tribus qui ne manqueraient pas de s'opposer à son élévation, & de lui refuser le titre de Prophète : car s'il pouvait parvenir à être regardé comme tel par le peuple, il ne doutait pas d'asservir l'Arabie, qui une fois soumise, le rendrait en peu d'années maître de l'Orient. Voici par quelles fourberies, par quelle chaîne de grandes actions, & de crimes plus grands encore, il remplit l'immense & périlleuse carrière qu'il avait à parcourir.

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 23 avr.06, 23:20

Message par Elimélec »

Premières impostures de Mohammad favorisées par la superstition des Arabes

Ce fut l'esprit de sa femme que Mohammad crut devoir le premier essai de l'empire qu'il se proposoit d'exercer sur la crédulité publique. Cette expérience lui parut d'autant plus importante, qu'il était assuré, s'il pouvoit réussir, d'avoir bientôt pour prosélytes tous ceux qui composoient sa nombreuse famille. Il se retira donc avec Kadija dans une caverne de Mont-Hara, dans le voisinage de la Mecque. Ce fut là, où après avoir passé la nuit, il confia, le lendemain, à sa femme le secret de sa mission, en lui jurant par la sublimité de sa mission même, que l'Ange Gabriel lui était apparu, & l'avait assuré qu'il était l'Apôtre de Dieu. Il s'est montré à moi, lui dit-il, sous sa forme naturelle ; elle était si brillante, que je suis tombé en faiblesse; 2 Corinthiens 11:14 Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Ce qui l'a obligé de prendre une forme humaine : alors il s'est approché de moi ; nous nous sommes avancés jusqu'au milieu de la montagne, où j'ai distinctement entendu une voix venant du ciel, & qui disoit : ô Mohammad ! tu es l'Apôtre de Dieu, & moi je suis Gabriel.

Les Mahometans croyent que ce fut aussi pendant cette nuit même, que l'Alcoran descendit du ciel pour la première fois tout entier, & qu'il y remonta ; car depuis, suivant eux, il n'en descendit plus que par parties, durant l'espace de vingt-trois ans. Khadija était vieille, elle idolâtrait son époux, & elle jura par celui qui tenoit son ame en ses mains, qu'elle était convaincue qu'il seroit le Prophète de la nation Arabe. Transportée de joye & toute glorieuse d'être la femme d'un Apôtre, Khadija courut faire part de ce qu'elle venait d'apprendre à son cousin Waraka, mauvais chrétien, qui, quoiqu'instruit, deshonnorait ses connaissances par l'excès de sa superstition & les vices de ses mœurs. Waraka crut, & dit à sa cousine qu'il ne doutoit pas un instant que Mohammad ne fut le grand & vrai Prophète, prédit autrefois par Moise, fils d'Amram.

Encouragé par ce premier succès, Mohammad s'attacha à se faire des prosélytes par la voie de la persuasion ; il réussit beaucoup dans sa famille ; & quand il crut pouvoir s'expliquer plus ouvertement, il fit préparer un festin, auquel il invita les enfans & les descendans d'Abd'hal-Motalleb, son grand-pere : ils ne vinrent pas tous ; environ quarante seulement s'y rendirent. "J'ai quelque chose de plus précieux qu'un repas à vous offrir, leur dit Mohammad, c'est le bonheur dans ce monde, & la certitude de la félicité dans l'autre. C'est par un ordre exprès de Dieu que je dois vous conduire, vous & tous les hommes au ciel : qui d'entre vous aura l'ambition, le zèle & le courage d'être mon Wazzir, ou mon aide, mon frere & mon Kalife, ou mon lieutenant ?" Ils restaient tous dans le silence ; Ali seul répondit ; Ali le plus jeune de tous, prosélyte fanatique de Mahomet, qui depuis plusieurs jours l'instruisait en secret : "c'est moi, s'écria-t'il, ô Prophète de Dieu, qui veux être ton Wazzir : je casserai les dents, j'arracherai les yeux, je fendrai le ventre, & je romprai les jambes à tous ceux qui te résisteront".

Soutenu par Ali, Mohammad ne se borna plus à des exhortations secrètes ; il se mit à prêcher publiquement. D'abord il ne se déchaîna que contre la corruption des mœurs, l'oubli & le mépris de la religion : on l'écouta paisiblement. Mais quand il reprocha à ses auditeurs leur idolâtrie, la folie & l'impiété de leur culte, leur endurcissement, & le goût qu'ils avaient pour des superstitions plus sacrilèges encore qu'elles n'étaient absurdes, le peuple s'irrita, les chefs des tribus s'indignèrent, la plûpart des habitans de la Mecque, à l'exception d'un petit nombre qui embrassèrent sa doctrine, se déclarèrent ouvertement ses ennemis.

Abu Taleb conseilla sérieusement à Mohammad de renoncer à ses vues de réformation, & de se contenter des prosélytes qu'il avait faits dans sa famille. Je ne m'en contenterai pas, répondit l'imposteur, Dieu est pour moi, je ne crains ni mes concitoyens, ni les Arabes, ni tous les hommes ensemble, quand ils poseraient contre moi, le soleil à ma droite & la lune à ma gauche, je ne démordrais point de ma sainte entreprise. Abu-Taleb frappé de cette fermeté, ne douta plus que son neveu ne fut inspiré d'en haut ; il crut à ses révélations, & lui promit de le protéger contre quiconque oserait le troubler dans le cours de sa mission.

Dès-lors le nouveau Prophète ne se contraignit plus ; il bravait le murmure, méprisait les clameurs de ses ennemis, rassemblait presque chaque jour le peuple de la Mecque, confirmait sa vocation par le récit des visions qu'il prétendait avoir toutes les nuits, & par le compte qu'il rendait de ses conversations avec "l'Ange Gabriel". La chaleur de ses discours, le zèle qui paraissait l'embraser, l'activité du fanatisme dont la contagion est si rapide, le penchant si naturel à tous les hommes pour la nouveauté, en entraînèrent plusieurs ; & Mohammad comptait déjà environ cent disciples, lorsque les Koréishites & les principaux habitans de la Mecque imaginèrent d'opposer la force, les défenses & la sévérité des chatimens à la propagation de la nouvelle secte.

Ce fut alors que Mohammad ne douta plus du succès de ses espérances ; il se flatta dès cet instant de régner dans peu sur l'Arabie, & de faire servir les Arabes soumis à la conquête de la Perse, de l'Empire Romain & de tout l'Orient. Furieux, en effet, & plus jaloux peut-être que scandalisés des succès de Mohammad, les Koréishites proscrivirent tous ceux qui embrasseraient l'Islam : ils persécutèrent violemment ses partisans, & le poursuivirent lui-même avec tant d'acharnement, qu'il prit la fuite, accompagné de quatre-vingt-trois hommes & de dix-huit femmes, sans compter les enfans. Cette troupe fugitive alla chercher un azile dans les Etats de Najaski, Roi d'Ethiopie.

L'accueil que Najaski avoit fait à Mohammad, pénétra les Koréishites de la plus vive indignation : ils s'engagèrent par un décret authentique, & qui fut solemnellement déposé dans la Caaba, à ne jamais contracter d'alliance avec les prosélytes du fils d'Abd'allah, & à n'avoir aucun commerce avec eux, ni avec le fondateur de la nouvelle religion.
La rigueur de ce décret n'inquieta pas Mohammad qui dans le décret même trouva quelques temps après, un moyen infaillible de confondre ses ennemis, & de grossir la foule de musulmans, qui devenait chaque jour plus considérable. Il avait des intelligences secrètes à la Mecque, où ses parens avaient formé, en faveur de l'Islam, une puissante faction : enfin il s'était assuré, avant que de prendre la fuite, de la fidélité & du dévouement de tous ceux que le service des idoles attachait à la Caaba.

Avec de telles précautions qu'avait à craindre Mohammad de la part des Koreishites ? Leur décret ne servit qu'à ajouter un triomphe de plus à la gloire de celui dont ils avaient juré la perte, & ce triomphe ne couta qu'une imposture à Mohamad ; imposture grossière à la vérité, s'il eut eu à tromper toute autre nation que celle des Arabes : mais une fourberie aurait été conduite bien mal-adroitement, si elle n'en eut pas imposé à ce peuple. Exactement informé de ce qui se passait à la Mecque, de la haine mutuelle des deux factions opposées, de la ferme résolution des chefs des Koreishites à ne jamais se départir de la sévérité du décret, Mohammad fit passer ses ordres aux gardiens de la Caaba, & quand il sçut que ses intentions étoient remplies, il envoya prier son oncle Abu-Taleb d'assembler les Koreishites & tous les habitans de la Mecque, & de leur dire de la part du Prophète de la nouvelle religion, que Dieu venoit de donner une prouve évidente de son mécontentement au sujet du décret, en envoyant un ver qui avoir rongé tout l'acte, à la réserve du nom de Dieu.

Abutaleb avait une très-grande idée de la sainteté de son neveu, mais il craignit que cet avis ne partit d'un excès de confiance, & il ne parla qu'en tremblant aux Koreishites du ver destructeur du décret. "Si le fait est faux, ajouta-t'il, ô Koreishites je m'engage à vous livrer mon neveu ; mai si cet acte est réellement rongé, promettés à votre tour d'ouvrir les yeux à la lumière, de renoncer désormais à toute animosité, & d'annuller votre décret." Assurés de l'intégrité de l'acte, & convaincus de la fidélité de ceux qui en étoient dépositaires, les Koréishites ne balancèrent point à accepter les conditions qui leur étaient proposées. Ils allèrent en foule à la Caaba, ouvrirent la cassette où était le décret, & furent saisis de terreur à la vue de cet acte, qui n'était plus qu'un monceau de poussière, & dont il n'existait en entier que ces mots : en ton nom, ô Dieu ! Ce grand miracle, dont il est fort aisé de découvrir le méchanisme, produisit les plus grands effets ; le décret fut annulé, la mission de Mohammad fut reconnue par le plus grand nombre des spectateurs, qui dès lors restèrent attachés à l'Islam.

Il était temps que Mohammad fit quelque heureux prodige qui fortifiât le foi de ses disciples, & qui lui en attirât de nouveaux : car il fit, quelque tems après, deux pertes irréparables, & qui eussent porté la plus cruelle atteinte à sa doctrine, encore mal établie. Abu-Taleb mourut, & jusqu'alors Abu-Taleb avoit été l'appui le plus fort de l'Islam. Mohammad eut encore la douleur de voir périr Kadija qui avoit si généreusement fait sa fortune, & qui mourut âgée de soixante-cinq ans. Kadija pénétrée de l'apostolat de son époux, faisait beaucoup de prosélytes, surtout parmi les femmes, auxquelles elle rendait compte des visions de son mari, & de ses entretiens avec "l'Ange Gabriel". Kadija était fort respectée à la Mecque, & dans tout autre tems sa mort eut peut-être arrêté la propagation de l'Islam. Mais alors Mohammad étayé d'un miracle, n'avait plus qu'à laisser agir le zèle de ses disciples, irrités par le ressentiment & les persécutions de quelques Koréishites, qui, soit qu'ils eussent démêlé l'imposture, soit qu'ils fussent intéressés à défende l'idolâtrie, ne cessaient pas de s'opposer aux innovations, d'effrayer, par les proscriptions, les partisans du nouveau culte, & de former des factions puissantes contre celui qui vouloit l'introduire.

Mohammad n'avait employé jusqu'alors d'autre armes contre ses ennemis, que celles de l'éloquence & de la persuasion ; le succès du prodige opéré sur le décret des Koréishites, l'engagea à tenter un miracle nouveau, ou pour parler plus juste, une imposture encore plus grossière que la première. Il choisit parmi ses disciples ceux qui lui parurent les plus propres à croire aveuglement tout ce qu'il leur dirait, même à se persuader d'avoir visiblement distingué ce qu'il leur ordonnerait de voir. Quelques momens avant une éclipse de lune, il leur montra cette planète, & leur dit, qu'en vertu du don des miracles qu'il avoit reçu de Dieu, il allait partager la lune ; & en effet, au moment de l'immersion, Mohammad fit un signe de la main, & bientôt une partie de la lune disparut, & l'autre resta.

Les disciples témoins de ce grand prodige, se prosternèrent aux pieds de Mohammad, & allèrent publier que le grand Prophète avoit partagé la lune, & que même ils avaient distinctement vu le mont Hara entre les deux fractions. Les Arabes qui s'étaient apperçus de l'éclipse, & qui étaient trop ignorants pour en connaître la cause, ne manquerent pas de l'attribuer à Mohammad, qui le lendemain prétendit avoir reçu du ciel le chapitre de l'Alcoran, intitulé, la Lune, & qui commence par ces mots. « L'heure approcha, & la Lune fut fendue. S'ils voyent quelque signe, ils se retirent, & disent c'est un prestige. Ils prétendent que c'est une imposture. Ils suivent leur passions ; mais toute chose est immuablement établit, &c.

Ce grand événement n'empêcha pourtant pas les Koréishites d'insulter Mohammad, de le traiter publiquement d'impie & d'imposteur. Sa douceur & la patience ne lui réussirent pas ; aussi prit-il bientôt une route opposée : le parti de ses ennemis fut plus fort que celui de ses partisans, il fut contraint pour la seconde fois de s'enfuir, & de se retirer à Tayef, ville distante de la Mecque de 60 milles à l'orient. Il fut d'abord reçu très-froidement, & même avec quelque mépris, par les habitans de Tayef ; mais ses exhortations, l'attrait de sa doctrine & la chaleur de ses déclamations contre l'idolâtrie, lui ramènerent quelques-uns de ceux qui avaient paru le plus opposés à ses dogmes. La populace eut moins de complaisance ; elle se souleva contre lui, & l'obligea de reprendre au plus vite le chemin de la Mecque. Il eut plus de succès à Yathreb (Médine), où il fit adopter sa religion aux deux tribus qui habitaient dans cette ville ; en sorte que l'imposteur se vit suivi d'une innombrable foule de prosélytes, prêts à le soutenir, pour si peu qu'on les eut échauffés, contre quiconque eut osé l'attaquer.

Instruit par l'expérience, & peut-être excité par son inclination naturelle à la perfide & à la cruauté, Mohammad crut qu'il ne lui serait pas possible de remplir les projets de son ambition, tant qu'il n'opposerait à ses persécuteurs que la constance & la modération. Sa doctrine était assez accréditée pour faire de rapides progrès, si désormais elle était annoncée par la force des armes, au défaut de la vérité. Mais l'Apôtre était perdu, son édifice élevé avec tant de peine, & très-imparfait encore, ne pouvoit manquer de s'écrouler, s'il n'était soutenu que par le foible appuis de l'imposture, des fables & des visions. Ces moyens n'avaient réussi jusqu'alors que sur les plus foibles, qui même à chaque instant étoient prêts à l'abandonner au plus leger revers.

Il était donc essentiel pour lui de changer en armée invincible cette foule timide de prosélytes ignorants. Mais avant que d'en faire des Guerriers, il fallait les convaincre de l'intérêt que le ciel même prenait à celui qui les conduisait ; il fallait leur persuader que, chargés de la cause sacrée de la religion, ils marcheraient sous les drapeaux de l'Envoyé de Dieu ; il fallait éteindre dans leur cœur tout sentiment d'humanité, de paix & de vertu ; il fallait les animer de l'esprit de haine, de rage & de férocité. Ce n'était plus le temps de rendre compte des visites de "l'Ange Gabriel" ; ces récits trop usés auraient cessé de paraitre merveilleux. Ce n'était plus le tems de prouver la folie des anciennes superstitions, l'absurdité du culte des idoles, l'impuissance & la grossièreté des dieux reçus en Arabie, la supériorité de la nouvelle religion sur les erreurs du paganisme : ces discours fréquemment répétés n'auraient plus eu ni l'attrait ni la force de la nouveauté.

Si cet incroyable récit était reçu, s'il pouvait être crédité au point de devenir un des principaux articles de la foi musulmane, tout obstacle était franchi, toute difficulté surmontée, & il ne restait désormais qu'un pas à faire, qu'un crime de plus à commettre pour voler à la conquête & à l'empire de l'Orient. Voilà, ce me semble, comment Mohammad raisonna, & voici par quel moyen, en subjugant ses prosélytes, il terrassa ses ennemis.

ahasverus

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Ecrit le 23 avr.06, 23:58

Message par ahasverus »

Excellent
Quelle est l'origine de cette analyse?

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 24 avr.06, 04:41

Message par Elimélec »

Le message

On peut diviser la vie de Muhammad en deux parties :
- La Mecque
- Médine

A La Mecque, Muhammad était animé par de véritables motivations religieuses et recherchait sincèrement la vérité. A Médine, Muhammad colosse aux pieds d'argile, est corrompu par le pouvoir et des ambitions bassement matérialistes.

On ne peut trouver au cours de sa période mecquoise ni ambition personnelle, ni motif de réprobation. Muhammad n'était alors rien d'autre que ce qu'il prétendait être, un simple prêcheur et un moraliste. Il était le prophète méprisé et rejeté d'un peuple réfractaire, n'ayant pas d'autre dessein que sa réformation. Certes il s'est peut-être trompé de moyens pour mener à bien sa mission, mais rien ne permet de penser qu'il les ait utilisés autrement qu'avec bonne foi et animé d'honnêtes intentions.

La situation va radicalement changer à Médine : là le pouvoir temporel, l'ambition et l'autosatisfaction se mélangent rapidement avec la grande mission du Prophète et il furent recherchés et atteints exactements par les mêmes moyens. Les messages du ciel furent abondamment évoqués pour justifier ses décisions politiques et précisemment de la même manière que pour inculquer des préceptes religieux. S'abritant derrière l'autorité du Tout-Puissant, il livra des batailles, ordonna des exécutions et annexa des territoires. Qui plus est, ses complaisances personnelles furent non seulement excusées mais encouragées par l'approbation et les ordres exprès de Dieu.

Le prophète reçut une autorisation spéciale qui lui permit d'avoir plusieurs femmes. Une sourate toute entière sert à justifier sa liaison avec Marie, son esclave copte. Sa passion pour la femme de Zaib, son propre fils adoptif et son ami intime, fut l'objet d'un message inspiré par lequel Dieu balaya ses scrupules, permit le divorce entre Zaid et sa femme et ordonna au prophète de se marier avec l'objet de son désir.
Ainsi c'est la personne de Muhammad qui est mise par dessus tout au premier rang, au point que Dieu ne reçoit qu'un rôle secondaire comme auxiliaire du prophète. Il n'est plus désormais l'Etre suprême, au service duquel tout doit être sacrifié, mais plutôt l'être Tout-Puissant qui aide le prophète dans sa mission, qui facilite ses désirs, l'aide à aplanir ses difficultés de chaque jour. Dieu devient de plus en plus une théorie utile, un principe suprême qui suit du ciel avec une sollicitude affectionnée les gestes capricieux et les faiblesses de son prophète. Lui répondant par des révélations à toute question génante, rectifiant les erreurs, légalisant les fautes, encourageant les instincts violents avec une l'immorale brutalité.

Si vraiment nous disons que Muhammad croyait sincèrement que de telles révélations exprimaient la volonté divine, alors ce ne peut être que dans un sens modifié et bien spécifique. Il doit être tenu pour responsable de cette croyance. Pour y parvenir, il a dû faire violence à son jugement et aux principes les plus élevés de sa nature.
Par conséquent, nous relevons à partir de son arrivée à Médine une altération rapide et marquée du système qu'il avait inculqué. L'intolérance prit la place de la liberté, la force celle de la persuasion. "Tuez les incroyants partout où vous les trouverez" , tel était désormais le mot d'ordre de l'islam.
La dévotion simple et chaleureuse qui animait Muhammad et ses partisans à La Mecque, devint vite terne et insipide une fois qu'elle fut subordonnée aux intérêts matériels, cependant que la foi dégénérait en un fanatisme ardent, ou se délayait dans la répétition de cérémonies froides et formelles. En même temps qu'un désir anxieux d'éteindre l'idôlatrie et de promouvoir la religion et la vertu dans ce monde, se révèle une tendance à l'autosatisfaction. Jusqu'à la fin, présumant être le favori du ciel, il se justifia par des révélations, ne respectant pas le bien d'autrui et les obligations les plus élémentaires de modération.

Si Muhammad dévia du chemin des premières années, cela ne devait surprendre personne ; il était homme tout autant et de la même façon que ses contemporains. Il appartenait à une société encore primitive, dépourvue de toute culture et il était guidé seulement par son instinct et des dons naturels qui étaient réhaussés par les doctrines religieuses mal assimilées du judaïsme et du christianisme. Muhammad en fut d'autant plus facilement corruptible quand la fortune lui sourit (à Médine), il offrit très peu de résistance à l'action corruptrice de sa nouvelle position sociale, plus particulièrement au vu du fait que les premiers temps furent accompagnés par des triomphes déroutants et par la douceur fatale d'un pouvoir pratiquement illimité.

Elimélec

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 24 avr.06, 05:34

Message par Elimélec »

Uniquement la parole de Dieu ?

Il existe des passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués à Dieu et sont vraisemblablement dits par Muhamamd ou par l'ange Gabriel.
Voici par exemple la sourate d'introduction, la Fatihah
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
De toute évidence, ces paroles sont adressées à Dieu. Il ne s'agit donc pas d'une révélation que Dieu donna à Muhammad, mais d'une prière ou des louanges que Muhammad adresse à son Dieu, lui demandant secours et assistance. Certains ont fait remarquer qu'il suffirait d'ajourter l'injonction "dis" au début de la sourate pour éliminer cette contradiction.

De faire, le verbe dire à l'impératif est répété 350 fois dans le Coran et il est évident que ce mot a été inséré par des compilateurs tardifs pour supprimer des difficultés du même ordre, qui sont au demeurant embarassantes. On peut penser que la Fatihah et les sourantes 113 et 114 ne faisaient pas partie du Coran, car elle contiennent ces paroles “Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante" On peut encore citer la sourate 6:104 où il est évident que seul Muhammad peut avoir dit : "..car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde".

Dans cette même sourate, au verset 114, Muhammad dit encore : "chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent"

On peut conclure que la sourate 111 est aussi de Muhammad, car ces propos sont vraiment indignes d'un Dieu. "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres".

Cette sourate fait référence à Abu Lahab, l'oncle de Muhammad, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires. Alors de deux choses l'une : ou bien Muhammad est l'auteur de ces paroles, ou bien Dieu aime les jeux de mots douteux, car Abu Lahab veut dire "père des flammes". De toute façon de telles facéties ne sont guère plus dignes d'un prophète.
Dieu n'aurait pu qualifier de "noble Coran" sur une table gardée les parties dans lesquelles Muhammad profère des malédictions contre ses ennemis (tel Abu Lahab).
Si on appliquait ce même raisonnement à l'ensemble du Coran, il n'en resterait plus grand chose, car seule une très petite partie reflèterait vraiment les paroles qu'un Dieu miséricordieux, sage et clément peut prononcer.

On peut citer la sourate 17:1, comme autre exemple de confusion entre Dieu et Muhammad. "Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant".

La louange de celui qui fit voyager son serviteur de La Mecque jusqu'en Palestine ne peut pas être une parole de Dieu parce que Dieu ne se loue pas lui-même. Ce doit être au contraire l'action de grâces que Muhammad adresse à Dieu pour ses faveurs. L'autre partie de la phrase décrivant la Mosquée très éloignée (dont nous avons béni l'enceinte) est dite par Dieu et il en est de même pour la troisième proposition (et ceci pour lui montrer certains de nos signes) La conclusion de la sourate (Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement) est vraisemblement de Muhammad.

Dans la sourate 27:91, Muhammad est sans équivoque possible le locuteur : “Il m'a été seulement commandé d'adorer le Seigneur de cette Ville (la Mecque) qu'Il a sanctifiée, - et à Lui toute chose - et il m'a été commandé d'être du nombre des Musulmans"

Dans la sourate 81:15-20, on suppose que c'est Muhammad qui jure : Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent qui courent et disparaissent ! par la nuit quand elle survient ! et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône"

Muhammad, qui a décidemment bien du mal à se défaire de son héritage païen, jure encore dans la sourate 84:16-19: "Non ! ... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs !" Il existe d'autre passages où il est possible que ce soit Muhammad qui parle, par exemple les sourates 111 et 112.
Prétendre que Dieu lui-même serait l'unique locuteur dans tout le Coran crée des difficultés. On fait fréquemment référence à Dieu en employant la troisième personne, on permet à un locuteur de se désigner occasionnellement par la troisième personne, mais la fréquence à laquelle Dieu utilise la troisième personne "nous" pour s'adresser et parler de lui-même au prophète est inhabituelle. De fait, c'est devenu un sujet de plaisanterie que de faire jurer Dieu par lui-même car, en vérité, on peut difficilement nier qu'il utilise des jurons dans les passages qui commencent par "Non ! Je jure..." (sourate 75:1) "Non ! ... Je jure par le jour de la Résurrection !" (sourate 90:1) "Par le soleil et par sa clarté !"

Un juron tel que "par Dieu !" est plutôt incongru dans la bouche du Tout-Puissant. Voici maintenant un passage que tous reconnaissent comme étant dit par des anges, c'est la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
Quand on a admis ce raisonnement, il est possible de l'appliquer à des passages qui sont moins évidents. En fait la difficulté disparait souvent dès que l'on interprète le "nous" comme étant un pronom qui désigne collectivement les anges plutôt qu'un "nous" de majesté.
Il n'est cependant pas toujours facile de faire la différence entre les deux et les passages, où brusquement on cesse de parler de Dieu à la troisième personne pour utiliser un "nous" qui prétend faire des choses que l'on attribue généralement à Dieu, posent de belles énigmes.

Sourate 6:99
Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent . Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.

Sourate 25:45
N'as-tu pas vu comment ton Seigneur étend l'ombre ? S'Il avait voulu, certes, Il l'aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil son indice

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Ecrit le 24 avr.06, 05:50

Message par abdel12 »

« Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et comment il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce Prophète prodigieux, un des grands Messagers de l’Etre Suprême. Et même si ses discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe. » Annie Besant : ‘‘The Life and teachings of Muhammad Madras’’, 1932.p.4

« Quoiqu’il fut illettré, les premiers versets révélés mettent en valeur la plume, la science, l’éducation et l’enseignement. On ne connaît pas de doctrines qui se sont intéressées à la science et à la connaissance à un tel point. Si Mohammad avait été un savant, la révélation, réalisée dans la caverne de ‘‘Hirra’’ n’aurait pas causé d’étonnement parce que le savant connaît la valeur de la science. Mais il était illettré, n’avait pas appris chez aucun maître. Je félicite les musulmans du fait que leur religion s’intéresse dès son début à l’acquisition de la connaissance et lui prête une grande importance. »
Constant Virgil Gheorghiu : ‘‘La vie de Mohammad’’, T2,p.45


« Le monde a vu en la personne du prophète de l’Islam, le plus rare phénomène sur terre, évoluant en chair et en os. »
Professeur K.S.Ramakhishna Rao, in ‘‘le prophète de l’Islam’’, cité par Ahmed DEEDAT dans son ouvrage : Mohammed(ç) le plus grand.

« Certains lecteurs seront peut-être surpris de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence dans le monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les deux plans : religieux et séculier »
Michael H.Hart, the 100 : A.Ranking of the Most Influential Persons in History, Naw York : Hart Publishing Company, Inc.1978, p.33

« Mohammed(ç) était l’âme de la Bienveillance et son influence était ressentie et jamais oubliée par ceux qui l’approchaient. »
Diwan Chand Sharma dans ‘‘The Prophets oh the East’’, Calcutta, 1935,p.122


« Quatre ans après la mort de Justin, A.D.569, naissait à la Mecque, en Arabie, l’homme qui, parmi tous les hommes, allait exercer la plus grande influence sur la race humaine... Mohammed. »
John William Draper, M.D.LLD dans ‘‘A History Of the Intellectual Development of Europ’’, Londres, 1875

« Mohammed fut la personnalité qui a connu la plus grande réussite parmi tous les personnages religieux. »
Encyclopédia brittanica, 11ème édition

« J’ai étudié -le merveilleux homme- et à mon avis, loin d’être un Antéchrist, il mérite le titre de sauveur de l’humanité. »

Thomas Carlyle dans ‘‘heros and Hero-Worship’’, p.71 [/b]

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 24 avr.06, 06:03

Message par El Mahjouba-Marie »

Elimélec a écrit :Uniquement la parole de Dieu ?

Il existe des passages qui ne peuvent manifestement pas être attribués à Dieu et sont vraisemblablement dits par Muhamamd ou par l'ange Gabriel.
Voici par exemple la sourate d'introduction, la Fatihah
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Louange à Allah, Seigneur de l'univers. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,Maître du Jour de la rétribution. C'est Toi [Seul] que nous adorons, et c'est Toi [Seul] dont nous implorons secours. Guide-nous dans le droit chemin, le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.
De toute évidence, ces paroles sont adressées à Dieu. Il ne s'agit donc pas d'une révélation que Dieu donna à Muhammad, mais d'une prière ou des louanges que Muhammad adresse à son Dieu, lui demandant secours et assistance. Certains ont fait remarquer qu'il suffirait d'ajourter l'injonction "dis" au début de la sourate pour éliminer cette contradiction.

De faire, le verbe dire à l'impératif est répété 350 fois dans le Coran et il est évident que ce mot a été inséré par des compilateurs tardifs pour supprimer des difficultés du même ordre, qui sont au demeurant embarassantes. On peut penser que la Fatihah et les sourantes 113 et 114 ne faisaient pas partie du Coran, car elle contiennent ces paroles “Je cherche protection auprès du Seigneur de l'aube naissante" On peut encore citer la sourate 6:104 où il est évident que seul Muhammad peut avoir dit : "..car je ne suis nullement chargé de votre sauvegarde".

Dans cette même sourate, au verset 114, Muhammad dit encore : "chercherai-je un autre juge qu'Allah, alors que c'est Lui qui a fait descendre vers vous ce Livre bien exposé ? Ceux auxquels Nous avons donné le Livre savent qu'il est descendu avec la vérité venant de ton Seigneur. Ne sois donc point du nombre de ceux qui doutent"

On peut conclure que la sourate 111 est aussi de Muhammad, car ces propos sont vraiment indignes d'un Dieu. "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres".

Cette sourate fait référence à Abu Lahab, l'oncle de Muhammad, qui fut l'un de ses plus farouches adversaires. Alors de deux choses l'une : ou bien Muhammad est l'auteur de ces paroles, ou bien Dieu aime les jeux de mots douteux, car Abu Lahab veut dire "père des flammes". De toute façon de telles facéties ne sont guère plus dignes d'un prophète.
Dieu n'aurait pu qualifier de "noble Coran" sur une table gardée les parties dans lesquelles Muhammad profère des malédictions contre ses ennemis (tel Abu Lahab).
Si on appliquait ce même raisonnement à l'ensemble du Coran, il n'en resterait plus grand chose, car seule une très petite partie reflèterait vraiment les paroles qu'un Dieu miséricordieux, sage et clément peut prononcer.

On peut citer la sourate 17:1, comme autre exemple de confusion entre Dieu et Muhammad. "Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l'alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant".

La louange de celui qui fit voyager son serviteur de La Mecque jusqu'en Palestine ne peut pas être une parole de Dieu parce que Dieu ne se loue pas lui-même. Ce doit être au contraire l'action de grâces que Muhammad adresse à Dieu pour ses faveurs. L'autre partie de la phrase décrivant la Mosquée très éloignée (dont nous avons béni l'enceinte) est dite par Dieu et il en est de même pour la troisième proposition (et ceci pour lui montrer certains de nos signes) La conclusion de la sourate (Dieu est celui qui entend et qui voit parfaitement) est vraisemblement de Muhammad.

Dans la sourate 27:91, Muhammad est sans équivoque possible le locuteur : “Il m'a été seulement commandé d'adorer le Seigneur de cette Ville (la Mecque) qu'Il a sanctifiée, - et à Lui toute chose - et il m'a été commandé d'être du nombre des Musulmans"

Dans la sourate 81:15-20, on suppose que c'est Muhammad qui jure : Non ! ... Je jure par les planètes qui gravitent qui courent et disparaissent ! par la nuit quand elle survient ! et par l'aube quand elle exhale son souffle ! Ceci [le Coran] est la parole d'un noble Messager, doué d'une grande force, et ayant un rang élevé auprès du Maître du Trône"

Muhammad, qui a décidemment bien du mal à se défaire de son héritage païen, jure encore dans la sourate 84:16-19: "Non ! ... Je jure par le crépuscule, et par la nuit et ce qu'elle enveloppe, et par la lune quand elle devient pleine-lune ! Vous passerez, certes, par des états successifs !" Il existe d'autre passages où il est possible que ce soit Muhammad qui parle, par exemple les sourates 111 et 112.
Prétendre que Dieu lui-même serait l'unique locuteur dans tout le Coran crée des difficultés. On fait fréquemment référence à Dieu en employant la troisième personne, on permet à un locuteur de se désigner occasionnellement par la troisième personne, mais la fréquence à laquelle Dieu utilise la troisième personne "nous" pour s'adresser et parler de lui-même au prophète est inhabituelle. De fait, c'est devenu un sujet de plaisanterie que de faire jurer Dieu par lui-même car, en vérité, on peut difficilement nier qu'il utilise des jurons dans les passages qui commencent par "Non ! Je jure..." (sourate 75:1) "Non ! ... Je jure par le jour de la Résurrection !" (sourate 90:1) "Par le soleil et par sa clarté !"

Un juron tel que "par Dieu !" est plutôt incongru dans la bouche du Tout-Puissant. Voici maintenant un passage que tous reconnaissent comme étant dit par des anges, c'est la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".
Quand on a admis ce raisonnement, il est possible de l'appliquer à des passages qui sont moins évidents. En fait la difficulté disparait souvent dès que l'on interprète le "nous" comme étant un pronom qui désigne collectivement les anges plutôt qu'un "nous" de majesté.
Il n'est cependant pas toujours facile de faire la différence entre les deux et les passages, où brusquement on cesse de parler de Dieu à la troisième personne pour utiliser un "nous" qui prétend faire des choses que l'on attribue généralement à Dieu, posent de belles énigmes.

Sourate 6:99
Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent . Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.

Sourate 25:45
N'as-tu pas vu comment ton Seigneur étend l'ombre ? S'Il avait voulu, certes, Il l'aurait faite immobile. Puis Nous lui fîmes du soleil son indice
C un style unique . .

El Mahjouba-Marie

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 24 avr.06, 06:26

Message par El Mahjouba-Marie »

El Mahjouba-Marie a écrit : C un style unique . .

http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... 606&ln=fre


la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".


C LA PAROLE DE CEUX QUI ENTRERONT AU PARADIS. .
[63] Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux.

[64] "Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.

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Ecrit le 24 avr.06, 06:50

Message par patlek »

Tous les pluriels employés par Allah pour s’exprimer traduisent Sa grandeur et la multiplicité de ses noms et attributs et l’importance de ses ange-soldats.
Il a des anges soldats????? décidément, il aime la violence.

ahasverus

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Ecrit le 24 avr.06, 17:13

Message par ahasverus »

Enfin un discours qui sort de l'apologie habituelle.
L'analyse de certains verset du coran ci-haut me permettent de tirer certains paralelles avec celle proposee par les musulmans qui utilisent la bible pour demontrer leurs theories fumeuses de falsification.
Ca leur fera du bien de goutter a leur propre soupe.

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Message par francis »

ahasverus a écrit :Enfin un discours qui sort de l'apologie habituelle.
L'analyse de certains verset du coran ci-haut me permettent de tirer certains paralelles avec celle proposee par les musulmans qui utilisent la bible pour demontrer leurs theories fumeuses de falsification.
Ca leur fera du bien de goutter a leur propre soupe.
En plus que leur soupe (theories fumeuses de falsification) est très révélatrice sur le Coran qui nous montre clairement que cela est dans leur Coran :wink:


Bonne soupe les musulmans (drunk)

ahasverus

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Re: Noble caractère du prophète:

Ecrit le 24 avr.06, 19:14

Message par ahasverus »

El Mahjouba-Marie a écrit :
http://63.175.194.25/index.php?ds=qa&lv ... 606&ln=fre


la sourate 19:64 : “Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur . A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien".


C LA PAROLE DE CEUX QUI ENTRERONT AU PARADIS. .
[63] Voilà le Paradis dont Nous ferons hériter ceux de Nos serviteurs qui auront été pieux.

[64] "Nous ne descendons que sur ordre de ton Seigneur. A Lui tout ce qui est devant nous, tout ce qui est derrière nous et tout ce qui est entre les deux. Ton Seigneur n'oublie rien.
CQFD

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